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PRINCIPES LVIDIOME ARABE EN USAGE A ALGER seivis D'UN GONTE ARABE AVEC LA PRONONCIATION RT LE MOT A MOT INTERLINEAIRES, J. HONORAT DELAPORTE srentratnn-inrenPntts B® LA DIRECTION 98 LINTPALECR. ium fact, qui eapit, babel; sapere aude (Hon. He beeps toe TROISIEME EDITION a90-— PARIS - ALGER DUBOS FRERES, LIBRAIRES ARGH BAD AzOUN. {a ores Camplin de be i A Paris, 18 ruc Satnte-Marguerite St-Germain CHARLES HINGRAY, EDITEUR 10 RUR DR SEINE 1845 —-—. A 1. Genty de Pussy, Covsilln )'Erat, SouSutendaun wiltaie, Offcion Ye» PO rdw yal ele Liion 2’ Sonnoun, wo Sutendanne Sieil De eedgonee D'delyen, ey oe, ee. HOMMAGE DE RECONNAISSANCE 4. H. DELAPORTE. AVIS CONTENU DANS LA PREMIERE EDITION. Cette grammaire a 6té imprimée en vertu d'une autorisation ministé- rielle en date du 11 juillet 1834, sur la proposition de M. Genty de Bussy, conseiller d’Etat, ex-Intendant civil de la Régence d’Alger, qui oomma tune commission spéciale pour l'examiner. La commission, aprés en avoir fait une analyse raisonnée, s‘exprime ainsi : Alger, le 25 juin 1833. ‘Moxsteon LIwreNDANT, Par votre lettre da 14 courant, vous nous avex nommés membres de 1a ‘commission chargée d’examiner une grammaire arabe que M. Delaporte fils désire publier. * Conformément & vos désirs, nous avons Io attentivement le manuscrit que vous nous avez envoyé. ~ Nous pensons que la publication de cet ouvrage sera d’une trés-grande ‘tilité pour les personnes qui désirent apprendre Vidiome arabe usité & Alger, et que le Gouvernement devrait encourager par tous les moyens ui sont en son pouvoir. Cet abrégé succinct et clair des principes gram- maticaux qui réglent les diverses parties du discours algérien, est suivi dune histoire qui est écrite dans un style exactement conforme & celui usité pour le langage, et qui facilitera beaucoup les personnes qui dési- rent apprendre a parler. . ‘Nous avons "honneur, ete. Signé, Vanacnat, interpréfe de 1" classe, atlaché a Yadministration des domaines, président de la com- mission ; Rovsseav, secrétaire-inlerpréte des domai- ‘es ; Joreph Samus, traducteur assermente. ‘__ PRINCIPES LIDIOME ARABE EN USAGE A ALGER. LIVRE PREMIER. Wes éléments de la Parole et de’Ecriture. * CHAPITRE PREMIER. ALPHABET RAISONNE. Les Arabes lisent etécrivent de droite agauche : leurs livres et écrits commencent la derniére page des nétres. Leur alphabet est composé de vingt-neuf lettres : vingt-six consonnes, et trois voyelles (Voy. chap. des voyelles, p. 9.) Chacune de ces lettres prend les formes dont elle est sus- ceptible suivant qu’elle est : 1° Entigrement iolée3 2° Initiale, c'est-d-dire jointe a celle qui la suit; 3° Médiale, c'est-ivdire jointe A celle qui la préctde et & celle qui la suits 4° Finale, c'est-A-dire jointe sculement & celle qui la précéde. r 2° GRAMMAIRE ARABE, - ALPHABET. ly ba Gea 3 Tet TS Gite . TC, Te Ts p> dim - * Le bha Ls kha Slo dat SNS dzal \ ra ow zin U tha Us dha wo kat -o19 ¢g stoyanbyanb 1199.5 jy}2-are] 27] E WOsINPA IS e quaeNpad og & quesinpps ag yaasinpps >| e awosinpps og ound, Nery KT DE L’ALPHABET. 3 r uv ea a € é “ J a a a v v eG 26 Le J correspond & notre.a; ex. y!9 dar, maison. — Le — A notre b; ex. ly bad, porte. — Le — a notre ¢. Les habi- 4 GRAMMAIRE ARABE. tante d’Alger le promoncent égelement és; ainsi an lien des! enta, tu, wi, ils disent souvent entea. Je suivrai dans le cours de cet ouvrage la premiére de ces deux transcriptions , parce qu'elle est plas réguliére et & Ia fois plas facile. Le & ale son du th anglais. Néanmoins sa prononciation est communément confondae avec celle da =>. lee équivaut a dj; ex. ixl2 dedjadja, poule. Lez peut se rendre par deux A fortement aspirées, ex. > hharf, lettre, caractére. Le ¢ équivant au ch allemand devant a et o, et a0 j espa- gnol. Je le rendrai conventionnellement par Ah; ex. yc hhobs, pain, Le > est notre d; ex. 259 doud, vers. Le 5 se prononce absolument comme le >; ex. !3» hada, celui-ci. Le ) répond & notre r; ex. 47, 2fed, il a porte.—Le 5 a notre £5 ex. 29} zoudj, deux. — Le La peu prés a nos lettres th articulées avec force; ex. 23Lb shaga, fenétre, et le & a nos lettres dh; ex. »46 dhahr, dos. Le eS est absolument notre £3 ex. 4S Atab, livre. —Le J notre ¢ J. tit, nuit. — Le ¢ Motre ms ex. Sage mout, mort. —Le . notre n; ex. Li ana, je, moi. Le ( ala valeur approximative d’un double s prononcé avec emphase, ex. al ssahheb, ami. — Le up acelle de nos lettres dh articulées avec force, ex. _>y dharb, coups. Le ¢ est une espice d'd guttural ; ex. jole dda, coutume. . DE L’ALPHABET. 5 Le tat notre 7 fortement grasseyé. Je le rendrai par gh, Pour me conformer dla maniére généralement adoptée, et Pour ne pas le confondre avec le y; ex. UI;5 ghazala, ga- zelle, pour razala, Le 9 Npond a notre f; ex. gl far, souris, — Le oe un q fortement articulé du gosier; ex. Ld gat, il adit. — Le (pad notre $5 ex. (pole sades, sixitme,— Le (3 a nos lettres ch, comme dans chtval; ex. ¥yx-” chedjra, arbre. Le 5 équivaut notre & aspirée; ex. Lin Abath, il est des- cendu. Le y tantt A ow, tantét A owas ex, 55 ougaf, i stest tenu debout, >)» ouard, roses. Le ¢ au milieu d'un mot a le son d'un , et a la fin, il prend tantdt celui de I’, tantdt celui de 'aj ex. «29 din, religion, dette; <5 gharbi, vent d’ouest; SI da, vers (préposition). Dans ce dernier cas, le .¢ est souvent privé de ses deux points. Le est une lettre composée, ainsi que son nom Vindique, de Jet de}. _ Ruaanqur, Les lettres ¢ ¢ & (5 ne-sauraient étre ren- does en caractéres francais. L’habitude seule peut familiariser avec leur prononciation , qui nous est tout A fait étrangére: Ona pu remarquer jusqu'ici les léyéres modifications que subit chaque lettre, soit par les points diacritiques, soit par sa position dans les mots. Mais si l'on s'applique & distinguer dans chaoune de ces lettres ce qu’elle a d'essentiel avec ce qui west ‘qu’accessoire, on verra que Valphabet arabe est loin 6 . GRAMMAIRE ARABE. d’étre aussi compliqué quion sersit tenté de le croire au pre- mier coup d’ceil, et qu’au lien de vingt-neuf lettres, il peut étre réduit & seiwe seulement, ainsi que nous le démontre.le tableau ci-aprés. On voit, d'aprés les tableaux.ci-contre, quill y a sept lettres 1 9.3:)5 5M qui ne peuvent se lier qu’avec-ta précédente seulement et jamais avec celle qui suit, tandis que.les autres se lient toutes avec les précédentes et avec les suivantes ; ex. gh adj, ivoire; (re ddes, —_Ientilles; aie medbahh, abattoir, autel; Bajo deisa, chéries * JyS2 dkhoul, entrée; LS blath, — ardoise; ‘yajy3 terzour, étournean, Remangue, Le > et le 3 & la fin des mots peuvent se joindre Ala lettre qui les ouakhdou , Wui seul, t lorsque cette lettre est un 3; ex. CLa.y ETC fot lever au-dessus d'eux les lettres qui préeé- dent, et se replient au-dessous ; ex. 3,2 Ahadjra, pierre. On voit que'c'est la derniére des lettres ainsi superposées qui doit conserver le niveau de la ligne. Voici, du reste, un tablean of ’on verra d’un seul coup Weeil les diverses modifications que subissent les lettres , sui- vant qu’elles sont isolées, initiales , médiales et finales. CHAPITRE II. OBSERVATIONS. Les lettres + +.) ,y 6 se ressemblant dans leur figure soit au commencement, soit au milieu des mots, et leur marque distinctive consistant dans les points diacritiques, on doit y apporter la plus grande attention pour ne pas les confondre entre elles, Le 2S et le (4 avec trois points au-dessus, et Gre prononcent comme notre g du mot gdteau. Les habitants de la campagne prononcent toujours 4 9a/, gaf; ex. SL gal, ila dit, pour gal. “On fait aussi usage du (# et du ¢ avec trois points an- dessous, ( g pour rendre le son des lettres tek devant un e. UO <2 GS la fin des mots perdent souvent leurs points. Quoi qu'il en soit, on ne saurait les confondre; car le C58 ractére) et le 3 se termine par une petite rondeur qui Tem- péche d'étre confondu avec le 5 ouaou ; ex. (95? foug, sur, dessus. Quant au .y et au 6, leurs formes les distinguent rit au niveau de la ligne: sy harf, lettre (ca- -rassez3 ex. (y=? nahhnow, nous; ub dia, sur. La lettre 8, & la fin des mots, est quelquefois surmontée de deux points , de cette maniére : #, et se pronofice tantét a, tantét et; alors elle marque en général le genre féminin, et 8 GRAMMAIRE ARABE. équivaut a ln lettre >, dont elle reprend la forme lorsqu’elle est suivie d’un pronom affixe. (Voyez les pronems.) Ainsi, de DLs shalet, tante maternelle, on fait wile Ahalti, ma tante maternelle. Lorsque trois points appartenant A deux lettres qui se sui- vent se rencontrent dans un méme mot, les trois points se pla- cent quelquefois triangulairement soit au-dessus , soit au-des- sous, suivant la nature des lettres qu’ils accompagnent; ex. ALES hanet, elle a été, pour 256 y— bir, puits, Pour ya Le .¢ final prend quelquefois les formes suivantes : SS , © ; exemples : 1F5 au lieu de 3 ff, dans, on écrit 2.9? 2 ¥5 an lieu de Gi} elladi, qui, on écrit 23)! Le pet le v manquent a l'alphabet; les Arabes ont coutume exprimer le p par ou le 35 ex, ipl Baris, jh Paris, Paris; et le » par les ou le 43 ex. 2% 5 owiktour, Victor; Jone sibil, civ’ CHAPITRE Iii. DES VOYELLES. On peut reconnaitre, en arabe vulgaire, deux sortes de voyelles : les dréves et les longues. . Le tableau suivant doune les noms, les figures et la valeur des voyelles braves. A,B] S dacedé. I, | od 0U, 0| $ dou et do. On appelle aussi la premidre LX? fathha, la seconde ¥yu8 kesra, et la troisiéme Te dhamma. La premiére, nassba, ainsi que les exemples ci-dessus le démontrent, se place toujours au-dessus des lettres, et leur donne le son d’un a ou d'un ¢. La deuxitme, khafha, se place au-dessous des lettres, et leur donne le son d'un i. 40 DES VOYELLES. La troisiéme, refda, est constamment placée au-dessus des lettres, et leur donne le son d’o ou dau, Lorsque ces mémes voyelles sont redoublées a la fin des mots de la maniére suivante : * oun ‘an + in elles se nomment «7355 tanouin, et servent en arabe lit- téral A indiquer les cas des noms et des adjectifs, les personnes et modes des verbes. Cette réduplication n’a d’autre effet que d’ajouter le son d'un n au son primitif de la voyelle. Le tanouin est inusité en arabe vulgaire. Quelquefois, ce~ pendant on se sert de * an. Les voyelles longues sont } 5 6; I'l a le son d’un d long, comme ONS has, verre, et non kas; le y a celui d'un ou lofig, comme (S39 foul, feves, et non foul ; et le. eclui d’un Z long, comme ym bir , puits, et non bir. CHAPITRE IV. DES SIGNES ORTHOGRAPHIQUES. Les Arabes, outre leurs voyelles, ont cing signes orthogra- phiques dont voici la figure ct le nom. Spy» hamza. ies ouassla, 33+ madda. Dy dts techdid et $34 chedda| sje djezma. Le « n'accompagne que trois lettres: 1°I'l, au-dessus ou au- dessous duquel on le place, daprés les voyelles dont il doit étre affecté; ex. .j2)! anth, terres J! ila, vers; 2° le 5 et le <5, etil indique alors que ce. ou ce 6 sont ala place d’un |; ex. (ye* moumen, croyant; px} y rais, capitaine de navire. Le + au milieu d’un mot tient lieu d'un |, et se prononce comme cette lettre; ex. J—uw ies-al, il demande ou deman- dera, pour Slay Le ~ se met seulement sur I initial; alors cet 1 se nbmmne alif d’union, 12 DES SIGNES ORTHOGRAPHIQUES. Le ~ se met presque uniquement sur I'!, auquel il donne tune prononciation plus allongée; ex. +Lp~ smd, ciel. Le | se met sur toutes les lettres, & l'exception de I'}; il redouble celle sur laquelle il se trouve et dont il évite Ia ré- pétition; ex. 255 hharrek, il rena, ae lew ahs Jp hess, il ebranla, au lieu) ya. Le* se nomme ausst 15 soakoue, repos, et indique que la lettre sur laquelle il se trouve ne peut prerfire aaeune voyelles ex. de Cy dharab, il a frappé, on a sy0 dharb, coups. On voit, par cet exemple, que le y affecté de la voyelle {nassba se prononce ra, et que, affecté du signe * djesma, il se prononce simplemamt comme notre consonne 7. CHAPITRE V. DE LA LECTURE. Contrairement & ce qui se pratique chez nous, les Arabes nécrivent ordinairement que les consonnes , au-dessus ou au- dessous desquelles ils figurent rarement les voyelles et les signes dont je viens de parler, et qu’on ne rencontre guére que dans les manuscrits précieux ou dans les lettres impor- tantes. De cette omission et de Voubli que font assez souvent les copistes arabes des points diacritiques ou distinctifr, ré- sulte la plus grande difficulté pour la lecture de Varabe. La connaissance de la langue et la grande habitude de lire les écrits, peuvent seules mettre méme de vaitcre cette difliculté, Les Arabes n’ont pas de pobctuation; pour séparer les noms, terminer les phrases et en distinguer les différentes par- ties, ils se servent des conjonctions __» fa et 5 ou, et, car, or, etc., fréquemment employées. Quelquefois, cependant, pour indiquer la fin d’un sujet, et surtout pour séparer des membres de phrases qui riment entre eux, ils emploient un gros point rouge ou un des signes suivants, qui peuvent ‘va- rier au gré du copiste = B+: Us tutoient tout le monde; dans les Ipttres adressées & un 4 DE LA LECTURE. prince ou & tout autre personnage élevé en dignité, ils em- ploient par déférence le pluriel. Les lettres majuscules proprement dites leur sont iaconnugs : cependant, les titres des livres, ou le commencement des ehapi- tres, sont crits en caractéres un peu plus grands que Je texte, et souvent, par élégance, en encre de couleurs différentes. Us rejettent rarementau commencementd’upelignelemotqui na puentigrement trouver place dans|a ligne précédente, Lore qu'un motest trop long, ils en écriventJes derniéres lettres ainsi es y harbet, elle a fui, dans taterligne supérieur. Si, au con- traire, il est trop cout, on Vallone jusqu’au bout de la ligne Us Hebe, pltre. Le ! devant le J de l'article se prononce e; ex. _ =I! etkebch , le mouton, Partout ailleurs il prend le son de notre a Gls! elkebuch , les moutons, La finale 3 @ se pronouce et; 1° lorsque le mot, a la fin du- quel elle se trouve, est suivi d’un autre mot qui lui sert de régime; 2° devant Uarticle JJ}; ainsi de i,4L% chachia, ca- lott, ona or Li tLt chachiet moussa (1), la calotte de Moussa ; Soll HALL chachiet el-ihoudi, la calotte du Juif. (1) Il faut faire sentir le ¢ de et, et prononcer chachiette- moussa. On remarquera que, dans la langue arabe, toutes {es lettres doivent étre prononcées. DE LA LECTURE. 15 Quelquefois , afin de rendre la prononciation plus douce, on laisse entendre au commencement du mot Je son d’un ¢ muet; ex. 25; lu mbarek, heureux , se prononce emburek. 1g) la fin des mots indiquent généralement le plutie! dans les verbes, et se prononcent ou, au lien de oua; ex. IE, rekbou, ils montérent, et non rekboua. ‘Les mots se divisent en syllabes. Ceux dans la composition desquels il entre une des voyelles longues | 5 .¢ n'ont pas be- soin explication. Ceux de trois consonnes seulement ne forment en général ~ qu'une syllabe, lorsque la deuxiéme de ces consonnes n'est pas surmontée d’un “; ex. 3 gaib, coeur. Is en forment deux si elle porte ce signe \-J5 galleb , il Visita. Geux de quatre consonnes ne forment que deux syllabes; ex. oe methrahh , matelas. Ceux de cing n'en forment que trois : yx? djemdjama, crines moubahhbahh , enroué. LIVRE I. Des parties du Discours. he disoours se divise, en arabe, en trois parties , savoir : laverbe, le nom et la particule. Sous Ia dénomination de nom , sont compris fe nom propre- ment dit, Vadjectif et le pronom, Sous celle de particule, article, Vadverbe , la préposition, - Ja conjonction et Vinterjection. Pour ne point embarrasser par une classification inusitée chez nous , je suivrai l'ordre des parties du discours frangais, savoir : 1° Larticle. a°® Lenom. 