Petit-dejeuner du Barreau de Grasse et de l'Avenir Cote d'Azur du 26 septembre 2006 sur La Reforme des Successions - l'entree en vigueur au 1er janvier 2007 de la loi du 23 juin 2006 (Avenir Cote d'Azur n°1781 du 14 octobre 2006)
0 évaluation0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
158 vues4 pages
Petit-dejeuner du Barreau de Grasse et de l'Avenir Cote d'Azur du 26 septembre 2006 sur La Reforme des Successions - l'entree en vigueur au 1er janvier 2007 de la loi du 23 juin 2006 (Avenir Cote d'Azur n°1781 du 14 octobre 2006)
» Petit déjeuner du Barreau de Grasse - I'Avenir Céte d'Azur
La réforme des successions
Fier de poursuivre pour cette rent
justiciables, le 26 septembre dernier, pour discuter de la réforme des successions
race au travail accompli par
qipedetavene Cte da,
le publcetaitnombreu,cuieux
decomateles changements ope
1 parla loi du.23 juin 206, or
tant sures successions, es libé
rates etl PAGS.
Undomainequin‘est pasréseré
aux noite, selon Mitre Sie
Trastour, dleguée par Monsieur
le Batonrier Miche Fra eters
Uavocat joe toujours un ed
conse dan le cace dela pre
garation dune sucesion, mais
aussi pour mettre en place des
liberals est de meme essen
‘el de prendre conse pour ta
biissement de fa convention du
acs.
“esattachés donc cede: pace
que le contentiou.quenoussom-
re es seul @ trates, nous pet-
met effectivement appréhen
der es difcutsetles chases 8
ne pas fairer affirmait Maitre
Syne Tastour, charge de pré-
sent les trois onsoeusintere-
rantes pour expose le suet.
fn effet, Cest une Equipe fei
rine quigtait charge, cette foi-
cide presenter ali du 23 juin
Mare Marine as
are Agnes Proton
2006: Maitre Agnés Proton, Maite
Elisabeth Grane-Zarrab et Mate
Martine Bose
La présentation de esprit de a
lo revenait a Maitre Agnes Proton:
LAVENIR COTE D'AZUR -N® 1781 -SAWED! 14 OCTOBRE 2006
I est notoire que le legisateur
francais ainitiéen ce début de
2 std une refonte du crit de
la famille dass plus large accep
tion, Le mouvement a été lance
par [alo du3 décembre 200 rele
tive aux doit du conjoint survi-
vant et des enfants adultérins,
dant la protection u pre
mie tsuporimantadiscriming
tion dont étaient victim ces der
nies, la notion ayant fait bet
dune suppression pure etsimple
‘cet oad, a réforme del
tion entamée en 2002 (relative
au nom de fail et 8 Fautorté
parentale) vient d
lejuilet 2005 parle vote dune
Ordonnance entéeen vigueurie
‘er ult 2006, Désormas le prin
cipe consacré est celui de Fege
lite des filations, a distintion
entre filiation et natu
rele ant son tour supprimée
Autre refonte denvergure, celle
ai divorce, votée le 26 mal 2008
en vigueur au 1 jan
vier 2005. Eni le 23 juin de.
nie tat ettendue forme des
ses rendez-vous mensuels, le Barreau de Grasse avait convié les 8
successions a complété cette
moderisation de nos dispositions
lgislatives relatives au droit des
personnes et au droit patrimanial
dela ile dont certaies étaient
cdemeuréesinchangées depuis
18041
Sagi ildun simple toiletage ou
d'une révolution 7a réponse est
intermédiaie, Ceres la revision
‘ala ausse des ces duconjoint
survivant opérée en 2001 avait
amorcé cette modernisation,
annoncée de longue date, denote
droit des sucessions et des ibe
‘alts. était temps quele légs-
lateurprenne en compte stans-
formations families, evolution
sociologique tle piorités éco-
rnomiques de a France maderne,
La question se posera cependant
de vrfiers cette adaptation des
texts n'est pas dja obsolete (2)
face & la ralitésocio-Sconomi-
que contemporaine.
