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Lycée Abdellah Guennoun-Khémisset 1ère BTS – Comptabilité et Gestion/2021-2022

Chapitre III Le droit de la sécurité sociale

Le droit de la sécurité sociale est une branche du droit social, qui s'intègre à la notion plus large de
protection sociale. Au sens général, la protection sociale vise à protéger les personnes physiques contre
les risques sociaux susceptibles d'affecter leur capacité de gain. La sécurité sociale, au sens du droit
marocain, est fondé sur la solidarité nationale, et garantit les travailleurs et leur famille contre les risques
de toute nature, susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain. Elle assure les prestations
suivantes :
 Assurances sociales : maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès
 Assurance accident du travail : maladies professionnelles
 Prestations familiales
Le régime marocain de protection sociale couvre les salariés du secteur public et ceux du secteur privé. Il
assure aux intéressés une protection contre les risques de maladie, maternité, invalidité, vieillesse, survie,
décès et il sert les prestations familiales. Dès sa création, toute entreprise doit accomplir un ensemble de
formalités pour la bonne conduite de ses affaires. Parmi ces formalités, nous citons des formalités d’ordre
social notamment : l’affiliation aux organismes de la sécurité sociale et la déclaration d’existence à
l’inspection du travail.

I. L’affiliation auprès des organismes de la sécurité sociale :


Toute entreprise privée ou publique doit demander son affiliation aux organismes sociaux et doit
également faire immatriculer tout son personnel auprès de ces institutions pour bénéficier d’une
protection sociale. Au Maroc, cette protection est gérée par un ensemble d’organismes sociaux à savoir :

La CNSS (la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale).


Pour le secteur privé
La CIMR (la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraites).

Le RCAR (le Régime Collectif d'Allocation de Retraite)


Pour le secteur public La CNOPS (la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale)
La CMR (la Caisse Marocaine de Retraites).

Concernant le secteur privé l’affiliation à la CNSS est une obligation par contre l’affiliation à la CIMR reste
facultative car c’est un régime de retraite complémentaire à celle offerte par la CNSS.

A. L’affiliation et l’immatriculation auprès de la CNSS : Quels droits ?


La CNSS est un organisme public à vocation sociale sous tutelle administrative du ministère charge de
l’Emploi doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Il a été créé par le dahir 1-59-148 du
31 décembre 1959.

1. Notion et procédure d’affiliation :


S’affilier signifie s’adhérer ou s’inscrire à une association ou institution. Nous allons expliciter cette petite
partie à travers la réponse sur un ensemble de questions que peut se poser tout employeur dès
l’embauche de son premier employé.

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 L’affiliation à la CNSS est-elle une obligation légale ?


Oui, toute entreprise assujettie au régime de sécurité sociale doit être affiliée à la CNSS qui lui délivre dès
lors un numéro d’affiliation qui vaut reconnaissance administrative de son identification, son
enregistrement et son rattachement au régime. Les employeurs sont tenus de s'affilier à la CNSS au plus
tard 30 jours après l'embauche du premier salarié.
 Quels sont les secteurs d’activité concernés ?
Les secteurs d’activité concernés par l’assujettissement à la CNSS sont l’industrie, le commerce, les
services, les professions libérales, le domaine associatif ou coopératif ou d’une manière générale si
l’entreprise est régie par le droit privé ainsi que les exploitations agricoles, forestières, les armateurs ou
patrons de pêche ainsi que les employeurs dans le secteur de l’artisanat.
 Où et comment affilier mon entreprise ?
Il est nécessaire de déposer une demande d’affiliation auprès de l’Agence de la CNSS la plus proche du
siège social, annexée des pièces suivantes :
 Une déclaration d’affiliation ;
 Un certificat d’inscription à la patente, délivré par le service des impôts urbains ou une attestation
d’exploitant agricole délivrée par les autorités compétentes ;
 La liste des salariés occupés dans l’entreprise au jour de la déclaration d’affiliation, annexé de :
Copie de la carte d’immatriculation à la CNSS, le cas échéant, et une Copie de la carte d’identité
nationale ou, à défaut, une pièce d’état civil, en cas d’une nouvelle immatriculation ;Pièces
d’identification de la nature juridique et de l’activité de l’entreprise ; Imprimés retiré de l’Agence
CNSS qui se basent sur une « Demande d’affiliation » et Demandes d’immatriculation concernant
chacun de nouveaux salariés non encore immatriculés.
 Quels sont les documents remis par l’agence CNSS pour reconnaître son affiliation ?

