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sur les transports,
les routes et leurs
aménagements
Ouvrages d'art
SOMMAIRE Bulletin du Centre
des Techniques d'Ouvrages d'Art
Stages ☛ P. 34
Directeur de la publication : Philippe Redoulez. Comité de rédaction : Thierry Kretz, Emmanuel Bouchon, Angel-Luis Millan, Gilles Lacoste (Sétra),
Pierre Paillusseau (Cete du Sud-Ouest), Jean-Christophe Carles (Cete Méditerranée), Bruno Godart (Lcpc), Benoit Portier (Dre Paca/Smo), Jean-Loup
Castellan (Dirco/Spt/Boa). Rédacteur en chef : Nicole Cohen (Sétra) - tél : 01 46 11 31 97. Conception graphique et réalisation : Eric Rillardon (Sétra) -
tél : 01 46 11 33 42. Impression : Caractère. 2, rue Monge - BP 224-15002 Aurillac Cedex - ISSN : 1266-166X - ISBN : 978-2-11-095828-0 © Sétra - 2009
Le présent article concerne les travaux de mise en sécurité du pont Charles de Gaulle à Besançon. Les travaux ont
consisté à renforcer les âmes du tablier de la travée centrale de l’ouvrage principal par des bandes de tissus de fibres
de carbone. Un renforcement général de l’ouvrage principal par précontrainte extérieure additionnelle est ensuite
envisagé, celui-ci devant prendre en compte les contraintes d’un projet de Transport en Commun en Site Propre, de
la ville de Besançon.
Le diagnostic de l’ouvrage, qui a débuté en 1991 par une première inspection détaillée, le recalcul complet, ainsi que
le projet de renforcement ont été réalisés par le Cete de Lyon (Laboratoire Régional des Ponts et Chaussées d’Autun
et Division Ouvrages d’Art). Les travaux de renforcement par tissus de fibres de carbone ont été réalisés fin 2007,
début 2008 par l’entreprise Freyssinet (procédé Tfc). Ces travaux ont été suivis au titre du contrôle extérieur par le
Cete de Lyon, qui a pu apporter son expertise notamment : lors de choix techniques modifiant les éléments initiaux
du marché, lors des épreuves de convenance ou encore par l’apport de la thermographie infra-rouge, pour détecter les
défauts de collage des tissus de fibres de carbone.
Figure 3 : pont Charles de Gaule à Besançon sur le Doubs (25) – Relevé des désordres sur face extérieure – Caisson aval - Travée centrale
Figure 4 : pont Charles de Gaule à Besançon sur le Doubs (25) – Zoom sur caisson aval – Travée centrale - Côté
Photo 1 : état initial : béton peint au niveau des faces extérieures des Photo 2 : défauts de surface du béton – Source : Lrpc d’Autun
âmes, quelques éclats sur fers apparents corrodés – Source : Lrpc d’Autun
totalité de l’effort tranchant (Rdm et diffusion) en cahier des charges du procédé Tfc, il est vite apparu
négligeant, le béton et les armatures de béton armé qu’il était indispensable de prévoir des ancrages
en place. mécaniques supérieurs ; l’entreprise a proposé des
plats métalliques ancrés dans le béton au moyen de
chevilles.
Travaux Le renforcement composite est ainsi composé de 1 à
2 couches de Tfc par voussoir.
Les travaux de renforcement de la travée centrale Phasage d’exécution et gestion de la circulation sur
de l’ouvrage se sont déroulés du 12 novembre au l’ouvrage d’art
28 décembre 2007 puis du 7 janvier au 1er février
2008 (11 semaines dont 8 semaines de travaux hors Les contraintes fixées au Cctp étaient les suivantes :
installation de chantier, montage de l’échafaudage, • circulation maintenue sur l’ouvrage pendant toute
démontage de l’échafaudage et repli). la durée des travaux ;
Ils ont été exécutés par l’entreprise Freyssinet, région • phasage transversal permettant de renforcer un
Rhône Alpes, au moyen du procédé Tfc : colle caisson en ayant reporté la circulation sur l’autre ;
époxyde bi-composant Eponal et tissu bidirectionnel • renforcement du caisson aval, le plus dégradé, en
de fibres de carbone Soficar dont les caractéristiques premier ;
du tissu imprégné ont une épaisseur moyenne de 0,48 • la poussière dégagée par la préparation du support
mm, un module de 105 GPa dans le sens principal de ne doit pas venir polluer le poste de collage.