Pour Maftre Agnés Proton, en
réformant es successions et les
iéraltes le léilateur a pour-
Suivi trols objects essentiels
‘Donner davantage de libert
pour organiser sa succesion
+ Faiiterla gestion du patrimoine
successor
« Acclere et simplifies ler
ment des succesions
Concernant pus pariculérement
les successions, Cesta ela déve-
lution d'un patrimoine consécu
tivement au décts, le Kgislateur
s'est préoccupé
je securiser option des héri
de simplifir leurs démarches
Aaccélerer le partage des suc-
cessions
df assure la continu
‘reprise
de simplifies le
cession vacant
Compre tenu du temps dévoly
lossde ce petit jeune ces points
ne pouvaient faire Fabjet
princpaes innovations quiMae abet rir aa
Concemant tout abord asta
fsation de la déterination des
heirs: désormasfgureront
«en marge de ate de nasance
clu défunta mention des enfants
que cel urdlarés ou recon
nus devant officer atc.
Actuellement, seul le lvet de
fale permet de vl dsinfor
mations ace suet, lorsquilest a
de top
tion sucessorae:isagtici
ter les situation de blocage face
28 un hértier taisant,
heres et es ctanciers succes
Soraux ont désormas la posi
ité inti une eaction intero-
gatoire» aux termes de laquelle
Fnac de cette sera as
mile & une ecceptation pure et
simple, Adéfautdunetel inter
rogation juiciaire, le deal de
Groit commun pour opter est
ramené de 30a 10 ans. Enfin, a
loipermeta herr accompli
les aces nécessaires 3 la corer
vation et entetien du paiimoine
successoal sens que cs init
ves ne solent asimilées une
accepttion tate
La proctdure caceptation ous
binéficedinventaie est simpli
fide. le fait place a wl acceptas
tion concurence de Facts, qul
accrot a protection des créan
ers en organisa une procedure
de églement du pas sucesso
ral inspire du droit des pro
res callecives. Cependant, les
céancersdewontveller dé
rer lercréance dar es deux ans
de Fowerture de ete accete
tion conditionnel, soumise bien
entendu & publi, Les réan
Gers woient également eur pro
tection renforcé par la bate
slsation du privilege desépars
tion des patrimoines (es créan
Gers successorauxsontprésenés
descrancers personnels he
rier etrécproquement, ces der
ries sont protégé contre iso
ite du tung.
‘Anoter également que he
ter eceptart pur et sgl pour
demandes juiciirement etre
déchargé dune dete sucesso
tale quil avait dejustesrisons
ignores, ce qui neaitpasiecas
jusqu’a present. De méme, ine
sera dbitour deslees de sommes
efargent qu’aconcurence de
rifsucessora, alors quil etait
sur ses bien personnel ce jour
Autre innovation marquant la
"forme insite le mandatpos-
thume palequelle dunt pours
disigner, de son vivant, un mar.
dataire ayant mission dadminis
tvertout ou parte du patimoine
succesral, notamment lorie
lesheriersnesecient pas gtes
ale fare en also de eur age, de
leurhandicap,oude leur absence
de competences specifiqus (t+
les que requises pour la gestion
dune entreorise par exemple)
Toujours dans un souci de sim:
plifction et a'accleation des
rRglements sucressoraut, les ges
de 'ndivision ont éassouples
stématique una
nimi ext suoprimé pour permet
ivisaires ctefectuer 3
amajorté des deux tiers tus es
{actes d administration, ncuant
terenouvellement des aux dhe
bitation (cf nowel article 15-3,
du Code civ)
Ces nawvelles rgles de gestion
S'appliqueront 2 toutes ls ind
Visions succssoraesexistant au
jour de Fentrée en vigueur dela
loi (1 janvier 2007.
