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AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 3
Objet
L’article 3 du PLFSS 2020 ne respecte pas le principe de compensation intégrale des allègements de
cotisations sociales par l’Etat.
Ainsi, les mesures prises par le gouvernement suite au mouvement des Gilets jaunes, concernant
l’avancement au 1er janvier 2019 de l’exonération de cotisations sociales des heures supplémentaires,
le rétablissement du taux de CSG intermédiaire à 6,6 % pour les retraites inférieures à 2000 euros et
la diminution du forfait social, vont représenter une perte de recettes de 2,8 milliards d’euros en 2019
pour la Sécurité sociale et ne seront pas compensées par l’Etat.
La dégradation des comptes sociaux pour 2019 étant largement due à cette perte de recettes, nous
demandons à l’Etat d’assumer pleinement ses responsabilités en finançant les dispositions d’urgences
économique et sociale et par conséquent nous demandons la suppression de cet article.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 3
- III. – Le montant de la contribution est majorée de 15 % pour tout revenu d’activité ou du patrimoine
dépassant un montant dépassant un seuil fixé par un décret en Conseil d’État, sans que ce montant
puisse excéder quatre fois le salaire horaire minimum légal. »
OBJET
Le rapport 2019 de la Cour des Comptes montre que la dette de la Sécurité Sociale se creuse,
notamment du fait de la multiplication des exonérations de cotisations sociales.
Cette dette met en péril notre système collectif de protection sociale. Pour y remédier, la diminution
de la CSG telle que l’a pratiquée le Gouvernement n’est pas la solution. Un nouvel équilibre est
possible en mettant à contribution les plus hauts salaires selon le principe fondamental du « chacun
contribue en fonction de ses moyens et reçoit en fonction de ses besoins ».
Le présent amendement vise donc au relèvement des cotisations sociales sur les plus hauts salaires.
En effet, aujourd’hui les hauts salaires cotisent au même niveau que les salaires les plus bas.
La solidarité nationale est la base de notre contrat social. Elle doit être rétablie. Les personnes aux
revenus les plus élevés doivent y contribuer.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 3
Objet
Cet amendement de repli déposé à l’Assemblée nationale par des député.e.s de différents groupes
politiques, y compris du rapporteur LREM du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour
2020 vise à supprimer la non-compensation des pertes de recettes du budget de la sécurité sociale
induites par les mesures d’urgences économiques et sociales décidées par le Gouvernement en fin
d’année 2019 (dites mesures « gilets jaunes »).
L’objet de cet amendement n’est pas de revenir sur la nature des mesures qui ont été prises mais sur
les conséquences budgétaires de ces dernières.
En effet, en décidant de déroger à la loi Veil de 1994 et de ne pas compenser, le Gouvernement creuse
le déficit de la sécurité sociale de près de 3,8 milliards d’euros au total.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 3
« III bis. – Après le premier alinéa de l’article L. 131-7, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Toute dérogation à l’alinéa précédent fait l’objet d’un vote de la part des caisses de sécurité sociale
dans le cadre de la saisine pour avis sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale. »
Objet
Cet amendement de repli fait écho à la réponse du Ministre du budget et de l’action publique appelant
les parlementaires à créer une doctrine en matière de compensation des exonérations de cotisations
sociales.
Si nous sommes opposé.e.s à toute forme d’exonération, d’allègement, général ou spécifique de
cotisations sociales, et attaché.e.s au principe de compensation intégrale, nous estimons en revanche
qu’un mécanisme démocratique supplémentaire devrait être mis en place.
Dans la mesure où il s’agit de l’argent des assuré.e.s sociaux qui est en jeu, c’est également à leurs
représentant.e.s de décider des exceptions au principe de compensation des exonérations de
cotisations sociales.
C’est pourquoi nous proposons ici que toute nouvelle dérogation au principe de non-compensation
institué par la loi Veil de 1994 fasse l’objet d’un vote de la part des caisses de Sécurité sociale.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 4
OBJET
Cet article prévoit d’ajuster pour 2019 le taux d’évolution du chiffre d’affaires à partir duquel la
contribution due par les entreprises du médicament se déclenche, en relevant ce taux de 0,5 % à 1 %.
Cette mesure, qui fait suite à un engagement du Gouvernement auprès des industriels du médicament
est motivée par le fait que le chiffre d’affaire sur le médicament a connu une baisse en 2018 après
plusieurs années de croissance.
Cette mesure entraîne une moindre recette de 60 millions d’euros pour la Sécurité sociale en 2019.
Ces recettes auraient pu utilement servir au financement du service public hospitalier.
En outre, ce cadeau apparaît injustifié au moment où certaines entreprises du médicament, bien
portantes financièrement, licencient massivement dans notre pays. Ainsi, le groupe Sanofi prévoit
actuellement un plan social de 300 personnes malgré un bénéfice net de 6 milliards d’euros en 2018.
Pour toutes ces raisons, nous demandons la suppression de cet article.
1/1
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 6
OBJET
L’article 6 vient valider l’objectif national de santé (ONDAM) pour 2019 qui était fixé à 2,5 % ainsi
que les sous ONDAM 2019 (soins de ville, hôpitaux, médico-social).
Dans un contexte de crise hospitalière et de grève dans les services des urgences, le respect de
l’ONDAM s’est traduit par des restrictions budgétaires à hauteur de 800 millions d’euros pour le
secteur hospitalier en 2019.
Il est temps de sortir des enveloppes fermées dont l’exécution empêche de tenir compte des besoins
en santé et engendre le sous-financement chronique du service public hospitalier.
Tel est le sens de cet amendement de suppression.
Projet de loi
N° 69 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 7
OBJET
La prime exceptionnelle constitue en soi un outil de contournement du salaire socialisé, ce qui peut
réduire chaque année la masse salariale et donc les rentrées de cotisations sociales pour la Sécurité
sociale.
Accorder cette prime aux grandes entreprises apparaît injuste car elles ont la capacité d’augmenter
les salaires sans passer par des dispositifs dérogatoires exonérés de cotisations sociales. En outre, ces
grandes entreprises sont aujourd’hui les principales utilisatrices des dispositifs d’intéressement qui
permettent de verser des primes à leurs salariés sans régler les cotisations sociales obligatoires. Ainsi,
l’intéressement bénéficie à 75 % des salariés des entreprises de plus de 1000 salariés.
A l’inverse, la prime peut se justifier pour les plus petites entreprises qui utilisent encore peu
l’intéressement, malgré l’exonération de forfait social décidé dans la cadre de la loi PACTE.
C’est pourquoi, cet amendement de repli limite le champ d’application de la prime exceptionnelle
aux entreprises de moins de 250 salariés.
Projet de loi
N° 70 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 7
OBJET
Tout salaire doit contribuer par la cotisation au financement solidaire de la sécurité sociale. Cet
amendement vise donc à resocialiser la prime exceptionnelle.
Projet de loi
N° 4 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l’article 7
2° Le chapitre 5 du titre 4 du livre 2 est complété par une section ainsi rédigée :
« Section …
« Art. L. 245-17. – Les revenus financiers des prestataires de service mentionnés au livre V du code
monétaire et financier entendus comme la somme des dividendes bruts et des intérêts nets reçus, sont
assujettis à une contribution d’assurance vieillesse dont le taux est égal à la somme des taux de
cotisation salariale et patronale d’assurance vieillesse assises sur les rémunérations ou gains perçus
par les travailleurs salariés ou assimilés mentionnés à l’article L. 241-3 du présent code.
« Les revenus financiers des sociétés tenues à l’immatriculation au registre du commerce et des
sociétés conformément à l’article L. 123-1 du code de commerce, à l’exclusion des prestataires
mentionnés au premier alinéa du présent article, entendus comme la somme des dividendes bruts et
assimilés et des intérêts bruts perçus, sont assujettis à une contribution d’assurance vieillesse dont le
taux est égal à la somme des taux de cotisations salariale et patronale d’assurance vieillesse assises
sur les rémunérations ou gains perçus par les travailleurs salariés ou assimilés mentionnés à
l’article L. 241-3 du présent code.
« Les contributions prévues au présent article ne sont pas déductibles de l’assiette de l’impôt sur les
sociétés.
« Un décret fixe les taux de répartition de ces ressources entre les différentes caisses d’assurance
vieillesse. »
II. – Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article.
Objet
La France est de loin le plus grand payeur de dividendes en Europe à 51 milliards de dollars soit +
3,1 % au deuxième trimestre 2019. Les entreprises françaises ont battu des records de dividendes
mais les salarié.e.s n’ont bénéficié d’aucune augmentation de salaires.
Cet amendement propose donc de mettre un terme à cette course aux résultats de court terme pour
conforter toujours plus les actionnaires au détriment des salarié.e.s et de l’investissement.
Nous proposons donc d’assujettir les revenus financiers des sociétés financières et des sociétés non
financières à une contribution d’assurance vieillesse, à un taux égal à la somme des taux de cotisation
d’assurance vieillesse patronales et salariales du secteur privé.
Projet de loi
N° 5 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
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présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 8
Après l’alinéa 12
L’article L. 241-13 du code de la sécurité sociale est complété par un paragraphe ainsi rédigé :
« … – La réduction est supprimée lorsque l’employeur n’a pas conclu d’accord relatif à l’égalité
professionnelle dans le cadre des obligations définies aux articles L. 2242-5 et L. 2242-8 du code du
travail dans les conditions prévues aux articles L. 2242-1 à L. 2242-4 du même code ou qu’il n’a pas
établi le plan d’action mentionné à l’article L. 2323-47 dudit code. Cette diminution de 100 % du
montant de la réduction est cumulable avec la pénalité prévue à l’article L. 2242-7 du même code. »
Objet
Le salaire horaire brut moyen des femmes est 15,4% inférieur à celui des hommes, soit un peu moins
que la moyenne européenne (16%). En 2010, cet écart était de 15,6%. Le fossé diminue donc très
lentement, malgré les lois successives en matière d’égalité professionnelle.
Les auteurs de cet amendement proposent donc de supprimer les exonérations de cotisations sociales
patronales aux entreprises qui ne respectent pas leurs obligations en matière d’égalité salariale afin
de ne pas récompenser les entreprises qui ne respectent pas la loi.
Projet de loi
N° 6 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
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Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 7
II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par
la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Par cet amendement, nous souhaitons instaurer une expérimentation intitulée « Objectif 32h » et qui
consistera en l’exonération de cotisations pour les salariés qui ont signé un contrat aux 32h payées
35h. L’expérimentation permettra d’étudier l’impact d’une telle mesure sur la productivité de
l’entreprise, la santé des salariés et le bonheur au travail, ainsi que l’effet sur les besoins en
recrutement.
Projet de loi
N° 7 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
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présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l’article 8,
« Art. L. 241-2. – I. – Les ressources des assurances maladie, maternité, invalidité et décès sont
également constituées par des cotisations assises sur :
« 1° Les avantages de retraite, soit qu’ils aient été financés en tout ou partie par une contribution de
l’employeur, soit qu’ils aient donné lieu à rachat de cotisations ainsi que les avantages de retraite
versés au titre des articles L. 381-1 et L. 742-1, à l’exclusion des bonifications ou majorations pour
enfants autres que les annuités supplémentaires ;
« Des cotisations forfaitaires peuvent être fixées par arrêté ministériel pour certaines catégories de
travailleurs salariés ou assimilés.
« Les cotisations dues au titre des assurances maladie, maternité, invalidité et décès sont à la charge
des employeurs et des travailleurs salariés et personnes assimilées ainsi que des titulaires des
avantages de retraite et des allocations et revenus de remplacement mentionnés aux 1° et 2° du
présent article.
« II. – Les ressources des assurances maladie, maternité, invalidité et décès sont en outre constituées
par :
« 1° Une fraction égale à 38,81 % du droit de consommation prévu à l’article 575 du code général
des impôts ;
« 2° Le remboursement par la caisse nationale des allocations familiales des indemnités versées en
application des articles L. 331-8 et L. 722-8-3 du présent code. »
Objet
Ce manque à gagner, évalué à 20 milliards d’euros remet en cause le principe même de cotisations
des entreprises à la Sécurité sociale. La suppression intégrale des cotisations patronales en dessous
du SMIC revient à supprimer le paritarisme de la Sécurité sociale et donc l’un des piliers de notre
protection sociale.
Nous refusons cette transformation au détriment des assuré.e.s sociaux et estimons au contraire que
les entreprises doivent continuer de participer au financement de l’ensemble du régime de sécurité.
Pour ces raisons, nous proposons de soumettre les entreprises à nouveau à contribution à la branche
famille et d’utiliser les 20 milliards d’euros pour la mise en place d’une politique véritablement
ambitieuse de protection sociale en permettant la suppression de la modulation des prestations
familiales, le versement de la prime à la naissance avant l’accouchement, l’allongement du congé
maternité à 18 semaines pris en charge intégralement et l’allongement du congé de paternité et accueil
de l’enfant à 4 semaines pris également en charge intégralement, ou encore l’indemnisation du congé
proche aidant pendant toute une année.
Projet de loi
N° 8 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
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présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Objet
Cet amendement vise à supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales sur les bas
salaires (Réduction « Fillon ») qui grèvent le budget de la Sécurité sociale de 26,8 milliards d’euros
en 2019 et contribuent à maintenir une partie des travailleurs sur des bas niveaux de rémunération et
de qualification.
Le renforcement des allègements généraux de cotisations patronales sur les salaires modestes prévus
par le projet de loi de Financement de la sécurité sociale pour 2020 va conduire à un tassement des
salaires en dessous de 1,4 Smic pour que les entreprises bénéficient des exonérations sociales.
C’est la raison pour laquelle nous demandons la suppression du dispositif de l’article L. 241-13.
Projet de loi
N° 76 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
« , sans pouvoir excéder 20 % à compter du 1er janvier 2020 et 10 % à compter du 1er janvier 2021
»;
2° Au II de l’article L. 243-6-1, les mots : « des dispositions relatives à la réduction dégressive de
cotisations sociales prévue à l’article L. 241-13, » sont supprimés ;
3° Au II de l’article L. 243-6-2, au premier alinéa du III de l’article L. 243-6-3 et au deuxième alinéa
de l’article L. 243-6-7, les mots : « sur la législation relative à la réduction dégressive de cotisations
sociales mentionnée à l’article L. 241-13, » sont supprimés ;
4° À l’article L. 711-13, les mots : « des articles L. 241-13 et » sont remplacés par les mots : « de
l’article ».
II. – À la deuxième phrase l’article L. 2242-7 code du travail, les mots : « des exonérations de
cotisations sociales mentionnées à l’article L. 241-13 du code de la sécurité sociale au titre des
rémunérations versées chaque année où le manquement est constaté, sur une période ne pouvant
excéder trois années consécutives à compter de l’année précédant le contrôle » sont remplacés par les
mots : « du chiffre d’affaire annuel ».
III. – Aux l’article L. 741-4 et L. 741-15 du code rural et de la pêche maritime, la référence :
« L. 241-13, » est supprimée.
IV. – L’article 8-2 de l’ordonnance n° 77-1102 du 26 septembre 1977 portant extension et adaptation
au département de Saint-Pierre-et-Miquelon de diverses dispositions relatives aux affaires sociales
est abrogé.
V. – L’article 4 de la loi n° 96-1143 du 26 décembre 1996 relative à la zone franche de Corse est
abrogé.