3° Liadjectif. 4° Le pronom. 5° Le verbe. 6° Liadverbe. 7° La préposition. 8° La conjonction. 9° Linterjection. . CHAPITRE PREMIER. | DE DARTICLE, La langue arabe n’a que Particle J! 2, qui est invariable, quels que soient le nombre et le genre du nom devant lequel il est placé; exemple : oJ)! et-ouled, Venfant; — mase. SVM et-oulad, des enfants. eed el-bit, la chambre; fém. eyed! el-biout, des chambres. Lorsqu'un nom comniun régit un nom propre de personne, les deux noms ne prennent pas ordinsirement l'article; ex. Tpbly vy ied fathma y la main de Fathma; et si on voulait l'exprimer, on le mettrait devant le nom com- mun, que V'on ferait suivre de gle» med ; exemple : ib ge dl el-ied med fathma. Lorsqu’un nom commun régit un autre nom commun, ot Jorsqu'un nom commun régit un nom propre de chose, on place en arabe l'article devant le second de ces noms; exemple : 18 DE L’ARTICLE. es) | EI rd el-doud, ta selle du cheval; at Saha houadjehel-mra, les sourcils de la femme; spy etl Sy blad el-drab, le pays det Arabes; ret pve chou el-qmar, le clair de da lune. Remangur. On fait quelquefois précéder Varticle de mit elses exemple: opt gles 2M dlad mea et arab. Toutes les fois qu’un adjectif en francais, joint un nom commun, est précédé de article, comme Le grand vaisseau , en arabe on met l'article devant l'un comme devant l'autre, et le substantif se place avant l’adjectif : Pe Spl et-merked el-kbir, le vaisseau le grand, ‘Te grand vaissean, Lorsque Varticle J! ef précéde une des lettres solaires db ee FU jy P29 YS le J se prononce comme la lettre qui le suit; exemple : pitt et-tadjer, le négociant, el-tadjer ; au Tien A sLyuJ! essma,” le ciel, el-sma. Cela n'a pas lieu avec les lettres lungires & tecer! Sr2¢ LFS Cssavec elles, le J de article ne change jamais sa prononciation. DE L’ARTICLE. 19 LS! et-heab, le livres | eh-ktab , au lieu de yy Hl et fara, le moulin. | Nora, 4u, @ la, 4 0 se traduisent par — & en parlant ~fara. du poids , de la mesure, ou de la quantité de choses qui peu- vent s‘acheter ou se vendre; exemple : U vend le beurre & la livre, Sb) #35) ae ibie ex sebda ber-rthal ; Pachéte Vhuile au colla, SLs 295) eg yAs necheri exsit betgotta, Toutes les fois qu'un nom commun est employé en fran- gis avec les articles partitifs de, du, de la, des, davs un sens déterming, il prend 'article en arabe; exemple: Donue-moi de pain que tu as acheté Mj} yy gabe! ey dthini men el-khobs elli cherit. Lorsqu'il y a un pronom possessif, on emploie la prée- position (y+ sans article; ex. donne-moi de -ton pain, SHS eye che! athind men thobsek. (Voy. Pronoms.) ; le nom commun, pris dans un sens partitif, exprime un objet an singulier et d'une maniére vague et indéterminée, il ne prend pas article; exemple : Donne-moi du pain, jd. gbe| athini khobs 5 As-tu de argent, ele gh LEME Andek chi drahem. Sice nom se trouve au pluriel, et que de, ‘des expriment 2 DE LARTICLE. une quaatité absolument imdétermimce om met, en arabe, le plariel sams article; exemple : As-ta des amis? ee! gt AIDS deed chi sshhab ; Vai de boas livres, 7 ES 6225 daa ktoad mlahh. ‘Mais si par le mot de, des, om veut exprimer Tidée de gaclgues, oa emploiera alors _ xa: baddh, snivi de Varticle; exemple : : Vai vu hier des amis, S~Y} (oes ve was chefect-berabh batd ess-eshhab. CHAPITRE Il. DU Nom, Le nom est un mot qui sert & désiguer les personnes et les choses qui sont 'objet de nos pensées, Iya deux sortes de noms: Le nom propre et le nom com- mun. Le nom propre est celui qui ne s'applique qu’a une seule personne ouaune seule chose, comme _ fe ali(nom d’homme) ; ab blida (nom de ville). Le nom commun est celui qui peut s'appliquer & plusieurs personnes et & plusieurs choses, comme Joy radjel, homme; ob biad, ville. Du Genre dans les noms. Il ya deux genres : le masculin et le féminin. Les noms de riviéres, d’étres males et ceux qui n’ont pas une terminaison féminine sont du genre masculin, comme 25-5 qaddour (nom homme); _—e dmin, oncle; «#1; —> hharrach, Arache (nom de riviére); LS htab, livre. On distingue le genre féminin du genre masculin soit par la terminaison, soit par la signification du mot. 22 DU NOM. I, Les noms féminins déterminés par leur terminaison sont ceux dont la finale est un | a; ex. |) Le ddra, vierge; Lae «tesa, baton; |,32 denia, monde; par un Sa, comme o> hhomma , fiévres gay rhha, meule; cay mersa, port; et par un 3 a, comme intLt chachia, calotte; i chedjra, arbre 5 i9 3 gerfa canelle. Les terminaisons en | et en .g ne sont applicables qu’a pew de mots. Hexiste un trés-petit nombre de noms qui, avec une ter- minaison féminine, appartiennent cependant au genre mascu- Jin, comme : injla shalifa, kalife, successeur; tlesS qodat, des cadis; LL allamat, homme trés-instruit; Lem sma, ciel; (ge? Uiha, matings avancée, II. Les noms féminins déterminés par leur signification sont: 1° Les noms d'étres femelles, comme 4 ye mériem,, Marie, 2 bent, fille. 2° Les noms de villes et de provinces, tels que _ pig—3 tounes, Tunis; yaar massar, Egypte; ol ech-cham, la Syrie. 3° Ceux diiles : gel maode, Mahon; ib IL» mateha; Malte. . DU NOM. 23 “4° Les noms des parties du corps qui sont doubles : ye din, cil; 03 ied, main. Remarque. Plasieurs autres noms sont aussi du geore fémi- nin, quoique non compris dans les classes précédentes; tels sont: wl ardh, terre; ws herch, ventre; 24a djhennem, enfer; yL3 nar, feu; » dar, maison; (pi) nefs, Ame; Urwt chems, soleil; oy thriq, chemin, route; et quelques-autres que l'usage apprendra. Du Nombre, dans les noms. Les Arabes ont trois nombres : le singulier, quand on parle dune seule personne ou d’une seule chose; le duel, quand on parle de deux personnes ou de deux: choses, et le pluriely quand on parle de plusieurs personnes ou de plusieurs choses. Du Duel. Le duel, en arabe vulgaire, ne s'applique qu’d un trés~ petit nombre de mots, tels que les noms des membres dit corps qui sont doubles et quelques autres. a DU KOM. I se forme en ajontant . ein & la fin du singulier; ex. iedéin, deux mains; (22 foum, jours — cyatyt iouméin, deux jours; Soy ied, main; oye ce dm, année; yr dméin, deux années. Dans les noms qui, au duel, sont suivis d'un pronom af- fixe (voy. chap. des Pronoms), on retranche le yy de «23 ainsi de (22 edéin, om a ay32 iedeih, ses deux mains de lai. Pour les autres noms, on se sert, comme en frangais, du pluriel, quel'on fat précéder de ¢9} soudj, deux; exemple: Sely Ep .2004j bramil, deux barils. Souvent on interpose le mot ele mtd, de, des; et alors le nom prend l'article : Serldd glee G2) 20nd) mtd el-bramit, mot & mot, deux . des barils. Rrsangue. Le duel, dont usage, ainsi que nous avons dit, ne se-borne qu’ quelques mots, est inusité dans les adjectifs , les pronoms et les verbes; on le remplace par le pluriel. DU-‘NOM, 23 Du Plariet, lly a deux pluriels : /e pluriel régulier et le pluriel irré- gulier. Le pluriel régulier se forme en ajoutant «y3 in dla fin du singalier, pour le masculin, exemple : bys Kharrath, tourneur; obs &harrathin, tourneurs; onl meslem, musulman; le meslemin, rousulmans. Et pour le féminin , en changeant la finale § en So! : Lbeb shefla, demoiselle; Sab thea, demoiselles. TI faut remarquer que le pluriel régulier ne convient, pour ainsi dire, qu’aux participes et aux noms de métiers de Ia forme bly. Les pluriels irréguliers étant trés-variés, je n'en donnerai que la liste suivante, qu’on pourra facilement se graver dans la mémoire et appliquer par analogie. Les singuliers de ta forme font, aus pluriet, J i, bab, porte, glee bibans jgthl solthan, sultan, ob slathin; LgiS» mektoub, - poche, letire,| SL» mkand; ye meskin, — pauvre, slew msakin; 26 DU NOM. cour, lit, pont, pierre, chambre, | biout; chaise, sly S trassa; ji cordonnier, |a yak» magfouldjia, pacha. Jb |gLty bachaouat. ‘Ainsi les noms qui, au singulier, sont composés de trois lettres dont la seconde est un}, comme _L, changent, au turiel, cet | en (6, et prennent la finale an, comme Pl So et pr y gers exemple : gle dar, voisin, ols djiran, voisins; gle far, sours, le? fran, souris; gue ghar, trou, antre, bre ghiran, trous, antres. Excepté ye dar, maison, qui fait, au plariel, 49 diar. DU NOM. - a7 Ceux qui ont, aprés la troisiéme lettre, un | ou un 5, comme ULL. Ea», forment leur pluriel en changeant cet | ou ces en (6, et en faisant suivre d'un J la deuxiéme eS. 3lS»; exemple : lettre , comme lomana meftahh, clef, las mefatihh, clefs; urlbys qorthas, cornet, ole grathis, cornets; gre dssfor, viseau; selec dssafir, oiseaux. Ceux qui ont, aprés la troisiéme lettre, un .¢, comme Sw, forment leur pluriel en ajoutant un | aprés Ia se- conde lettre; ,.Z>Luv ; exemple : dey bermil, baril, dele bramit , barils; S025 gandit, lampe; — Jy2'-5 qnadil , lampes. La plupart des noms composés de trois lettres, parmi les- quelles | 4 5 ne se trouvent pas, forment leur pluriel en faisant précéder, suivant Vorthographe des noms, la derniére lettre, soit d’un 1, comme —¥ YS, soit d'un 5, comme 4b O15; exemple : Srey radjet, homme, — JL_ay rejal, hommes; SS kedb, mensonge, 35S Adoub, mensonges. Les noms composés de quatre lettres, parmi lesquelles 1.5 65 ne se trouvent pas, comme oh forment leur pluriel en ajoutant un | aprés la seconde. lettre, comme pies exemple : 8 DU NOM. © Jeane mfssal, membre; ole» mefassal, membres. Ramangug. Lorsqu’un 3 se trouve a la fin d’un singulier de quatre lettres , comme 3yb: 3 ganira, on forme le pluriel en ajoutant un | aprés la seconde lettre, et en rejetant le 5 final, comme » bls 5 exemple : LL} mzebla, lieu 04 Yon jette les ordures, fait , au pluriel, Sule meabel; iets ghenima, capture, ptt shenaim ; tyne bhima, animal, ple Bhaiem. La plupart des noms de fruits et de feurs, et ceux qui in- diquent une partie d’une espéce entiére, terminés en 3, comme i, formegt leur pluriel en rejetant ce 3, comme >>; ex. Li,5 tebna, une paille, pS then, pailles; Les bassla, um oignon, Jus bssal, vignons (1). (1) Et réciproquement , la plupart des noms de fruits et de fleurs, et ceux qui indiquent une espice entiére, forment leur unité en prenant le 3, qu'on rejette au pluriel. (Voy. pag. 7, lig. 18.) es teffakh, pommes, ' ia GS teffahha, une pomme; Said qronfel, ccllets, as 3,3 qronfela, un ceillet jon al ered them, pailles, an tebna, une paille; J—® Madjar, pierres, | §, Ahadjra, une pierre. " DU NOM. 20 Les noms de quatre lettres dont la deuxiéme est un }, comme poke forment leur pluriel en mettant cet a | aprés la troisiéme, qu’on surmonte d’un “, comme (bs exemple : 6 kateb, écrivain, ES sottad, écrivains. Ceux de trois lettres dont la seconde est un . comme _ sy bit, chambre, le forment en faisant suivre ce .¢ d'un 5, comme 215-2; exemple : rob thir, oiseau, yb thiour, oiseaux. Ceux de quatre lettres dont la derniére est un 5 #, comme (sy S le forment en ajoutant aprés la deuxiéme un | et en pronongant le 6a; comme g~l,S. (Voy. pag. 15, lig. 11.) Exemples : coor’ thebsi, assiette, _gul-b thbasa, assiettess E> Adm, veau, silt ddjama, veaux, Les noms de métiers terminés en .s i, comme _!,-ai forment leur pluriel en ajoutant un ¥ final, comme i-=,ai>; exemple : cao qufatdji, serrurier, ige!88 qafatdjia, serruriers. Les noms d'origine étrangére terminés en | comme Luly forment leur pluriel en ajoutant a la fin 1, ovat, exemple : Lil agha, agha; ols! aghaonat, des aghas. Les autres le forment en mettant simplement 2! at a fa fin du singulier; exemple : 30 DU NOM. Seam sigarrou. cigarte, DAY K sigarrouat, des cigarres, glojKt chekerban, écrivain, LL St chekerbanat, a secrétaire, rat des secrétaires, les fessian, officier, GL yng fessianat, des ofliciers. Des cas dans les noms. En arabe littéral les cas sont indiqué par la voyelle qui termine le mot. Mais, comme je l'ai déja dit (page 13), en arabe vulgaire on retranche toujours cette derniére voyelle; ainsi, le sens de la phrase, et quelques prépositions mises devant le nom, peuvent seuls faire connaitre & quel cas il doit etre. Lorsqu’un noth est le sujet d'un verbo, il se trouve naturel- Jement au nominatif, et lorsqu’il en est le régime direct, & Vaccusatif. Lorsque deux substantifs se suivent, et que le second dé- pend du premier, le second est au gén lt (Ure mous el-mzabi, le couteau du mozabit. « Le datif est exprimé par la préposition J /, 4: Bp S oS chted i bria, mot & mot écris & moi une lettre; écris-moi une lettre. Remangoe. Si le nom, au datif, est précédé de l'article J! cf, VN de article disparait, Ainsi, au lieu de DU NOM. at Syed cll eth-thfam \i el-hhout , on aura Re plblt eth-thdam \il-khout, Vappat pour les poisons. La marque du vocatif est ia, 63 exemple : yb ia outed, 6 enfant, Les prepositions yy men, yo da, de, par, sont le signe de V'ablatif. Du Diminutifidans tes oms. Le diminutif est une forme que Y'on donne aux noms pour y attacher V'idée de petitesse ou de gentillesse, comme, en! frangais, maisonnette est un diminutif de maison, et siguifie petite maison. Régle générale. Le diminutif se forme en ajoutant un 5 aprés Ja seconde lettre du nom; exemple : vu methrakh , Vit, uM mthirahh,, petit lit; led gefa,. bouton, ilss gla, petit boutons $259 douda, —un-ver, 433.59 dowida, un petit ver. 32 DU NOM. 1° Si la seconde lettre du nom est un (6, on réunit ce 6 celui du diminutif par un ~; ainsi, de wed qnin, lapin, 3 qniin, petit lapin, on. al Let? bhima, animal, Ke bhiima, petit animal. fu Tiew de ites Gree. 2° Les mots de trois lettres qui n’ont pas un |, un you un -b thouier, petit oiseau. 4° Lorsque la troisiéme lettre est un } ou un 9, cet ! ou ce 5 se changent en un 6, qui se réunit & celui da diminutif par un "5 exemple : DU NOM. 33 Sh—e ghazal, gazelle mile, J3 5-2 ghaziiel, petite gazelle. pour Joa je WLS itab, livre, AES itiieb, petit livre. pout pt LS Ls flouka, barque, iSpy jitka, petite barque. pour ils Se stougui, levrier, mal sliigui, petit levrier. pour Sane 5° Dans les mots de plus de quatre lettres dont l'avant-~ derniére est un! ou un 4; cet ! on ce y se retranchent au di-” minutif. urlbys qorthas, cornet, on 1 > grithés, petit cornet pres dssfor, oiseau, 5-220 dssifer, petit oisean. 6° Les noms, dans lesquels on ne trouve pas} 5 .¢ et qui ont un ~ sur la deuxiéme lettre, rejettent ce signe (wayes page 1a) ded diminutif; exemple = us la lettre qu'on répéte, en intercalant le .¢ du ES hhabba, un grain, i. hhabiba, un petit grain; UL chemma, we prise, isa chemima, une petite prise; ibs qaththa, une chatte, itis} gathitha, unepetite chatte. Si les lettres | y (¢ se trouvent dans le mot, on les rejette et on suit la méme régle que ci-contre; exemple : 5 coy ‘DU NOM. usb Fellous, _poulet; yt files, petit poulet; ick beththitha, melon; ixb—L fethithkha, petit melon, Le pluriel du diminutif se forme pour le masculin en ajou- tant la terminaison > a¢ au singulier, et pour le féminin en changeant le 3 final a, en +} at; exemple: lay be mehirthat, petits lits, de oe LAs fiitat, petites barques, de i Le Quelques mots forment leurs diminutifs d'une maniére spé- ciale, comme: Sx, 4) Touidjel, petit homme, comme si le * positif s'écrivait Jol) au lieu de Joy; kot chemissa, petit soleil, de pots camel issimi, petit nom, de r CHAPITRE III. DE VaBJECTIF. Liadjectif sert & qualifier le nom et s'accorde avec lui en genre et en nombre; exemple : on nS: kebch smin, ‘un mouton gras; Lge Sex} nddja smina, une brebis grasse. Ladjectif se place toujours aprés le nom qu'il qualifie. Quand un adjectif se rapporte 4 plusieurs noms singuliers, on met cet adjectif au pluriel masculin, Du genre dans les adjectifs, Le féminin des adjectifs se forme des trois manidres sui- vantes : 1° Par addition d'un ¥ a, & la fin-du masculin : yl Serkhan, joyeux; Bla, ferthana, joyeuse; yy yb dhrif, —_gracieux; ins yb divifa, — gracieuse. 