sollicitation et une contrainte de traction à rupture
de 1 700 MPa. L’entreprise Freyssinet a proposé le phasage des travaux
suivant, qui respectait ces contraintes :
La maîtrise d’œuvre des travaux a été réalisée par la
Direction Voirie Infrastructures de la ville de Besançon, • phase 1 : sablage, chanfreinage des arrêtes inférieures,
avec l’assistance technique du Cete de Lyon. réparation de surface sur les 2 caissons en zones Rive
Droite puis Rive Gauche ;
basculement de circulation côté amont ;
• phase 2 : exécution des percements pour l’ancrage
supérieur sur les 2 caissons et collage du Tfc sur le
caisson aval en zone Rive Droite ;
Figure 7 : principe de renforcement
• phase 3 : idem en zone Rive Gauche ;
Le montant total des travaux s’est élevé à 146 K€ Ht basculement de circulation côté aval ;
(174 K€ Ttc), dont 32 K€ Ht pour les échafaudages • phase 4 : pose des plats métalliques sur le caisson
et 70 K€ Ht pour le renforcement par matériaux aval et renforcement (collage Tfc et pose des plats
composites. métalliques) du caisson amont en Rive Gauche ;
• phase 5 : idem en zone Rive Droite ;
Études d’exécution - Dimensionnement • phase 6 : mise en peinture du renforcement en
Rive Droite puis Rive Gauche (protection anti-UV
Compte tenu des efforts à reprendre par le renfort et esthétique).
composite au niveau des voussoirs D4 et D5 et du
Photos 3 et 4 : préparation des surfaces par sablage à sec (dont élimination du revêtement de peinture sur les âmes extérieures du caisson) – Source
: Lrpc d’Autun
Photo 5 : chanfreinage des arêtes inférieures des caissons par meulage Photo 6 : réparation de surface du béton – Source : Lrpc d’Autun
pour former un congé d’au moins 1 cm de côté– Source : Lrpc d’Autun
Échafaudage de travail (ouvrage provisoire de deuxième On a cependant pu s’apercevoir grâce au suivi réalisé
catégorie) par thermohygromètre enregistreur et aux contrôles de
température de surface, que l’efficacité des 2 systèmes
Les contraintes du projet étaient relatives à la présence de chauffage n’était pas équivalente, et qu’il pouvait
des larges trottoirs sur l’ouvrage (largeur 2,50 m) et à la être difficile de respecter la température minimale en
limitation de charge sur les encorbellements (3,5 tonnes partie inférieure des âmes des caissons, par exemple,
ou 450 kg/m²) et sur l’ouvrage (15 tonnes). pour une température ambiante de 5 à 6 °C hors
zone de confinement, on a mesuré de 10 à 25 °C (bas
L’entreprise a fait le choix d’un échafaudage suspendu – haut) sur la zone confinée chauffée au fioul, de 7 à
de type « peintre », roulant sur des rails disposés sur les 12 °C (bas - haut) sur la zone équipée du chauffage
trottoirs (déplacement manuel au moyen de tireforts). électrique (peu efficace) pour des température de
La largeur de cet échafaudage correspondait à celle surface de 9 à 11 °C.
du tablier, pour une longueur de 3 m (ie: un seul
voussoir). Ce choix « économique » était également Le suivi de la Dureté shore D de la résine réalisé par le
lié à la hauteur fortement variable des caissons. Cet Lrpc d’Autun a d’ailleurs mis en évidence des valeurs
échafaudage était accompagné d’un dispositif de faibles, comprises entre 60 et 70 après un mois de
protection et de récupération des résidus et gravats conservation des échantillons sur la culée de l’ouvrage
(interdiction de tout rejet dans le Doubs). (à 20 °C, on est normalement > 70 à 24 heures).
Photo 7 : vue de l’échafaudage mobile et du confinement Photo 8 : chauffage de la zone de travail – Source : Lrpc Photo 9 : forage aux emplacements des chevilles de
de la zone de travail – Source : Lrpc d’Autun d’Autun fixation des plats métalliques – Source : Lrpc d’Autun
Photo 10 : réalisation d’un gabarit destiné au perçage Photos 11 et 11a : application de la première couche de Photo 12 : pose de la première couche de Tfc
des plats métalliques – Source : Lrpc d’Autun résine – Source : Lrpc d’Autun Source : Lrpc d’Autun
Photo 13 : marouflage du Tfc – Source : Lrpc d’Autun Photo 14 : reflux de la résine après marouflage Photo 15 : application de la couche de résine de fermeture
Source : Lrpc d’Autun – Source : Lrpc d’Autun
Photo 16 : mise en place des plats métalliques Photo 17 : rabat et collage des surlongueurs des lés de Photo 18 : collage d’une couche longitudinale
Source : Lrpc d’Autun Tfc – Source : Lrpc d’Autun supplémentaire de Tfc de protection des plats
Source : Lrpc d’Autun
d’un retour du Tfc (retour théorique de 18 cm) afin surveillance du contrôle interne) ;
d’améliorer l’ancrage et la protection anticorrosion • la participation par sondages à la levée du point
des plats ; d’arrêt « réception des renforts collés » par contrôle à
Pour remédier à quelques erreurs dans la découpe des la caméra Infra Rouge.
lés (découpes trop courtes), une bande horizontale
supplémentaire de Tfc a même été collée sur les plats L’épreuve de convenance
métalliques. Elle prévoyait notamment des essais de cohésion
superficielle du béton (essai de traction directe NF
Participation au contrôle extérieur des travaux, quelques P 18-852), mis à la charge de l’entreprise dans le
marché.
aspects
Il a pu être mis en évidence lors de ces essais
L’assistance technique du Cete de Lyon a consisté l’importance du respect des modes opératoires et
en : exigences sur les matériels.
