Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
BSIC BENIN : N° de compte : BJ 107 01104 000100100077 92 Intitulé : CEJEC JURIS-CONSULTING & SERVICES SARL
Résumé
La sécurité Sociale est encadrée par des sources internationales (instruments universels, les textes
généraux, la déclaration universelle des droits de l'homme, les conventions, les recommandations),
les sources régionales ou les sources nationales (la loi 98-019 du 21 Mars 2003 portant code de
sécurité sociale, la loi 90-32 du 11 Décembre 1990 portant constitution de la république du Benin).
La gestion de toutes les branches de la Sécurité Sociale prévues a l'article 3 du code de sécurité
sociale est confiée à la caisse nationale de sécurité sociale qui est un établissement publique à
caractère sociale jouissant de la personnalité civile et de l'autonomie financière. La caisse nationale
de la sécurité sociale est dirigée par le conseil administratif composé de neuf membres et la direction
générale. Les ressources de la caisse sont constituées par les cotisations des employeurs et des
travailleurs. A cet effet, on retient de la convention N* 102 de l'Organisation Internationale
du travail neuf branches de la sécurité sociale que sont :
- Prestation de Pension: 10% du salaire dont 3,6% et 6,4% respectivement à la charge du salarie et
de l'employeur
Il faut noter que les cotisations de la caisse sont portables et non quérable, il s'agit du recouvrement
des cotisations dû nécessitant une périodicité et une exigibilité.
Pour les employeurs ayant un a dix-neuf salariés, les cotisations sont réglées trimestriellement au
plus tard les quinze premier jours du trimestre échu. Pour les employeurs de plus de vingt salariés,
BSIC BENIN : N° de compte : BJ 107 01104 000100100077 92 Intitulé : CEJEC JURIS-CONSULTING & SERVICES SARL
Chapitre:
La mutuelle est la technique de garantie des risques par la constitution d'un fond commun de
prévoyance alimentés par les cotisations des adhérant. Elle comprend les prestations d'assurance
de maladie et d'assurance vieillesse.
Tout employeur doit enregistrer son employé à la caisse nationale de sécurité sociale afin que celui-
ci puisse aguerrir la qualité d’assurée sociale qui ne désigne toute personne affiliée à un régime de
sécurité sociale. On procède à l'immatriculation qui est l’acte par lequel l'organisme de sécurité
sociale inscrit sur la liste des assurés sociaux la personne qui réunit les conditions légale
d'assujettissement à la sécurité sociale. Elle se fait selon une procédure et présente des effets. Les
prestations familiales et de maternités sont constituées des prestations prénatales, familiale,
l'indemnité de congé de maternité et l’action sanitaire et sociale. Les prestations de pensions sont
des prestations en espèces alloués au personne ayant atteint l’âge de départ à la retraite, aux invalides
et à leurs ayants droit.
BSIC BENIN : N° de compte : BJ 107 01104 000100100077 92 Intitulé : CEJEC JURIS-CONSULTING & SERVICES SARL
Durée : 2h
QUESTIONS DE COURS
5-Quels sont les différents taux de cotisations sociales fixé par voie réglementaire en
application de la législation de sécurité sociale ?
Bonne chance.
BSIC BENIN : N° de compte : BJ 107 01104 000100100077 92 Intitulé : CEJEC JURIS-CONSULTING & SERVICES SARL
DUREE : 2h
I – QUESTIONS DE COURS
II – ANALYSE D’ARRET
Attendu, selon les juges du fond, que le 26 avril 1994, X…. ,salariée d’une association d’aide
aux personnes âgées ,s’est volontairement donné la mort au domicile d’une personne chez
laquelle elle travaillait pour le compte de l’association ; que la caisse primaire d’assurance
maladie (équivalant à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ) a refusé de prendre en
charge le décès au titre des accidents de travail ; que la cour d’appel (Colmar 25 mai 1999)
a rejeté le recours de M.X…. , mari de la salariée ;
Attendu que celui-ci reproche à l’ arrêt d’avoir ainsi statué ,alors selon le moyen , que le
suicide d’une salarié au temps et au lieu du travail bénéficie de la présomption
d’imputation prévu par l’article L. 411.1 du Code de sécurité sociale et constitue un
accident du travail, sauf a rapporté la preuve de ce qu’il procède d’un acte des
contestations de l’arrêt attaqué reliant le suicide de la victime à un état dépressif ,exclusif
de toute faute intentionnelle, et admettant que cet état la rendait plus sensible aux charges
propres au type de travail qu’elle effectuait ,ce dont il résulte pas que le suicide de Mme
BSIC BENIN : N° de compte : BJ 107 01104 000100100077 92 Intitulé : CEJEC JURIS-CONSULTING & SERVICES SARL
Mais attendu que les juge du fond apprécient souverainement si un accident est survenu
par le fait ou à l’occasion du travail ; qu’ayant constaté que Joëlle X… n’est pas décédé
dans de telle circonstances, la cour d’appel a estimé, sans encourir les griefs du moyen,
qu’elle n’avait pas fondé ;
BONNE CHANCE.