36 DE L'ADJECTIF. 2° Par l'addition d’un | 3 la fin du masculin; mais cette ragle n'est applicable qu'aux adjectifs qui désignent une cou- leur ou une difformité, et qui se composent de quatre lettres dont la premiére est un 1; comme yo! ahhmar, rouge. On retranche cet | au féminin; exemple: yo! ahimar, rouge, M. Syem Ahmra, rouge, F. a! aodar, borgne, M. Ne doura, borgne, F. 3° Par Vaddition d’un _¢ a la fin du masculin ; exemple : I abhor, autre, M. Se! okhra, autre, F. Du nombre dans les adjectifs. Les adjectifs n'ont que deux’ nombres : le singulier et le pluriel. Le duel est inusité. DE L'ADJECTIF. 37 Pluriel. Le pluriel est régulier ow irrégulier, Le pluriel régulier se forme, comme dans les noms, en ajou- taint Gy da au singulier masculin comme : yictabe dthchan, altéré; plies dthchanin , altérés; et, pour le féminin, en changeant la finale 3 @ en I; exemple: RGltbc athchana, altérée; wbLthe dhchanat, altérées. Ruwangus, En arabe vulgaire, on remplace souvent le plu- riel féminin par le pluriel masculin; ainsi de GL => WL Like nadjat, dtchhanat, des brebis altérées, on dira : psltbe ole nddjat dtchanin, Le pluriel irrégulier est soumis & des réyles trés-variables. Je citerai les suivantes seulement, qui sont les plus usitées. 10 Les adjectifs qui ont un ¢ i aprés Ia dewxiéme con- sonne du singulier, comme y-.--S Abir, grand, changent ce 5 éen } a au pluriel; comme yl kbar, grands; exemple : prod gitir, courts js} gssar, courts. Il faut excepter de cette régle Li diedid, neuf; qdim, ancien, qui font au pluriel 30> djeded, neu! qdem, ancievs. 38- DE L’ADJECTIF. 2° Les adjectifs qui désignent ane couleur, et qui se com- posent de quatre lettres dont la premiére est un |, comme : yea! akhmar, rouge, forment leur pluriel en rejetant cet !; comme yy Ahmar, rouges; exemple : ae! abiadh , blanc; Ue? biadh, blancs. 3° Ceux termings par un 6, comme 6 ysl (1) djesairi, algérien, se forment en ajoutant un i & la fin, comme : Ba ple (2) djesairia, algériens; exemple : sist tounsi, tunisien; 593 tounsia, tunisiens. Des Degrés de comparaison. Liadjectif peut avoir trois degrés de comparaison, qui sont le pos I est au positif lorsqu’il exprime une qualité simple, comme gr hbir, grand. , le comparatif et le superlatif. (1-2) On dit aussi par corruption cy je djisini, et plutdt dsiri, ap ye djiairia , dairia, DE L'ADJECTIP. 49 Au comparatif,, lorsqu’il exprime une qualité avec compa- raison, comme Zl akber, plus grand, ‘Au superlatif, lorsqu’il expritne une qualité portée au plus hhaut degré, comme y,E=Ml ehakbar, le plus grand, Resanque. Le comparatif et le superlatifne sont pour ainsi ire applicables qu'aux adjectifs de Ia forme y-S ire & ceux qui ont un ¢¢ aprés Ia seconde lettre, comme sive sseghir, petit, fe 95 herim, généreux. is forment leur comparatif en rejetant ce .¢ et en ajoutant an commencement un {, comme pG>{ akbar, plus grand , pol assghar, plus petit, pool akeram,, plus généreux. Le que francais se rend par + men; exemple: Soo ors Sal N32 hada er-radjet akbar men hada , cet homme est plus grand que celui-ci. cest-a- Les autres adjectifs expriment leur comparatif par le po- sitif suivi de Je ava , sur; exemple : Ve ge bye Je Ne hada erradjel mebsouth dla hada ce Vhomme riche sur celui-cis cet homme est plus riche que celui-ci. tha Jo Sls Bll sla hadi el-mra chabba dla hadi cette la femme jolie sur celle-ci; cette femme est plus jolie que celle-ci. Remangue. Les trois adjectifs meilleur, pire et moindre, se 40 DE L’ADJECTIF. rendent en arabe, le premier par yuo! ahlsen, ou pack Ahir, le deuxiéme par 2.3) agbahh ou ps adfes, et le troisiéme par J3! agalf ou jie! assghar. ‘Superlatif. Ty a deux sortes de superlatif. Liabsolu, qui marque un trés-haut degré sans comparaison. Il s'exprime en frangais par trés, fort, bien , que 'on rend en arabe par wily bezzaf, beaucoup, placé aprés Vadjectif au positif; ex. apt Jr Abir beszaf, grand beaucoup, trés- grand, . . Le relatif, qui marque le plus haut degré avec comparaison. Il se forme pour les adjectifs de la forme yS bir, par V'ad- dition de l'article J! ef devant le comparatif (voy. Comp., pag, 39). Ainsi, du comparatif yf akbar, plus grand, on aura SN et-akbar, le plus grand. De, des, se vendent indifféremment des quatre maniéres suivantes : 1° par .y min; 2° par | ¢9 fi; 3° par ee mtd; 4° par wil maft. Dans les autres adjectifs , on exprime le superlatif par l'ad- jectif au positif précédé de l'article J! el. De, des se rendent comme ci-dessus; exemple : Cet homme est le plus riche des habitants d’Alger, Unt tle = glee — oe — ye bye = Jen Wie hell DE L’ADJECTIF. a had er-radjel hou el-mebsouth men, fi, mtd, mafi, nas el-djesair. Le comparatif et le superlatif sont invariables, tant par “yapport au genre que par rapport au nombre. oa! yey {ada moukhammed akbar men daouei, Mohammed est plus grand que David; CS et ST Hyp} shira akbar men mouni, Zhira est plus grand (grande) que Mouni. eM yest et-djenan cl-akbar, Le jardin le plus grand, jor pls el-djenain el-akbar, Les jardins le plus grand (les plus grands). Diminutif dans les adjectifs. Les adjectifs composés de quatre lettres, dont la troisiéme est un 6, comme yoS kbir, en faisant surmonter ce .g d’un ~; exemple : we yt dhrif, gracieux; ab airiif: La plupart de ceux qui désignent une couleur ou une dif- grand, forment leur diminutif formité, et qui sont de la forme ye! ahhmar, rouge, rejet- * tent au diminutif le | initial et répatent la seconde lettre en intercalant un .¢, comme : yyrya hhmimar; exemple : peel assfar, jaune; ease ssfifur; yy) andar, borgne, y») 9° odiouar. 5 6 CHAPITRE IV. Le pronom est un mot qu’on met & la place du substantif ou du nom pour en rappeler l'idée, et pour en éviter Ia’ ré tition, Il y a quatre sortes de pronoms : les pronoms personnels, Jes pronoms possessifs, les pronoms démonstratifi, et les pro- noms relatifs. Des Pronoms personnels. Les prouoms personnels désignent les personnes. La pre- midre personne est celle qui parle, la seconde personne est celle A qui Yon parle, et la troisiéme personne est celle de q Ton parle. Les pronoms personnels sont divisés en deux branches : ils peuvent étre isolés, ou affixes. ~ DU PRONOM. as Pronoms personnels isolés. Les pronoms personnels isolés forment ua mot a part, et font en général loffice de sujets. En voici le tableau : UY ana US anata LsLest entail J» hou 5» houa «| y= nabhnou Lis! abbnal . GLa! abhnaia 251 entoum L sil entouma (> boum L> houma Lorsque, dans une méme phrase, plusieurs pronoms se 44 DU PRONOM. trouvent employés ensemble, celui de la premigre personne sénonce le premier; les autres suivent ordre du francais. Pronoms affizes. Les pronoms affixes ne sauraient étre employés isolément. Is s‘attachent & la fin des noms, des verbes, des adverbes , des prépositions et des particules. Joints au noms, ils font office du génitif des pronoms isolés, ot équivalent & de moi, de toi, etc., et tiennent alors Tieu de nos pronoms possessifs. Joints aux verbes, aux adverbes, aux prépositions et aux particules, ils leur servent de régime. Voici, ci-contre, le tableau des pronoms affixes = DU PRONOM. 45 mascuuin, singul.' 64 o ni, me,| moi, de moi plur. L na, nous, de|....... nous | singul,| Sek, k, te, toi,}.. \ i de toi. plur. oun, vous, singul.|s ou, 4, le, lui, ww ha, la, Wui houm , les , leurs , d’eux Lorsque le pronom aflixe de la premiére personne du sin- gulier est joint a un substantif terminé par uné consonne, on emploiera (5 i, aulieu de | nis ainsi i> dar, maison , fera 45)19 dari, maison de moi, et non bh darsi. a le mot est terming par la lettre (6, on réunit ec 5 & celui de Vaffixe au moyen du“; exemple : de 6 DU PRONOM. de aia, sur; \ de aiiia, sur moi; AF dans;}om a: 9 fia, dans moi; Sylno ssari, — mit: V5 maybe mi Lorsqu'un verbe a pour régime direct ce méme affixe, on emploiera toujours | mi, quelle qu’en soit la terminaison ; exemple : de yy dhrabe, ta 2s frappé, masc., spo dhrabti, ta 2s frappé, fem., on aura 2 y2 dharbeni et stipe Urabe. Le provom affixe de la seconde personne +5” se prononce eh, lorsque le mot est terminé par une consonne: 4b dhahr, dos, 25;4b dhahrek, dos de toi. Il équivaut & notre &, lors~ que le mot se termine par une des voyelles longues } 5 5; exemple : E51 babak, pere de toi; 5,20 ddouk, ennemi de toi; 859 fik, dans toi. Le pronom affixe de la troisiéme personne #, lorsque le mot est terming par une consonne, se prononce ou; ex. <3 bit, chambre; 4,9 bitou, chambre de lui. Aprés une voyelle lon- gue, il équivaut a un A aspiré; de 9 ff, dans; 52 dou, en- nemi, on a 4-9 fh, dans lui ; 84d¢ ddowh , ennemi de (ui. Quant aux affixes de la premiére, deuxidme et troisiome per sounes du pluriel, ils conservent partout leur prononciation. Rumangue. Lorsque les terminaisons |, et |,3, indiquant le pluriel dans les verbes, sont suivies d'un pronom affixe, on ide Igled geetou, ils ont tue, Sykd retranche I’! final; DU PRONOM. 47 _gleltou, vous avez tué, on aura 33h: gtelouh , ils ont tué lui, pas qteltovhoum, vous aver tué eux. Les noms terminés par un # a (voy. p. 7, lig. 18) changent ce §.@ en > ¢ lorsqu’on leur joint un pronom aflixe; ex. 3,0? Bhhira, jardin potager, i asx? bhhirti, jardin potager de moi; X3Lb thaga, fenétre, +| cette, celle-ci. Liss hadia led fradoum | ces, ceux-ci, celles-ci. Leaydm hadouma { } Ceux qui désignent les objets cloignés sont : S132 hadak S13 dak ee, celui-la, 25 dalek Sse hadik O35 dik S52 hadouk 2553 dowk cette, eclle-la. ye ceux-la, celles. Tous ces pronoms font prendre l'article au nom qui les suit, AVexception de J», qui est une contraction de !an et de Varticle J!; exemple : DU PRONOM. st MS) Wi» Aad el-ouad , S—» hat ound, DM) 2652 hadik et-toubba, cette lionne-la. ce fleuve-ci. Ete., ete, ete. Rewanque. Dans la conversation, les Arabes se servent presque toujours de |i» qu’ils pronogcent had, ce, celui-ci , et 2513 dak, ce, celui-la, tant pour le masculin et le fé- minin que pour le singulier et le pluriel. Pronoms relatifs, Les pronoms relatifs sont : jing-|qni, que, esl elladi| quoi, dont, lequel , Ia- quelle Plarlaui esque esqueles On se sert presque toujours de }! etl’, pour les deux genres et les deux nombres. 52 DU PRONOM. Les pronomis relatifs peuvent étre : 1° Absolus, c’est-d-dire sans rapport & un nom qui pré- céde; alors ils ne sont presque d’usage que dans les phrases interrogatives, et on exprime gui, quel, lequel, laquelle, les- quels, lesquelles, par yo men, y36 CAN ach koun (1), et que , quoi, par vw ach ; exemple : Le yd Ale uy men, ach houn dja, qui est ven? j—t_ CP! ach gout, que dites-vous ? a° Relatifs, c'est-i-dire lorsqu'ils peuvent se tourner par lequel, laquelle , lesquels, lesquelles, selon le yenre et le uombre du nom qui les précéde; ils sexpriment par (3! ellis exemple : Le livre que j'ai apporté; rounnez : le livre lequel j'ai apporté. BY GLI eb-htab eli djebs. L’homme dont j'ai vu le cheval; rounnez : Thomme leyuel jai vu cheval de lui. soy at MS Sal! erradjet elli chouft doudou. La femme dent je connais le mari; rouanez : la femme laquelle je connais le mari delle (voy. pag. 48). Lye} Jas b dy) el-mra elli ndyal zoudjha. (1) Pour ys CAL ach tkoun. ~~! DU PRONOM. 53 Lenfunt qui est & Blida; rouanes : l'enfant lequel est & Blida. BLN 5 tl, SM op) et-outee elli rah fi el-blida. 3° Et conjonctifs, sils ne peuvent se tourner de la maniére précédente, ils s'expriment alors par SLs belli; exemple : Cae 245 ML WSL galou Ina belli kount mridh, on nous a dit que vous étiez malade. Le plus souvent encore ce que ne s‘exprime pas; exemple : Oey SoS ISL, mot a mot: ils ont dit a nous que tu as été malade, CHAPITRE V. MANIERE DE RENDRE NOS PRONOMS INDEFINIS. Ces pronoms sont négatifs ou positife; je les présenterai d'abord en frangais, en indiquant les diverses maniéres de les rendre en arabe, et j'y ajouterai quelques adjectifs qui offrent des détails utiles & connattre. Pronoms indéfinis négatifs. Personne, pronom masc. En ‘arabe, on le rend par Ia. hadda, qui est un corrompu de Via} ahkadan; exemple : Il n'est venu personne, \3-a Le L» ma dja hhadda. Personne ne Tava, \Se alt Ls ma chafou khadda, Aucun, aucune, adjectif, et nul (1) substantif, d=1, es Ahatta ouahhed, suivi de Varticle (voy. la remarque de la page 55); exemple : (1) Mal, nulte, adjectit, signifiant la non valid chose, se rend par SLL) bath-thal, masculin singuliers DLby bath-thala, fem. sing.; dl bath-thalin, plur. commun : exemple : dune Got acte est nul, Sly i! Wa had el-dqud bath-thal, DU PRONOM INDEFINI. 55 Ajveun soldat n'a paru. ptalytll sal, Ga gt gab b ma dhar chi hhatta ouahhed ech-chouldnadh. Je n’avais nul ami. abd sal, da sae yh ma kan dndi hhatta ounhhed ess-ssahheb. Pas un, pas une, doy <> hhatia, ouahhed, répété et suivi de l'article: Ul ne posséde pas un pantalon, pas une chemise. ix sal, do Sywll aly go aL ‘ima icksch hhatt ouahhed es-serouat, hhatta ouahhed el-qmidja. Rewanguz. Jo}5, qui est invariable devant le substantif, s‘accurie avec Ini en genre lorsqu’il le suit exemple : aged Foal, qmidja ouahhda, une seule chemise; 1, J!,—~ seroual ovahhed, un seul pantalon, Ni lun ni Vautre s'exprime par ww ez-zoudj : Je n'ai admis ni 'un ni Vautre , zw ot pes Le ma qbetthoum chi ex-zoudj, mot & mot : je o’ai pas admis eux les deux. Us aj) gh pagent Le ma ihhabbouhoum chi e2-soud), mot 4 mot : né aiment ens pas les deux. ‘aiment ni les uns, ni les autres, Pronoms indéfinis positifs. On. Pour bien traduire en urabe le pronom frangais on, if 56 DU PRONOS INDEFINI. faut considércr le sens de la phrase. Ce pronom peut se tra- pales. La premiére, par da\,)\ joss badd el-ouakhed, quelquian; duire de deux manidres pri exemple : Si 'on me demande, vous direz que je vais revenir. SANE Se de ede ao, Gee 131 ida badd clouahhed t-saqsi dliia qoul tou delouagt ndji. Remangur. Sila phrase est négative, on la tourne de la ma- niére suivante; exemple : On ne peut partir si on n'a de passeport ; rounnzz.: aucon ne pourra partir s'il n'a de passeport. L bros LN 8 ext oP) Syplols gt tose be $31y olay ot pee seals Ahatta ouahhed ma indjem chi i-safar ouida ma dndow chi bassabourth. Za deuxiéme, comme en latin, par la troisiéme personne du pluriel des verbes, sans exprimer aucun sujet; exemple: ondit, IIL gatou, mot & mot : ont dit; on raconte, 19S Akkaow, mot & mot : ont raconté. . On nous a dit que vous vouliez acheter ce cheval. apt Ne opt ete (1) Jl IE qalou Ina belli habbit techeri had eldoud. (1) Les Arabes emploient quelquefuis le prétérit pour le " présent: Vayez, dans les verbes, Vexplication des temps. DL PRONOM INDEFINI. a7 - Tout, toute, tous , toutes se vendent par JS ef-houtl : I m’a remis tout mon argent, JS! .a!)