Vous êtes sur la page 1sur 62

Aperçu sur les différents

concepts en urbanisme
MASTER 2
USTOMB
Urbanisation

L'urbanisation désigne le processus, continu depuis la première
révolution industrielle, de croissance de la population urbaine et
d'extension des villes. Au début du XXIe siècle, le phénomène tend
même à s'accélérer avec le développement des pays émergents et
un exode rural parfois massif. Depuis 2008, on estime que plus de
la moitié des 6,7 milliards d'humains vivent dans des villes aux
contours de plus en plus flous, contre 1/3 seulement en 1950. De 86
agglomérations de plus d'un million d'habitants en 1950, on est
passé à 430 en 2005. Les mégapoles de plus de 10 millions
d'habitants ont quintuplé depuis 1975, passant de 4 à 20.
La métropolisation évoque le même processus que l'urbanisation
mais en prenant davantage en compte ses dimensions
économiques, politiques et symboliques et en désignant les niveaux
supérieurs d'organisation des systèmes urbains en fonction du
niveau d'échelle étudié.
Ville-centre / Centre-ville
• Commune centrale (dans ses limites administratives) d'une
agglomération, elle lui a donné naissance. Son poids relatif dans
l'aire urbaine est variable. À ne pas confondre avec le centre-ville
(downtown) qui désigne le noyau central (en général le cœur
historique ou le centre décisionnel) de la ville.
Agglomération
D'une manière simplifiée, une agglomération désigne un ensemble
urbanisé en continuité, comprenant la ville-mère et sa banlieue.
Mais la réalité est plus complexe. L'apparition du terme
d'agglomération traduit les transformations consécutives à
l'urbanisation généralisée, liées aux évolutions des moyens de
transport, des centres commerciaux et autres zones d'activités en
périphérie des villes-centres.

• L'étalement suburbain donne naissance à des formes urbaines


diversifiées
Étalement urbain (urban sprawl)

/ Expansion urbaine
L'accroissement démographique des grandes aires urbaines
s'accompagne de phénomènes d'étalement des cités sur les
espaces périphériques, phénomènes favorisés par la mise à
disposition de systèmes de transport individuels ou collectifs.
L'étalement urbain peut correspondre à ce que les anglo-saxons
désignent sous le nom d'"urban sprawl", introduisant ainsi une
connotation négative pour désigner un mode d'expansion de la
tache urbaine plutôt anarchique et peu contrôlé. Lorsque l'on prend
en compte des variables clés telles que la densité, la forme urbaine,
l'accessibilité, on peut distinguer l’étalement urbain de l’expansion
urbaine. L'étalement produit des formes urbaines plus éparpillées
sous forme de mitage des espaces périphériques à la ville.
On parlera aussi, selon les cas, de périurbanisation (urbanisation
continue aux franges des agglomérations), de rurbanisation
(processus d'urbanisation rampante de l'espace rural par
imbrication des zones urbanisées périphériques et des noyaux de
l'habitat rural initial, sans tissu urbain continu), de suburbanisation
(développement continu de l'espace autour des villes), etc.
Carte 1-1 : Étapes d’extension de la métropole de 1972 à 1997
Source : Bendjelid et al, 2004 : 11.
Aires urbaines
• aires urbaines, ensemble de communes, d'un seul tenant et sans
enclave, constitué par un pôle urbain, et par des communes rurales
ou des unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40%
de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou
dans des communes attirées par celui-ci. Lorsque plusieurs
communes, comptant au moins 2 000 habitants, présentent une
continuité du tissu bâti (pas de coupure de plus de 200 mètres entre
deux constructions), on a une agglomération multicommunale.

• Pour les Nations Unies, une agglomération urbaine se compose


de la ville proprement dite et de sa banlieue ou du territoire
densément peuplé situé hors de ses limites mais dans la zone
adjacente. Une grande agglomération urbaine peut comprendre
plusieurs villes ou grandes villes et leur banlieue.
Aire métropolitaine