VI. – Au cinquième alinéa du VI de l’article 3 de la loi n° 98-461 du 13 juin 1998 d’orientation et
d’incitation relative à la réduction du temps de travail, les mots : « à l’article L. 241-13 et » sont
supprimés.
VII. – L’article 10 de la loi n° 2003-47 du 17 janvier 2003 relative aux salaires, au temps de travail
et au développement de l’emploi est abrogé.
VIII. – Les dispositions des II à VII ci-dessus entrent en vigueur le 1er janvier 2022.
Objet
Cet amendement de repli supprime de manière progressive entre 2020 et 2022 le dispositif « Fillon »
d’allègements généraux de cotisations patronales sur les bas salaires, qui outre son coût annuel pour
les finances sociales (26 milliards d’euros pour la Sécurité sociale en 2019, dont 11 milliards d’euros
pour la seule branche maladie), encourage la création d’emplois peu qualifiés et mal rémunérés.
Projet de loi
N° 77 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
OBJET
Cet amendement prévoit la suppression de la désocialisation des heures supplémentaires instaurée par
l’article 7 de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 et renforcée par les mesures
d’urgences économique et sociale.
Présentée comme une mesure de pouvoir d’achat, ce dispositif non compensé entraine une perte de
recettes de 2 milliards d’euros par an pour la Sécurité sociale, ce qui remet en cause son autonomie
financière. Il incite également à travailler plus pour les salarié.e.s en poste, au détriment de la création
d’emplois et de la promotion de la santé au travail.
Projet de loi
N° 71 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
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présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 8
« II. – Au deuxième alinéa de l’article L. 5422-12 du code du travail, les mots : « minoré ou » sont
supprimés. »
OBJET
L’article 8 prévoit que la réduction générale de cotisations sociales, que perçoit un employeur sur les
salaires jusqu’à 1,6 SMIC, s’appliquera sans tenir compte de l’effet du bonus-malus sur la cotisation
patronale chômage instaurée dans la cadre de la réforme de l’assurance chômage.
Si l’instauration d’un malus est justifiée pour sanctionner les employeurs qui licencient massivement
ou recourent excessivement à l’emploi précaire (CDD), le fait de bénéficier d’un bonus n’a pas de
fondements puisqu’il viendrait récompenser un employeur qui se contente d’appliquer le droit du
travail et/ou de respecter des règles de bonne gestion du personnel.
En outre, les employeurs bénéficient d’ores et déjà d’un allègement CICE de 6 points sur la cotisation
maladie jusqu’à 2,5 SMIC et d’une réduction générale de cotisations patronales pour les salaires
jusqu’à 1,6 SMIC sans que soient exigés des contreparties en termes de créations d’emplois ou
d’augmentations de salaires.
Cet amendement propose donc de conserver seulement le malus sur la cotisation chômage pour
sanctionner les employeurs défaillants.
Projet de loi
N° 72 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
I. – À la quatrième phrase du premier alinéa du 1 de l’article 231 du code général des impôts, après
le mot : « communaux, » sont insérés les mots : « des établissements publics de santé et des
établissements publics d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, ».
II. – Le I s’applique à la taxe sur les salaires due à raison des rémunérations versées à compter du
1er janvier 2020.
III. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence
par la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
OBJET
Cet amendement prévoit d’exonérer les établissements publics de santé et les EHPAD publics de taxe
sur les salaires comme cela se fait déjà pour l’État et les collectivités territoriales. Alors que les
personnels hospitaliers réclament de nouveaux moyens financiers et humains d’ampleur, cette mesure
permettra de redéployer 4 milliards d’euros dans l’activité hospitalière dès 2020, notamment pour
financer des réouvertures de lits, des embauches et des revalorisations salariales dans l’ensemble des
services.
Projet de loi
N° 73 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
I. – Après le premier alinéa de l’article L. 241-2-1 du code de la sécurité sociale, sont insérés deux
alinéas ainsi rédigés :
« Pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2020, le taux des cotisations d’assurance
maladie mentionné au premier alinéa est réduit de 4 points.
« Pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2021, le même taux est réduit de 2 points.
»
II. – À compter du 1 er janvier 2022, l’article L. 241-2-1 du code de la sécurité sociale est abrogé.
OBJET
Cet amendement prévoit l’extinction progressive sur deux ans de l’allègement de cotisation patronale
d’assurance maladie (ou allègement CICE) qui représente un coût annuel de 22,1 milliards d’euros
pour l’assurance maladie. Ce dispositif, qui est distribué aux entreprises sans contreparties, a montré
son inefficacité en termes de création d’emplois.
Projet de loi
N° 74 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
L’article L. 241-2-1 du code de la sécurité sociale est complété par sept alinéas ainsi rédigés :
« Un décret précise les modalités de calcul de la minoration de la réduction du taux des cotisations
d’assurance maladie. »
OBJET
En 2019, le CICE transformé en allègement de cotisation patronale représente un coût de 22 milliards
d’euros pour la Sécurité sociale, compensé par le budget de l’État. Initialement ce dispositif avait été
instauré dans un contexte de crise économique avec des engagements moraux de la part du patronat
en termes de créations d’emplois. Après plusieurs années d’application, les résultats en termes
d’emplois ne sont pas au rendez-vous.
Au regard des sommes engagées, il convient aujourd’hui d’exiger de réelles contreparties en termes
d’embauches, de progression salariale ou d’investissement de la part des entreprises.
C’est pourquoi, le présent amendement de repli propose d’instaurer un malus sur l’allègement CICE
» de sorte que les entreprises qui ont des pratiques non vertueuses sur le plan environnemental, ou en
matière d’emploi, de salaires, et d’investissement, verront leur allègement de cotisation patronale
réduit.
Projet de loi
N° 75 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
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présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
OBJET
Cet amendement prévoit de limiter le champ d’application de l’allègement de cotisations patronales
familiales (Allègement issu du Pacte de responsabilité) aux seuls bas salaires, c’est-à-dire aux seules
rémunérations inférieures à 1,6 fois le SMIC.
Comme démontré par le Conseil d’analyse économique dans une note de janvier 2019 intitulé
« Baisse de charges : stop ou encore ? », ce dispositif, qui s’applique aux rémunérations jusqu’à 3,5
fois SMIC, est inefficace en termes de créations d’emplois et de compétitivité. Il est également
couteux pour les finances sociales avec une perte de recettes de 8 milliards d’euros pour la branche
Famille.
Le nouveau ciblage proposé permet de ramener 4 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la
Sécurité sociale en 2020.
Projet de loi
N° 17 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 8
Le chapitre 2 du titre 4 du livre 2 du code de la sécurité sociale est complété par une section ainsi
rédigée :
« Section…
« Art. L. 242-... – Les revenus financiers des sociétés tenues à l’immatriculation au registre du
commerce et des sociétés conformément à l’article L. 123-1 du code de commerce, entendus comme
la somme des dividendes bruts et assimilés et des intérêts bruts perçus, sont assujettis à une
contribution dont le taux est égal à la somme des taux des cotisations patronales assises sur les
rémunérations ou gains perçus par les travailleurs salariés ou assimilés. »
Objet
Cet amendement propose de soumettre à cotisation sociale les revenus financiers des sociétés.
Actuellement les revenus financiers des sociétés ne participent pas au financement de la Sécurité
sociale. A partir du moment où le chiffre d’affaires d’une entreprise est le résultat du travail des
salarié.e.s, les montants versés aux actionnaires à contribution.
Soumise aux taux actuels des cotisations sociales employeurs de chaque branche de la Sécurité
sociale, cette contribution nouvelle permettrait de mener une politique sociale active répondant
véritablement aux besoins de la population. Il s’agit aussi d’une incitation forte pour les entreprises à
privilégier le facteur travail.
Projet de loi
N° 9 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 8
Objet
Cet amendement vise à démontrer par l’absurde la situation de notre système de Sécurité sociale où
les cotisations patronales ont disparu en dessous du Smic, dès lors les patrons ne cotisant quasiment
plus, la des organisations professionnelles d’employeur au sein du Conseil de la caisse primaire
d’assurance maladie ne se justifie plus.
Nous proposons donc de revenir au système de sécurité sociale tel qu’il était à l’origine avec une
gestion intégrale par les organisations syndicales de salarié.e.s.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 8
Aux cinquième et neuvième alinéas de l’article L. 137-11-1 du code de la sécurité sociale, le taux :
« 21 % » est remplacé par le taux : « 34 % ».
Objet
Cet amendement a pour objet d’augmenter significativement la taxation des retraites chapeau les plus
importantes.
À l’heure actuelle, le taux de la contribution due par les bénéficiaires des rentes supérieures à 24 000 €
par mois est de 21 %. Cet amendement propose d’augmenter ce taux de 13 points et le faire ainsi
passer à 34 %.
Ciblant les bénéficiaires de retraites chapeau les plus importantes, le taux proposé se veut dissuasif.
Les exemples récents ayant marqué l’actualité et choqué l’opinion montrent qu’il est légitime et
nécessaire de légiférer dans ce sens. Aussi, dans un souci de justice fiscale, alors que les ménages les
plus modestes sont les plus affectés par les hausses de TVA récemment mises en place, cet
amendement permettrait de faire contribuer les plus aisés selon les moyens dont ils disposent.
Projet de loi
N° 79 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 9
OBJET
Le présent article prévoit l’exonération de cotisations sociales sur l’indemnité spécifique en cas de
rupture conventionnelle dans la fonction publique.
Cette exonération encourage la signature de ruptures conventionnelles dans le secteur public. Nous y
sommes défavorables.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 9
OBJET
Cet article propose de ne plus assujettir les indemnités de rupture conventionnelle dans la fonction
publique aux cotisations et contributions sociales. Pire encore, il refuse toute compensation
budgétaire par l’État à la Sécurité sociale de ce nouveau dispositif.
Pour justifier cette mesure d’exemption, le Gouvernement argue qu’elle existe déjà dans le secteur
privé. C’est tout l’inverse qu’il faudrait faire : aligner les règles applicables au privé sur le public.
En d’autres termes, plutôt que d’aligner vers le bas les règles d’assujettissement social sur les ruptures
conventionnelles applicables aux salarié.e.s du secteur privé et du secteur public, cet amendement
souhaite mettre fin à tout exemption d’assiette.
Projet de loi N° 80 ATF
(1ère lecture)
Direction de la
séance (n° 106 , 111 , 108) 31 10 2019
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Au 2° du I de l’article L. 136-8 du code de la sécurité sociale, le taux : « 9,2 % » est remplacé par le
taux : « 12 % ».
OBJET
Alors que la CSG sur les revenus d’activité et de remplacement (salaires, pensions de retraites) a été
augmenté de 1,7 point en 2018 pour financer la baisse de cotisations sociales chômage et maladie, la
CSG sur les revenus du capital (produits de placement et patrimoine) a seulement été augmentée de
1 point.
Nous proposons à travers cet amendement d’augmenter la CSG sur les revenus du capital de 2,8
points. Une telle progression permettrait un rendement supplémentaire de 3 milliards d’euros au profit
des caisses de sécurité sociale qui permettrait de financer par exemple la revalorisation sur l’inflation
de toutes les prestations sociales.
Projet de loi
N° 13 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
« II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale résultant du présent article est
compensée par une majoration, à due concurrence, des droits visés aux articles 575 et 575 A du code
général des impôts. »
Objet
Cet amendement vise à exonérer toutes les pensions de retraite et d’invalidité de l’augmentation du
taux de la CSG, introduite dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018. Cette mesure
a porté atteinte au pouvoir d’achat de 7,5 millions de retraité.e.s, dont les pensions vont, de plus, être
très faiblement réévaluées. L’aménagement du seuil de passage à taux plein de CSG, introduit par le
gouvernement, ne permet pas d’atténuer cette baisse du pouvoir d’achat, puisqu’elle se limite à
350 000 retraité.e.s.
Cet amendement de repli vise donc à supprimer l’augmentation de 1.7 point du taux de CSG pour les
pensions de retraite et d’invalidité.
Projet de loi
N° 16 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Objet
Cet amendement vise à revenir sur l’allègement de la fiscalité sur les actions gratuites entériné lors
du précédent PLFSS.
Cet amendement entend revenir sur l’allègement de la fiscalité sur les actions gratuites entériné par
la majorité à l’occasion du précédent PLFSS, et ce sans aucune étude d’impact. Au moment des débats
en séance, la perte de recettes a été chiffrée à 120 millions d’euros par an.
Ce dispositif, qui permet l’attribution gratuite d’actions, concerne essentiellement des salarié.e.s très
bien rémunéré.e.s de grands groupes et les dirigeants. Outre un coût non négligeable pour les finances
sociales, il s’agit d’un outil de contournement du salaire.
C’est pourquoi nous proposons de ramener la contribution patronale au taux de 30 %.
Projet de loi
N° 81 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 10
OBJET
L’article 10 prévoit l’unification du recouvrement des cotisations sociales au profit des URSSAF.
Cette mesure concernera la quasi-totalité des employeurs du secteur privé, qui acquitteront auprès des
URSSAF les cotisations jusqu’ici payées à l’AGIRC-ARRCO, mais aussi les employeurs des régimes
spéciaux (Marins, Industries électriques et gazières, Clercs de Notaire) et les employeurs publics. Par
conséquent, les missions de recouvrement des caisses des régimes spéciaux seront donc
progressivement transférées aux URSAFF entre 2020 et 2023.
Cet article vise à préparer le terrain pour la réforme des retraites dont l’objectif est la mise en place
d’un système universel de retraites qui englobe tous les régimes complémentaires et les régimes
spéciaux. Ainsi, l’étude d’impact précise sur cet article en page 53 : « Ces différentes étapes
permettront que l’unification du recouvrement des cotisations sociales constitue utilement un acquis
pour la mise en œuvre future de la réforme des retraites. »
Avant même que la réforme des retraites soit mise en débat, cet article crée toutes les conditions
techniques d’une fusion des régimes spéciaux et complémentaires dans le futur système universel de
retraites.
C’est pourquoi nous en demandons la suppression
Projet de loi
N° 104 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 13
OBJET
La loi de financement de la sécurité sociale de 2019 a mis en place une possibilité de suppression
uniquement partielle des exonérations en fonction de la gravité de la fraude commise. Cela ne nous
semble pas pertinent, ni au regard de la morale, ni au vu de la santé des finances publiques. Par
ailleurs, l’exposé sommaire de cet article nous semble rédigé de façon beaucoup trop générale.
Projet de loi
N° 105 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 15
OBJET
Cette limitation donne licence à des entreprises de poursuivre des pratiques non vertueuses : dès lors
qu’une entreprise vend ses produits extrêmement cher, son chiffre d’affaires augmente, et par
conséquent, l’objectif visé par cet article perd son objectif : le prix de la vente du Zolgensma par
Novartis, par exemple, excède très largement les dépenses qui ont été nécessaires pour le produire.
Ainsi, le chiffre d’affaires de Novartis avec la vente de ce médicament (vendu 1,914 millions d’euro
par personne) a connu un bond important, au détriment de l’assurance maladie. Afin de forcer les
laboratoires à commercialiser leurs médicaments de façon décente, il est important que cet alinéa soit
retiré.
Projet de loi
N° 21 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l’article 15
« Afin de lutter contre les ruptures de stocks de médicaments, un programme public de production et
distribution des médicaments concernés par des arrêts de commercialisation, ou de médicaments
régulièrement exposés à des tensions d’approvisionnement.