> 4 ee fa li drahmi et-koull. s Tout, signifiant tout-d-fait, ne se rend pas en arabe; exemple : Ils les laissérent tout nus, Tout, etc. , pris collectivement, et tous les, etc., mis dans le sens de chaque, se rendent par SS foull : Tout homme n'est pas bon, o gel Ja ¥ koull radjel ma hou chi mlihh. ‘Nous les faisions travailler tous les jours, et nous ne les PF (1) to KM pra tS Les en K apd US founna nkhaddmouhoum koull ioum ou ma kounna chi ions que tous les huit jours, akhallssouhoum illa koull dcher iam, Tout, etc., pris individuellement, se rend par 331, & ‘oull ouahhed (chacun), mase., 341, I howl! ovahhda (cha- cune), fen. (1) On devrait écrire et prononcer plus correctement yb achera (voy. chap. des Noms de nombre). 8 58 DU PRONOM INDEFINI. mnt tous deux, 25) Ohe 6 sal, 6 Aoull ouahhed kan dadou zoudj. Tis en a Chacun, chacune, substantif,, et tout le monde, pris dans le sens de chacun, se traduisent par J=!, J houll ouahhed, masculin, F301, S soul ouahhda, féminin, Autrai, y3d\ el-ghir, ot ennas, Quetcongue, quelconques , wt MS etti kan: ise contentera d'une place queleonque. OS BS Spee eiee iestagnd bmedhrab elli kan. Quiconque, M etti : Quiconque fera cette chose ira en prison. ral Joop alett ie See SI elli idmet had ethhadja iedkhol lethhabs. Quelqu'un, quelqu'une, da1) jo baddh el-ouahhed, masculin, ¥3a,)} (yaw baddh el-ouahhda , Semi Si quelqu'un vient, dites que je n'y suis pas. bea gt ily Le Jl DSF sat sy ct HN ida idji baddh el-ouahhed qout lou belli ma rani chi hna. Quelques uns, quelques-unes, yan\ el-baddh, avec le sin- gulier : DU PRONOM INDEFINI. 59 Quelques-uns ue pensent pus connne cela, 13S gt at le cpl el-baddh ma ikammen chi hakda. Donne-m'en quelques-uns. pat cael hel dthini el-baddh menhoum , mot a mot : donne-moi une partie d'eux. Quelque, signifiant & quelque point que, lorsqu'il est suivi d'un adjectif on d'un adverbe, se rend par Le33 gaddma ; exemple : Quelque pauvre quiil soit, il faut qu'il paye le loyer de- sa maison, 2 WS chy GM LB yo LS gaddma ikoun guelit lazem idthi kera* darow. Quelque turd qu'il vienne, ouvredui la porte. Sit) Ja dy at US qaddma iddji mouakh-khar, hholl lou el-bab. Quoi que, Le (pty ouache ma : Quoi que vous disiez,, c'est comme si vous chantiez. is ke ob ouache ma tqoul kelli tghanni. Qui que ce soit, of i oe ikoun elli kan. 60 DU PRONOM INDEFINI. Quoi que ce soit, + (#1 ache ma ; exemple : Quoi que ce soit qu’il vous dise , ue le croyer pas. oh al Lb 2S) Soy Le Cat ache ma igoul lek ma tamnou chi. Remangue. Lorsque ces deux pronoms sont accompagnés d'une négation, on les rend, le premier par Ja! | Sm hhatia ouahhed, masculin, 33=15 = Ahatta ouahhda , féminin, et le second par ial 3m Whatta hhadja; exemple : Qui que ce soit ne m’a parlé. we GL aah, Se Ahatta ouahhed ma tkellem madia. Il ne sait quoi que ce soit sur cette affaire. Bell she be igla Ja Lan L. ma idraf hhatta hhadja dla had eddavita, L’un Vautre, Vune Uautre, les uns les autres, les unes les aires, gem peony Duddi-houm badd: Ils s‘aiment l'un Tautre, iethhabbou baddh-houm baddh. L'un et Vautre, etc. go exzondj; exemple : Lun et l'autre me conviennent. B bth gal exzoiudj iligou bia. DU PRONOM INDEFINI. 6t Lun ou Vautre, \3x My Se hada ou itla hada ; Vune ou Vautre, tho MW 9 BD hadi ow illa hadi; les uns ou les autres, tes unes ou les auttes, Legi> v yp Lagha hadouma ow illa hadouma. Voyer, il faut prendre l'un ou Vantre atl, No sabi gy of ee takhod hada ou illa hada. Nous autres, Lal hina, et La! hhnaia ; vous: autres , pe entoum et Lagi} entouma : Nous autres, nous nous promenons & pied , et vous autres vous allez tenon a cheval. or Sh ghd bags byt s tulay Se Laie bbe! Ahnaia nithaowsou dla redjlina ou entouma trouhhou daim rakbin. Lou voit, par cet exemple, que le mot autres se retranche alors en arabe. Méme, signifiant aussi, se vend par 1S gana; exemple : Il a frappé son frére, et méme il a levé la main sur sa soeur. asst de xy wh oxy 5 9d Gyo” dhrab khouk ou rfed gana ieddou dla okhtou. Lni-méme, etc., se rend par W152 bdatou, mase. sing. , Ugly bdatha, fem. sing., pails bachoun, plur. comm. (vey. pronoms, pag. 47); exemple: oe DU PRONOM INDEFINI. Le roi lui-méme a dit cela. (Al Ne J TS bbe essolthan bdatou gal had ech-chi (1). Tout, gt SK boutt chi : Matoot perdu. ct KF yc Ahsar koull chi. Un tel, ySo flan; une telte, L352 flana. Tel, telle que, MG kelli; exemple : Vous n’étes pas tel que vous paraissez étre. ony egal ma enta chi kelli rak tedhehar. La chose arriva telle que je l'avais dit. eb Weybe ipa! ed-daotia ssaret kelli qoult. Tel, répété, se rend par +5 ki, répété, lorsqu’il signifie comme, et par \i» hada et Sx hadi, ete. (voy. pag. 50), lors- «qu'il peut se tourner par le pronom démonstratif; exemple : felle porte, telle maison, SIE LI kitbab kiddar (2). Tel est mon plaisir, c’est-t-dire : ceci est mon plaisir. cele gh ya Ne hada hou el-goustou mtdi. (1) Hoy. pag. 18, lig. 13. {2) Contracté par Ai elbab, ki-eddar. DU PRONOM INDEFINI. 6s Tels sont mes papiers. he bse hadouma kouaghthi, mot & mot : ceux- papiers de m Celui qui, ceux qui, celle qui, celles qui se rendent par (ye men et par SS eu; Ce qui, ce que, par » ma et par (1 ache; a gti, yg3 dimen, w den, CHAPITRE VI. ‘MANIDAE, DE RENDRE LES PRONOMS EN ET Y. Le pronom en (1) est employé & Ia place de la préposition de, avec les pronoms lui, elle, eu, elles, ou bien & la place ‘adverbe de lien Ja, Le pronom y est employé A la place des prépositions @, en, ou dans, avec les pronoms lui, elle, euz, elles, ou bien ala place des adverbes de lieu ici, 1. Il faut examiner quelles sont les prépositions et les pro- noms, ou les adverbes de lieu que remplacent en frangais les deux mots en, ; cela étant connu, on les rend en arabe par les prépositions et pronoms affixes, on par les adverbes qui y répondent; exemple : Voici Ahhmed , nous en parlions, c'est-d-dire : ‘nous parlions de lui. as byes LES ayel be ha ahhmed kounna netkellmou menhou, (1) Quelquefois en équivaut & comme; il se rend alors par 2S Ai: il parle en fou, c’est-a-dire, comme un fou, Sete pe iethellem kimakhboul. DU PRONOM. 65 Voici ma secur, nous en parlions, c’est-a-dire : nous parlions delle. lye Ijhed LS at le ha okhti kounna netkellmou menha. Fen viens, c'est-a-dire : je viens de la, reo djit men tem. Yai acheté une petite maison, je vais y demeurer; cest-A-lire: demeurer dans elle. Une Ys tle dy ie yb ye cherit dar sghira machi neskon fiha. Allez -y, c'est-t-dire : allez 1a. ru roukh tem. 11 y est actuellement, c'est-A-dire : il est ici. S45 Le aly rah hna detouagi. Observations, Le pronom en, suivi d'un nom de nombre ou de de, ne s‘exprime pas en arabe; exemple = Ven ai diz. pio Gio dndi dchera. F Nous en avons vingt. (yi pho Gace dndna dcheria. 9 . 66 DU PRONOM. Avez-vous une sceur? Oui, j Foal, sue al ool ob soe Andek chi as-tu, okkt soeur, ih oui, dndi jai, ouabhda une. Aven-vous des jardins? Oui jen ai de trés-grands. IS Goi wh pla (oh hr Andek chi astu, djenain jardins, ih oui, andi jai, kbar grands. Le pronom en représente quelquefois les pronoms posses- sifs; dans ce cas, on le traduit en arabe par les affixes (voy. pag. 44); exemple : Son frére est mauvais, j'en connais la méchanceté. weld Gn gt bs Ahouh frére de lui, ma mennou chi mauvais, ndraf je sais, qhahhtou méchanceté de tui, c'est-A-dire, sa méchanceté. Lorsque l'objet est assez clairement déterminé, on supprime lartraduction de en. Je voulais t'envoyer de Vargent, mais on m’a dit que tu en avais. we JL LIB yS pal, SS tea Det ee? kount nkhabb neb-dt lek drahem lakin qalou li belli dndek. Avec mouvement d'un liew a un autre, y, adverbe , se tra- duit par (59, avec les affixes, lorsquiil signifie icf; et par le datif de ces mémes affixes lorsqu’il signifie 4 (voy. pag. 44 et 47); exemple : DU PRONOM. 67 Je suis dans mon jardin , venez-y. V gle st sly rani fi djenani adji Gls. oo Il est dans le jardin, allez-y. 3 oy gtr eth rah fi el-djenan (1) roukh lou. Lorsque le‘ mouvement ou la transition n'est pas exprimé dans la phrase, y se rend par Liv Ana, ici, et par P fem ou 2S Le Anak, la; exemple = Ty suis, La wh rani hna, Hy est, eSla ay rah hnak. Ou fe sl) rah tem. (1) On prononce fi-djenan, CHAPITRE VII. DU VEREE. Les verbes se divisent en primitifs et en Les verbes primitifs sont trilitéres ou quadrilitéres. * Les verbes trilitéres sont réguliers ou irréguliers. Wy a deux nombres dans les verbes i que dans les noms ; le singulier et le pluriel, qu'on emploie aussi pour le duet. I1y a trois genres : le masculin, le féminin et le commun. Ty a trois personnes : la premiére; celle qui parle; la se- conde, celle 4 qui l'on parle, et la troisiéme, celle de qui 'on parle. I n'y a que deus temps proprement dits, c‘est-A-dire qui ne svient pas formés par le concours du verbe Shan, ila été = ce sont le prétérit, et le futur qui sert aussi pour le présent. Le participe est considéré comme adjectif verbal. Ilya deux modes : Vndicatif et Vimpératif. Ily a deua voix : ta voix active et Ia voix passive. En arabe vulgaire, le participe seul est usité dans Ia voix passive; les autres temps sont remplacés par la septiéme forme du verbe dérivé. (Foy. Verbes dérivés,) Les lettres qui servent & composer Ia racine du verbe, c'est- dire, la troisiéme personne du singulier masculin du prétérit, Slappellent radicates, Celles qui servent & former les dérivés, les temps, les nombres, les genres et les personnes, s'appellent DU VERBE. 60 serviles, et sont 55 y ¢ Un 1.On doit y faire attention, cur assez souvent on pourra, en les élaguant du mot, savoir quelle en est la racine. Ainsi, pat exemple, si on voulait chercher dans un diction- naire le mot 2y-ax* mahhssoud, moissouné , on sera obligé de connaitre quelle en est la racine; et pour la connaitre on rejet- tera, comme il a été convenu, les letres serviles y ¢, et on aura Juea Ahgsad, il a moissonné. Nous devons remarquer que ce qui précaéde est loin d’étre une régle générale, car les lettres serviles sont quelquefois radicales. Je suivrai dans la conjugaison des verbes la coutume des Arabes, qui énoncent d’abord la troisiéme personne, ensuite la seconde et enfin la premiére, Cette coutume vient de ce que la troisiéme personne du singulicr masculin du prétérit compose, ainsi que je Vai déja dit, la racine du verbe, et qu'elle sert de base pour la formation des autres temps et personnes. Avant de traiter des verbes primitifs, je ferai connaitre 1° le verbe irrégulier 6 an, il a été, parce quill doit servir & former leurs temps composés, 2° de quelle manidre les Arabes omit Phabitude de rendre notre auxiliaire avoir. Remanquz. Je crois devoir rappeler que la lettre =, que Yon rencontrera souvent dans les conjugaisons des verbes, se prononce tantét comme un ¢ simple et tantdt comme és ainsi, on pourra dire indifféremment 26 kanet ou kanets, elle a été, Voyez le chapitre premier, qui traite de l'alphabet et dela prononciation des lettres. 70 DU VERBE. VERBE (6 KAN, ila ce. A, elle a ete tu as été Jai été ils, elles ont éte| vous avez été nous avons été il, elle sera tw seras je serai ils, elles seront vous serez yous serous PReriarr. Masculin. Commun. Féminin. of ban . 6 kanet ati 208 kount ge kow * Jos kount Ni kanow jeF kountou LES kounna vurun. (eS ikoun| ee SF thoun oS thoun sigSS thouni gS nkoun 1,352 ikounoo 153,53 thounou Nig ounou| DU VERBE. m nainariy, Masculin. Commun. Féminin. sois yS koun Joe kouni soyez Ny-35-5 kounow PARTICIPE PRESENT. { Singul.| 2 kain étant) Pluriel. PARTICIPR PASSIF. Singul. | 5% pus ye mou | mou- kouni | kouna été Pluriel. Remangus. Le participe présent et le participe passif sont presque inusités. Pour rendre les troisiémes personnes masculin et féminin du singulier, la troisiéme et la premiére commun du pluriel de Vimpératif, on se servira des mémes personnes du futur ; ex. quiil soit 9S, quelle soit 4,53, quills, qu’elles soient 15,5, soyons 13,55. Les Arabes ont I'habitude d’exprimer le présent de V’indi- catif du verbe 6 nom par le futur, comme cela a liew dans les autres verbes, mais par les pronoms personnels isolés L} ana, LUI anaia (voy. pag. 43), ou bien de la maniére suivante: 72 DU VERBE. Maseulin, * Commun. —_Féminin. il, elle est |ly rahou, rah|......e.000e sth rahi tu es -sayindg je suis “PuMd Le prétérit 6 kan sert aussi pour Vimpératif, le passé défini ct le plusque-parfait de lindicatif. Le futur 136 ikoun , pour le conditionnel et le présent du subjonctif, Ramangus. Les Arabes n‘ont pas an verbe propre & rendre notre auxiliaire avoir, qu'ils expriment par la préposition ce dnd, chez, ala fin de laquelle ils ajoutent les pronoms affixes (voy, pag. 44); exemple : inpicatse PaesenT. Mascutin. Commun, Féminin. glilellea [tke Andou laste Andha 2 7 $ prs Andhoum}........+++ ~ B {vousavez |.........,] oe andkoum|.. nous.avons |.......-;Jlotic dndna DU VERRE. 13 Pour rendre l'imparfait, le passé’ défini, le passé indéfini et le plus-que-parfait de Vindicatif, on se sert du présent ci~ contre, qu’on fait précéder de la troisiéme personne du sin- golier masculin du prétérit .y& Aan, qui demeure invariable ; exemple : Cis y¥ han dadon, il avait, il eut, ila eu, il avait eu. Gaze 8 kan dadna, nous avions, nous ebmes, nous avons eu, nous avions eu. * Pour le futur, le conditionnel et le présent du subjonctif, ils font précéder 6:0 dndi, ete., du futur 95 , qui demeure invariable (vay. pag. 70) ; exemple = Bue we tkoun dadou, _ il aura, ilaurait, qu’ilait. 22232 Ly thoun dndhoum, ils auront, ils auraient quills aient, Du Ferbe trilitére Le verbe trilitare est régulier = 1° Lorsque lavant-derniére radicale n’est pas insérée dans In dernidre ‘par le moyen d'un”, comme Lam Ahabb, il x sind, pont oa. a Lorsque sa racine, ’est-A-dire la troisiéme personne duu singulier masculin du prétérit, se compose de trois lettres parmi lesquelles on ne trouve pas a’, dey ou-de .¢, comme eS hited, ila écrit, see Voici le tablean de sa conjugaison : 14 DU VFRBF. VERBE trilitére régulier , ans KTEB, il a écrit. patrinit. Masculin. Commun, Féminin. il, elle a écrit | 2S kteb eS ktebet tuas écrit | c4eS ktebt AS ted eae ktebt . ils, elles ont| 1,25 ktebou écrit vous avez écrit JS ktebtou nous avons é- Lie ktebna crit maisent ov FUTOR, il, elle écrira |_2S iekteb| eS tekteb tuéoriras | _oSS tekteb} od tektebi jécrirai 2G nekteb 152% iektebou ils, elles écri- Tont vous écrirez Ny tektebou nous écrirons 1-253 nektebou! DU VERBE. 16 awpuinatir. Masculin. Commun. Féminin. écris SI ekteb| : écrivez NyxS1 ektebou!, 51 ektebi PaaTicies PRisent. Sing.|_ 6 kateb} i kateba écrivant Plur, rs® katebin PARTIGIPE. PAssi¥. Sing) a éerit mektoub mektouba Plur. ore mekioubin Rewaagut, Pour rendre les troisiémes personnes masculin et féminin du singutier, la troisiéme et la premiére du pluriel de limpératif, on emploiera les mémes personnes du présent ou futur; exemple : quil écrive 2%, quielle écrive 553i, quiils, qu’elles écrivent Soa: 5, derivons {p63 Dans le tableau suivant, le tiret représente la racine du 16 DU VERBE verbe, ct les lettres ajoutées au commencement et 4 la fin, qu'cn pomme serviles, servent + former les temps, les nom bres,, les genres et les personnes (voy. pag 68). Tableau de la formation du preterit Cun verbe trilitére régulier. Ainsi au singulier, 2+ se pronongant et, mis aprés la ra- cine d'un verbe (par exemple, 02) fed, il a porte), forme la troisiéme personne feminine : 129) rfedet, elle a porté; 4, la deuxigme masculine et la premiére commune : +2) edt, tu as porté ou j'ai porté; et o ti, la deuxiéme. personne féminine : | Jo9) rfedti, tu as porté. Au pluriel, \a terminaison 5! ou forme la troisiéme personne commune : ly9) rfedow, ils, elles ont porté; 193 sou, Ja DU VERBE. 