• Région urbaine constituée autour d'une ou plusieurs villes. Il


s'agissait surtout, à l'origine, de désigner des unités statistiques
rendant compte des phénomènes d'agglomération. L'expression fut
introduite en France avec la création, en 1966, des OREAM
((Organisations d'études d’aménagement des aires
métropolitaines).
Unité urbaine
• À la différence des aires urbaines, les unités urbaines se réfèrent à
la continuité du bâti : est considérée comme telle un ensemble
d'une ou plusieurs communes présentant une continuité du tissu
bâti (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux
constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. La condition
est que chaque commune de l'unité urbaine possède plus de la
moitié de sa population dans cette zone bâtie.
Deux unités urbaines peuvent se jouxter sans en former une seule,
dès lors qu’il n’y a pas continuité entre elles (règle des 200 m). Si la
zone bâtie se situe sur une seule commune, on parlera de ville
isolée. Dans le cas contraire, on a une agglomération
multicommunale. Les unités urbaines peuvent s'étendre sur
plusieurs départements.
Le centre des unités urbaines
• Un centre est défini pour chacune des unités urbaines multi-
communales. Si une commune représente plus de 50% de la
population de l’unité urbaine, elle est seule ville-centre. Dans le cas
contraire, toutes les communes qui ont une population supérieure à
la moitié de celle de la commune la plus importante sont villes-
centres. Les communes qui ne sont pas villes-centres constituent la
banlieue de l’unité urbaine.
Notons que ces seuils, 200 mètres pour la continuité de l'habitat et
2 000 habitants pour la population, résultent de recommandations
adoptées au niveau international. En France, le calcul de l'espace
entre deux constructions est en grande partie réalisé à partir de
photographies aériennes. Il ne tient pas compte des cours d'eau
traversés par des ponts, des terrains publics (jardins, cimetières,
stades, aérodromes,...), ni des terrains industriels ou commerciaux
(usines, parcs de stationnement, etc.).
Aires urbaines
• En France: le découpage du territoire en aires urbaines (définition
Insee) prit le relais, en 1990, des Zones de Peuplement Industriel
et Urbain (ZPIU) en vigueur depuis 1954. Ainsi, une aire urbaine est-
elle un ensemble de communes d’un seul tenant et sans enclave,
constitué par :
- un pôle urbain, unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois n’étant
pas elle-même attirée à plus de 40% par une autre unité urbaine. En
1990, il y avait 361 pôles urbains en France métropolitaine. En 1999
ils devraient être au nombre de 354 ;
- une couronne périurbaine, composée de communes rurales ou
unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente
possédant un emploi travaille dans le reste de l’aire urbaine.
Les pôles urbains constituent donc un sous-ensemble des unités
urbaines, environ cinq fois moins important.
Aux États-Unis, les aires urbaines font l'objet de plusieurs définitions :
les Standard Metropolitan Statistical Areas (SMSA) correspondent à
peu près aux agglomérations et les Consolidated Metropolitan
Statistical Area (CMSA) sont des conurbations regroupant plusieurs
SMSA.
Aire de chalandise, aire
d'attraction
• Zone dans laquelle se recrutent les clients des activités
commerciales et de services d'une ville ou d'une métropole. L'aire
est d'autant plus vaste que la ville ou la métropole a de l'influence.
Elle est généralement limitée par une influence concurrente. En
fonction des activités considérées, ces aires se superposent ou se
recoupent.
Centralité

La centralité qualifie la capacité d'action d'un élément central (le
centre urbain, la métropole) sur sa périphérie en termes de
desserte, de services, d'attractivité, d'une manière générale, de
polarisation. En matière urbaine, elle fut analysée par W.E.
Christaller en 1933 : dans le cadre de son étude des lieux centraux
il cherche à rendre compte de la taille, de l'espacement et du
nombre des villes.
Comment mesurer une centralité dont le caractère est
multidimensionnel ? Certains auteurs proposent un "indice simple
de centralité", rapport entre la rente du centre-ville et la rente en
banlieue. D'autres étudient l'évolution des gradients de densité ou
proposent des critères socioculturels pour mesurer la qualité
centrale d'un lieu.
Périurbanisation
• La périurbanisation, le développement d'edge cities, n'a pas encore
inversé le rapport ville-centre / périphérie : l'indice de centralité reste
encore supérieur à 1 dans la plupart des grandes villes, y compris
en Amérique du Nord où elles sont pourtant davantage
polynucléarisées qu'en Europe.
On remarque aussi que la centralité, aux niveaux supérieurs de la
hiérarchie urbaine, s'affranchit de plus en plus des seuls rapports de
proximité et de distance physique : elle tient davantage aux
interactions immatérielles, aux rapports de pouvoir et de contrôle
dans une société de plus en plus mondialisée.
Lieux centraux (théorie des ...) ,
centralité

La théorie des lieux centraux s'efforce de rendre compte de
l'espacement et des inégalités de la taille des villes (leur
organisation spatiale et hiérarchique) par leurs fonctions
économiques (commerce et services). Initialement énoncée par
Christaller (1933) et Lösch (1940), elle fut ensuite l'objet d'autres
formalisations dans le cadre de modèles développés aussi par des
mathématiciens et des économistes.
Le concept-clef en est la centralité : l'offre et la demande de biens
et de services se rencontrent et s'échangent dans des "lieux
centraux" privilégiés par leur accessibilité. Une position centrale
permet de minimiser les coûts : les activités qui ne sont pas liées à
des ressources localisées recherchent de telles situations. La
centralité n’est pas seulement fonctionnelle : elle explique le rôle
symbolique que tiennent les villes.
Un débat contemporain porte sur les effets, à moyen et plus long
terme, que pourraient avoir les progrès des communications à
distance, de la dématérialisation de nombreux échanges, des
processus de mondialisation.
Centre

