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TECHNIQUE ET PRATIQUE DU TRACAGE DES METAUX EN FEUILLES Chaudronnerie — Télerie-Marine — Aviation — Automobile A Pusage Des dlaves des Lysées Techniques d’Etat, des lysées Techniques, des Colléges d’Enseignement Technique, des Cours de la Promotion Sociale, des ouvriers et apprentis de l'industrie. Par A.LETALNET — Professeur Technique & 'école Normale Nationale D’enseignement Professionnel de Paric AVERTISSEMENT ‘Aprés de nombreuses années d'expérience de I'enseignement du tragage, donné tantét a des apprentis ou a des ouvriers qualifiés, tontot é des éléves ou a des professeurs stagicires d‘Ecoles techniques, Vouteur de cetouvrage a pensé qu'il pourrait tre utile ce réunir, en un ensemble coordonné et méthodique, l'exposé des procédés rationnels de travail du traceur, dont le métier est trop souvent encore encombré de « recettes » plus ou moins cohérentes. Chacun des tracés exposés dans les pages qui suivent découle d'une méthode géométrique fondamentale qui est mise en évidence de facon cussi imagée que possible ; généralement par le moyen de ia perspective, Dans une premiére partie ent été rappelées les notions de géométrie plane ou dans l’espace indispensables cu treceur, et qui constituent, en quelque sorte, son outillage intellectuel. La seconde partie, plus substantie!le, est consacrée aux tracés, développements, intersec- tions. Lauteur s'est attaché é Ia rendre : claire, par ses épures dépouillées, bien lisibles ; commode, en juxtapesont dessin et explications, ce qui parmet au lecteur de suivre la pro- gression de I'épure sons tourner tes pages ; compléte, par [a grande variété des sujets traités, qui vont du cas général au cas perticu- ier ou inversement, selon Ia plus ou moins grande facilité de compréhension du principe ; pratique, en cccompagnant l'étude théorique de conseils précis selatifs aux réalisotions & ote d’opplication facile, en donnant des exemples conctets de piéces d'atelier figurant sous le nom de « Données » ; pédagogique enfin, por la correspondance d'une planche 4 chacun des sujets de legon et par 'illustrotion de ta table des matiéres qui rend la recherche facile. L’étude d’un sujet nécessitant la possession préalable de certaines connaissances ou servant d'intreduction 4 l’acquisition des suiwantes, ‘ordre dans lequel if est recommandé d’oborder les diverses épures 0 été indiqué dans le tableau ci-contre selon deux progressions distinctes la série A, conforme aux programmes du Certificat d’Aptitude Professionnelle, est & I'usa- ‘ge des 6léves des Colleges d'Enseignement Technique et des apprentis ; elle constitue le mini- mura indispensable ; la série B, contorme aux programmes du Brevet d’Enseignement Industriel et, du Brevet Professionnel, est 4 M'usage des élaves des Lycées Techniques, des Lycées Techniques d’Etat ou des Cours de Perfectionnement Les porti che = du texte se repportant 4 ces deux niveaux ont été signalées dans fa marge de-gau- pour la série A, par une ligne verticate en trait gras ej pour le série B, par une ligne verticale en trait fin Quelques compléments ant été ojoutés 4 [intention des lecteurs plus expérimentés ou plus: curieux préperent un brovet de technicien On pourro en outre considérer que cet ouvrage opporte, en appoint aux méthodes classiques, une méthede concréte et occélérée d’étude de lo géométrie descriptive. En se conformant aux tout demiers programmes officiels des exemens professionnels des divers degrés, ‘auteur a voulu fournir, en méme temps qu'une aide efficace, un guide sar aussi bien ou Maitre qu‘au compognon, 4 l'apprenti ou 6 l'éléve. Puisse-t-il ne pas s’étre montré trop inférieur a cette ambiticuse entreprise ! Nv = Roa ow ®OanR NOK DOOOQM@OODOOO) nN v ~ RNA WGOAOaNN on @BOQDOOWOOOOVWO 0 a Ordre pedi G9 42 Solides géométriques. ~‘oleurs_usuelies YE «same He ata VE «na 4 = 0,3183 YS = 2.2381 ange orem quo 81,3 St. Surface ttérole Sts Surfor Lube Viecucat oct Spa nb ~ Poratiigpipéde rectongle— Ve axbat Sp = 2{aba berac) e b Trans de pyromide dol) . ESSE “Se axed Ved {B0i~ 83) a Ex) luxe cee 8. <2 Setia(Rer] Ve LMn(R FARE] Reproduction interdite Tingle rectangle &. Ast 290° ae atc? we mx hemnb akan xb BSS Be tc otole Ve Vatuine Tron de pyrumige st rome cies. Ye Lhs[Beb +i) Saher S.4k = 1D? veAmR? oh PDF Sts apes 4 ma o£ 10 ~Aynices- a4 _—Lloesphérgue. uu ( Sy. 21{Rh = 1B? Sue HDb ao 12K = tae SOLA Wefan Wg Ry Soin autos de sable Vabat (ta+a'} an 7 ~ Zone sphitigue~ Cao Se 2 Rh Vad th (3144 3r#sh?) = Parton ou tos de sable Ve at (2a +a'}eb'(2a'ta }} -f Ve. jindres trongus asa 7 xan" Spe RD 2 oT = Secteur sphirioue ae Spe yR [Ahe8) ED eed a Daal cylindrigae —Enigssides_ vo2Rh alongt V4 Mac? Ban sala V2 "4 Ma? wt Eames Vig hebe ‘St, mnie ~Pecaside- Rel Stedap Ved Bh 2 cone drat. ved not MeMRo | Vel Rh ra Pyramide of fe obfigues Tore 5 Ve 402420 Se Wed -TABLE DES MATIERES. Titres Iiustrations Géneralités, Principes de trecage. Bases du tracé, Jon LS \ fe \e Perpendiculoires. Paralléles. ny Bissectrices. So Polygones reguliers. Or © Bal) aS > Tracés particuliers sur plan, Tragage en Voir. 88 ro ie Droites et circonférences tangentes. Roccordements \ \ O Division de portions de lignes en parties égcles. k Tratés de ellipse.” 7 OO. 0 O08 Definition, propridtés et surface. Se Lengueur de ellipse. Droites tangentes & Uelliose 9 Tracks de tovele. Tracés des spirates. Développante de cercle. Traces d’ares de circonférence de centre inac cessible, Porabole, Hyperbole, Surfaces équivalentes, Trusquinage des profilés Fibre neutre. Centre de gravite des protilés, 18 19 Projections du point Projections et positions particulieres de lo droite, 20 viaie grandeur de lo droite 24 Notions de développement du prisme et dur cylinders, Développement théorique et développement détinitif Echancrures. Section plane oblique dans un prisme. Section plone oblique dens un cylindre de révolution, 25 Crlindre de revolution coupé par 2 plans de bout obliques. 2G Diverses conceptions du coude cylindrique en 2 éléments, Développement définitif d'un coude cylindri- que Rive, Agraté, Plan, cylindre et cdne ; définitions et conclu- sions objectives. Développement d'un prisme oblique, Développement d’un cylindre oblique ¢ base circulaire. Diftérentes sections planes dons un cylindre oblique & base circulaire. Notions de développemelit de la pyromide et du céne, Développement du céne de réyolution ; du trone de céne de révoiution Sections planes dans le céne de révolution. Développement du cBne oblique a base circu: laire, Développement du céne 4 base ovale, elliptique fu quelconque. Trone de cone & sommet accessible, BE 4 sommet inaccessible Surfaces dites ¢ conoidoles ». 377 Développement du trone de cine de révoluticn & somnmet inaccessible, (Méthode graphique! Développement du trore de céne de révolution BQ é sommer inaccessible, (Determination des Sléments par calcul) gg? Teble des arcs, cordes et fbches »royon = 38 1000; engles de # a 76 Sections planes dans les solides, Utilisctions de fa sphere, Tronc de céne oblique @ base circulaire (som. met inaccessible) Critique de la triangulation, Raccord conique 4 sections antiparailéles Isommet accessible} . Roccord conique 4 sections entipcraliéles ‘sommet inaccessible) Raccordement de 2 sections paraileles, ovales, concentriques. Reccordement de 2 sections paraliéles, l'une ovele, autre circulaire, 45 Notions sur les surfaces composées, 4G Roccordement de 2 sections parallétes, une circuloire, Veutre polygonole 47 solides en forme « d’ouge » 48 Hotte 6 porois planes, 4Q__ Wile grondeur de Hongle de plage. (Recti ligne d'un diédrad Vroie grandeur de 'anglé de pliage, (Rectili- 50 ‘ne d'un diédre} Méthodes de tracage. Raceordement de 2 sections porolléles, l'une irculaire, routre elliptique. Hotte 6 angles orrendis. Raccordement de 2 sections paraliéles quel conques Raccordement de 2 sections non paralléles, lune circulaire, l'autre polygonale Raccordement de 2 sections circuleires non paralléles, Intersection de 2 cylindres de méme diamétre. Intersection de 2 cylindres de diamétves diffé- rents. Considérations sur les ouvrages en tile épaisse Utilisation des sphires auxilisires. Coude conique. (Méthode des sphéres sécantes) Coude conique. {M@thode des sphéres tangentes) GQ_ Penetration dun cylindre dons un cone, Axes parollétes! G4 Ponétration , par des procédés géométriques, les surfaces de solides creux (traage 2 sur plan »), mais auss! 4 déterminer, sur des pidces déja formées, I'emplacement de tubulures, trous de montage, ete. (tragage « en Pair ») Développer, c'est rechercher la forme et les dimensions de la surfece plane qui, oprés sa mise en forme, permet d'obtenir F «enveloppe » du solide demands. Deux cas sont & envisager : 1? — La surface 4 développer est « réglée », c'est-d-dire que Varéte d’une régle peut s‘y appli- quer au moins dons une direction (cylindre, céne, prisme, etc.). Exceptions faites de cer- foines surfaces gauches ou particuliéres, le’ dévelopaement oxeet s‘obtient par des métho- des atométriques. 2 — Le surface & développer n‘est pas séglée, elle est dite indéveloppable (tore, sphare, etc.). Dens ce cas, on recherche une surface sensiblement équivalente 4 celle du solide en tenant compte, pour sa forme et ses dimensions, du travail de « conformation » qu'elle devra subir. Le développement est, en général, approximatif. La qualité du tracage est d'une importance copitale. La facilité et 1a rapidité d'exécution do lo pidce, la précision du résultat final en dépendent dans une trés large mesure, Le traceur doit étre réfléchi, soigneux, appliqué PRINCIPES DE TRACAGE, Un trace précis sur plan ne peut étre obtenu que sur une feuilfe bien dressée, Les grandes gnes droites sont tyacées cu cordeau fin enduit de craie ou de blanc de Meudon, puis repassées ato pointe 4 tracer en acier 4 l'aide d'une ségie, Les dimensions sont portées par addition partir d’une méme origin en indiquant por des fléches les points € obtenir (Fig. Les centres, intersections, repéres, sont peintés finement avec un pointecu affaté 6 50 ou 55° ; le centre des trous d percer est pointé plus fortement avec un pointeau affité & 90° ou 100° Lorsqu’on trace sur métoux tendres (cuivte, cluminium, fer-blane, etc.) veiller & ce que la pointe & tracer n’altére pas profondément le méta! (amorce de cossure, défout d‘aspect) ; dons certains cas méme on emploierd le crayon, Si la surface & déterminer nécessite un trace complexe, ce dernier est fait sur papier ou sur téle mince, puis appliqué et reproduit sur la mo- tigre dceuvre. BASES DU TRACE. Pour exécuter une épure ou un développement quetconque sur plan il faut, en premier lieu, tracer deux draites perpendiculaires qui, selon les cas, serant soit les axes de lo tile (« trait carré ») ; un axe et une base ; fer les rives de fa tole sons on avoir vérifié Ia rectitude et I’équerrage. a) Les oxes de Ie téle, Dons chocun des angles de la téle, & quelques millimétres des bords, don- ner un coup de pointeau aux points A, 8, C, D, (Fig. Il). Avec une ouverture de compas lé~ gtrement plus gronde que la moitié de AC, déterminer E, F. En prenant successivement cha Cun de ces deux points pour centre, déterminer au compas les points G et H. Les droites EF et GH sont les axes de lo tdle, Ce procedé n'est pas toujours d conseiller : le développement se situe ou milieu de fa tle ef [sisse quatre chutes qui, souvent, sont inutilisables. b} Un oxe et une bose, Trocer un segment de droite pres d’un bord, et élever la perpendiculaire a ce segment, en son milieu. Le segment et les rayons des arcs de construction devront etre aussi grands que possible. (Voir Fig, Ili et IV) ¢) Deux Bases. Trocer un segment de droite prés d'un bord et élever ta perpendiculaire a ce seg- ment @ l'une de ses extremtés. Ou encore, tracer la perpendiculoire au segment, en son milieu, puis, prés du bord choisi, une paraltéle & cette perpendiculoire. Les deux droites perpendiculaires ainsi déterminées sont les bases de référence du tracé, ba- ses ouxquelles on tracera des paraliéles (voir Fig. V, Vi et VID En raison des couses multiples d’errour, on devra constamment vérifier, ‘en cours d'exécution ct & la fin du tracé. i Reproduction interdite -Généralités _ Bases du tracé. ite "développable” Fig II (Mawais) Tracé trop petit: Grand tracé: Verreur a de Immest moltiphige Vereur @ de4mm est divisée ‘Tiacts bion exécutés par parallles ausbases. ‘x etoy sont ls bases de référence . . 4.sans erreur. 2. erreur initials & Véquerrage de 3-- erreur intole& VEquerrage de ta.L ay; letracé n'est pas pricis Ta.L oy; letracé nest gas précis ¢'isdeformation. ‘ovdétormalon plus grande quepré- La viification est faile; aucun cédeminent des angles n'2 80°, Lavésifiction est dificil, denn angles seuissont aux. PERPENDICULAIRES ___Une droite est perpendiculaire dune autre droite lorsqu’elle forme avec elle quatre angles égaux ; on dit aussi qu'elle lui est ¢ d’équerre », « normale » ou « rectanguloire >. ‘A aide d'une régle et d'une’ équerre, le tracé des perpendiculaires est, dans tous {es cas, ré- solu trés simplement, Cependant, sur les métoux en feuilles, fe tracé se fait généralement @ la régle et cu compas ; i est précis et offre Favantage de pouvoir étre de grandes dimensions (voir PLNE |, Fig. tll et iV), 4 .cos peuvent se présenter : Fig. 1. Au milieu d'un segment de droite AB. Les extrémités A et B étant prises successive- ment comme centre, décrire deux ares de rayon R plus grand que la moitié de AB, La droite € B est la perpendiculaire demandée. (Conséquence » 0 A = OB) I Par un point C donné sur une droite x y. Décrire un arc de centre © et de rayon R (assez grand) qui coupe xy en B et E, puis élever la perpendiculoire FG au milieu de DE (voir Fig. 1) Fig. I. Per un point C donné hors d'une droite xy. Décrire un arc de centre € et de rayon R qui permette de couper xy en deux points D et E suffisamment étoignés. Elever lo per- pendiculaire FG au milieu de DE (voir Fig. Fig. (V. A Vextrémité B d'une somi-dioite xB quo f'n ne peut pas, protonger. Décrire un arc de centre B et de rayon quelconque K qui coupe xB en €. En conservant le méme rayon, décrire successivement un arc de centre © coupant le premier en B, et un se- cond are de centre D, qui est coupé en E par le prolongement de €D. EB est fa per- pendiculaire demandée. Fig. Nota : Pour lo précision du tracé, il est bon de choisir des rayons et des centres tels que les ores de cercle se coupent suivant un angle vaisin de angle droit. Ainsi, Fig. Il, R’ est trop petit ; F¥ et G' sont mal détinis ; Fig. INI, R’ est également trop petit ; BY et E sont imprécis, ainsi que FS’, PARALLELES Deux droites sont paralléles orsqu'elles sont_contenues dans un méme plon et qu’elles sont perpendiculoires @ une méme droite de ce plan. Tous les points de l'une se trouvent & une dis- tonce constante de l'outre Le trocé des paralléles se fait aénéralement au compas et & Ia régle, Deux cas : Fig. V. A une distance donnée a d'une droite xy. En deux points quelconques A et B pris sur xy, construire As et Bz perpendiculaires é xy puis, en prenant successivement A et B comme centre, décrire deux ares de royon R = a, La droite C D est paralléle & xy. ‘Avec un peu de pratique, on peut obtenir io poralléle avec une précision suffisante en tracant la tangente commune cux deux arcs de cercle de rayon R ‘On se dispense ainsi du tracé des perpendiculaires qui encombre l’épure et prend du temps Fig. VI. Passant par un point donné C. Avec un rayon R quelconque, plus grand que la distonce de © a xy, décrire successivement 3 arcs Q) de centre €, aui coupe xy en Di: (2) de centre D, qui coupe xy en F (3) de centre E, point quelconque de xy, qui coupe xy en B. Avec la distance FC comme royon, décrire un arc de centre B, qui coupe (3) en G, CG est la paralléle de- mandée, BISSECTRICES La bissectrice d'un angle est la droite qui le divise en deux angles égaux. Le tracé se fait au compas et 4 Io régle. Fig, VII. Bissectrice de Fangle x $y. Prenant le sommiet de l’angle $ comme centre, et une ou- verture de compas quelconque, décrire l‘arc AB, A et B étant pris successivement com- me centre, avec un rayon plus grand que la moitié de AB, déterminer C. $C est lo bissectrice demandée sectrice de Tangle formé par deux droites AB ct CD dont le point de concours {sommet) est hors do ('épure. Tracer deux droites poraliéles d AB et CD 4 une mé- me distance d telle que ces paratléles se rencontrent en , Tracer la bissectrice O F de Fangle x Oy (voir Fig. VID, elle est également celle de angle formée par A B et CD Fig, VU. _Perpendiculaires.. Paralléles_ _Bissectrices.. dd Kl POLYGONES REGULIERS On oppelle ainsi les polygones dont les cétés sont égaux, cinsi que les angles R — rayon du cercle circonscrit (passant par les sommets). F = rayon du cercle inscrit (tangent aux ¢8tés) € = c8t8 donné, TRIANGLE. Fig. 1, AB = c. A ot B étant pris successivement comme centre, tracer deux arcs de rayon € pour obtenir B, Fig. I, Tracer un cercle de rayon R= ¢ X 0,577 et porter 6 cordes consécutives égales 4 R, Joindre les sommets obtenus de deux en deux. CARRE, Fig. fll. Ay perpendiculsire & Ax. Avec le compas, déterminer B et D tels que AB = AD =, puis E tel que BE — DE =<, Fig, 1V. Trdcer un cercle de rayon R = 0,707 € et deux diamétres AB et DE perpendi- culaires, Joindre AE BD A, PENTAGONE, Fig, V. Tracer un cercle de royon R = 0,851 ¢ et porter 5 cordes consécutives égales oe Fig. VI. 1° Tracer un cercle de rayon quelcongue R’ (approximativement égal a ¢) et deux diamétres perpendiculaires AB et DE, Du milieu F de 0 E, reporter lo fongueur FA en FG, Inscrire dans le cercle le pentagone dont AG est le cote. 2° Porter € sur les deux cétés issus d’un _méme sommet (ou sur leur prolongement) et, des points obtenus Het J, tracer des paralléles aux cétés du pentagone construit et y reporter ¢. ATK JH est le pentagone demendé. HEXAGONE. . Fig, VIL R = ¢. Porter 6 cordes consécutives égales & R. HEPTAGONE, Fig, Vili, Tracer un cercle de rayon R = 1,152 ¢ et deux diomatres perpendiculaires. Divie ser AB en 7 parties égales. Avec un rayon A B, en prenant successivement A et B comme centre, déterminer B. Joindre D cu deuxiéme paint de division et prolanger en E ; AE est approximati- vement égole & ¢. OCTOGONE, Fig. IX. Construire un carré dont le cité est égal 4 2,414 € et tracer ses diagonales. Cha- cun des sommets du carré étant pris successivernent comme centre, décrire des arcs de rayon égal 4 Ia demi-diagonale, Fig, X. Tracer un cercle de rayon R = 1,307 ¢. Tracer deux diamétres perpendiculaires et tes bissectrices des angles droits. NOTA, Lorsqu’en ne connait pas la valeur de R por rapport a e, le procédé indiqué Fig. Vi 2° peut étre employé pour tracer un polygone régulier de até donné, & partir d'un poly: gone régulier ayont le méme nombse de cétes, deja construit. Tracé_ approximatif c= 0,280¢ Re 0,577 © a 1, 7328 © 8 464r R = 0,85¢ € = 1\176R c= 1,453r r = 1,038¢ Row 1/1528. c= 0,868R ¢ = 0,983 r= 0,680 * -~Polygones réguliers . 0 i Reproduction | interdite | r= 0,500c R= 0,707¢ en AAR t= 2,000r rz D,B66¢ Ra 1,000 ¢ c= 1,000R c= 1,455 r Octogone(8c) iN LPs" Xs \ay/ ree 12080 Rat, 3070 ¢ = 0, 785R TRACES PARTICULIERS SUR PLAN VRACER UN ANGLE DONNE, (Fig. |) Le rapparteur d’angle, souvent trop petit, est peu ernplayé. De nombreux ongles peuvent Zire obtenus par constructions aéométriques (voir Pi. N& 3) : 60" et 120° (rricngle équilaréral), 96° (carré), 72° et 108° (pentegone). Ils permettent den construire beaucoup d'autres por divi- sion (bissectrice!, addition, ou soustraction. Si angle donné est queleonque : é4? 