Une fois le dossier d’affiliation déposé auprès de l’Agence, il sera remis à la personne concernée à l’instant
même, à titre d’accusé de réception : Le double du formulaire intitulé “demande d’affiliation”,
comportant le numéro d’affiliation qui lui est attribué ; Le double du relevé du personnel ; La carte
d’immatriculation à la CNSS de chaque salarié nouvellement immatriculé ; Le double du bordereau de
déclaration de salaires complémentaire.
 L’immatriculation des salariés à la CNSS est-elle facultative ?
Non, l’immatriculation de chacun des salariés à la CNSS est une obligation légale. Le numéro
d’immatriculation délivré par la CNSS au salarié est le moyen qui permet :
 Son identification en tant qu’assuré social ;
 L’enregistrement des déclarations de ses salaires et La sauvegarde de ses droits.
Donc il est adéquat de faire déclarer les salariés, quelle que soit la durée passée par ces derniers au sein
de l’entreprise et faire figurer le numéro d’immatriculation de chaque salarié sur sa carte de travail, son
bulletin de paie ou toutes autres pièces professionnelles.
Dans ce cadre, la négligence d’immatriculer le salarié lui donne le droit d’introduire une requête auprès
de la CNSS, pour l’affiliation de l’entreprise ainsi que pour sa propre immatriculation. Ainsi, un salarié non
déclaré peut ne pas bénéficier des prestations servies par la CNSS qu’en dans le cas de son
immatriculation.

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Par ailleurs, lors du recrutement de tout nouveau salarié, il est opportun de s’assurer qu’il ne dispose
pas déjà d’un numéro d’immatriculation à la CNSS, car ce numéro lui est attribué pour toute la durée
de la vie professionnelle et qu’une double immatriculation le léserait de ses droits.
2. Les déclarations sociales périodiques :
Tout affilié est tenu d’effectuer auprès de la CNSS une déclaration régulière des salaires versés à ses
employés. Cette déclaration de salaires a pour support le “bordereau de déclaration de salaires ” qui doit
comporter un certain nombre de données (n° d’affiliation, raison sociale, activités, mois déclaré, n°
d’immatriculation des salariés, nombre de jours travaillés, Le total des salaires déclarés par page, La date,
le cachet et la signature de l’entreprise…)
Le bordereau de déclaration de salaires (BDS)* d’un mois est préétabli par la CNSS sur la base des
informations portées sur le bordereau de déclaration de salaires complémentaires des mois antérieurs.

3. Détail des cotisations patronales et salariales

Risques Part patronale Part salariale Plafond Total


Maladie-maternité (prestations en 0,67 % 0,33 % 6 000 MAD1 1%
espèces), décès
Pension 7,93 % 3,96 % 6 000 MAD 11,89 %
Indemnité pour perte d'emploi 0,38 % 0,19 % 6 000 MAD 0,57 %
Prestations familiales 6,40 % - pas de plafond 6,40 %
AMO de base 1,85 % - pas de plafond 1,85 %
AMO obligatoire - Solidarité 2,26 % 2,26 pas de plafond 4,52 %
Taxe de formation professionnelle * 1,6 % - pas de plafond 1,6 %
Total 21,09 % 6,74% - 27,83 %
Donc :

