Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exercice 1
Un produit est fabriqué par des équipements qui ont été achetés 360 000 dinars quatre ans
auparavant. Leur durée de vie était estimée à douze ans. L’entreprise pratique l’amortissement
linéaire.
L’année précédente, 5 000 unités ont été produites et vendues à 100 dinars l’unité. On estime que
le prix se maintiendra au même niveau au cours des huit ans à venir mais la demande progressera
de 5% par an pendant la même la période. (Arrondir les chiffres relatifs au volume de la demande
prévisionnelle à l’entier inférieur).
Un fabricant de machine - outils a proposé, à la fin de la 4ème année, de reprendre les anciens
équipements pour 190 000 dinars contre l’achat d’un nouveau modèle, plus performant, qui
coûterait 320 000 dinars et qui a une espérance de vie de 8 ans. Sa valeur résiduelle probable au
bout de cette durée de vie sera nulle. Les coûts de production relatifs au nouveau modèle
d’équipements sont les suivants:
Autres renseignements:
- Le taux de l’impôt sur les bénéfices et les gains (ou pertes ) en capital est de 30.%.
- Les produits et les charges d’exploitation relatifs à une période donnée sont supposés être
effectués durant la même période.
Le remplacement à la fin de la 4ème année se traduit sur le restant de la durée de vie des anciens
équipements par :
Au taux d’actualisation k= 0.17266399, la valeur des cash-flows supplémentaires est égale à la valeur
de la dépense d’investissement effective.
En conclusion, le remplacement sera une opération intéressante tant que le coût du capital k reste
inférieur à 0.17266399.
Exercice 2
Un produit est fabriqué par une machine qui a été achetée 35 000 dinars cinq ans auparavant. Sa
durée de vie était estimée à dix ans. L’entreprise pratique une méthode d’amortissement dégressif
dite de la somme inversée. Selon cette méthode, l’amortissement de l’année t est égal à:
(n - t + 1)
At =I0 × ⎯⎯⎯⎯⎯⎯
S
Dans cette formule:
n désigne la durée de vie de la machine.
I0: la valeur d’acquisition de la machine
t : l’année n° t
n
S=∑ t
t=1
L’année précédente, 4 000 unités ont été produites et vendues à 32 dinars l’unité. On estime que le
prix se maintiendra au même niveau au cours des cinq ans à venir mais la demande progressera de
6% par an pendant la même la période. (Arrondir les chiffres relatifs au volume de la demande
prévisionnelle à l’entier inférieur).
Autres renseignements:
- Le taux de l’impôt sur les bénéfices et les gains (ou pertes) en capital est de 35. %.
- Les Clients bénéficient d’un délai de paiement de deux mois sauf pour la dernière année (la 5ème
année) où ils doivent payer la totalité de leurs achats.
- Les charges d’exploitation relatives à une période donnée sont supposées être effectuées durant la
même période.
Un produit est fabriqué par une machine qui a été achetée 30 000 dinars cinq ans auparavant. Sa
durée de vie était estimée à quinze ans. L’entreprise pratique l’amortissement linéaire.
L’année précédente, 1000 unités ont été produites et vendues à 20 dinars l’unité. On suppose que
le prix et la demande se maintiendraient au même niveau au cours des dix ans à venir.
Autres renseignements:
- Le taux de l’impôt sur les bénéfices et les gains (ou pertes) en capital est de 35. %.
- Les produits et les charges d’exploitation relatifs à une période donnée sont supposés être
effectués durant la même période.
- Le coût de capital de l’entreprise est de 13%.
1 - (1.13)-10
1742.5 ──────────── = 9455.22926
0.13
Le remplacement se traduit d’autre part par une dépense d'investissement de :
Prix d'acquisition de la nouvelle machine -28000
Prix de revente de l'ancienne 18000
moins value de cession -2000
Economie d'impôt 700.00
Dépense effective = -9300
Par suite, l’entreprise a intérêt à remplacer l’ancienne machine puisque cette opération se traduit
par un enrichissement (une VAN) de (9455.22926 – 9300) 155.2292568.
Exercice 4
• La construction d'un bâtiment pour 2 400 000 dinars (amortissables sur vingt ans), destiné
à abriter les services administratifs et les équipements techniques. Les travaux de
construction vont durer une année. Le coût de construction sera réglé en deux tranches
semestrielles de même montant, intervenant chacune à la fin du semestre. Le projet entrera
en activité dès l'achèvement de la construction. Sa durée de vie est estimée à 8 ans à partir
de son entrée en activité.
• Une dépense de 200 000 dinars comme frais d'établissement, amortissable sur 4 ans et
réglée selon les mêmes modalités que la construction du bâtiment.
Le projet générerait sur sa durée de vie de 8 ans les flux de fonds annuels de fin de période
suivants:
• Un chiffre d'affaires de 4 500 000 dinars pour la première année et qui devrait croître par la
suite de 6% par an. L’entreprise envisage d’accorder à ses clients un délai de paiement de
45 jours sauf pour la dernière année de la durée de vie du projet où les clients règlent la
totalité de leurs achats pendant la même année.
• Des charges d'exploitation hors dotations aux amortissements représentant 80% du chiffre
d'affaires et sont réglées avec un délai de 15 jours sauf pour la dernière année où elles sont
payées en totalité.
Autres indications:
Charges
Dot aux
d'exploitation Amort Resultat Résultat
L’entreprise a intérêt à réaliser le projet tant que le coût des ressources nécessaires à son
financement reste inférieur à 14.96%.
Exercice 5
Une entreprise envisage de réaliser un projet d'investissement dont le coût est estimé à 200 000
dinars. Sa réalisation dure une année. Sa durée de vie économique (à partir de sa date de
réalisation) est de 5 ans. Son coût sera amorti linéairement sur sa durée de vie économique. Le
paiement du coût de l'investissement aura lieu en deux tranches : 40% à la fin de l'année de
réalisation et 60% à la fin de la deuxième année d'exploitation. L'entreprise va réaliser un chiffre
d'affaires de 150 000 dinars pendant la première année d'exploitation. Il augmentera de 20%
chaque année par la suite. Les charges sont estimées comme suit:
0 1 2 3 4 5
Chiffres d'affaires 150000.00 180000.00 216000.00 259200.00 311040.00
Coût des Matières premières: 45000.00 54000.00 64800.00 77760.00 93312.00
Charges fixes hors amortissement 50000.00 50000.00 50000.00 50000.00 50000.00
Amortissement 40000.00 40000.00 40000.00 40000.00 40000.00
Résultat imposable 15000.00 36000.00 61200.00 91440.00 127728.00
Impôt 5250.00 12600.00 21420.00 32004.00 44704.80
Résultat net 9750.00 23400.00 39780.00 59436.00 83023.20
Cash-flow potentiel (comptable) 49750.00 63400.00 79780.00 99436.00 123023.20
BFR 7500 47375.00 56850.00 68220.00 81864.00 84240.00
∆ BFR 7500 39875.00 9475.00 11370.00 13644.00 2376.00
Récupération du dernier BFR 84240.00
Cash-flows d'exploitation effectifs -7500 9875.00 53925.00 68410.00 85792.00 204887.20
Dépenses d'investissement -80 000 -120000.00
Flux net de trésorerie -87 500 9875.00 -66075.00 68410.00 85792.00 204887.20
2) Détermination du TRI
Facteurs d’actualisation
Période Flux net de trésorerie
Flux nets de
au taux de 29.19% trésorerie actualisés
0 -87500 1 -87500
1 9875 0.774028496 7643.531397
2 -66075 0.599120112 -39586.86143
3 68410 0.463736039 31724.18246
4 85792 0.358944909 30794.60164
5 204887.2 0.277833588 56924.54593
Somme -7.78433E-07
Le projet sera retenu si le coût du capital de l’entreprise est inférieur au TRI qui est de
29.19%
Exercice 6
Une entreprise doit choisir entre les deux projets d’investissement A et B dont les coûts de
réalisation s’élèvent respectivement à 1000 et 1200. Ils dégageraient sur leur durée de vie de deux
ans les cash-flows aléatoires suivants:
Projet A Projet B
Année Cash-flow Probabilité Cash-flow Probabilité
630 0.3 974 0.3
1 716 0.5 1088 0.4
802 0.2 1231 0.3
Autres renseignements:
- Les chiffres sont exprimés en milliers.