15! par exem- ple, opéver en se basant sur le principe suivant © une circonférence de 360 cm de longueur a un diometre de 360: x ~~ $14,6 cm et un rayon de 114,6: 2 = 57,3 cm, [are de Tem ou 10 mm, de longueur équivaut 4 1°. Suivant les dimensions du tracé, on préndra pour rayon un multiple ou Un sousmultiple de 573 mm ; 1° sera représenté par une longueur dare proportionnelle. Exernple : si? — 124,6 mm 1" = are de 2 mam Pour diminuer ie difficulté que comporte Jo mesure d'une trop grande longueur diarc, on fecceiss, par une construction géemétrigue simple (voir (PI K® 31, un angle se rapprochant de Fongle demandé, L’are & ojourer ou & soustraire ne doit pas étre supérieur 4 10°. Ainsi angle de 6475" sera tracé de Ja fagon suivante : Censtruire un angle AOW de 60°, puis décrire un are de centre © et dé 573 mm de rayon, sur Tequel on porte & Fextérieur de AGB, la lonqueur de 42,5 mm représentant 4°15" TRACER UNE DROITE PASSANT PAR UN POINT DONNE Q ET PAR L'INTERSECTION BE DEUX BROITES SE RENCONTRANT HORS DE LA PIECE (Fig. 11). Vracer deux droites paralléles quelconques AB et CB, dont l'une passe par 0, puis la diagonale AG. Tracer GE paraliéle ou coté DB du triangle ABB et EF poralléle ou coté CA du triongie © & B, © F est la droite cherchée. TRACER UN ARC DE CERCLE CONCENTRIQUE A UN BORD CIRCULAIRE. (Fig. III) Tracer deux cordas quelconques AB et BE et élever fa perpendiculaire & chacune d'elles, ert soni miticu ; Ie point de rencontre @ des deux perpendiculaires. est le centre cherché. TRACAGE EN L’AIR SUR UN CYLENDRE ; TRACER UME GEMERATRICE A UN ANGLE DONNE D'UNE ORIGINE DONREE. (Fig. IV). Exemple Angle donné : 47°. Avec un ruban d'ccler mince, mesurer lo longueur déve- loppée du cylindre, soit par exemple 1.070 mm. 1 47" 47 De la proportion —-——— — —-s- on tire: 1 == 1.070 x» —— = 139,7 mm, 1.070 360° 360 Porter ou ruban 139,7 mm @ partir de Iorigine. Tracer la généretrice & J'aide d’un Yer protilé possédant deux arétes droites paralléles (by T, UD. YRACER UNE SECTION PERPENDICULAIRE A L’AXE, 2) le cylindre vst de petite section (Fig. V). Tracer Ia section ou trusquin de merbre ou en ppuyant une pointe d tracer sur le bord dune téle mince, assez large, qui ceinture le cylinde 4 Vendroit voulu. bie eylindre est de gronde seetion (Fig. VI). Trusquiner 6 quelques mm du bord, puis, avec ‘un rayon convenable &, tracer uhe série d'arcs ayant leurs certires sur le trait de trusquin. VRAGER UNE INTERSECTION QUELCONQUE, (Fig. Vil). Mesurer le développement & Veide du rubon d'acier, le diviser en parties égales, reporter les points de division et tracer les génératrices Faire une épure et reporter sur les génératrices du cylindre les longueurs conve. nnbles, SUK UN CONE DE REVOLUTION, Opérer comme pour le cylindre (Fig. VI et VIL). Un compas cyont une pointe recourbée stoppuyant au sommet du céne peut étre utilisé pour tracer une section perpendiculaire & Voxe (Fig, VIII) ; on peut également employer un trusquin de marbre SUR UN FOND EMBOUT! (colotte sphérique), TRACER UN AXE. (Fig. 1X0 On ne peut pas y oppliquer correctement une régle, méme flexible, Une pointe du compas places ou sommet O, tracer une circonférence prés du bord et déterminer deux points A et B diométralement opposés (voir Pl. N' 6, Fig. Vi) ; de A, porter AG — AD quelconque ; puis, tracer cu compas les diverses intersections ¥; 2, 3... tellos que: C1 ~ P21; C2 — D2... Faire ce miéme en B et joindre les points obtenus. Tracés particuliers sur pian. Tragage en lair. 4 Reproduction interdite DROITES ET CIRCONFERENCES TANGENTES Fig. 1. Une ligne est dite tangente 6 une courbe lorsqu’ella occupe [a position limite d'une sécante qui pivote autour de I'un des deux points d'intersection T avec la courbe jusqu’d ce que le second point U vienne se confondre avec le premier, Ce point est appelé point de tangence ou de raccordement. - Si le courte est plane, la taugente ost contenue dens te plan de ka courbe, TRACES DE DROITES TANGENTES A UNE CIRCONFERENCE, Principe. Toute droite tangente est perpendiculaize au rayon qui aboutit ou point de con- tect, ig. |. Par um point donné A sur ia citconférence de centra ©. Tracer le rayon OA et lui élever en A lo perpendiculaire € D qui est la tangente demandée. {Une seule tangente). Par um point A extéviewr @ une ‘circonférence donnée de centre O. Joindre OA, Tracer un ore de centre B, milieu de OA, et le rayon BO, qui coupe en € et © la circon rence donnée. A et AC’ sont les tongentes demandées (deux tangents) TRACES DE DROITES TANGENTES A DEUX CIRCONFERENCES DONNEES. Fig. WH. Tongentes extérieures. Avec un rayon 0 A égal & lo difference des cayons de 0 et de O*, décrire une circontérence de centre Q, et tracer la tangente Q'B & cette circonférence (voir Fig. IN] Le prolongement de © D détermine E, point de contact, La paralléle Ox 4 OE donne le deuxime point de contact EJ est une des tangentes demondées (deux tangentes symé- ‘triques par rapport & 0.0") Fig, IV, Tongentes * intérieures, VAvee_un rayon © B égal 4 la somme des rayons de © st lécrire une circonférence de centre O, et tracer la tangente O'D 4 cette circonférence (voir Fig. 11). © D détermine E et O'x, paralléle 4 O D, détermine I. E | est une des tangentes de- mandées (deux tongentes symétriques par rapport 6°00"), REMARQUE : DEIO" sont des rectangles (Fig. II! et 1V) TRACES DE CIRCONFERENCES TANGENTES DE RAYON DONNE ©. Fig. V. A deux droites.données A Bet CD. Tracer deux droites paralléles a AB et ©D, & une distance égale 0 r ; leur point d’intersection © est le centre de lo circontérence tangente. OK perpendiculaire & AB, OL perpendiculaire 6 CD, déterminent K et ty points de raccorde- ment, Fig. Vi. & une droite donnée xy ot & une circonférence donnée © (Condition nécessaire ; distance de O 4 la droite x y inférietire ou égale & 2 ¢ + R). Tracer une paralléte 6 xy @ une distance égale a ¢, et une circonférence de rayon OC — R + 1, Le point d‘intersection | est le centre de la circonférence tangente. La droite O4 détermine K, point de raccordement ; IL porpendiculaire & xy donne le deuxiéme point. Fig. Vii, Extéricures & doux citconférences données de centres O et 0’. (Condition nécessaire : distance AE, sur la ligne des centres, inférieure ou égale & 2 #). Porter sur 00" : AB — ret EC — ¢, Tracer un arc de rayon OB et un arc de rayon O'C. Ces arcs se ren- contrent en 1, centre de la circonférence tangente. K et L sont les points de raccordement (deux circonférences tangentes symétriques par rapport & © 0). Fig. Vili. Intéricures & deux cisconférences données de centres 0 et O' (Condition néces- saire : distance DE égale ou inférieure ¢ 2 1). Porter sur 00" AB = vet EC = r Tracer un are de rayon OB et un arc de rayon O'C. Le point diintersection 1 est fe centre de la circonfé- rence tangente, K et b sont les points de raccordement (deux circonférences tongentes symé- triques par rapport 40 6°), NOTA : Hl y a fiew d'indiquer quelle circonférence, © ou 0", doit étre intérleure & fo circon- férence tangente ; si c/était celle de centre O, il serait nécessaire que A M soit égal ou inféricur 2% En résumé, te centre de lo circonférence tangente de rayon r se trouve & {intersection de deux lignes que nous appellerons « paralléles, & fo distance r », des lignes 4 raccorder. D’une fogen générale, nous conviendrons de dire que de telles lignes, qu’elles soient planes ou non, sont ¢ équidistantes », Par exemple La ligne qui limite Je développement d'un bord ¢ ouvrir et a retreindre (voir Pl. N° 27, le développement du cylindre 8). La ligne de trusquinage de ce mame bord aprés fagonnage (voir PI. N° 27, vue de face ;” remarquer que le bord ¢d n’est pas plan). 7 . - 2 Droites et circonférences tangentes Raccordements 6 DIVISION DE PORTIONS DE LIGNES EN PARTIES EGALES On a fréquemment besoin de diviser une portion de ligne en un certain nombre de par- ties égales (assemblages par rivets ou boutons, génératrices réguliérement espacées, etc.). Cette ligne peut étre une droite, un arc de cercle ou une courbe quelconque. Dans tous les cas, ne jamais reporter bout & bout, au compas, {@ valeur des divisions suc- cessives, L’erreur initicle inévitable se irouverait multiplige. Exemple : diviser un segment de droite de 2505 mm en 75 parties égales. Valeur d'une division ; 2.505 : 75 — 33,4 mm. Cette mesure, difficile & prendre ou compas, ne peut étre exocte et l'erreur, en plus ou moins, se trouvera répétée 75 fols. MODE OPERATOIRE 1° — SEGMENT DE DROITE. Le procédé parfois employé en dessin (Fig. I) n’est pratique- ment pos utilisable 6 Vatetier a} Le valeur de ta division est métrique, c’est-d-dire que chaque division s‘exprime par un nombre entier de mm, Faire la division a (aide d'une régle graduée : Exemple : 2.400 6 diviser en 80 parties égales 2.400 mm : 80 = 30 mm = 3 cm Placer la régle graduée sur la droite et tracer V'emplacement de chaque division qui cor- respond oux multiples de 3 cm, cleste-dire : 0,3; 6; 9; 12; ..., longueurs calculées ou préalable ou mentalement au fur et & mesure du tragage des divisions. 2 exemple : 1.767 mm & diviser en 57 parties égales 1.767 : 57 =» 31 mm, On colcule plus commodément “en considérant 31 mm = 3 cm + | mm, la régle gradud étont chiffrée en cm ; soit: 0; 3m + 1mm; écm + 2mm; Fem + 3mm; etc, b) La valeur de Ia division ost quelconque : cécomposer le nombre de divisions en ses focteurs premiers. 1" cas (Fig. HW). Le nombre de divisions admet beaucoup de diviseurs. Exemple : Diviser un segment de droite AB de 873 mm en 16 parties égoles 16| 2 16 est divisible por 2... résultat 8 8) 2 get SMEmle Par om regaiten fl | 42 fe 9) ce Qui se dispose ainst 32 Qe BG 7 ‘Avec un compas dont l'ouverture correspond approximativement & la moitié de AB, tracer deux arcs de cercle de centres A et B ; modifier l'ouverture pour déterminer exactement le mi- lieu © Par le méme procédé, diviser chaque maoitié en deux, puis cheque quart en deux, ete. 2 cas (Fig. Ill), Le nombre de divisions n’admet aucun diviseur (nombre premier. Exemple : Diviser en 17 parties égales un segment de droite AB de 535,5 mm. 17 est premier mais 17 — | = 16 admet des diviseurs. Por calcul chercher Ia valeur d'une division : 535,5 : 17 — 31,5 mm. De A vers B, porter AC — 31,5 ; il reste & diviser € B en 16 parties égoles. Opé- rer comme dens le premier cas, 3° cas (Fig. IV). Le nombre de divisions admet peu de diviseurs. Exemple : Diviser en 26 parties égales un segment de droite AB de 767,5 mm, 26 est divisible par 2; quotient 13. 13 est premier mais 13 — 1 — 12 admet des diviseurs. Valeur d'une divi- sion: 767,5 : 26 — 29,5 mm, Diviser AB en_deux parties égales ; AC — CB — 13 divisions. De port et d/autre de € porter € D =» CE = 29,5 mm, puis diviser A D et EB en 12 porties égales, soit en deux, puis en deux, enfin en trois. Le iméme segment étant & diviser en 22 parties égales ou lieu de 26, (Fig. V), opérer de méme, mois por addition ; 22: 2—- 11; 11 + 1 = 12, soit AE et DB a diviser en 12 par- ties égoles. NOTA. Pratiquement, pour obtenir une précision suffisante, on ne peut guére reporter au compas plus de 5 divisions & la suite I'une de autre ; pour diviser en 7, il faut opérer comme indiqué ci-dessus. 2° — ARC DE CERCLE. Opérer de le méme fogon que pour les segments de droite (divisions non métriques} ; les longueurs calculées sont portées sur l’orc. 3° — CIRCONFERENCE DONT ON NE PEUT UTILISER LE CENTRE (Fig. VID. Tracer un arc de centre A, quelconque, et de rayon tel que les points B et C diintersection avec lo circonféren- ce scient approximativement diometralement opposés. Prenant successivement B et C comme cen- tres, décrire deux ares de méme rayon qui se coupent en D, Diviser les deux demi-circonfé- rences AB D et AC D comme indiqué au 2° (Arc de cercle). 4° — COURBE QUELCONQUE (Fig. VII). Mesurer fidélement 1 courbe 4 Vaide d'un ruban d'acier mince. Le ruban mis 6 plat, le diviser comme un segment de droite, puis l'appliquer a nouveau sur fa courbe et reporter les points de division, Ab divisions 17 divisions 25 divisions, q ‘tai | [adiv. [t AR divisions, 22 divisions tdi [ete ELLIPSE Fig. 1. Considérons un cardeou dont les extrémités sont attachées & deux points F et F’ que l'on fixe sur un plan & une distance quelconque 4. Si on déplace une pointe tracante t en tendant le cordeau, Io pointe décrit une courbe fermée qui est une ellipse. On constate que = 1? — Quelle que soit la position de f, lo somme Ft + F’t est égale a la longueur du cordeau, donc constante. — Si on fait passer une droite par F et F', elle coupe l'ellipse en A et B qui sont Iés points apposés les plus éloignés I’un de Vautre ; leur éloignement est égal 4 te longueur du cor deau : Longueur cu cordecu — F’B + FB, Comme FB — AF, la longueur du -cordecu est égale 4 AF + FB — AB 3° — Les paints opposés C'et D, obtenus quand Ia pointe t est cu milieu du cordeau, sont les points les plus rapprechés l'un de j’autre. 4° — CD est perpendiculaire & FF’ et passe en son milieu 0. 5* — Le courbe CAD & gcuche de €D, est symétrique de CBD 4 droite de CP, comme to courbe supérieure A € B est symBtrique de la courbe inféricure ADB. 6" — Pour une méme longueur de cordeau, la_forme de ellipse varie avec Ia distance 4. Cel ci est comprise entre un maximum égal 4 la longueur du cordeau, et un minimum egal & zéro, Dans le premier cos, V'ellipse est réduite & une droite (F et F’ se confondent avec Aer 8) ; dons le second, elle devient une circonférence (F et F’ se confondent en 0). DEFINITION DE L’ELLIPSE Fig. VI. L’eltipse est une courbe plone, fermée, symétrique par rapport & deux oxes_perpendi- culaires ; la somme des distances Ft +'F’t de un de ses points 4 deux points fixes F et F’ du grand oxe est égote 4 la longueur du grand axe. AB — grond axe — 26. CD = petit axe — 2b. FF’ = distance focale Ft et F’t rayons vecteurs. © centre de l'ellipse. FE — 1/2 grand oxe TRACES DE L'ELLIPSE On peut tracer ung ellipse quand elle est définie, c’est-a-dire quond on cennait la longueur de ses deux axes ou encore un axe et la distance focaie. Pratiquement on donne les deux axes. Les divers tracés indiqués ci-dessous fournissent des constructions « par points » ; Fellipse ne peut pas so tracer au compas. Fig. tl. Por recoupement de droites : tracer deux circantérences concentriques ayant respective- ment pour diométres te grand ‘axe et le petit axe, Tracer un rayon quelconque Ox, puis, de A, lo poralidle cu petit axe et, de B, lo paralléle ou grand oxe. Leur point de rencontre M est un point de l'eilipse. Fig. WH. Par projection : tracer deux droites parallétes CA ot DB dont la distance AB ~~ petit oxe ; une sécante CD = grand axe ; une demi-circonférence de diamétre AB. De E, F, quelconques, tracer des parailéles 6 © A et des perpendiculaires & €D ; porter m, Mn. en m,,m,,... GH sont des points de Hellipse. Fig. 1V. Par recoupement d’ares : prendre un point quelconque A sur le grand axe entre les foyers, puis, des centres F et F’, tracer 4 arcs de rayon m, et des mémes centres, 4 arcs de rayon in. Les points d’intersection B, C, D, E, sont des points de Vellipse (m et m, rayons vecteurs, ont Jour somme égale au grand exe) Fig. ¥. Aux repares : sur une bonde rigide, porter AB — demi-petit axe et A€ — demi-grand axe. Déplacer fa bande de telle sorte que B scit toujours en contect avec le grand axe et © avec le petit axe, Marquer par des points les positions successives de A qui sont des points de ellipse Lo méthode utilisée en © est celle qu’il fout préférer chaque fois que lo place ie permet | elle est beaucoup plus précise car les erreurs sont divisées et non multiptiées comme en @ PROPRIETES DE L’ELLIPSE Les rayons lumineux, sonores ou caloriques émis d’un foyer sont réfléchis vers autre foyer. SURFACE DE L’ELLIPSE : S$ — xa. b LONGUEUR DE L’ELLIPSE : cucune formule ne permet de la calculer exactement ; on ne peut obtenir que des résultats opprochés. La formute L = x (a + bl est trop grossiére ; les deux suivantes, utilisant des tables correctives, donnent des résuitats beaucoup plus précis. L = 2b x # dons laquelle 2b — petit axe et f dépend de — b -Tracés de ellipse - 7 Reproduction interdite AB « semi petitane AC « Demi grand axe ELLIPSE (Suite) 2 2 2 * . f b f t t b f 1,00 23,1416 1,09 3,2846 | 1,90 46645 | 2,80 6,3054 1,01 33,1575, 1,10 3/3005 { 2,00 4,8427 | 2,90 6,49 16 1102 311734 | 1/20 3/4627 ) 2110 5/0222 | 3100 5.6784 1,03 3,1892 1,30 3,6279 2,20 5/2029 | 3,10 68658 1,04 3,2051 1,40 3.7956 | 2,30 5,3846 | 3,20 7,0538 1,05 3,2210 1,50 3,9657 2,40 5,5672 | 3,30 77,2442 1,06 3,2369 +60 4,1378 | 2,50 5,7506 | 3,40 7.4310 1,07 3,2528 1,70 43017 2,60 5,9348 ) 3,50 7,6202 1,08 3,2687 1,80 44873 2,70 6.1199 | 3,60 7/8098 ou encore L —= x. (a +b) dans laquelle # dépend de a—b o—b a—b o—b ote f jars t lees fo \aype ‘ 0,0 1,0900 03 1,0226 06 1,0922 09 41,2155 01 1,0025 04 1,0404 07 1,1267 10 14,2732, 02 1,0106 Os 1,0635 08 11677 INTERPOLATION, Quend le rapport & (2+ formule) ou 2B (> formule) donne une vo- v aye leur intermédiaire a celles indiquées sur les tables, il faut « interpoler », c/est-c-dire rechercher la veleur f aussi approchée que possible. Exemple : longueyr de lellipse de 172 mm de grand axe et de 120 mm de petit axe. © = 8 — 14666. Lo table donne pour... severe 1,50 f= 3,9687 et pour... 1,40 # = 37956 d’ou, une différence de . . wee 0,10 f= 0,1701 et pour une différence de “1,50 — 1,4666 = 0,0334 fh = STON 30,0884 — 0,0568 ‘La valeur approximative de f pour 1,4666 est de 3,9657 — 0,0568 — 3,9089 et la longueur de Vellipse est: bk’ 120 x 3,9089 — 469 mm, DROITES TANGENTES A VELLIPSE TRACER UNE TANGENTE PASSANT PAR UN POINT + DONNE SUR L’ELLIPSE. Fig. 10, est prés du grand oxe, Décrire un arc du cercle principal de rayon OA — demi- grand axe. Projeter t en #, porallélement au petit axe. Tracer la tangente eB a arc de cercle, Bet est lo tongente demandée. Fig. 1b. t est prés du petit axe, Faire une construction semblable en tragont un arc du cercle secondaire de rayon © € — demi-petit axe. Projeter t en t', parallélement au grand axe, Tracer Io tangente t’ D a Marc de cercie. Dt est la tangente demandée, Fig. II. Tracer les deux rayons vecteuis F t, F’t. La tangente demandée est la bissectrice de len- gle F’ty formé par un rayon vecteur et le prolongement de lautre. TRACER UNE TANGENTE PASSANT PAR UN POINT A EXTERIEUR A L’ELLIPSE, Fig. 11, De A comme centre, décrire un ore de rayon AF. De W'cutre foyer F comme centre, décrire un arc de rayon égal 6 © D (grand axe), qui coupe le premier en B. Joindre FB, qui dé- termine le point de contact t ; tracer At. (2* solution représentée en trait interrompub. TRACER UNE TANGENTE PARALLELE A UNE DROITE DONNEE AB. Fig. IV. De F', abaisser la perpendiculaire F’x sur AB ; décrire un arc de centre F et de rayon égal 4 € D (grand axe), qui coupe Fx en E. Elever la perpendiculcire y x ou milieu de F'E ; yz est la tongente demandée, Le point de contact t est déterminé par la droite FE. (2* solution re- prdsentée an trol interrompal, ig, V. PROBLEME PRATIQUE. Une ellipse étont donnée, déterminer ses axes et ses foyers. Tracer deux cordes paralléies A B et CD ; joindre leurs milieux ER, Faire de meme dens une autre direction, avec GH et 1J. Le point diintersection © de ER et de KL est le centre de Vellipse. ‘Tracer une circonférence du centre ©, qui coupe I'ellipse en quatre points MN PQ Joindre ces points ; on obtient un rectangle ; tracer par © des paralléles ses cotés. ST et UY sont tes ‘oxes de ellipse, Tracer un arc de centre U et de rayon $0 (demi-grand axe) ; il coupe $T ux foyers de l'ellipse en FF’. 