Objet
Seule la création d’un Pôle public du médicament permettra de mettre un terme aux ruptures de stocks
organisés par les industriels.
En l’absence de cette capacité publique de production et de distribution, les industriels sont libres, en
effet de stopper les médicaments dont le taux de rentabilité est décroissant, par exemple, ou pour faire
monter les prix d’autres médicaments, du fait de leur raréfaction organisée.
Notre proposition repose sur l’existant concernant l’AP-HP avec l’agence générale des équipements
et produits de santé et sur la pharmacie centrale des armées.
Actuellement ces deux organismes produisent des médicaments en quantité réduite et pour donner
les moyens de production et de distribution des médicaments par des arrêts de commercialisation, ou
de médicaments régulièrement exposés à des tensions d’approvisionnement nous proposons de mettre
à contribution les industriels du médicament en supprimant notamment l’abattement forfaitaire de
2,5 millions d’euros, et de l’abattement de 3 % des dépenses des industriels.
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l’article 15
I. Après l’article L. 5121-33 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 5121-33-1 ainsi
rédigé :
« Art. L. 5121-33-1. - Un programme public de production et de distribution des médicaments
essentiels concernés par des arrêts de commercialisation ou des tensions d’approvisionnement est
élaboré chaque année sous la responsabilité du ministre en charge de la santé. Sur la base d’une
stratégie annuelle élaborée de manière concertée, ce programme prévoit un plan d’actions pour
garantir la fabrication et l’approvisionnement sur le territoire national de médicaments essentiels
concernés par un arrêt de commercialisation ou pour lesquels une rupture ou un risque de rupture de
stock est mis en évidence ou a été déclaré à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé.
« La mise en œuvre de ce programme public fait l'objet d'un suivi annuel et d'une évaluation
pluriannuelle, dont les résultats sont rendus publics. »
Article L.245-6,
Objet
Les ruptures de stocks de médicaments démontrent les limites de la libéralisation de l’industrie
pharmaceutique avec la délocalisation dans les pays d’Asie du Sud-Est pour réduire le coût de la main
d’œuvre et de la recherche au plus bas.
Désormais la souveraineté de la France en matière de santé publique est remise en cause en raison de
l’impossibilité de produire sur notre territoire les médicaments essentiels dont les patient.e.s ont
besoin.
Pour ces raisons nous proposons donc d’augmenter la contribution sur le chiffre d’affaires des
entreprises exploitant une ou plusieurs spécialités pharmaceutiques de 0,17 % à 1 %.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 15
Objet
Le Gouvernement a rendu obligatoires pour les nouveau-nés 11 vaccins contre 3 auparavant. Au-delà
de nos doutes sur la pertinence de cette extension vaccinale, nous demandons le remboursement des
vaccins à 100 % par la Sécurité sociale.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 16
Le premier alinéa du I de l’article L. 162-16-4 du code de la sécurité sociale est complété par une
phrase ainsi rédigée : « Elle tient également compte des informations transmises par l’entreprise
exploitant le médicament au comité, concernant les montants consacrés au financement d’opérations
de recherche liées au produit de santé, les montants effectifs consacrés au développement et
notamment les montants affectés au financement d’essais cliniques cités lors de l’enregistrement du
produit indiquant le nombre d’essais et de patients inclus dans ces essais, les lieux, les crédits d’impôt,
les bourses et autres financements publics dont les industriels ont bénéficié en lien avec ces activités
de recherche et de développement, les éventuels achats de brevets liés au produit de santé, le coût
d’opérations d’acquisition ou de spéculation éventuellement liées à l’acquisition de brevets, les coûts
de production du produit de santé, ainsi que les coûts de commercialisation et de promotion engagés
par les entreprises. »
Objet
La régulation des produits de santé prévue aux articles 15 et 16 du Projet de loi de financement de la
Sécurité sociale pour 2020 doit intégrer dans la liste des critères de fixation des prix des médicaments
les montants consacrés au financement d’opérations de recherche liées au produit de santé, ainsi que
les crédits d’impôt attribués par l’Etat afin de ne pas payer deux fois le prix des médicaments.
Projet de loi
N° 111 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Notre amendement vise à rétablir les gardes de nuit, les week-ends et les jours fériés pour les médecins
libéraux afin de lutter contre les déserts médicaux et endiguer l’engorgement de l’hôpital.
Depuis 2003, les médecins de garde, ne sont plus tenus d’assurer la permanence des soins la nuit, le
week-end et les jours fériés. Le système de garde s’appuie désormais sur le volontariat, chaque
médecin étant rémunéré par l’Assurance maladie sous la forme d’un forfait d’astreinte (de 50 à 150
€ selon la période d’astreinte).
Le volontariat des médecins assurant les gardes diminue fortement ce qui se traduit par une absence
de service au-delà de minuit dans de nombreux départements.
La difficulté à trouver un médecin de garde (nuit, jour férié) ou un spécialiste pousse les patients à
s’orienter vers un service d’urgences (public ou privé) alors que leur état ne le nécessite pas. Cette
solution n’est souhaitable ni d’un point de vue individuel (une attente inutile qui se solde par une
simple consultation), ni d’un point de vue collectif (engorgement des services d’urgence).
Si le forfait d’astreinte doit être largement augmenté pour compenser les gardes des médecins, les
contraintes de l’article 40 ne permettent pas de le rédiger dans l’amendement mais cette compensation
est essentielle au rétablissement de la permanence des soins par les médecins libéraux.
Projet de loi
N° 22 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 17
Objet
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 17
La section 3 du chapitre 2 du titre 4 du livre 2 du code de la sécurité sociale est complétée par un
article L. 242-… ainsi rédigé :
« Art. L. 242-… – Les entreprises, d’au moins vingt salariés dont le nombre de salariés à temps
partiel, de moins de vingt-quatre heures, est égal ou supérieur à 20 % du nombre total de salariés de
l’entreprise, sont soumises à une majoration de 10 % des cotisations dues par l’employeur au titre des
assurances sociales, des accidents du travail et des allocations familiales pour l’ensemble de leurs
salariés à temps partiel de moins de vingt-quatre heures. »
Objet
Cet amendement propose donc de majorer de 10 % les cotisations d’assurance sociale employeur des
entreprises de plus de 20 salarié-e-s comptant dans leurs effectifs au moins 20 % de salarié-e-s à
temps partiel, afin de décourager le recours au temps partiel.
Cette mesure s’appliquerait aux entreprises dont les temps partiels sont inférieurs à 24 heures.
Projet de loi
N° 106 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes GREAUME, COHEN, APOURCEAU-POLY,
ARTICLE 17
OBJET :
Cet amendement de repli vise à repousser de deux ans l’apurement de la dette sociale.
Si nous contestons la dette issue des placements sur les marchés financiers nous proposons a minima
de décaler le remboursement de la dette qui ampute de 15 milliards d’euros le budget de la Sécurité
sociale alors que le remboursement ne serait pas remis en cause par un abaissement du niveau de
désendettement.
Tel est le sens de notre amendement.
Projet de loi
N° 14 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
Après l'article 17
L’article L. 14-10-4 du code de l’action sociale et des familles est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« ...° Une contribution de solidarité des actionnaires d’un taux de 2 % sur l’ensemble des dividendes
des entreprises. »
Objet
Cet amendement d’urgence vise à répondre à la situation critique des structures d’aide à domicile en
proposant de créer une Contribution de Solidarité des Actionnaires (CSA) pour financer l’adaptation
de la société au vieillissement.
Il supprime en premier lieu la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa), payée
par les retraité.e.s et compense sa suppression en mettant à contribution les dividendes versés aux
actionnaires à hauteur de 2 %. Cela permettrait ainsi de récupérer près d’un milliard d’euros pour le
financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
Projet de loi
N° 106 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 18
OBJET :
Dans la continuité de l’article 17, l’article 18 prévoit une compensation incomplète de l’État à la
sécurité sociale des pertes de recettes qu’il lui fait supporter.
Les comptes sociaux enregistreraient une augmentation des « niches sociales » de 25,9 milliards
d’euros, toutes exonérations confondues en 2019.
Nous ne pouvons accepter ce contournement de la loi Veil et du principe d’autonomie de la sécurité
sociale.
Projet de loi
N° 24 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 19
Objet
Cet article prolonge les politiques de l’État, déjà mises en œuvre lors du précédent PLFSS, aboutissant
à progressivement confondre le budget de la sécurité sociale avec celui de l’État. Plusieurs mesures
vont en ce sens : fiscalisation des recettes de la sécurité sociale (par la suppression des cotisations
sociales et le financement par l’impôt), non compensation par l’État des pertes de la sécurité sociale
et affectation de l’excédent de la sécurité sociale au budget de l’État.
Nous nous opposons à cette volonté d’étatisation de la sécurité sociale et défendons l’autonomie des
finances sociales.
Projet de loi
N° 27 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 23
Objet
Cet article fixe pour les 4 années à venir, l’objectif national de dépenses d’assurance maladie
(ONDAM). Si on suit les dispositions du PLFSS, l’ONDAM serait amené à évoluer de 2,3% sur
4 ans, ce qui est bien inférieur au taux d’inflation par exemple.
Projet de loi
Direction de la
séance
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 24
Depuis 30 ans, beaucoup d’hôpitaux de proximité ont disparu. Ceux qui subsistent sont complètement
vétustes et les moyens qui leur sont alloués en termes de financement de personnels sont totalement
sous-évalués. Le taux d’ONDAM fixé dans ce PLFSS aggraverait encore la situation s’il était voté.
Dans un tel contexte d’austérité budgétaire cet article est totalement inapproprié.
Sous couvert de gradation des soins, ces hôpitaux sont considérés par l’exécutif comme des
établissements subalternes, destinés à résoudre, en un temps limité et des circonstances changeantes,
les problèmes de démographie médicale.
Ils devraient pourtant être considérablement renforcés par un ONDAM réévalué et représenter, grâce
à leur plateau technique et leurs compétences médicales et soignantes, un élément essentiel du
parcours de soins du patient.
D’où notre amendement de suppression.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 24
OBJET
Cet amendement propose de revenir sur la définition des hôpitaux de proximité telle que modifiée
par la loi Santé 2022.
Pour nous l’hôpital de proximité ne doit pas être une coquille vide mais un établissement assurant
obligatoirement des activités de médecine d’urgence, de chirurgie et d’obstétrique. Et à ce titre, ils
disposent d’un service d’urgences ouvert en permanence, d’une maternité de niveau I, d’un service
de chirurgie, et de services de soins de suite et de structures pour les personnes âgées, en lien avec un
réseau de centres de santé et la psychiatrie de secteur.
Projet de loi
N° 105 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 24
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 24 A
Objet
Cet article est issu d’un amendement du gouvernement adopté à l’assemblée nationale. Il fixe le principe de
financement pluriannuel pour les établissements de santé.
Si plus de visibilité sur leurs ressources peut être un point positif pour les hôpitaux, cet article interroge, quant
au rôle du parlement chargé de définir l’ONDAM chaque année.
Projet de loi
N° 210
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 25
Objet
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 25
A l’alinéa 41
Remplacer la phrase : « est fixé chaque année par arrêté des ministres chargés de la santé et de la
sécurité sociale en fonction de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie »
Par la phrase :
« est débattu chaque année par le Parlement lors de l’examen du projet de loi de financement de la
sécurité sociale»
Objet
Cet amendement de repli vise à permettre aux parlementaires de débattre du niveau de l’ONDAM
Psychiatrie à l’instar de l’ONDAM et des sous-ONDAM dans le cadre du PLFSS.
Projet de loi
N° 84 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN, BENBASSA,
ARTICLE 25
« Le montant de ces dotations est établi en fonction de critères favorisant les établissements de
santé publics et les établissements de santé sans but lucratif. »
OBJET
Cet amendement de repli propose de créer une priorité au public dans l’attribution des dotations qui
concernent la psychiatrie.
Projet de loi
N° 208
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes Esther BENBASSA, COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
ARTICLE 25
«région »,
« ainsi que la distance les séparant des établissements des régions limitrophes ».
Objet
Il est donc proposé de tenir compte dans l’attribution des dotations de la distance qui sépare les régions
isolées de leurs régions limitrophes. L’objectif à terme étant évidemment de désenclaver ces
territoires isolés en matière de dispense de soins psychiatriques et de résorber l’une des nombreuses
fractures médicales du territoire français.
Projet de loi
N° 86 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
OBJET
Les investissements réalisés par les industries, notamment en recherche et développement (R&D) et
en production, peuvent être pris en compte dans la définition du prix.
Afin d’éviter que le contribuable ne « paye deux fois », une première à travers le financement public
de la recherche et développement biomédicale et une deuxième dans un prix final élevé du
médicament, remboursé par l’assurance maladie, il convient de prendre en compte, dans la définition
du prix, les financements publics qui ont contribué à mettre au point un médicament.
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Le premier alinéa du I de l’article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale est complété par une
phrase ainsi rédigée :
OBJET
Cet amendement reprend la proposition n° 28 du rapport d’information de mars 2019 relatif aux
dispositifs médicaux à l’initiative des députés Julien Borowczyk et Pierre Dharréville.
Les travaux de la mission ont mis en évidence des défaillances dans le fonctionnement de la liste en
sus, c’est-à-dire la liste relative aux dispositifs médicaux innovants pris en charge en sus des
prestations d’hospitalisation.
Faute d’une actualisation régulière de la liste en sus, certains dispositifs médicaux continuent d’être
pris en charge par l’assurance maladie à des tarifs élevés d’exception alors qu’ils sont devenus
d’utilisation commune.
Cet amendement propose donc une règle d’actualisation annuelle de la liste en sus afin de réserver la
prise en charge aux seuls dispositifs médicaux innovants.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 29
OBJET
Cet amendement propose de rendre publiques les conventions signées par le CEPS avec l’industrie
pharmaceutique, dont les remises accordées.
Aujourd’hui, seul le prix facial des médicaments est publié au Journal officiel, et les informations sur
ce qui est réellement payé par le système de santé ne sont pas disponibles. Pourtant, les prix des
produits de santé ont un impact direct sur l’accès aux soins pour les patient-e-s. L’absence de
transparence en la matière est donc un problème démocratique et sanitaire.
Projet de loi
N° 207
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes Esther BENBASSA, COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
ARTICLE 29 BIS
Alinéa 2
Objet
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 31
OBJET
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
OBJET
Cet amendement supprime la double clause de conscience pour les interruptions volontaires de
grossesses. En effet, l'article L. 2212-8 du code de la santé publique stipule qu'au-delà de la clause de
conscience générale s'appliquant aux médecins pour tout acte médical, l'IVG est concernée par une
clause de conscience spécifique.
Le Haut Conseil à l'égalité, dans un rapport publié en 2013, ainsi que le défenseur des droits dans son
avis n°15-12 de mai 2015 préconisaient de supprimer cette clause de conscience spécifique,
considérant que la clause de conscience générale suffisait et que l'IVG ne devait pas être un acte
médical à part.
Cet amendement permettrait d’améliorer véritablement l’accès aux soins des femmes dans notre
pays.
Projet de loi
N° 32 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 33
I. – Le troisième alinéa de l’article L. 4151-1 du code de la santé publique, est complété par une
phrase ainsi rédigée : « À titre expérimental, pour une durée de trois ans, les sages-femmes peuvent
réaliser des interruptions volontaires de grossesse instrumentales. »
II. – Un rapport d’évaluation est réalisé au terme de l’expérimentation et fait l’objet d’une
transmission au Parlement par le Gouvernement.