- Les deux projets sont indépendants.
- Les cash-flows sont indépendants.
- Le coût du capital de l’entreprise est de 13%.
- La fonction d’utilité de la direction de l’entreprise peut être approchée par la fonction:
___
U (W) = √W
Questions:
1-Etudier le comportement de la direction face au risque induit par cette fonction d’utilité.
Examiner en particulier ses aversions absolues et relatives vis à vis du risque.
3- Calculer pour chaque projet l'espérance de la valeur actuelle nette et l’espérance d'utilité de la
valeur actuelle nette. Quel projet l'entreprise doit choisir en fonction des deux critères? Le choix
est-il convergent? Expliquer.
Exercice 7
Deux investisseurs ( Mrs X et Y ) sont intéressés par les deux projets d'investissements A et B dont
les caractéristiques sont résumées dans le tableau suivant :
Projet A Projet B
n° de la VAN VANi Probabilité n° de la VAN Valeur ( VANi) Probabilité
1 5 0.09 1 18 0.06
2 84 0.12 2 175 0.18
3 242 0.09 3 334 0.06
4 227 0.15 4 106 0.1
5 306 0.2 5 264 0.3
6 464 0.15 6 423 0.1
7 360 0.06 7 284 0.04
8 439 0.08 8 442 0.12
9 597 0.06 9 600 0.04
E[VANA] = 289.7 E[VANB] = 273.12
σVANA = 159.76 σVANB = 136.48
2) Les deux investisseurs possèdent le même niveau de richesse et ont des fonctions d'utilité
appartenant à la même famille de forme générique:
1
⎯⎯⎯⎯W(1 - θ) si θ ≠ 1
U(W) = (1 - θ )
Log(W) si θ = 1
3) Quel est le projet qui sera retenu par chacun des deux investisseurs en fonction de son attitude
vis à vis du rendement et du risque? Leurs choix sont-ils convergents?
Expliquez. (5 points)
Question 1-
La réponse est évidente et ne nécessite aucun calcul: Le Projet A est plus rentable et plus risqué
que le Projet B
Question 2-
L'investisseur le plus sensible au risque est Mr Y car son aversion vis à vis du risque est plus
forte comme l'indique le tableau suivant.
Aversion Mr X Mr Y
Absolue = AAR(W) θ/W 1/W
Relative = ARR(W) θ 1
( θ = 1/5 < 1)
Question 3-
Choix de Mr X
Les choix sont divergents parce que X et Y ont des degrés d'aversion au risque assez éloignés (Le
paramètre θ vaut 1/5 pour Mr X et 1 pour Mr Y)
Exercice 8
Un investisseur doit choisir entre deux projets d’investissement risqués A et B dont les
caractéristiques sont résumées ci-dessous :
Autres renseignements
Exercice 9
Une entreprise envisage de financer à la fin de l’année N un projet d’investissement dont le coût
s’élève à 400 000 Dinars par une combinaison capitaux propres- dettes à moyen terme respectant
sa structure actuelle qui est de 50%-50%
Fin N, l’entreprise a un PER de 6.Elle a distribué 50% de ses bénéfices, soit un dividende de 2 D
par action. Elle assure un taux de croissance constant des dividendes de 5%et les distribue à
clôture de l’exercice.
- Les frais d'émission s’élèvent à 1840 Dinars et sont déductibles l'année même où ils sont
engagés.
- Les frais de paiement des coupons représentant 2% des intérêts payés
- Les primes d'émission et de remboursement sont l'année même de leur constatation.
- Le taux d’imposition est de 40%.L’impôt est payé à la clôture de l’exercice.
Question 3 : Quel doit être le taux de rendement interne du projet pour qu’il soit réalisé.
Pour que le projet soit accepté, il doit procurer un taux de rendement interne ≥ ou coût moyen
pondéré des deux sources de financement, à savoir :1/2( kc + kd ) ≈ 0.10425
Exercice 10 :
θ si 0 < L < h
kd =
θ + n t (L — h) 2 si L > h
ρ si 0 < L < h
kc =
ρ + [ ρ - ρ m (L — h) 2 ] L si L > h
► 0 ≤L ≤ h
1 L
Coût global du capital = k =[ρ + (ρ - θ)L]⎯⎯⎯⎯ + θ⎯⎯⎯⎯ = ρ
1+L 1+L
►L≥h
1 L
2 2
Coût global du capital = k =[ρ + [ρ -θ -m(L-h) )]L]⎯⎯⎯ + [θ + m(L – h) ]⎯⎯⎯ = ρ
1 +L 1+L
Pour financer ses investissements la société S envisage de recourir à un emprunt obligataire ayant
les caractéristiques suivantes:
- Frais d'émission d'un montant global de F soit fe = 0.05 par titre. Ils sont décaissés à la
date d'émission et amortis proportionnellement aux nombres de titres remboursés et déduits
de l'assiette fiscale l'année de remboursement.
- Frais de paiement des coupons s’élevant à fc 0.05 par titre déductibles fiscalement l'année
de paiement des coupons.
- Frais de remboursement des titres: fr =0.05 par titre. Ils sont déduits de l'assiette fiscale
l'année de remboursement.
- Les primes d'émission et de remboursement sont amorties proportionnellement aux
nombres de remboursés et déduits de l'assiette fiscale l'année de remboursement.
La société bénéficie d'un délai de grâce de 2 ans. Dès la fin de cette période de grâce, elle
commence à rembourser le principal. Pour cela, elle compte rembourser le même nombre de titres
chaque année.
Exercice 12
Pour financer ses investissements la société S envisage de recourir à un emprunt obligataire ayant
les caractéristiques suivantes:
La société bénéficie d'un délai de grâce de 2 ans pendant lesquels elle ne paie que les intérêts. Dès
la fin de cette période de grâce, elle commence à rembourser le principal. Pour cela, elle compte
décaisser chaque année une annuité constante effective tenant compte à la fois du paiement des
intérêts, du remboursement du principal et des économies d'impôts sur les intérêts, les frais
d'émission et les primes d'émission et de remboursement.
