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Alors que la direction d'Alstom annonce la fermeture du site de Belfort, affectant 400 emplois, Marie-Noëlle Lienemann, candidate aux primaires de gauche, rappellent qu'elle avait alerté le gouvernement sur la fragilisation de l'entreprise inhérente à la cession de son département énergie à General Electric en 2014, et demande que l'Etat prenne une part majoritaire au capital de l'entreprise pour réorienter sa stratégie.
Titre original
Communiqué de presse Lienemann 2017 sur Alstom le 8 septembre 2016
Alors que la direction d'Alstom annonce la fermeture du site de Belfort, affectant 400 emplois, Marie-Noëlle Lienemann, candidate aux primaires de gauche, rappellent qu'elle avait alerté le gouvernement sur la fragilisation de l'entreprise inhérente à la cession de son département énergie à General Electric en 2014, et demande que l'Etat prenne une part majoritaire au capital de l'entreprise pour réorienter sa stratégie.
Alors que la direction d'Alstom annonce la fermeture du site de Belfort, affectant 400 emplois, Marie-Noëlle Lienemann, candidate aux primaires de gauche, rappellent qu'elle avait alerté le gouvernement sur la fragilisation de l'entreprise inhérente à la cession de son département énergie à General Electric en 2014, et demande que l'Etat prenne une part majoritaire au capital de l'entreprise pour réorienter sa stratégie.
Alstom : ltat doit reprendre la main par une nationalisation
ou une acquisition majoritaire du capital Lorsqu'en avril 2014 se posent des questions majeures pour l'entreprise ALSTOM, avec ses deux ples essentiels pour l'avenir industriel de la France - le ferroviaire et l'nergie -, j'ai interpell les pouvoirs publics et le Prsident de la Rpublique afin que soit garantie l'unit des activits de la socit et j'ai demand l'intervention de ltat dans le capital de cette grande entreprise afin qu'il puisse tre associ aux choix stratgiques d'avenir. Car ce n'est qu'aprs avoir assur cette entre du capital public qu'auraient pu tre nous des partenariats quilibrs avec d'autres acteurs mondiaux... Partenariats, mais ni dmantlement, ni soumission leurs desiderata et leurs intrts. En dpit des risques vidents qui se profilaient, le Prsident de la Rpublique a donn son feu vert au rachat de la branche nergie d'Alstom par General Electric, fragilisant gravement l'avenir de ce fleuron industriel franais. Hlas, aujourd'hui, cette prvision alarmante est confirme. Le constat inquitant de la baisse des commandes publiques en France et en Europe concernant le ferroviaire - et l'absence de patriotisme conomique de la SNCF - justifie une politique de relance des investissements du pays et dans l'Union europenne en faveur des transports ferroviaires, que je dfends depuis de nombreuses et plus encore aujourd'hui,. Au-del, il est dterminant de garantir le maintien de la production des trains et des TGV (en particulier ceux du futur) en France et de conserver les exceptionnelles comptences acquises au sein du site de Belfort. Pour viter une hmorragie d'emplois, de savoirs-faire et assurer un dveloppement d'avenir, en France, d'Alstom, ltat doit rentrer au capital de cette entreprise de faon majoritaire, fusse temporairement. En tout cas, les Franais ne peuvent se contenter d'engagements de la direction d'Alstom car il est impossible de lui accorder la moindre confiance, au regard des promesses non tenues par le pass. La fermeture du site de Belfort est inacceptable ; la rduction de la capacit industrielle d'Alstom en France est inacceptable ; le traitement social du dpart des salaris ne peut tre prsent comme un moindre mal car c'est l'emploi industriel qu'il faut sauver puis dvelopper. Il en va de l'intrt national ; l'Etat doit reprendre la main : la nationalisation ou la prise majoritaire du capital sont aujourd'hui la seule solution. Marie-Nolle Lienemann