Lieu de concentration dont le poids, la "taille" dépend d'un certain
nombre de critères de nature socio-économiques, socioculturels. Le
centre aura une capacité d'impulsion, de commandement qui
dépendra de :
- sa population (densité, part/reste de la population), de son niveau
de vie, de l'ancienneté de son développement,
- ses capacités de production (capitaux, qualifications,etc.),
- ses capacités d'autodéveloppement sur ses propres ressources
humaines et financières,
- ses capacités de recherche et d'innovation : investissements en
R&D, lieux de recherche.
Le poids d'un centre comporte aussi des éléments qualitatifs,
subjectifs ("l'atmosphère de place" selon J. Labasse) c'est-à-dire
l'attractivité de ses pratiques culturelles, de son mode de vie, des
principales valeurs qui s'y trouvent représentées. Par la vertu de
son centre, "la métropole contrôle, présente, distribue, rassemble"
(J. Labasse).
Suite-centre
• "Parmi les nouvelles géographies construites à l'échelle
planétaire autour du concept de centre, celle qui
s'impose d'emblée relie entre eux les carrefours
internationaux, les grandes places financières et les
principaux centres d'affaires, à savoir : New York,
Londres, Tokyo, Paris, Francfort, Zurich, Amsterdam,
Los Angeles, Sydney et Hong-Kong entre autres
auxquels s'ajoutent désormais des métropoles telles que
Bangkok, Taipei, São Paulo et Mexico. Du fait du rôle
joué par les marchés financiers, par le commerce des
services et par les investissements, le volume des
échanges entre ces métropoles a énormément
augmenté, à un point tel que les ordres de grandeur en
ont été complètement bouleversés" (Saskia Sassen).
Mégalopole


Terme forgé sur des racines grecques, d'abord appliqué
à la Megalopolis nord-américaine par J. Gottmann. On
distingue habituellement deux autres megalopolis dans
le monde, au Japon et en Europe. Le terme désigne des
ensembles urbains reliés fonctionnellement (réseaux de
transports, communications). La mégalopole se
distingue d'une conurbation par ses dimensions
spatiales et son poids démographique. Par ailleurs,
l'urbanisation n'y est pas forcément continue : elle peut
inclure des espaces ruraux, naturels (forêts, zones
humides), des poches de marginalité.
À la différence de la métropole, la mégalopole ne relève
plus d'une gestion locale, de proximité.
Mégapoles


"Super-métropoles" correspondant aux megacities de la
terminologie des Nations-Unies, elles concentrent, selon
les sources, des populations égales ou supérieures à 10
millions d'habitants, disposent d'aires d'influence d'ordre
international, voire mondial. Elles ont tout
particulièrement bénéficié des processus de
mondialisation des dernières décennies.
En 2007, selon les statistiques de l'ONU, 19 mégapoles
(megacities) dépassaient les dix millions d'habitants et
les villes de cette catégorie devraient être 26 en 2025.
Métropole

La métropole est avant tout une place centrale, un lieu décisionnel.
Ses services à forte valeur ajoutée irriguent une aire plus ou moins
vaste selon les échelles considérés, de l'espace régional à l'espace
mondial. Et elle anime un système urbain plus ou moins complexe à
la hiérarchisation emboîtée. Elle peut être dotée de fonctions
spécialisées dans les domaines politique, économique, de
l'innovation.
Le poids et la croissance démographiques en sont-ils des critères
déterminants ? On notera que certaines agglomérations africaines,
multi-millionaires, n'ont pas forcément tous les attributs de la
métropolisation. Une métropole de rang global, international, ne
pourra être définie, analysée comme une simple métropole
régionale.
• En 2007, selon les statistiques de l'ONU, 19 mégapoles
(megacities) dépassaient les dix millions d'habitants et
les villes de cette catégorie devraient être 26 en 2025.
Une métropole internationale, de rang mondial, est dotée
de fonctions directionnelles, de services supérieurs, de
capacités d'innovation scientifique et technologique
(technopôles). Elle entretient d'importants réseaux
internationaux et bénéficie d'excellentes conditions
d'accessibilité, d'accueil et d'hébergement et d'effets
d'image positifs.
Métropolisation

La métropolisation désigne le mouvement de concentration de
populations, d'activités, de valeur dans des ensembles urbains de
grande taille. Il peut se faire au détriment de villes de niveau
hiérarchique inférieur et l'on assiste bien souvent au renforcement
des niveaux supérieurs (lieux centraux) du système urbain. Les
facteurs de la métropolisation sont divers : économies d'échelle et
d'agglomération, avantages comparatifs, besoins d'accessibilités
aux réseaux (aux échelles nationales et mondiales), etc.
Le phénomène de métropolisation ne se réduit pas à sa dimension
démographique. Il doit son ampleur et son originalité à la
concentration spatiale des fonctions stratégiques du nouveau
système productif : appareils de commandement et de contrôle ;
foyers de l'innovation ; accessibilités aux réseaux de communication
virtuels ou physiques ; attractivité et poids culturels.
Mesurer la métropolisation
• La métropolisation peut se mesurer et
s'apprécier à l'aide de toute une série de critères
structurels, fonctionnels, ou encore dynamiques
qui permettent d'établir hiérarchies,
classifications, typologies. Mais l'approche du
phénomène dépend des niveaux d'échelle
considérés : une métropole de rang global,
international, ne pourra être définie, analysée
comme une simple métropole régionale. Au
niveau supérieur de la hiérarchie,
métropolisation rime avec mondialisation.
Métropolité