• l’établissement d’avis sur les notes de calculs, Paq et L’apport de la thermographie infra rouge Tir
procédures d’exécution ;
Le Cete de Lyon mène depuis quelques années
• la participation à la réception contradictoire des des travaux dans le Réseau des Laboratoires des
supports béton ; Ponts et Chaussées pour préciser la démarche et les
• la participation à l’épreuve de convenance de mise procédures de contrôle extérieur dans le cadre de
en œuvre des composites collés ; travaux de réparation ou de renforcement par collage
• la participation aux réunions hebdomadaires de de composites. Ces travaux ont notamment porté sur
chantier et contrôle de la mise en œuvre des renforts la détection des défauts de collage par thermographie
infra rouge.
Rappelons qu’une caméra infrarouge est sensible à
l’énergie rayonnée par la surface observée, supposée
être à l’équilibre thermique local, et qu’elle reflète donc
un phénomène de transfert de chaleur.
Pour la détection des défauts de collage des composites,
on utilise la thermographie « active » qui consiste à
chauffer le parement observé au moyen d’une source
artificielle assurant une sollicitation thermique
uniforme de la zone d’étude et de puissance suffisante
pour rendre négligeable l’influence des conditions
initiales.
On impose ainsi un flux thermique orienté depuis
l’extérieur vers l’intérieur de la structure.
Photo 19 : préparation d’un essai de traction sur béton La présence d’un défaut de collage (lame d’air) sous un
Source : Lrpc d’Autun renfort composite augmente localement la résistance
thermique et crée une hétérogénéité dans la diffusion
du flux thermique : elle induit alors une élévation de
la température de surface.
Les contrôles réalisés ont permis d’améliorer la
procédure de mise en œuvre des renforts, en réalisant
par exemple un second marouflage des lés de Tfc dans
la zone située au niveau de la périphérie des arrêtes
inférieures des caissons pour éviter la tendance au
décollement. En effet, le contrôle par Tir pouvant être
réalisé avant réticulation de la résine, un traitement
approprié des défauts constatés peut alors être mis
en œuvre.
Photo 20 : exécution de traction sur béton (carottage à l’eau) La thermographie infra rouge a également été utilisée
Source : Lrpc d’Autun pour apprécier la conformité de l’enrobage des fibres
de tissu après application de la couche de fermeture
de résine.
A’
A
16 cm
Photo 22 : défaut de collage du tissu en fibre de carbone et profil de Photo 23 : défaut d’enrobage superficiel du tissu en fibre de
température A A’ après sollicitation thermique à la rampe chauffante carbone . Après sollicitation à la rampe chauffante, les fibres de Tfc
Source : Lrpc d’Autun insuffisamment enrobées se refroidissement plus rapidement ( couleur
plus foncée sur l’image) – Source : Lrpc d’Autun
INCIDENTS, RÉPARATIONS
sismiques du viaduc de
Caronte à Martigues
Aurélie Vivier, Pascal Charles, Denis Davi, Jacques Resplendino
et équipées de bêches ;
• sur des piles intermédiaires de section en I de hauteur
variables de 23,85 m à 41,91 m, fondées sur semelles
Le viaduc de Caronte se compose : ou pieux ;
• d’un ouvrage principal métallique à béquilles de • sur des béquilles en caisson orthotrope pour
300 m de long (85 m - 130 m - 85 m) et 29,90 m de l’ouvrage métallique.
large. Son tablier est de type caisson orthotrope ;
• de quatre viaducs d’accès à tablier bi-nervurés Le sol est composé de marnes et de limons. Les
en béton précontraint (deux viaducs parallèles sur marnes, situées à une profondeur très variable,
chaque rive, au nord de 259,50 m de long, et au sud possèdent de bonnes caractéristiques mécaniques. Elles
de 314,50 m de long). sont surmontées d’une couche de limons et sables,
potentiellement liquéfiable et de caractéristiques
Ces ouvrages s’appuient : mécaniques médiocres, de part et d’autre de la passe
• sur des piles-culées de section en I communes à de Caronte.
l’ouvrage métallique principal et aux viaducs d’accès
en béton. Elles sont fondées sur pieux ;
Photo 1 : vue des deux viaducs d’accès en béton et du tablier métal – Source : Denis Davi (Cete Méditerranée)
Figure 5 : coupe transversale sur pile-culées de l’ouvrage existant Figure 6 : coupe transversale sur culées de l’ouvrage existant
Source : Sétra Source : Sétra
Période (s)
Figure 7 : modèle du tablier sous Pcp – Source : Sétra Figure 8 : spectre des PS92 correspondant aux hypothèses
Source : Sétra
d’outils de calcul complexes. Néanmoins cette calculs ont par ailleurs été croisés avec une analyse
méthode sophistiquée permet de s’affranchir de la spectrale équivalente établie sur la base du modèle
limitation forfaitaire à 30 % de l’amortissement Pcp à partir d’une modélisation des amortisseurs par
préconisée par l’Eurocode 8-2. caractéristiques linéaires équivalentes conformément
à la méthode simplifiée décrite dans l’EC8-2.