8 Reproduction interdite ~Droites tangentes 6 /‘ellipse- OVALES DEFINITION. Un ovale est une courbe plane, fermée, symétrique por roppert 4 deux axes perpendiculaires. lI est constitué par une succession darcs de cirtonférences se raccordant les uns aux autres, Sa forme se rapproche de celle ce l'ellipse sans étre cependant oussi reguliére. Uranse de panier peut étre considéré comme un demi-ovale. Contrairement a l'ellipse (courbes parfoitement définie), l'ovele est une courbe dont la forme varie selon le procédé de tragage utilisé. TRACES DE L'OVALE ig. |. dont on donne le grond axe AB (ovale au quart) : partager le grand oxe AB en quatre parties égales et, des centres C, O, D, avec l'une des divisions pour rayon, tracer trois eircon= férences qui se coupent en E, F, G, H. Joindre ces points aux centres © et D et prolonger. Cas droites se coupent en | et J qui’ sont les centres des arcs de raccordement avec les circonférences Cet D, K, i, M, N, sont ies points de raccordement Fig. I. dont on donne te grond axe AB (ovale au tiers) : partager le grand axe AB en tr parties égales et, avec l'une des divisions pour royon, décrire deux circonférences de centres © et D, qui se coupent en E et F, centres des arcs de raccordement. Tracer EC, FC, FD, ED et prolonger en G, H, I, J, qui sont les points de raccordement. NOTA. Ces deux constructions sont peu utilisées, Vovole obtenu n’étant pas suffisamment pré- cisé. (Remarquer la différence de valeur du petit axe pour un méme grande axe) dont on donne tes deux axes AB ot CD: Fig. IM. 1” procédé. Tracer AC et porter de € en F la différence CE des deux demi-oxes. Au milieu de AF élever la perpendiculaire x y qui coupe les exes en G et H. Déterminer ies points G’, H" symétriques de G et H. Tracer, en prenant G et G' comme centres, les arcs LAI, 5 BK, ult) avec H et HY comme centres, les orcs 12 et KDL. Les points de raccordement sont 1, J, Fig. IV. 2° procédé, Décrire deux circonférences ayant pour centre le point de rencontre © des deux axes, et pour rayons le demi-grand axe OA et le demi-petit axe OC, Décrire un are de centre B et de rayon BO et tracer CD paralléle 8 OA. Lo droite © D coupe les circonférences ‘eux points E et F por lesquels on trace les paralléles aux axes pour obtenir I. Tracer x y perpen- diculeire ¢ C len son milieu ; etle détermine K ; KI coupe QA en L. K et L sont les centres des arcs ; I est le point de raccordement, Cet ovale se rapproche davantage de ellipse (8 points communs au lieu de 4) Fig. V. 3° procédé, Tracer une circonférence de diamétre égol au grand axe AB et reporter OAen AD et BE; OC — demi-petit axe. Joindre AD, DF, FE, EB, DO, OE. Tracer Cx parailéle & DF, qui coupe AD en G. Tracer GH paralléle d DO. I, H et leurs symétriques 1’, H’ sont les centres des arcs, @ et G sont les points de raccordement dont on donne ler deux exes et un rayon de courbure R ou Fig, Via. A partir des extrémités B du grand oxe et C du petit axe, porter avec fe compas BE w- CF = R donné, Décrire deux arcs de centres E et F et de rayon EB = FG, ils se cou- pent en G et H. Joindre GH qui coupe le grand axe en |, deuxiéme centre. Tracer la droite F 1 pour obtenir le point de raccordement J. Si les dimensions de I'épure ne permettent pas d’obte- nir G, joindre H ou milieu K de EF. Fig. Vib, (Cos du tracé de la méridienne demi-ovale d’un fond embouti dont le rayon de carre rest impose) A partir des extrémités A du grand axe et D du petit oxe, porter au compos AL = D M rdonné. Tracer la médiatrice xy de LM, elle coupe [e petit cxe en P. Joindre PL et prolonger. Tracer Varc AQ de centre Let de rayon t, puis I'arc QD de centre P et de rayon PQ, Cet are posse par ('extrémité D du petit oxe. _Trocés ce /ovale.. 2 interdite. Demi-ovale 10 SPIRALES DEFINITION. La spircle est une courbe plane, infinie, telle qu’oprés sa premiére révolu- tion — de tracé variable — elle coupe une droite passant par un point fixe appelé « origine », en des points équidistants. Cette distance constante P, est appelée « pas de la spirale ». Le tracé peut étre d 2, 3, dru m centres ou encore, déterminé par points ; fa courbe est d'autant plus réguliére que le nombre de centres choisi est plus grand. Lo spitale est dite « 6 droite > lorsqu’elle s'éloigne de son origine en tournant dans le sens Ghorloge, Elle est dite « & gouche » dons le sens inverse. TRACER UNE SPIRALE DONT ON DONNE L’ORIGINE, LE PAS ET LE SENS Fig, |. Spirgle & droite, @ 2 centres. Sur une draite x y passant par l‘origine O, porter fe demi pos O0,. Tracer une demi-circontérence de centre 0,, et de rayon O, Q, limitée en A. Puis, tra- cer une ‘demi-circonférence de centre O et de rayon OA, jusqu’en B, une demi-circonférence de centre ©, et de rayon 0,B, jusqu‘en C ; et ainsi de suite en prenont aiternativement pour centre 0 et 0, Fig, I. Spirate & droite, & 3 centres. Avec. une longueur égale a P/3, déterminer trois points équidistonts 1, 2, 3, sommets d'un triangle équilatéral, dont 'un, 1, est Vorigine. Les prolonge- ments des cdtés du triongle détermineront les points de raccordement des arcs, Tracer Marc 1 Ay de centre 2, puis orc A B, de centre 3, puis arc BC, de centre 1, et cinsi de suite on prenont successivernent pour centre chacun des trois points, dans le sens « 6 droite ». Fig, III, Spirale & droite & 4 centres, Construction analogue 4 la précédente, 1, 2, 3, 4, étant les sommets d'un corré de cété P/4, Si la spirale était a 5, 6, 7... m centres, il suffirait de construire un polygone régulier de 5, 6 7... mcbtés de longueur égale 4 P/5, P/6, P/7,... P/n. Fig. IV. Spirals d’Archiméde, Dons cette spirale — qui se construit por points — {a distance d'un point quelconque de la courbe lorigine est proportionnelle & langle de révolution cor- respondant 4 ce point. Exemple : pour 1/6 de tour, la distance 4 Vorignie © s‘accroit de P/6, Tracé : sur une droite xy passont par ©, porter en OA le pos, divisé par exemple en 6 parties gales, 1, 2, 3... En 0, tracer 6 ongles égaux dont les cétés sont Ox, O1', OZ"... Porter OT sur OV | O2 sur 02’ ; 03 sur O3'., ce qui détermine les points de la spirale: Le tracé de lo courbe est d’autent plus précis que le nombre de divisions choisi est plus grand, DEVELOPPANTE « DE CERCLE » Fig. V. Définition. La développonte est la courbe qui serait tracée par une pointe t a I'extré mité d'un fil déroulé d’un cylindre fixe. Si B est le diamétre du cylindre, le pas P de la dévelop- pante est égal 4 @.n. Fig. Vi. Tracé, Tracer une circonférence de diamétre égal 4 P/n ; Ia diviser en un nombre quetconque de parties égales, 8 par exemple, Tracer les rayons et les tangentes passant par les points de division O, 1, 2, 3.,. Porter sur la tangente en 1 Ia valeur 1 A = 1/8 P ; sur la tongente en 2 lo valeur 2B — 2/8 P; etc. Le tracé de fa courbe est d’outont plus précis que le nombre de divisions est plus grand. Tracés Ces spirales ~Développante de cercie_ erection 1 TRACES D‘ARCS DE CIRCONFERENCE DE CENTRE INACCESSIBLE On est parfois appelé & tracer des arcs de circontérence de trés grand rayon (ééveloppe- ment de troncs de cénes de révolution, calottes sphériques, etc.) dont le centre est trop éloigné pour permettre I'utilisation d'un compas. Il est alors nécessoire d'avoir recours @ une construction géométrique dennant de nombreux points de la courbe. Fig, 1. Tracer les demi-droites AB et CB, Prenant successivement A et C comme centres, avec un méme rayon quelconque (voisin de la demi-corde), décrire des arcs qui coupent AB et BC en ©, De part et d'autre de ces points ©, porter sur les arcs des divisions égales et les numéroter en sens inverse, Joindre les points A et € aux points de division 1 - 2 = 3.. et prolonger. Les Groites ins tracées se coupent en des points 1! 2"'- Fu. de Vore cherché, (Propriété des angles inscrits) ‘est parfois commode d'employer un opporeil constitué par deux régles formant un angle d'ouverture réglable. Les deux branches s‘oppuyant sur les extrémités A et © de la corde, la pointe tragante maintenue au sommet de l'angle permet de décrite, d’un trait continu, Varc’de- mandé Construire un orc dont on connait le corde AB et Io fléche CD (perpendiculaire au milieu de AB). On peut utiliser le tracé précédent (Fig. |.) ou bien opérer comme suit | Fig. ti. Tracer A puis AE perpendiculoire 6A C ; CE paralléle @ AD; AF paralléle 4 CD. Diviser en un méme nombre de parties égales EC, AD, FA, Joindre tes points comme indiqué ; les droites de mame numéro se coupent en des points de l’arc demandé. (Propriétés des trian- gles semblables et des angles inscrits). Fig. Il, Construiré un are par calcut dos ordonnées. Elever des perpendiculaires en des points quelconques de Io corde et y porter les valeurs ¥ obtenues par le calcul oye VRS NOTA ; Si on ne connait que F et ¢, voir Fig. V pour trouver R, Sion ne conneit que R et ¢, voir Fig. V pour trouver ¢. ig. 1V. Construction opprochée d'un are de circonférenee. Porter en DE fa valeur de fa fléche CD. Joindre AE et BE et diviser ces segments en un méme nombre de parties égales. Les droites 1 - 1, 2 - 2, 3 - 3. enveloppent la courbe, NOTA : Cette construction rapide est trés utilisée, ia succession de droites pouvant étre consi- dérée comme la courbe elle-méme. Le résultat_n’est pas un are de circonférence mais un are de parabole. Aussi, l'emploi de ce procédé doit-il étre limité aux cas oli la fléche n’excéde pas le dixiéme de Ie corde, Dans les mémes fimites, on peut également obtenir des points de la courbe par un calcul ropide dordonnées d'aprés la formule 1 e y— — © ou — (ore de parabole), @ 6 Fig. V. Relation entre rayon, fldche et corde, Dans un meme cercle, le rayon R, une fleche f et so corde ¢ sont liées por une relation algébrique. Connaissant deux valeurs on peut obtenir la troisiéme par calcul ou graphique. -Iracés d ‘arcs de circonférence _ -Centre inaccessible_ | Reproduction interdite 8 Fig-IE ecqueeompe yw VRP? = (R-F) Fig-IT A nutilser que ee miter que brequeF& © c = VE (2R-F) 12 PARABOLE Fig. 1. Considérons un cordeau de longueur BC, égcle & l'un des cdtés de l'angle droit d'une équerre. Fixons Tune de ses extrémités en © sur I'équerre, Voutre en F, point fixe d'un plan. Le cité BC de l'équerre étant en contact avec F, on appuie une ragle y x sur le deuxitme cété AB de langle droit - Si on déplace équerre fe long de la régte yx (en A, 8, C,) en maintenant une pointe tra- gante § en contact avec BC, le cordeau étent toujours tend, lo pointe décrit une courbe plane qui est une porabole, ‘Au cours du tracé on constate que 1? — Io longueur 8 M est égale & la fongueur MF; (BM | MC — BC = longueur du cordeau — FM + MC); 2" — la courbe admet un axe de symétrie : 8x ; cet axe est perpendiculoire & y= qu'on appelle directrice ; 3 — le point F (foyer) ‘est situé sur axe de symétrie 4 — le point B (sommet de la courbe) est cu milieu de BF ; 58 chacune des branches ce la parabole pourrait étre prolongée indétiniment si le cété BC de Véquerre et la régle yx étaient eux-memes infinis ; 6° — si on approche ou on éloigne le point F de la régle, la forme de la parabole est diffé- tente. DEFINITION DE LA PARABOLE Fig, H. La parabole est une courbe plone 4 branches infinies, symétriques par rapport & un oxe Bx et telle que l'un quelconque M de ses points est & égcle distance d’un point fixe F de l'axe, et d'une droite fixe yx perpendiculaire 4 l'axe, Mc — MF MF = rayon vecteur, F = foyer. yx = directrice. EM — tangente. MN = normale. A = sommet de la parabole. Lo tangente EM est perpendiculaire & Ia normale MN. . TRACES DE LA PARABOLE Fig, (f. Tracé dit « par points ». Déterminer le sommet A (milieu de BF). Trocer en UU" une perpendiculaire quelconque Vaxe et, de Fy porter FM — BD. M et son symétrique M’ sont deux points de la parabote demandée. Fig. Ill, On donne ouverture (corde A B) et Ia profondeur (flache CD), Tracer au milieu © de lo corde AB, la perpendicutaire CD égale a lo fléche. Construire le rectangle EFBA. Diviser les demi-cordes A € et BC en un certain nombre de parties égales, 6 par exemple, numé- rotées symétriquement, et tracer par les points de division des paralléles a € D. Diviser et nu- méroter AE et BF, également en 6 parties égales et joindre au sommet D les points obtenus. Les intersections de ces droites avec les paralléles & CD de méme numéro sont les points de la parabole demandée. Fig. IV. Raceorder par un are de parabole deux droites AB et CD aux points A et C. Prolonger AB et € D jusqu’en Q. La droite EF qui joint les milieux de OA et O€ est tan- Gente & ia parabole en son milieu G. Opérer de méme en joignant les milieux HI de EA et EG. Le point de tangence J est au milieu de HJ, at ainsi de suite. Trocer la courbe passant por les points de contact et tangente aux droites qui enyeloppent la courbe. (Analogie avec construction Fig. V de la Pl. N° WN. Fig. V. Probleme pratique. Une parobole étant donnée, déterminer son axe, son foyer et sa directrice. Tracer deux cordes paralléles AB et CD ; joindre leurs milieux, £G. Elever une perpen diculcire HI EG et tracer une paralléle 4 EG possant por le milieu J de HI; xy est Foxe de Ic parabole. D'un peint quelconque M de la courbe, abaisser la perpendiculaire ML d xy et porter OK = OL; KM est la tongente 4 la courbe. Au milieu de KM, élever la perpendi- culoire RS qui coupe xy en F, foyer de tq parabole. La perpendicutoire TP & xy est la direc- trice. Controle: PO OF; TM = MF PROPRIETES DE LA PARABOLE Les rayons lumineux, sonores ou coloriques émis du foyer F d’un poroboloide sont réfléchis parallélement @ V'axe suivant un cylindre (réflecteur de phare, de radiateur, etc.). 12 Reproduction intardite Parabole. 13 HYPERBOLE Fig. 1. Considérons une régle mobile autour d’un point fixe F. Un cordeau d’une lon- queur quelconque plus petite que celle de lo régle, CB par exemple, a ses extrémités fixées d'une part 4 un point fixe F’ et d'autre part 4 \extrémité B,de la régle. Si, en tendont le cor- deau, on appuie une pointe tragante t sur le bord de la régle et qu‘on foit tourer celle-ci autour de F, lo pointe décrit une courbe appelée hyperbole. Au cours du tracé on constote que ? 1? — lorsque ta distance F'M augmente, lo distance F M crott de la méme voleur ; FM — FM — AAS (constante) 2° — la droite passant por FF" est un oxe de de symétrie pour la courbe ; 2 — si F était taxe de rotation de lo régle et F te point d’attache du cordeau, on trocerait Lung dowridme courbe symétrique de la premiére par rapport & un ore perpendiculoire eee 4° — les bronches de hyperbole seraient illimitées si la régle était elleméme de fongueur indéfinie ; 5! — si on foit varier les distances AA' ou FF, la forme de I’hyperbole est ditférente, DEFINITON DE L’HYPERBOLE Fig. 11. L'hyperbole est une courbe plane & bronches infinies, symétrique por rapport & deux axes rectongulaires, et telle que la différence MF — MF? des distances de l'un queicon- que de ses points M aux deux foyers F et F’ est constante. AA! = oxe tranverse. BB’ = oxe non transverse. FF’ = distance focale, MF— MF = AAu FM, FM = rayons vecteurs Si on construit un rectangle C DEG ayant pour axes AA’ et BB’ (AB — FO) ; les dic- gonales de ce rectangle, oppelées « asymptotes > de I'hyperbole, sont, @ linfini, tangentes 4 la courbe. Une hyperbole dont les asymptotes sont perpendiculaires est’ dite équilatére. La tan- gente T est lo bissectrice de Vongle FMF’ formé por les rayons vecteurs aboutissant cu point de contect M. La normate N est perpendiculaire 4 la tangente T. - TRACES DE L'HYPERBOLE Fig. 11. On donne Saxe transverse AA’ et ta distance focale FF’ : choisir un point quel- conque H sur oxe transverse ; tracer un arc de centre F et de rayon A‘H, et un autre de centre F* et de rayon A H qui coupe le premier en deux points # de la courbe demondée. (AH — A’H = AAD Fig, On donne les asymptotes ct un point P de la courbe : par le point P tracer di- verses droites ab ; ed ; ef. et reporter les segments Pa de b en 1; Pe de d en 2... Les points 1 ;2: 3... apportiennent 4 la courbe passant par P. Opérer de méme pour obtenir les points de lo dauxiéme courbe symétrique de la premidre. (Les portions de sécantes comprises entre courbes et asymptotes sont égales pour chacune). PROPRIETES DE L'HYPERBOLE Fig. 1V. Si on fait tourner deux hyperboles symétriques outour de leur axe transverse, on obtient un fyperboloide @ deux nappes. Application : fabrication de réfiecteurs destinés @ écl rer de grands espaces. Les rayons lumineux émis par lo lampe placée au foyer forment un pré- mier céne de lumiére (écloirage direct) dans leque! se dessine un deuxigme cone lumineux, dont le sommet est le deuxieme foyer, et qui est formé par les rayons réfléchis sur la surface du réflectour, Si on fait tourner une hyperbole autour de son axe non transverse, on obtient un hyper- boloide 6 une noppe. L'ardte d'une régle convenablement orientée peut s‘appliquer sur cette surface qui est por conséquent réglée, mais n’est pas pour cela développable. Fig, V. REMARQUES : La projection des intersections de cylindres et de cénes de révo- lution dont les oxes sont concourants est une courbe hyperbolique. Les trois courbes : ellipse, parabole, hyperbole, font partie de la famille des « coniques ». Netons que chacune de ces courbes est définie par une « constante » liant les distances d’un point aux foyers et 6 ta directrice Constante de I'ellipse : somme des rayons vecteurs ; Constante de le parobole : rayon vecteur et distance a lo directrice ; Constante de I'hyperbole : différence des rayons vecteurs. 