Au delà de l'urbanité, les métropoles peuvent avoir des
identités et des modes de vie qui leur sont propres :
multiculturarité faisant de la différence une source de
richesse ; glocalité qui, selon la formule consacrée,
conduit à "penser localement et agir globalement" ;
mobilité, réactivité tant d'un point de vue mental que du
point de vue des déplacements.
Fonctions métropolitaines
supérieures

Les fonctions de commandement et de pouvoir
caractérisent les grandes métropoles et prennent appui
sur les activités des secteurs tertiaire supérieur (ou
avancé) et quaternaire qui y sont localisées : finances
internationales, audit et conseil, etc.
Symboles de dynamisme, de décision, porteuses
d’images positives, ces fonctions ont été précisées en
France à la suite du recensement de la population de
1990 afin de compléter l’analyse traditionnelle par
secteur d’activité et pour mettre en évidence les
fonctions caractéristiques des plus grandes villes.
Fonctions tertiaires
• Les fonctions tertiaires sont caractéristiques des grandes
métropoles. À la différence du tertiaire banal,
domestique, le tertiaire supérieur comprend : le tertiaire
industriel péri productif (services supérieurs aux
entreprises dans les domaines des services financiers,
logistiques, de l'information et de la communication, de
l'ingénierie, etc.) ; le tertiaire directionnel et de régulation
(contrôle et réglementation des systèmes politiques et
administratifs, économiques, sociaux) ; le tertiaire de la
formation et de la culture.
Périurbanisation


La périurbanisation, forme urbaine à part entière, ne doit pas être
confondue avec ce que l'on appelle parfois rurbanisation qui
désigne la progression de l'habitat des citadins dans les zones
rurales autour des grandes villes.
Pôle urbain

En France, pour l'Insee, le pôle urbain est une unité urbaine offrant
au moins 5 000 emplois et qui n'est pas située dans la couronne
périurbaine d'un autre pôle urbain.
Par leurs déplacements quotidiens, les salariés façonnent des
territoires "vécus", entre communes résidentielles et communes
"pôles". Les pôles caractérisent ici des territoires offrant des emplois
et captant des salariés dans un environnement plus ou moins
proche. Leur niveau d’influence délimite des bassins de mobilité
que doivent prendre en compte les politiques publiques de transport
et d’urbanisme. Ces zones d’échanges et de circulation d’actifs
mettent en évidence un vaste système, dépendant de la ville-centre,
mais également organisé en pétales en périphérie et en bassins de
vie dans les espaces ruraux.
Polycentrisme

En rupture avec des systèmes d'organisation spatiale


antérieurs basés sur le modèle "centre / périphérie", les
espaces métropolitains tendent à s'organiser autour de
pôles périphériques (edge cities, nouveaux agrégats
urbains) qui dessinent des figures nouvelles à la
centralité. Le polycentrisme respecte les particularités et
les potentialités propres à chaque pôle de
développement tout en favorisant l'émergence de
synergies interrégionales et transnationales
(polycentrisme maillé).
Région urbaine

Une région urbaine regroupe toutes les zones (même


rurales) qui sont dépendantes d'un centre urbain, en
particulier pour l'emploi. Cette définition est surtout
utilisée pour effectuer une régionalisation autour des
pôles principaux et elle est particulièrement pertinente
pour suivre l'étalement urbain : voir, en France, les aires
urbaines
Réhabilitation urbaine

Consiste à rénover sans détruire, sans raser, à la


différence de la rénovation. La réhabilitation suppose un
respect du caractère architectural des bâtiments, du
quartier concerné. Il s'agit parfois de "trompe l'œil" : la
façade extérieure respecte les apparences d'un bâtiment
qui est entièrement restructuré, réaffecté. Souvent
coûteuses, les opérations de réhabilitation bénéficient,
en France, de financements et d'encadrements dédiés
• En Algérie, des dispositifs spécifiques pour l'amélioration
de l'habitat et la réhabilitation ont été lancées ces
dernières années.
Rénovation urbaine


Terme prêtant à confusion avec la réhabilitation, il s'agit ici bel et
bien de démolir, de raser pour reconstruire selon des plans et une
architecture qui peuvent être radicalement différents de l'antérieur.
Culture et régénération
(renouvellement) urbain(e)
• La prise en compte du rôle de la culture dans le renouvellement (ou
régénération) urbain(e) est une tendance contemporaine qui
découle des dérives de nombreuses politiques d’aménagement des
années 1960 et 1970 principalement qui, faute d’avoir tenu compte
de la dimension culturelle de leurs initiatives, ont pu contribuer à la
dégradation du tissu urbain. Les opérations de régénération urbaine
mises en œuvre se sont parfois révélées contre-productives. Aussi,
à partir des années 1980 et 1990, des villes aux héritages
industriels marqués ont fait des activités économiques créatives et
culturelles les fers de lance de leur régénération.
Loin d’être accessoires, les questions culturelles doivent se situer
au cœur du développement et des projets urbains. La culture, sous
des aspects très différents, peut avoir un effet régénérateur
lorsqu'elle est intégrée aux autres dimensions, technique,
économique et sociale, d'autant plus que les liens entre culture et
économie apparaissent de plus en plus étroits.
L’economie culturelle
• L'économie culturelle et créative participe au développement de la
ville, et de son agglomération, en lui conférant une image positive et
dynamique susceptible d'attirer investissements, entreprises,
populations et visiteurs. L'idée de ville ou d'agglomération créatives
impliquent d'identifier des viviers et réseaux de compétence, des
infrastructures et des équipements offrant un environnement
favorable à l'activité culturelle.
Voir les articles de :
- Charles-Edouard Houllier-Guibert, Ville internationale, image internationale, le cas de Montréal
- Fabien Jeannier, Culture et régénération urbaine : le cas de Glasgow
- Jacques Fache et Marion Gobin,
> Des territoires métropolitains à l'heure de l'économie de la connaissance : Nantes et
Sarrebruck, études comparées
> Dans le dossier "Territoires européens : régions, États, Union" (nouvelle fenêtre) : Innovation et
territoire, enjeu essentiel des politiques d’aménagement en Europe
En corpus documentaire de ce dossier : Des villes en compétition : quelle place pour la culture ?
Littoralisation