Charges Charges
Eléments Total Plafond
patronales salariales

Cotisations d’allocations familiales 6,4% 0 6,4% Sans plafonnement

Cotisations pour prestations sociales 8,98% 4,48% 13,46% Plafonnée à 6 000 DH

Taxe de formation professionnelle 1,6% 0 1,6% Sans plafonnement

Assurance maladie obligatoire 4,11% 2.26% 6,37% Sans plafonnement

NB : Les cotisations patronales se calculent sur la base du SBI total que l’on trouve au niveau du LIVRE
DE PAIE qui centralise l’ensemble des bulletins de paie des salariés.

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B. Prestations garanties par la CNSS

Conditions d’octroi Modalité de paiement


Des allocations familiales  Justifier de 108 jours continus ou Le montant des allocations familiales
discontinus de cotisations pendant 6 mois est uniforme, il ne dépend pas de
 Justifier d’un salaire mensuel supérieur votre situation professionnelle ou
ou égal à 60% SMIG/SMAG. sociale et reste le même quel que soit
 Les enfants devront être âgés de : le revenu.
-Moins de 12 ans. - 300 DH par enfant pour les 3
-Moins de 18 ans et sont placés en premiers enfants.
apprentissage ; - 36 DH pour les 3 suivants
-Moins de 21 ans et qui poursuivent leurs Depuis mai 2007, cette prestation est
études ; payée directement à l’assuré.
-Pas de limite d’âge pour l’enfant Toute demande doit être déposée
handicapé. dans un délai de 6 mois à compter de
la naissance de l’enfant. De même,
l’assuré doit informer la CNSS de tout
changement possible.
Prestations Indemnité Justifier de 54 jours de cotisations pendant Durée : indemnité accordée à partir
A court terme Journalière de les 6 mois qui précèdent l’incapacité. En cas du quatrième jour pendant 52
maladie d'accident, autre que l'accident de travail semaines au maximum au cours des
ou de maladie professionnelle, cette 24 mois qui suivent le début de
condition n'est plus nécessaire. Il suffit l’incapacité.
simplement d'être assuré à la CNSS à la Montant de l'indemnité journalière
date de l’accident. de maladie
- 2/3 du salaire moyen mensuel des
six derniers mois déclarés à partir du
4ème jour et pendant 52 semaines au
cours des 24 mois qui suivent le début
de l'incapacité.
Indemnité Pour en bénéficier, vous devez être Durée : 14 semaines (98 jours) dont 7
Journalière De salariée, immatriculée à la CNSS. semaines au minimum après la date
Maternité Et justifier d'au moins 54 jours de de l’accouchement.
cotisations pendant les 10 derniers mois Montant de l'indemnité journalière
d'immatriculation précédant la date de de maladie
votre arrêt de travail pour accouchement. 100% du salaire mensuel moyen
plafonné déclaré pendant les 6
derniers mois.
Congé de naissance : Montant de
l’allocation servie
Le montant du congé de naissance
remboursé est calculé selon la
formule suivante : Salaire du mois au
cours duquel a lieu la naissance x 3
jours /26 jours. Le salaire de référence
est plafonné à 6.000 DH. L’indemnité
ne doit en aucun cas dépasser le
montant maximum de 692,30 DH.

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Allocations Conditions d'octroi : Montant d'allocation :