14 SURFACES EQUIVALENTES IN cave fréquermmant gue l'on cit & changer la forme. d'une section de canoligation en canservant le méme debit, ce qut implique, en principe, une section de surface dquivelente & Ventrée et & a sortie, ll en ast de meme lorsqi‘an doit donner 8 ensemble de deux ou plusieurs orifices le meme débit qu’s un orifice commun lculuttes, no: iced). Cette ragie est suffnante an pratique si on naglige lat résistances dues’ ou feottement di fluide sur les parolee Liequivalence des surfaces uowre aussi son application dons Ia détermination des flans nécessaices pour obteni ccertaines piéces de forme (lions © capables ») ; elle peut Give uéterminée par coleul, mals aussi per graphique En voici quelques exemples = Fig. 1. SURFACE D’UN CARRE $ EGALE A LA SOMME DE DEUX CARRES EGAUX 5,. Sur les cétés d'un angle droit, porter en AB et AC le cote des deux carrés donnés S,. BC est le cote du carré § demandé, Inversement, sion donne le carré $, on trouvera le cété des carrés $, en élevant lo per pendiculcire B A‘au milieu de BC et en portant DA = DB. AB est le cété cherché. SURFACE D‘UN CARRE S EGALE A LA SOMME DE DEUX CARRES INEGAUX Sur tes cétés d'un angle drcit, porter en BA le coté de S, et en BC le cété de S. AC est le cbté du carré § cherché. Fig. Il, SURFACE D'UN CARRE $ EGALE A CELLE D'UN RECTANGLE DONNE 5,. Construire le rectangle donné $, en ABCD et, sur le prolongement du cété AB, porter en AE le caté AD, Tracer un demi-cercle de diamétre EB et prolonger AD jusqu’en F. AF est le cété du carré § cherché, Fig SURFACE D'UN CARRE $ EGALE A CELLE D'UN TRIANGLE DONNE S,. Construire en ABC le triangle donné $,. Abaisser la pemendiculaire CD et déterminer son milieu ©. De A, reporter ta demi-hauteur en AE et tracer un demi-cercle de diamétre EB. Lo perpendiculaire AF est le cote du carré S. Fig. V. SURFACE D'UN CARRE $ EGALE A CELLE D’UN CERCLE S,. Sur une droite porter le rayon r du cercle donné en AB et xe en BC. Tracer en B la per- pendiculaire BD sur BC et un demi-cercle de diamétre AC. B D est fe coté du carré $ cherché. Inversement, le carré-$ étant donné, foire la construction précédente avec r quelconque ; puis sur te coté du carré déterminé, porter en BE le coté du caré donné § et, de E, tracer la Paralléle EF 4 AD ; FB est le rayon du cercle équivalent a 8. Fig. YI. SURFACE D’UN CERCLE S EGALE A LA SOMME DES SURFACES DE DEUX CERCLES EGAUX S,. Tracer le cercle donné $, et y inscrire un carré ABCD ; son cété est le rayon du cercle cherché 5. Inversement, sion donne le cercle §, on tracera un angle droit ABC ayant pour sommet le contre B, La moitié AE de AC est le rayon cherché. Fig. Vil. SOMME DES SURFACES DE TROIS CERCLES EGAUX DE RAYON + EGALE ‘A CELE D'UN CERCLE DE RAYON R. Sur une droite, porter R donné en AB et R/3 en BC. Flever une perpendiculoire an B et tracer un demi-cercle de diamatre AC. BD est le rayon + cherché. Inversement, si on donne le rayon # des trois cercles, utiliser la méthode indiquée Fig. V oprés avoir pris R quelconque Fig, VIII. SURFACE D'UN CARRE EGALE A CELLE D’UN CERCLE, Tracer deux droites perpendiculaires AC et BD ; & partir de leur point de rencontre ©, porter consécutivement te rayon t en OF, puis le quart de ce rayon en EB, Trocer un cercle de rayon OB qui détermine les points €, B, A, sommet du carré. Inversement, si on donne le carré, le rayon du cercle est égal aux 4/5 de la demi-ciagonole. NOTA. Ce tracé n’est pos parfoitement exact ; Ierreur est de 1/200 environ, ou détriment du carré. La construction indiquée Fig. Vest rigoureuse. Fig, IX. SURFACE D'UN FLAN CICULAIRE DE RAYON R EQUIVALENTE A LA SOMME DE LA SURFACE LATERALE ET DU FOND D'UN RECIPIENT CYLINDRIQUE DE HAUTEUR H ET DE RAYON +. Sur une droite porter consécutivement les valeurs r, r et H, Tracer un demi-cercle de diamétre AB, puis lo perpendiculaire €D. Lo droite ED est le rayon R du cercle cherché. \ 6 re page 15) 15 TRUSQUINAGE Le trusquinage consiste é tracer 4 une distonce donnée K une-ligne : ©) paralléle 4 un plan : tragage ou marbre ; b) ¢ équidistante » (voir Pl, n® 5) d'un bord donné : tragage en lair Cette ligne représente généralement une coupe ou I'axe de trous de montage ou de fixa- tion (rivets, vis, boutons, etc.). Elle doit toujours étre tracée é l'aide d'un instrument capable de mointenir fa pointe tragante & lo distance voulue du plan ou du bord de référence. Lo pointe tracante s‘usant assez ropidement doit pouvoir étre affitée cisément. Alors que le trusquinage au marbre se fait uniquement 4 aide d'un trusquin de marbre, lo diversité du trusquinage en Mair nécessite l'emploi d'instruments variés. Un compas a secteur & pointes interchangeables convient porfaitement pour les plats ; dans ce cas, la pointe d’oppui dépasse l'autre de quelques millimétres pour permettre une te- nue convenable ce louti! et les deux pointes sont affdtées en langue de chat comme les becs d'un tire-ligne (Fig. IV). Pour les comidres, une équerre spéciate comportant des petites encoches faites des distances déterminges donne de trés bons résultats (Fig. 1). De méme pour tes U et I'me des T. Enfin le trusquin genre menuisier est cussi employé. PRINCIPES DE TRUSQUINAGE 1° — Pour les profilés tels que plats, demi-ronds,, etc. dont les rives sont identiques : ©) trusquinage axial : tracer deux tréits de trusquin en s‘oppuyant pour chacun deux sur une rive différente (Fig. 11 et III) ; b) trusquinage 8 des dimensions données : s‘'appuyer sur la mame rive de référence. 2 ~— Pour les profilés comportant une carre (L, U) ou un dos (T) ne tracer qu’un trait de trus- quin 8 fo distence voulue, le trusquin’'s'appuyant sur la partie forte (corre ou dos), moins déformée et plus réguliére. Méme si l'emploi de la régle parcit possible, utiliser fe trusquin. 3° — Pour les cercles en plat, comiére, « bords tombés » etc. dont les dimensions ne permettent pos d’escompter, par élosticité, une déformation capable de faciliter le montage, tracer la circonférence au compos en utilisant le centre obtenu 4 Vaide d'un marbre ou d'un « cimblot » (Fig. VJ. Dans lessautres cas on peut utiliser une « tracette » (Fig. VI). SURFACES EQUIVALENTES (Suite) Fig. X. SURFACE D'UN FLAN GIRCULAIRE DE RAYON R EQUIVALENTE A LA SOMME DE LA SURFACE LATERALE ET DU FOND D'UN RECIPIENT TRONCONIQUE DE RAYONS 1, ET R, ET DE GENERATRICE G. Sur une droite, porter consécutivement les lon- gueurs du rayon f, de ouverture, du rayon t; du fond et de la génératrice G du trone de céne Tracer un demi-cercle de diamétre AB et la perpendiculaire € D, La droite ED est fe rayon R cherché. Fig. XI, RAYON DU FLAN DE SURFACE EQUIVALENTE A UNE SURFACE DE REVO- LUTION QUELCONQUE. Décomposer Ja courbe génératrice en un nombre quelconque d’éléments égoux, 1, et en leur milieu déterminer fa valeur des rayons fy fay fare Sur une droite, porter de A vers B consé- cutivement f,, tu fr ete. et tracer une demi-circonférence de diamétre AB. Porter AC — 21, élever la perpendiculaire CD, jcindre DB et porter DE == rayon du fond. R est le rayon du flon cherché Fig. XI, RAYON DU FLAN DE SURFACE EQUIVALENTE A CELLE D‘UNE CALOTTE SPHERIQUE. Tracer le profil ABC de lo colotte ; AB est le rayon du flan cherché. Reproduction Interdite -Trusquinage des profilés_ K bre kta Heel 4 2 1S FIBRE NEUTRE Si on considdre une feuille de caoutchouc-mousse assez épaisse, sur la tranche de laquelle on @ tracé des traits réguligrement espacés, perpendiculcirement @ L, et qu'on enroule cette feuille autour d'un cylindre de diamétre approprié (Fig. 1 et (1),.0n constate que — les traits o’b’, "fre. ne sont plus paralléles ; — les longueurs a’e’, e’e’, e'g’,... sont plus petites que ec, €@, @g,.. et ont réguli rement diminué d'une Certaine valeur ; — les longueurs bd’ d', Phin ont, ou contrare, augmenté réguliérement de ta méme valeur, Il faut en conclure que les fibres qui sont vers I'intérieur du cylindre se sont raccourcies réguligrement tandis que celles qui se trouvent vers V'extérieur se sont allongées dans la méme proportion. Seules, les fibres moyennes passant par l’oxe de I"épaisseur ont conservé leur longueur. I en est de méme lorsqu‘on cintre une tle ou un profilé ; les fibres moyennes sont consi- dérées comme conservant leur longueur ; elles sont dites « neutres », Les dimensions 4 porter sur I'épuré sont celles prises en « fibre neutre » et les longueurs @ porter sur les développements en découlent. Protiquement cette régle est toujours volable pour les surfaces cintrées normalement ; elle ne se trouve que trés légrement en défaut dens certains cas particuliers DEVELOPPEMENT d’un cylindre de 80 mm de hauteur et 100 mm de diamétre intérieur ; épaisseur 6 mm. C'est un rectangle ayant pour fargeur 80 mm et pour longueur (100 + 6) x 3,141 — 333 mm (oir G) Cependant, si on doit exéeuter une piéce pliée, on devra souvent tenir compte d'un léger llongement de’ lo matiére : pour un pliage suivant ‘un rayon intérieur égal 6 e, on calcule Jo longueur de a fibre située au tiers de I'épaisseur en partant de lintérieur. Exemple ; pli é 90° avec rayon intérieur égal &e je — 3mm. 3,141 Rayon en fibre neutre : = 3 + 0/3 = 4, Longueur développée : 4 xX = 63 environ, CONSIDERATIONS GENERALES SUR LE PLIAGE. De nombreux facteurs influent sur les résultats du pliage : état et nature du matériau, épaisseur, sens du laminage, température, moyens d’exécution du pliage etc. ; ce qui conduit & des résultats différents en partant d'échantilions identiques Quand ces échantillons sont pliés dans les mémes conditions, avec le méme outillage, on peut encore constater de légeres diffé- rences dans les résultats parce que les différents facteurs ne sont qu‘apparemmment identiques. Aucune régle absolue ne peut étre énoncée ; dans la pratique courante du pliage on util les bases suivantes a) Pli ¢ vif » (dont le rayon intérieur est voisin de zéro) 4 éyiter, ne peut étre envisagé que pour les téles tres minces (e <1 mm) ; tracer aux dimensions intérieures. b) Pli dont le rayon intérieur est compris entre ¢ et 3 @ : considérer la fibre neutre au tiers de I'épaisseur en portant de lintérieur. ©) Pli dont te rayon intérieur est supérieur & 3e : Ia fibre neutre passe par le moitié de Mépaisseur. 41) VALEUR PRATIQUE DE x. Produit par x. ll est commode de prendre pour x la valeur 3,141 et de "adopter comme multiplicande. En effet, comme on est amené a faire de fréquents produits par x on arrive assez vite © connoitre par coeur les produits — relativement simples — “ de 3,141 par 2, 3, 4,... rencontrés dans les multiplicateurs. De ae plus, dans la preuve por 9, le multiplicande donnant toujours. zéro, RE wn il suffit d‘obtenir zéro 4 la vérification du résuftat. Bw x 43564 AITHGAS 1 Quotient par x. Diviser par x équivaut 4 multiplier par —, soit 0,3183... a Exemple : au lieu de 78 13,141 faire ares 23267 24,8274 La multiplication par 0,3783 donne trés sensiblement le méme résultat que la division por 3,141, _fibre neutre. ~ Pliage &.1a machine & plier — istonce ¢@ =r, S: partie serrée Centre de gravité des profilés— A7 Reproduction interdite rT 1 an lxS2 ovencore: a= £xS2, ~Rond- SuSe SsetSz: surfaces des. wer rectangles, | 7 ee ww —Demi-rond— -! lon en we ~Cornigre normale— Section quelconque— (ales és et e= fe) 17 CENTRE DE GRAVITE DES PROFILES On appelle « centra de gravité > d’une ligne, d'une surface ou d'un volume, le point d’ap- plication G de lo résultonte de toutes les actions dues 4 la pesanteur qui sollicite chacun des points de Mensemb! Le cintrage « normal » d‘une barre de métal, laminée ou étirée, de section déterminée, nécessite une longueur développée sensiblement dgale celle de la courbe décrite par le centre de grovité G de la section Le cintroge est dit « normal » quand loptrotion est exécutée d faux en comprimant les fibres ¢ situées 6 T'intérieur du cylindre moyen em (qui posse par le centre de gravité G de la section) et en dtirant les fibres e situées 2 lextérieur de ce cylindre, dont les génératrices sont perpendiculaires au plan de la courbe. Au cours du cintrage, les fibres comprimées ¢ et les fibres étirées ¢ tendent 4 s‘approcher du cylindre em pour se soustraire a la variation de leur longueur ce qui entraine une déforma- tion de lo section et par suite, un léger déplacement de G. Par exemple, les figures A, B, C, D, représentent la section de quelques profilés avant cintrage ; les figures A’, BY, C’, DY, indiquent fes déformotions que tendront & prendre ces profilés au cours du cintrage. RECHERCHE DU CENTRE DE GRAVITE. Pour une section plane, c'est le point, de sus- pension pour lequel ta section, placée dans un plon vertical, so trouve en équilibre indifférent. Ainsi, le rectangle en téle (Fig. 1) représentant la section d’un plat, est percé d’un trou en son centre et est fixé au mur par une épingle ; il peut occuper n’importe quelle position et y de- meurer (équilibre indifférent). Il est @ remarquer que ce point peut se trouver en dehors de la section (exemples : sections LU) Pour trouver de facon trés approchée Ia position de G d'une section composée, décompo- ser fe « schémo > de Ia section en surfaces géométriques simples et rechercher le centre de gravité gu gx. de chacune d’elies. Composer ces centres pour obtenir G, centre de’ gravité de la section ‘entidre Si la section est difficile & décomposer (Fig. XI), la reproduire sur une téle a une échelle convenable, Ia découper et 1g faire reposer en équilibre sur l'aréte d’une régle ; repérer Ia posi- de l'aréte en ab. Faire de méme suivant une nouvelle orientation ; repérer ed. Le point ‘intersection G de ces drottes est le centre de gravité de la section. A Se Bg cil be - L 60x 60x6 4 6 Fig.E fi EXEMPLE PRATIQUE : Lo longueur de la coriére nécessaire & I’exécution de la piéce cl- dessus (Fig. E) est obtenue de lo fagon suivante : O46 Distance x de @ 6 Vaile intérieure : eT 165 mm Voleur der, : 250 + 165 — 266,5 mm. Longueur de fa courbe de rayon +, décrite par le centre de gravité G : 3,141 x 2665 — 837 mm. Longueur totale de la corniére nécessaire : 400 + 837 + 600 — 1.837 mm, 18 NOTIONS DE GEOMETRIE DESCRIPTIVE PROJECTION DU POINT Fig. I, Considérons une caisse aux parois rectangulaires, dont on a enlevé te couvercle et la face avant. A l'intérieur de cette caisse suspendons dans I'espace une bille Vacier A. La paroi F arriére représente le plan FRONTAL ; Lo paroi H inférieure représente te plan HORIZONTAL Le parci Pg représente le plan de PROFIL DE GAUCHE ; La paroi Pd représente le pian de PROFIL DE DROITE ; Lo bille A représente un point dans espace. Un projecteur, dont es rayons lumineux sont paralléles, est plicé en event (en 1) de fogon 4 éclairer bien en face la paroi F (plan frontal), Les rayons lumineux sont perpendi. culaires & cette paroi et fa bille A projette une ombre en a’, La distance ¢ de Ia bille ou fond H de lo’ caisse opparcit alors en e', c= ¢' = cote du point A Lo cote d'un point est [a distance de ce point au plan horizomtal. Elle se lit sur le plan frontal F ou encore sur les plans de profil Pg et Pd eux-mémes verticaux. La cote est donc la valeur prise verticalemant (penser aux cotes d'altitude). Ne pas confondre le mot « cote » employé dans les projections, avec le mot « cote » employé en dessin de cons- truction, eui signifie « dimension >. Sion déploce le projecteur et qu'on le « pointe » en 2 sur le fond H de Ia caisse, les rayons lumineux seront perpendiculaires au plan H et Ic bille A projettera une ombre en e. La distance e de lo bille & la paroi F apparait en © = e' = Aloignement du point A, Léloignement e se lit sur te plan H ou sur les plans de profil Pg et Pd. Plagant le projecteur ¢ droite, en 3, I'ombre a, sur le plan Pg indiquera a la fois la cote ¢ ot 'éloignement ¢ en ¢” et o” ; de méme lombre a, sur Pd, le projecteur étant placé en 4, REMARQUES, Ltimage de objet vu de face se dessine sur le plan arrigre F (Vue de face) ; Ltimage de objet vu de dessus se dessine sur le plan inférieur H (Vue de dessus) ; fe image de l'objet vu de gauche'se dessine sur fe plan de profil de droite (Vue de gauche) ; L'image de l'objet vu de droite se dessine sur le plan de profit de gouche (Vue de droite). Pour détinir un point dans V'espace, il est nécessaire diutiliser : deux plans de projection et la ligne d'intersection de ces deux plans (trace des plons) Exemple : projections sur les plans F et Het la trace LT ; . ‘ou bien un plon de projection et les deux traces de ce plan donnant Ia cote et I’éloignement Exemple : projection sur le plan Pg et Hes traces xb et Lx. ig. II. Ayant marqué Memplacement des ombres : a” sur Fj a sur H ; a, sur Pg; 2, sur Pd ; nous coupons la caisse suivant xb et Ty pour rabattre toutes les parois 4 plat ; nous ‘obtenons Ia représentation de la position de la bille A dans |’espace. Ainsi, sur un méme plan, nous voyons que le point représenté par la bille était & une houteur e du fond de la caisse et d une distonce e de Ia face arriére F. La Fig. INI indique comment le plan H a été robottu dans le profongement du plan F. Le Fig. 1V est Io représentation simplifiée et suffisante de lo Fig. II La Fig. V est celle employée couramment ; LT est désignée sous le nom de ¢ ligne de terre » (intersection du plan F et du plan H). La @ projetante » est 1a ligne imaginaire qui réunit lo projection d’un point sur 2 plans odjacents ; elle est toujours perpendiculaire 4 Ia trace de ces plans. Dans la Fig. II, aa’ est per- pendiculaire 8 LT comme a’a, est perpendiculaire & bx. Var degaucie Pd 19 PROJECTION DE LA « DROITE » Fig, U et Fig. I. L’ombre projetée par une droite sur un plan, quelle que soit sa position par rapport ce plan, est toujours une droite ou un point. tI suffit done de déterminer les projections de deux points de Io droite pour connaitre sa position. (Projection du point, voir Pl. Né 18). Une droite peut occuper n‘importe quelle position por rapport aux plans de projection. Parmi les multiples positions qu'elle peut occuper, il en est de particuliéres qui imposent cer- taines remerques 1* — La projection se foisant toujours perpendiculairement cu plan considéré, Vombre projetée par un segment de droite lui sera égale, ou plus petite, parfois méme réduite @ un point, Quand Yombre est de méme longueur que le segment projets, on dit que la droite est vue en vraie grandeur ou qu'elle se projette en vraie grandeur (en abrégé : v.9.). 