L’analyse dynamique temporelle consiste à résoudre les
équations différentielles non linéaires du mouvement Compte tenu des jeux disponibles au niveau des
du modèle. Le premier mode de vibration longitudinal culées, et entre les tabliers, différents scénarii de
de l’ouvrage étant un mode de déplacement renforcements avec amortisseurs ont été étudiés :
d’ensemble dans la direction longitudinale, cela • liaison totale des tabliers béton et métallique et
permet l’application de cette méthode. L’ouvrage est amortisseurs au niveau des culées « bloqué au centre,
modélisé par un système masses–ressorts-amortisseurs, amorti aux extrémités » ;
à 3 degrés de liberté, chaque degré de liberté
• amortisseurs entre les tabliers et au niveau des culées
correspondant à un tablier (les deux viaducs béton
« amorti au centre, amorti aux extrémités » ;
coté nord, le viaduc métallique, les deux viaducs béton
coté sud). Les masses (M1, M2, M3 de la figure 10) • tablier métallique libre et amortisseurs sur culées
représentent les masses modales des différents tabliers. pour les tabliers béton « libre au centre, amorti aux
Les ressorts (K1, K2, K3) représentent les raideurs extrémités ».
modales des appuis de chaque tablier (fondations,
Dans un premier temps, un prédimensionnement
piles et appareils d’appui). Les amortisseurs entre
a été effectué par une méthode basée sur l’énergie
les tabliers sont représentés par un ressort (K_type)
dissipée par les amortisseurs. Les résultats de ce
et par leur constante caractéristique C (C_type).
prédimensionnement ont servi de base aux calculs
Ce schéma de calcul (schéma de Newmark) a été
temporels. L’automatisation des nombreux calculs
programmé sous Visual Basic spécialement pour le
temporels a permis d’optimiser la taille des amortisseurs
viaduc de Caronte. L’action sismique est représentée
pour respecter les jeux disponibles au niveau des culées
par des accélérogrammes artificiels correspondant
et entre les tabliers acier et béton.
aux caractéristiques de la zone (accélération, type de
sol…) et calés sur le spectre réglementaire PS92. Ces
la réponse en terme de déplacement des tabliers, dans viaducs parallèles ayant des culées propres.
la configuration avec le tablier métallique libre et des
amortisseurs entre les culées et les tabliers en béton. La solution avec un blocage entre les tabliers béton et
métallique et un amortissement aux extrémités (noté
Le tableau 1 synthétise les résultats obtenus, après « bloqué au centre » dans le tableau) est intéressante
optimisation des dimensions des amortisseurs. tant au niveau des déplacements qu’au niveau des
Compte tenu de la modélisation de l’ouvrage, les efforts. Par contre elle conduit à des efforts très
résultats du tableau sont donnés pour les deux viaducs importants dans les amortisseurs de culées (27 MN
en béton coté nord et les deux viaducs coté sud en pour les deux culées, soit 13,5 MN par culée).
fonction des caractéristiques des amortisseurs. Les
La solution avec des amortisseurs aux extrémités ainsi L’ensemble des études montre que la configuration
qu’entre les viaducs béton et métal (noté « amorti au avec le tablier métallique libre et des amortisseurs au
centre, amorti aux extrémités ») n’est pas optimale car niveau des culées est la plus intéressante en termes
elle tend vers la solution « libre au centre et amorti de déplacements, d’efforts, mais aussi en termes de
aux extrémités » pour être plus efficace, notamment mise en œuvre et de coût (amortisseurs plus petits sur
en terme d’effort total induit dans les piles des viaducs culées, aucun dispositif entre les tabliers béton et le
béton. viaduc métallique).
Enfin la solution laissant libre le tablier métallique Dans cette configuration, la résistance des piles,
et utilisant des amortisseurs au droit des culées (noté fondations et béquilles est assurée, ainsi que la
« libre au centre, amorti aux extrémités ») permet de stabilité des culées. Elles le sont également sous
réduire considérablement les déplacements des tabliers séisme transversal dans la configuration telle que
béton. Le tablier métal quant à lui se déplace de l’ordre proposée dans l’Aproa initial, du fait d’une répartition
de 15 cm, ce qui est acceptable compte tenu du jeu relativement homogène et optimisée des efforts
disponible entre le viaduc principal et les viaducs sismiques entre les différents appuis de l’ouvrage
d’accès (23 cm). De plus, les efforts dans les tabliers (culées, piles et piles-culées).
béton sont faibles, et ceux dans le tablier métallique
sont acceptables compte tenu des efforts actuellement
présents dans les béquilles. Enfin, les efforts dans
les amortisseurs de culées sont divisés par deux par
rapport à la solution avec liaison complète des tabliers
et amortisseurs au niveau des culées (15 MN pour les
deux culées, soit 7,5 MN par culée).