Autres renseignements:
- Tous les décaissements, y compris l’impôt, sont supposés être effectués en fin de période.
- Arrondir les nombres de titres remboursés à l'entier le plus proche.
Le coût effectif de l’emprunt est le taux d’actualisation kd qui égalise, à une date quelconque t qui
peut être (t=0), la valeur des montant obtenus et la valeur des annuités effectives.
Pour financer ses projets d'investissement, l'entreprise ALPHA envisage de recourir à un emprunt
obligataire ayant les caractéristiques suivantes :
• Nombre d'obligations : N
• Durée de vie: n
• Taux d'intérêt nominal : i
• Valeur nominale : C
• Valeur de Remboursement : R
• Prix d'émission : E
• F rais de Remboursement par titre : fr
• Frais d'émission para fe
• Frais de paiement des intérêts (des coupons) : fc par titre
• •Les frais d'émissions sont supposés être déduits du prix d'émission
• Les primes «l'émission et de remboursement) ainsi que les frais d'émission sont amortis
proportionnellement au nombre d'obligations remboursées chaque année.
• Les frais de remboursement et de paiement des coupons sont déductibles au cours de
l'exercice où ils sont engagés.
• Modalités de remboursement : Annuités effectives constantes.
• L'annuité effective comprend le principal + les intérêts + les frais de remboursement + les
frais paiement des coupons — les économies d'impôts
Questions
.
.
T Nt-1c µtR Nt-1c*fc µtfr Nt-1c(1+fc)τ+µt[(fr+fe+(R- at= Nt-1c(1+fc)(1-τ) + µt[R+fr -[fe+fr +(R-
E)]τ E)]τ]
t+1 Ntc µt+1R Ntc*fc µt+1fr Ntc(1+fc)τ+µt+1[(fr+fe+(R- at+1 =Ntc(1+fc)(1-τ) + µt+1[R+fr -[fe+fr +(R-
E)]τ E)]τ]
.
.
N
2)
at= Nt-1c(1+fc)(1-τ) + µt[R+fr -[fe+fr +(R-E)]τ]
c(1+fc)(1-τ)
µt+1 =µt + µt ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
[R+fr -[fe+fr +(R-E)]τ]
c (1+fc) (1-τ)
µt+1 =µt [1 + ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ ]
[R+fr -[fe+fr +(R-E)] τ]
Cette dernière écriture montre que les nombres de titres remboursés forment une progression
géométrique de raison (1+ r’) avec:
c(1+fc)(1-τ)
r ' = ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
[R+fr -[fe+fr +(R-E)]τ]
3) En appelant kd, le coût effectif de la dette obligataire pour l'entreprise émettrice, l'équation qui
permet de calculer kd est celle qui consiste à dire que kd est le taux d'actualisation qui égalise la
valeur des encaissements et des décaissements, soit formellement:
1 - (1 kd)-m 1 - (1 kd) -(n-m)
N(E- fe) = Nc(1fc)(1-t)⎯⎯⎯⎯⎯⎯ + a⎯⎯⎯⎯⎯⎯(1+ kd )-m
kd kd
1
a= Nc(1+fc)(1-τ) 1 + ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ ⎯⎯⎯
(1 + r')( n-m) -1
1 - (1 kd)-m 1 1 - (1 kd) -(n-m)
N(E-fe)=Nc(1fc)(1-t)⎯⎯⎯⎯⎯ + Nc(1+fc)(1-τ) 1 + ⎯⎯⎯⎯⎯ ⎯⎯⎯⎯⎯(1+ kd )-m
kd (1+r')(n-m) -1 kd
- C= 100 D
- E = 97 D
- R = 102
- i = 7%
- N = 100 000 titres
- n = 5 ans
- τ = 0.4
- m = 1 an
- fc = 0.02
- fe= 0.1d par titre
- fr =0.1 d par titre
p= n =m 4
coupon = c 7
c(1+fc)(1-t)= 4.284
[R+fr -[fe+fr+(R-E)]t] 100.02
taux apparent r'= 0.042831434
(1+r')(n-m)= 1.182650593
µ1=Nr'/(1+r')n-m-1) = 23449.92862
a= Nc(1+fc)(1-τ)[1+ 1/[(1+r')n-m -1]= 2773861.86 = annuité effective constante
Exercice 14
Une société projette de réaliser un investissement de 100 000 dinars dont les cash-flows
nets estimés sur sa durée de vie de 10 ans sont les suivants :
Les primes d’émission et de remboursement ainsi que les frais d’émission ont amortis
proportionnellement aux nombres de titres remboursés. L’impôt est supposé être payé en fin de
période.
Questions
3- Ecrire l’équation qui donne le coût effectif de l’emprunt obligataire : kd. Ce coût dépend-il
du nombre de titres émis N ?
5- Le coût (après impôt) des capitaux propres s'exprime en fonction du levier financier L
(Dettes à Long et Moyen Terme / capitaux propres) par :
2) la différence entre les deux annuités effectives consécutives (celles constatées aux dates t et
t+1 ) s’écrit :
µt+1 = µt[ 1+ r’ ] ce qui signifie que les nombres de titres remboursés au cours des différentes
périodes forment une progression géométrique de raison 1+ r’ avec:
c(1 - τ)
r’ = ---------------------------------------
[ R - [(R – E) + f ]τ]
(1+ r’ )n - 1
N = µ1 + ……….+ µt + ………+ µn = µ1----------------------------
r’
r’
d’où µ1=N -----------------------------
(1+ r’ )n - 1
Les annuités effectives étant constantes, on peut comme valeur de référence celle de la première
annuité.
( 1 + r’ )n
a = Nc(1- τ )------------------------------
( 1+ r’ )n - 1
3) Le coût effectif de la dette kd est le taux qui égalise la valeur des flux d'entrée (encaissements)
et la valeur des flux de sortie (décaissements), soit formellement dans le cas particulier des
annuités constantes:
1 -(1+kd)-n ( 1 + r’ )n 1 -(1+kd)-n
N(E-f) = a.⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ = Nc(1- τ ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯* ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
kd ( 1+ r’ )n - 1 kd
1 -(1+kd)-n ( 1 + r’ )n 1 -(1+kd)-n
N(E-f) = a.⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ = Nc(1- τ ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯* ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
kd ( 1+ r’ )n - 1 kd
( 1 + r’ )n 1 -(1+kd)-n
(E-f) = c(1- τ ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯* ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
( 1+ r’ )n - 1 kd
Cette écriture montre que le coût effectif de la dette obligataire kd ne dépend pas du nombre de
titres émis N.
1 -(1+kd)-n (E-f)*[( 1+ r’ )n - 1 ]
f(kd) = ---------------------- - -------------------------------------- = 0
kd c(1- τ)∗( 1 + r’ )n
Application numérique
C = 100 D , R=101 D , E=99 D, i=8.5%, n =10 ans, f=0.1 D et τ = 40%.