2 — Toute droite perpendiculaire 6 um plan projette sur ce pion une ombre qui n'est au/un point. Cette droite est olors parcliéle cux autres plans de projection. (Nous ne considé- fons que les trois principaux plans de projection = plan frontal, plon horizontal et un plan de pro- fil). AB se projette en a’ et b* qui se confondent 4° — La position d'une droite par rapport & un plon est indiquée par sa projection dans un autre plan. En effet, une droite est horizontale si deux de ses points ont méme cote, ce qui apparait dans un plan Vertical (frontal ou de profil). La projection verticole de la droite est paralléle a lo ligne de terre LT (e'd' poralléle & LT). $i deux points d'une droite ont méme éloi gnement (paraliéle ¢ LT dens le plan H), la droite est paralléle au plan F. So projection frontale est en v.9 Wen est de méme d'une ligne plane courbe ou brisée ; sa projection est en v.9. dons un plan si dans l'autre elle se projette suivont une droite paralléle 6 LT. POSITIONS PARTICULIERES DE LA DROITE Fig. Il et Fig, IV. Une droite est DE PROFIL, lorsqu’elle est paralléle oux plons de profil ; ses projections verticole et horizontale sont perpendiculaires & LT ; elle est vue en vrcie grondeur dons les plans de profil VERTICALE (position du fil & plomb) quand elle est perpendicutaire cu plon horizontal, donc paralléle cux plons frontal et de profil, oi elle se projette en vraie ‘grandeur. Les projections de deux points quelconques € et D se confondent dans te plan H. HORIZONTALE (position du niveau € bulle d'air) lorsqu’elle est paralléle ou plan Holle est Yue en vraie grandeur ‘dons le plan horizontal, deux points quelconques E et F ont méme cote. FRONTALE quand elle est vue « de front » (de face), c’est-a-dire poralliale eu plan F ot elle est projetée en vraie grandeur, G et H ont méme éloignement. DE BOUT quand elle est vue « en bout » (clou dans un mur) ; elle est perpendiculai ‘au plan F, done paralléle aux plans H et P oi elle est représentée en vraie grandeur ; | et J ont méme cote. OBLIQUE ou QUELCONQUE lorsqu’elle n’occupe aucune des positions particuliéres ci-dessus ; deux points quelconques K et N n’ont ni méme cote, ni méme éloignement. Elle nest vue en vraie grondeur dans aucun plon de projection. Pour en connaitre lo vraie grandeur, voir Pl. N° 20. Projections et positions 19 particuliéres ce la droite_ | iran interdite nite: de profit __verticale_horizontale frontale_____de bout___ oblique ou quelconque — ' c “Titan Low ed 20 VRAIE GRANDEUR DE LA « DROITE » ‘) Ii résulte de ce qui précéde qu'une droite n’est vue en vraie grandeur dens un plen de projection que lorsqu’elle lui est paralléle. Une dre dite oblique (ou quelconque) n‘étant poral- lle @ aucun plan de projection est projetée en roccourci, RECHERCHE DE LA VRAIE GRANDEUR D’UN SEGMENT DE DROITE Elle consiste ; ou @ ramener la droite poralléle & un plon de projection (par rotation ou par rabattement) ; ou & considérer un plan cuxitiaire paralléle & lo droite, plan dons lequel la droite se projettera en vroie grandeur (méthode des triongles rectangles). REMARQUE. Les trois méthodes indiquées ci-dessous consistent @ obtenir un triangle rectangle dont V'hypoténuse est Io vraie grandeur du segment. Ce triangle rectangle (hachuré sur les épures I, !V, VI) a un cété de angle droit gale 6 une projection (frontale ou horizontale) et l'autre cOté égal a la différence des distances cui séporent lo ligne de terre LT des extrémités de autre projection. Fig. 1 et Il. PAR ROTATION : Faire tourer la droite AB outour d'un axe vertical, Ae par exemple, jusqu’a ce. que le point B ait méme élcignement que A. B,b’, — Aa’. La droite AB, étont paralléle cu plon frontal s‘y projette en vraie grandeur en a’b’,. La figure Il indique |"épure de la rotation de la droite ; Ax paralléle 4 LT ; b vient en b, et bY se dépioce dans un plan perpendiculaire @ |'axe de rotation, par conséquent horizontale- ment : eb, est la vrale grandeur de A\ Fig. til ot IV. PAR RABATTEMENT = Robottre la droite AB sur un plor? horizontal passant par B, en A, en a,b est la vroie grandeur de AB. La projection de A.B La figure IV indique |’épure du rabotrement : aa, est perpendiculaire 4 ob et la diffé- rence des cotes de a’ et de b’ est reportée en 9¢,. @,b est la vraie grandeur de AB, Fig. V ct VI, PAR PLAN AUXILIAIRE (Méthode des triangles rectangles) : Cette méthode, tres employée, présente l'avantoge de rechercher la vraie grandeur des droites en dehors de I'épure proprament dito ; elle lui laisse toute sa clarté en évitant de alour- dir par les tracés que nécessitent les méthodes des rotations ou des rabattements, AB hypoténuse ; cB = ob ‘Ac — différence des cotes, ou AB hypoténuse ; 4B = ob! Ad = différence des éloignements. Les figures VI indiquent - ‘en (a) la vraie grandeur de AB qui est "hypoténuse a’b d'un triongle rectangle dont oe" est la différence des cotes et eb la projection horizontale ab de la droite 7 en (b) Ic vroie grandeur de AB qui est I’hypoténuse db’ d'un triangle rectangle dont od est lo différence des éloignements et ob’ la projection verticale a’b' de la droite. (11 Nous employerons souvent le terme « droite » pour « eagment de droite » afin d'oliéger le style, bien que, Far detinition = lune « draite » est illimitée x Un «segment de droite» est limité 0 ses deux extrémités A tune “« semiedroite > ov « demisdiote » est limtee une extréminé A y -Vraie grandeur de /a droite Li Mm J \. Fig.0 a . b i ! Projection horizontal [Projection verticale Par pian auxiliaire Fig-W Fig Bitérepce éligaements lV. DiFfirence cotes 21 NOTIONS DE DEVELOPPEMENT (PRISME ET CYLINDRE) En dessin, un objet peut étre représenté en perspective cavoliére, c’est-d-dire sensible ment te! qu'on le voit, perspective dans laquelle toutes les droites fuyantes sont paralleles (fig. 1 et IV). Cetle zeprésentation, qui Gonne une idée générale de lobjet, est assez facile a lire et d comprenare, Cependant image ne précise pos toujours suffisamment les formes pour en per- mettre Vexécution exacte Si Fobjet est dessiné géométriquement (dessin industriel) (Fig. II et V), il est représenté tel quiil est ; sa forme est précisée por des vues cites : de face ou élévation ; de dessus ou en plan ; de’gouche ou de droite ou vue de profil Dons de nombreux cos, la vue de face et lo vue de dessus suffisent & déterminer exacte- ment les formes de l'objet DEVELOPPEMENT Liidée du développement de fa surface latérale d'un solide peut se concrétiser de la fagon suivante La surface du solide étant enduite de peinture, le placer sur une feuille de papier plane et le faire bosculer (Fig, III) ou rouler (Fig. VI) jusqu’a ce que lo ligne de déport (ad pour ie prisme et ab pour le cylindre) revienne en contact avec le plan. La feuille de popier maculée de peinture est le développement qui, aprés avoir été dé- coupé, permet « d'envelopper » parfaitement le solide. Le prisme représenté Fig. t a pour développement un rectangle dont ta largeur est l'aréte ad et Ja longueur, fe périmétre de base. Le développement du cylindre (Fig. iV) est également un rectangle ayant pour fargeur la génératrice ab et pour iongueur Ig périmetre de base, On @ coutume de dire prisme « droit », pyromide « droite », cylindre « droit », cone + droit » etc. pour désigner un solide dont axe est perpendiculaire & la base, sans que pour cela cet oxe soit nécessairement vertical. La base d'un solide « droi » peut etre de forme quelconque, Un cylindre, un céne, un tronc de céne, sont dits « de révolution » torsque leur base est 6 la fois circulgire et perpendiculaire @ ‘axe, L'expression « cylindre de réyolution » est par conséquent plus précise que « cylindre droit » ; tous les cylindres, tous les cénes de révolution sont droits, mcis les cylindres et les cénes droits ne sont pas forcément de révolution. Notions de développernent du prisme et du cylindre- -Prisme rectangulaire droit. ‘Vue de face Fig. —Cylindre_de révolution_ Vag dedessus ‘Vue de face al Fig. KZ Fig.V Fig WI 22 DEVELOPPEMENT THEORIQUE ET DEVELOPPEMENT DEFINITIF Il @ été vu, PI N® 16, l'importance de la fibre neutre dont on doit toujours tenir compte dans Ia détermination des surfaces développées. Les dimensions de ces surfaces, obtenues par calcul ou par épure, sont suffisamment correctes pour obtenir fes objets demandés. A ces développements dits « théoriques >, qui constituent tessential du tragage, il faut gjouter, s'il y a lieu, la matiére nécessaire pour récliser les assemblages et certaines mises en forme. On obtient ainsi les développements dits « définitifs ». Ce complément, dont le traceur doit ve préoccuper, ne présente néanmoins qu’un intérét relatif, oussi, pour viter d’alourdir les épures et les développements, il n'en sera fait mention qu‘exceptionnellement au cours des plonches suivontes, EXEMPLE, Développer un cylindre en tile d'aprés un cylindre existant et non d'aprés un dessin gui en donne les dimensions (pidce détériorée @ remplacer per exemple) ; époisseur de la tle : 1 mm, DEVELOPPEMENT THEORIQUE. C'est un rectangle dont to hauteur est celle du cylindre {300 mm) et fo longueur égole ou périmétre du cercle dit « en fibre neutre ». Le cylindre Stant_déformé ou assez gros, il est malaisé ou impossible d’en prendre le diométre. Opérer de fa fogon suivonte ‘Avec un rubon d’acier mince, mesurer te périmatre du cercle extérieur aux deux ex- trémités du cylindre et les comparer. En déduire le périmetre moyen (par exemple 1.200 mm) duquel il fout retroncher © x d’od : 1.200 — (1 x 3,141) = 1.197 mm. DEVELOPPEMENT DEFINITIF suivant assemblage : CYLINDRE SOUDE BORD A BORD Le développement définitif est au plus égal au développement théorique. 500 Tenir compte de allongément da au plonage de la soudure. 1197 CYLINDRE AGRAFE La torgeur des agrafes variant entre 6 © et 10 a, le développement définitif est égal au développement théorique plus une pince de (6 mm par exemple) d'une port et une double pince (soit 12 mm) dloutre port. 300 s 1197 1215 CYLINDRE RIVE Le diamatre des rivets d étant de 4 mm par exemple, la pince est égale é 3mm + 1,5 4, sans dtre inférioure & 10 mm, solt 10° mm. 300 Le développement définitif est égol ‘au développement théorique plus 10 mm d'une part et 10 mm dautre part. sof] ase TT NOTA, Les dessins ne sont pas & Vécholl Développement définitif Echencrures. Les surépeisseurs que présentent, & 'endroit du joint, les viroles rivées ou agrafées, nuisent 4 aspect et augmentent lo difficulté de certaines mises en formé telles que bordage en cordon, ouverture, retreinte de bord. On supprime ces surépaisseurs en protiquant dans le développement des échancrures pour que les tdles scient jointives sur la fongueur strictement nécessaire. La répartition des échancrures doit se faire avec le scuci de masquer la coupe de la tale, dons Ie sens transversal, et de laisser apparattre les bords jointifs dans le prolongement de la ligne drossemblage lo plus visible. Cylindre_rive. Bord ouvert, Cylindre rive. Borde en cordon. Tracé int! Cylindre_agrafé. Bord ouvert. Ne 7 Cylindre. agra Bordé en cordon, Sa 23 SECTION PLANE OBLIQUE DANS UN PRISME Let Fig. i Le prisme a six faces représenté en perspective est oppliqué sur un plon suivant Maréte ag, puis on le fait basculer jusqu’é ce que l'aréte ag revienne en contact avec le plan. Le dévelopoe- ment de la surface latérale ainsi obtenu est constitué de six trapézes accolés les uns aux autres. Les cétés ab, ; bie, ; ¢, d, i f, a, les uns & la suite des autres sont en ligne droite et ont une longueur totale égale au périmétre de base du prisme. Les lignes de pliage b, hy ; €, i, 5 dy jy ;... ont méme longueur que les arétes.bh ; ci; dj: du prisme., Le développement exact du prisme est obtenu 4 laide d’une épure (vues de face et de dessus), Appliquant les remarques qui précédent, porter consécutivement sur une droite les lon- gueurs AB; BC ; CD :.. FA. A une extrémité, élever une perpendiculcire et lui trocer des paralléles passant por B’; © ; B ;... qui représentent les arétes du prisme. Sur_ces lignes reporter la longueur des arétes prise sur la vue de face ; bh’ en BH ; ev en GI; etc. et joindre por des droites les points ainsi obtenus. La vraie grandeur de la section oblique est en quelque sorte lo. vue de dessus allongée n= ig’) ; c'est Vouverture qu'il faudrait protiquer dans fa paroi sur laquelle viendroit s'edepter le prisme pour assurer une communication. Cette ouverture se nomme « pénétration >, NOTA. Le périmétre de base A, B, C,... A est cefui pris en fibre neutre. Si le rayon intérieur de pliage est égat é lépoisseur de lo téle, la fibre neutre se situe vers Ié tiers de Fépoisseur. (Voir Pl. N¢ 16),” Section plane 23 oblique dans un prisme. Reproduction interdite EPURE DEVELOPPEMENT Vue de face 24 SECTION PLANE OBLIQUE DANS UN CYLINDRE DE REVOLUTION Fig. I et I, On peut assimiter un cylindre @ un prisme ayant un trés grond nombre de feces. Le développement du cylindre seroit alors constitué por de multiples quadrilotéres eccolés les uns aux autres et Io longueur du développement serait celle du périmétre de base ; fa lon- gueur des différentes arétes considérées ae ; bF ; ¢9 etc. serait reportée en aye, ; by f, ! €, Sin Fig. If, EPURE et DEVELOPPEMENT. Faire les vues de face et de dessus. Diviser la circontérence de base (en fibre neutre) en parties égales, 8 por exemple. (Ces génératrices représenteraient les arétes du prisme). Les repérer par des lettres, en portant de Io ligne d'ossemblage, en tournant dans le sens d’hor- loge. (Cette fogon de repérer n’est pas obligatoire mais présente de nombreux avantages). Trocer un rectongle dont fo longueur A’A' est le périmétre de base (x. @ en fibre neutre) et, lo largeur égale & la plus grande génératrice (o'a', — A’A’,). Diviser en B perties égales AVA’ et A’A‘, tracer les génératrices, les repérer et porter sur celles-ci leur fongueur prise sur Jo vue de face ; BYB’, — b’b’, ; C’C’, — c’c’, etc. Joindre les points obtenus par une courbe continue. tg sont des tangentes, qui, perpendiculaires aux génératrices, focilitent te trogage de la courbe, La vraie grandeur de la section oblique est une ellipse dont fe grand axe est petit axe le diamétre 2. vetle NOTA. En divisant Io circonférence de base en parties égales, et en tragant les génératrices passant par ces points de division, on @ constitué ce quiil est convenu d'appeler un systéme régulier de ‘génératricos ». On a toujours intérét & ce que les deux génératrices du contour apparent se confondent avec deux génératrices du systéme régulier. C’est pourquci les points a et e, projection des géné- ratrices du contour apparent, sont les points de départ de lo division en parties égoles. Section plane oblique dans un cylindre de révolution. 24 Reproduction interdite Fig I DEVELOPPEMENT 25 CYLINDRE DE REVOLUTION COUPE PAR DEUX PLANS DE BOUT OBLIQUES EPURE, Fig. I. Tracer la vue de face, Ia vue de dessus (en fibre neutre) et une section normale quelconque xy qui décompose te cylindre donné en deux cylindres : ¢'g'yx et xyg',c’ (Section normale : section plane perpendiculcire axe) Diviser Ia circonférence qui correspond @ la section normale en un certain nombre de parties égales (8 par exemple) et tracer les génératrices passant par les points de division (sys féme régulier). Les repérer en portant de la ligne d’assemblage (supposée en avant) DEVELOPPEMENT. Tracer une droite xy sur laquelle on porte en AA Ia longueur développée de la section normale. Diviser AA en 8 parties égoles et tracer les génératrices. Développer de chaque cété de AA le cylindre supérieur e’g'yx et le cylindre inférieur xys'c’, (oir Pl, N° 24), Le développement ne possédant pas d’axe de symé « sens de cintrage >. il est indispensable d’indiquer le REMARQUES : 7 1° (Fig. 1). Les génératrices b et d sont confondues dans ta vue de face ainsi que ¢ et ce; het f, Une demi-circonférence suffirait done pour les tracer toutes. 2° (Fig, ID). Les deux onglets cylindriques c’e’m et e’ng’ étant égoux, e’m — g’n ; dip — af’ ; on peut encore simplifier l’épure et le développement. Tracer les deux sections nor- males mn et st passant par les extrémités de ‘axe. Ajouter et retrancher le développement des deux onglets au développement MNTS du cylindre droit mnts, Si la ligne d'assemblage était sur le génératrice Io plus courte 'g’, le développement serait celui représenté en trait interrompu ; quel serait le sens de cintrage ? Fig. Ill, CYLINDRE DE REVOLUTION COUPE PAR UN DIEDRE. Un diédre est la figure formée par deux demi-plans issus d’une méme droite. Opérer_comme précédemment et tracer deux gériératrices supplémentaires nm aboutisr sont 8 Voréte du diédre en n’. La longueur de l'arc en est reportée sur le développement de € vers B. . Fig, Cylindre de révolution coupé par deux plans de bout obliques. Pendtration A, Penetration Fig. 26 DIVERSES CONCEPTIONS DU COUDE CYLINDRIQUE EN DEUX ELEMENTS En tdleric, fumisterie, ventilation, les divers éléments qui constituent les conotisctions s‘emboitent généralement les uns dans les autres. If est alors nécessaire que chaque élément présente des extrémités de diamétres différents appelés ; « grand bout » (G.B.) et « petit bout » (P.B.) ; le P.B. pénétrant dons le G.B. La différence des développements du G.B, et du P.B, est environ de 10 fois I’é eur de la tole. Les changements de direction sont obtenus a Voide de coudes. Le coude te plus simple est composé de deux éléments. Les caractéristiques nécessaires 4 son exécution sont Fig. 1. Vangle du coude (angle formé par les axes des deux éléments) ; tige (longueur de axe de chaque élément) ; fe diamétre du G.B, ot du P.B. ou le dicmatre « nominel » qui est intermédiaire ; Vépaisseur de la téle ot éventuelloment le moda d’essomblage. Sur I'épure, le contour apparent du coude varie suivant Vassemblage des deux éléments constitutifs, Dans tous les eas, le plan sécant se projette suivant la bissectrice xy de langle du coude (angle aby — angle ybe). | représente le contour apparent d'un coude rivé ; les deux éléments sont cyline représente, le contour apparent d'un coude soudé ; les deux éléments, trés légé- La Fig. rement coniques, sont nécnmoins développés comme sls étaient cylindriques. On « corrige » légérement pour respecter les développements du G.B. et du P.B. tout en conservant une méme longueur développée pour Massemblage soudé. La Fig. 111 indique un assemblage « rivé sur angle », seulement admissible lorsque l'engle du coude est égal ou supérieyr & 135°, La Fig. IV représente un montage rivé valable que! que soit langle du coude. Lo Fig. V indique te conception d'un coude toudé sur bords relevés (recommandée pour tle fine). MONTAGE Le Fig. Vi fait ressortir I'inconvénient de la conception du coude (rivé ou agrafé) : les éléments cylindriques peuvent s'engager & fond et obstruer en partie la section de passage. La Fig. VII indique la fagon d’y remédier ; une moulure faite sur fe P.B. limite I'engage- ment des tuyaux, Lo Fig. VIII représente un coude, rivé ou agrafé, composé d’éléments coniques inversés, L’élément P.B. de I'emboitage se présente en G.B, pour l'assemblage en xy. L’élément G.B, de I'emboitage se présente en P.B. pour I'assemblage en xy. La conicité cinst obtenue timite engagement des tuyaux, focilite leur démontage, ceux-ci ne serront que sur une bande étroite, et assure une bonne étan- chéité. REMARQUE : Quand le coude est agrafé, il est pré- férable de faire le bord ouvert simple sur ta partie qui constitue le petit bout de W'assemblage des deux éléments. constitutifs. Ci-contre le schéma de montage des tuyaux d'une cheminge : I'écoulement des eaux de pluie se fait normalement ; les condensotions chargées de suie sopparaissent’ pas sur les tuyoux Vintérieur dy bétiment. Diverses conceptions du coude cylindrique en deux éléments — Fig-I0 Fig.IV FigW 27 COUDE CYLINDRIQUE EN DEUX ELEMENTS REALISATION DU DEVELOPPEMENT DEFIN! D'UN COUPE RIVE ( 1F |. 