Cesouci constant deficactéet
de rapiité a conduit e legisla
‘eur favoriser le patage amia
ble et a simpitir significative.
ment le partagejudicaie.Ainsi
le législateuratfirme le principe
de Fégalté du partageen valeur
et non plus en nature. sera éga
lement possible de passer outre
Ainerte aun co-hértieretasant>
en le fasantreprésenter au par
tage amiable par un profession
nel quali, judciairementdési-
.gné.Deméme, en présence 'un
résumé absent ou d'une per-
sone pratégée, il ne sera plus
nécessire de recourirau partage
juiciaire
1 suffi alors de reueli selon
Une wwe de Passions
lescs'aprobation préalable du
conse de famile ou duuge des
nsceshypothises, "ho
gation jude de acte de
parage, actuelement obligatoire
est également sugarime
Enfn, Maltre Agnds Proton,
conclait son propos, en prisant
ue le éislateurindut indie
blement parmi ses prirites la
nécessair continuté de entre
prise. usu’ ce jour, seule ex
ploitaton agricole powat faire
"objet dun mainten judieiire
dens Fndvision.\a el etend cette
posibilt &tout type o’expo
‘ation: commerciale industriel
artsanale,ibérale, sous forme
individuelle ou socitaire. De
ine, est dsormas permis Fat
tribution pretérentel de toute
entreprie,quelle que sila nature
deson activité
Dasapresce premier expst, ce
taines questions étaient posées
gare pubic
i était notamment question de
application dea lo: au premier
janvier 2007. La loi sapliquera
ausuccesions dd ouvertes mais
ayant pas fit objet de par
tage
(Suite du texte dans le cahier ean
once legates t juridiques, pages
sau)
LVAVENIR COTE D'AZUR - N* 1781 - SAVED! 14 OCTOBRE 2008Petit-déjeuner Barreau de Grasse/L’Avenir Cote d’Azur
La réforme des SUCCESSIONS (aie sspigs:2«19
sitre Elisabeth Granier-Zarrabi
Messier ios ee
des ibéralites.
La préoccupation socio-économique di
legislateur, se etouve également en iligrane
dans les dispositions réformant le droit des
liberties
‘Cette seconde parte, meta se fois de plus
PPaccent sur le rie de eonseil de Avocet
La volonté de mettre en eure des libéra-
Tits, doit inscie dans Panalye d'une sta
tion précise, partculiee et personnelie da
cadre familial et patrimonial
Lavocat est la pour Pappréhender.
object es de garantic une plus grande zu
Tité dans a traismission des biens =
~ en affirmant le principe de réducton en
valeur des libéralités excessives,
~en supprimant le caractre automatique
de la revocation des ibéralités pour sur
‘venance d'enfant du donateur,
~ en acroissant a capacité disposer en pe
‘meta es pastes erenoncition la eet-
~ en élargissant le domaine des donations-
partages et des testaments-partages,
~ en consacrat le mécanisine de Ja béralié
xésiduell,
~ et enfin, en augmentant les pouvoir de
Pexécuteur testamentare
u
‘des libéralités excessives :
‘Au préalable, les libéralités excédant la
“quotté disponible se réduisait en nature, ce
{qu tai fort crtiquable, car le danaaire non
réservataire ne pouvait disposer du bien
au nom de la sécurité juridique et Ta volon-
1€ du défunt n’était pas respectée.
Le nouveau texte prévoit que la réduc-
tion des libéralités excessves effectue dés-
cormais en valeur (article 924 du Code
vil).
‘Crest done le prolongement logique de 1'é-
galité en valeur retenue dans le partage.
2) Dispariton de la révocation de plein droit
‘des donati Ir en:
fant
AYrorigine il fallait protéger la volomté du
ddonateur ef préserver la réserve des des-
cendants & naire : il s'agissait d'une régle
ordre public.