Les grandes concentrations métropolitaines sont souvent en
situation d'interface entre une façade maritime et son hinterland
(arrière-pays).
Réseau de villes

Un comité interministériel de 1990 avait formalisé le concept de
"réseau de villes". Depuis la DATAR a encouragé les villes
moyennes à mener des projets communs, indépendamment des
grandes métropoles régionales. Un réseau de villes résulte de
l'association volontaire de 2 à 6 villes ayant des intérêts communs
pour : gérer tel ou tel service urbain, engager des démarches
communes de promotion, entreprendre des actions de lobbying, etc.
De telles formes de coopération ont pu être ressenties comme "une
conspiration contre les frontières" mais cette mise en réseau est
surtout un moyen d'éviter une marginalisation croissante par rapport
aux tendances lourdes de la métropolisation en Europe.
Services

Les villes et métropoles sont des lieux privilégiés de
production de services supérieurs et spécialisés, les
services spécialisés attirant les services spécialisés.
Très hétérogène, le secteur tertiaire des activités de
services va des activités traditionnelles, comme les
services aux particuliers, aux activités de pointe et de
commandement. Il était donc nécessaire d'y distinguer
un secteur du tertiaire supérieur relatif aux services rares
(appelé aussi quaternaire) qui désigne les services aux
entreprises proposés par les économies métropolitaines.
Systèmes de villes, systèmes
urbains

L'étude des systèmes de villes (ou systèmes urbains)


met l'accent sur les aspects relationnels, les interactions
et interdépendances entre les villes d'un réseau urbain.
Les villes, organisées en systèmes, mettent en jeu
différents types de relations :
- relations fonctionnelles (échanges physiques
d'informations, de marchandises, de personnes),
- relations hiérarchiques (commandements emboîtés ou
sécants, fonctions d'encadrement des territoires),
- relations de concurrences et/ou de synergies.
Centre des affaires (CBD -
Central Business District)

Il résulte de l'élimination progressive du centre-ville (downtown) de
fonctions résidentielles, des activités industrielles et de certaines
formes de commerce pour former un espace où se concentrent des
activités à très forte valeur ajoutée financière (sièges sociaux,
sociétés spécialisées dans les transactions, etc) et les services de
proximité (commerces, restauration) qui leur sont attachés. La
recherche de la centralité, les prix très élevés du foncier ont conduit
urbanistes et architectes à concevoir des immeubles très élevés
dont la surface de plancher rapportée au sol est très importante : les
mouvements verticaux remplacent alors les déplacements
horizontaux. D'où des paysages urbains dont le profil (la skyline) est
caractéristique. Dans l'hypercentre du CBD se concentrent les
activités qui ont le moins besoin d'espace pour le plus fort
rendement financier.
Conurbation

Ensemble de villes devenues coalescentes par


extension de leurs périphéries entre lesquelles s'établit
une complémentarité et une répartition des fonctions.
Par exemple : en France, l'ensemble Lille-Roubaix-
Tourcoing ; en Allemagne, la Ruhr ; en Europe médiane,
la Silésie, de Nowa Huta à Gliwice en passant par
Cracovie, Katowice. On remarquera que de telles
conurbations sont avant tout des héritages des "effets de
gisement" (avantage comparatif) dans les localisations
urbaines. Une conurbation est donc, par nature,
multipolaire.
Densités urbaines

En milieu urbain et/ou métropolitain, on pourra établir le rapport du
nombre d'habitants par unité de surface. D'autres mesures de
densité peuvent être utiles comme la densité de logements, les
densités résidentielles. Quant à la densité de construction, exprimée
en mètres carrés construits par unité de surface, elle représente le
coefficient d'occupation des sols (COS) très utilisé dans
l'élaboration des plans d'urbanisme. Celle également de la .
Mais, pour établir ces mesures, quelle surface prendre en compte :
la parcelle, l'îlot, le quartier ? Faut-il inclure ou exclure les
équipements publics, la voirie, les espaces verts, les zones
d'activité ? Ainsi est-on amené à distinguer différents types de
densité, brute ou nette.
Edge city (ville-lisière)