1V, Pl, N° 26) D’aprés les dimensions données, tracer en fibre neutre le contour apparent du coude. Du point de rencontre @ des axes, tracer le quart du rabattement de lo section normale comme indiqué Fig. It Pl. N° 25, et,déterminer les génératrices. DEVELOPPEMENT DE @). Trocer sur la téte d'exécution le développement théorique. Déterminer sur l'épure emplacement des trous d‘assembiage 1, 2, 3, 4 et 5, puis reporter sur les génératrices extrémes du développement les distances de le base (référence) aux points 1, 2, 3, 4; ajouter les pinces p. En b, point de rencontre du bord de fa pince avec Io courbe du développement théo- rique, tracer ‘angle m ; tracer ensuite des arcs de cercle de rayon égal au recouvrement R (en principe égal @ 2 p), ayont leurs centres sur cette courbe, puis la courbe tangente a ces arcs pour obtenir une ligne ¢ équidistonte » (voir Pl, N° 5). Le développement obtenu doit étre cintré le tracé @ f'intérieur, ce qui souvent s‘indique « bavures extéricures ». En effet, le tracé n’étant pos toujours apparent (effacé ou reproduit), les bavures de percage, de poingonnage ou de cisaillage existent toujours et se trouvent évidem- ment sur lo face opposée au tracé, DEVELOPPEMENT DE @ . Pour obtenir te développement théorique, opérer de méme que pour © . I! suffire ensuite d’ajouter 4 ce développement les pinces p et lemplacement des trous REMARQUES : : a) lors de Vexécution du coude, ce demier ayant toujours tendance a s‘ouvrir, il est recom- mondé de tracer l'orgle n de (’Spure du coude plus petit de un & deux degrés que langle donné. b) enc, le bord cugmentera quelque peu de largeur au cours de sa retreinte ; on peut done ‘en diminuer légérement lo valeur sur le développement. ©) pour économiser fa tdle, « marier » les deux développements et, suivant la position de la ligne d’ossemblage de @ par rapport @ celle de @, veiller au sens de cintrage (bovures Intérieures ou extérieures) d) sauf indication contraire portge sur le dessin, la pince extérieure de @ sera « en bas » pour éviter V'oxydetion due au séjour des eaux de pluie cu de condensation, e) ne pas oublier de « profiler » en b les pinces de I’élément © pour réserver I'emplacement du trou 5. f) ne pas omettre d’étirer les pinces: a) veiller & ce que les tétes des rivets ne génent pos I'emboitage des tuyoux ; rivets T ot 2 fraisés intérieurement ; rivets 7 et 8 fraisés extérieurement. DUN COUDE AGRAFE (Fig, VI PI. N? 26) DEVELOPPEMENT DE @) . Méme focon de procéder ; io pince p’ — | — 2e, Prévoir le pro- fil comme indiqué en @ pour assurer un léger recouvrement et pour que la pente soit Ja méme aprés pliage de l'agrafe, DEVELOPPEMENT DE @ .Mémes observations ; les téles sont jointives en a,. REMARQUES : . Le coude @ également tendance 4 s‘ouvrir : diminuer langle n. On focilite l'opération d/agrafage de @ avec ® en diminuont la largeur de lagrate end, A partir dé fa moulure darrét, Vagrafe du P.B. est intéricure pour ne pas géner Membot- toge ; de méme pour ies tuyaux droits Développement définitif d’un 27 coude cylindrique : rivé ; agrafé _ | sauce 28 DEFINITIONS ET CONCLUSIONS OBJECTIVES PLAN Une surface plone est une surface réglée. Elle peut étre considérée comme engendrée por une droite (génératrice) qui occupe successivement tes positions 1, 2, 3,... telles que chacun de ses points subit un déplacement paralléle 4 une outre droite (directrice). ‘intersection d’un plan P avec deux plans paralléles Q et R se fait suivant deux droites paralléles. CYLINDRE Une surfoce cylindrique, ouverte ou fermée, est une surface réglée développable. Elle peut tre considérée comme. engendrée por une droite (génératrice) qui occupe successivement les Positions 1, 2, 3... telles que chacun de ses points subit un déplacomont paralléle 4 une courbe (directrice), Deux plons paralléles coupent un cylindre suivant deux courbes égales, de _méme orien- tation. L’exe d'un cylindre est lo droite qui joint les centres de gravité G, et G, (voir PI N° 17) de deux sections planes paralléles ; il est porolléle aux génératrices du cylindre ‘On appelle « section normale > une section plone perpendicullaire & I'oxe et par suite, aux génératrices ; c'est lo plus petite section. Un eylindre de révolution est celui dont fo section normale est un cerele ; toute autre sec- tion plane oblique est une ellipse dont le petit axe est égol au diométre du cylindre. Inverse- ment, si une section plane oblique est un cercle, la section normale est une ellipse dont le grand axe est égal au diamatre du cercle, CONE Une surface conique, ouverte ou fermée, est une surface réglée développable, Elle peut étre considérée comme engendrée par le déplacement d'une droite (génératrice), fixe en un point $ et qui, d’cutre part, s‘oppuyant sur une courbe (directrice) occupe successivement les positions 1, 2, 3... Toutes les génératrices concourent done vers un mame point $ oppelé sommet. Deux plans poralléles -coupent un céne suivant deux courbes semblables de méme orien- tation. On peut appeler axe dun céne la droite qui joint le sommet ou centre de gravité G de la section plane considérée. De méme, on peut oppeler axe d’un tronc de céne [a droite qui joint les centres de gravité de deux sections planes paralléles ; prolongé, il passe toujours par Je sommet. Un céna de révolution est celui dont le sommet se trouve sur la perpendiculaire élevée ou centre de sc base circulaire ; c'est le seul d posséder réellement un axe et par conséquent, le seut auquel on puisse tracer ‘une section plane qui soit normale. Toute section plane oblique coupant toutes les génératrices d'un céne de révolution est une ellipse. NOTA. — Un cylindre peut étre considéré comme un céne dont fe sommet serait situé & I'infini, POSITION D'UN PLAN : elle peut tre déterminée par + Fig. A. 3 points non en ligne droite (ex. une tole d'épure reposont sur trois ¢ servantes » ; la tole d'épure ne « boite » jamais). Fig. B. 1 droite et 1 point (ex, une téle d'épure reposant sur un tréteau et une servante ; [a thle ne « boite » jomais) Fig. C. 2 droites concourontes (ex. une tle d’épure reposont sur deux tréteaux de biais ; si la t6le « boite », les arétes supérieures des tréteaux, méme prolongées, ne se encontrent pos ; elles ne sont pas concourantes).. Fig. D, 2 droites parallles (ex. une téle d’épure reposont sur deux tréteoux dont les arétes supérieures sont équidistantes ; si lo téle « boite », les ardtes ne sont pas paralléles) Le A Ave i Plan, cylindre et céne 28 Définitions et conclusions objectives|rescicion interdite Srvite directrice Anvite drecteice, 29 DEVELOPPEMENT D‘UN PRISME OBLIQUE PURE, Trocer le contour apparent d’aprés les dimensions données. Faire passer un plan xy perpendiculaire aux arétes pour déterminer Ia forme et les dimensions de la section nor- male, Faire tourner cette section autour d'une droite de bout passant par e’, par exemple, pour & rendre poralléle au plen horizontal ou elle se projettera en vraie grandeur suivant a b, €, I, DEVELOPPEMENT. Si on faiscit bosculer le prisme sur un plan en partant de laréte e'a'y, qui serait por exemple la ligne d/assemblage, Ia section normale détermings par xy se développercit suivant les Segments A’B, ; B,C, €, B,... dans le prolongement I'un de Voutre. Ces segments seraient respectivement égoux dab, ; Lfaréte passant par B, curait pour longueur B’B’, correspondant & b’b', de |'épure. U1 en serait de méme des arétes C'C’, ; D’D',... PENETRATON. Lo pénétration supérieure est obtenue en vroie grandeur en projetant porrendiculalrement 2 Ia section ¢’, les points a, ; ¢’, ; et en. portant Jes valeurs ke; 1; m; & partir de D’, E', par exemple — considéré comme référence — (k : 17 m7 sont les « Soignements > por rapport au plan de référence qui contient la face arriére @). REMARQUES. A’, B’, du développement est égal 4 égal 8 BY, Cn La Fig. | est surtout destinge & mettre en évidence les principes qui permettent d’cbtenir les résultats cherchés : section normale, développement et pénétration. En tragage sur métaux en feuilles on ne pratique pes cinsi puisqu’en 9, d'une part une tle d'épure, et d’autre part lo matiére d'ceuvre, On emploie la méthode indiquée Fig. Il, méthode d'cilleurs volable pour tous genres de tracés. ', BY, de lo pénétration ; B’, C', est EPURE. Tracer le contour apparent en fibre neutre (voir « Pliage » Pl. N° 16) d’aprés‘les, dimensions données. Faire passer un plan x y, perpendiculaire aux arétes. Déterminer fa forme et les dimensions de fa section normale en utitisant Une référence, € D par exemple, pour porter au compas les longueurs pj 4 j ¥ Une seconde référence, DE, pour porter k; 1; m. Les résultats obtenus sont identiques ¢ coux obtenus Fig. 1. Choix de Ia ligne d’assemblage : assemblage, rivé ou soudé, ne dolt pas se trouver sur une aréte mais sur une face, lo plus étroite de préférence, auprés d'un pli, pour limiter les déforma- tions et fociliter, éventuellement, leur rectification, DEVELOPPEMENT. (Tracé intérieur). Sur_une droite xy porter successivement SA ; AB ; BC... ES correspondant aux cotés $A; AB; BC... E§ de la section normale, Elever une perpendiculaire en S et tracer des paralléles passant par A ; B ; Sur ces droites reporter au compas les longueurs de Ia ligne d’ossemblage $ et des arétes pri- ses sur lo vue de face 8 partir de xy: SS, —s',axy; SS a s'axy; AA, =a axy; AM =o’ axy; BB, = ba xy. PENETRATION. Utiliser le, procédé ‘employé pour obtenir Ia section normale ; t, t ¥ sont les distances des points b’,, e',, 0’, & une droite de bout passont por ¢’, d’,. Développement ide. ay A al di ks TUNES = LER SESS * N S SS N Ni % + 4 7 Fig-T od \\ a i x /, \ x 7 30 DEVELOPPEMENT D‘UN CYLINDRE OBLIQUE A BASE CIRCULAIRE Un cylindre oblique & base circulaire est une surface engendtée par le ¢ déplacement pa- raliéle + dune droite qui s‘oppuie sur un cercle oblique par rapport & la génératrice, |. EPURE, Tracer le contour apparent d'oprés tes données du dessin. Faire le demi-rabattemént de ia section circulaire et le diviser en parties égales. Tracer xy perpendicufaire quelconque oux géné- ratrices pour déterminer Ja vraie grandeur de {a section normale qui est une él axe est égal ou diamétre de base du cylindre, et le petit axe égal 4 @, g, distances 6 xy de f et 0, et de leurs symétriques bh, e, sont respectivement égales 4 Ff, ; ee, (Eloignement des génératrices f et e au plan frontal P passant par I’oxe (Fig. 11). DEVELOPPEMENT, Tracer une'droite sur laquelle on portera en AA. la longueur développte de la section nor- male (oir Pi. N® 7). Diviser AA en 4 parties égoles, ce qui détermine D, G, D. Porter fa lon- gueur de fare g; f, en AB et en GF, puis celle de orc c,d, en DC et en DE. Tracer 'empla- cement des génératrices et y porter les longueurs prises sur I'épure : a, a, = AA, ; b, Oxy — BB,,.. (voir PI. N° 25). Il est toujours prudent de vérifier la longueur développée des courbes obtenues sur fe déve- loppement : A, G, A, = x2, A, G, A, — périmetre de fo pénétration M = langueur de ellipse dont un axe o pour va- leur le dicmstre de base du cylindre et le second axe la distance 9, 6 REMARQUES elotives & Ia section 9, a, : voir Pl. N° 31, Fig. Il La méthode de développement par « triangulation », quelquefois utilisée & atelier, est & éviter cor elle ne présente aucun avantage ; elle est souvent moins rapide (sout pour certaines portions de cylindre que on rencontre dans les surfaces composées), elle est inexacte, imprécise et de vérification difficile. De plus, elle ne donne pas le gabarit de cintrage (Section normale), Voir Pl: N° 40 Ia critique de fa « triengulation >. Fig-I , Développement dun cylindre oblique & base circulaire. 31 DIFFERENTES SECTIONS PLANES DANS UN CYLINDRE OBLIQUE A BASE CIRCULAIRE Fig. I, Sections parallétes P : elles sont égctes (voir Pl, N° 28). Fig. II. Sections antiparallales Q : clles sont égales. Les plans des sections forment avec Voxe des angles e, ou b égaux et situés d’un méme cété de l’oxe. Les sommets du quadriletére du contour apparent ¢, d, e, , sont sur une circonférence de centre ©, Ce centre se trouve a I'in- tersection des perpendiculaires élevées d chacune des sections, en son milieu. Lo circonférence est la projection d'une sphére dans laquelle toutes les sections planes sont des cercles (voir Pl, N° +39), notamment celles des deux sections antiparalléles du cylindre considéré. It, Sections quotconques R, $, T + elles sont efliptiques parce qu’elles ne sont ni ni ontiparaligles, Qt MISE EN EPURE D‘UN CYLINDRE Lorsque Voxe du cylindre donné fest paraliéle & aucun des plans de projection, il ne se projette en vroie grandeur dans aucun d’eux. Dans ce cas, comme pour la droite (voir Pi, N° 20}, on recherche so projection en vraie grandeur : par rabattement (Fig. IV) par rotation (Fig. V) / I i i | I NOTIONS DE DEVELOPPEMENT (PYRAMIDE ot CONE) La surface lotérale d'une pyramide (Fig. | et Il) comprend autant de triangles que le poly- gore ce bose 0 de cbtés, Tous ces ‘rionglés ont pour server commun le sommet a dela py- rami Le développement de cette surface, comme I'indique lo Fig, I\!, est constitué per une suc- cession de triongles dent chacun est une face de la pyramide, Le périmatre du développement a,b, ¢,d,a, est égal a celui de lo base abeda. On peut assimiler un céne (Fig. IV et V) @ une pyramide ayant un trés grand nombre de faces. Le développement de fo surface latérale du c8ne serait clors constitué par de multiples trian- ales tras étroits accolés les uns aux autres et qui auraient un sommet commun. L’ensemble forme- rait en quelque sorte un triangle dont la bose curviligne aurait pour longueur calle de la cir conférence de base du céne, soitab X xouxD. Le segment #4 (Fig. IV) ous’ a" (Fig, V) ou sa, (Fig. VI) est l'apothéme ou génératrice du cone. 33 ‘ DEVELOPPEMENT DU CONE DE REVOLUTION En raison des difficultés que comporte la mesure d’une grande longueur dare représentant le développé de base, les procédés de développement different selon la valeur du rapport de la hauteur H du cdne @ son diamétre de base D. Si le céne est pointu (H > 2D ) on portera directement le développé de base. Si le céne est aplati (H i \ 4 LEONE \ iS r Ay X Pa | / . yh at Plane coupe passant parlesommet______...: TRIANGLE ISOCELE Plan decoupe perpeniulire ee_ _: CIRCONFERENCE Plan de coupe paralle 3 une gfnratrice _1 PARABOLE _ fas Plande coupe parallle 3 deux ginératrices.___; HYPERBOLE “eoniques” ; ELLIPSE Flan de coupe queleonque Vo CONE OBLIQUE A BASE CIRCULAIRE EPURE. Tracer, en fibre neutre, la vue de face et la demi-vue de dessus (en raison de la symétrie de [a vue’ de dessus). Déterminer un certain nombre de. génératrices a, b, ¢, d, & f @, réguliérement espacées et en rechercher la vroie grandeur par rotation (voir Pi, N20), mé- thode la plus rationnelle dans le cas présent. Il n’est pos recommandé de tracer les génératrices dans la vue de face ; elles ne sont d’auicune utilité et présentent méme un risque de confusion. DEVELOPPEMENT. Tracer |’oxe du développement $G diamétralement opposé 4 I’assem- blage supposé en s’a. De S comme centre, décrire des arcs ayant respectivement pour rayon °F, ; se, ; sd, ; .. puis, avec une ouverture de compas sensiblement égale a la valeur a b d'une division de base, déterminer les points F, Ey .u En cours de développement, vérifier le dévetoppé de base (par exemple DG D — demi-déve- loppé) ; rectifier 'ouverture de compas si c'est nécessaire. Le développement achevé, contréler a longueur développée de base et la rectifier s'il y @ lieu. « Dégager » légérement le sommet du développement (voir Pl. N° 33) NOTA. Selon les dimensions de la piéce, son épaisseur, l'outillage utilisé pour le cintrag les repéres utiles etc., on @ intérét & cintrer le céne ¢ tracé intérieur » ou € tracé extérieur Le sens de cintrage doit donc étre détini avant de développer. Une méthode simple, pour déterminer fa position’de deux génératrices consécutives du dé veloppement, consiste & envisoger, dans la vue de dessus, un « petit bonhomme » (I‘ebservateur) qui regarde, face 4 lui, Ia génératrice de départ du développement. Si le développement doit étre exécuté le tract 1, le « petit bonhomme > est & l'imtérieur du solide & développer. Si le développement est demandé tracé extérieur,,il se place 4 V'extérieur, Lo génératrice qui se trouve & so droite dans la vue de dessus est & droite de la génératrice de départ du développement. (Respecter orientation de la généretrice de la vue de face : s’ en haut —> S en hout : a, b, ¢, en bas > A, B,C, .. en bas) Exemple : Céne & base quelcongue ; tracé extérieur (voir PI, N° 35 b). A Voxtérieur, le « petit bonhomme » x est face a i; @ sa droite se trouve la génératrice h ; la génératrice H du développement est & droite de la génératrice I. Mue de face CONE A BASE OVALE {e droit » ou oblique) . CONE A BASE ELLIPTIQUE (e droit > ou oblique) Mere fagon oe procéder ; CONE A BASE QUELCONQUE = {c droit » ou oblique) mes Observations. TRONC DE CONE A SOMMET ACCESSIBLE TRONC DE CONE A SOMMET INACCESSIBLE ee SURFACES DITES « CONOIDALES » Un tronc de céne (ou céne tronqué) est un cine duquel a été enlevée la partie possédant le sommet, D’aprés les vues et dimensions du dessin, tracer le contour apporent, puis s‘assurer qu’on se trouve bien en présence d'un tronc de céne (et non d'un autre solide) afin de ne pas commettre une erreur de principe en développant la surface. Pour cela, opérer comme suit : | 1” cos : les deux boses sont paralléles Si le dessin indique tes deux bases circulaires, on se trouve en présence d'un tronc de céne (voir PLN? 28) ; une seconde vue est inutile, Fig. 1. Le tronc de céne est de révolution (voir Pl. N¥ 33). Ii Le tronc de céne est oblique & base circulaire (voir Pl, N° 35). Si les deux bases, de forme elliptique, ou ovale, ou quelconque, sont semblables et de ma- ‘me orientation, le solide est égolement un tronc de céne (voir Pl, N? 28). Fig, Fig. III. On s‘en assure en prolongeant les génératrices du contour apparent de la vue de face et de lo vue de profil ; leurs points de concours $ et §, doivent se trower sur la méme projetante. ; - 6 Si les points § et $, foment en dehers des limites de Iépure, le rapport —— doit éte égal ° bob ° au rapport — ou encore — = — i * ow | Dens fe cas contraire (Fig, IV) le solide n’est pas un tronc de céne, 2” cas : les deux bases ne sont pas parolléles, Prolonger les générattices du contour apparent des vues de face et de profil ; les points de concours § et 8, doivent se trouver sur une méme projetante, i | ' Si $ et S, sont inaccessibles (Fig. V), tracer une troisiéme base mn, m,n, paralléle & une « ob des bases données. Si —~ == —, le solide est un tronc de cone, °, z Dons le cas contraire le solide n'est pas un tronc de cone ; sa surface est dite « conoidele », bien que ne correspondent pas exactement a fa définition du conoide. C'est néonmoins une sur- face régiée développable qui sera &tudie ultérieurement, DEVELOPPEMENT DU TRONC DE CONE A SOMMET ACCESSIBLE I suffit de tracer le développement du céne de grande base D, puis d’en retrancher le déve- foppement du petit céne de base d. ! Fe eA s a Trone decéne 4 sommet accessible] 36 inaccessible _ Surfaces conoidales]| keoicion— interdite 37 DEVELOPPEMENT DU TRONC DE CONE DE REVOLUTION A SOMMET INACCESSIBLE Fig. |. METHODE DES TRAPEZES. Tracer, en fibre neutre, le trapaze isocéle ab ¢ d, contour apparent du trone de céne donné. De part et d'autre de ce trapéze en, trocer un cutre égal en hadi et bege. Elever la perpendiculaire ¢j & l'un des c8tés du trapaze, puis tracer lo bissectrice k de’ Vangle d¢ j, qui coupe Voxe rs du trapaze en m. sm est lo flache F de l'orc sous-tendu por la corde ed. Reporter lo flache en m, et m,, La courbe de base passera par jes points i; m,; dj; m; ©; m,; g. Tracer cette courbe par I'un des procédés indiqués Pi. N? 11. De part et d’autre de m, porter sur cette courbe, par moitié, le développé de base ed x x. Pour tracer le courbe de la petite base, procéder de méme que pour la grande base ou, plus simplement, lui tracer une cour- be « équidistante » et y porter le développement ab X sx. Cette méthode est avontageusement eppliquée quand le développement du tronc de céne est contenu : ! dans 1 tle : cas ci-dessus ; dans 3 téles : tracer le trapéze abe d, les arcs dme, ab et reporter sur ces arcs le tiers du développé des deux bases (deux téles @ reproduire) ; dans 2 téles : tracer le trapéze hadi et 6 sa suite le demi-tropéze ars d, Tracer les arcs de base et y porter le demi-développé des deux bases (une téle & reproduire. METHODE APPROCHEE, (Rapide, suffisamment précise pour faible conicité, dévelop- Pement en une téle.) ‘Tracer deux droites paralléies distontes de la longueur de fa génératrice tu du tronc de céne et porter a b = développé de la petite base, et ed develonpé de la grande base. Diviser eb et ed en un méme nombre impair de parties égales, Tracer les droites passant par les points de division obtenus: ae; 1-7; 2-8 73-9 ju + Bolancer » la diagonale 10 “3 de 10 sur $- 11, en ¢, puis de @ sur 6-12 en f etc. Faire de méme en portant de 9, de 3 et de 4. Tracer les deux courbes par les points obtenus et porter sur ces courbes, de part et d’autre de tu, la demi-longueur développée de chacune des boses. Dévelop! du tronc de céne de ] révolution 4 sommet inaccessible. |e, _Méthode des trapézes- Ne TRONC DE CONE DE REVOLUTION A SOMMET INACCESSIBLE Les divers éléments permettant de trocer le développement d'un tone de céne de eévolution & sommet inaccessible peuvent tre daterminés por coleul Lo méthode suivante, eppliceble done tout les cas, nest généralament utlisée que pour « résoudse » les troncs de sbne de grandes dimensions st de faible conicité, dont le développement nécessite Verio: de plusieurs tles (plus ‘de troisl, Dont ce cas, on recherche tous let éléments nécessoires cu toroge d'une tele qui sero reproduite wn Certain nombre de fois . EXEMPLE + Résorvoir & cou rivé (Fig. 1). Les téles utilisees pour lo virole tronconique sont de 1.500 x 3.000 x 5 mm. CALCULS : a} Coractéri 1° Diamétre des rivets wes des rivures : d= 6/50) — 4 = (¥250) — 4 = 12 mm. 2 Largeur des pinces ........