‘Aujourd hui cette régle constiue une entra.
ve bl liberté de disposer,
‘La réforme prévolt la revocation pour sur-
vyenance é'enfant que dans I'hypotse ob
le donateur I'aura stipulé expressément
(article 960 du Code Civil)
Liavenir
2) Zaménagement de la renonciation
‘des héritiers
Pour que la transmission des patrimoines soit
cfficace, les régles de renonciation sont
agsouplies par I'instauration de certains
ppacies successoraux et par la représentation
dos héritiers réservataire.
Maitre Graniet-Zarrabi précisait ce point
—Ies pactes suecessoraux,
Le texte autorise la conclusion de pactes per-
‘mettant & un héritier réservataire de renon-
cer par anticipation, avec accord de celui
dni i a vocation &bétiter, exerer son action
cen réduction contre une libéralité portant
atteinte& sa réserve (article 929 du Code
Civip.
ILs’agit la d’une nouvelle dérogation 8 ta
‘prohibition des pactes sur successions futu-
‘Le texte prévoit que le pacteintervienne au
profit d'une personne déterminge, qu'il
peut viser une atteinte portant sur tout ou
partie de la part de réserve de Ihéritier
signataire ou sur la réduction dune libéralité
faite sur un bien déterminé (article 929 ali-
néa2 du Code Civil).
(Ce pace successor] Gant un acte grave, devra
apeine de nullité, étre regu devant notaire,
La révocation est strictement prévue (arti-
cle 930-3 et 930-4 du Code Civil)
Ia représentation des héritiers réserva-
tires renongants
usqu’alors, peuvent seuls éwre représentés,
les hériters pré dé et les héritiers indi-
nes,
Le texte ouvre la représentation aux dese
cendants d’un héritier en Tigne directe
renongant (article 754 du Code Civil),
(Ceci permet la transmission des patrimoi-
nos vers des personnes plus jeunes en vue
de leur instalation dans la vie, c’est done
le corollaire logique du pacte successoral
ctde la donation partage trans-génération-
rctle,instaurés par la reforme. ?
‘tages et des testaments-partages :
La réforme étend le bénéfice des dona-
tions-partages et testaments-partage @ tous
les héitirs présompnifs et permeta les dona-
‘ons-partages tans-générationnelles et ine
térieur des families recomposées.
La encore, Maitre Graniei-Zarrabi précisait
sen propes :
‘au profit de tous Tes heritiers présomptifs
Ii s'agit de ensemble des heritiers ayant
‘vocation a venir i la succession.
Pour faire de fa donation partage un util
genéralisé de réglement anticipé des suc-
ccessions, a réforme a donc ouvert le domai-
‘Matte Martine Bas, Mate Agns Proton,
‘Maire Esabeth, GranierLarrabt
ne de la donation partage, aux autres héri-
tiers que les simples descendants.
les donations partage trans-génération-
nelles
I1s’agit la de prendre en considération I
vvolution démographique.
‘Lapa volo: ancpetis-efis rs da dann
tionparage sen prise surlarserve du descendant
direct qu interviendra i 'acte pour consent
‘la reduction do sa part résevainie (articles
1078-4 et 1078-5 du Code Civil)
=donation-partage au sein dey families
recomposées
Lobjectf de la forme até de clarifier 1a
Situation en permettant& des enfin asus d'0-
nions différentes de participer & une meme
donation-partage, pour y recevoir de leur
seul parent des biens personnels ou des biens
‘comnmuns (article 1076 du Code Civil)
5) Les libralités résiduelies :
Le legs résiduel est une disposition testa-
‘mentaire par laquelle une personne legue tout
‘ou partie de ses bien a un premier légatai-
re quia obligation de remettre & son dévés,
les biens & un second bénéficiaire préala-
Dlement désigné.
‘Laréfoane consace la jurisprudence en éten-
dant cette disposition aux donations entre
vils (article 1074-1 du Code Civil).