Cas pratique I :
Cas pratique II :
Attendu que Mlle X… a été victime d’un malaise sur son lieu de travail, le 22 juillet
1989 ; que la CPAM a refusé de prendre en charge cet accident au titre de la législation sur
les accidents du travail ; que le premier arrêt (Lyon, 26 février 1992) a ordonné une
expertise médicale en vue de déterminer si le malaise considéré avait pour origine
exclusive un éventuel état antérieur ou s’il pouvait en avoir une en relation avec le travail ;
BSIC BENIN : N° de compte : BJ 107 01104 000100100077 92 Intitulé : CEJEC JURIS-CONSULTING & SERVICES SARL
que le second arrêt attaqué (Lyon, 25 février 1993) a dit que Mlle X… avait été victime
d’un accident du travail ;
Attendu que la CPAM reproche à l’arrêt d’avoir dit que Mlle X… avait été victime
d’un accident du travail, alors, selon le moyen, que quelqu’un accident est survenu à un
salarié aux temps et lieu du travail, la caisse détruira la présomption d’imputabilité au
travail en démontrant que l’accident est étrangère à l’activité exercée par le salarié au
moment de sa survenance ; qu’en l’espèce Mlle X…, âgée de 21ans, travaillait au rayon
textile d’une grande surface ; que , pendant les heures de travail, elle y avait été victime
d’un arrêt cardiaque ; que la caisse démontrait que l’activité professionnelle à laquelle
l’assurée se livrait lors de l’accident n’était pas à l’origine de celui-ci, d’une part en
rappelant qu’aux termes mêmes des déclarations de l’assurée, elle n’avait pas eu à fournir
aucun effort particulier, et que d’autre part en démontrant que l’assurée souffrait d’une
anomalie cardiaque congénitale ; qu’en décidant que la caisse ne rapportait pas la preuve
que le malaise cardiaque était sans rapport avec le travail, au motif que Mlle X… avait
affirmé que de telles conditions de travail avaient pu jouer un rôle déclenchant, la cour
d’appel a violé l’article L. 411-1 du code de sécurité sociale.
Mais attendu que dans l’exercice de son pouvoir souverain d’appréciation que la
cour d’appel a estimé que la caisse ne démontrait pas que l’accident était dû à une cause
totalement étrangère au travail ; d’où il suit que le moyen n’est pas fondé ;
I- Questions de cours
1) Définir et dégager la différence entre réserve technique et réserve de sécurité.
2) Donner deux cas de compétence du juge administratif en matière de sécurité
sociale.
3) Quelles sont les différentes prestations de la CNSS ?
4) Expliquez brièvement l’article 55 du Code de la Sécurité Sociale.
II- Cas pratique
Depuis quelques mois, sous l’impulsion de ses nouveaux dirigeants, la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale (ci-après CNSS) s’est dotée d’un plan d’action en vue de redynamiser son
fonctionnement et d’améliorer ses prestations. Au cœur de ce nouveau dispositif, il est fait
une très bonne place à la mobilisation des ressources pour le financement des prestations
dispensées par la Caisse. En effet, il est revenu aux nouveaux responsables de l’institution
de protection sociale et de prévoyance que, bien qu’elle ne soit pas en situation de déficit,
la CNSS connaît des impayés de cotisation sociales exceptionnellement élevés. En outre,
des cas d’indélicatesses des principaux contributeurs de la Caisse se multiplient dans une
certaine indifférence. Aussi, est-il jugé nécessaire de mettre en place des actions hardies
pour conjurer les maux qui minent l’institution et lui ouvrir d’autres perspectives. Il est
notamment envisagé des actions de sensibilisation et d’approbation des textes par les
principaux acteurs de la sécurité sociale et le renforcement du personnel de la Caisse.
Dès à présent, le personnel opérationnel existant est mis à contribution dans le cadre des
actions de recouvrement des cotisations sociales. Des descentes inopinées sont
organisées dans les entreprises pour des opérations de contrôle de la régularité des
déclarations effectuées. C’est dans ce cadre que la société ‘’AHYZI’’ a reçu la visite des
inspecteurs de la Caisse en la personne Monsieur ‘’AZOGAN’’ le 09 mai 2017. A cette date,
la mission de contrôle n’a pu effectuer les contrôles requis, celle-ci s’étant heurtée à la
résistance et à l’hostilité des responsables de l’entreprise ‘’AHYZI’’. De la sorte, la mission
a été contrainte de rejoindre sa base sans avoir effectué le travail pour lequel elle s’est
déplacée.
72 heures plus tard, soit le 12 mai 2017, après cette tentative avortée du fait de la société
‘’AHYZI’’, la mission de contrôle conduite par Monsieur ‘’AZOGAN’’ est retournée dans
BSIC BENIN : N° de compte : BJ 107 01104 000100100077 92 Intitulé : CEJEC JURIS-CONSULTING & SERVICES SARL
BSIC BENIN : N° de compte : BJ 107 01104 000100100077 92 Intitulé : CEJEC JURIS-CONSULTING & SERVICES SARL