Entre autre dfinitions, retenons celle-ci : disserter cest discourir
mthodiquement . Sous ce rapport nous pouvons interroger notre environnement et notre exprience pour nous demander pourquoi nous sommes contents au point dapplaudir o de vouloir applaudir devant le discours de certains et que devant celui dautres nous nprouvons aucun sentiment si ce nest de la dsapprobation. Ce faisant, nous aurons remarqu des constantes. Il nous sera facile de constater quil y a des caractristiques que lon trouve dans tous les beaux discours qui constituent des principes de base sans lesquels on ne peut pas parler de discours vritable. Ces principes sont les suivant : - Lunit : dans un bon discours, on doit sentir du dbut la fin, quil ny a quune ide qui traverse tout le texte quon appelle communment ide gnrale. - La cohrence : elle apparat lorsque dans le discours on ne sent pas de cassure discordante. Elle est symbolise par des mots de transition. - La progression ou le mouvement : elle est matrialise par le dveloppement des ides. Dans un bon discours on vite le surplace, on doit sentir que lide progresse. Il faut viter ce que lon appelle la platitude du discours, c'est--dire le fait de dire la mme chose du dbut la fin en ne faisant que changer les mots ou les expressions. - Le sens des propositions : Platon annonait dj depuis la Grce antique que le discours est limage de la personne vivante avec ses trois parties : la tte, le tronc et les membres. Autant chez une personne il y a une certaine proportionnalit entre ces parties autant le discours obit aux mmes normes. Pour beaucoup de spcialistes, lintroduction doit occuper les 10% du devoir, la conclusion les 10% et le corps les 80%. - Le style : Pour Rolland Barthes cest le degr zro de lcriture . On ne peut tre plus explicatif que lui. Il sagit dtre simple, de comprendre quon crit pour un interlocuteur absent et quau moment o il vous lit vous serez absent. On doit donc faire en sorte quil ne se pose pas la question : mais que veut dire celui-l .