Néologisme proposé par J. Garreau, parfois traduit par
"ville-lisière" ce qui ne rend pas tout à fait compte de
l'expression américaine. Elle renvoie à un
positionnement spatial dans l'agglomération mais aussi à
une dynamique spatiale de "front". Pour J. Garreau, une
edge city est un lieu d'existence récente (20 ou 30 ans)
qui rassemble surtout des emplois, des bureaux, des
espaces commerciaux et d'hôtellerie, quelques sièges
sociaux. Ils constituent ainsi de nouveaux lieux de vie
dont les capacités d'auto-organisation concurrencent, en
partie seulement, le noyau urbain principal. Ces villes-
lisières participent à la polynucléarisation des espaces
urbains.
Hiérarchie urbaine

La hiérarchie urbaine décrite par la loi rang-taille (de Zipf), ou par
la théorie des lieux centraux fut longtemps perçue comme une
forme particulièrement stable et universelle de l'organisation du
peuplement et des activités sur un territoire.
Aujourd'hui, dans un contexte de mondialisation, au sommet de la
hiérarchie des métropoles, des villes comme New York, Londres,
Francfort, Sydney, Tokyo, etc., ont des niveaux de
déterritorialisation tels qu'elles fonctionnent en quasi-apesanteur.
Loin d'être rivales, elles s'inscrivent dans un même réseau
planétaire qui transcende les frontières et ronge la souveraineté de
leurs États respectifs. Le volume des échanges entre ces
métropoles a énormément augmenté de telle sorte qu'émerge alors
"la possibilité d’un lien systémique autre que la compétition - sorte
de système urbain avec des points d’appui internationaux" (S.
Sassen)
Suite –hiérarchie urbaine
• Saskia Sassen a plus particulièrement exploré ces
incidences de la métropolisation au niveau supérieur de
la hiérarchie mondiale, et, allant à contre courant des
théories dominantes sur le développement des classes
moyennes éduquées nécessaires au fonctionnement de
la société de services, elle montre que la sociologie des
villes globales fait plutôt apparaître "un accroissement de
l’inégalité [...]. Actuellement les secteurs pilotes
engendrent une forte proportion d’emplois à hauts
salaires et d’emplois à bas salaires".
Cette analyse n'est pas toujours jugée fondée par ceux
qui constatent que les couches moyennes occupent une
place croissante dans la population et l'emploi
métropolitains.
Inégalités intramétropolitaines


De nouvelles formes d'inégalités accompagnent le
développement des grandes métropoles. Elles se
manifestent sous la forme d'une bipolarisation sociale
des grandes cités : "haute noblesse" des activités de
service et de contrôle supérieures (finance,
gouvernance) vivant dans des quartiers huppés, parfois
protégés d'une part ; sous-prolétariat de quartiers plus
déshérités et populaires à forte proportion d'immigrés
d'autre part.
Bidonville

Les flux de populations, parfois démunies, attirées vers les grandes
villes et les métropoles sont toujours alimentés par la croissance
démographique et par la poursuite de l'exode rural. Ces populations
peuvent alors s'installer dans des bidonvilles, terme qui désigne un
ensemble d'habitations précaires, dans des secteurs non viabilisés,
généralement faites de matériaux de récupération et dont les
habitants ne possèdent pas de titre de propriété. À l'origine, il
désignait les "maisons en bidons" bricolées par les migrants des
campagnes vers les villes marocaines. Ailleurs dans le monde on
parlera de shanty town ou slum (Etats-Unis), de favelas (Brésil), de
barriadas (Pérou), barrios de ranchos (Venezuela), etc.
Le bidonville résulte d'une occupation de fait, illégale, du sol dans
les secteurs des périmètres urbains ou suburbains considérés
comme inutilisables, dangereux, plus ou moins insalubres (fortes
pentes, zone inondable et lagunes, décharge, etc.) et laissés
vacants. L'apparition de ces constructions est souvent rapide,
parfois en une nuit, afin de prendre de court les autorités.
• Mais le terme anglais fourre-tout de slum, utilisé par les instances
internationales, ou les termes français de bidonville ou de taudis,
cachent une réalité complexe et diversifiée. En effet, les bidonvilles
réalisés en matériaux de récupération donnent souvent naissance,
à plus ou moins long terme, à des quartiers consolidés aux
habitations construites en dur et en voie progressive de
reconnaissance et de viabilisation, avec toute une gradation de
formes intermédiaires. Le terme de taudis, quant à lui, est plutôt
réservé aux bâtiments anciens des quartiers centraux des villes
fortement dégradés et devenus insalubres. On doit aussi tenir
compte d'un habitat informel et nomade, sous tente parfois, de
sans-abris en nombre croissants dans certaines grandes
agglomérations.
De par leur nature même, les statistiques sur ces habitats précaires
sont approximatives. Cependant, selon l'ONU-Habitat (UN Habitat),
une quinzaine de villes auraient au moins un million d'habitants en
bidonvilles (4 millions à Mexico, 2,2 à Caracas) et 1 milliard
d'individus environ vivraient aujourd'hui dans des bidonvilles ou
dans des taudis.
Voir :
- Virginie Baby-Collin et Emiliano Zapata, Caracas, entre métropolisation et fragmentation
urbaine
- Samuel Rufat, Mexico, au risque de son développement (nouvelle fenêtre)
Intercommunalité