Néoprènes
Bloqué au centre, Amorti au centre, Libre au centre,
verticaux Libre sur Bloqués sur
amorti aux amorti aux amorti aux
connecteurs culées culées
extrémités extrémités extrémités
dynamiques
a* - - - 0,15 0,15 0,15
C*_culée
- - - 38 > 18 22
(MN/(m/s))
C*_tablier
- - - Infini < 3 0
(MN/(m/s))
Déplacement du
10 30 0 2 2 2
tablier béton (cm)
Déplacement du
10 30 0 2 15,3 15,6
tablier métal (cm)
Effort dans les
amortisseurs des - - - 27 14 15
culées (MN)
Effort dans
amortisseur tablier - - - - 2,7 0
(MN)
Effort dans
Efforts de
le système béton Efforts de choc - 1 0,5
choc
(MN)
1,8
Effort dans
Efforts de
le système métal Efforts de choc - 7,4 7,3
choc
(MN)
Effort dans la Efforts de
30 100 27 14 15
culée (MN) choc
*a et C : constantes caractérisant les amortisseurs
Tableau 1 : efforts sismiques longitudinaux
Figure 14 : coupe longitudinale et transversale sur culées des dispositifs amortisseurs vis-à-vis du séisme longitudinal – Source : Sétra
Figure 15 : coupe transversale et longitudinale sur piles vis-à-vis du séisme transversal – Source : Sétra
français
Les études ont donc permis de converger vers une
solution de renforcement parasismique satisfaisante,
La nouvelle carte du zonage sismique a été publiée largement influencée par l’Aproa initial et optimisée
en 2005 par le ministère de l’Écologie. Elle redessine dans la direction de séisme longitudinal. Cette étude
totalement le découpage sismique de la France, et a par ailleurs été l’occasion de tester sur un exemple
introduit de nouvelles zones sismiques. Hormis réel différentes méthodes d’analyse compatibles avec
dans les zones nouvellement sismiques, les niveaux une conception parasismique basée sur l’emploi de
d’accélération au rocher ont baissé par rapport à dispositifs amortisseurs ainsi que la méthodologie en
l’ancienne réglementation. cours de rédaction par le Sétra pour le guide à paraître
prochainement « Diagnostic et le renforcement
Des spectres de calcul sont fournis dans l’Eurocode 8-1. sismiques des ponts existants ». Notons néanmoins
Néanmoins ces spectres sont modifiés par l’Annexe que le dimensionnement des amortisseurs est
Nationale qui fixe les valeurs des paramètres de fortement influencé par la caractérisation du sol
sol, de catégories d’importance et d’accélération à qui a conduit à retenir le coefficient de sol le plus
prendre en compte en renvoyant aux décisions de élevé. Des nouveaux sondages sont donc prévus pour
l’Administration française, et donc au nouveau zonage préciser les caractéristiques de sol ainsi que pour
sismique. Un décret fixant ces paramètres devrait évaluer plus précisément le risque de liquéfaction et
paraître prochainement. définir le cas échéant le traitement de sol à envisager.
Ces investigations devraient permettre d’être moins
Il semble donc pertinent de compléter l’analyse en sécuritaires sur les hypothèses de sol et ainsi réduire
regardant les effets du nouveau zonage. On voit sur la taille des amortisseurs ■
la comparaison des spectres et des accélérogrammes,
que l’Eurocode 8 et le nouveau zonage sont plus
défavorables aux basses périodes. Cela provient
essentiellement du coefficient de sol de 1,8 qui
pondère toute la gamme du spectre et qui s’avère très
défavorable pour les sols de mauvaise qualité. Par
contre, le spectre de l’Eurocode est beaucoup plus
favorable pour les hautes périodes.
Dans le cadre du viaduc de Caronte, la prise en compte
du nouveau zonage conduit à augmenter la taille des
amortisseurs au niveau des culées (1,5 fois). Par contre,
les déplacements du tablier métallique sont réduits à
7 cm environ (contre 14 cm aux PS92).
En conservant les amortisseurs issus du dimen-
sionnement avec les PS92, l’ouvrage supporte environ
72 % de l’accélération réglementaire issue du nouveau
zonage et du calcul basé sur les nouveaux spectres
établis dans le cadre de l’Eurocode.
Figure16 : carte de zonage sismique (à gauche le zonage actuel, à droite, le futur zonage) – Source : Sétra
Figure17 : comparaison des spectres et accélérogrammes des PS92 et ancien zonage et EC8 et nouveau zonage – Source : Sétra
Photos 1 : soulèvement du radier de la buse à l’amont – Source : Jacques Billon (Cete de l’Ouest)
buses métalliques. Ce document, a été suivi de mises Sétra, la mise au point d’une méthodologie adaptée
à jour en 1982 et 1985. à une gestion plus ciblée de ce patrimoine. L’analyse
des risques est la méthode la plus efficace dans le cas
En 1992, le Sétra, a publié un guide sur la surveillance, des buses métalliques pour sélectionner les ouvrages,
l’entretien et la réparation des buses métalliques. non pas en fonction de leur état réel, mais en fonction
des risques qu’ils présentent à court et moyen terme.