C 10
c(1-τ) 6
c(1−τ)/R 0.059405941
[R -[(R-E)+f]τ 100.12
r' 0.059928086
(1+r')n 1.789633101
n
(1+r') - 1 0.789633101
E-f 98.8
[(1+r')n - 1](E - f) 78.01575033
n
c(1-τ)(1+r’) 10.7377986
[(1+r')n - 1](E - f)/[c(1- τ)(1+r')n] 7.265525571
L’équation à résoudre est :
1 -(1+kd)-10
f(kd) = ---------------------- - 7.265525571 = 0
kd
Une simple lecture dans la table financière indique le taux recherché kd est situé dans
L’intervalle [kd1=6% kd2=7%]
kd2 - kd1
kd ≈ kd1 - -------------------------------*f(kd1)
fkd2) - f(kd1)
kd1 0.06
f(kd1) 0.09456148
kd2 0.07
f(kd2) -0.24194403
kd2 - kd1 0.01
f(kd2) - f(kd1) -0.33650551
[kd2 - kd1)/[f(kd2) - f(kd1)] -0.0297172
([kd2 - kd1)/[f(kd2) - f(kd1)])*f(d1) -0.0028101
k ≈kd1 - ([kd2 - kd1)/[f(kd2) - f(kd1)])*f(d1) 0.0628101
5)
Le coût moyen pondéré du capital après impôt s’écrit:
1 L
k = kc ⎯⎯⎯⎯⎯ + θ ⎯⎯⎯⎯⎯
1+L 1+L
⎡ ┐ 1 L
k = ⎢α + β (L - 1)2 │ ⎯⎯⎯⎯⎯ + θ ⎯⎯⎯⎯⎯
⎣ 1 +L 1+L
La structure financière optimale L* est obtenue en annulant la dérivée de k par rapport à L:
_______
√ ∆'
∆' = 4β2 + β (α - θ ); L* = - 1 + ⎯⎯⎯⎯⎯
β
⎡ ⎤ 1 L
k* = ⎢α + β(L*-1)2 ⎢ ⎯⎯⎯⎯⎯ +θ ⎯⎯⎯⎯⎯
⎣ ⎦ 1 + L* 1 + L*
Application numérique:
α 0.15
β 0.03
θ 0.062738616
∆' 0.006217842
racine(∆' ) 0.078853291
L∗= 1.628443036
k*= 0.100445198
6)
Période Facteurs d'actualisation au taux k* Cash-flows Cash-flows actualisés
0 1 -100 000 -100000
1 0.908723125 14500 13176.48532
2 0.825777719 15500 12799.55464
3 0.750403309 16000 12006.45295
4 0.681908841 17500 11933.40471
5 0.619666333 18300 11339.89389
6 0.563105127 19200 10811.61843
7 0.511706651 20800 10643.49833
8 0.464999667 22500 10462.49251
9 0.422555951 24300 10268.1096
10 0.383986364 26200 10060.44274
VAN du projet 13501.95312
La Valeur actuelle nette étant positive, l’entreprise doit réaliser le projet si elle a pour objectif
l’enrichissement des actionnaires.
Exercice 15
On se place dans le cadre théorique de la thèse de Modigliani Miller en l'absence d'impôts sur les
bénéfices et on considère deux entreprises U et L appartenant à la même classe de risque. La
première est libre de dettes alors que la seconde est endettée.
Décrire avec précision le processus d'arbitrage en envisageant les deux situation de déséquilibre
(VL> VU et VU > VL).
Evaluez dans chaque situation le gain d'arbitrage. Quelle est votre constatation.
On a par définition: VL = SL + D et VU = SU
Considérons un investisseur possédant une fraction α des capitaux propres de la Société
endettée L La valeur marchande du portefeuille qu’il détient est de αSL. Ce portefeuille procure à
son détenteur un revenu représentant une fraction α du revenu disponible pour les actionnaires de
la société L, soit yl = α ( X – kd D)
L’investisseur peut poser la question s’il a intérêt à investir dans l’autre société U. Pour
répondre à cette question, supposons que l’investisseur ait vendu ses actions de la société L pour
αSL et acquis à la place des actions de la société libre de dette U pour un montant égal à
α(SL + D ) αVL. C’est ce qu’il peut faire en emprunt, à titre personnel, la somme αD au taux du
marché kd ( supposé le même pour tous les agents.)
Ces opérations financières constituent le processus d’arbitrage. Celui-ci est avantageux si le
revenu procuré par le nouveau portefeuille est supérieur à celui du précédent portefeuille.
Le revenu du nouveau portefeuille est égal à :
( SL + D ) VL
Vu = α⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯X - αkdD =α ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ X - αkdD
SU VU
VL
yu - yl = α ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ X - αkdD - α ( X – kd D)
VU
⎡ VL ⎤
SL
• Pourcentage en actions de la société L = ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
VL
D
• Pourcentage en obligations = ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
VL
VU VU
yl = α ⎯⎯⎯⎯ (X – kdD ) + αkd ⎯⎯⎯⎯D
VL VL
VU ⎡ ⎤
yl = α ⎯⎯⎯⎯ ⎢ (X – kdD ) + kdD ⎥
VL ⎣ ⎦
VU
yl = α ⎯⎯⎯⎯ X
VL
VU
Gain d’arbitrage = yl - yu = = α ⎯⎯⎯⎯ X - α X
VL
⎡ VU ⎤
Gain d’arbitrage = yl - yu = α ⎢⎯⎯⎯⎯ -1 ⎥ X
⎣ VL ⎦
Nous constatons que le gain d’arbitrage s’exprime de façon identique quelle que soit la situation
initiale. En
Exercice 16
On se place dans le même cadre théorique que l'exercice précédent et on considère deux sociétés U
et L ayant les caractéristiques suivantes :
Société U L
Questions
1- déterminer le coût des capitaux propres et le coût du capital des deux entreprises.
2- Un investisseur qui détient 500 titres de l'entreprise L a-t-il intérêt à les arbitrer contre des
actions de l'entreprise U '? Si oui, évaluer le gain d'arbitrage.
3- En supposant que le cours de l'entreprise U est un cours d'équilibre, évaluer le cours
d'équilibre de l'entreprise L ainsi que le coût de ses capitaux propres de l'entreprise L.
4- En supposant que le cours de l'entreprise L est un cours d'équilibre, évaluer le cours
d'équilibre de l'entreprise U et le coût de ses capitaux propres.
Société U L
Nombre d'actions 2500 2000
Cours unitaire des actions 100 125
Valeur de la dette 0 50000
Résultat d'exploitation Avant impôt et frais financiers 20 000 20 000
Coût de la dette Kd = 0.06
Société U L
Nombre d'actions 2500 2000
Cours unitaire des actions 100 125
Valeur des capitaux 250000 250000
Valeur de la dette 0 50000
Valeur de l'entreprise 250000 300000
Résultat d'exploitation Avant 20 000 20 000
impôt et frais financiers
Intérêts de la dette 0 3000
Revenus des actionnaires 20 000 17 000
Coût de la dette kd= 0.06
Coût des capitaux propres 0.08 0.068
Coût du capital 0.08 0.066666667
1)
Société U L
Nombre d'actions 2500 2000
Cours unitaire des actions 100 125
Valeurs des actions 250000 250000
Valeur de la dette 0 50000
Valeur de l'entreprise 250000 300000
Résultat d'exploitation 20 000 20 000
Coût de la dette 0.06
Charges financières 0 3000
Résultat disponible pour les 20 000 17 000
actionnaires
Coût des capitaux propres 8.00% 6.80%
Coût du capital de l'entreprise 8.00% 6.67%
2) L’entreprise L est surévaluée, l’investisseur qui détient une partie de son capital a intérêt
l’arbitrer contre des actions de l’entreprise U.