-.... pm 3mm41Sd—3 418 = 21 mm 2 Pas moyen de Ja rivure .... .. Pam 4d =4x 12 — 48 mm. b) Nombre de téles nécessaires & la confection de la virole : 4° Longueur disponible d’une tdle ........ , 3.000—(21 x 2) = 2.958 mm. 5° Longueur développée de lo petite base .. | 3,14) x (5.200 + 5) — 16.349 mm. 6° Longueur développée de la grande base .. 3,141 x (5.600 + 5) — 17.605 mm 7* Nombre de téles nécessaires 17.605 : 2.958 == 6 par exces. c) Eléments de tragoge d'une téle : (Fig. 1D. 8° Longueur de lo 9¢ ice K : C’est I’hypoténuse d’un triangle rectangle ae f ayant un co 16 de angle droit égal a la hauteur du tranc, et l'autre égal 4 la difference des rayons de base: Kv a8 “200% — 1.474 men. 9° Valeur de R : Les triangles ae f et acs sont semblables. Par proportion, si ac = 2.8025 as — LAl4 4 2.802,5 _ 19.814 mm. 10° Développé de la petite bose : 16.349: 6 — 2725 mm 11° Développé de la gronde base : 17.605 : 6 — 2.934 mm. Les longueurs dares, de cordes et de Fléches étant proportionnelles aux rayons, pour un mé | me angle ou centre, siz pour un rayon de 19.814, on.c une longueur d'are de 2.934 mm, pour un rayon de 1.000 mm la fongueur dare serait : (Fig. 1M) tag = 148,1 mm soit un are de né de royon égal 6 1.000 mm. Lo valeur fo plus proche de 148,1 indiquée par le table (voir Pl. N* 38b) est 139,6 pour 8°. Il est nécesscire « d’interpoler » en prenant pour bases les valeurs relatives 6 8°. La table donne ore corde flache ” 157,1 156,9 3,08 co 139.6 139,5 44 Différence entre les valeurs pour 8° et 9° 175 17,4 0,64 Le différence entre l'arc de n? et celui de 8° est 148,1 — 139,6 — 8,5 soit les 85 oy tes 85 de 17,5 ; il en est de méme pour la corde et la fléche d'ot BR ou les apy 6 175: ikem ame 0: Arc de nt 139,6 +075 x $5.) = 139,6 + BS — 148,1 {dja connu) Corde den? 139,5417,4 x =) = 1395 + 845 — 147,95 Fléche den? 2,dd + 10,64 x $5) = 244 + 031 —~ 2,75 12 Voleur de lo corde et de la flache d'un arc de n® de rayon égal @ 19.814 mm _ 147.95 X 19.814 - 2.75 x 19.814 _ CORDE : eee 2.931,5 mm. FLECHE ae 54,5 mm. 13? Valeur de lo corde et de fo fléche d'un ore de n® de reyon égal 6 R, : R, = 19.814 — 1.414 — 18.400 mm. conpe : 4795 X18.400 _2.722,5 mm. FLECHE : 275 X18-409 50,5 mm. 14° CONTROLE DU TRACE du développement d'une téle < (Fig. SY) Tracer GI perpendiculaire 4 AG, puis GJ, bissectrice de l’ongle IGF, qui passe par E. “NOTA : Sion o un doute sur lo postibilité de développer le trone de céne en un certain nembre derbies, 8 por ‘exemple, iI ext préfércile d'eflectuer les caleuls eelatifs @ une thle reprisentant 1/9 du développement, puis de’ contidler’ +, en prolongeant les bases, lo. t6le peut contenir 1/8 du diveloppement te Tronc de c6ne derévolution & sornmmet inaccessible NOTA: Les figuras ne sent pos & I'dehalls, Table des arcs.cordes_fléches | 38° Rayon =1000- Angles de 14 76° | Reproduction interdite Degrés Ares Cordes Fiéches Degrés Arcs: Cordes Fléches “Nj ~~ | I “™ | aN | | 1 14,5 17,5 0,04 39 680,7 667,6 57,36 2 34,9 34,9 O15 40 98,1 684,0 60,31 3 52,4 52,4 0,34 al 75,6 700,4 63,33 4 69,8 69,8 0,61 42 733,0 16,7 66,42 5 87,3 87,2 0,95 43 750,5 733,0 69,58 6 104,7, 104,6, 137 44 767,9 749,2 7281 7 122,2 122,1 1,87 45 7854 765,4 76,12 8 139,6 139,5 244 46 802,9 781,5 79,50 9 197,3 156,9 3,08 AT 820,3 797,5, 82,9 10 174,5, 174,3 3,81 48 837,8 813,5 86,5 u 192,0 19,7 4,60 yo 855,2 829,4 90,0 12 209.4 209,1 SAB 50 872,7 B45,2 93,7 1B 226,9 2264 643 51 890,1 861,0 91,4 14 244,3 243,7 7,45 52 907.6 876,7 101,2, 15 2618 261,1 856 53 925,0 892,4 105,1 16 279,3 278,3 9,73 54 942,5, 908,0 109,0 W 296,7 2955 10,98 55 959,9 923,53, 113,0 18 3142 3129 12,37 56 STA 938,9_ 7) 19 331,6 330,1 13,71 57 994,8 °954,3, 121,2, 20 349,1 347,3 A519 58 10123 969.6, 125,4 2r 366,5 3645 16,75, 59 1029,7 9848 1296 22 384,0 381,6 18,37 60 10472 1.000,0 134,0 23 401,4 398,7 20,08 6r 1 064,7 1 O15,1 138,4 24 4189 458 2185 62 7 082,1 1 030,1 142,8 25 4363 432,9 23,70 63 1: 099,6 1045,0 147,4 26 453,83 449,90 25,63 4 1117,0 1 059,8 152,0° 27 47,2 466,9 27,63 65 11345 1074,6 156,65 28 488,7 483,8 29,69 66 1151,9 1 089,3 161,3 29 506,1 500,8 31,85, 67 1 169,4 1:103,9 166,1 30 523,6 5176 34,07 68 1 (86,8 11184 171,0 31 541,1 5345 36,37 69 1 204,3 1:132,8 1759 32, 558,5 5512 38,74 70 1 221,7 1147,2 180,8 33 576,0 568,0 4118 7 1 239,2 11614 185,9 34 593,4 584,7 43,70 72 1 256.6 1175,6 191,0 35 610,9 601,4 46,28 3B 12741 1189,6 196,1 36 _ 6283 618,0 48,94, 14 1291,5 1 203,6 2014 37 6458 6346 51,68 75 1 309,0 1217,5 206,6 38 663.2 651,1 54,48 76 13265 1.231,3 212,0 nn aecuceu cw 84 Rov, -Sections planes dans les solides. - Utilisations de Ia sphére - SECTIONS PLANES DANS LE CYLINDRE DE REVOLUTION (Fig, 1) Plons P et @ : cercles égaux. Plans R et $ : ellipses égoles. Pon T + rectangle, NOTA :cnsidrer is fgo! escomme des images. LE CONE DE REVOLUTION (Fig. 11) Plans P et Q : cercles semblobles. Plans R et S : ellipses semblobles. Plan T triangle. LA SPHERE (Fig. 111) Plan P 2 cercle Plans Q et R ; cercles, égaux ou non, Qui se coupent suivant, une droite. CYLINDRE ET CONE TANGENTS A UNE SPHERE (Fig, IV, V, VI) : lls sont de révolution ; leur axe passe par le centre © de la sphire. PENETRATION D’UN CYLINDRE DANS UNE SPHERE suivant deux cercles*: 9) Fig. VU) Les deux cercies sont situés dans des plans parolléles ; le cylindre est de révoluticn ; son axe passe por le centre 0 de Ia sphere. b) Fig. VIID Les deux cercles sont situés dans des plons non paralléles : le cylindre est oblique 4 bose circulaire ; son axe ne posse pos par le centre © de Ia sohére ; ies sections circulcires B et C sont dites € onti-paralléies ». PENETRATION D'UN CONE DANS UNE SPHERE suivant deux cercles : o) Fig. D0) Les deux cercles sont situés dans des plans paralldles : fe céne est de révolu- tion ; son axe passe par le centre O de la sphére. b) Fig. x) Les deux cercles sont situés dons des plans non paraliales ; le cOne est oblique & base circulolre ; aucune des droites 1b ou #¢ ne passe par le centre de lo sphére ; les sections circulaires B et C sont dites « anti-paralldles ». 40 ET TRONC DE CONE OBLIQUE A BASE CIRCULAIRE (Sommet inaccessible) EPURE. D’aprés les données, tracer le contour apparent du tronc de céne.’Si le plan de coupe e’p’ est cucleonaue, Ja section dons le cdne est elliptique (souf cas particulier ou elle est circulaire, voir PI, NP 41), Prolonger la génératrice fp’ jusqu’é so rencontre avec e’a! paralléle a la base jf ; la section plone e's! est circulaire (voir Pl. N° 28), Le procédé consiste 4 développer par « triangulation » le trone de cone & bases circu- laires poralléles e'a'fj, puis & enlever I'onglet e'a'p’. Rechercher les vraies grandeurs des générotrices et des © diagonales » de ce tronc de cone ainsi que des segments de générotrices apportenant 4 l’onglet, DEVELOPPEMENT. Tracer la généretrice du contour apperent opposée a l'assembloge, supposé en fp’ Développer le « tricngle » e’é'j - edj dont on connait la vrale grandeur des cétés : je" prise sur la vue de face (exacte) ; ed (sensiblement égale 4 la distance ed prise dans Ia vue de dessus) ; jd’ dont on o recherché [a vraie grandeur (qui n’est pos parfcitement exacte, {a ligne jd''n’étant pos une droi Puls ou triangle EDJ ait procédé, et ainsi de suite. Il est prudent de vérifier les longueurs développées au cours du développement pour modifier, s'il y 0 lieu, la valeur des distances ed et ij, les erreurs se trouvant edditionnées € chaque ‘ triangle ». obtenu, accoler le triangle d'i'j construit en DU par le meme a Le déyeloppernent AEAPJFA étant terminé, le vérifier. Tracer les génératrices DI ; CH... et reporter sur ces derniéres les portions de génératrices appartenant & Vonglet ; Kn, en DN ; Km, en CM ; ¢te. La longueur de lo coucbe PEP doit étre égale @ celle de ['ellipse ayant pour grond axe t'pt et pour petit oxe ott X 2 (voir Pl. NY 34, valour du petit axe et PIN? 7, longueur de ellipse. TRIANGULATION — Définition ot critique. La triangulation consiste ¢ développer une surface en la considérant comme constituée por de multiples petits triangles adjacents. On décompose la surface & développer en triangles ; on recherche 1a vraie grandeur de leurs ctés, puis on les construit en les disposant céte d cote dans Fordre convenoble, Cette méthode n’est ni exacte, ni précise, Inexacte porce que les fignes (telles que fb’ ‘sont considérées comme des draites alors qu’elles sont légérament courbes. Imprécisa parce que les reports successifs d’une fongueur entrainent Ia multiplication de Ia petite erreur inévitable qu'elle comporte. I! est recommandé d' er trois compas : {un auro pour ouver- ture une division de la gronde base, l'autre une division de la petite base, le troisiéme servira & reporter lo vroie grandeur des génératrices et des « diagonales + ‘On n’emploie la triangulation que dans les cas oli aucun autre pracédé n‘est applicable ou lorstju'on a 8 tracer des petites surfaces sans exigences de précision. Valeurs comparatives det procédés por triangulation, Fig, 1. Méthode géométrique directe donnant un développement rigourousement exact. Fig. M1, Hil, 1%, Divers procédés de triangulation : développements plus ou moins oppro- chés, Le procédé IV, dit « en chevrons », dans la majorité des cas, semble donner le résultet le moins Mexact, c’est-d-dire le plus voisin de |. 41 . RACCORDEMENT DE DEUX SECTIONS CIRCULAIRES — Les sections, de méme diamatre, sont : Fee reretteles | le surface est cylindrique (oir Pl. NY 31) ©) queleonques : a surface est dite € conoidale > (voir Pl. N° 56) 2 — Les sections, de diometres différents, sont ; ©) porallales : la surface est conique (voir Pl. N° 28) b) onti-poraliéles ; lo surface est conique (voir ci-dessous) ©) quelconques ; la surface est dite « conoidale » (voir Pl. N° 56). RACCORD CONIQUE A SECTIONS ANTI-PARALLELES Deux cas peuvent se présenter : Fig. |. 1* — Le contour apparent donné du raccord précise que les sections circulaires ab et ed sont situées dans des plans non paralléles. Ce raccord est conique si, en prolongeant les génératrices ca et db jusqu'en & et en romenont depuis » comme sentre, @ en a, et b en b,, [a sectiona,b, est en paralldle 4 ed. Ce procédé n’est pas toujours applicable dons les limites de I’épure. Un autre moyen de vérification consiste 4 tracer, en prenant pour centre le point de ren- contre des médiatrices ox et oy, le contqur apparent d’une sphére de rayon o¢, qui doit pos par les points abd. (Tout céne pénétrant dens une sphére suivant un cercle, en débouche sul vant un autre cercle (voir Pl, N° 39) Stil n’en est pas ainsi, le raccord n‘est pas conique et fait I'cbjet de la planche N° 56. 2° — Deux cylindres de sections circulaires différentes sont & raccorder ; les axes concourants ox et oy forment un angle queiconque. De © comme centre, avée le rayon #, donné ou cholsi, décrire ta circonférence qui détermine la position des deux sections ob et ed. Si une section, ed por exemple, est définie por le des- sin, le rayon r est égal & 0c, Ce raccord est conique. 1 cas : fo sommet est accessible. EPURE. Prolonger les génératrices af’ et ferminer les génératrices sb - sb’ ; se - tation autour de Vaxe pour obtenir le sommet s', Tracer le demi-rabattement ot di ‘dont on recherche fa vraie grandeur °b’, ; s’¢ par Pendant lo rotetion, les points diintersection des génératrices avec fa section F placent perpendiculairement a 'oxe a's : g" vient eng’, ; b’ vient en hi,, i vient en i, 50 dé REMARQUE. L’axe considéré ¢’s’ du cone ne passe pas par Je centre de lo section #j'. e'z, qui est la droite possant par le centre des deux sections anti-parallétes, ne rejoint pas le sommet 3°, DEVELOPPEMENT. Opérer comme il est indiqué Pl, N° 35 (tracé intérieur), 41 RACCORDEMENT DE DEUX SECTIONS CIRCULAIRES SS SS ee ‘1* — Les sections, de mame diamétre, sont : Nel F eerees ates | le surface est cylindrique (voir Pl. N? 31) ©) queleonques : le surface est dite « concidale » (voir Pl. NP 56) 2° — Les sections, de diamétres différents, sont : a) poraliéles : la surface est conique (voir PI. N° 28) b) anti-paratiéies : le surface est conique (voir ci-dessous) €) queleonques ; le surface est dite « conoidale » (voir Pl, N? 56). RACCORD CONIQUE A SECTIONS ANTI-PARALLELES Deux cos peuvent se présenter : Fig. 1° — Le contour apparent donné du raccord précise que les sections circuloires ob et d sont situées dans des plans non parallales. Ce raccord est conique si, en prolongeant les génératrices ca et db jusqu’en s et en ramenant depuis s comme centre, @ en a, et b en b,, fo sectiona,b, est en paralléle & ed. Ce procédé n‘est pas toujours applicable dons les limites de I'épure. Un outre moyen de vérification consiste @ tracer, en prenant pour centre le point de ren- contre des médiatrices ox et ey, le contour apparent d'une sphére de rayon oc, qui doit passer par les points abd. (Tout céne pénétrant dans une sphére suivant un cercle, en débouche sui- vant un autre cercle (voir Pl. N° 39). Sill n’en est pas ainsi, le raccord n’est pos conique et fcit l'objet de la plonche N° 56. 2° — Deux cylindres de sections circulaires différentes sont 4 raccorder ; les axes concourants ox et ay forment un angle quelconque. De @ comme centre, avec le rayon r, donné ou choisi, décrire la circonférence qui détermine lo position des deux sections ab et cd. $i une section, ed par exemple, est définio par le des- sin, le rayon r est égal & oc, Ce raccord est conique. 1" cas : fe sommet est accessible. EPURE. Prolonger les génératrices af" et ej’ pour obtenir le sommet s', Tracer le demi et déterminer les génératrices sb - s°b’ ; se - a’e’... dont on recherche la vrale grandeur s Par rotation autour de Voxe Pendant la rotation, les points d’intersection des génératrices avec la section fj’ se dé- placent perpendiculairement a ‘exe s’s : g* vient en g’, ; h’ vient en bh, if vient en REMARQUE, Loxe considéré ¢’s’ du céne ne passe pas par le centre de Ia section fj. qui est lo droite passant par le centre des deux sections anti-parallales, ne rejoint pas le sommet 4. DEVELOPPEMENT. Opérer comme il est indiqué PI. N° 35 (tracé intérieur). Raccord conique 4 sections antiparalléles _ SOMMET ACCESSIBLE 42 RACCORD CONIQUE A SECTIONS ANTI-PARALLELES 2° can: le sommet n'est pas accessible, . EPURE. Suivont les données, tracer, én fibre neutre, le contour apparent du tronc de céne (oir Pl. N° 41). Prolonger la plus petite génératrice af’ jusqu’a la section g'k’ paralléle 4 la bose ea. (On pourrait faire passer par f* la section paralléle & la bose mais, dans ce cas, le prolongement nécessoire des génératrices amplifierait les erreurs). Déterminer les générotrices et les diogonoles en faisant le demi-rabottement des deux sections paralléles ; ne jamais rabattre la section oblique. (Remarquer que le milieu 0 de g'f ne se trouve pas sur l'axe considéré du cone. Outre les erreurs, ces droites, considérées comme des génératrices,. ne pourraient étre utilisées pour conduire le ‘cintrage). Rechercher la vraie grandeur des générgtrices et des diagonates I'aide du demi-rabat- tement des deux sections parallétes, Inutile ‘de faire [a projection de la section g'f’. DEVELOPPEMENT. Développer le trone de céne g’fae comme il est indiqué Pl. N° 40 (tracé Intérieur), CAS PARTICULIER (Fig. ci-dessous). Les deux sections, Elles sont nécessairement anti-paralléles (le cercle, projection de la sphére, peut toujours tre circonscrit au triangle, projection du raccord) et Ie surface de raccordement est : eylindrique si les’ deux sections sont de meme diametre ; conique si les deux sections sont de diamétres différents. rculaires données ab et be ont un point commun b. Dans le premier cas, la génératrice passant par b est paralldle & ac. Dans le second cas, pour faire I'épure, il est nécessoire de déterminer la position de la génératrice passant par b ; que le sommet du raccord conique soit accessible ou nen. 1” méthode (toujours’ possible dans les limites de I’épure) : La génératrice bs est tan- gente en ba la circonférence, de centre 0, passant par les points ab du contour apparent. do médiotrice de ab ; 0 médiatrice de be ; bs perpondiculaire & bo, 2" méthode : Tracer © f médiatrice de bc ; au dela de eo, avec g par exemple pris sur ef, comme centre, tracer le cercle da, rayon gb qui coupe le prolongement de ¢a en h. Tracer de h la paralléle a @ b qui coupe la Circonférence de centre g en k. k b est lo génératrice du tron de céne cuquel apportient le trone @ be. DEVELOPPEMENT. Voir PI, N’ 41 ou 42, selon que fe sommet est accessible ou non, Raccord conique 4 sections antiparalléles (Sommet inaccessible) 43 RACCORDEMENT DE DEUX SECTIONS PARALLELES OVALES CONCENTRIQUES (1) Fig. |. Les deux beses ovales, qui, en projection, ont leurs cenrres confondus en 1, 2, 3, 4, sont raccordées par une surface réglée. De ('exomen de la figure |, de 'épure Fig. It, et d’oprés les Pl. N® 28 et 9, on tire les conclusions suivantes @} Les ovales sont constitués de 4 ares de cercles symétriques deux & deux. b} Les arcs amb et enf sont semblabies et situés dans des plans peralléles. La surface gules raccerde appartient aun Ane dont Voxe passe par ies centres 1-1" des deux ase. ©) Cet axe étant perpendiculaire aux beses, le céne est de révolution et son sommet s', est & Fintersection de "axe et d’une génératrice connue, m‘n’, di La génératrice b’F'-bf, passant par le point de raccordement des arcs de Movale, est commune aux cénes qui ont pour grande base les arcs amb et bke, e) Le céne dont la grande base posse par bk ¢ a son sommet s’, sur le prolongement des génératrices b’f', kj’ ot ¢’g’, ainsi que sur Vaxe joignant les centres 3°3", ig. Il. EPURE. D’cpris les données du dessin, tracer, en fibre neutre, dans les vues de face et de dessus, le contour apparent ainsi que les génératrices communes aboutissant oux points de roccordement des arcs des bases ovaies. Pour obtenir le sommet s',, profonger la génératrice m'n’ jusqu’d sa rencontre avec l'axe ‘du céne possant par les centres 1"-1”, Pour obtenir le sommet s',, faire une vue partielle de profit (Fig. III) Cette vue n’est pas indispensable ; Ia pente de toutes les génératrices étont la méme (angle a), on peut saperposer la Fig. III sur la vue de face en portant le rayon 3 k de la grande bose, en m’u’ et fe rayon 3j de Ja petite bose, en n't’, La droite passant par les centres u’ et t” est axe du céne. Contrate » prolonger les génératrices communes b'F et ¢'g” ; elles se rencontrent sur Voxe 4 la méme distance des bases. REMARQUE, Le calcul permet d’obtenir avec Ia plus grande précision