En France; La décentralisation de 1982 s'est
accompagnée d'un élargissement du champ de
compétences des villes et de leurs prérogatives fiscales.
Ainsi les responsabilités des maires s'alourdissent et un
certain nombre d'effets pervers et de conflits se révélent
ou s'aggravent. Les villes-centres voient leurs charges
de centralité s'alourdir. Elles prennent en charge, en
partie ou totalité, bon nombre d'équipements qui
bénéficient à l'ensemble de l'aire urbaine : équipements
culturels, gestion d'infrastructures, etc. Inversement,
certaines communes de la périphérie, bénéficiant de
surfaces disponibles, accueillent entreprises industrielles
et commerciales qui leur rapportent de la taxe
professionnelle.
Gentrification


Les programmes de réhabilitation de certains quartiers
ou ilôts des centres-villes, dont le bâti se trouve ainsi
requalifié, provoquent souvent une hausse des prix du
foncier, des loyers et favoriser ainsi la concentration de
populations des catégories supérieures ou fortement
liées aux spécialités des métropoles. Ce processus
s'inscrit à l'encontre du délaissement des centres-villes
par les populations aisées attirées par les périphéries
urbaines. Mais il concerne plutôt les jeunes actifs sans
enfants ou les populations plus âgées dont les enfants
sont émancipés.
Sources bibliographiques
• Ascher, F. - Métapolis ou l'avenir des villes - O. Jacob - 1995
- Bailly, A. et Huriot, J.M. - Villes et croissances - Anthropos - 1999
- Bataillon, C. - Explosion des villes du Tiers Monde - Encyclopédie de Géographie - Economica - 1995
- Beaujeu-Garnier, J. - Géographie urbaine - Colin - 1997
- Benko, G. - La richesse des régions : la nouvelle géographie socio-économique - PUF - 2000
- Bloc-Duraffour, P. - Les villes dans le monde - Synthèse-Colin - 1998
- Body-Gendrot, S. - Les villes américaines, les politiques urbaines - coll. Les Fondamentaux - Hachette Supérieur - 1997
- Body-Gendrot, S et Paquot, T. - La ville et l’urbain. L’état des savoirs - La découverte - 2000
- Bonnet, J. - Les grandes métropoles mondiales - Nathan Université - Collection Fac géographie - 2000
- Braudel, F. - Les Jeux de l'Échange - Armand Colin - 1979
- Millar, W.F. ; Lee, C-M. ; Hancock, M.G. ; Rowen, H.S. - Mysteries of the Region - The Silicon Valley Edge: a Habitat for Innovation and
Entrepreneurship - Stanford University Press - 2000
- Brunet, R. et Dollfus, O. - Mondes nouveaux - Géographie Universelle, tome 1 - Reclus - Belin - 1990
- Burgel, G. - Paris, avenir de la France - Editions De l'Aube - 1999
- Castells, M. - La société en réseaux - tome I de L’ère de l’information (notamment chapitre 6 : L’espace des flux) - Fayard - 1998
(première édition en anglais : 1996)
- Cattan, N. ; Pumain, D. ; Rozenblat C. ; Saint-Julien Th. - Le système des villes européennes - Anthropos - 1999
- Chaline, C. - Les villes du monde arabe - coll. U - A. Colin - 1996
- Claval, P. - La logique des villes - Litec - 1981
- Claval, P. et Sanguin, A.L. - Métropolisation et politique - L'Harmattan - 1997
- Collectif - Enseigner la ville en géographie - coll. Suggestions Lycée - CRDP de Lyon - 1995
- Collectif - La ville et l'urbain, l'état des savoirs - La Découverte - 2000
- Damette, F. - La France en villes - La Documentation Française - DATAR - 1994
- Depaule, J.C. - Les mots de la stigmatisation urbaine - coll. Les mots de la ville, Volume IV, co-édition Éditions UNESCO et Maison des
sciences de l'homme - 2006. Présentation :
http://publishing.unesco.org/results.aspx?collections=56
- Di Méo, G. - Les métropoles des pays développés - Encyclopédie de Géographie - Economica - 1995
- Dollfus, O. - La mondialisation - Presses de Sciences Po - 1997
- Dorier-Apprill E. - Ville et environnement, une bibliographie - Historiens et géographes - 2005
- Dorier-Apprill E. (dir.) - Vocabulaire de la ville, notions et références - Éditions du Temps, 191 p. - 2001
- Dorier-Apprill E. (dir.) - Les Très Grandes Villes dans le monde - coll. Questions de géographie - Éditions du Temps - 2000
- Durand Lasserve - L'exclusion des pauvres dans les villes du Tiers Monde - L'Harmattan - 1986
- Dureau, F. (dir.) - Métropoles en mouvement, une comparaison internationale - coll. Anthropos-Villes - Economica - 2000
- Henriot, C. - Les métropoles chinoises au XXe - Arguments, 1999
- Garreau, J. - Edge City : life on the New Frontier - Doubleday & Co - 1991
- Gervais-Lambony, M.A. (dir) - Les très grandes villes - Atlande - 2001