⎡ VL ⎤ ⎡ 300 000 ⎤
3)
Société U L
Nombre d'actions 2500 2000
Cours unitaire des actions 100 100
Valeurs des actions 250000 200000
Valeur de la dette 0 50000
Valeur de l'entreprise 250000 250000
Résultat d'exploitation 20 000 20 000
Coût de la dette 0.06
Charges financières 0 3000
Résultat disponible pour les actionnaires 20 000 17 000
Coût des capitaux propres 8.00% 8.50%
Coût du capital de l'entreprise 8.00% 8.00%
4)
En supposant que le cours de l'entreprise L est le cours d'équilibre:
VU=VL = 300000
d'oû cours de l'entreprise U 120
Société U L
Nombre d'actions 2500 2000
Cours unitaire des actions 120 125
Valeurs des actions 300000 250000
Valeur de la dette 0 50000
Valeur de l'entreprise 300000 300000
Résultat d'exploitation 20 000 20 000
Coût de la dette 0.06
Charges financières 0 3000
Résultat disponible pour les actionnaires 20 000 17 000
Coût des capitaux propres 6.67% 6.8000%
Coût du capital de l'entreprise 6.67% 6.67%
MARCHE FINANCIER
Questions de cours
Question 1 : Sur le marché secondaire, les obligations peuvent être cotées de deux façons.
Présenter les deux types de cotation et donner un exemple.
Eléments de réponse
Sur le marché secondaire, l’obligation peut être cotée :
9 La syndication
L’émetteur choisit librement une banque, dite chef de file, qui est chargée de constituer un
syndicat de garantie, c à d un groupe d’établissements qui s’engagent à assurer le placement des
titres. Ces fonctions sont rémunérées par diverses commissions, celles de garantie et de placement
étant réparties selon la part de chaque établissement dans l’opération.
Un contrat de prise ferme est signé par chaque banque. L'ensemble de ces établissements, formant
le syndicat, prend d'une manière ferme les obligations. En d'autres termes, ils sont obligés
d'acheter tous les titres émis par la société. Par conséquent, l'émetteur est certain de recevoir les
fonds correspondant au montant total de son emprunt.
9 La technique de l’adjudication
L'adjudication signifie que l'émetteur procède à une sorte de vente aux enchères de ses obligations.
Cette procédure est surtout utilisée dans le cadre des émissions publiques de titres.
Les organismes financiers habilités à participer à l'émission (les spécialistes en valeurs du trésor
SVT) déposent alors ce que l'on appelle leurs soumissions, sous pli cacheté, avant le début de
l'adjudication. En d'autres termes, ils transmettent au Trésor Public leurs ordres d'achat, en
indiquant la quantité désirée, et le prix qu'ils sont prêts à payer pour acquérir les titres.
Parallèlement, le Trésor fixe une fourchette de prix à l'intérieur de laquelle il accepte de vendre ses
OAT. Chaque soumissionnaire (acquéreur) reçoit alors les titres à un taux égal au taux moyen
pondéré des différentes lignes soumissionnées. C'est ce que l'on appelle une adjudication à la
hollandaise.
Eléments de réponse
L’OCA peut à la demande du porteur et pendant une période déterminée, être convertie en un
nombre fixé à l’avance d’actions de la société émettrice. Le droit détenu par l’investisseur n’est
pas coté séparément mais inclus au contraire dans le prix du titre. Le détenteur de celui-ci jouit des
prérogatives du propriétaire d’une obligation classique mais a la possibilité d’y substituer une
position d’actionnaire.
Cette technique est basée à la fois sur le prix et la quantité. Un prix minimal est fixé et les
souscripteurs proposent des ordres libellés avec des limites de prix et précisent la quantité
d’actions qu’il désire. Chaque donneur d’ordre peut fixer un prix d’offre qu’il juge refléter la
valeur réelle de l’action, sans descendre au dessous du prix minimum fixé, sous peine de voir son
ordre éliminé.
Après dépouillement des ordres d’achats, les demandes sont classées par ordre de cours croissant
et une fourchette de prix est dégagée en fonction du prix médian et de la majorité des ordres. Le
premier cours coté est unique et correspond à la limite du dernier ordre servi. En effet, la Bourse
répartira les actions mises en vente au prorata des demandes exprimées dans la fourchette des prix
retenus par cette dernière au prix minimum de la fourchette. Les demandes exprimées en dehors de
cette fourchette ne seront pas servies.
L'intérêt de cette procédure est que le fait de s'engager sur un prix minimal calculé au plus juste,
s'accompagne de la quasi-certitude, surtout en période haussière, de céder les titres mis en vente à
un cours à la fois supérieur à ce prix et proche d'un cours de marché. Elle est plutôt réservée aux
sociétés ayant acquis une notoriété et pour lesquelles on espère une forte demande de titres. Elle
permet aussi d'ajuster l'offre à la demande. Cependant, elle comporte le risque d'un prix
d'introduction largement supérieur au prix d'offre, ce qui compromettrait l'évolution future du titre.
Cette technique a été utilisée pour la première fois sur la place de Tunis à l’occasion de
l’introduction de l’Arab Tunisian Lease.
Question 5: Présenter un tableau comparatif sur le rôle de l’intermédiaire en bourse sur un marché
dirigé par les ordres et sur un marché dirigé par les prix
Eléments de réponse
Question 6 : Présenter le rôle de l’intermédiaire en Bourse sur un marché dirigé par les ordres.
Eléments de réponse
Les différentes activités du marché financier sont exercées principalement par deux classes
d’intermédiaires financiers : les courtiers et les teneurs de marché ou contrepartistes
Les courtiers participent à l’organisation des échanges en effectuant des transactions sur le marché
pour le compte de tiers et leur intervention dans les transactions se réduit à un simple rôle d’agent,
d’où la terminologie de marché d’agence attribuée aux marchés animés par des courtiers.
Les prix et les volumes de transaction n’y sont déterminés que par les caractéristiques des ordres
des investisseurs, si bien que ces marchés sont réputés dirigés par les ordres (Bourse de Paris,
Bourse de Tunis, Bourse de Milan, bourse de Toronto, Bourse de Tokoyo, etc.).
Eléments de réponse
Les seuils de réservation fixe la hausse et la baisse maximums autorisées pour un titre donné. Ils
permettent de réduire la volatilité des titres particulièrement au niveau des marchés émergents.
Cependant, ces seuils limitent souvent la liquidité des titres.
Question 8 : Présenter un tableau comparatif entre une cotation au fixing et une cotation en
continu.
Eléments de réponse
Confrontation continue : Dans une enchère continue, une transaction a lieu chaque fois qu’un
ordre est compatible avec un ou plusieurs ordres de sens inverse. Les ordres exécutés respecte la
priorité des prix puis la priorité de temps. Généralement, le marché ouvre par une procédure de
fixing puis la séance se poursuit par une enchère continue jusqu’à la fermeture.