Objet
Les auteur.e.s de l’amendement proposent une expérimentation autorisant les sages-femmes à réaliser
des IVG instrumentales, en complément des interruptions volontaires de grossesse par voie
médicamenteuse.
La pratique d’IVG instrumentale doit pouvoir faire aujourd’hui partie des compétences des sages-
femmes. Ce projet a d’ailleurs fait l’objet d’une validation par le comité de pilotage de la stratégie
nationale de santé sexuelle du Ministère des Solidarités et de la Santé et est soutenu par de nombreux
médecins. En cas de complication lors de cet acte, la sage-femme aura recours à un médecin, comme
c’est le cas par exemple lors d’un accouchement. Cet élargissement des pratiques se fera à partir de
formations adaptées, aussi bien initiale que continue.
Cette expérimentation permettra également un meilleur accès à l’IVG pour les femmes et les jeunes
filles, en limitant les dépassements de délai.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 34
OBJET
La multiplication des scandales sanitaires et des pénuries de médicaments, rend urgente l’instauration
d’une politique publique ambitieuse en matière de médicaments et de dispositifs médicaux. En 2019,
ce sont plus de 1200 médicaments d’intérêt thérapeutique majeur qui seront concernés par des
tensions ou une rupture d’approvisionnement, contre 800 en 2018 et seulement 44 dix ans plus tôt.
Plusieurs facteurs expliquent cette situation : la délocalisation des sites de production de médicaments
vers les pays d’Asie, les comportements des grossistes-répartiteurs qui préfèrent vendre leurs stocks
de médicaments aux pays plus offrants, ainsi que des tensions d’approvisionnement volontairement
créées par les laboratoires pour faire augmenter les prix.
Les autorités publiques ont la responsabilité de garantir l’accessibilité universelle aux soins de santé
et aux médicaments.
Dans cet esprit, le présent amendement oblige les industriels du médicament à constituer des stocks
permettant de couvrir pendant 6 mois les besoins en médicament de la population.
Projet de loi
N° 36 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Avant l’article 34
Objet
Les auteurs de l’amendement reprennent des dispositions issues dans la proposition de loi du groupe
visant la suppression des franchises médicales et des participations forfaitaires.
Afin de « lever les obstacles financiers à l’accès aux droits et aux soins » nous proposons au
gouvernement de s’attaquer aux franchises et participation forfaitaire, dispositifs qui consiste à taxer
les malades pour leur recours au système de santé et leur consommation en médicaments délivrés sur
prescription.
Afin de compenser la perte de recettes pour la Sécurité sociale, nous proposons une augmentation du
taux de la Contribution sociale de solidarité à la charge des sociétés de 0,16 à 2 %.
Projet de loi
N° 39 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 35
Au 2° de l’article L. 162-1-14-1 du code de la sécurité sociale, les mots : « le tact et la mesure » sont
remplacés par les mots : « un plafond dont le montant est défini par décret ».
Objet
Les dépassements d’honoraires sont un des facteurs principaux de renoncement aux soins pour raison
financière qui concerne le quart des citoyennes et des citoyens de notre pays.
La moitié des spécialistes est concernée par cette pratique des dépassements, mais également les
établissements de santé à but lucratif où le taux de dépassement moyen atteint 66 %. Et même si cela
reste modeste, les médecins hospitaliers publics qui pratiquent des dépassements, parfois très
importants, dans leur activité libérale, est en nette augmentation depuis dix ans.
Nous proposons en conséquence de remplacer les notions subjectives de tact et mesure par la
définition d’un plafond dont le montant permettrait d’encadrer les dépassements les plus élevés.
Projet de loi
N° 40 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 35
Après le 2° de l’article L. 4124-6 du code de la santé publique, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« ...° Dans le cas de non-respect du tact et de la mesure dans la fixation des honoraires ou dans le cas
de méconnaissance des dispositions de l’article L. 1110-3, l’amende, dont le montant ne peut excéder
10 000 € ; ».
Objet
Cet amendement de repli vise à rétablir les sanctions financières supprimées par la loi HPST contre
laquelle notre groupe s’était mobilisé.
En effet, comme l’a dénoncé la Cour des comptes, l’avenant n° 8 à la convention médicale n’a pas
eu d’effets significatifs en matière de régulation des dépassements d’honoraires. La Cour dénonce
par ailleurs la « tolérance » des caisses d’assurance-maladie à l’égard des « gros » dépasseurs, avec
seulement 14 sanctions prononcées entre 2012 et fin 2015 à l’égard de médecins refusant d’infléchir
leur pratique tarifaire.
Projet de loi
N° 31 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l’article L. 4131-6 du code de la santé publique, il est inséré un article L. 4131-6-1 ainsi
rédigé :
Objet
L’Etat a mis en place un certain nombre de mesures incitatives à destination des médecins, visant à
lutter contre la désertification médicale (contrat d’engagement, aides à l’installation…). Ces mesures
ne sont pas parvenues à endiguer la désertification, c’est pourquoi nous proposons d’étendre aux
médecins libéraux un dispositif de régulation à l’installation qui existe déjà pour plusieurs autres
professionnels de santé (pharmacies, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, sages-femmes,
chirurgiens-dentistes.
Il prévoit, en concertation avec les syndicats médicaux, que, dans des zones définies par les ARS,
dans lesquelles existent un fort excédent en matière d’offre de soins, un nouveau médecin libéral ne
peut s’installer en étant conventionné à l’assurance maladie que lorsqu’un médecin libéral de la même
zone cesse son activité. Le principe de la liberté d’installation demeure donc, mais le
conventionnement n’est possible que de manière sélective pour les nouvelles installations.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 37
OBJET
L’article 37 prévoit de faciliter l’accès aux soins pour les femmes enceintes les plus éloignées des
maternités, nous partageons cet objectif qui nécessite selon nous d’assurer un seuil minimal de
présence hospitalière dans chaque bassin de vie de sorte que le maillage du système public de santé
garantisse l’accès à un établissement de santé à moins de 30 minutes du domicile en transports.
Plutôt que de rembourser les nuits d’hôtel pour les femmes enceintes nous proposons de maintenir
les maternités de proximité afin d’assurer des structures d’accouchement de proximité.
Projet de loi
N° 37 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 37
L’État peut autoriser, à compter du 1er janvier 2019, à titre d’expérimentation et pour une durée
n’excédant pas trois années, la mise en place du tiers payant intégral pour les bénéficiaires du reste
à charge zéro. Cette expérimentation est limitée à un département volontaire.
Objet
Alors que le présent projet de loi instaure un dispositif de « reste à charge zéro » sur les soins
dentaires, optiques et les audioprothèses, il paraît pertinent que les personnes qui en bénéficient soient
également exonérées de l’avance des frais au moment de la consultation.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Objet
Actuellement, rien n’interdit à des praticiens libéraux d’exercer dans les centres de santé en étant
salariés de ceux-ci. Le cadre d’activité mixte libéral / salarié est choisi par de nombreux praticiens et
fréquemment rencontré en centre de santé et satisfait toutes les parties depuis toujours.
Cet amendement a créé une grande confusion qui trouble les promoteurs et professionnels de santé
au moment de la construction du projet et risque de remettre en cause le principe des centres de santé
dont leur activité s’effectue sans dépassement d’honoraires.
Lors de l’examen de la loi Santé 2022 au Sénat, la disposition avait été supprimée, suite à l’adoption
d’un amendement du groupe CRCE mais la commission mixte paritaire avait rétabli cette disposition.
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
OBJET
L’accès à des soins de qualité dépend de plus en plus de la capacité de nos concitoyennes et
concitoyens à payer leurs frais de santé. Ces dernières années les restes à charge après intervention
de l’assurance maladie obligatoire n’ont cessé d’augmenter. Les mesures de déremboursement, les
participations forfaitaires à la charge des assuré.e.s sur les consultations, ou encore les franchises
médicales sur les médicaments ont conduit à un désengagement progressif de la sécurité sociale dans
la prise en charge des frais de santé, laissant une place de plus en plus significative aux
complémentaires santé et notamment aux assureurs privés.
Dans ce contexte, la généralisation du tiers payant est levier majeur pour améliorer l’accès aux soins
e nos concitoyens. Cet amendement propose donc de généraliser le tiers payant intégral pour les
professionnels de santé relevant de la médecine de ville à compter du 1er janvier 2021.
De cette manière, les assuré.e.s n’auront plus à avancer de frais sur l’ensemble des dépenses de soins,
qu’elles relèvent de l’assurance maladie ou des complémentaires santé.
Projet de loi
N° 34 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 39
Après l’article L. 323-7 du code de la sécurité sociale, il est inséré un article L. 323-… ainsi rédigé :
« Art. L. 323-… – Lors de la reprise du travail à temps complet à l’issue d’une période de reprise du
travail à temps partiel pour motif thérapeutique, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire
assorti d’une rémunération au moins équivalente. »
Objet
En 2016, la France compte 10 millions de personnes souffrant d’une maladie chronique couverte dans
la liste des affections de longue durée (ALD 30) de l’Assurance Maladie, soit 15% de la population,
pour 95,2 milliards d’euros de dépenses de santé, notamment liées aux arrêts maladie.
Cet amendement vise à garantir aux personnes reprenant un travail à temps complet, après une période
de travail à temps partiel pour motif thérapeutique, le retour à leur emploi initial ou à un emploi
similaire assorti d’une rémunération au moins équivalente.
Il s’agit d’une mesure d’alignement sur le régime déjà en vigueur pour le congé maternité et le congé
du proche-aidant, visant à combler un vide juridique mettant en difficulté les personnes atteintes par
une maladie chronique évolutive. Sans cette garantie apportée par la loi, ces personnes sont
confrontées à une perte de revenus et à terme à la désinsertion professionnelle.
Projet de loi
N° 206
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes CUKIERMAN, COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
Les dispositions prévues à l’article 71 de la loi n°2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation
et à la transformation du système de santé sont étendues dans les mêmes conditions à l’ensemble des
directeurs généraux des agences régionales de santé du territoire national, dès lors qu’elles visent
l’exercice des praticiens concernés au sein d’une structure de santé située dans une zone
d’intervention prioritaire, une zone d’action complémentaire ou une zone de vigilance de leurs
ressorts territoriaux respectifs.
Objet
La santé est la préoccupation première de nos concitoyennes et de nos concitoyens. Elle l’est d’autant
plus que dans les territoires périphériques, les départements ruraux, les banlieues populaires qui sont
privés, bien trop souvent, de leurs « médecins de famille ».
L’offre de soins de premier recours est donc en tension dans nombre de nos territoires et les effets de
la fin du numerus clausus ne se feront pas ressentir sur ces mêmes territoires avant plusieurs années.
La récente loi du 24 juillet 2019 a prévu d’élargir la possibilité, pour certaines agences régionales de
santé ultra marine, de déroger aux dispositions concernant les praticiens à diplôme hors union
européenne. Cette disposition nouvelle dans le code de la santé publique, votée en juillet 2019,
autorise le recrutement de médecins hors union européenne pour des périodes déterminées.
Attachés à l’égalité de nos territoires, le présent amendement propose donc d’élargir cette dérogation
à l’ensemble des Agences régionales de santé. Il permettrait ainsi, dans le cadre et les garanties
strictement définies par la loi, l’installation de praticiens issus de pays ne figurant pas parmi les
critères définis à l’article L.4111-1 du code de la santé publique, et dans les zones sous tension déjà
délimitées par les Agences régionales de santé.
Projet de loi
N° 90 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 41
OBJET
L’article 41 supprime le certificat médical obligatoire exigée pour la pratique sportive des jeunes en
club ou au sein d’une fédération sportive.
L’accès à un médecin pour les enfants est devenu de plus en plus difficile en raison de la
désertification médicale et de l’absence de médecine scolaire. Or, le certificat médical obligatoire
permet l’accès remboursé à un médecin.
Plutôt que de remédier à ces problèmes de fonds, le Gouvernement préfère limiter encore plus l’accès
à la médecine.
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 42
Objet
Des sanctions financières peuvent être imposées aux établissements de santé qui ne respectent pas les
objectifs prévus dans le cadre d’un contrat d’amélioration de la qualité et de l’efficience des soins
(CAQUES).
Les auteurs de cet amendement contestent la logique de compression des coûts qui prédomine
aujourd’hui dans la gestion du service public hospitalier.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 44
II. – Le Gouvernement remet au Parlement, au plus tard le 1er septembre de chaque année, un
rapport où sont exposés de façon exhaustive :
III. – Après l’article 235 ter ZD du code général des impôts, il est inséré un article 235 ter … ainsi
rédigé :
« Art. 235 ter ... – Il est institué une taxe additionnelle à la taxe prévue à l’article 235 ter ZD. Cette
taxe additionnelle est assise, recouvrée, exigible et contrôlée dans les mêmes conditions que celles
applicables à la taxe prévue au même article 235 ter ZD. Son taux est fixé à 0,1 %. Son produit est
affecté à la caisse centrale de la mutualité sociale agricole mentionnée à l’article L. 723-11 du code
rural et de la pêche maritime. »
IV. – Dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, si après application de
l’article L. 732-54-1 du code rural et de la pêche maritime, les pensions de retraite servies aux chefs
d’exploitation ou d’entreprise agricole sont inférieures à 75 % du salaire minimum interprofessionnel
de croissance net, un complément différentiel de points complémentaires leur est accordé afin que
leur pension atteigne ce seuil, prévu par la loi n° 2014-40 du 20 janvier 2014 garantissant l’avenir et
la justice du système de retraites.
VI. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale des I à IV est compensée,
à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A
du code général des impôts.
Objet
En mai 2018 notre groupe Communiste républicain citoyen et écologiste a défendu une proposition
de loi visant à assurer la revalorisation des pensions de retraite agricoles en France continentale et
dans les outre-mer.
Lors de la discussion, la ministre de la santé a utilisé la procédure de vote bloqué pour imposer le
report à 2020 de l’application de la loi en invoquant notamment l’absence de financement sérieux.
Nous profitons du projet de loi de Financement de la sécurité sociale pour 2020 pour redéposer sous
forme d’amendement la revalorisation des retraites agricoles à 75 % du salaire minimal de croissance
et d’activité.
En effet, il y a urgence pour les retraité.e.s agricoles qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, de
garantir une pension minimale.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 44
« Ont également droit à l’allocation de cessation anticipée d’activité, sans réserve d’âge, les personnes
reconnues atteintes d’une pathologie cancéreuse, au titre du régime général ou du régime d’assurance
contre les accidents du travail et les maladies professionnelles des salariés agricoles, d’une maladie
professionnelle provoquée par l’amiante et figurant sur une liste établie par arrêtés des ministres
chargés du travail, de la sécurité sociale et de l’agriculture. »
Objet
Depuis des années les associations de victimes de l’amiante et des maladies professionnelles
demandent de rendre possible pour toute personne atteinte d’un cancer professionnel en lien avec une
exposition professionnelle à l’amiante puisse partir en cessation anticipée d’activité des travailleurs
de l’amiante quel que soit l’âge d’apparition de sa pathologie, sans attendre l’âge minimum de 50
ans.
En 2018, le résultat prévisionnel de la branche AT-MP devrait s’établir à 846 millions d’euros.