- Ghorra-Gobin, C. - La ville américaine - coll. géographie 128 - Nathan Université - 1998
Sources bibliographiques
• - Gottman, J. - Megalopolis - MIT Press - 1961
- Goussot, M. - Les grandes villes américaines - A. Colin - 2000
- Guglielmo, R. - Les grandes métropoles du monde - A. Colin - 1996
- Haumont, N. et Lévy, J.P. - La ville éclatée - quartiers et peuplement - L'Harmattan - 1998
- Jouve, B. et Lefèvre, Ch. - Villes, métropoles - Les nouveaux territoires du politique - Economica - 1999
- Labasse, J. - L'organisation de l'espace - Hermann - 1966
- Lacour, C. et Puissant, S. - La métropolisation. Croissance, Diversité, Fractures - Anthropos - 1999
- Lambony, P. - De Lomé à Harare, images et pratiques des villes africaines - Karthala - 1999
- Le Bris, E. - Villes du sud : habitat II - Orstom - 1996
- Lepetit, B. et Topalov, C. (dir.) - La ville des sciences sociales - Belin - 2001
- Lévy, J. - Le Monde pour Cité - Hachette - 1996
- Lévy, J. - Le tournant géographique - Penser la ville (Chapitre 9) - Belin - 1999
- Lévy, J. et Lussault, M. - Logiques de l'espace, esprit des lieux - Géographies à Cerisy - Belin - 2000
- Marshall, A. - Principles of Economics: An Introductory Volume - Macmillan & Co - 1890
- Merenne-Schoumake, B. - La localisation des services - coll. Fac géographie - Nathan Université - 1996
- Merlin, P. et Choay, F. - Dictionnaire de l'urbanisme et de l'aménagement - PUF - 2000
- Moriconi-Ebrard, F. - Géopolis. Pour comparer les villes du Monde - Antrhopos - Economica - 1994
- Paquot, T. - Le monde des villes. Panorama urbain de la planète - Ed. Complexe - 1996
- Paquot, T., Lussault, M. et Body-Gendrot, S. (dir.) - La ville et l’urbain - L’état des savoirs - La découverte - 2000
- Paulet, J.P. - Géographie urbaine - A. Colin - 2000
- Pelletier, J. et Delfante, C. - Villes et urbanisation dans le monde - A. Colin - 2000
- Philippe, J. et alt. - Services et métropoles - L'Harmattan - 1999
- Polèse, M. - Urbanisation et développement économique - Encyclopédie de Géographie - Economica - 1995
- Pumain, D. - Les systèmes de ville - Encyclopédie de Géographie - Economica - 1995
- Pumain, D. et Saint-Julien T. - Atlas des villes de France - GIP-Reclus - La Documentation française - 1989
- Sassen, S. - La ville globale, New-York, Londres, Tokyo - Traduit de l'américain par Denis-Armand Canal - Éd. Descartes & Cie - 1997
(version originale en anglais de 1991, rééditée et modifiée en anglais en 2001 - Princeton University Press)
- Soumagne, - Les villes européennes - coll. Carrefour - Ellipses - 2000
- Topalov, C. - Les mots de la ville - Volume 1 (Nommer les nouveaux territoires urbains) et 2 (Les divisions de la ville) - Co-édition Éditions
UNESCO et de la Maison des sciences de l'homme - 2002 - 2003
Présentation :http://publishing.unesco.org/results.aspx?collections=56
- Troin, J.F. - Les villes chinoises : une soif et une volonté de métropoles - Les Métropoles des «Sud» - coll. Carrefours de géographie -
Ellipses-Marketing - 2000
- Veltz, P. - Mondialisation, villes, territoires. L'économie d'archipel - coll. Economie en liberté - PUF - 2000
- Wackermann, G. (dir.) - Nouveaux espaces et systèmes urbains - coll. Mobilité spatiale - SEDES - 1998
- Wackermann, G. (dir.) - Les Métropoles dans le monde - coll. Les dossiers du CAPES et de l'agrégation - Ellipses-Marketing - 2000
- Wackermann, G. - Très grandes villes et métropolisation - Ellipses - 2000
• - Wald P. et Leimdorfer F. (dir) - Parler en ville, parler de la ville, Essais sur
les registres urbains - coll. Les mots de la ville - Volume III - Éditions
UNESCO / Éditions de la Maison des sciences de l'homme - 2004
- Wheller, J. ; Aoyama Yuko ; Warf Barney (dir.) - Cities in the
Telecommunications Age. The fracturing of geographies - Routledge - 2000
• Revues, périodiques
• - Plusieurs numéros de la Documentation Photographique - Documentation
française :
www.ladocumentationfrancaise.fr/revues/dp/thematiques.shtml
- Certains numéros des "Problèmes politiques et sociaux" ou des
"Problèmes économiques"
www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers_index.shtml Par exemple :
Nathalie Robatel (dir.), Les villes géantes à l’ère de la mondialisation, Paris :
Problèmes Politiques et Sociaux, n°841, 7 juillet 2000
- Parmi les publications de l'INSEE : www.insee.fr/fr/ppp/collections.htm
- Thierry Paquot - Unité et diversité des grandes villes - Sciences Humaines
- 1997

Vous aimerez peut-être aussi