Cotte libéralité est spécifique sur deux
points
= d'une part, le premier bénéficiaire a'o-
bligation de romettre a son décds lo bien
joncemé au second gratifé mais n'a pas
obligation de conserver le bien = n'oat
transmis que ce qui subsiste du bien Iégué
ete premier gratifié conserve le droit de
vende le bien, La réserve est cependant
protégée (article 1074-8 du Code Civil).— Dae pt, e second indice est rae
‘6 enic bien directement du premier dona-
taire (article 1074-4 du Code Civil)
done pas de double imposition !
Cette observation, laissait le public trés
surpis.
Maitre Granier-Zarrabi, relevait que la
forme n'aurait de suceds que si la loi de
finance a veuit,respecterait esprit du
‘sgisiteu, ear tout rein Fiscal, empéche-
raitublisation de cette nouvelle fi
Dans le eas précis de article 107444 du Code
Civil, absence de double imposition est
inserite dans le texte, malheureusement,
ce nest pas dans tous les,cas
de Vexéeuteur tes
‘mentale
Cesta personne que le testateur charge de
veiller la bonne exéeution de sés dernié-
res volontés.
Laréforme améliore le régime juridique de
cet exécuteur testamentaire, en auusmen-
tant es déais de sa mission et ses pouvoirs
en absence dheritersréservataires.
{I pourra ainsi procéder a attribution ét au
partage des bens du défunt (articles 1030-
1 et 1030-2 da Code Civil) et st mission sera
fais.
Ine sera pas contraint de se tourmer vers
le tribunal pour obtenir le respect des der-
nigres volontés du defiant
C éaitenfin, autour de Maitre Martine Bose,
de présenter la troisitme parte de cette
rencontre.
Ceite demnitce, présentait avant tout lés
dispositions relatives au changement de
régime matrimonial :
Jusqu’a présen, I oj consacrait'immuta-
bili cu ime matrimonial de sorte que tout
changement devait eine obligatoirement sou-
mis a Papprobation du tribunal,
En pratique, le notaire rédigeait un projet
de contrat qui aprés publcité dans un jour-
nal d’annonces légales, devait ére homo-
Togue par un jugement.
‘Avec la réforme, et parti du 1/01/2007,
Je changement de régime matrimonial pou
1 auf dans certains eas, interven seulement
par intervention du notaire sans controle
jiciare
> Cequine change pas: le dai de 2 ans
pendant lequel le changement de régime
‘matrimonial est interdit.
> Ce qui change: Iadoption d'un nouveau
‘Régime matrimonial se fat par acte nota-
rig qui contient a peine de nuit a fig
dation du régime matrimonial modifié
(C'est une modification opportune car ainsi
Jn situation matrimoniale est clairement
reéglée.
En pratique, le notare doit informer pec-
Sonnellement les enfants majeurs de chaque
pou lesquels pouvents'opposer a la modi
fication dans le déai de 3 mois.
‘Les modalités de cette opposition seront pré-
cisées dans le deret application gui a’est
pas ericore publig
Liavenir cH
Les créanciers sont informés de 1a modi-
fication envisage par fa publication d'un
avis dans un journal d’annonces iézales et
ils peuvent également s"opposer dans les
3 mois
‘Auparavant les eréanciers pouvaient former
tierce opposition contre fe jugement dho-
‘moiogation.
Encas d’ opposition, I'acte notarié est sou-
‘mis homologation du tribunal
Mate SysieTrasour
Celle-ci est obligatoire, en présence d’en-
fants mineurs
Puis Maitre Martine Bose, abordit le
vveau visage du Pacte Civil de Solidarté
(PACs)
slo’ dc 23 juin 2006 apport "importantes
‘mogifications aux régles du PACS qui sont
‘onstituées par les articles 515-1 8515-7 du
Code Civil
Insttué par la foi du 15/11/1999, Te statut
juridique du PACS est profondément rema-
Cortains auteurs estiment qu'il s agit d'une
-éritible tation vers un "guasi-mariage™
-Avee cette rétorme le PACS se rapproche
«du mariage, la célébration en moins.