- Phase de pré ouverture de 8 h30 à 10h : au cours de laquelle les ordres sont saisis sans
provoquer des transactions avec un affichage systématique du cours théorique d’ouverture
(COT)
- Ouverture du marché par fixing à 10h et détermination d’un cours d’ouverture unique, qui
maximise le nombre de titres échangés et minimise le nombre de titres non servis et se
rapproche du cours de référence (clôture de la veille)
- Après l’ouverture et en séance, de 10h à 11 h30, l’entrée d’un ordre provoque une
transaction dès lors qu’il existe une limite compatible de sens opposé. Cependant, il ne sera
exécuté qu'à partir du moment où tous les ordres qui le précèdent ont été totalement
exécutés (FIFO)
Confrontation périodique (fixing) : toutes les transactions ont lieu à une heure donnée et à un prix
unique déterminé afin de maximiser le volume total d’échange. Pendant la période d’accumulation
des ordres, un prix de transaction théorique est généralement calculé et affiché en permanence, ce
qui permet aux négociateurs de réviser leurs ordres jusqu’à l’heure de fixing. A ce moment précis,
plus aucun ordre ne peut être modifié : le marché calcule le prix du fixing et procède à l’exécution
des ordres compatibles avec ce prix.
- Phase de pré ouverture de 8h30 à 10h: au cours de laquelle les ordres sont saisis sans
provoquer des transactions avec un affichage systématique du cours théorique d’ouverture
(COT)
- Ouverture du marché par fixing à 10h et détermination d’un cours d’ouverture unique, qui
maximise le nombre de titres échangés et minimise le nombre de titres non servis et se
rapproche du cours de référence (clôture de la veille)
- Deuxième fixing à 10h15 nécessaire si on n’arrive pas à dégager un cours d’ouverture au
cours du 1er fixing
- Dernier fixing à 11 h pour tous les titres
Eléments de réponse
- Le seed-financing
Une réponse au besoin de financement de pré-démarrage ;
L'organisme de capital-risque investit dans un projet, une équipe, un savoir-faire.
- Le start-up financing
Un financement relatif à l'étape de la naissance : lancement industriel et commercial;
Risques correspondants (risque technique, risque commercial, risque de gestion) ;
- L'expansion-financing
Besoin d’un financement de croissance : firmes s’approchant de leur seuil de rentabilité et
ne pouvant autofinancer leur croissance.
Les risques sont moindres que dans les phases précédentes.
- Le bridge-financing
Etape de transition : stade où l'entreprise dégage une bonne rentabilité mais est confrontée
à d'importants besoins financiers (conquérir des marchés étrangers, réaliser des
investissements de productivité, stratégiques, etc.)
- Le capital transmission
Opérations de transmission et de reprise d'entreprise par des managers extérieurs (buy-in)
ou des cadres de la firme (buy-out).
Ces activités se situent en aval des opérations de capital-risque mais leur sont
généralement rattachées car elles sont le plus souvent exercées par les mêmes organismes.
Eléments de réponse
- priorité prix : l’ordre à cours limité acheteur avec la limite de prix la plus élevée est classé
en premier et l’ordre à cours limité vendeur avec la limite de prix la plus faible est classé
en premier.
- prix temps : pour une même limite prix, l’ordre introduit en premier est servi en premier
EXERCICES
Exercice 1:
L’entreprise Astrid est cotée en continu sur la bourse de Tunis. Son flux d’ordres en séance de pré-
ouverture du 3 avril 2009 est présenté au niveau du tableau 1 :
Tableau 1 : Flux d’ordres placés en pré-ouverture
(dernier cours de référence = 20, 400 DT, Le pas de cotation 0,100 DT ;
seuil de réservation 6%)
ORDRES D’ACHAT ORDRES DE VENTE
QUANTIT
Limite Quantité Limite E
20 30 19, 900 72
20, 500 50 20, 300 70
20, 400 20 20, 400 80
20, 600 100 20, 200 30
20, 800 75 20, 800 50
20, 300 30 20, 000 70
1- Carnet d’ordres
ORDRES D’ACHAT ORDRES DE VENTE
QT cumu Quantité Limite Limite QUANTITE QT cumu
75 75 20, 800 19, 900 72 72
175 100 20, 600 20, 000 70 142
225 50 20, 500 20, 200 30 172
245 20 20, 400 20, 300 70 242
275 30 20, 300 20, 400 80 322
305 30 20 20, 800 50 372
4- Les seuils de réservation limitent la volatilité journalière des titres. En effet, dès qu’un cours
dépasse à la hausse ou à la baisse les seuils de réservation, la cotation est interrompue et le titre est
considéré réservé à la hausse ou à la baisse. Les seuils de réservation permettent de protéger les
investisseurs, mais présentent l’inconvénient de limiter la liquidité des marchés.
Exercice 4
L’entreprise Nour est cotée au continu. Son flux d’ordres en séance de pré-ouverture du 31 Mars N
est présenté au niveau du tableau 1 :
Tableau 1 : Flux d’ordres placés en pré-ouverture
(dernier cours de référence = 20 DT, Le pas de cotation 50 Millimes)
On suppose que les seuils de réservation sont de 6% par rapport au dernier cours de référence
A. Les seuils de réservation sur les places boursières : comment sont –ils appliqués, quels sont
leurs avantages et leurs inconvénients ?
B. Présenter le carnet d’ordre juste avant le fixing d’ouverture. Peut-il y avoir un fixing
d’ouverture? Si oui déterminer le cours d’équilibre et présenter le carnet d’ordres après le fixing
d’ouverture
C. Calculer la fourchette avant le fixing et après le fixing d’ouverture. Interpréter vos résultats
D. à 10 h 05, un investisseur introduit un ordre de vente au prix du marché pour une quantité de 85
titres. Que se passe – t – il ? Justifier votre réponse.
E. à 10 h 08, un investisseur introduit un premier ordre d’achat à cours limité (prix 20, quantité 15)
et à 10h 09, un 2ème ordre d’achat (prix 20,05 ; quantité 35). Présenter le carnet d’ordre suite à
l’introduction des 2 ordres.
F 10h 10, un investisseur introduit un ordre d’achat à cours limité (prix 21,300, quantité 65). Son
ordre sera-t-il exécuté? Justifier votre réponse.
G à 10h 11, un investisseur introduit un ordre de vente au prix du marché avec une quantité 10.
Son ordre sera-t-il exécuté? Justifier votre réponse.
Eléments de corrigé (exercice 4)
A- Les seuils de réservation fixe la hausse et la baisse maximum autorisée pour un titre donné. Ils
permettent de réduire la volatilité des titres particulièrement au niveau des marchés émergents.
Cependant, ces seuils limitent souvent la liquidité des titres.
70 70 20
100 30 19,95 20,05 35 35
160 60 19,9 21,65 90 125
210 50 18,75 22, 200 100 225
Fourchette = 50 Millimes
D- à 10h 05, un investisseur introduit un ordre de vente au prix du marché avec une quantité
85.