Aujourd’hui et en raison de l’apparition de procédés
Elle permet de définir une stratégie de suivi et
concurrents, la construction de buses métalliques en
d’inspection des ouvrages en fonction d’un niveau de
France est moins courante. Il reste néanmoins deux
risque et de hiérarchiser les travaux de remplacement
fabricants qui commercialisent encore ces produits.
ou de réparation. Le risque est la combinaison de la
La société Armco, installée en Allemagne en 1956, probabilité ou fréquence d’occurrence d’un événement
est devenue depuis octobre 1988, Hamco Dinslaken et de la gravité de ses conséquences.
Bausysteme Gmbh. Depuis 1999, la société Sireb est Pour un ouvrage, le danger associe l’aléa qui représente
le représentant exclusif en France des produits Hamco. le phénomène à l’origine du risque (choc, affouillement,
Elle assure la fourniture et l’assemblage des buses. corrosion, etc.) à la sensibilité (ou vulnérabilité) de
la structure vis à vis de l’aléa considéré. Les ouvrages
La société Tubosider France, filiale de la maison mère peuvent ainsi être à des niveaux plus ou moins critiques
Tubosider Spa (Italie) commercialise depuis 1970 au regard d’un ou de plusieurs risques présumés.
des produits similaires. Cette société propose sur son
site www.tubosider.fr un modèle de Cctp de buses Par ailleurs, la gravité d’un événement s’apprécie
métalliques en acier galvanisé à chaud. généralement en fonction des conséquences humaines,
Cependant, nous attirons l’attention des lecteurs ; socio-économiques et (ou) environnementales.
« ce modèle C ctp daté d’avril 2004, reprend les
Les conséquences peuvent être de différente nature,
recommandations des documents précités. Mais l’évolution
comme l’effondrement de l’ouvrage, ou la mise
récente des normes doit conduire ses utilisateurs à une
en cause de la sécurité des usagers par des grandes
certaine vigilance vis à vis du référentiel mentionné ».
déformations ou des chutes de parties de structure.
En revanche, les buses Arval, commercialisées, à Elles peuvent aussi occasionner des pertes d’aptitude
partir de 1970, par les sociétés Arbel et Vallourec, ne au service avec fermeture de l’ouvrage ou engendrer des
sont plus, aujourd’hui, distribuées. coûts de gestion disproportionnés par l’inadaptation
aux besoins.
L’analyse de risque, conduite sur un grand nombre
Introduction à l’analyse de risque d’ouvrages existants, comporte en général deux étapes
successives. Dans la première, « dite simplifiée », on
retient quelques paramètres qualitatifs pour apprécier
la probabilité et l’intensité des aléas que l’on rassemble
Le vieillissement de ce parc, environ 200 buses dans un indicateur unique, caractéristique d’un niveau
ont plus de 35 ans, a conduit la direction des de danger. Ces paramètres doivent être facilement
infrastructures de transport (Dit) à commander au accessibles. Cette première étape doit permettre une
Photos 2 : effondrement suite à la construction d’une chaussée neuve côté amont pour remplacement de l’ouvrage en deux phases – Source : Jacques
Billon (Cete de l’Ouest)
Pour les actions hydrauliques, ces paramètres sont aussi Pour les chocs et l’incendie, ces facteurs dépendent
dépendants de l’eau et du régime d’écoulement de la principalement de la nature de la voie franchie.
rivière et des probabilités de mise en charge.
Le tableau 1, récapitule les situations envisagées,
Pour les surcharges accidentelles, sa probabilité susceptibles d’être à l’origine des risques considérés.
d’occurrence est liée au niveau du trafic, plus il est
important, plus le risque du passage d’un convoi en
surcharge est grand.
Les aléas
Probabilté
Désignation des
relative des Importance de
aléas Paramètres influents la probabilité d’occurrence de l’aléa IAi
aléas l’aléa
(i)
Pi
Ouvrage routier (Or) avec salages peu fréquents
Faible 0,25
ou passage piétons avec ou sans salages sur voie portée
Buses de décharge (Od) avec salages peu fréquents ou
Attaque d’agents Moyenne 0,50
fréquents ou ouvrage routier (Or) avec salages fréquents
de la corrosion 1,00
(i) = 1 Passage agricole (Pa) tous salages ou Od ou Or avec salages
Élevée 0,75
très fréquents
Buse hydraulique (Oh) avec ou sans salages sur voie portée Très élevée 1,00
Surcharges 15 000 v/j < trafic < 35 000 v/j Moyenne 0,50
accidentelles 0,40
(i) = 3 35 000 v/j < trafic < 80 000 v/j Élevée 0,75
ont imposé la protection en double face, d’une pour la résistance et la pérennité des buses. Malheureusement, cette
épaisseur moyenne de 100 microns (avec un minimum information est très rarement disponible dans les dossiers d’ouvrage
de 90 microns), dans l’objectif de doubler la durée de (quand ils existent). Comme il n’est pas envisageable matériellement
vie estimée de ces ouvrages. (coûts et délais) de faire des reconnaissances géotechniques sur les
1000 buses du réseau, la méthodologie n’en tient pas compte.