Plutôt que d’utiliser l’excédent de la branche AT-MP pour compenser les déficits organisés de la
branche maladie, avec les exonérations de cotisations patronales, nous proposons d’utiliser cet
excédent pour, d’une part, développer une vraie politique de prévention, et d’autre part, améliorer la
situation des malades de l’amiante et des maladies professionnelles.
Afin de garantir un financement pérenne de la mesure nous proposons la création d’une majoration
des cotisations de la branche AT-MP sur le modèle de la majoration pour le financement de la
pénibilité.
Projet de loi
N° 55 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 44
« I bis. – Pour la détermination de l’âge d’accès à l’allocation est prise en compte la durée totale du
travail ouvrant droit à une cessation anticipée d’activité dans un ou plusieurs régimes, qu’il s’agisse
du régime général de sécurité sociale dans les conditions mentionnées au troisième et septième alinéa
du I du présent article ou de celle effectuée dans les établissements ou les navires ouvrant droit à
l’accès aux dispositifs de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante relavant d’un
régime spécial mentionné à l’article L. 711-1 du code de la sécurité sociale, dans les conditions
prévues par ces dispositifs. »
Objet
Cet amendement vise à préciser que le total des années d’exposition à l’amiante dans le régime
général et/ou dans les régimes spéciaux de sécurité sociale ouvre droit à une allocation de cessation
anticipée d’activité
Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 a corrigé l’injustice antérieure où
lorsqu’un salarié avait été exposé à l’amiante d’abord dans un régime spécial de sécurité sociale avant
d’être affilié au régime général, ses années d’exposition n’étaient pas prises en compte.
Cependant certaines Carsat continuent d’avoir une interprétation restrictive de la loi de 1999 privant
ainsi de leurs droits certains salariés ayant d’abord été affiliés à un régime spécial avant de l’être au
régime général.
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 44
I. – Au 1° de l’article L. 3253-8 du code du travail, après le mot : « judiciaire », sont insérés les mots :
« ainsi que les créances dont l’origine est antérieure ».
Objet
Après des décennies de lutte, les travailleuses et les travailleurs de l’amiante ont obtenu la
reconnaissance de la responsabilité des employeurs et du préjudice d’anxiété.
Cependant si la responsabilité des employeurs publics comme privés a été reconnue, la difficulté pour
les milliers de travailleuses et de travailleurs s et leurs familles est d’obtenir la réparation du préjudice.
En effet, les salariés qui ont travaillé pour des entreprises qui ont cessé leurs activités, avant la
parution des décrets listant les entreprises ouvrant droit à l’ACAATA, voient le préjudice d’anxiété
nié et par conséquent son indemnisation refusée parce que le fait générateur de cette anxiété est la
parution de ces décrets.
Il est nécessaire que le législateur répare ces injustices et modifie l’article L. 3253-8 du code du travail
pour que les assureurs prennent en compte l’ensemble des créances liées au contrat de travail et ce
alors même que celles-ci se déclareraient postérieurement à la procédure de redressement ou de
liquidation judiciaire dès lors que le fait générateur est antérieur au terme du contrat.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l’article 46
À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 531-2 du code de la sécurité sociale, après le
mot : « attribuée », sont insérés les mots : « et versée ».
Objet
L’article L 531-2 du code de la Sécurité Sociale dispose, dès son premier alinéa, qu’une prime de
naissance est attribuée, sous condition de ressources pour tout enfant à naître ou pour chaque enfant
adopté ou accueilli en vue d’adoption. La date de versement de cette prime doit, elle, être déterminée
par décret.
Cette situation pénalise les familles qui doivent engager des frais avant la naissance de l’enfant.
Aussi, le présent amendement vise à clarifier les dispositions de cet article et à imposer que le
versement se fasse avant la naissance de l’enfant.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 47
I. – À titre expérimental et jusqu’au 31 décembre 2020, le ministre chargé de la santé peut décider
par arrêté, dans la limite de six départements et de deux régions, que le congé de paternité et d’accueil
pour les personnes résidant dans ces départements et régions, est prolongé du nombre de jours
d’hospitalisation lorsque l’accouchement nécessite l’hospitalisation postnatale de l’enfant. Les
conditions de mise en œuvre de ce dispositif sont définies par décret.
Objet
Pour respecter l’article 40, nous proposons une expérimentation sur trois ans qui fera l’objet d’une
évaluation afin d’envisager que, dans un cas limité tout d’abord aux hospitalisations postnatale, le
congé paternité puisse être allongé.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Après l'article 47
1° À la première phrase du dernier alinéa de l'article L. 821-1, les mots : « est marié ou vit
maritalement ou est lié par un pacte civil de solidarité et » sont supprimés ;
2° Après les mots : « l’intéressé », la fin du premier alinéa de l'article L. 821-3 est supprimée.
II. – Le Gouvernement remet au Parlement, dans les six mois suivant la promulgation de la présente
loi, un rapport relatif à la situation sociale et financière des bénéficiaires de l'allocation aux adultes
handicapés.
III. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due
concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du
code général des impôts.
Objet
Cet amendement, qui reprend une proposition de loi du groupe CRCE, présentée en octobre dernier,
traduit la demande de nombreuses associations de personnes handicapées ou de défense des personnes
handicapées qui dénoncent depuis des années le fait que les revenus de la conjointe ou du conjoint du
bénéficiaire soient pris en compte dans la base de calcul de l'allocation aux adultes handicapés.
Actuellement, si l'allocataire est marié ou vit maritalement ou est lié par un pacte civil de solidarité,
les ressources du conjoint sont prises en compte dans le calcul de l'AAH.
Ainsi, le versement de l'AAH devient dégressif à partir de 1 126 euros de revenus pour le conjoint du
bénéficiaire jusqu'à son arrêt si le partenaire du bénéficiaire possède des revenus supérieurs
à 2 200 euros par mois.
Il est impératif que l'AAH puisse garantir l'autonomie de la personne, peu importe sa situation
familiale.
Projet de loi
N° 91 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 49
OBJET
L’article 49 impose aux professionnels et structures d’accueil de la petite enfance à déclarer sur un
site dédié leurs disponibilités d’accueil pour mieux utiliser les capacités d’accueil et favoriser
notamment la réponse aux besoins d’accueil ponctuels des parents. L’ensemble de ces informations
seraient centralisées sur ce site d’information déployé par la CNAF.
Cet article implique de subordonner l’agrément des assistantes maternelles à la publicité de leurs
coordonnées sur ce site, le manquement des assistantes à cette obligation pouvant conduire à un retrait
d’agrément. Cette possibilité ne devrait être pour elles qu’une faculté et non une obligation. C’est
pourquoi, cet amendement propose de retirer les assistantes maternelles du champ d’application
l’article 49.
Projet de loi
N° 25 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
« Des élections sont organisées pour la désignation des représentants au conseil ou au conseil
d'administration des organismes de sécurité sociale mentionnés aux titres Ier et II du présent livre. » ;
a) Les mots : « sa désignation » sont remplacés par les mots : « les élections » ;
b) Les mots : « nouvelles désignations » sont remplacés par les mots : « nouvelles élections » ;
3° Au premier alinéa de l’article L. 231-5, le mot : « désigné » est remplacé par le mot : « présenté ».
Objet
Les auteurs de cet amendement souhaitent rétablir les élections des salarié.e.s et des employeurs aux
conseils d’administration de la Sécurité sociale.
Direction de la
séance
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 52
OBJET
Cet article prévoit la sous revalorisation des prestations sociales au regard de l’inflation réelle.
Hormis les retraites inférieures à 2000 euros, les allocations familiales et les pensions de retraite
supérieures au seuil précité ne seront augmentées que de 0,3 % l’année prochaine, c’est-à-dire un
pourcentage inférieur à l’inflation prévue à 1 % en 2020 selon les prévisions.
Or, selon le principe général de l’article L. 161-25 du code de la sécurité sociale, la revalorisation des
prestations sociales est indexée sur l’inflation afin d’éviter une perte de pouvoir d’achat des
bénéficiaires des prestations sociales.
Alors que le gouvernement prétend défendre le pouvoir d’achat à travers ce PLFSS 2020, cet article
démontre le contraire en s’attaquant aux prestations des ménages. C’est pourquoi nous en demandons
la suppression.
Projet de loi
N° 93 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 56
OBJET
L’article 56 prévoit une réduction des indemnités journalières (IJ) en cas d’arrêt de travail pour les
parents de familles nombreuses en fixant un unique taux de remplacement par les indemnités
journalières servies par l’assurance maladie, à hauteur de 50 % des revenus antérieurs, quelle que soit
la composition familiale.
Alors qu’aujourd’hui à partir du 31e jour de maladie, le parent de famille nombreuse bénéficie d’une
indemnité journalière au taux majoré de 66,6 %, il s’agit par cet article de réduire l’indemnité au taux
de 50 % des revenus antérieurs.
Le risque est important de porter atteinte aux droits de parents malades sur une longue durée (plus
d’1 mois), notamment lorsque cela concerne des salariés d’une entreprise offrant peu de droits en
termes de maintien du salaire.
Ces dispositions actent le recul de la solidarité nationale. Dans la vie quotidienne des familles, la
maladie de parents de familles nombreuses fragilise davantage ces foyers et la situation des enfants.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
Après l'article 56
La première phrase du second alinéa de l’article L. 176-2 du code de la sécurité sociale est complétée
par les mots : « , ainsi que des pathologies psychiques liées au travail ».
Objet
Il est ainsi proposé que la commission chargée d’apprécier la sous-déclaration des accidents du travail
et des maladies professionnelles évalue également le coût des pathologies psychiques liées au travail
actuellement supporté par l’assurance maladie.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
L’article L. 241-5 du code de la sécurité sociale est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« Il est instauré un malus, fixé par voie réglementaire, sur les cotisations des employeurs dues au titre
des accidents du travail et des maladies professionnelles pour les entreprises n’ayant pas pris les
mesures nécessaires pour éliminer un risque avéré de maladie professionnelle.
OBJET
Sur proposition inscrite dans le rapport parlementaire n° 1181 « Maladies professionnelles dans
l’industrie : mieux connaître, mieux reconnaître, mieux prévenir », reprise par M. Didier Migaud,
président de la Cour des Comptes, lors de son audition par la Commission des Affaires sociales du 9
octobre 2018, il est prévu dans cet article de relever les taux de cotisations auprès de la branche AT-
MP des entreprises présentant une sinistralité anormalement élevée. Cette tarification des risques
professionnels permettrait de dégager des fonds pour la réparation, l’évaluation et la prévention des
risques professionnels et participerait à la promotion de la santé au travail.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 59
L’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) fixé à 2,3 % en 2020, apparaît
largement en deçà des besoins de financement du service public hospitalier et manque d’ambition
pour couvrir les besoins en santé de nos concitoyens. L’ONDAM hospitalier est particulièrement
impacté avec un objectif de dépenses limité à 2,1 %.
Le présent amendement propose une nouvelle répartition de l’ONDAM de 2020 en programmant 1
milliard d’euros supplémentaires pour les hôpitaux en 2020.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
OBJET
En complément de l’article 33 qui prend en charge intégralement les frais liés à la contraception pour l'ensemble
des mineures nous proposons d’ajouter cet amendement qui prévoit d’allonger le délai légal pour les interruptions
volontaires de grossesses pour éviter aux femmes de devoir partir à l’étranger procéder à un avortement dit hors
délai.
En cohérence avec la proposition de loi N°702 déposée le 29 juillet 2019, les auteur.e.s de l’amendement
souhaitent allonger le délai légal pour les interruptions volontaires de grossesses de 12 à 14 semaines
Projet de loi
N° 119 ATF
Financement de la sécurité sociale pour 2020
(1ère lecture)
Direction de la 31 10 2019
séance (n° 106 , 111 , 108)
AMENDEMENT G
C
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
OBJET
Cet amendement propose de renforcer les droits d’expression des personnels hospitaliers et de leurs représentant.e.s en
augmentant leur présence numérique au sein des instances hospitalières que sont le conseil de surveillance et le directoire
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
OBJET
Cet amendement crée à compter du 1er janvier 2022 un pôle public du médicament, des dispositifs médicaux et de la
recherche pour contribuer à la mise en œuvre d’une politique publique du médicament au service des besoins en santé de
la population. Cet établissement public aura pour missions de contribuer à la recherche médicale et pharmaceutique au
service des patientes et des patients et des établissements de santé, d’évaluer les bénéfices et les risques liés à l'utilisation
des médicaments, et d’assurer une information publique transparente sur les médicaments, les dispositifs médicaux et leurs
effets. Il aura également pour mission d’assurer la continuité d’approvisionnement des médicaments essentiels en
mobilisant, le cas échéant, des moyens publics pour les produire et les distribuer sur le territoire national.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 25
OBJET
Cet amendement redéfinit la psychiatrie comme une discipline médicale à part entière au même titre que la Médecine-
Chirurgie-Obstétrique. Elle a pour mission de lutter contre les maladies mentales en tenant compte de la triple dimension
bio-psycho-sociale propre à chaque individu.
Cet article prévoit également que le secteur psychiatrique soit la référence du dispositif public de lutte contre les maladies
mentales. A ce titre, il garantit une cohérence du parcours de soins et une proximité des soins en s’appuyant sur un maillage
territorial d’établissements de santé dont le cadre d’intervention est le bassin de vie.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 25
Le 1er alinéa de l’article L. 3222-5-1 du code de la santé est complété par la phrase suivante :
Le premier alinéa de l’article L. 3222-5-1 du code de la santé est complété par une phrase ainsi rédigée : « Des
formations à l’apaisement des patients visant à développer les capacités des soignants à contenir psychiquement
l’angoisse des patients sont organisées, annuellement, dans chaque établissement, pour limiter le recours à ces
pratiques d’admission en chambre d’isolement et de contention ».
OBJET
Cet amendement prévoit des mesures de formation destinées aux soignantes et soignants pour lutter contre toute pratique
coercitive en établissements de soins psychiatriques.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 25
A l’alinéa 4 supprimer la phrase : « d’un financement mixte sous la forme de recettes issues directement de
l’activité, dans les conditions prévues au I de l’article L. 162-23-4 »
Objet
Cet amendement vise à ne pas intégrer une dose de tarification à l’activité au sein des établissements
psychiatriques.
Projet de loi
AMENDEMENT G
C
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 25
Objet
Parmi les composantes de l’ONDAM Psychiatrie, cet article propose d’instaurer une dotation aux établissements
lorsqu’ils satisfont aux critères liés à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.
Ces critères sont décriés par les soignants tant ils paraissent inadaptés à la réalité des établissements. Ils
s’apparentent à une forme de contrôle et d’évaluation permanente, faisant perdre du temps précieux à ces équipes.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 25
A l’alinéa 107,
par la phrase
Objet
Les auteur.e.s de l’amendement proposent de reporter d’un an l’application de cette réforme pour laisser
davantage de temps aux établissements de s’y préparer.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 33
Le médecin qui prescrit un contraceptif à une assurée mineure d'au moins quinze ans mentionnée au 21° de l'article L322-
3 , qui lui prescrit des examens de biologie médicale en vue d'une prescription contraceptive, ou qui lui prescrit des examens
de gynécologie médicale, le biologiste médical et le gynécologue qui effectuent ces examens sont tenus de faire bénéficier
cette assurée d'une dispense d'avance des frais sur la part des dépenses prise en charge par l'assurance maladie. Le médecin
est également tenu de la faire bénéficier de cette dispense pour les actes donnant lieu à la pose, au changement ou au retrait
d'un contraceptif ; cette dispense étant prise en charge par l'assurance maladie via la carte professionnelle du praticien.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Objet :
L’endométriose est une pathologie dont souffrent de nombreuses femmes. Les symptômes sont très handicapants dans la
vie au quotidien. Un accompagnement psychologique pourrait aider ces femmes à mieux surmonter les effets de cette
maladie.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Objet :
Le déremboursement de l’homéopathie n’a fait l’objet d’aucune discussion parlementaire.