20 15 15
30 30 19,95 20,05 35 50
90 60 19,9 21,65 90 140
140 50 18,75 22, 200 100 240
E- 10 h 10, un investisseur introduit deux ordres d’achat à cours limité
OA1 (prix 20, qté 15) et OA2 (prix 20,05 ; qté 35)
ORDRES D’ACHAT ORDRES DE VENTE
Qté cumul Quantité Limite Limite Quantité Qté cumul
30 30 19,95
90 60 19,9 21,65 90 90
140 50 18,75 22, 200 100 190
F OA(prix 21,300 quantité 65). Son ordre sera-t-il exécuté? justifier votre réponse.
65 65 21,300
95 30 19,95
155 60 19,9 21,65 90 90
205 50 18,75 22, 200 100 190
Pas d’exécution car il n’y a pas de limite compatible.
H un investisseur introduit un ordre de vente au prix du marché avec une quantité 10
65 65 21,300
95 30 19,95 open 10 10
155 60 19,9 21,65 90 100
205 50 18,75 22, 200 100 200
Exercice 5 :
L'entreprise Malek est cotée sur la bourse de Tunis. Son flux d'ordres du 1er mars 2008 est
présenté au niveau du tableau 1 :
30 30 19.800
105 75 19.500
135 30 19.400
150 15 19.100 20.300 170 170
Exercice 6 :
L’entreprise Eletro est cotée en continu sur la bourse de Tunis. Son flux d’ordres en séance de pré-
ouverture du 1er octobre N est présenté au niveau du tableau 1 :
Exécution partielle de l’ordre. Qté : 12 titres et prix 123,5. Le reliquat est transformé en ordre à
cours limité de 123,5. Fourchette : 100 Millimes
49,700 50 50,800 10
Open 20 50 ,200 30
1- Carnet d’ordres
ORDRES D’ACHAT ORDRES DE VENTE
QT cumu Quantité Limite Limite QUANTITE QT cumu
100 100 50,5 49,7 150 150
200 100 50,2 49,8 150 300
400 200 49,8 50,2 100 400
700 300 49,5 50,5 250 650
800 100 49,4 50,7 300 950
2- Principes de détermination du cours d’ouverture :
2- Cours d’ouverture
Qté échangée
49,7 150
49,8 300 cours d'ouverture
49,9 200
50 200
50,1 200
50,2 200
50,3 100
50,4 100
50,5 100
Avant le fixing
Exercice 8:
L'entreprise Nour est cotée en continu sur la bourse de Tunis. Son flux d'ordres en séance de pré-
ouverture du 1" février 2006 est présenté au niveau du tableau 1 :
b-
Premier critère: le cours calculé est celui qui maximise le nombre de titres échangés
Deuxième critère: Si deux ou plusieurs cours peuvent être déterminés au même instant, le système
de négociation détermine dans l'ensemble des cours qui répondent au premier critère, ceux qui
permettent de minimiser le nombre de titres non servis
Troisième critère: Si le deuxième critère ne permet toujours pas de déterminer un cours unique, le
CTO est le cours le plus proche du dernier cours de référence
C1 C2
Qté échangée Qté non servie
19,1 5 155
19,2 30 115
19,3 30 115
19,4 30 95
19,5 40 55
19,6 40 10
19,7 50 20
19,8 50 20
19,9 50 20
20 50 20
20,1 50 20
20,2 50 90
Le deuxième ordre introduit (ordre d’achat (prix :19,300, qté :25)) ne sera pas exécuté.
Exercice 9
Soit le titre X coté en séance continue. Les ordres en attente à 10h 5mn sont les suivants :
• Ordre d'achat : quantité 500, prix 98
• Ordre d'achat : quantité 100, prix 101
1- Peut--il y avoir un échange ? justifier votre réponse
2- Présenter le carnet d'ordre et calculer la fourchette absolue de prix suite à chacune
de ces opérations :
A- à 10h 10 mn, Ordre d'achat : quantité 500, prix du marché
B- à 10h 12 mn, Ordre de vente : quantité 200, prix =102
1- Non, il ne peut pas y avoir d’échange puisque le meilleur prix à la vente est supérieur au
meilleur prix à l’achat (absence de zone d’intersection)
2-
Introduction à10h 10 mn de l’ordre d’achat : quantité 500, prix du marché
Soit une banque qui a réalisé au titre de l’exercice 2009 un bénéfice comptable de
50 000 000 D.
- des bénéfices réalisés par l’intermédiaire d’une succursale implantée à l’étranger pour un
montant de 500 000 D,
- d’intérêts réservés pour un montant de 6000 000 D,
- de dividendes distribués par une société ayant son siège social en Tunisie pour un montant de
300 000 D; la société distributrice n’est pas soumise à l’impôt sur les sociétés,
- de dividendes distribués par une société ayant son siège social à l’étranger, pour un montant
brut de 200.000 D ; l’impôt prélevé à l’étranger est de 15%.
- de plus-values de cession de parts sociales pour un montant de 80 000 D,
- de plus-values de cession d’actions non cotées à la Bourse pour un montant de 60 000 D ;
- des provisions pour créances douteuses détenues sur des projets implantées dans les zones de
développement régional pour un montant de 3 000 000 D,
- des provisions pour créances douteuses détenues sur des petites entreprises implantées à Tunis
pour un montant de 800 000 D,
- autres provisions pour créances douteuses pour un montant de 5 000 000 D,
- de moins-values de cession de créances à une société de recouvrement pour un montant de 100
000 D (les créances cédées figurent à la classe 4) ;
- de la retenue à la source au titre de l’impôt sur le revenu, prise en charge au lieu et place de
personnes non établies non domiciliées en Tunisie, au titre d’intérêts des prêts pour un montant
de 250 000 D et d’études techniques pour un montant de 50 000 D.
- contracté un prêt auprès d’une d’une Banque résidente du Japon, remboursable sur une période
de 10 ans ; les intérêts bruts payés à ce titre s’élèvent à 100.000 D ;
- contracté un autre prêt auprès d’une banque ayant son siège social en France ; les intérêts bruts
payés à ce titre s’élèvent à 200 000 D ; la convention Tuniso-franiacaise prévoit un taux
d’imposition de 12%. On notera que lors du paiement aucune retenue à la source n’a été opérée
à ce titre ;
Question 1 : Déterminer le bénéfice imposable et l’impôt sur les sociétés dû avec l’hypothèse que
la Banque ait réinvesti :
- 30% de son bénéfice comptable dans le capital d’une société implantée dans une zone de
développement régional,
- 20% de son bénéfice comptable dans le capital d’une société implantée à Tunis.
Soit une banque de dépôt qui a réalisé au titre de l'exercice 2008, un bénéfice comptable de
400 000 000 D. Ce bénéfice tient compte notamment :
Questions
1- Déterminer le bénéfice imposable et l’impôt sur les sociétés dû en supposant que la Banque
en question ait réinvesti 50% de son bénéfice comptable dans le capital d’un projet
industriel implanté à Tunis.
Soit une banque de dépôt qui a réalisé au titre de l'exercice 2007, un bénéfice comptable de 30 000
000 D. Ce bénéfice tient compte notamment :
Questions
3- Déterminer le bénéfice imposable et l’impôt sur les sociétés dû en supposant que la Banque
en question ait réinvesti 50% de son bénéfice comptable dans le capital d’un projet
industriel implanté à Tunis.