Avant cette date, les documents des fabricants Pour les mêmes raisons (pas de visite d’inspection), la méthodologie
spécifiaient que ces structures étaient de nature ne tient pas compte également des défauts de construction, mauvais
provisoire et avaient une durée de vie estimée à 35 ans. montage des plaques, insuffisance de recouvrement, manque de
En conséquence il faut considérer les buses métalliques, boulons, etc.
construites avant 1974, comme présentant un danger L’objectif d’une analyse simplifiée, comme décrite précédemment,
d’un niveau très élevé. consiste à identifier les ouvrages à risques élevés à partir
Un paramètre lié à la cotation Iqoa (appréciation d’informations facilement accessibles. Elle conduit à un premier
qualitative) permet de relativiser ce jugement, et de tri des ouvrages, en 3 familles en général, pour lesquelles des
tenir compte, en particulier, de l’environnement et de prescriptions seront données aux gestionnaires. Elles stipuleront,
l’entretien de la buse. dans certaines conditions, le recueil de données complémentaires
pour une analyse plus détaillée (quantitative), et éventuellement le
Pour la vulnérabilité inhérente aux actions hydrauliques, prélèvement de remblais ou la réalisation de sondages.
la conception (forme et dimensions de la buse, coupes
Photo 5 : forte dégradation par corrosion – Source : Cete du Sud-Ouest Photo 6 : rupture de la chaussée suite à errosion des remblais contigus
Source : Sétra
Pour les chocs, on admet, à défaut de critère plus (relatifs) d’influence sur la vulnérabilité des buses,
pertinent et aisément accessible au stade d’une étude tableau 2.
simplifiée de risques (comme le sur-gabarit éventuel),
que la note Iqoa (état de la buse) est le seul paramètre Le cumul de ces points permet d’apprécier le niveau
pris en compte. de vulnérabilité vis à vis de l’aléa considéré.
Si Iqoa (buse) = 3 ou 3U ou NE 10
La dangerosité d’un ouvrage : Pour les buses, les deux premières peuvent être
appréciées par le niveau de trafic de l’itinéraire porté
(D)= ∑ (Pi x IAi x IVi) et par les possibilités de déviation en cas d’interruption
i de 1 à 5 de l’itinéraire. L’impact sur la voie portée est ainsi
déterminé par une valeur comprise entre 1 et 5.
Avec
Techniques
Indice i : représentant un des 5 aléas pris en Pour les conséquences environnementales, il appartient
considération à l’exploitant d’estimer la gravité d’un effondrement sur
Pi : Probabilité relative de l’aléa i le franchissement (pollution de la rivière, inondation,
perte d’usage, etc.). L’impact sur la voie franchie varie
IAi : Indice d’importance de l’aléa i
aussi entre 1 et 5.
IVi : Indice de vulnérabilité pour l’aléa i
La somme de ces valeurs (comprise entre 2 et 10)
Ces produits aboutissent à une échelle de valeurs donne un niveau d’impact.
comprise entre 0 et 47 points. Une étude statistique
est en cours pour discrétiser cette échelle et identifier Pour pondérer l’influence de ces considérations
des niveaux de danger plus ou moins élevés. Trois (subjectives), on a introduit une discrétisation de la
catégories de danger sont envisagées, faible, moyen, gravité des conséquences (faible, moyenne, ou forte)
ou élevé. en fonction du niveau d’impact.
Elle est ainsi représentée par un coefficient (G) égal à
Il s’agit d’une étape intermédiaire caractérisant la
0,80 ou 0,90 ou 1,00.
probabilité de défaillance de l’ouvrage, avant de tenir
compte des conséquences socio-économiques. Elle
n’est pas exploitée lors de la première analyse (dite
simplifiée). Elle le sera dans la seconde phase d’analyse
détaillée, réservée aux ouvrages évalués comme les
plus à risque.