En cas de - Justification de 54 jours de cotisations  Généralement, le montant de
décès dans les 6 mois précédant le décès ; l’allocation au décès varie de 10.000
- OU Titulaire d'une pension d'invalidité ou à 12.000 Dh.
de vieillesse au jour de son décès ;
 Ce montant est de 9.250 Dh si le
- Décès de l'assuré suite à un accident non
décès est survenu suite à un accident
régi par la législation sur les accidents de
de travail.
travail et les maladies professionnelles.
Bénéficiaires :  Si le bénéficiaire est un tiers non
L'allocation est versée aux personnes qui au parent, le montant varie de 5000 à
jour du décès, étaient effectivement à la 6000 Dh
charge de l'assuré, selon l'ordre suivant :
Conjoint survivant ou épouses survivantes ;
A défaut, descendants ; A défaut,
ascendants A défaut, frères ou sœurs ; à
défaut La personne qui a supporté les frais
des funéraires.
Délais de dépôt de la demande d'allocation
de décès : 9 mois à partir de la date de
décès sauf survenance de cas de force
majeure.
Des prestations Pension  Etre incapable d’exercer une activité Montant de rente
À D’ lucrative quelconque ; - 50% du salaire mensuel moyen pour
long terme : invalidité  Ne pas avoir atteint l’âge d’admissibilité l'assuré ayant cumulé 1080 à 3240
à la pension de vieillesse jours d'assurance plafonnée à
 Justifier des conditions de stage, à 6000DH ;
savoir : 1080 jours de cotisations, dont - Le taux de la pension d'invalidité est
108 jours pendant les 12 mois civils qui majoré de 1% pour chaque période
précèdent le début de l’incapacité de d'assurance de deux cent seize jours,
travail ; accomplie en sus de trois mille deux
Bénéficiaires cent quarante jours, sans toutefois
-L'assuré qui présente une invalidité, le pouvoir dépasser 70% du salaire de
rendant totalement incapable d'exercer référence.
une activité lucrative quelconque. Suppression ou Suspension de la
pension
-En raison de la modification de l'état
d'invalidité de l'assuré ; Si le titulaire
exerce une activité lucrative
quelconque pendant deux trimestres
consécutifs ; ou Si le titulaire refuse
de se soumettre aux visites médicales
demandées par la CNSS.
Pension Atteindre l'âge de la retraite ; Montant de rente
Vieillesse Cesser toute activité salariale ; 50% du salaire mensuel moyen pour
Justifier d'au moins trois mille deux cent l'assuré ayant cumulé 3240 jours
quarante 3240 jours d'assurance. d'assurance ;
Période d'ouverture de droit Le taux de la pension de vieillesse est
La pension de vieillesse prend effet du majoré de 1% pour chaque période
premier jour du mois civil suivant la date de d'assurance de deux cent seize (216)
cessation du travail à condition que la jours, accomplie en sus de trois mille
demande de pension soit adressée à la deux cent quarante (3240) jours, sans
CNSS dans le délai de six mois qui suit ladite toutefois pouvoir dépasser 70% du
date. salaire référence.

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II. Le transfert électronique des données sociales :

Le recours à l’Internet est perçu dès lors comme un moyen et un outil mis au service des organismes
sociaux et de l’ensemble de leurs partenaires pour réaliser des objectifs affichés en terme de
performances et de productivité, à savoir : Simplification des procédures relatives à la déclaration des
salaires et au paiement des cotisations. Ainsi, l’Elimination des sources d’erreurs et raccourcissement des
circuits dans un cadre sécurisé, ce qui permet de fiabiliser l’échange de données entre les différents
intervenants et finalement de Permettre aux affiliés, adhérents et assurés l’accès en ligne aux
informations utiles, selon des procédures simples, fiables et sécurisées.
Pour pouvoir profiter des avantages offerts par les nouvelles technologies, la CNSS a mis en place un
portail Internet pour la déclaration et les paiements des cotisations sociales. Baptisé DAMANCOM, ce
portail est destiné à servir la communauté de entreprises affiliées à la CNSS. Ce service gratuit dont
l’utilisation n’exige pas de compétences techniques particulières comprend deux opérations :
1- La télé-déclaration : cette fonction permet aux entreprises affiliées de la Caisse d’effectuer leurs
déclarations d’une manière électronique ;
2- Le télépaiement : qui constitue une solution technique qui permet aux affiliés de payer leurs
cotisations via Internet grâce à un système à la fois simple et hautement sécurisé avec 2 modes de
règlement :
 Le prélèvement automatique qui est adapté aux règlements répétitifs, évite à l’affilié
d’envoyer lors de chaque règlement un titre de paiement.
 Le télé-règlement, c’est un moyen de règlement électronique qui permet à l’affilié de payer
ses cotisations via internet. Il exige un accord explicite de la part de l’affilié à l’attention de
l’organisme social (CNSS).