fa position des sommets s’, et s‘, et, par conséquent, fa valeur des rayons $,M et S,B du développement. Ainsi : mi = 9 min; n'y! = 30mm; Tm! — 18 mm: um! = 3k — 29 mm 30 x 18 30 x 29 = —_— — 60 mm ust, = ——— = 96,6 mm 9 9 sym! = TE > OO — 62,6 mm sk, — 2 + 96,6" — 100,3 mm ig. IV. DEVELOPPEMENT. L‘assemblage Stent en ma-m‘n’, tracer Ifaxe PQ qui lui est ‘oppose. Développer Ia portion de cone dhage pd, de sommet S,. Prolonger [es génératrices CG et DH et reporter k's’, — m'-s', depuis C et D pour obtenir Jes sommets 5, et S,. Dévelop- per ces deux portions de cine en BCGF et DAEH. Sur BS, et AS, porter m’s', en AS, et BS,. Développer les deux portions coniques AMNE ct BENM. Contréler jes longueurs développées. (1) Il faut entendre par « ovales concentriques » deux ovales pour lesquels on utilise les mémes centres 1, 2, 3, 4, pour tracer les arcs de cercles qui les composent, Dans ce cas seulement, Ic pente des générotrices de la surface de raccordement est cons- tante. En général, on détermine les centres en faisant Io construction du plus grand ovale. Raccordement de 2 sections paraliéies, ovales, concentriques | Kmtam RACCORDEMENT DE DEUX SECTIONS PARALLELES, LUNE OVALE, L’AUTRE CIRCULAIRE F. Les deux bases, I’une circulcire, l'autre ovale, situées dans des plans paraltéles, sont raccordées par une surface réglée. De "examen de lo figure | et de I’épure Ii, on tire les conclusions suivantes : a) Llovate est constitué de 4 arcs de cercle qui appartiennent 6 4 surfaces régiées b) Ces surfaces sont cylindriques si les ares des deux bases ont méme rayon ; coniques si les rayons sont diftérents. } Chacune des 4 surfaces appartient @ un solide creax dont l'axe passe par le centre des arcs de Jeurs boses ; si cet axe est pempendicutoire aux bases, a surface est de révolution, Sinon, la turface opportient & un cine oblique & bese circdaire ou & un cylindre cblique & base circu lire. @) Lo génératrice passent par un point de raccordement des arcs de I'ovale est commune aux deux surfaces adjacentes. Fig, HI. EPURE. D'opras les données du dessin, tracer, en fibre neutre, le contour apoa- rent des vues de face et de dessus, Pour obtenir fes sommets 6/4, protonger fa génératrice d’e’ du contour apparent jusqu’d so rencontre avec 1a droite b’o’ (et bo) qui passe par ies centres des arcs des deux bases. Tracer les génératrices e'f's', communes aux deux cénes ; s', est a 'intersection de ces deux généra- trices. . Contréle. Faire une vue partielle de profil (Fig. I!1) ; tracer fa droite passant par.les centres 9’,, 0°, et prolonger la géngratrice g’jh’, du contour apparent ainsi que la génératrice commune ‘tf, Ces trois droites se rencontrent au sommet 8’ gui est Ia projection des’, et des. REMARQUES : 1® — Le pente des générattices n’étant pas constante, on ne peut, ‘comme dons le cas de fa Pl. N? 43, superposer la vue de profil et celle de face. 2) — (Fig. Ad. Si fe centre © du cercle de base ne se trouve pas 6 Vintersection des axes de I'bvale, fe principe appliqué reste fe méme. Les deux sommets s‘, des surfaces coniques ayant les arcs ¢ g € pour bases, se trouveront toujours sur une méme projetante. Egalement pour les deux sommets s', des surfaces coniques dent les bases sont ies arcs ¢ de, 3° —~ La distance des sommets 5’, et S', aux bases peut étre obtenue por calcul (yoir Pf, N° 43, quelle que soit la distance d'une base ¢ Iautre, 4° — (Fig. B). Si les rayons r et r, sont de valeurs voisines, le sommet du céne peut ne pas étre dans les limites de I’épure. Dans ce cas, la deuxiéme extrémité F de la génératrice commune pas- sant par le point de raccordement ¢ de ‘ovale, est obfenue en tragant par le centre o du cercie Ia paralléle f 4 be. (Méthode des plans tangents, Pl. N° 51 et 52), Fig. IY. Les 4 éléments de surface ayant respectivement pour grande base les arcs ede ef ge oppartionnent a des c&nes obliques & bose circulaire qu'il faudra développer comme il est indiqué Pl, N°35, Suivant les dimensions et la précision désirée, il convient de tra- cer une ou plusieurs génératrices intermédiaires dont on recherchera ta vraie grandeur. Les surfaces traitées Pi, N° 43 et 44 pourraient avair leur place dans I’étude des surfaces composées ‘cir PI, N? 45), Néanmoins, comme elles sont exclusivement constituées por des élé- ments coniques, il a paru opportun de les inclure dans étude des cones, Elles familicrisent déjd avec les surfaces « ouvertes » (ou portions de surface). Raccord! de 2 sections. parallléles : lune ovale, l‘outre circulaire- 45 “NOTIONS SUR LES SURFACES COMPOSEES DEFINITION, Une surface est dite < compasée » lorsqu'eile est constituée d’une succession d’éléments raccordés les uns aux autres, tous les éléments n‘apportenent pos & une méme famille de sur- faces. Elle peut étre composée de plans, de portions de cylindre, de portions de céne ou cutres surfaces réglées développobles. some Prncioale dificuté de trogage consste a déterminer ta nature et les limites de ces ments. GENERALITES. 1° Dans tous les cas, quand une bese comporte des droites, & ces droites aboutissent des plans. Si une base présente une partie polygonale en regard d’une courbe de [‘autre base, les surfaces planes aboutissant aux parties droites sont raccordées par des portions de céne. 2" Si les deux bases ne sont pas situées dons des plans poralléles et qu’elles présentent des courbes égales ou semblobles, les surfaces qui les réunissent sont dites « conoidales » (voir PI N® 36), sauf cas particulier oles sections déterminées par les plans des bases sont onti- paralldies (voir PI. N? 31 et 41). 3° Si tes deux bases, situées dans des plans, parallléles, présentent une courbe égale, la sur- face qui les réunit est cylindrique ; si les caurbes sont semblcbles, lo surfece est conique (voi PI N® 28). PRINCIPE DE DETERMINATION DES ELEMENTS PLANS (Les plans des deux bases sont parclléles). Méthode : PLANS TANGENTS. Fig. I. Autour de la droite AB par exemple, faire tourner un plan P qui occupera suc- cessivement les positions P,, P., P,,.. jusqu’a ce qu'il vienne en contact avec la courbe au point E, On détermine ainsi le triangle EA B, L'intersection du plan de ce triangle (Pa) et cu plan de la courbe est une droite m En porailéle & AB, et tangente a fa courbe au point E. Cette tongente se projette dans le plan H suivant une poralléle 6 BA, tangente 4 la projection de la courbe, I suffit donc, la droite de la base étant donnée, de lui mener une paralléle tangente 4 la courbe pour déterminer fa portion plane triangulaire qui aboutit 4 cette droite (voir Fig. II, III, lv, Y, VI, VID. Fig. Il. C'est ai bfe, cad, dia, La surface reliant to courbe te au point @ est conique. I en est de méme pour les autres portions de courbe : ef avec b ; fg avec ¢ ; giavec d. NOTA ; Lorsque fa courbe est un cercle, i! est plus simple et plus précis d'abaisser, du centre 0 du cercle, une perpendiculaire sur te cété du polygene ou sur son prolongement. La méthode exposée n’est applicable (Fig. 1) que dons le cas oli le plan P a sa trace hori- zontale paraliéle au pian de la courbe, Pour que catte condition soit réclisée a Ia fois par tous fes cétés d’un polygone, il faut que le plon de ce polygone sait paralléle celui de la courbe {cas de toutes les figures de 0 Pl. N° 45). REMARQUES IMPORTANTES. Lorsque les deux boses 4 raccorder sont convexes, cucune confusion n’est possible, i! n’y a qu'une solution ; les différents points de tangence se trouvent les uns 4 la suite des outres dans leur ordre numérique et aizhabétique: Exemple : (Fig. II] et IV) a-b-c-d-e —> 1-2-3-4-5. S'il_nfen est pas ainsi: — ou Jordre numérique et alphabétique n’est plus respecté Exemple : (Fig, V) a-b-e-d-o-f-g —> 1-2-4-3-5-6-7. Dans ce ces, joindre I'intersection de ¢ et d au centre © pour obtenir les deux triangles consécutifs dont mm est un cété commun — ou on se trouve en présence de deux cu plusieurs points de tangence pour un méme cété du polygone Exemple : (Fig. Vi) @ > 1; b> 2, 24,2", ,6-> 3. Choisir le point de tangence 2" qui répartit mieux les surfaces coniques (base 1-2" sensi- blement égale 4 2-3), — ou encore on ne peut tracer une droite iangente paralléle & chacun des cOtés du polygone, Exemple : (Fig. VII) a + 1; b? cP? d +3. Déterminer un point 2 en coupont la courbe par un arc de centre n, puis en tragant la médiatrice : m2 est alors un cété commun de deux tricngles consécutifs: que Von a opéré sur la vue de dessus pour obtenir fes triangles a be, 46 RACCORDEMENT DE DEUX SECTIONS PARALLELES, L'UNE CIRCULAIRE, L'AUTRE POLYGONALE Méthode : PLANS TANGENTS. EPURE Tracer fa base circulaire en fibre neutre ainsi que lo base polygonale pour laquelle on tiendra compte des cilangements possibles dus cux pliages (voir Pi. N° 16). En application de Ia Pl. N? 45, les portions planes sont déterminées par des perpendiculaires, issues du centre © de Ia circonférence, aux croites qui composent ta bose polygonale. Diviser en porties égales Jo bose de chaque portion de céne et rechercher Ia vraie gran- deur des génératrices (remarquer sur ('épure fa méthode de repérage clare et sans risque de confusion! DEVELOPPEMENT L’assemblage supposé en @-1, le développement sera exécuté ¢ tracé intérieur > pour per- mettre de conduire plus aisément fa mise en forme. Développer successivement chacun des éléments en vérifiant le développé de la bose circulaire au cours et & Ta fin du développement. Contiéle. Le pied des perpendiculaives 36, 6H, 91, 12J, détermine sur la base de cho- cun des triangles du développement (cos ci-contre), ou sur leur prolongement, des segments @gaux, chacun 4 chacun,.a ceux obtenus surla vue de dessus : bg = BG ; ge — GC; ch—CH.. 47 SOLIDES « EN FORME D‘AUGE » Trois cas peuvent se présenter Fig, |, 1" eos, Si toutes les arétes prolongées se rencontrent en un méme point, elles appartien- nent & une pyramide dont $ est le sommet (voir PI, N° 32), Le solide est un tranc de pyramid son développement ne présente aucune difficulté, Fig. II, 2° cas, Les arétes prolongées donnent deux points de rencontre m et n de méme cote, au lieu d'un seul point ; elles appartiennent non plus & une pyramide mais ¢ un solide appelé ‘« ponten > ou « tas de’sable ». Le développement sera constitué par quatre faces planes dont on recherchera séparément la vraie grandeur (par exemple par rabattement). Fig, III, 3°* cas, Le volume est quelconque et n'appartiont pes a Tune des deux catégories ci- dessus ; il est du genre « brouette ». Sfassurer de la plangité des faces por l'un des deux pro- cédés suivants 1° — Tracer les diagoneles oe — o’e' et df — df’. Leurs points de rencontre 0 — o’ doivent se trouver sur une méme projetante. (Pour que les deux diagonales cient un point com- mun, il est nécesscire quielles soient contenues dans un méme plon). 2° — Prolonger les arétes of — af et de — d'e’, Les points de rencontre p — p’ doi- vent également se trouver sur une méme erojetonte, (Raison identique & celle ci-dessus). Ce deu- xiéme procédé n’est pas toujours applicable dans ies limites de 'épure. DEVELOPPEMENT. Fig. IV. 1” cas : les faces sont planes. ‘Tracer le fond EF GH et les deux faces DEH C et AF GB, de hauteurs m et n, en vicie grandeur sur la vue de face. Sur l'épure, autour de ¢ f, faire tourner la face a Fe d pour la rendre verticale, ce qui se tra- duit per les perpendiculaires dict aj qui représentent les arcs de cercies décrit par les points d ot a; fet j étant les centres de ces arcs. Sur le développement, reporter les distances i¢ en E.] et jf en FJ, et élever les perpendicu- loires Ix et Jy, (Rabattement de la face sur le pian du fond). Reporter aréte ED (qui est en vraie grandeur) en ED, et Foréte FA en FA. Faire de méme pour autre face. Contréle r si la vraie grondeur de fa dicgonwle a ¢ — a’e’ est égale a A, E du dé- yeloppement ; de méme pour df — d’', De plus, les diagonales A, E et D, F se rencontrent en 0 & une distance K égale 4 k prise sur l'Epure, Fig. A. 2" cas : les faces sont gauches. Par une projection auxiliaire, apprécier le gauche, Tracer ies perpendiculoires ac et bd Projeter ¢ etc’; d end’, Projeter les points abed dans un plon perpendiculaire 4 a b et le rabattre cutour de x y por exemple, ¢ — ¢* se projette en¢,:d—d'end, etab—a'b! eno, by. On cbtient ainsi la veleur du gauche compris entre les points @ et by Si ce gouche n‘est pas trop important, développer comme s'il s‘egissait d’une face plane bien que ies surfaces gouches — méme régiées — ne soient pas développables. L’élasticité du metal permettra, dans ia majorité des cas, lo mise en forme sans grandes difficultés, Fig.A. 48 HOTTE A PAROIS PLANES EPURE. Crest Je raccordement de deux sections parcilléles rectanguluires, par des surfaces planes. Eto- blir tes vues de face et de dessus d'aprés les dimensions intéricures. DEVELOPPEMENT THEORIQUE. La face 3 est représentée en vraie grandeur dons fa vue de face en a’ b’ Fe’. Le face 4 ost un trapéze rectangle dont on reléve la vraie grandeur des basas doris is vue de dessus, en ad et ef ; et celle de la hauteur dans fa vue de face, en a’e’. La face T ast également un trapéze rec- tangle dont les bases © D et 1G sont en yraie grandeur dans ies deux vues et la hauteur égaie Voblique DT du développement de la face 4. La face 2 est cussi un trapeze rectangle dont les bases BG et FG sont en vraie grandeur dans fa vue de dessus et fa hauteur égale 4 Mobfique BF du dévetoppernent de la face 3. DEVELOPPEMENT DE&FINITIF : 0} Tales pliées et rivées. Méme si les dimensions le permettent, en raison de limpor- tance des chutes, éviter de tracer le développement en une tile. I! est prétérable de i“envisager ‘en deux téles : l'une comprenant les faces 3 et 4 dont les bases sont dans le prolongement lune de Uoutre ; le deuxiéme contenant te développement des faces 1 et 2. De plus, le pliage ne néces- site pos un cutlllage particulier (plieuse sommier articulé). Représenter sur fa vue de face les tignes de rivure et les pinces, Modifier le développement théorique en tenant compte + de la matiére nécesscire oux plis en raison du rayon de pliage (voir Pl. N° 16); — de la valeur a & déduire des bases CB et GI de la face 1, AB et EF de la face 3, pour évi- ter le défout signalé ci-dessous (voir dessins A et B) ; — de lépaisseur de la thle 4 déduire des bases AD et El de la face 4, BC et FG de 2, ct du Tecouvrement nécessité por ia rivure en DI et BF ; recouvrements dont les extrémités sont coupées suivant Morientation que prendraient les bases de [a face adjacente si celle-ci sé trou vait développde 4 so suite (la face 18 Io suite de # ; Io face 3 4 [a suite de 2). 5) Quatre téles assemblées par des comittos. Les comiéres sont plecées @ intérieur ; celle qui assure assemblage des faces Vet 2 est ouverte @ Vengle jm k (voir ci-dessous ! Angle de pliage). Sur Jes quatre téles du développement théorique, tracer les lignes de rivura & une distance k égale cu trusquinage des corniéres (voir Pl. N° 15). Tracer las trous extrémes p, p, i a, a sur la face 1, puis les rappeler perpendiculdirement suf Ia coupe de la téle. Celte, coupe représentont la carre de la comiére, tracer la comiére en re- portcnt sur cette catre les distances ainsi déterminées et tes rappeler perpendiculairementt sur la ligne de trusquinage ; tracer les angles de coupe. Faire de méme pour les cutres faces et cornidres. (Sur fas vues représentant les comiéres, es chiffres indiquent le numéro des faces qui seront rivées sur les alles de ces comiéres! NOTA : Pour une lecture plus facile du dessin, le tracé des comiéres est représenté oti a l'extd- Fieur de Voil,\ ou & |“intérieur. Ajouter cux faces 1 et 3 (ou 2 et 4) une épatsseur de téle de chaque cété pour masquer la section de la téle des faces adjacehtes (voir dessins D et E ci-dessous). ANGLE DE PLIAGE. II ast éga! ou rectiligne du diédra (voir PI. N? 49 et 50) Pour déterminer Vangle de pliage des faces T et 2 (ou d’équerrage de la comiére réunissart ces faces) opdrer comme suit 1® En un point quelconque © de la projection horizontele de I'aréte, tracer ia perpendicutaire j ky 2° Reporter fa hauteur o'f” en 00, ; joindre o,g. 3° Tracer 9 m perpendiculaire & 0, g et reporter Io longueur om en on. 4 Tracer jm et mk, L'angle jnk est fe rectiligne du diédre, A B . c fo Tt 8 Mauvais Bon wédisore Mauveis Bon, interdite Reproduction fanes_ @ parois pi . _Hotte 49 VRAIE GRANDEUR DE L‘ANGLE DE PLIAGE alata te hata alt ttc (RECTILIGNE D’UN DIEDRE) REMARQUES IMPORTANTES : Fig. 1. Un ongle droit, dont un cdté est paralléle & un plon de projection, se projette toujours sur ce plan suivant un angle droit, sauf dons le cas limite ol, le deuxiéme cété étont perpendiculaire ax plen, la projection de i’engle se traduit par une droite. (Position T ans H ; position 3 dans F) Fig. 11. Un engle aigu dont un cété est parallale @ un plan de projection s'y projette suivant un engle qui varie entra la vraie grandeur de angle (quand le deuxiéme coté est paral: ele au plen), et 0°, position limite of les projections des deux c6tés se confondent. (Po- sition 1 dans’ H ; position 3 dans F). Fig. Ili. Un angie obtus dont un cété est paraliafe & un plan de projection sy projette suivant un angle qui varie entre ia vroie grandeur de angle (quand le deuxime cété est paral ele au plan), et 180°, position limite of ies projections des deux c6tés sont dans le Prolongement une de'’cutre. (Position 1 dans H; position 3 dans F). Lorsqu’on veut contrdter un angle de pliage plus grand ou plus petit que 90°, il feut présen- ter le gabarit de telle fagon que chacun de ses cétés soit perpendiculaire & 'aréte commune ux deux faces. Ce gabarit dangle est Ia portion d'un plan qui coupe le diédre perpendiculaire- ment a Varéte, PRINCIPES. (Fig. IV). Foire passer un plan vertical P perpendiculaire & la projection horizontale de Varéte ; le faire tourer autour de sa trace JK avec fe plan H, jusqu’d ce qu’il occupe ia position P, perpen- diculaire d Varéte CG. il détermine un triangle JM K qui est fe gobarit de pliage ; ce demier se Projette en raccourci dans te plan H. Continuant de tourner jusqu’en P,, le triongle JM K se trouve rabattu sur le plan H oli angle JNK est en vraie grandeur, RECHECHE DE LA VRAIE GRANDEUR DE L‘ANGLE DE PLIAGE. i? — Liaréte est paratléfe 4 un plan de projection (frontal par exemple) Fig. V. Elle y est vue en vraie grandeur en ¢’g'. Faire posser un plon de bout P, perpendiculaire a e’g’ et le rabottre en P,. Le triartgle kn j, vu en vraie grandeur, donne Vangie de pliage k nj. 2° — Lardte n'est paraléNe & aucun plan de projection. Fig, VI. {I est possible de tracer la projection du diédre sur un plon vertical ouxiliaire, paralléle & la projection horizontale ¢ g de Voréte, et d'opsrer ensuite comme dans le premier cas. Ce tracé est iong et on lui préfére une « réduction » du procédé que Von superpose cux vues déjé exis- tantes. D’un point quelconque, tracer une droite jk perpendiculaire 4 la projection horizontale cg de laréte. Projeter 0 en o et porter ol’ en 0 - 0,. Joindre 0, 9 qui est la vreie grandeur de Is portion Ig! - 1g de Varéte. De 0, tracer fa perpendiculaire 4 6, g et rabatire om en on, L’an- gle formé par fes cétés jm et mk du triangle jmk est le rectiligne du diddre ou vraie grandeur de Vangle de pliage, (Remarquer (a similitude des constructions A et 8.) CAS PARTICULIERS (Voir Pl. N° 50).

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