Il s’agit pourtant d’un sujet de santé publique sur lequel il conviendrait que la représentation nationale puisse s’exprimer
avant toute décision.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
« Les messages publicitaires en faveur de boissons alcooliques sont soumis au versement d'une contribution dont le
produit est affecté au fonds de lutte contre les addictions liées aux substances psychoactives. Cette contribution est
destinée à financer la réalisation et la diffusion d'actions d'information, de prévention et d'éducation aux risques liés à la
consommation d’alcool, notamment dans les médias concernés ainsi qu'au travers d'actions locales.
Cette contribution est assise sur le montant annuel des sommes destinées à l'émission et à la diffusion de ces messages,
hors remise, rabais, ristourne et taxe sur la valeur ajoutée, payées par les annonceurs. Le montant de cette contribution est
égal à 5% du montant de ces sommes.
La base d'imposition des promoteurs qui effectuent tout ou partie des opérations de réalisation et de distribution avec
leurs propres moyens d'exploitation est constituée par le prix de revient hors taxe sur la valeur ajoutée de toutes les
dépenses ayant concouru à la réalisation desdites opérations. Le taux de la contribution est fixé à 5% du montant hors
taxe sur la valeur ajoutée de ces dépenses.
Le fait générateur est constitué par la diffusion des messages publicitaires ou la mise à disposition des documents visés
au premier alinéa. La contribution est exigible au moment du paiement par l'annonceur aux régies ou au moment de la
première mise à disposition des documents visés. La contribution est déclarée, liquidée, recouvrée et contrôlée selon les
procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont
présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à cette même taxe. Il est opéré un prélèvement de 5% effectué
par l'Etat sur le montant de cette contribution pour frais d'assiette et de recouvrement.
Les modalités d'application du présent article, et notamment les conditions de consultation des annonceurs sur les actions
du fonds de lutte contre les dommages causés par la consommation excessive d’alcool, sont déterminées par décret en
Conseil d'Etat pris après avis de Santé publique France et après consultation du Bureau de vérification de la publicité. »
Objet
Chaque année, l’alcool est responsable de 41 000 morts dont 15 000 par cancer. Il constitue ainsi la deuxième cause de
mortalité évitable. Le budget publicitaire annuel des alcooliers est estimé à 500 millions d’euros. Dans le même temps,
les efforts de prévention coûtent 283 millions d’euros, dont une partie infime dédiée à la prévention des dommages liés à
la consommation d’alcool.
Le présent amendement vise à soumettre les alcooliers à une taxe sur la publicité pour les boissons alcooliques. Le
produit de la taxe, soit 25 millions d’euros, est affecté au « fonds national de lutte contre les addictions liées aux
substances psychoactives »
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE ADDITIONNEL 28
« 2° fixer le montant de la prime de restitution, versée à l’assuré par l’assurance maladie en échange de la cession d’un
matériel ayant bénéficié d’une prise en charge au titre de l’article L 165-1 du présent code. Ce montant et ses modalités de
versement sont fixés par décret. »
Objet
Afin d’atteindre l’objectif d’économie circulaire visé par ce dispositif, sans pénaliser des personnes aux ressources déjà
souvent très limitées et largement pénalisées par de nombreux restant à charge, il est proposé un mécanisme d’incitation.
Ce mécanisme de prime de restitution s’autofinancera par les économies qui seront réalisées grâce à la remise en circulation
de matériels en bon état d’utilisation.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 53
Supprimer le I
Objet
Le I de l’article 53 vise à simplifier la transition entre AAH et retraite à travers un régime de substitution de la pension de
vieillesse pour inaptitude pour les bénéficiaires de l’AAH.
Or le régime de substitution prête à confusion et laisse entendre que les droits à l’AAH prendraient fin automatiquement et
que le cumul avec l’AAH ne serait plus possible.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Alinéa 6
L’ouverture au droit à la protection complémentaire en matière de santé mentionnée à l'article L.861-3 puis son
renouvellement à l’issue d’une période d’un an sont examinés automatiquement pour les bénéficiaires du revenu de
solidarité active, de l'allocation mentionnée à l'article L. 815-1, de l’allocation mentionnée aux articles L. 821-1 et L. 821-
2 ou d'une des allocations mentionnées à l'article 2 de l'ordonnance n° 2004-605 du 24 juin 2004 simplifiant le minimum
vieillesse, dès lors qu'ils continuent de bénéficier de l'une de ces allocations. Le montant de leur participation est déterminé,
le cas échéant, à chaque renouvellement.
Objet
Cet amendement a pour objectif de simplifier l’accès à la couverture complémentaire santé et son renouvellement aux
bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé-e par une étude automatique.
Une telle mesure est indispensable au regard du coût des dépenses de santé pour les bénéficiaires de l’AAH. En effet,
l’IRDES a mis en avant dans son étude sur « les dépenses et restes à charge sanitaires des personnes en situation de handicap
avant et après 60 ans » que les titulaires de l’AAH ont des dépenses sanitaires 3,7 plus élevées que celles des personnes qui
ne sont pas en situation de handicap.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 25
« l’ évolution annuelle du montant de cet objectif ne peut être inférieure à l’évolution annuelle de l’objectif national de
dépenses d’assurance maladie associée au projet de loi de financement de la sécurité sociale de l’année. »
Objet
Cette proposition législative est de créer un dispositif pluriannuel de fixation des ressources des établissements publics
mentionnées à l’article L174-1-1, et vise en particulier la psychiatrie et les soins de longue de durée.
Les établissements publics de santé mentale représentent environ 80% des financements alloués à la psychiatrie, et
accueillent 65% des patients soignés chaque année.
Dans ce contexte, l’IGAS dans un rapport daté de 2017 soulignait que la progression des ressources affectées à la psychiatrie
de service public est régulièrement inférieure au taux d’évolution de l’ONDAM hospitalier. De son côté, le rapport de la
task force souligne également la faible évolution des ressources de la psychiatrie publique sur les 7 dernières années (+1,2%
en moyenne, soit un taux d’évolution nettement inférieur à celui de l’ONDAM).
Ces dernières années, la faiblesse de la progression de leurs ressources a placé les établissements de santé mentale dans une
situation économique, financière et sociale extrêmement préoccupante. Il y a urgence à rétablir un niveau de financement
pour la santé mentale qui progresse à hauteur de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie, et à le garantir de
façon pluriannuelle.
Cet amendement propose de fixer le taux d’évolution des ressources de la psychiatrie publique en référence à la progression
de l’ONDAM. Il concerne également les soins de suite et réadaptation.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN,
ARTICLE 12
OBJET
Cet amendement proposé par l’Union Nationale des Associations Familiales prévoit de d’évaluer la mise en
place de la contemporanéité du crédit d’impôt sur la participation financière des bénéficiaires de l’APA et la PCH
ainsi que l’évaluation de l’introduction d’un nouvel acteur pour les personnes et les services prestataires.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 45
I - Les alinéas 20 et 21 de l’article 45 sont remplacés par un alinéa unique ainsi rédigé :
« Une allocation journalière est versée au bénéficiaire pour chaque jour du congé prévu à l’article L 3142-19 du code
du travail. »
II - « La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration
des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »
Objet
Sur les 8,3 millions d’aidants familiaux en France, 4 millions sont actuellement en activité, et une grande majorité de ces
aidants rencontre d’importantes difficultés à concilier vie professionnelle et vie d’aidant. Le code du travail prévoit depuis
fin 2015 un congé pour les proches aidants leur permettant de suspendre ou de réduire temporairement leur activité
professionnelle afin de s’occuper d’un proche, qui s’élève à 310 jours maximal sur l’ensemble de la carrière.
Cependant, le recours à ce congé reste marginal aujourd’hui du fait de l’absence d’indemnisation. Afin d’y remédier,
l’article 45 prévoit d’indemniser, pour les salariés, les travailleurs indépendants et les agents publics, ce congé de proche
aidant, en ouvrant le droit à une « allocation journalière du proche aidant » dont le nombre maximal serait de soixante-six
jours.
Afin que les aidants aient réellement recours à ce droit, cet amendement propose de porter le nombre de jours indemnisés
par l’ « allocation journalière du proche aidant » au nombre de jours du « congé proche aidant » prévu à l’article L 3142-
19 du code du travail, à savoir 310 jours, soit un an sur l’ensemble de la carrière.
Projet de loi
AMENDEMENT G
C
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Objet
Les politiques d’austérité de suppression des services publics locaux dans les territoires ruraux et urbains ont entrainé des
zones dépourvues de services de proximité.
Seule une politique globale de revitalisation des territoires sera à même de résoudre durablement la problématique de
l’attractivité de ces territoires.
En attendant, l’urgence sanitaire nécessite de dépasser les mesures incitatives et d’étendre aux médecins libéraux un
dispositif de régulation à l’installation qui existe déjà pour plusieurs autres professionnels de santé (pharmacies, infirmiers,
masseurskinésithérapeutes, sages-femmes, chirurgiens-dentistes.
Nous proposons par conséquent d’expérimenter, dans les territoires volontaires, une régulation par l’agence régionale de
santé en partenariat avec les universités des conditions de premier exercice des médecins libéraux en imposant une
installation ou un remplacement, pendant une période de deux ans au moins dans la région de la formation universitaire.
Tel est le sens de notre amendement.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 17
Au XI de l’article 17, les mots « 50 millions » sont remplacés par « 220 millions ».
OBJET
Une mesure d’urgence dès le PLFSS 2020 est indispensable pour lutter contre la précarité croissante des salariés
et faciliter le recrutement dans le secteur des services à domicile et à la personne en redonnant une réelle
attractivité à ces métiers. Cette enveloppe de 220 millions d’€ permettrait une augmentation de la valeur du point
d’indice nécessaire pour sortir les premiers coefficients de la CCBAD de l’immersion sous le SMIC et amener
l’ensemble des rémunérations des salariés de la branche au-dessus du SMIC.
Cette revalorisation n’est qu’une toute première étape pour permettre aux services de faire face aux
problématiques immédiates avant la loi sur le grand âge à venir en 2020. En effet, un investissement fort sera
nécessaire pour soutenir les partenaires sociaux dans les démarches engagées en 2019 sur la révision du titre III
de la CCBAD visant la promotion des parcours professionnels, l’individualisation des rémunérations par la
valorisation de l’investissement des salariés dans leurs emplois et la revalorisation des salaires.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
Après le sixième alinéa du III. de cet article dans sa rédaction issu l'article 69 III de la loi n° 2018-1203 du 22
décembre 2018, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 5° Lorsque la personne seule ou l'un des membres du couple bénéficie des prestations instituées aux articles L.
341-1, L. 821-1 et L. 821-2 du présent code ; »
Après le sixième alinéa de cet article dans sa rédaction issu l'article 69 III de la loi n° 2018-1203 du 22 décembre
2018, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 5° Lorsque la personne seule ou l'un des membres du couple bénéficie des prestations instituées aux articles
L. 341-1, L. 821-1 et L. 821-2 du présent code ; »
OBJET
Le code de la sécurité sociale prévoit différents cas de majoration du complément de libre choix du mode de
garde (CMG) et notamment lorsqu’un des parents bénéficie de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).
Toutefois, le fait que l’un des parents bénéficie d’une pension d’invalidité n’est pas un des cas prévus de
majoration du CMG, alors que l’attribution d’une pension d’invalidité signe aussi la reconnaissance d’un
handicap au sens de la loi du 2005-102.
Cet amendement vise à combler cette lacune pour rendre équitable le principe de majoration du CMG pour ces
deux types de situations familiales, aujourd’hui traitées différemment alors qu’elles présentent des difficultés
similaires du point de vue du handicap.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
Le titre IV du livre Ier de la sixième partie du code de la santé publique est ainsi modifié :
1° À la fin du 6° de l’article L. 6141-2-1, les mots : « fixées par décret » sont remplacés par les mots : « prévues
à l’article L. 6145-16-1 » ;
« Art. L. 6145-16-1. – I. – Les établissements publics de santé et leurs groupements ne peuvent souscrire des
emprunts auprès des établissements de crédit que dans les limites et sous les réserves suivantes :
« 3° La formule d’indexation des taux variables doit répondre à des critères de simplicité ou de prévisibilité des
charges financières des établissements publics de santé et de leurs groupements.
« II. – Un contrat financier adossé à un emprunt auprès d’un établissement de crédit ne peut avoir pour
conséquence de déroger au I.
« 1° Les indices et les écarts d’indices autorisés pour les clauses d’indexation des taux d’intérêt variables
mentionnés au 2° du I, ainsi que le taux maximal de variation du taux d’intérêt ;
«IV. Procéder à un audit citoyen permettant de connaître les créanciers et de clarifier les différents mécanismes
en œuvre afin d’identifier la part illégitime de cette dette au regard de l’intérêt général et décider collectivement
de son annulation ».
OBJET
Alors que la dette des hôpitaux augmente depuis des années suite au désinvestissement de la Sécurité sociale et
aux choix de certains établissements d’emprunter de l’argent auprès d’établissements privés à des taux variables
nous proposons d’une part d’encadrer le recours à l’emprunt par les établissements publics de santé et leurs
groupements et d’autre part de mettre en œuvre un audit citoyen de la dette sociale pour déterminer la part
illégitime de la dette sociale et de proposer aux citoyens son annulation.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
« I. Les bières présentant un titre alcoométrique acquis de 8,5 % vol. et plus font l’objet d’une taxe spécifique
perçue au profit de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés.
Sont compris sous la dénomination de bière, tout produit relevant du code NC 2203 du tarif des douanes ainsi
que tout produit contenant un mélange de bière et de boissons non alcooliques relevant du code NC 2206 du
tarif des douanes et ayant dans l’un ou l’autre cas un titre alcoométrique acquis supérieur à 0,5 % vol.
III. Cette taxe est recouvrée et contrôlée sous les mêmes règles, conditions, garanties et sanctions qu’en matière
de contributions indirectes. »
OBJET
L’offre se développe considérablement s’agissant du marché des bières fortes, dites spéciales, titrant
généralement à 8,5 % et parfois jusque 10 voire 12 %, soit autant que des vins.
Ces bières ont un succès conséquent, notamment chez les jeunes et les populations en situation de précarité, et
sont bien souvent consommées sur l’espace public. Elles contiennent une quantité importante d’alcool, en
particulier dans les contenants de 50 cl. Ainsi, une cannette de 50 cl d’une bière titrant 8,5% ou plus représente
3 à 4 unités d’alcool (sachant que, pour limiter les risques pour sa santé, il est recommandé de ne pas
consommer plus de 2 verres d’alcool par jour avec au moins deux jours sans consommation dans la semaine).