7 deuxiéme : |302) rfedtou, vous avex porte; et U na, la pre- mire : boy, rfedoa, nous avons porte, Tableau de ta formation du futur ou présent dun verbe trilitére régulier. PLURIEL Z é & 2 5 commun. Au singulier, .¢ se pronongant ie devant la racine, forme la troisiéme personne masc. : 272 iexfed, il porte ou il por- tera; 2» te, la troisiéme personne féminine et la deuxiéme masculine: 29,3 terfed, elle porte ou portera,‘ ou tu portes ou porteras; > te, au commencement, et .¢ i; dla fin, forment la deuxiéme personne feminine; _cJ%,i terfedi, tu portes ou porteras; et ,.y ne, au commencement de la premiére personne commune, 33,3-nerfed, je porte, je porterai. Au pluriel, .¢ ie au commencement, et |y ou, & la fin, for- 7 DU VERBE. ment la troisiéme personne commune : |53953 ierfedou , ils, elles portent ou porteront ; = te au commencement, et |, otz, ala fin, la deuxiéme personne, 1,195 terfedou, vous porter ou porterez; .y me au commencement, et ! ou, &la fin, la pre- miére personne, !,3,3 nerfedou, nous portons ou porterons. Tableau de la formation de Vimpératif d’un verbe trilitére : 3 8 2 a g Au singulier, \ e, devant la racine du verbe, forme la deuxiéme personne masculine : 39)! erfed, porte; |e au commencement, et .¢ i, & la fig, la deuxiéme personne fémi- nine : (62)! erfedi,, porte. 4u pluriel, \ ¢ au commencement, et \y ou, & la fin, forment In deuxiéme personne commune : 1,.19,1 erfedou , porter. DU VERBE. 19 Tableau de Ia formation du participe présent dur verbe trililére régulier. PLURIEL commun, Au singulier, \ a, apres la premiére radicale, forme le mas- culin, oe) rafed, portant. Quant au féminin singulier et au pluriel commun, on ajoutera, pour le premier, un ¥ a Ala fin dumase., 8291) rafeda, et ..»3in pourle second, Tableau de la formation du participe passif d'un verbe trilitére régulier, so DU VERBE. Le mascaiin singnlier se forme em ajoutmmt ¢ me, avant la premiére radicale, et 5 ou, avant la dernitre, 2,9, merfom, porté. Le feminin singnlier et le pluriel commun se forment, le premier en ajoutant an § a, a la fin du masculin, 33,9)> merfoada, et le second en y ajontant .p3 ix, uy 32e2p> merfomtin. Ramanqux. Les verbes des formes dérivées (vay. ci-apris) ne premnent pas de 5 an participe passif. Ainsi, de »-S kesser, a case, om aura mbesser, cassé , etc., etc. Lorsque les terminaisons !, et |, sont suivies d'un promom affixe, om retranche I final (vor. pag. 45). Si les derniéres radicales d'un verbe soat mm = ou un ce Ss etce |, se confondent au moyen fun ~ avec les lettres analogues qui servent 3 former plusieurs personnes du pré- térit; exemple = WE.5 shett, je me suis souvenu, pour 25 LES deunna , nows avous ete, pour LS Différentes maniéres de former les temps. Paisxr. On exprime ainsi notre présent de lindicatif cn faisant précéder le participe présent du verbe arabe di pro nom personnel isolé : L! ana, je, moi; 2s} entsa, m, toi, ete.; ou bien le futor, de 51, rani, je suis, 251, rok, tw es, ete. (vey. pag. 43 et 72); exemple: DU-VERBE. at ps List ana kharedj, je sors; iajls hia kharedja, alle sorts 3.33 il) rani nedkhol, j'entre; wo j 3.33 al) rahi tedkhol, elle entre. ed Imranvarr. On forme V'imparfait de l'indicatif en mettant le prétérit du verbe oS Fan, il aété, devant le futur ou le par- ticipe du verbe que l'on veut conjuguer; exemple : See uw kan ienzel, il descendait; 25h) SoS fount raged, je dormais. . Pavs-que-ranrarr. On forme le plus-que-parfait en met- tant le prétérit du verbe 8 4an, devant celui du verbe que Yon veut conjugner; exemple : ee gS tun amet, il avait fait. Foros, Dans la conversation, on exprime fréquemment un fatur trésprochain par le futur du verbe précédé du participe Ls machi, allant, masculin singulier; i4L+ machia, fe minin singulier; .ynetl> machiin, pluriel commun. oe othe machi nekhrodj, je sortirais zt yt tle machia tekhrodj, elle sortira; Nays? yest» machiin nerkhordjou, nous sortirons. Furun awréarnus. On forme le futur antérieur en mettant 1 82 DG VERBE Je fotur da verbe 6 devant be preterit du verbe que Von veut conjuguer ; exemple : SS eG town heed, id anrait écrit. Inriaatit sicari. On forme Vimpératif négatif par le fotur précédé de la négation \» ma, ne, et saivi de. chi ; exemple = is ASS & ma tekdeb chi, ne mentez pas. Patsaxr pe scasoscrir et Invmrrir. En arabe, on ex- prime ces deux temps en mettant le second verbe au présent ou fatur, ainsi que les exemples suivants peuvent le dé- montrer : hd = nhhabb nemchi, mot & mot : je veux je vair, _ je veux men aller. os Jo qoul low idji, mot & mot : dis 4 lui i vient, dis- lui qu’il vienne. Inrexnocatiom. On forme [interrogation par Vaddition , aprés le verbe, de + chi. Ainsi, de jlo djaoueb, ila répondu, on a. wale djaoueb chi, a- Linterrogation négative et la négation se forment en ajou il répondu? tant Ls ma, ne, devant le verbe, et sh chi aprés; exemple = ew gla Le ma djaoueb chi, il n'a pas répondu, ou n’a-t-il pas répondu? Si le verbe avait un pronom affixe pour régime, on inter- DU VERBE. 8s calerait alors ce pronom entre le verbe et |g! cht; exemple : sh isle Le ma jaouebnii chi, il ne m'a pas répondu, Remangux. Dans les phrases conditionnelles, le prétérit semploie quelquefois dans le sens du présent; exemple : zee! a) Lest Ln 131 ida dja dthi lou el-meftahh, sit vient, donue-lui la clef, . mot a mot :s'il est venu, donne a lui la clef. On voit que La dja, il est venu, troisiéme persome du singulier du prétérit, se traduit par le présent il vient, parce qu'il est pris dans un sens conditionnel. Verbes dérivés du verbe trilitere régulier. Les verbes dérivés, en y compresant le .verbe primitif, sont au nombre de treize. Us se divisent en trois classes : ceux de la premigre ajontent une lettre aux trois radicales; ceux de la deuxiéme, deux, é¢t ceux de la troisiéme, trois. Nous en donnons la tableau ci-aprés. ae DU VERBE, En arabe vulgaire, on ne fait usage, aprés la racine, que des deusime, cinquizme, sixiéme, septiéme, huitiéme et dlixidme formes. Avant de donner les explications de ces diverses formes, je faire remarquer qu’elles ne sont pas toutes usitées pour tous les verbes : les uns en prennent une seulement, Jes autres deux, trois, quatre, et quelquefois méme six, d’aprés les mo- difications dont est susceptible leur signification primitive; aucun ne peut les admettre toutes & la foi La premitre forme, ou la racine, exprime l'action simple du verbe, c’est-a-dire, lidée primitive que les autres formes modifient ou étendent. La seconde forme donne au verbe la signification transitive; exemple: De w Serakh, il s'est réjoui; (um Mazen, il a été tristes ona wo Jfereahh, il a réjoui; > Mhazzen, il a attristé. Remanguz. Quelquefvis on trouve des verbes & la deuxieme avec la méme signification qu’a la premiere; ils expri- ergie; exemple : «4? ferraq, il distribua et il sépara; ya kesser, il cassa. form ent seulement une sorte d’ Les cinquidme, septiéme et huitiéme formes expriment nos chis, ou donnent au verbe un seus passif; exenople: DU VERBE. 87 ek gthd, il a coupé; Je Ahalt, ila ouvert; ve dnd, ila véunis on a ala cinquiéme forme, his tgeththd, il s'est coupé, ou il a été coupé; A la septidme, Jj! enhhalt, il sest ouvert, ou il a été ouvert; eta la huitiéme, exe! edjtemd,, il s'est réuni, ou ila été réuni, premiere lettre radicale d’un verbe est un Remangue. Si y> il se confond par un ~ avec celui de la septiéme forme : de Li on a ala septiéme forme ii! pour Lisi}, Sila premiere lettre radicale d'un verbe est un =>, ce => se confond avec celui de la huitiéme forme, au moyen d'un exemple : : de a3 il a suivi, ona our = Comat Si la premiere radicale d'un verbe est une des lettres >! S$ 2 pe bj 5, 0n la change en un = qu'on réunit & celui de la huitiéme forme par un ~; exemple : a8 7 DU VERBE_ de 33! on aa ls Lal poar Sc ZH 8° forme - on peut dire — ct Miia, il avéeu. (Tableau, nt 17.) 4° Ceux qui omt pour premiére radicale un | hamzé, et Sy Ala fin exemple : (S31 aoua, ilaensoin, (Tableau, n* 28.) Rewanqur. (sl ‘n'est pas usité dans le langage vulgaires je le cite ici seulement comme exemple. Nora. Je conjuguerai d'abord le verbe sourd; et pour ne point embarrasser W'éléve, je réunirai & la fin de ce volume trois tableaux dont il appréciera bientét toute latilité. Le premier comprendra le prétérit des verbes hammzés ct impar- faits ou infirmes; le deuxiéme, le futur; et le troisiéme, Vim- pératif et le participe, DU VERBE. vs VERBE SOURD _.= HHABB, il a aime. pairinrr, Masculin. H, elle a aimé| <>. bhabb| tuasaimé | 2.55 hhab- bit j'ai aimé ils, elles ont| aimé vousavez aimé| nous avons ai-| mé PRESENT il, elle aimera] “sy iehhabb tu aimeras 3 tehhabb Jaimerai ils, elles aime- ront vous aimerez ‘nous aimerons| Féminin. Commun. }y%> hhab-| bit <> hhabbou yee hhabbi- tou lingo hhabbi-} na ou rurun. Sass tebhabh, sca! tebhab. bi Seo neh- ° hab Ss, iehhab-| “bow Sy) tehhab- bow Sx? nehhab-| hou 4 DU VERBE. uerdari. Masculin. Commun. Féminin, aime > bhabb e> hbabbi aimes \j2— Rhabbou| panricirs acTir. sing. | Le bhabb| Sle hhabba aimant . Plur. orpile hhab- . bin PARTICIPE Passi? Sing.| sy. mahb-| ixyax* mabh- aime) pont “7 ‘pouba Plur. oes? mabhboubin Ramangur. Le purticipe actif est presque inusité dans les verlies sourds, Pour rendre les troisi¢mes personnes masculines et fémi- nines du singulier, les troisiéme et premiére personnes com- munes du pluriel de Vimpératif, on se servira des mémes personnes du futur ou présent; exemple : gull aime Luxt, qu'elle aime Lx, quiils, qu'elles aiment Nye, aimons Vy? . CHAPITRE VIII. ACCORD DU VERBE AVEC LE NOMINATIF OU SUJET. Tout verbe s'accorde avec son nominatif ou sujet en nom- bre, en genre et en personne, exemple : pe AM allah idlem, Dieu sait; Nylb Cys) et-drab qamou, les Arabes se sont révoltés; le iL! elmra djat, la femme est venue. Quelquefois cependant, lorsque le verbe précéde le sujet, et que le sujet est un pluriel irrégulier, un nom collectif ou enfin un nom qui exprime une espéce entiére, comme ghanem, moutons, le verbe peut se mettre an singulier fémi- nin; exemple : er SF yp obs! ole djat el-dssakar men koull moudhd , est venue les troupes de tout endroit; CesteA-dire : des troupes sont venues de tous eétés, del ae oe Hdl ob tharet en-nsoura men foug _el-djebel s'est envolée les aigles de dessus la montagne; c'est-A-dire : les aigles se sont envolés de dessus |a montagne. 96 DU VERBE. EN oy UL obo habthet —_en-nas_men ech-cheqaf, est descendue les gens de le batiment; C'est-A-dire : les gens sont descendus du batiment. in (1) th pa weiss daklet el-ghanem bexzaf_lelrahhbah, est entrée les moutons beaucoup & la rahhba; Cest-A-dire : beaucoup de moutons sont entrés a la racheba (marché). Quand un verbe a deux ou plusieurs sujets, il se met au pluriel; exemple : Nyt Jo 5 dye mouhhammed ou dli lakhgou, Mouhhammed et Ali sont arrivés. Si les sujets sont de différentes personnes, le verbe s’accorde avec la personne la plus noble; Ia premidre personne est plus noble que les deux autres, et la seconde est plus noble que la troisiéme; exemple : Synay) SUN (2) LY ow 2d, UI ana ou enta ou ana ou iiak nroukhou, ‘Yous et moi nous nous en irons. Nye oy3 #1 5 (3) 25! on wg il > enta ou howa ou enta ou iiah trouhhou, vous et lui vous vous en irez, (1) Pour ia 3) SY ita el-rahhba. (a-3) Voy. pag. §8, ligne 1. DU VERBE. 97 Remangus. On sous-entend en arabe, comme en latin, le pronom sujet; ainsi l'on dira : if a écrit oS kteb, seripsit. Mais il fant exprimer ce pronom quand il y a deux verbes dont le sens est opposé , ou quand la phrase contient quelque chose de vif; exemple : . tu ris et je pleure, SU, eG it enta tedh-hhak ou ana nebki; tu peux dire cela! Cp Nin Sis enta tnedj-djem tgoul had ech-chi. st CHAPITRE IX. PRINCIPAUX ADVERBES, ET PRINCIPALES PREPOSITIONS, CONJONCTIONS ET INTERJECTIONS, EN FRANCAIS ET EN ARABE, PAR ORDRE ALPHABETIQUE. A (avec mouvement) J 7, pour Sf ida; exemple : J'irai a Oran ylp? (gts) nemchi louahran ; (sans mouvement) os Si, qui se prononce f devant larticle ; exemple : il est & Bone Klis 59 sl, rah fi Onnaba; je demeure a Coléah yes LaLW! _ 52 neskon felgliid, pour fi elgliid. A qui, de qui, yl linens yet3 dimen; d quoi; ZX lache. A cause de, ybla 59 ff khather ; & cause de moi, -# Gybla fi thatheri; A cause de toi, 25 bls 59 fi kha- therek, et ainsi de suite, en ayant soin d’employer les affixes équi- valents au genre, au nombre et & la personne qu’on veut désigner. (Voy. Pronoms affixes , pag. 45.) : . A cété de, ia 59 fi djenb Nam hhda ; il est a coté de moi, sla sly rah hhudat, come 2 thy rah fi denbi. . ADVERBES, erc. 99 Actuellement, 13 daba, dle a3 daba dd, 255/13 delouagt, et a» derouag, pour tu35)! V3» hada elouagt. Addessein, calls bel-dni, FSI, bed-demma. A Dieu ne plaise, )! Lt Le ma cha allah, qu'on prononce ma challah, AGin que, de, ¢ ls backe; exemple : il faut que tu écrives une lettre, afin d'obtenir ce que tu demandes, 3 ot hs st a Sal Cpl iG )y lazem tekteb brita bache takhod eli rak tethlob. Ah, 3! ak, al allah (Dieu). Ale, z ahh. Ailleurs, 55! ig. th dha okra, ys\ erst fi moudhd akhor, ou y3\ spar £2 ff madhrab akhor, Ainsi, \3S» hakda, Wale hatda. Ainsi soit-il, gy! amin. Alla place de, jos oadh, Alavenir, 438 La (y+ men hna Youg, pour Lu» Gr! MS men hna ila elfoug. A Vimproviste, iLet Je dia ghafa. 