Le PACS a désormais une meidence su’
tacivil des personnes qui 'ont canchu et
met i leur charge des devours xéciproques
1. Leta iv
‘Comme parle passé es partenaires doivent
faire la déctaration conjointe de leur pacte
au greffe du Tribunal dInstance de leur
résidence commune. Le greffier avise of
ficier état civil da lew de naissance de cha
coun des partenaires aux fins de meation du
PACS en marge de Isc
Désormais, ily a donc mention de Viden-
tité du partenaire comme de celle de P'é
poun(se). La public du PACS est done asi
xée comme celle du-mariage
2. Les devoitsréciproques entre partenai-
res:
‘Le nowwel article 51544 du Code Civil dit
‘qu es partenaires s’engagent "une vi com-
‘mune, ainsi qu’a une aide matériel et une
assistance rciproques"
Aupaavant le fexte indquai seulement “une
aide mutuelle et matériel"
Ces obligations sont «ordre public.
(On peut se demander si engagement de vie
commune emporte une obligation de fidé-
Iité entre les partenaires
La loi est muette sur ce point; une seale
décision de justice semble avoir été ren-
due sur cette question par un juge Lillois
aqui a statué par laffirmative en jugeant
que "T obligation de vie commune entre
Partenaires d’un PACS qui doit tre exé-
cutée loyalement commande de sanc-
tionner toute forme dinfidélté entre par-
tenaires" (TKI Lille ordonnance du
5106/2002).
n'y as pas de changement concernant
rade matérelle qui “est proportionnelle &
Jeurs Faculté respectives" comme la contri
bution aux changes du mariage de article 214
pout les époux.
‘La rupture du PACS, comme par le passé,
reste possible de fagon unilatérale ct le
stroit &réparation (dommages ~intéréts) en
cas de rupture fautive demeure
3. Le stlut patrimonial des partenaires:
Le PACS est doté un vértable statu pat
‘monial gui s'apparente au statut patrimo-
nial des époux (Régime matrimonial).
Le principe ext eu dla partion des biens
(4 Vinverse du mariage qui, par principe,
‘mplique la communauté).
“Les biens sur lesquels aucun des partenaires
ne peut justifier d'une propriété exclusive
sont réputés leur apparteni indivisément &
chacun pour moitié® (art 1515-3).
*Chacun des partenaires peut prouver par
fous es moyen.) quia la prope exchir
sive d'un bien"
Les partenaires ont a possiblié de se sou-
‘mettre au régime de Vindivsion ; ela résul-
te d’un choix qui doit tre fait par grit
Les partenaires sont tenus a obligation
solidaire aux dettes contractées pour les
besoins de fa vie courant, a ’exchision des
“dépenses manifestement excessives”.
Pour termincr il faut mentionner I’inno-
vation de la loi en matiére de droit au
logement puisque Varticle 515-6 al 3
dispose désormais que "lorsque le pacte
de Solidarté prend fin par le décés dun
des pattenaires, le survivant peul se pré-
valoir des dispositions des deux I alinéas
de Martcle 763
est encore un alignement sur a situation
des Gpoux, savoir que e survivant (conjoint
cowpartensire) bénéficie d'un droit au loge-
‘ment gratuit, aux frais de la succession,
pendant l'année suivant le déots.
Forte dela qualités des trois interventions,
cette matinée devait se cloturer, par un
‘nouveau rendez-vous pris, pour Te 24 acto-
bre prochain, A’ Aéroport de Mandetieu,
‘itil sera traité de la fisealité des entre=
prises.
NB: vous pouvez contacter le Barrea de Gras-
se par mail: ordre@avocats-grasse.com.