Outre la quantité d’alcool, le conditionnement, en particulier la canette en métal – très prisée –, pose problème
dans la mesure où elle ne peut être refermée. Cela incite à terminer chaque cannette entamée avant de se rendre
dans un lieu où l’usage d’alcool est interdit ou impossible (milieu scolaire ou milieu professionnel, lieu
d’accueil, administration, enceintes sportives) ou de commencer une activité. Il en résulte une alcoolisation
importante et rapide, avec un pic d’alcoolémie atteint au bout de 30 minutes, qui augmente le risque d’effets
dommageables pour la personne (accident de la route, violence, risques socioprofessionnels, comportements à
risque, etc.).
L’objet du présent amendement est de limiter la consommation de ces produits par l’extension de la cotisation
de sécurité sociale aux bières titrant à 8,5 % vol. et plus. Actuellement, cette taxe existe déjà pour les bières de
plus de 18 % vol. et s’élève à 3,00 €/degré/hl.
Les jeunes ayant globalement un plus faible pouvoir d’achat que la population générale, ils sont très sensibles
à l’effet-prix, comme vient de le démontrer l’Ecosse avec l’instauration d’un prix minimum. Il s’agit ainsi de
limiter le caractère incitatif à l’achat et donc à l’alcoolisation excessive, dans un objectif de prévention des
risques et de réduction des dommages.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
« Les messages publicitaires en faveur de boissons alcooliques sont soumis au versement d’une contribution
dont le produit est affecté au fonds de lutte contre les addictions liées aux substances psychoactives. Cette
contribution est destinée à financer la réalisation et la diffusion d’actions d’information, de prévention et
d’éducation aux risques liés à la consommation d’alcool, notamment dans les médias concernés ainsi qu’au
travers d’actions locales.
Cette contribution est assise sur le montant annuel des sommes destinées à l’émission et à la diffusion de ces
messages, hors remise, rabais, ristourne et taxe sur la valeur ajoutée, payées par les annonceurs. Le montant de
cette contribution est égal à 5% du montant de ces sommes.
La base d’imposition des promoteurs qui effectuent tout ou partie des opérations de réalisation et de distribution
avec leurs propres moyens d’exploitation est constituée par le prix de revient hors taxe sur la valeur ajoutée de
toutes les dépenses ayant concouru à la réalisation desdites opérations. Le taux de la contribution est fixé à 5%
du montant hors taxe sur la valeur ajoutée de ces dépenses.
Le fait générateur est constitué par la diffusion des messages publicitaires ou la mise à disposition des
documents visés au premier alinéa. La contribution est exigible au moment du paiement par l’annonceur aux
régies ou au moment de la première mise à disposition des documents visés. La contribution est déclarée,
liquidée, recouvrée et contrôlée selon les procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que la
taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à
cette même taxe. Il est opéré un prélèvement de 5% effectué par l’Etat sur le montant de cette contribution pour
frais d’assiette et de recouvrement.
Les modalités d’application du présent article, et notamment les conditions de consultation des annonceurs sur
les actions du fonds de lutte contre les dommages causés par la consommation excessive d’alcool, sont
déterminées par décret en Conseil d’Etat pris après avis de Santé publique France et après consultation du
Bureau de vérification de la publicité. »
OBJET
Chaque année, l’alcool est responsable de 41 000 morts dont 15 000 par cancer. Il constitue ainsi la deuxième cause de mortalité
évitable. Le budget publicitaire annuel des alcooliers est estimé à 500 millions d’euros. Dans le même temps, les efforts de
prévention coûtent 283 millions d’euros, dont une partie infime dédiée à la prévention des dommages liés à la consommation
d’alcool.
Le présent amendement vise à soumettre les alcooliers à une taxe sur la publicité pour les boissons alcooliques. Le produit de la
taxe, soit 25 millions d’euros, est affecté au « fonds national de lutte contre les addictions liées aux substances psychoactives » créé
par le présent PLFSS et contribuera notamment à la réalisation et à la diffusion d’actions d’information et d’éducation sur l’impact
de la consommation d’alcool sur la santé humaine. Constituant une source de recettes fiables, cette taxe permettra ainsi de
concrétiser l’engagement à faire de la prévention une priorité de la politique de santé.
Cette contribution, dont la nature et les modalités restent à définir en loi de financement de la sécurité sociale, se cumulera avec les
campagnes d’information à caractère sanitaire menées dans le cadre de la lutte contre les consommations nocives d’alcool.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
_________________
Par dérogation à l’article L. 4211-1, l’ensemble des acteurs menant des actions de réduction des risques et des dommages dans le
cadre de leurs missions et actions (fixes ou mobiles), les forces de l’ordre peuvent délivrer les produits de santé correspondant
strictement à leur mission de réduction des risques et des dommages et dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la
santé.
OBJET
Améliorer l’accessibilité de la naloxone est demandé par de nombreux acteurs de la réduction des risques, de l’addictologie, les
forces de l’ordre qui ont, le 31 août dernier, publié 12 actions à instaurer pour favoriser, développer l’accès et le bon usage de la
naloxone.
Le Plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022 préconise de « veiller à l’accessibilité physique et économique de
la naloxone, faciliter en particulier la délivrance de la naloxone dite ‘’take home’’ par des structures spécialisées (CSAPA /
CAARUD) et non spécialisées, et développer la formation des professionnels-les, des intervenants.es, des usagers.e.s concerné.e.s
et de leurs proches ».
Cet amendement vise à améliorer l’accès à la naloxone en permettant aux forces de l’ordre, aux services de premiers secours et à
l’ensemble des acteurs de la réduction des risques de délivrer de la naloxone.
Projet de loi
AMENDEMENT G
C
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 54
OBJET
Les bénéficiaires d’une rente accidents du travail – maladies professionnelles (AT/MP) ont la possibilité de
demander la conversion d’une partie de celle-ci en capital.
Cette option permet pourtant aux bénéficiaires de ces aides de pouvoir notamment opérer une reconversion
professionnelle ou de constituer un patrimoine immobilier.
Sachant par ailleurs que les victimes d’AT/MP sont les seules victimes de dommages corporels à ne pas disposer
du droit initial à indemnisation sous la forme d’un capital. Cette dérogation posée par l’article L.434-3 du code
de la sécurité sociale est donc la seule option possible pour ces personnes de pouvoir bénéficier d’une forme
d’indemnisation en capital.
La suppression de cette option porte ainsi fortement atteinte à la liberté de choix et au droit des personnes victimes
d’accidents du travail ou de maladies professionnelles.
Par ailleurs, les arguments avancés par le gouvernement pour légitimer la suppression de cette option
(simplification de la gestion de ces indemnités pour les caisses et taux de recours à la capitalisation réduit) sans
jamais prendre en compte la situation des personnes et l’intérêt que revêt pour elle cette possibilité ne suffisent
pas à justifier une telle atteinte au droit des personnes.
Cet amendement vise ainsi à supprimer les dispositions prévoyant la suppression du dispositif de rachat de rente
d’accident du travail ou de maladie professionnelle qui réduit les options des personnes en situation de handicap
et porte ainsi atteinte à leur liberté de choix.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
Après l’article 55
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
A l’article L815-27 du Code de la Sécurité sociale, l’alinéa 1 est modifié comme suit :
« L’organisme qui sert, à l’assuré, l’avantage visé à l’article L815-7 étudie le droit à l’allocation supplémentaire
d’invalidité et l’informe de la possibilité d’en bénéficier. L’allocation est ensuite liquidée et servie sur demande
expresse de l’intéressé. »
Objet
Beaucoup trop d’assurés ne font pas valoir leur droit à l’ASI par méconnaissance du dispositif. Cet amendement
vise à faire porter aux organismes de Sécurité sociale une obligation d’étude systématique du droit à cette
allocation et d’information aux assurés concernés.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 32
à l’Alinéa 15, après les mots "à l’article L. 821-1" ajouter les mots :
"et L. 821-2".
OBJET
L’Assemblée nationale a introduit la disposition qui vise à l’information et l’accompagnement des bénéficiaires
de l’AAH à l’ouverture et au renouvellement de la complémentaire santé solidaire.
Néanmoins, la rédaction oublie une partie des bénéficiaires de l’AAH. L’objet est de couvrir l’ensemble de la
population concernée.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 38 ter
OBJET
Il a été affirmé que l’ENSM conserverait le surplus des sommes qui auraient pu être utilisées pour financer des
soins médicaux (consultations de spécialistes par exemple, désormais financé via la carte vitale) mais devrait
redéployer ce surplus autrement. L’enjeu étant que l’établissement réinterroge son projet d’établissement et
pense différemment la question de la coordination ou de la prévention.
Le présent amendement précise que le sujet du montant du forfait santé sera intégré au projet de texte et que les
précisions évoquées ci-dessus seront bien actées par décret.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 26
Au 1° du I, une phrase ainsi rédigée est rajoutée : « A la fin du 2ème alinéa du I est rajoutée la phrase
Au I, un 3° ainsi rédigé est ajouté : « A l’article L.174‐4, une phrase ainsi rédigée est ajoutée à la fin
du
3ème alinéa : « Le forfait journalier n’est pas dû à partir du 15ème jour d’hospitalisation »
OBJET
Cette réforme, rendue nécessaire du fait du régime dérogatoire en vigueur depuis des années et de
l’inégalité qu’il entraine en matière de restes à charge, ne sera finalement qu’une réforme à minima.
En effet, le ticket modérateur des établissements publics et des ESPIC restera calculé sur les Tarifs
Journaliers de Prestation (TJP), contrairement aux établissements privés à but lucratif pour lesquels ce
sont les Groupes Homogènes de Séjour (GHS) qui servent de base de calcul.
Si une harmonisation nationale des TJP est prévue en fonction des caractéristiques de l’établissement, et
permettra une plus grande cohérence et égalité, nous pouvons craindre que la compensation de la baisse de
certains TJP ne soit supportée que par les complémentaires santé et les usagers.
Par ailleurs, cette réforme ne règle en rien la problématique des restes à charge élevés à l’hôpital. Ces
restes à charge sont majoritairement supportés par les complémentaires santé, dont les dépenses
hospitalières représentent désormais le plus gros poste de dépense.
Aujourd’hui 5% de la population n’est pas couverte par une complémentaire santé, mais nous ne savons
pas quelle est la proportion parmi les personnes qui supportent des restes à charge élevés à l’hôpital.
Une étude sur les restes à charge hospitaliers (Ticket modérateur + Forfait journalier) réalisée sur la
base des données PMSI de l’AP‐HP, effectuée en 20161, révèle que le reste à charge moyen par séjour
se situait autour de 250€ mais celui des personnes non exonérées de ticket modérateur était de 785€. Par
ailleurs une analyse du dernier décile des restes à charge les plus élevés font état d’un reste à charge
moyen pour les personnes de plus de 70 ans assujetties au ticket modérateur de 2475€ et pour les enfants
soignés pour une bronchiolite ou problèmes digestifs, de 1741€.
Aussi, afin de limiter les restes à charge de ces personnes nous proposons d’inscrire dans la loi une
exonération du ticket modérateur à partir de 6ème jour.
Par ailleurs, parmi les restes à charge élevés on retrouve également la situation des personnes en ALD,
exonérées du ticket modérateur mais pas du forfait journalier. Ces personnes sont susceptibles d’avoir des
hospitalisations plus fréquentes, nous proposons donc également de plafonner le Forfait journalier au‐
delà du 14ème jour, pour permettre un écrêtement au‐delà du reste à charge moyen constaté sachant que le
nombre de séjours risque d’être plus élevé pour ces catégories de personnes.
Projet de loi
AMENDEMENT G
C
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 51
Objet
L’article 51 du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 prévoit la poursuite
de l’expérimentation en cours de fusion des caisses de Sécurité sociale au sein d’un organisme
unique.
Créée en 2007, seuls quatre départements français ont expérimenté la fusion des caisses de
Sécurité sociale : la Lozère, la Creuse, le Lot et la Guyane.
Nous sommes opposés à l’extension de cette expérimentation qui ouvre la boite de Pandore de
fusion des caisses de la Sécurité sociale et des services publics de proximité au sein des maisons
France service.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 28
Alinéa 50,
I. Remplacer les mots : « peut être »
Par les mots : « doit être »
II. Compléter la phrase par les mots : « d’origine des pièces détachées utilisées pour les réparations
(neuves ou compatibles), les périodes de garantie.. »
Objet
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
ARTICLE 28
OBJET
Nous constatons que le respect du libre choix des personnes, qui pourtant fait l’objet de nombreux textes
législatifs et réglementaires, est dans son application souvent remis en question, notamment lors des
instructions des demandes de prestations de compensation par les MDPH. Cet amendement a pour objet
d’assurer à la personne qu’il ne lui sera pas imposé le choix d’un dispositif médical faisant l’objet d’une
remise en état alors que ce n’est pas son choix.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
ARTICLE 44
A l’alinéa 11 au 2° du I,
Après le mot : « onéreux, »
Ajouter les mots : « le plus adapté à la situation socio‐professionnelle du patient ».
Objet
Certaines personnes en activité professionnelle et nécessitant des soins, peuvent avoir un intérêt à se
rendre dans un établissement plus proche de leur lieu d’activité professionnelle ou délivrant les soins
nécessaires à une heure plus tardive.
C’est le cas par exemple de certaines personnes dyalisées et souhaitant maintenir leur activité
professionnelle, qui peuvent se rendre dans un centre pratiquant la dyalise après les heures de travail,
centre qui se peut se trouver potentiellement plus éloigné du domicile. La prise en charge des frais de
transports pour se rendre dans ces établissements permettraient d’éviter le recours à des arrêts de travail
et l’indemnisation par le biais d’indemnités journalières, tout en favorisant le maintien en emploi.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
ARTICLE 45
OBJET
Si l’indemnisation du congé proche aidant est une mesure que nous soutenons, la durée d’indemnisation reste
bien en deçà des besoins reconnus. La Directive Européenne sur l’équilibre entre la vie familiale et la vie
professionnelle des aidants recommande en effet 5 jours par an minimum.
Par ailleurs, les bénéficiaires de l’AAH exerçant une activité professionnelle, peuvent tout à fait être
concernés par le congé de proche aidant, aussi il apparait comme discriminatoire de les exclure de la
possibilité d’une indemnisation au motif qu’ils sont titulaires de cette allocation.
Cet amendement vise donc à, d’une part rallonger la durée d’indemnisation, en cohérence avec les
directives européennes, d’autre part à ne pas exclure les bénéficiaires de l’AAH de la possibilité d’être
indemnisés s’ils nécessitent de s’occuper d’un proche dépendant et entrent dans les conditions pour
ouvrir droit au congé de proche aidant.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
Objet
Cet amendement de repli vise à supprimer les franchises médicales sur les médicaments génériques et
sur les médicaments princeps, non substituables pour raisons particulières tenant à la situation
particulière du patient.
Tel est le sens de notre amendement.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
ARTICLE 28
- … - Le quatrième alinéa du I de l’article L. 162‑17‑3 du code de la sécurité sociale est complété par
les mots : « ainsi que des représentants des associations agréées d’usagers du système de santé selon
l’article 1114-1 du Code de la santé publique »
Objet
La représentation des usagers découle désormais d’un principe général codifié à l’article L. 1114 1 du
code de la santé publique. Transparence et participation citoyenne doivent s’appliquer, dans le domaine
du médicament comme pour les autres questions de santé.