100 ADVEBBES, zc. Allons, WL iallah, LGN iia, singulier, 1yL31 iiaow , plu- rel. Alors, jlo) 2513 dat es-2man, 25,5) 2513 dak el-ouagt. A peine, GpoLs belhhara ; & peine (je, tu, masculin) Le eUNjL ma zele ma; & peine (ta, fémninin) Le yl ma zelti ma; d peine (il), Le StjL+ ma zal ma; & peine (elle), Le 2Ji,L+ ma zalet ma; & peine (nous), Ls Lt;L> ma zeina ma; a peine (vous), Le 1y;le ma zeltou ma ; & peine (ils, elles) Le IN;Ls ma zalou ma; exemple : & peine étais-je assis qu’il est entré, Ja py ob Dani cam zelt ma godt chi, ou houa.dkhat. Aprés, ay badd ; aprés Ini, 8sy baddou; aprés-demain, Nod ou 132 say badd ghadda ou ghodoua, \3é ou pot Nja8 ghir ghodoua ou ghadda; aprés que, Ls rs badd ma. A rebours, slifls belmagloub. Assez, LS yy barka, 659 iessi, py bess, 35) ichfis jen ai assez, ihe barkani, tu en as assez, 256)» barkak , et ainsi de suite, en ayant soin d’employer les affixes équi- valents au genre, au nombre et & la personne qu’on veut désigner. (Voy. Pronoms aflixes, pag. 45.) ADVERBES, rc. 101 Aseucément, call bess-ssahh , Wy ouollah, inbox, bettahhgig. Au-dela de, yo ag) thik men, Au-dessous, et au-dessous de, =) tabs.” Au-dessus, et au-dessus de," a5 foug, Je dia. Aujourd’ht oe! el-ioum. ‘Au Tiew de, ,yoe odadh, Au milieu, et au milieu de, (pay bin, tl.» binat, tng 59 fi ouosth. Auparavant, J.3 qbel. Auprés, uy y3 grid, (hs goddam ; auprés de, 2 bahhda, «yo 373 qrib men; on dit aussi ('3s goddam, devant, Aussi, ee hhatta , ut gana et 28> dagha; moi ausi, LUT gf hana anaia; toi aussi, YLei} ote hhatta entaia, etc. (Foy. Pronoms personnels, pag. 43.) Sai dit cela aussi, (gtd! Nia ie ob qoult gana had ech-chi. Aussitét, os bi, qui se prononce 6 devant Varticle, ae mad. Le premier, joint aux affixes, marque une sensation; exem- ple: 40s (Al ache bik, mot & mot, quot avec toi, qu’as- tu? Le second, avec ces mémes affixes, marque ce qu'on a sur soi, et équivaut alors au verbe avoir; exemple : walls eb ase madh drahem bes-zaf, mot & mot: ADVERBES, xc. 103 ‘avec tui argent beaucoup, il a beaucoup d'argent (sur lui); avec ce qui, et avec ce que, L_» bimas SLs belli. Bas (en), Jaw sfel. Beaucoup, slyly bez-2af, pa2S ktir, WLS gbala, pols iasser, Bien, cy mlihh, ma Ali, Bientét, Lip \3S» Aakda chouiia, 2413 delouage et ay derouog , iclud! «ofl ¢5-sad, qu’on prononce fied; exemple : revenes bientét, iL! 52 aay! erdia fis. Bis, bis, 2; 9} sid sid. Bon, ce mlihh, wy a7 MS men haa ita foug. Doi, vy! wy? men ain, Doucement, i3s4 Ligt chouiia chouiias 13 543L bech- chouiia. , Du moins, LL31, owagila; YU} immata. Durant, Su 4, st Fi muage elt; Leap binmas jem hin, 14 106 ADVERBES , xtc. . Egalement, eS CaS hif hifs Vpn Ny sown soua, Meo! el-djemta. En, _¢? f, qui se prononce f devant l'article ; on hiver, Lead) os Aech-cheta ; en deca, L) lehna, pour Le J}; eu arriere, lJ) ye men ef-oura, qu'on prononce melloura ; en présence, 155 goddam; en haut, 5523! el-foug , pour or! abl da ef-foug; en bas, Jou sfel; en cachette, TILEY bet-tohbania. Encore, de plus, de nouveau, ue gana; \8\9 dagha ; LC ILEI> daghatik; pas encore, J}jl+mazal (voy. & peine.) En effet, co bess-ssahh. Enfin, Jools el-hhassoul; $333 badda. Ensemble, emo djemid Sy Nye soua soua; Im djemla._ Ensuite, r99 badd; 803 baddou. Entigrement, iS Aoullia; 1K) el-koutlia; K koullou, mascalin singulier, La Aoulha, féminin singulier, roan foulthoum , pluriel commun. * Entre; uy? bins Sle binat. En vain, SLIL ben-nagess, qui se prononce bragess 5 Jbl bathat. Environ, oxi, idjis 2, tahhkem 5 ord qdar. ADVEBBES, ere, Equitablement, joPL: bel-hhagg Et, 5 ou. Excepti, eyed Ahoussousss pb yr men gir; p99 doun. Exprés, ciluls bel-dni; E+ bed-demma; saith bel-gassd. Fi, zd ckh. Forcément, als bes-sif; j20L ded-debbous. Fortement, 33444 delgououas cae bess-ssahh. Gare, 203); balck, masculin singulier; SLs balki, fe- minin singulier 5 pS batkoum, et \y-SLs balkou, pluriel commun, Gratis, Joly bathat. Guére, L554 chouiia; S83 qiit. Hite (0 la), iol) 29 fi essad, quon prononce fissd; UWL SL bermghaoula, Hilas, (55) ly ia rabbi; sl ah; Wt all allah allah. Hier, furl ames; vo el-barabh, et par corruption vel enbarahh; ka yiJ\ el-barhha. Hola, hé, ly ia; le Aas Ta. Hors, 159 barra; hors la ville, alJ! |} barra el-blad; par et en dehors, 159 (ye men barra. 108 ADVEBBES, exc. Kei, Li» Anas gp hours; LL» hnaia; La gy men ina, Lyk» yy men hnaia. - Impossible, Jla* mouhhal. Involontairement , i-3 Su bla demma. Jadis, oy aman. Jamais, J+ mouhhal ; jamais moi, Spee Smri; jamais toi +5},0 dmrek, et ainsi de suite, en ayant soin d'employer les affixes propres an genre, au nombre et a la personne qu’on veut désigner. (Foy. pag. 45.) Jusqu’d ce que, et jusqu’a, Fo hatte. Jusqu’s présent, 23S! ote hhatta el-delouagt, quion prononce Afatteldelouagt, pour 2)! Iie S! 3a. Jusqu‘ici, Ly 3s Abatia lehna, pour Le JS! Sa. Jusque-la, 25124) cle Ahatta lehnak, pour os wste MH. La, SL Anak; r tems U3 temma; 25) temmak; de lk, 25 Lm (ys men hnak. La bas, 2635 temmatik; 2S Li» hnak. + Le moins, Js¥! et-agalt, De plus, 25¥I ebattar. ADVERBES , xtc. 109 Loin, dey bald; de loin, day yy men bald ; loin de, (y* Say bald men, et ye ds3 bald dn. Lorsque, qpre thin; aS hifs 255 6) at ouage ; gel emia, Maintenant, L}> daba; 25,13 delouagt, et par cor ruption (53 derowag, pour 3)! lS». Tout & Vheure, Ly \35 hakda choutia, SS takin; 5, outakin, Malgré, do _guwly bes-sif dla; malgré moi, _ywJLs oe bes-sif dlita; malgré toi, 20 be Cagells bes-sif ik , et ainsi de suite, en ayant soin d’employer les affixes propres au genre, au nombre, & la personne qu'on veut dé- signer. (Foy. pag. 45.) Malgré tout ce que , Le 33 gadd ma. Méme, Ja Ahatta 136 gana. Matin, co ssbahh. Mieux, ys Ahir; gol ahhsen ; mieux que, et mieux de, uy sd Khir men ou cy gel akhsen men. ~ Moins, Ji! agall. 110 ADVERBES, utc. Ne, non, ¥ da; le ma; non non, YY ia ta. Ni, Vy onda. o! ho'ho! Lf aha; ly! iha. Oh, +! ah. Ou, 31 cous Wy onitia, Oa (sans mouvement), ps1, ouain; ysl» fain; dod cn! py? men ain (avec mouvement), .»3¥ lain, pour «3! SI. Ouf, _oye hou. Oui, ° nadm ; 43 ih; tp! iowa; agle Le ma dlihi. Outre, po yr men ghatr; wis khlaf, Par, avec, de, + bi, qu’on prononce & devant l'article, Par avance, (gjludly bes-sabaq; Jb ybel. Parce que, (Ne! dlache. . Par od, yy! vy men ain, Parfaitement , eb beth-thbd. Parmi, ypry bin; lies binat, Partout, ig K Gps men koull djiha; partout od, Le pl ouain ma, Le pla fain ma. ADVEBBES, ere. itt Pas, gt chi; ne—pas, |< —L+ ma — chi; pas encore, 3} Le ma zat (voy. & peine). Pas du tout, SOL bet-toull; Jlee* mouhhal. Peu, J13 glil; i chouiia; peu a peu, Jivls bel-dgat; Boal, Hol, ouahida ouakhda ; peu s’en faut, et peu sen fallut que, Staal, 15% chouiia ouahhed akhor ou, Peut-ttre, «yS3 iemken; (Xs dk iegdar iemken. Pis que, «y+ e agbahh men; ys apt! achar men. Plaitil, ° nadin, Plus, ps | aktar. Pour, (ply bache; Je liadjet (en faveur de), roles <2 fi Khathar (voy. & cause). Point, ¢& chi; ne point, —bLe ma—chi, Pourquoi? (2¥ Jacke, pour c& GY; (pie! diache, pour iS! de 5 c'est pourquoi, 1g) thada, Pris, Cu y3 grids a hide; (ss goddam, Promptement, iclud} <9 ff es-sad, quion prononce fissd. Quand, 23, <6! ai ouage; Grr? fowag, pour 5» by STs el ata 5 yp hin. 112 ADVERBES, xrc. Quant a, LF} amma; quant moi, SE of men dihti; quant a toi, LX 4a cys men diihtek, ef ainsi de suite, en ayant soin de mettre la fin de iga djiha les affixes propres au genre, au nombre et & la personne qu’on veut désigner. (Foy. page 45 et page 7, ligne 20.) Quelquefois, SIFH! yams baddh el-marrat; oLd,} ougat ; y+ marrat; 3s» 5 By» marra ou marra; exemple : quelquefois i] dit oui , et quelquefois il dit non, Sys 3) Y Sos % 9 4s! narra éegoul ih, ou marra iegoul la. Quoi? plait-il? rod nadm ; vw! ache. Quoique, Le UP ache ma. Rien, = hata chi; tala Sm hhatta hhadja; cela ne fait rien, inlay Le ma kan hhadja.On se sert de LaLa avec les affixes, et suivi de. 6 pour rendre : avoir besoin, j Le hhadjetti b; tu as besoin, > tC ole Ahadjetch 6; il a besoin, tale Ahadjetou b , et ainsi de suite, en ayant soin d’employer les besoin, affixes propres au genre, au némbre et a la personne qu'on veut désigner (vay. pag. 45 et pag. 7, lig. 20). Sans, SLs bia; sans doute, L515 ouagita. ADVERBES, nrc. 13 Selon, Je dia. Seulement, 25,9 et by» barka. Si, vy) ins 6 9) lou an, substantif masculin, 25K) tou kanet, substantif féminin, !,i6 5) fou kanou, pluriel com- mun} 6 .y! in dan, singulier masculin, —J6 yy! singulier feminin, |, 56.) én Aanow, pluriel commun; 13) ida; 131, ouida ; si non Le 6 |! in kan ma, ete. Sice n'est, VI dla; Je (yt men ghir. Soit, ae mlihh; ade Le ma dlih; ESS |elata ou Bcherin. ‘Vingt-quatre orice 5 Layyllard-d cu dcherin. Vingt-cing tte 5 Lenn |hhamsa ou Ocherin. Vingt-six rps 5 Li. |setta ou beherin. Vingt-sept IS 5 bepe|seb-d on Bcherin. DES NOMS DE NOMBRE. 124 ‘Vingt-huit nytt 9 til S|anenia ou deherin, Vingt-neuf CAS 9 Mantltes-d on Scherin. Trente dS |atin. Trente-et-un gS 5 saljlouathed ou tatin. Trente-deux gets eilletnin ou tlatin, Quarante-et-un uy! 5 I=!,/ouahhed ou arb-tn, Quarante-deux un, 2)! : etnin ou arb-tn, Quaranté-trois ey! 5 SSG) alata on arb-tn. et ainsi de suite, en ayant toujours soin de mettre le plus petit nombre devant le plus grand, et d'interealer la conjonc- tiun 5 ou, cENTAINES. Cent sing. i et iyL+|mia et miia, sing. pl. 2] miiat, plur. Deux cents ini Trois cents Ee EV leete miia, Quatre cents @ 2 jarbd miia. Ging cents Be ad [dams miia, Six cents i En sete miia. 16 192 DES NOMS DE. NOMBRE. Sept cents y treba mia. ‘Huit cents Re ylslemen mia. Neuf cents. s| oP gecilesd miia. On écrit souvent tes nombres précédents d’un seul mot; exemple : TAAL teltmiia, Hyy' arbAmiia, iyaunyd khamsmiia, ete. Les unités et les dizaines, jointes aux centaines, doivent les suivre et en étre séparées par la conjonetion 5 ou, et; exemple: Cent un sol, 5 d|miia ou ouahhed. Cent deux we (+|miia ou zoudy. Cent trois UY, E|miia ow tata. Cent vingt rate 2 | miia ou écherin. Cent trente PSE 5 E|mita ow tlatin, Cent trente-et-un | jJSG 4 2015 5 Ry|miia ou onahhed ou tlatin; et ainsi de suite, arte. Mille pl MN 55. woos sing.; alaf, pl. Deux mille orrdiayfin. DES NOMS DE NOMBRE. 123 Trois mille Quatre mille Cing mille Six mille Sept mille Huit mille Neuf mille Dix mille Vingt mille Trente mille Quarante mille Cinquante mille Soixante mille Soixante-dix mille Quatre-vingt mille Quatre ~ vingt- dix- mille Cent mille a et ile! ns a Se SNe Cal yb SNe OM je a onrte wt ys a oul ges AN oe SB te at ysl al yess wil i tele alaf. larbd alaf. tame aluf. sett alaf. seb alaf. tenn alaf. ted alaf. jacker alaf. Jécherin alf. latin alf. larba-tn aff. khamsin alf. settin alf. seb-tn alf. |tmanin alf. tes-tn alf. miat alf. 124 DES NOMS DE NOMBRE. Soixante-un mille ‘Ca)} .,=- 5 r=1,|ouahhed ou settin alf. Soixante-deux mille 3)\ iy 5 cyzSlletnin ou settin alf. Soixante-trois mille a) (5. 5 i583] data ou seltin aif. ele., ete , ete. Resangus. —! gif, mille, a deax autres pluriels, outre am alaf; ce sont 93)! oulouf, et 9M alafat. Us servent & rendre notre substantif milliers; exemple : is sont venus par milliers, _9,SVLy Sle djaou bel-oulouf. Us étaient divisés par milliers, DUAL oyrynir 156 . kanou meqsoumin bel-alafat. Les unités et les dizaines, jointes au mille, doivent les suivre et en étre séparées par la conjonction 5 ou, et exemple : Mille neuf Gand Saif on tes-4. Mille dix Fyne, Saif ou dchera. Mille vingt art 9 Saif ou dcherin. Mille trente PS 5 Mary ou eatin. Mille trente-un |, A=} 5 aJHlaf ou owahhed ou yd datin, etc., ete., etc. DES NOMS DE NOMBRE. 125 mILtioNs, Un million’ ued |metioun. Deux millions one 2) Poul) mlaien. Trois millions ese 28 ltete miaien. Vingt millions ao pits |éeherin metioun. SG |elatin metioun. Trente millions ook |mitet melioun. . ete. , ete., etc. Remanguz. On suit en arabe le méme mode qu’en francais toutes les fois que Varticle préeéde un nom de nombre; exemple : Les quatre barques Z2GM2 day Mel-arb- flath. Les vingt-trois su erytt 5 WWwlertiaca ou dcherin tanis plblL. | soutehani. Les cent dix boud-iy te 5 LELNlet- miia ou dchera joux. a toy | boudjou. Les numératifs de deus jusqu’a diz inclusivement et leurs composés demandent le nom qui suit au pluriel, et sans ar- ticle; exemple : SSIs Hye dehera mrakeb, dix navires. SN ys fyb Sy 3} 9 SI alf on oud) mrakeb, TO'r B39 ille deux navires. | 126 DES NOMS DE NOMBRE. Tous les autres noms de nombre demandent aprés eux le nom ai Remangcr. On laisse entendre le son d'un .y 1 aprés les numératifs, depuis onze jusqu’a diz-neuf, toutes les fols qu'un ingulier et sans article. nom les suit; exemple = SS, Fye fine seb-dtachen merkeb, dix-sept navires, pour seb-dtache merkeb. wb Uplaal.s i miia ou ehhadacken bab, cent onze portes, pour miia ou ehhadache Lab. DES NOMBRES ORDINAUX. Les uombres ordinauz marquent ordre et le rang, et sont : mascuLin, Le premier , SIN et Jeena et el-oue- Le second slaijertani Le troisiéme LIWer-talet. Le quatridme ell ler-rabd. Le einquitme Cv laillel-thames. Urllles-sades. Le septidme ele esa DES NOMS DE NOMBRE. 197 Le huitiéme pr WMlet-tamen. Le nenvidme eb lct-ta-s4, Ledixigme gelallletdeter riésaran, La premiére VSM et LM Jet-ououela et et-our- tanta. La seconde ig et-tania. La troisiéme LN er-tatta, La quatriéme tas! Serrab-a. La cinguiéme RettH]el-thamsa. La sixiéme LioludMes-sadsa, La septiéme inLSessab-d. La huitiéme Le lettamna, La neuviéme . inLWet-tas-d. La dixiéme © Gpball]et-dchera, Les nombres ordinaux de onze et au-dela se rendent par les nombres cardinaux précédés de l'article ,J\.e/; exemple : Le, la ontidme vl 3a Mlel-ehhdache. Le, la douzsiéme gol 'el-ctnache. 128 DES NOMS DE NOMBRE. Le, la treizieme ! uss Nlet-tlettache. Le, la quatorziéme ; iby yl \el-arb-dtache. Le, la quinzieme ! pb allel-bhamestache. Le, la seiziéme PE SMes-settache. Le, la dix-septi¢me. ila Merseb-duache. Le, la dixcuitiéme lai Ner-tementache. Le, la dix-neuviéme Utl-ancIlet-tes-diache. Le, la vingtigme we. all jel-Ocherin. 7 Le vingt-uniéme utes daly Sneed ou Sche- Lavingtuniéme | yp yte , tals! eee ou oche- Le, la vingt-deuxid-' uy pte 4 QyS Wlel-etnin ou écherin. me Le, la trentiéme et-tlatin. Le, la quarantiéme et-arba-ta. Le, la cinquantiéme esl et-Rhamsin. Le, la soixantitme rcesMes-settin. pe eea a eal jes-seb-tn. nae gquatre-ving: el teetmanin, ela quatre-vingt, re tMet-tesatn. Le, la centiéme UNWet-mita. DES NOMS DE NOMBRE.’ 129 Le cent uniéme daly 5 Lgllletmita ou onahhed. Lacentuniéme Boaly 5 Letitia on ouahhda. Leylacentdeuxiéme) 95 5 LelM}et-miia ou soud. Le, la milliéme. IWMetatef Remangur. On rend adverbes les nombres ordinaux, da premier jusqu’au diziéme, en ajoutant un $ alif & la fin du masculin ; exemple : de S31 ouowet, on a 3! ououelan, premiérement. de at tani, onalsl tanian, secondement. de 25U talet, ona WU taletan, troisitmement. ” et ainsi de suite. LIVRE IV. Conte arabe, AL! DO let Ceiyb Gils shay tae Coe gb Ab Ib sal se Ab! ye clita 5 LUI! Jub toy! jle Elle tab, Sle (op sed yh jbl whe de tee cathy Leel) Say) ws es Dh Sle et the ge yh lb cyl! pet Sb tilly Lables go eso LD the AYN Sid rb ot oth 9 SH 5 Lele ge wo Shay Zo fui Lgl Lalll the at Bpphe ty S Gul OF oy Nilo Ice! Jeol! Ulf de Lagat Guilb 2S Bleo ound Bad clay byl ge Coys all glee ty coh whe, che Lape Lycee psaall, Sues y — 131 — tyne Chey ade SAL. rad pelt (0) Site! tied Low a te oy inlet yew gt Gee ot 2 FA 8 oe lth so Sdlb we eRe LF (2) le Joie ot jai sole Ub! Ranged gall lt ue lyre op ayh b cast 5S AM LY JE gael) ge alle jb ew LS bp ce Kye Sets Ball ye Lie Spe ot ab ad CN, SY ye Las} ost PAI 5 9 lets on sl 235 « ine cates debe eH yo GH HI s tbe dy re ot he LUI Sb 5 syaels cyke wh STN Ls hee Get tastes 5 al Leah J SEaN 5,31 sha D235 UT ee ee LD ol Cael edb Lid ase Sea (1) Pour sila MN (a) Pour Isat 19 — De grt let ext dey ble bly dealer Bea st ee ep Ne deg sols gaye reed 2 FE ade pail day wher 55) > pd pe)! JLa wpe So veer + JL YY. , Slot po aly cal SI ha tly ebb aS Ht Sl (SST Ne ay Ryall de gli pI coll urbe beg Ute yall bw ee, eye? mL ot oD Ga ES Hy oth nay coli (0) LSet ALS LS chy y ceil Slt IGS ani yale Lae GL Jao yenitt nyse pelt sae be oS ci gall Ji Gl Soe ee ND ped aH Le les Sr k coli I JE do ajell ee cbse PG st ALI 5 8 ot Gl Lote tisk YL poy silks Ee, eal 5 (1). Pour ie J! 1a — Be te Legal JB ow lye Gta Uk at Bly (LOI a 2 QAe pet soe othe Sb bgh sl eho Sil, Sie LS ly UI eee, pe yates lott Jeoletle cp cts tl, forts tie slo gull Gledt Ge 2 gly! De A gt Gels sels coll ola b> Jssd Cast pela SE oS oe eee L SAS yee Lyall aM Le yl fae a co Ugo Gort 25 Lypll bw) Joo Led de Lay ene ell ot de UO wr Vall uy cle os? OE Lge AD SSeS ee IO yall sie te eel yh WH see ot UL pe Lip by net dee cle! ol ete oy (i a le SLE y gape aby UY ail! Le Oy we Wyle aad slo MW ill ue plete 5 Oe or be we DIS tly lig M avall LS, Leet eS Nye ay Vaya are Lymer Nasd aalys ae Ly Aho iyled yolIT Liter Ly gl Lees ch 2p MM igs eee a AS tttalens le op BG USL OO al sey rte st pL geeky nes tole wl) YC! dy cp wads co Ww i yy trol, WY st Seedy Sugh Hee thal ye ole sly NT abs SM SL Gold ye ret Leal arly ited eohey a lane att th dee ye wis Sree Ly dye g thle Wd y Das jal! it hl 5 tS Fey Ge eos all G5 OM Role YD JB, alll anes oe » USbls col Hy hes sit HIS By tos Sadly Sul aisle Wye te) Foe cal Usb 2d RSM ill Ne GS, dele ge J ed, L tL sp bls or SAS eKizle Ol de Lai the pe OY 2) 535 cate 5 bil AS Capt De ey NES Se I pel — 15 — cet poll sano HO! Met ade ge GILG Gt! SU 5g Mapes) Lhe aye op nd LLL. Uo! shes WA eG I Sy SS SK oe yh ad Sh Leth tel the ot gL tee Jae a rel Lyle By! SM eS eo Sle the qe Sad SG 5,8 eye Sill Gl de Ugh, Revel 5 yelbel Sos soll oj alld gf Sls yST Aly coli!) 