det 8, Pa es i GEORGES ADDA 2a een Tek 2) PBA ‘TU (Tartan Fax CRIA) Ps Tunis, le 4 novembre 1997 Monsieur le Président Zine El Abidine Ben Ali Carthage Monsieur le Présicent, Ces parce que je suis convaincu que vous accepteres suns déplaisir qu'un simple citoyen comme mot vous entretienne directe- ment dun peoblime qui lui tient 4 corur, que je me permets de vous écrire, Apres dhe multiples hesitations, je m'adresse & vous parce que je suis préoccupé de tout ce qui peut porter ombrage a notre pays que nous chérissons et placons au dessus de tout et de tous. Pour aller sans détours au sujet qui me rend tous les jours plus soucteux, je vous pric, Monsieur be Président, de rendre la pleine et entitre liberné de se déplacer et de recevoir 4 oclul qui a conduit notre peuple & Vindépendance nationale, & celui qui fut, durant tren- te ans, le premier président de notre République, 4 celui qui, entre 1934 et 1955, a passé dix ans de sa vie en prison, en camp de concen- tration ou en déportation, et qui, ces dix dermmiéres années, vit, actuel- Jement presque centenaire, interdit de liberé cans notre Tunisie inckt- pendante, suite 4 des vicissitudes politiques dont certes il porte une gninde responsabilité. ‘Vous saver, Monsieur be Président, que je n'ai jamais été dans le parti de Bourguiba et que je n'ai jamais profiné ni quémanddé ses bar- gesses Il amidme fait injusiement imerdine mon pari en janvier 1963 evil m'a fait, durant dex mois, envoyer devant le juge d'instruction, ainsi que beaucoup de responsables et militants de mon parti et le Orts honorable et toujours regretté Docteur Slimane ben Slimane,és ls fin de années 70, je lui souhaaals un digne départ et une retraile mdritée accompagnée pour notre pays de Finstuunition d'une compléte et récile libend ct d'une vie et durable démocratic. tl aurait cu pastir alors avec panache pour laisser, makgnt ses. grandes erreurs et be début des drives de son pouvedr, Fimage d'un grand hora cf Etat, Aujourd'iud je suls affligé losque je ves dans mon pays un de mes wieux compageons de camp de concentration ére be plus viewx ingerdit de libené du monde, Je suis attrisé de woir que be grand diri- geant qu'il fut pe vive pas libre & Tunis ou dans sa banlieve prés de sa famille et au milieu de ses petits-enfanes et anbtres-petits-enfants, Je vous pric Monsieur le Président, de renine la pleine et entit- re fshené & Habib Bourguila, Yous rendrez ainsi xin grand service 3 la Tunisie quit Waura plus alors le privilége d'tre be pays of vit be plus sieux inberdit de libend. Je suis convaineu, Monsieur be Président, que vous comprendrez ma double motivation: d'une pan, lasparation de voir mon pays sans tiche ef sans repeoche et dfautre part remplir un devoir de solicarie avec celui dong bs dimension ne peut etre diminuds et avec bequel fai Partagé ba gamete des prisonniers de Toccupant ctranger, Je siiis convained quel vous répondrez favorablerment 4 homme que je suis cl qui termine son chemin et approche de ta fin, qui doavance vous remence viverment ot sincbrenvent. Je vous pre de croire, Monsieur le Président, en ma parfaite et haute consideration.