Soit une banque de dépôt qui a réalisé au titre de l'exercice 2006un bénéfice comptable de
20 000 000 D. Ce bénéfice tient compte notamment :
Déterminer le bénéfice imposable et l’impôt sur les sociétés dû en tenant compte des retenues à la
source opérées au nom de la Banque
Eléments de Corrigé
Déterminer le bénéfice imposable et l’impôt sur les sociétés dû en tenant compte des retenues
à la source opérées au nom de la Banque
Résultat fiscal = Résultat comptable + charges non déductibles - produits non imposables
• Les produits :
• Les charges:
des provisions pour créances douteuses détenues sur des projets implantées dans les zones
de développement régional pour un montant de 5 00 000 D : déductible à 100%
des provisions pour créances douteuses détenues sur des petites entreprises implantées à
Tunis pour un montant de 1 800 000 D: déductible à 100%
autres provisions pour créances douteuses pour un montant de 5.000.000 D, de moins
values de cession de créances à une société de recouvrement pour un montant de 100 000
D (les créances cédées figurent à la classe 4) : déductible à 100%
Exercice 5
Soit une Banque établie en Tunisie qui a accompli les opérations suivantes :
contracté un prêt auprès d’une banque ayant son siège social en France; les intérêts payés à
ce titre au cours de l’exercice 2005, s’élèvent à 600 000 D.
contracté un deuxième prêt auprès d’une succursale américaine (Etats Unis d’Amérique)
d’une banque dont le siège social se trouve au Japon ; la durée de remboursement du prêt a
été fixée à 10 ans et les intérêts payés à ce titre au cours de l’exercice 2005 s’élèvent à
1 000 000 D;
des intérêts de dépôt en dollars USD au profit de sociétés résidentes du Royaume Uni de
Grande Bretagne pour un montant équivalent à 20 000 D;
des intérêts d’un emprunt obligataire émis en yens sur le marché Japonais, au profit de
sociétés résidentes du Japon, pour un montant équivalent à 200 000 D;
des intérêts de comptes spéciaux d’épargne libellés en dinars au profit d’une personne
physique de nationalité étrangère, résidente de Tunisie, mais dont l’origine des fonds
provient du rapatriement en Tunisie, de monnaies étrangères ; les intérêts considérés
s’élèvent à 2000 D ;
des intérêts de dépôt pour un montant de 40 000 D au profit d’une banque résidente
d’Algérie,
des redevances au titre des études architecturales commandées auprès d’une société
résidente d’Allemagne pour la standardisation de ses agences bancaires, et ce pour montant
de 50 000 D.
Questions
Déterminer les obligations de la banque en matière de retenue à la source à opérer au titre des
revenus servis, sachant que :
Eléments de Corrigé
contracté un prêt auprès d’une banque ayant son siège social en France; les intérêts payés à
ce titre au cours de l’exercice 2005, s’élèvent à 600 000 D :
des intérêts de dépôt en dollars USD au profit de sociétés résidentes du Royaume Uni de
Grande Bretagne pour un montant équivalent à 20 000 D;
des intérêts d’un emprunt obligataire émis en yens sur le marché Japonais, au profit de
sociétés résidentes du Japon, pour un montant équivalent à 200 000 D;
9 les intérêts sur dépôts et intérêts sur devises sont exonérés.
des intérêts de comptes spéciaux d’épargne libellés en dinars au profit d’une personne
physique de nationalité étrangère, résidente de Tunisie, mais dont l’origine des fonds
provient du rapatriement en Tunisie, de monnaies étrangères ; les intérêts considérés
s’élèvent à 2000 D ;
des intérêts de dépôt pour un montant de 40 000 D au profit d’une banque résidente
d’Algérie,
Exercice 6
Soit une banque de dépôt qui a réalisé au titre de l'exercice 2003 un bénéfice comptable de
20 000 000 D.
− des bénéfices réalisés par l'intermédiaire d'une succursale implantée à l'étranger pour un
montant de 500 000 D, de dividendes distribués par une société ayant son siège social en
Tunisie pour un montant de 200 000 D ; la société distributrice bénéficie de la déduction
intégrale de ses bénéfices de l'assiette soumise à l'impôt sur les sociétés, de dividendes
distribués par une société ayant son siège social à l'étranger, pour un montant de
− 200.000 D,
− de plus values de cession de parts sociales pour un montant de 80 000 D,
− de plus values de cession d'actions non cotées à la Bourse pour un montant de 60 000 D
− des provisions pour créances douteuses détenues sur des projets implantées dans les zones de
développement régional pour un montant de 3 000 000 D,
− des provisions pour créances douteuses détenues sur des petites entreprises implantées à Tunis
pour un montant de 800 000 D,
− autres provisions pour créances douteuses pour un montant de 5 000 000 D,
− contracté un prêt auprès d'une succursale américaine d'une Banque résidente de France,
remboursable sur une période de 10 ans ; les intérêts bruts payés à ce titre s'élèvent à 100.000
D ; la convention Tuniso-américaine prévoit l'exonération des intérêts des prêts dont la période
de remboursement est supérieure à 7 ans.
− contracté un autre prêt auprès d'une banque ayant son siège social en France ; les intérêts bruts
payés à ce titre s'élèvent à 200 000 D ; la convention Tuniso-française prévoit un taux
d'imposition de 12%. On notera que lors du paiement aucune retenue à la source n'a été opérée
à ce titre ;
− fait recours aux services techniques (formation du personnel) d'un établissement stable
Français d'une société résidente de Thaïlande et a payé à ce titre des redevances brutes pour un
montant de 80 000 D. La convention tuniso- française prévoit l'exonération de tels services,
alors que le droit commun prévoit l'imposition au taux de 15% ; la Tunisie ne dispose pas
encore de convention de non double imposition avec la Thailande.
Exercice 7
Faites la liquidation des droits d’enregistrement exigibles sur les actes suivants en
supposant qu’ils sont établis en 2 pages et 4 copies:
- des prêts
- des actes de location
Faites la liquidation des droits en supposant que l’acte est présenté à l’enregistrement le 3 mars
2008 et qu’il comporte 2 pages et 5 copies
Exercice 8
Faites la liquidation des droits d’enregistrement exigibles sur les actes suivants en supposant
qu’ils sont établis en 2 pages et 4 copies:
Acquisition d’immeuble
Eléments de réponse
Question 2- Présenter le régime d'enregistrement des divers actes établis dans le cadre du leasing.
Eléments de réponse
Eléments de réponse
La Banque doit procéder à une retenue à la source, sur les intérêts servis aux personnes non
établies non domiciliées en Tunisie suivant le principe suivant :
Absence de conventions entre pays : Application du droit commun.
Existence de conventions entre pays : Application du droit le plus favorable entre le droit
commun et le droit conventionnel.
Question 5 : Définition et conditions d’imposition des intérêts dans le cadre des conventions
de non double imposition.
− Les conventions de non double imposition sont des traités internationaux ayant, après
ratification, une valeur juridique supérieure à loi du pays.
− Les conventions de non double imposition ont pour objectif d’éviter la double imposition
(au niveau du pays de la source et au niveau de l’Etat de résidence du bénéficiaire)
− Imposition des intérêts aux Etats de la source : Application du droit le plus favorable entre le
droit commun et le droit conventionnel.