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Transfert de technologie

A lexception des grandes puissances industrielles de lOccident et la Russie, on peut constater quil y a trs peu de nations qui sont mme de baser une partie de leurs besoins militaires sur une production darmements autonome, qui soit en mme temps de qualit et dun niveau technologique comptitif. Lacquisition dune partielle indpendance est surtout due des motivations purement politiques. Des Pays comme la Core du Nord, lIran, Isral et lAfrique du Sud, les tatsparias, sont obligs de pourvoir dune faon autonome aux exigences industrielles et militaires, pousss par lostracisme de la communaut internationale qui soppose leur conduite politique. Par consquent ils sont tenus lcart du march officiel du trafic darmes. Dans le cas isralien, lacquisition et la production de matriel de guerre sont strictement lies, non seulement une vidente interdpendance compensatoire, mais surtout une sorte de recyclage de technologie complexe des engins qui proviennent des principaux pays exportateurs, avec lesquels on rinvente des systmes ou bien leurs composantes. Le produit labor de nouveau est mis en circulation sur le march international comme sil sagissait dun produit nouveau. Daprs une tude du General Account Office (GAO) de 1983, on a vrifi que la plupart de la technologie militaire exporte par Isral, contient a peu prs 36% de composants imports dautres Pays. Bien que les tats-Unis permettent au Gouvernement de Jrusalem, travers les obligations des technical data packages, de dvelopper et de produire des systmes de guerre amricains, on a constat quil y a eu plusieurs violations aux dispositions qui rglent cette dlicate forme de collaboration. Le cas dIsral parat comme unique : si dun ct cest un des premiers bnficiaires des produits de guerre amricains ; de lautre ct il en est le principal contrevenant et promoteur de nouvelles lois sur le r-export. A partir de 1992, ce problme clairement identifi par ladministration amricaine. Au mois de mars 1992 on publie en effet une analyse approfondie sur ce thme : il sagit du Report of Audit : Department of State Defense Trade Control , connu comme Rapport Funk, du

nom de lauteur qui la labor. Le texte dmontre, sur la base des informations du Service Secret, une mthodique et croissante activit institutionnalise de transfert non-autoris, qui commence en 1983.

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