III. La déclaration d’existence à l’inspection du travail :


L’inspection du travail se compose d’un corps d’inspections et de contrôleurs de travail, placés sous
l’autorité du ministère du travail et la promotion sociale.

A. Rôle de l’inspection de travail :


Les agents de l’inspection du travail ont pour rôle : le contrôle l'application du droit du travail (code du
travail, conventions et accords collectifs) dans tous ses aspects : santé et sécurité, fonctionnement des
institutions représentatives du personnel (comité d'entreprise, délégués du personnel,), durée du travail,
contrat de travail, travail illégal...

Parmi les autres fonctions on trouve :


 Conseille et informe les employeurs, les salariés et les représentants du personnel sur leurs droits
et obligations, et faciliter la conciliation amiable entre les parties, notamment lors des conflits
collectifs.
 Renseigner les salariés et employeurs qui viennent s’informer auprès de lui sur les dispositions
légales qui les concernent.

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 Visiter les établissements pour vérifier si les règles de la législation du travail sont bien appliquées.
 L'inspecteur du travail possède également un pouvoir de décision : l'employeur doit, dans
certaines situations prévues par le code du travail, obtenir son autorisation avant d'agir. Tel est le
cas, par exemple, en ce qui concerne : Le licenciement des représentants du personnel (délégué
du personnel, membre du comité d'entreprise, délégué syndical...), des médecins du travail, etc.

B. Les moyens d'action


Les agents de l'inspection du travail disposent d'un pouvoir d'investigation qui les autorisent à :
 Pénétrer dans l'entreprise et à la visiter, sans avertissement préalable.
 Mener une enquête, notamment en interrogeant les salariés, en demandant communication de
documents.
 Faire appel à des organismes agréés pour vérifier l'état des locaux et des matériels.
 Ainsi, Les constats de l'inspection du travail peuvent donner lieu à :
 Des observations rappelant les règles en vigueur.
 Des mises en demeure de se conformer à la réglementation.
 Des procès-verbaux pour les infractions pénales.
 Une décision d'arrêt d'activité dans certaines situations de danger lié au risque chimique.
 Une décision (par exemple, de retrait d'une clause illicite dans le règlement intérieur de
l’entreprise,).
Par ailleurs, les observations et mises en demeure notifiées par l'inspection du travail et relatives à des
questions d'hygiène, de sécurité, de médecine du travail et de prévention des risques doivent être
conservées par l'employeur pendant 5 ans. L'inspecteur ou le contrôleur du travail peut en prendre
connaissance à l'occasion de ses visites. Elles doivent de plus être communiquées par l'employeur aux
délégués du personnel, au médecin du travail et au tout intéresse par ses informations.
C. Procédure :
Les inspecteurs du travail procèdent de la façon suivante : Ils constatent par les procès-verbaux les
infractions aux prescriptions relatives à la législation du travail. Ils établissent leurs procès-verbaux en 3
exemplaires dont un est adressé au chef de la région et les deux autres au chef de la division du travail,
qui transmettra s’il y’a lieu, le procès-verbal à la juridiction compétente.

IV. Médecine du travail :


Les entreprises employant plus de 50 salariés ont l’obligation d’aménager des services médicaux du
travail. Les frais de fonctionnement de ces services sont à la charge de l’employeur. L’obligation
d’organiser des services médicaux concerne également toutes les entreprises dont l’activité peut générer
une maladie professionnelle. Le nombre de salariés est dans ce cas sans importance.

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