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Latatne tr 5 pier chty oS san MLL som Ba gle yee pel Lhe 5 Lule gp all yS, iLewt or el Io CIE IE Sybe fell w iyatt ee wile OI ye gis (sh ASI JU yall ig PL SS Sa gtd ste al ES gt bg old JS Ma Ue OIG, Joy) sheet intl Bley Jo sold af oot oe EM lp hen cage y Vel JU Gs cattle Lal ehh tiga Les, ely ot ae F ola ily Lat way WS he wee ot jell Gib GMT Ye 3a gt coy le coli ea tard AL cay eye or Us wel aE ot Nobles eed) Macks ple gyal ey vcall ee de gills ‘LN a en-nsa (1) —hhilet femmes (des) ruse vil ee Ce ye dle es dzeb thdad mdinet kan belli qalou (a) célibataire nigh (de) ville dans é€é a que dit ont ils pg LLL brie, Olt ab houa ou el-gama_ thouit el-ouedjh chebab dhrif Ini et stature lade long figurelade joli gracieux OLS Le sale Le aL) ye Ll fan anchor ouahbod sbtodj-djar ouled man ef-mlibh 3) était il jour le. un négociants des fils de meilleur (x) Voy. pag. 17, lig. 16, (a) Foy. pag. 56, lig. x3. (3) Foy. pag. 40, lig. 17. — 138 — wile iplee LLib atte gy ob djazet metkhalfa thofla ou _hhanouton ff qaéd passa charmante fille et lui de boutique dans assis eh de i eal g LEE) Say bab dla mektoub chafet ou rasha — refdet qoddamou porte sur écrit. vit. etd'elle téte leva fui devant Jey St pe the ot yl Lb eile! errdjat—ki-hhilet hhila chi kan(1) ma_el-hhanout hommes des ruse comme ruse pas est ne boutique lade Leopbls (29 She el ike Ohi SI Khatharha(a) fe khedat _ en-nsa_hhilet taghleb elli delle pensée dans pritelle femmesdes ruse gagne qui eB y Lehi oe et eis IL qalet ou Agatha fi tekhammem(3) bqat__bes-raf ditelle et delle esprit dans pense elle resta elle beaucoup BS SS pt ho ache thada nouarri men ghir rassi ou quoi celui-ci A montreraije n'est ce si moidetéte par me Li Le the ne-dtgou ma rani en-nsa _hhilet tnedj-djem lui quitte tiendraije nesuisje femmesdes ruse peut WieN eo ie Ske Jb es gt el-ghadda el-ktiba hadt ibath-thal Ahatta chi demain le —’écriture cette annulera il que ce jusqu’s pas (1) Poy. pag. 83, lig. 1. (a) Idiotisme , pour dire : elle fut trés-peinde, trés-piquee. (3) Foy. pag. 82, lig. 8. — 139 — Saeed Rie He OS SH lebset ddhima ké-soua(a) —ksat dak (1) men revétit. sublime habillement revatit elle celuicld de jtafha dla choofarka thelget ira ssiagha Welle epaules sur déllecheveux licha, nombreuse bijouterie or Ses W glee Ray eed} Jeol! men khardjet éss-ssahh mtd sina iinet el-hhassoul de sorlit vraile de parure parase enfin a bee, bee sh Lh ou tzdbel ou tetmech-cha (3) bdat darha et dandinese et marcheelle commenga d’elle maison bey ae Leyes Uyels pie —t ouasslet hhatta Khalfha —_mtdha ' el-khedem arrivaelle quece jusqu’a elle derriére delle _négresses les 5 Abe oni wot pel! Sb ‘ou dlih —sellmet —qaddet ~ et-tadjer —_‘thhanout Ct luisur saluaelle sassitelle négociant du boutique laa Lele) jas Gp Cd Leg ohe cthhadja baddh techeri thhabbbrouhh-hadmlet chose la quelque achéteelle veutelle Ame (4) avec fit elle NB a SS Ly ee qalet madh thhaddtet baddma dndou men ditelle lui avec entretenue s'est elle queaprés Inichez de (1) Idiotisme, pour dire le lendemain, (a) Aé-soua est du genre féminin. 3) Poy. pag. 82, lig. 8. (1) Idiotisme, pour dire : elle fit semblant, reser 9 pe SiS Lor DLN gp ou el-dsiz (1) qaddi fe iach-chebab ffarredj lon et chérile moi de taille dans gargon beau 6 toi récrée lui a LI Be Sy ot yriy alee LUBLIN gs ana khadda igoul iegdar chi(3) mtdou eth-thoula fi(a) moi aucun ditil pourra? Inide longueurla dans Lime ot Cab 2 SS ow tte ssderha men tharf lou __kechefet_ _—‘hhodbia delle poitrine de partie’ Inia découvritelle bossue Je IL Sey SL lt ee hbet —dialou el-bioudha et-tadjer chaf hin foudevintil (4)lui de blancheurla négociant le vit lorsque AU LS JL yg ee ye Lae LG allah tha gal ou rassou men dglou thar Dien cllea ditil et luidetéte de luide esprit s'envola SS op ES Dt ys yy SRY koull men inedj-djtk ou ed-dounia din men __i-setrek tout de toisauve et (5)mauvaisela ail de toi préserve og bey Sy st ee houa on __zendha dla chammret ai lui et d'ellebrasavant sur découvrit elle défaut (2) gad est du genre masculin. (a) On dit plutét fch-thoula, (3) Foy. pag. 18, lig. 15. (4) ssder est du genre masculin. (8) din est du genre féminin. . — 141 — Li tone Sy toe oI elle, Stes ana hhada igoul ieqdar chi lo qalet ou _kilbellar moi aucun ditil pourra? Iuia ditelle et cristal le comme cg tes op he eG wee hia ou ouedjh-ha men el-ddjar(1) saououlet — medoudja elle et d'elle visage ‘de voilele quittaelle _contrefaite oS DIG, lew Mil 2 Ls ache-koun qalet ou el-erbdtache lilet fe __kilqmar qui ditelle et _quatorziéme la nuit dans lune la comme Spr el tes a pS bel-djedri metgoub —ouedjhi_—iqoul_inedj-djem vérole petitelaavee “troué moi de visage ditil pourra peed be ee ey tye LUI Ab. et-tadjer dehéche din men doura anaia belli ou négociant le stupéfait fut ceil (un) de borgne moi que et th pS EAL es Get yste 5 rani oulakin lalla ia madk(a) el-hhagq djaouebha ou suis je mais majtresse 6 toiavec vraile répondit lui et SS ake) ay SY cet el-koull el-baraka hadi li ouarriti elli mestddjeb toute la bénédiction la cette moi 4 montré as tu'que émerveillé SG La ee Se Lets LI lou galet en-nsa_ dnd mkhabbiia ottaidha eli luia ditelle femmesles chez cachée delle habitude que (1) ddjar signifie le voile qui couvre le visage des femmes lorsqu’elles sortent. (a) Idiotisme, pour dire : 1 as raison. — 142 — Ly abndly Eagle 2s Lit penn wy baba bes-taf medhiouma bent ana sidi ia draf moi de pére beaucoup opprimée fille moi monsieur 6 sache PH pet et ee be) dderhem iia iessraf|s) tkhaf chehhibh radjel derhem (a) moisur dépenseil craintil avare homme qa gt et Nd eg nl, izououedj chi hhabb ma ech-chi(3) had dla ou ouahhed marieil pas vouluail ne objet cet sur et un 2 wile phe met) gt ‘ou sobhhanow rabbi on tel foun ct loué— moideDien et aujourd’huijusqu’a moi’ re tg ad LR ede a SL Abir howa du nada koull lik en-dm_—_ta-dla grand Ini et gréce toute avec lui sur gratifiéa haut trés wis Hee Lb) JL Ye , JLo Ahir hhatta ihhass-ssou ma mal moula ou el-hhal bien aucun lui manque. ue richesse (de) maitre et 'état de dee hs 4b OS Gl pele! Je i-dmel ache ou babak ache-koun ct-tadjer_ gal faitil quoi et toidepére qui—_négociantle dita the peel colt p> LL Ge! edb mtd al-kbir(h) el-gadi houa baba _—el-bent_qalet de grandle Cadile lui moidepére fillela dita (1) oy. pag. 8a, lig. 8. (a) derhem est la vingtime partie d'un sou. (3) Idiotisme, pour dire @ cause de cela. (4) Foy. pag. 18, lig. 8. — 143 — lh ST ee ee Let ne qamet__—_el-klam —had(1) badd eb-mdina hadi levaseelle parolesles ces aprés—_villela cette 2 re pale oa, oe ou med-houche et-tadjer bga~ mchat ou ddjdjeret{2) et stupéfait négociantle resta allas‘en et voile le mit JAS yt) yh ey yb ketret men rah ouain broukhou fthan ma quantité de estil od luide Ame avec(3) s'apergnt ne 3 eile GBI LS oe yk Ut gt ou el-kkanout ghlaq galbou fi kan elli_el-dchq et boutiquela ferma luide cur dans était qui amour de Jato SE gol LC aot LG LS oh, dkal_— et-medkour el-qadi limhhakmet(4) qbala qbalarahh entra il mentionné le Cadidu tribunal au droit droit alla NSS oad gy ele be eas Ly qoddamou qded ou dlik sellem bieddou bas lui devant s’assit et luisur salua lui de main lasur_baisa il poet soe b OS GT coll LI Ls et-tadjer _sidi_ ia bik ache el-gadi lou gal négociantle monsieur 6 toiavec quoi Cadile luia dita () Voy. pag. 8, lig. 5. (a) Voy. pag. 14, nota (1). (3) Idiotisme, pour dire if ne s’apergut pas. (4) mhhakma est du genre féminin, et veut proprement dire lien ois Von rend justice. — 144 — Bh Ja La yl ps ele ida li “esmakh allah cha in khir — djaoubou si moia pardonne Dieu veut si bien lui réponditil eS nt pte ly Ue nokhthob __ech-chikh(t) sidi ia —_djttek mariage en demande je chéickle monsieur 6 venu sais teje sere ly celia HS Js poll UC sidi ia el-gadi lou gal dliid el-dziza_bentek monsieur 6 Cadi le luia dita moi(2)sur chérie la toide fille eh eb Lg Os ge GL chi ta-seb ma ou bik(3) chi liq ma benti pas assortit ne et toiavec pas convient ne moi defille OL bs He y ede b, UC; Khethabek _—‘hlaouet ou dhraftek ou _ zinek toide demande (lade) douceur et toidegrdce et toide beauté tee Lit ee gt pl SL ee koullha ed-denia ff chi kan(4) ma _—_benti elletoute (5)terrela dans pas est ne moi defille Ge ke le pele Joely Gta! hhaqq chi hou ma et-tadjer gal menha_afhhache vrai pas est ne négociantle dita qu’elle” laid plus (1) Titre qu’on donne aux cadis, aux muphtis et a d’autres chefs. Le mot chéick veut dire vieillard. (a) Pour moi. (3) Pour ne te convient, (4) Voy. pag. 83, lig. 1. (8) Le monde entier. Was Sat pet seb ete had(2) ti tqoul ech-chikh —sidi_ ia clih(1) ces moi distu chéickle monsieur 6 toisur eh LS Le Li ene) ISI, is fanet hima —_biha ana rdhit- ouida el-Klam était elle comme elle avec moi consensje° si parolesles wee Gl, b Ly bat eto cil, Gndek(3) owache li tdthiha ghardhek —enta ou astu quoiet moia elledonnerastu ‘toideintention toi et Woes y tel Sd Solas “e dqdou , ou tradhavu_el-hhassoul —_fiia Vacte passérent et convinrentils enfin —_mai dans SED gee GIO Ge a gly de dinar alféin _ess-ssdag hhagq fa es-20uadj dla dinars milledeux dotla(de) prix livrail mariage le pour oth a a et » Li dia mouakh-khra alféin ou —_msebbya lassase —postérieurement milledeux et antérieurement we ge el yg eet cull! bentou fi idieb ou —_iensshhou el-gadi lui defille dans désapprécieil et lui bien conseilleil cadile (x) Idiotisme, pour dire ce n'est pas bien de votre part, it ne vous convient pas. (a) Poy. pag. 51, lig. 5. (3) Foy. pag. 72, lig. 15, : ra — 146 — ad See LS ot eer boo, fou gat Klamou —chi_—iesmd —ma houa ou lia dit luideparoles pas écouteil ne lui et Jos LY gt lect Jad Sn pal! ghodowa lilet ff ditha nodkhol nhhabb ettadjer demain (de) nuit dans ellesur jentre veuxje négociantle eo Les 51S uy La etal Le I ssalla bddma = dak__men el-ghodoua allah cha in pridrelafitil queaprés celui-la de demainle Dieu veut si aye! Ley I ey ed Juco La el-dbroug(2) nakh-kha el-drou-sa Ighorfet(1) dkhal el-dcha voilele dtail mariéela de chambre & ‘entra il soir du we I Yl og, CL, hhatia lek jouarrih la allah -oyedjh ssab_ ow méme toi luimontre ne Diew visage (un) trouva il et SS es SS esl ene pL ge kemmel fih_el-koull_el-foub djimt“el-mnam(3)_ fi finit il tuidans tous les défautsles tous songele dans OS ne ge I Le LD ose kan ma hhabs Aaannahou madha el-lila hadik étaitil ne prison lui comme elle avec nuitla cette (1) Ghorfa est la chambre du haut, sur la galerie, et bit est Ja chambre du bas de plein pied avec la cour, (2) dbroug est le voile qu’ont les nouvelles mariées des noces. (3) On prononce vulgsirement fil-mnam. nuit sur vy oo! wrt MN tee bache ¢ss-ssbahh igarreb—_illa’_iestenna chi pour matin le approche il iest ce si attend il pas ow Lis yp cs aly sary rakh 4ndka = men qam mena _ibd-dd allas’en d'elleauprés de levaseil d’elle_s’éloigne il 5 Dp sy et J Le ou —chowiia gad lahhmou —ghsel_lel-hhammam et penun dormit luidechait lava ——bainau was y Lgde Wl Le ney qadd ou hhaltha _tkhanoutou —dja_bddou men sassit et elle ouyritil luide boutique vintil cela aprés a og? Fp Sle ee houa ou ieddou fi qnhoua fendjal ou sebsi Tui et_Iuidemain dans café(de) ° tasse et pipe Wleeat jbo i poe de djaou ~ tou sar elt el-hemm dla ikhammem vinrent ui survint qui. malheurle sur pense il es tee, Wigan jis, bean bache _idglouk —elli' el-mdina_ kbar ou et-todj-djar pour luiconnaissent qui villelade grands et négociants les WS foie 5s aly oo at I Sly idhakhkou qaddou — xouadjou fe low rient ils restérent ils lui de mariage dans tui d félicitent ils I aS Nt gp te Ile a ee Kif-ache lou iqoulow ou bik icstahzaou ou. mach comment luia disentils et Juide raillent et Ini avec — 148 — : el Ly pp Lt et-tadjer sidna ia el-ioum nsitna négociantle nousde(1) maitre 6 aujourd'hui nous oublié as tu cote he gt blew Lb tle HL hhatta mennek chi nestahlou ma dlik khsara aucune toide pas méritonsnous ne toisur dommage ye ny aM aM ig Jeri droustek zin allah allah qahoua fenidjel(2) toidefemmede (3) beauté Dieu Dieu café (de) tasse petite yr Wap y VO} I men —_kharrdjek ou raiek lek tellef de toisortirfaita et toidejugement toia perdrefaita a ble hy Sul rg UCL ou habeth —ra-sou—el-meskin. -houa on —_dglek et baissé(4) luidetéte pauvrele lui et toide esprit Barrel, LK Sob oe aan bb sy pee ouakhda kelma igout chi nedj-djemma merkhiin founow une parole ditil pas pua ne amollis Ini de yeux bey certs oo ine ouosth fi qalbou fi elli el-ghbina qououet men milieu dans luide coeur dans qui peinelade force par (1) Monsieur. (2) Foy. pag. 33, lig. 9. (3) zin est du genre masculin. (4) ras est du genre masculin, — 149 — o be ie tha ob ou tehit — madjiia el-dmla —_moulat_—chaf en-nhar et s'inclineelle venant faction de maitresse vitil jourdu Lyles Gly Cet pe S J ibasha ou riadh ff __—ihighessan tmit d'ellevétements et parterre dans branche comme pencheseelle obey SSW GLY ps en-nas _bgat_—_—el-owowel_nhar bas men_ khir gensles (1)restéeest premierle jour vétements que mieiix obese Cott tl te IS ye 35 ouasslet fia _—_—tchouf bache djtha koull men tougaf arrivaelle eliedans voitelle pour part toute de s‘arréte hls a) Ig Sad pele Geile mbarek lou qalet on qaddet et-tadjer _thhanout béni lui dit et s'assitelle négociant du boutique & hae oS GC aly soe bape 5 mak ikounallah — zouadjek sidi ia mes-otd ow toiavec sera Dieu toide mariage monsieur 6 fortuné et weeps 2 Ls othe, khathrek ft ma idthik ou toidevolonté dans quece donnerate et LL Jo 5 pelt ey, ia tha qal ou et-tadjer _—_ouedjhou dbbes ellea dit il et mégociantle Iuide visage contracta (a) For. pag. 95, lig. 8. — 150 — bd ded a en eM LL Ui qouli rabbi owedjh dla allah —maklouget moia ‘dis moideDiew visage par Diewde créature bache lek oua-sit ache ou binek ou bint ache pour toia faitj'ai quoi et toientre et moientre quoi on djaouebtou hihadi ladba iia teladbi répondit lui elle celle-cicomme(1) jeu moi avec joues tu Lele gee bh Seely be Dee Sil Yt cel Os tor ss eet UI! hhadja hates ti oua-sit’ ma Bess-ssahh-hh enta chose auicune moiA faitastu ne’ vraileavec toi Gthe Ob de GSN bdo YS, hhanoutek bab dla el-mektoub el-khath-th had oulakin toide boutique porte sur I’écritcaractérele ce mais 2 SPL Gb Goths Ce SRS ou bes-zaf bes-zaf —Khaphri = ff tester et beaucoup beaucoup moi devolonté dans moi a cassé i LS} Lhe po Ne gp eet en-nsa__hhilet tnedj-djem ache tek nouarri habbit femmes des ruse peut quoi toiA montreje voulu j'ai ES IL ed ptt tekteb ou theddlou thhabb ida el-ioum ou écris tu et Inichanges tu veuxtu si aujourd'hui ct (1) ladba est du genre féminin. © — 161 oy VSL Yl ef st oe men nsellkek ache kif —tchouf’ ~—_ dhaddou de toi délivreraije quoi comme verras tu lui de contraire reel gt pel ee KI Le abe et-hhin(1) fi -et-tadjer djebed ebkoullia el-Kholtha hadi Vinstant’ dans négociantle tira T'entiére confusionla cette wey) bel yt oy Cad lbh. lioussifou dthak —_mektoubou men dheb soulthar luidelesclavea