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 ZZ
 Exo7 
Z 
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Z

Année 2009
Exercices de mathématiques

Dénombrement
Exercice 1. En utilisant la fonction x 7→ (1 + x)n , calculer :
n n n
X X X 1
Cnk ; kCnk ; Ck.
k=0 k=1 k=1
k+1 n

Exercice 2. En utilisant la formule du binôme, démontrer que :


1. 2n + 1 est divisible par 3 si et seulement si n est impair ;
2. 32n+1 + 24n+2 est divisible par 7.

Exercice 3. En utilisant la formule du binôme montrer :


n
X n
X
k
(a) (−1) Cnk =0 (b) k 2 Cnk = n(n − 1)2n−2 + n2n−1 .
k=0 k=0

Exercice 4. Calculer le module et l’argument de (1 + i)n . En déduire les


valeurs de

S1 = 1 − Cn2 + Cn4 − Cn6 + · · ·


S2 = Cn1 − Cn3 + Cn5 − · · ·

Exercice 5. Pour A, B deux ensembles de E on note A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩


B). Pour E un ensemble fini, montrer :

Card A∆B = Card A + Card B − 2Card A ∩ B.

Exercice 6. Soit E un ensemble à n éléments, et A ⊂ E un sous-ensemble


à p éléments. Quel est le nombre de parties de E qui contiennent un et un
seul élément de A ?

1
Indications 1. Évaluer (1 + x)n en x = 1, d’une part directement et ensuite
avec la formule du binôme de Newton. Pour la deuxième égalité commencer
par dériver x 7→ (1 + x)n .

Indications 2. Commencer par 2n = (3 − 1)n .



2 2iπ
Indications 4. 1 + i = 2
e 4

Indications 5. Tout d’abord faire un dessin (avec des patates !). Ensuite si P
et Q sont deux ensembles finis disjoints on a bien évidemment Card P ∪ Q =
Card P + Card Q. Il faut donc essayer d’écrire A∆B comme union de deux
ensembles disjoints.

Indications 6. Combien y-a-t’il de choix pour l’élément de A ? Combien


y-a-t’il de choix pour le sous-ensemble de E \ A ?

2
Correction 1. Soit f : R −→ R la fonction f (x) = (1 + x)n . Par la formule
du binôme de Newton nous savons que
n
X
n
f (x) = (1 + x) = Cnk xk .
k=1
Pn
1. En calculant f (1) nous avons 2n = k
k=1 Cn .
f 0 (x) = n(1 + x) = nk=1 kCnk xk−1 . Évaluons
n−1
P
2. Maintenant calculons
f 0 (1) = n2n−1 = nk=1 kCnk .
P
1
3. Il s’agit ici de calculer une primitive F de f : F (x) = n+1 (1 + x)n+1 =
Pn 1 k k+1 1 n 1
2n+1 = k=1 k+1 Cnk .
P
k=1 k+1 Cn x . En F (1) = n+1
Correction 2. L’astuce consiste à écrire 2 = 3 − 1 ( !)
2n = (3 − 1)n = 3 × p + (−1)n
Où 3 × p (p ∈ Z) représente les n premiers termes de nk=0 Cnk 3k (−1)n−k et
P
(−1)n est le dernier terme. Donc 2n − (−1)n = 3p. Si n est impair l’égalité
s’écrit 2n + 1 = 3p et donc 2n + 1 est divisible par 3. Si n est pair 2n − 1 = 3p
donc 2n + 1 = 3p + 2 qui n’est pas divisible par 3.
Pour l’autre assertion regarder 3 = 7 − 4.
Correction 3. Il s’agit de comparer les deux écritures de la fonction
n
X
f (x) = (1 + x)n = Cnk xk .
k=0

Pour x = 1 et x = −1 nous obtenons respectivement les assertions (a) et (b).


En dérivant la fonction f et en calculant f 0 (1), nous obtenons (b). Pour (d)
il faut dériver une nouvelle fois.
Correction 4. A = (1 + i)n a pour module 2n/2 et pour argument n π4 (et B
est son conjugué). On en tire grâce à la formule du binôme, et en séparant
partie réelle et partie imaginaire : S1 = 2n/2 cos n π4 et et S2 = 2n/2 sin n π4 . On
a aussi S1 = A+B 2
et S2 = B−A
2
i.
Correction 5. Tout d’abord si deux ensembles finis P et Q sont disjoints
alors Card P ∪ Q = Card P + Card Q. L’idée est donc d’écrire A∆B comme
union de deux ensembles disjoints.
A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) = (A \ (A ∩ B)) ∪ (B \ (A ∩ B)).
Ces deux ensembles A \ (A ∩ B) et B \ (A ∩ B) sont disjoints. En utilisant
que pour R ⊂ S nous avons Card S \ R = Card S − Card R, nous obtenons :
Card A∆B = Card A\(A∩B)+Card B\(A∩B) = Card A+Card B−2Card (A∩B).

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Correction 6. Fixons un élément de A ; dans E \ A (de cardinal n − p), nous
k
pouvons choisir Cn−p ensembles à k éléments (k = 0, 1, . . . , n). Le nombre
d’ensembles dans le complémentaire de A est donc
n−p
X
k
Cn−p = 2n−p .
k=0

Pour le choix d’un élément de A nous avons p choix, donc le nombre total
d’ensembles qui vérifie la condition est :

p2n−p .

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