Impact
Oui 0
Déviation possible
Non 1
Ponts Formation Édition : la formation continue de l’École des Ponts dans le domaine des ouvrages d’art
BRÈVES particulières
Cycle « Inspection des ouvrages d’art » module 1 : connaissances de base du 21 au 23 septembre 2009
1re partie
Cycle « Conduire un projet d’ouvrages d’art » module 4 : concevoir et du 23 au 25 septembre 2009
réaliser les ouvrages d’art
Entretenir, réparer et renforcer les ouvrages en béton - partie 1 : diagnostic, du 6 au 8 octobre 2009
Techniques
bâtiments
Cycle « Inspection des ouvrages d’art » module 5 : tunnel du 17 au 19 novembre 2009
Concevoir, entretenir et réparer les joints de chaussée 19 novembre 2009
Entretenir, réparer et renforcer les ouvrages en béton - partie 2 : diagnostic, du 24 au 26 novembre 2009
réparation et renforcement des ouvrages
Les avis techniques fournissent un avis officiel sur le Étanchéité des ponts-routes
comportement prévisible des produits, procédés et Produit Entreprise Date Validité Ref.
matériels pour éclairer les maîtres d’ouvrages et les Interdesco IR 3360-100 07-2008 03-2012 F AT ET 08.01
maîtres d’œuvre dans leurs décisions.
Ces avis techniques sont rédigés sous la responsabilité
Cet avis technique est consultable sur les sites internet
d’une commission mise en place par le Sétra, associant
et intranet du Sétra (rubrique « Productions ») :
l’Administration et la profession représentée par les
syndicats. • internet : http://www.setra.equipement.gouv.fr
Le secrétariat et la présidence de cette commission sont • i2 (réseau intranet du ministère de l’Équipement) :
respectivement assurés par le Sétra et la profession. http://intra.setra.i2
L’élaboration d’un avis technique est soumise aux
LE KIOSQUE DU SÉTRA
étapes suivantes :
• dépôt de la demande ;
• enquête préalable (s’il s’agit d’une première demande
jugée recevable) ;
• examen du dossier technique et établissement du
programme d’essais ;
• établissement d’un avis technique.
perspectives
Référence : OA 63 - Décembre 2008 - 312 pages - Prix
de vente : 45 euros
Ce document décrit le développement d’une approche
performantielle, globale et prédictive de la durabilité
des structures en béton (armé), fondée sur la notion
d’indicateurs de durabilité, et combinant mesures
en laboratoire et simulations numériques. Des
exemples significatifs sont présentés, relativement
aux fondements scientifiques de cette approche.
Ces exemples concernent la compréhension et
éventuellement la modélisation des mécanismes
(transferts hydriques, carbonatation, pénétration
des chlorures, gel, déformations libres, etc.), ainsi
que la mise au point d’outils de caractérisation de
la microstructure des bétons et des paramètres liés à
la durabilité vis-à-vis de la corrosion des armatures
(en particulier, méthodes de détermination des
indicateurs de durabilité). Une méthodologie, pour
la mise en œuvre de l’approche développée, est de
plus présentée.
Elle s’appuie notamment sur un système de classes
et sur des spécifications relatives aux indicateurs de
durabilité qui sont fonction du type d’environnement
et de la durée de vie exigée pour la structure. Une
modélisation « multi-niveaux », où les indicateurs
de durabilité sont les données d’entrée des modèles,
est proposée pour la prédiction de la durée de vie.
Des méthodes de mesure des témoins de durée de vie
(« sorties » des modèles), applicables en laboratoire
sur éprouvettes ou sur prélèvements issus d’ouvrages,
ont été mises au point, non seulement pour valider les
modèles, mais également pour suivre le comportement
des structures in situ au cours du temps. Des pistes
sont en outre suggérées à la fin de ce document,
d’une part pour poursuivre les recherches théoriques
et expérimentales, et d’autre part pour valoriser les
travaux réalisés et transférer à la pratique les résultats
déjà acquis. Un nouveau projet de recherche, qui
s’inscrit dans le cadre des Opérations de Recherche
du réseau des Lpc, est en particulier présenté.
Le catalogue des publications et logiciels du Sétra est consultable sur internet et le réseau i2 du ministère de
l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de .
Vous y trouverez :
• les dernières parutions,
• les ouvrages disponibles, avec résumé, référence, prix de vente…,
• les modalités de commande.
Retrouver également en téléchargement (au format PDF) les numéros précédents du Bulletin Ouvrages d’art.
sur i2 : http://intra.setra.i2
Ce bulletin est un périodique d’information à l’intention des spécialistes d’ouvrages d’art. Il est destiné à décrire la
construction d’ouvrages marquants et à faire connaître des techniques particulières ou innovantes.
Service d'études
sur les transports,
les routes et leurs
aménagements
46 avenue Aristide Briand
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tél : 33 (0)1 46 11 31 31
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au Réseau Scientifique
Référence : 0933
et Technique du Meeddm
Couverture - crédit photos : Denis Davi (Cete Méditerranée) ;
vignettes : Lrpc d’Autun, Jacques Billon (Cete de l’Ouest), Aurélie Vivier (Sétra)
Conception graphique - mise en page : Eric Rillardon (Sétra)
Impression : Caractère - 2, rue Monge - BP 224 - 15002 Aurillac Cedex
L’autorisation du Sétra est indispensable pour la reproduction, même partielle, de ce document
© 2009 Sétra - Dépôt légal : 2e trimestre 2009 - ISSN : 1266-166X - ISBN : 978-2-11-095828-0
www.setra.developpement-durable.gouv.fr