luidonna Iuide poche de (d') or sultani aS Sb, gM CY we pelt Ub, fou gout ou el-flani kateb dnd ‘edjri tou gal ow Inia ‘dis et telle éerivain chez cours Iuid dit et fi iqoul ou dheb bma bir khath-th iektch luidans dirail et ()or eauavec grand caractére écrirail Sas DO te tle te taghleb gilli en-nsa kihhilet’ hhila chi kan ma gagne qui femmesdes riisecomme ruse pas est ne Lake E55) SLO) CaS o JL the djabha el-ouarga el-kateb —_kteb er-rdjal hhilet elle porta feuillela l’écrivain écrivit hommes des_ ruse Sp list ob de Lybiy 5 res! el-hhanout | bab dla baggath-ha ou el-oussif boutiquelade porte sur ellecolla et ‘esclave (1) On prononce fel-hhin au lieu de fi-ebhhin. — 82 — eS onal wed CSL op tl ope (1)delouagt qoum el-bent galet cl-okhra —Ouath - présent& —toiléve fillela dita ‘autre de place (en) ‘ L. . , a ett ss Gt 5 ou ech-cheth-thahhin _ouass-ssi_lessoug roukh et danseurs les avertis marché au va bY Seat fo fe el limhhakmet — ghodoua _ idjiou el-ddjadjebia tribunal au demain viendront ils tours de faiseurs les ae seb Sd cil coll CO madh gaéd thoun enta ou cl-gadi nsibek luiavee assis serasta toi et cadile toi de beau-pére (de) W335 pee tp be goddarkoum iddj-djebou ou icheth-hhou ‘vous devant tours des feront ils et danseront ils on eG Le Is (2)ben sc mebrouk nharek lek igoulou ou fils 6 béni toidejour toia “dirontils et ee HSL _ Ginina gorret ia dmmna nous de yeux deuxdes prunelle 6 nous de oncle (de!’) hs aL 2 yibap Ll, ida ou bes-zaf bik ferhhanin rana si et beaucoup toide joyeux ° sommes nous (1) On dit souvent derouag. (a) Se dit pour cousin, parent et confrére. — 153 — Why 20 ty eS Lyle Ly cet ouida bik —nethabbrou ahhnaia bina _exthhit siet toipar ugrandirons nous nous nous de honteas tu ow St ta 5 LL ben enta chi nroukhou ma —_taerrefna cousin toi pas ironsennousnous ne nous chasses tu Wo gLite yp pey ay Lite tebda ou dmmna ben ionssor allah ou dmmna commenceras tu et nousdé cousin protégera Dieu et nous de — rb preele Gt os ots hhin —ed-drahem dlihoum terchaq(1) el-ouagt dak lorsque argent euxsur jetterastu alors Linge Ly yh) coll 2h tes hadouma ss-ssahh loukan el-gudi _ i-sagsiq ceux-ci vraileavec si cadile demanderate Liyly see b yl eijbe } ese baba sid ta th —‘tdjaoubou— dmmek bri péremon monsieur oui répondrasiuitu toi de parents 2 cite of ey al ou madhoun ‘-chethahh(3) kan irahlimou(a) alla et eux avec dansait miséricorde fasse lui Dieu a) eee contac eee een allah . oulakin el-asslia ssen-dina hadi Dieu mais Voriginaire nous de profession celle-ci (1) Veut dire plus particuligrement : ficher. (a) Phrase dont se servent les Arabes toutes les fois qu’ils parlent d'un mort. (3) oy. pag. 81, ligne 5. — 154 — ost pole 4 Like bin esm —dmelna’ ou ddlaina Sarredj entre: (un) nom fimesuous et nous sur bienfaits ses étendit DLS syle too oe Ryall he LG killi —ssaret ed-dabua el-mdina had todj-djar comme lieweut 'affaire villela cette (de) négociants a elt ine yp Gell oho euu ou et-tadjer dyihet_ men el-gadi_— dar qalet et négociantle cété de cadile tournase ditaelle WO yp Leyde Gh ae a J slaltek men hadonma ache kif lou gal toi de famille de ceux-ci_ quoi comme luia dita Lp Go Lad pol tt ate ma “echchith —sidi ia ih —et-tadjer —_ djaoubou ne schéickle monsienr 5 oui négociantle répondua BS y eS bye nekdeb ou slalti nenkor chi li iemken mens je et moide famille nieje ‘pas moid permis estit BE ty Seal » gold UIs ye gana chi iemken ma ou el-gadi qal hhadda dla aussi pas permisestil ne et cadile dita personne sur LngytIt bly do sob oo eo oot ech-cherid bsath dla qadd hift hikh bent justicelade tapis sur assis moi comme schéick (d'un) fille VY pel JS hero Sead bas la la et-tadjer gal ‘kifek—_radjel_tendtha() non non négociantle dita toicomme hommea donnéesoit (1), Foy. pag. 86, lig. a3. — 155 — SS We te ee oe ly foul et hhlalia mrati bentek sidi fa tout légitimela_ moide femme toidefille monsieur 6 o Bip bees Le ew Fe ou bkhezna rkhissa rasha men chdara et trésoravec marché(1)bon d'elletéte de cheveu elem of bd carb Low! so fila chi li idji ma eddénia_—_melhk elledans pas moia viendra ne moudedu royaume o PIL Lyte tay BS he ou _bel-qduoua ihhabbha _brouhhou(2) hakda dmet et forcelaavec lleaimeil Iuidedmeavec ainsi fitil et py Le el Jol tt bih chi rdha ma ‘hil-qadi el-hhassoul lujavec pas _daigna ne cadilecomme enfin cet et! Gib Gb de Wp es et-tadjer thellag eththlag dla tou — dkar dans négociantle divotea divorcele sur Juid mentionna ee yt LS 5g eel rdjd Groustou men thenna ou _sadtou revint il épouseson de débarrassase et heure son goes gg terra amin bent hia ou et-teelbihha imoulat (chef) amin fille elle et tromperielade mattresse la) (1) ehdara est du genre féminin. (a) Pour il ft ainsi semblant, — 156 — bye Dh lt sououedjha thasabha el-hhaddadin elle épousa il mariage en elle demande il forgerons des pm st gl 2 reel cbt 5 ioum hrhatta el-farkh ou el-khir f(x) chou ou jour jusque joiela et bienle dans vecurent et eer! el-mout mort lade (1) On prononce felkhir. CONTE. RUSE DES FEMMES. On raconte qu'il y avait dans la ville de Bagdad un jeune homme aimable, d’une jolie figure, et d'une taille élancée ; c’était le plus remarquable de tous les fils de négociants. Un Jour, tandis qu'il était assis dans sa boutique, une fille char- mante passa, leva les yeux, et apercut ces mots écrits au- dessus de la porte : Jl n'est pas de ruse comparable a la ruse des hommes, car elle surpasse la ruse des femmes. Elle fut trés-piquée ; et, aprés avoir réfléchi quelque temps: « J’en «jure par ma téte, dit-elle, je lui montrerai ou peut aller 1a «Fuse des femmes, et je ne le tiendrai pas quite qu’il n’ait « changé cette inscription. » Le lendemain elle se revétit d’un costume magnifiue , se para de nombreux bijoux, et laissa flotter ses cheveux sur ses épaules. S’étant , en un mot, habillée d’une maniére re- marquable, elle sortit de chez elle, se mit a marcher et a se balancer avec grace; ses négresses In suivirent jusque dans la boutique du négociant , oit elle s'assit. Aprés I'avoir salué, elle fit semblant d’acheter quelques marchandises. Au milieu — 158 — de Ja conversation elle lui dit : «Considére, beau jeune «homme , comme ma taille est belle et élancée ; est-il permis » a qui que ce soit de dire que je suis bossue? » Elle découvrit, ensuite une partie de son sein. A I’éclat de sa blancheugla raison du marchand s‘envole , il perd la téte et s’éerie: « Que «le ciel te préserve du mauvais ceil, et te garantisse de tous «les défauts !» Elle lui montre nu son avant-bras qu'on au- rait pris pour du cristal: « Peuton se permettre , ajouta-t-elle, « de dire que je suis contrefaite?» Elle dévoile enfin son vi- sage, qui ressemblait a une pleine lune touchant & sa qua- torziéme nuit, et elle lui dit: «Qui osera affirmer que ron « visage est marqué de petite vérole, et que je n’ale l'usage «que de ’un de mes yeux ?» Le négociant stupéfait lui dit : «Tu as raison, 6 ma mattresse , mais je suis étonné que tu « m’aies montré tous ces dons de la nature qui sont ordinai- « rement cachés cher les femmes ! » — « Vous saurez, mon- «sleur, répliqua-t-elle , que je suis une fille opprimée; mon « pere, homme avare, craint de faire 1a plus légere dépense , «et pour cette raison fl n’a pas voulu me marler jusqu’a ce + Jour, malgré les bienfaits dont le Trés-Haut et Trés-Misé- «rleordieux Ia comblé, il est un des personages les plus «considérables, les plus riches et les plus abondamment pour- «vus de toutes sortes d’avantages. » — « Quel est donc ton « pare, et que fait-il?» — «Mon pére est le grand Cadi de «cette ville. » La-dessus elle se leva, mit son voile et s’en alla. Le négociant demeure stupéfait, et ne salt plus oi il en est, tant l'amour qui agite son ceur est violent. A I’instant méme il ferme sa boutique, et court droit au tribunal du Cadi dont on yenait de lui parler. Il entre, lui baise la main, Je salue et s'assied. « Qu’avez-vous , monsteur le négociant , «lui demanda le Cadi?» «Je ne veux que le bien, ré- « pondit le négociant , pardonnez-moi , si je viens Yous faire ~ la demande en mariage de votre fille chérie. » — « Monsieur, « reprit le Cadi, ma fille ne vous convient pas, elle n’est pas « digne.d'un ausei beau jeune homme que vous, ni de la de- — 159 — « mande gracteuse que vous me faites ; il est diffleile de ren- « contrer dans le monde entier une créatare plus laide qu'elle.» —+Un semblable discours ne vous convient d’aucune ma- « niére, j'accepte votre fille telle qu’elle est ,.c’est mon affaire, « il ne tient qu’é vous de me |'accorder. » Lis tombérent enfin d’accord , passérent le contrat de mariage , et convinrent que Ja dot serait de deux mille dinars payables avant les noces, et de deux mille autres payables aprés. Le pére ne lui épargna pas ses représentations, et lui dit tout le mal possible de sa fille ; mais le négociant n’en tint pas compte. Il déclara méme qu'il voulait avoir accés auprés de sa flancée dés la nuit sui- vante. En effet , le lendemain , lorsqu’il eut fini de réciter la priére du soir, il entra dans la chambre , enleva le voile qui couvrait le visage de la mariée, et vit une figure dont je ne ‘vous soubaiterais pas la présence, méme en songe ! On trou- vait réunis en elle tous les défauts imaginables. 11 passa la nuit avec elle comme dans une prison, et n’attendait que ’ap- proche du jour pour s’en éloigner. I! se leva enfin, passa dans un bain, se lava, et aprés y avoir sommeillé quelque temps, il se rendit sa boutique, l'ouvrit et s'assit, une tasse de café et une pipe & la main, réfiéchissant au malheur qui lui était arrivé. Les négociants et les particuliers les plus distin gués de la ville, qui le connaissaient , se rendirent auprés de Jui pour le féliciter sur son mariage. Ils le raillaient et le plai- -santaient, en Ini disant: « Comment donc! vous nous avez « oubliés avjourd’bui, monsieur le négociant ; c’est vraiment «dommage! vous ne nous avez pas jugés dignes de prendre «une tasse de café! Hélas! la beauté de votre épouse vous a « troublé la cervelle et fait perdre l'esprit.» Le malheureux négociant, la téte et les yeux baissés, ne pouvait leur ré- pondre une seule parole , tant le chagrin qui Jul dévorait le coeur était cuisant. Vers le milieu du jour il vit arriver l'au- teur de Ia plaisanterie; elle se balancait en se penchant avec grac¥ comme un jeune rameau au milieu d’un parterre. Elle était plus magnifiquement vétue que le jour précédent , au — 160 — point que Jes passants s'arrétalent de tous cbtés pour la con- sidérer. Elle arriva dans la boutique, s’assit, et dit: « Que «ton mariage solt heureux et prospére , monsieur , que le Sel- « gneur t’accompagne, te rende joyeux , et comble tes voeux! » Le négociant fronga aussitdt le sourcil, et répondit: «O «eréature de Dieu! je te conjure par le Tout-Puissant de « m’apprendre ce qu’ll y a de commun entre nous? Que t'ai-je «fait? Pourquol t'es-tu jouée de moi de la sorte?» — «Je «n'ai rien & te reprocher, répliqua-t-elle, mais inscription « tracée sur la porte de ta boutique m’a beaucoup choquée , = et j'ai voulu te faire voir tout ce que peut la ruse des fem- «mes, Maintenant, si tu consens a la changer et a écrire le « contraire , je te tirerai de tout embarras. » A Vinstant méme le négociant tira de sa poche un sultani or, le donna a son négre, en lui disant : « Cours chez I’6- «crivain un tel , et dis-lui d’écrire en eat d'or, et en gros ca- «ractére : Il n'est de ruse comparable 4 la ruse des femmes, «car elle surpasse la ruse des hommes. » L’éerivain traca Vinscription , Vesclave Ja rapporta et Ia mit sur la porte de Ia boutique, a la place de autre. La jeune fille dit alors au négociant: « Va actuellement sur le marché, concerte-toi avec « les danseurs et les faiseurs de tours; dis-leur de venir de- «main-matin au tribunal du Cadi, ton beau-pére ; ta seras « assis auprés de lui, ils danseront et feront des tours en votre « présence, en s’écriant : Que tes jours soient heureux , 6 notre «cousin , 6 prunelle de nos yeux ! nous sommes enchantés «de toi. Quand bien méme tu rougirais de nous, nous nous «ferions honneur de t’appartenir , et quand méme tu nous « chasserals , nous ne nous en irions pas; tu es notre cousin, « et nous répéterons toujours : Que Dieu protége notre cousin , «alors tu répandras sur eux de argent. Lorsque le Cadi te « demandera si en effet ces gens sont tes cousins, tu Ini ré- « pondras : Oul, monsieur ; mon pére , A qui Dieu solt pros- «pere, dansait autrefois avec eux : telle était Ia profession «premiére de notre famille; mais le Seigneur nous ayant — 161 — « procuré de 'aisance , nous nous sommes fait un nom parmi « les négociants de cette ville, » Tout se passa comme la jeune fille avait prévu. « Com- «ment! s’écria le Cadi, ces gens-la appartiennent & ta fa- «mille1» — «Oui, monsieur, répliqua le négociant , il ne « mest pas permis de renier ma famille, ni d’induire en er- «reur, A cet égard, qui que ce soit. » — « Il n’est pas permis «non plus, continua le Cadi, qu’on donne & un homme tel «que toi la fille d’un magistrat assis sur Ie tapis od l'on rend « Ia justige. » —« Mais, lui dit le négoctant, songez que votre «fille est ma femme légitime ; que chaque cheveu de sa téte = vaut plus qu’un trésor, et que le royaume du monde entier « west rien auprés d’elle, » Il fit enfin semblant dé l’aimer au- dela de toute expression ; mais le Cadi ne pouvant se résoudre @ le conserver pour gendre, parla du divorce. Le négociant en prononea aussitét la formule, et fut ainsi délivré de son épouse. Il retourna vers l’auteur de Ja plaisanterie : c’était Ia fille du chef des forgerons : il la demanda A son pére , Vobtint et ’épousa. Ils vécurent ensemble dans l’aisance et dans la joie jusqu’au jour de leur mort. ar TABLE DES MATIERES. LIVRF, PREMIER. Caup. 1. Alphabet raisonné, (Crap. IL. Observation Cuap. III. Des voyelles. . ee eeee 9 Gaur. IV. Des signes orthographiques, it Caur. ¥. De la lecture... pecan 13 LIVRE II. Cau. I. De Varticle. Gur. I Du nom... ‘Du genre dans les noms. Dunombee id. Du duel id. Du pluriel. id. Des cas id. Da diminutif id. Caap. II. De Vadjectif, ..... ‘Du genre dans les adj Dunombre id. ease a Des degrés de comparaison dans les adjectifs, Du comparatif daos les adjectifs. .. ‘Du superlatif id, 5 Du diminutit id. ‘Caar. 1V. Des pronoms, .... - relatifs, .. — 168 — ‘Cuar. V. Manitre de rendre nos pronoms indéfinis. . . . . Pronoms indéfinie négatis. : ‘Pronoms indéfinis positife. .. . . ‘Cuap. VI. Maniére de rendre les pronoms EN et Y.. Cusp. Vil. Du verbo... : Du verbe «Shan, il aété. .. . . ‘Du verbe avoir... ..-..- Du verbe trilitére régulier. . ‘Tableau de la formation des temps. ne Différentes maniéres de former les eee ‘Des verbes dérivés. . . Du verbe quadrilitere. Des verbes irréguliers. . Tableau du verbe sourd. . wap. VIL. Accord da verbe avec le nominatif ou sujet. « : Cuap. IX. Adverbos, prépositions, conjonctions et interjections. . . . 98 LIVRE Il. DES CHIFFRES ET DES NOMS DE NOMBRE. Cua. I, Des chiffres. . . Ree Eee Cur. II, Des nomede nombre :cardinauz...--. +... +++. M18 - ordinate... 212 +126 LIVRE Iv. Texte duconte arabe... . . ++ 130 Motimot id. . : 2 139 Frangis id. 2... + 187 “fe anoa (0) | ‘aaeSqna aqreae wa agrisn a[nas v] 169 auI0) awAIKnap on (1) | . : eq ier Wei em CT ont) ial eg 29 oF) |p me 4 |e aR 39 $4 “SANNOSWHd SHANODS “SAILVUTdAL

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