La présence de représentants des usagers du système de santé permettra de respecter le principe général
dégagé par le législateur et d’accroître la transparence des activités du Comité économique des produits
de santé (CEPS). Il ne s’agit donc pas seulement de garantir un haut niveau d’information des usagers
mais de les impliquer dans les processus de décision, au titre de ce qu’il est convenu d’appeler, depuis
2002, la démocratie sanitaire.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
Après l’article 59 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, il est inséré
un article additionnel rédigé comme suit :
L’avant-dernière phrase du premier alinéa de l’article L. 1411-3 du code de la santé publique est
complétée par les mots :
« et est chargée d’organiser chaque année une concertation traitant de l’équilibre entre la qualité des
soins, l’efficience économique et la qualité de vie au travail des professionnels de santé, au regard
notamment des évolutions démographiques et épidémiologiques, et dans le cadre d’une approche
pluriannuelle de la régulation des ressources des acteurs, dont les établissements de santé. L’avis issu
de cette concertation, transmis au Parlement, propose des orientations portant sur la définition et la mise
en œuvre des politiques de santé. Il fait l’objet d’un suivi présenté en annexe au projet de loi de
financement de la sécurité sociale. Les modalités de mise en œuvre et d’évaluation de cette concertation
sont définies par décret. »
OBJET
Le présent amendement propose que cette instance soit chargée de l’organisation d’une concertation
annuelle sur le juste équilibre entre impératif d’efficience économique, qualité des soins et qualité de
vie au travail des professionnels de santé. Cette concertation s’inscrit dans une vision prospective de
prise en compte des évolutions du système de santé et des attentes des patients. Elle intègre également
l’évolution de la régulation économique des ressources des acteurs de santé dans le cadre de la
pluriannualité, comme levier pour atteindre ce juste équilibre et œuvrer à des objectifs de long terme.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
Objet
Le Défenseur de droits, dans son rapport Dématérialisation et inégalités d’accès aux services
publics, publié en 2019, recommande « l’adoption d’une disposition législative au sein du code
des relations entre les usagers et l’administration imposant de préserver plusieurs modalités
d’accès aux services publics pour qu’aucune démarche administrative ne soit accessible
uniquement par voie dématérialisée. »
Pour garantir le principe de la continuité du service public ainsi que celui de l’égalité de tous
devant le service public, il est essentiel de prévoir différentes modalités de communication avec
les organismes de Sécurité sociale. C’est l’objectif de cet amendement à l’article L115-3 du
Code de la Sécurité sociale.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME,
L’article L. 242-4 du Code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :
Au septième alinéa les mots « , selon une programmation pluriannuelle, les places en
établissement nécessaires à l'accueil des jeunes personnes handicapées âgées de plus de vingt
ans. » sont remplacés par :
« les places en établissements nécessaires à l'accueil des jeunes personnes handicapées âgées
de plus de vingt ans, inscrites obligatoirement dans la programmation, et leur révision, des
schémas d'organisation sociale et médico-sociale mentionnés à l’article L312-4 ainsi que ainsi
que dans les programmes mentionnés à l’article L312-5-1. »
Au début du huitième alinéa de l’article L. 242-4 du Code de l’action sociale et des familles
sont inséré les mots suivants :
« Dans l’attente de l’installation des places mentionnées à l’alinéa précédent, »
Au début du neuvième alinéa de l’article L. 242-4 du Code de l’action sociale et des familles
sont inséré les mots suivants :
« Dans l’attente de l’installation des places mentionnées au septième alinéa, »
Objet
Le présent amendement propose de renforcer les dispositions de l’article L242-4 du code de
l’action sociale et des familles en inscrivant dans les schémas d'organisation sociale et médico-
sociale et les programmes interdépartementaux d’accompagnement des handicaps et de la perte
d’autonomie les programmations de place destinées aux jeunes adultes « amendements
Creton » et non plus une programmation pluriannuelle sans aucune référence à un schéma
opposable.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes GREAUME, COHEN, APOURCEAU-POLY,
Objet
Cet amendement vise à rendre plus effectif le droit à l’interruption volontaire de grossesse.
Il prévoit en effet que le médecin refusant de pratiquer l’IVG doit s’assurer que la personne
intéressée par l’interruption soit prise en charge. Pour ce faire, il doit proposer à l’intéressée de
prendre un rendez-vous, en sa présence, avec un autre médecin susceptible de réaliser l’IVG.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes GREAUME, COHEN, APOURCEAU-POLY,
ARTICLE 35
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes GREAUME, COHEN, APOURCEAU-POLY,
ARTICLE 47
Les établissements et services sociaux et médicaux sociaux déjà endettés souffrent d’un manque
d’investissement notamment pour la rénovation des bâtiments, lesquels sont pour la plupart dans un fort
état de délabrement.
Il conviendrait alors de réaliser une évaluation de la vétusté de ces bâtiments pour déterminer le budget
nécessaire aux dépenses de rénovation.
Tel est le sens de notre amendement.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 25
Après l’alinéa 50, insérer l’alinéa suivant :
« Pour chaque région, l’évolution de la dotation régionale par rapport à l’année précédente prend en
compte la dynamique populationnelle. »
OBJET
L’objectif de réduction progressive des inégalités dans l’allocation de ressources entre régions est une
bonne chose. En 2015, la DAF/habitant de la région Centre-Val-de-Loire était inférieure d’un tiers à
celle de la région Bretagne. Certains DOM-TOM accusent un retard de plus de 40 % par rapport à des
régions métropolitaines !
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 28
Après l’alinéa 55, insérer l’alinéa suivant :
« c) Après la première phrase du troisième alinéa, il est inséré une phrase ainsi rédigée : « En cas de
difficulté et d’impasse dans le dialogue avec le fabricant, il doit systématiquement être considéré le
recours possible à la licence d’office prévu à l’article L. 613-16 du code la propriété intellectuelle. » ; »
OBJET
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 28
« c) À la première phrase du troisième alinéa, après le mot : « principalement », insérer les mots : « des
montants détaillés des contributions en recherche et développement investies par le fabricant, des
contributions publiques à la recherche et au développement du produit de santé concerné,
d’informations concernant la provenance et le coût des principes actifs et matières premières du
produit de santé concerné »
« d) Après la même première phrase, il est inséré une phrase ainsi rédigée : « Elle doit également avoir
à prendre en compte l’information relative aux statuts des brevets protégeant le médicament ou
produit de santé. Elle doit également tenir compte du prix des génériques disponibles hors du marché
européen. » ; ».
OBJET
- Les montants (détaillés ligne par ligne) de la contribution publique française, aux différentes phases
de développement, du produit de santé, ayant permis le développement de celui-ci (si une
contribution publique a été investie).
- Les informations sur les brevets liés à ce produit de santé
NB : Les informations sur les brevets sont
essentielles, car elles permettent notamment de mettre la lumière sur les produits de santé
développés dans un cadre public. Lorsque les produits de santé sont brevetés par une institution
publique, et qu’une licence exclusive d’exploitation a été octroyée à une firme privée, les termes de la
licence doivent être rendues publics, et tout tiers qui le souhaite doit pouvoir obtenir la licence sous
les mêmes termes et bénéficier d’un transfert de technologies.
- Les informations sur la provenance des principes actifs, leur prix d’achat, informations qui devront
être analysée en regard d’autres estimations de chercheurs indépendants sur les coûts réels de
production de certains produits de santé.
- Les prix dans les autres pays, y compris hors Union Européenne, et y compris des alternatives
génériques disponibles dans d’autres pays.
Le « surcoût pour l’Assurance maladie » ne peut être analysé qu’au regard des informations précitées
qui doivent donc être systématiquement disponibles publiquement.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 28
« les volumes de vente, les prix d’achat des principes actifs et des excipients, les marges des
intermédiaires ainsi que les subventions publiques reçues ».
OBJET
La transparence sur le monde du médicament doit être totale, afin de permettre une régulation de ce
secteur dans l’intérêt général. Ainsi, il est fondamental que l’ensemble des éléments jusitifiant le prix
d’un médicament soit portés à la connaissance du Comité économique des produits de santé.
Cet amendement est issu des recommandations de l’observatoire pour la transparence des
médicaments : https ://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-
medicament/article/131019/plfss-2020-transparence-medicaments-les-deputes-et—0
Projet de loi
AMENDEMENT G
C
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 28
OBJET
La loi Pacte a favorisé la porosité entre le la recherche publique et la recherche privée. Elle a permis
que des chercheuses et chercheurs puissent développer dans le secteur public, des initiatives de
recherche, puis partent les développer et les faire fructifier dans le privé. Par ailleurs, des laboratoires
se concentrent de plus en plus sur l’achat de produits brevetés, au détriment des investissements réels
en matière de rcherche. Il est fondamental que l’ensemble de ces investissements soient
communiqués au Comité économique des produits de santé, afin qu’il disposent de tous les leviers
pertinents lors de sa négociation dans la fixation des prix.
Cet amendement est issu des recommandations de l’observatoire pour la transparence des
médicaments : https ://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-
medicament/article/131019/plfss-2020-transparence-medicaments-les-deputes-et—0
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 28
« ainsi que les dépenses pour l’acquisition des brevets ayant permis la commercialisation des
médicaments concernés.
OBJET
La recherche en matière de santé s’appauvrit. De plus en plus, les budgets (y compris les subventions
publiques) sont consacrés à l’achat de produits brevetés, et ce au détriment des investissements
réels en matière de recherche. Il est fondamental que l’ensemble de ces investissements soient
communiqués au Comité économique des produits de santé, afin qu’ils disposent de tous les leviers
pertinents lors de sa négociation dans la fixation des prix.
Cet amendement est issu des recommandations de l’observatoire pour la transparence des
médicaments : https ://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-
medicament/article/131019/plfss-2020-transparence-medicaments-les-deputes-et--0
Projet de loi
AMENDEMENT G
C
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 28
« Parallèlement à cette pénalité, doit systématiquement être considéré le recours possible à la licence
d’office prévu à l’article L. 613-16 du code la propriété intellectuelle. »
OBJET
L’absence de transparence doit faire l’objet de sanctions d’une part, mais aussi d’une capacité de
réaction pour survenir aux besoins en médicaments de la population. La licence d’office, qui permet
de lutter contre des ruptures de stock importantes, doit aussi pouvoir être envisagée dès lors que les
laboratoires ne remplissent pas leurs obligations de transparence. Ces dispositions sont extrêment
rarement mises en place, alors même que l’intérêt public le justifie souvent.
Cet amendement est issu des recommandations de l’observatoire pour la transparence des
médicaments : https ://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-
medicament/article/131019/plfss-2020-transparence-medicaments-les-deputes-et—0
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
I. – La section du 2 du chapitre 5 du titre 1er du livre 8 du code de la sécurité sociale et l’article L. 815-13
sont abrogés.
II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par
la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
OBJET
L’ASPA est une allocation servie aux personnes agées aux revenus peu élevés. Cette allocation relève
de la solidarité nationale, comme l’assure le préambule de la Constitution de 1946 déclarant que « la
Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement ».
Aujourd’hui, de nombreuses personnes agées qui pourraient être bénéficiaires de l’ASPA refusent de
faire valoir leurs droits du fait du prélèvement sur succession qui aura lieu après leur décès pour
rembourser (en partie) l’allocation qui leur aura été octroyée. C’est notament une situation rencontrée
fréquemment dans les territoires d’Outre-Mer, où la pauvreté et le chômage de masse ont créé des
génération entières de personnes retraitées aux très bas revenus.
Nous estimons que ce fonctionnement baffoue la tradition française de solidarité nationale. Nous
proposons donc de supprimer le dispositif de remboursement sur succession.
Projet de loi
AMENDEMENT G
C
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME, LIENEMANN
ARTICLE 59
« 93,6 »
le montant :
« 73,6 ».
« 84,2 »
le montant :
« 94,2 ».
« 9,9 »
le montant :
« 19,9 ».
OBJET
Alors qu’une loi sur la dépendance est en préparation, il est plus qu’urgent d’investir dans nos EHPAD
et ce à plusieurs titres.
D’une part, pour que cesse la maltraitance institutionnelle qui y sévit et qui a déjà été maintes fois
soulignés par différents rapports.
D’autre part, pour refonder un véritable service public de l’accompagnement des personnes âgées.
En effet, la privatisation ramapante des EHPAD fait peser une charge très lourde à nos aînés et à leurs
familles. Le coût mensuel moyen payé par le résident dans un EHPAD privé lucratif est de 2620 euros
par mois, soit 820 euros par mois de plus que dans les EHPAD publics. Pourtant les EHPAD privés
lucratifs sont ceux qui comptent le moins de personnel. 49 soignants pour 100 résidants en moyenne
contre 64 dans les EHPAD publics nous apprend le rapport d’information de Madame Iborra et de
Madame Fiat. Les EHPAD lucratifs sont les premiers acteurs de la maltraitance institutionnelle des
résidents. A bout, victimes de troubles musculosquelettiques, les soignants travaillent dans des
conditions de stress inimaginables. Et lorsqu’ils osent en parler ouvertement dans les médias, ils
subissent des représailles, comme ce fut le cas de l’aide-soignante de 29 ans qui a témoigné dans
Envoyé spécial des conditions de vie et de travail au groupe Korian. Les EHPAD privés lucratifs refusent
bien souvent les personnes âgées les plus pauvres. Seulement 12 % de leurs places sont éligibles à
l’aide sociale, c’est-à-dire aux personnes les plus modestes, contre 98 % dans les EHPAD publics.
Ces économies faites sur le dos des résidents sont indécentes lorsqu’on sait que ces EHPAD lucratifs
sont loin d’être en difficulté. Bien au contraire, le secteur est florissant. Ces grands groupes bénéficient
des réductions de charges, crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et crédit d’impôt de
taxe sur les salaires (CITS) notamment, dont ne bénéficient pas les EHPAD publics. L’Ehpad de la
Boiseraie, près de Rouen, a perçu à lui seul 756 000 euros de bénéfices en 2017. Le groupe Korian, côté
en bourse a réalisé en 2017, 163 millions d’euros de bénéfice. Le fond de pension canadien CPPIB,
actionnaire principal du groupe lucratif Orpea, affichait un taux moyen de 11,8 % de rendement pour
les actionnaires sur les 5 dernières années. Les EHPAD privés lucratifs représentent 25 % du secteur en
France, une part en croissance constante.
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 37
Cet article entérine la fermeture de maternités. Les dispositions proposées pour remplacer les
maternités ne sont pas satisfaisantes et ne répondent pas aux besoins des femmes, ni avant leur
accouchement ni après.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
Objet
Actuellement, seul.e.s les médecins et les sages-femmes peuvent prescrire des préservatifs.
Autoriser les infirmier.e.s dont certain.e.s travaillent en milieu scolaire à faire cette prescription
s’inscrit dans une démarche de prévention du VIH et des Maladies et Infections Sexuellement
transmissibles, et de prévention des grossesses non désirées, notamment chez les jeunes.
Projet de loi
AMENDEMENT C
G
présenté par
Mmes COHEN, APOURCEAU-POLY, GREAUME
ARTICLE 26 bis
Cet article fait suite à un amendement adopté en séance à l’Assemblée Nationale et vise à
réformer le financement des urgences.
Le dispositif est similaire aux mesures avancées dans le Pacte pour la refondation des urgences,
présenté en septembre 2019 mais n’a pas été intégré dans le texte initial du PLFSS 2020 et n’a
donc pas fait l’objet d’une étude d’impact.
Plus de la moitié des services d’urgences sont en grève depuis six mois, les pistes avancées dans
cet article 26 Bis ne semblent pas de nature à répondre à la crise.