M.MIHINDOU M.

CEDRIC : MAITRE EN GESTION DES ENTREPRISES ET DES ORGANISATIONS (RH), SPECIALISTE DU

DEVELOPPEMENT PERSONNEL(PNL)

Institut Supérieur de Technologie (IST)

Licence 3
Département : RH

Cours magistral

RETRAITE
ET
PREVOYANCE SOCIALE

Dirigé par :

M. MIHINDOU M. CERDIC

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II ème PARTIE : PREVOYANCE SOCIALE (CAS DE LA CNSS)

DEFINITION DES CONCEPTS

1. La sécurité sociale
2. La protection sociale
3. Le régime
4. La branche
5. Le risque social et ses conséquences
6. L’affiliation
7. L’assujettissement
8. La cotisation sociale
9. L’assiette de cotisation

LA SECURITE SOCIALE
 La sécurité sociale : est l’ensemble de systèmes tendant à protéger les être humain contre
les conséquences d’évènements ou de situations qualifiées de risques sociaux d’origine
naturelle ou professionnelle, en leur apportant des garanties minimales de prise en
charge.
 La Sécurité Sociale est basée sur quatre principes :
 L’assurance : c’est la garantie pour un individu et sa famille des revenus suffisants en
cas de risques ;
 La solidarité : c’est la notion d’entraide entre individus, en cas de défaillance de
l’un ;
 La mutualisation des risques : c’est le principe de solidarité. Les personnes à bas
risque vont payer pour les personnes à haut risque de maladies ;
 L’égalité : traitement équitable de tous les citoyens devant les charges en fonction de
leurs revenus ;

LA PROTECTION SOCIALE

 La protection sociale : elle vient du latin ‘’Protegere’’ signifiant protéger,

couvrir, mettre à l’abri,
 C’est l’ensemble des mécanismes de prévoyance collective et de protection
qu’une société accorde à ses membres pour les assurer et les aider à faire face
aux conséquences des risques de la vie sur le plan financier.
 Il en découle un ensemble des prestations sociales octroyées aux ménage et
individus en vertu d’accord publics ou collectifs pour les protéger contre un
niveau de vie bas ou en baisse découlant des risques sociaux.

Les principaux acteurs de la protection sociale :

 La sécurité sociale : elle est financée par les cotisations sociales (parts
patronale et salariale) dont l’employeur est le seul responsable et le
salarié ne peut s’opposer au prélèvement.
 L’état et les collectivités territoriales : la protection sociale est
financée par les impôts

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 Les administrations-associations privées : elles prennent en charge les

populations marginalisées ou vulnérables qui sont financées par les
subventions (CNAMGS, Croix rouge…).

LE REGIME

 Le régime : la sécurité sociale est constituée de différents régimes légaux d’ordre

professionnel (général, administrations et collectivités locale) ; et des régimes
spéciaux d’ordre catégoriel (gens de maison, indépendants).
 Les régimes de sécurité sociale sont généralement imposés et contrôlés par des unités
gouvernementales, dans le but de fournir des prestations sociales aux membres de de
la collectivité dans son ensemble important ou à des sous-ensembles importants de la
collectivité.
 L’organisme de gestion est garant des prestation dont le montant est généralement
déterminé au moyen de formule reposant sur les salaires des participants. La gestion
du régime de sécurité sociale au Gabon est confiée à la CNSS.
 La loi 5/75 du 25 novembre1975, complétée par un décret d’application : N° 599/PR
du 17 juin 1981 fixant les modalités d’application du code de sécurité sociale (CSS) et
des dispositions législatives complémentaires.
 Le régime de sécurité sociale dont la gestion est confiée à la CNSS du Gabon est
contenu à l’article 1er du CSS
 Chaque régime est organisé en branches (Cf. CONVENTION 102 OIT) qui
prennent en charge des risques sociaux (art 1er du C.S.S du Gabon).
 Chaque branche couvre le risque auquel s’expose l’assujetti et ou ses ayants droits.

LES BRANCHES

Les branches sont créées en fonction du contexte socio-économique.

 La branche des prestations familiales et des prestations de maternité ;

 La branche des risques professionnels, couvre les accidents du travail et maladies
professionnelles
 La branche assurance vieillesse est un revenu de remplacement au travailleur ou à ses
ayants droit. Elle comprend les pensions, d’invalidité et de décès
 Le service légal des prestations est complété par une action sanitaire et sociale, etc.
Une partie de ce service est aujourd’hui rétrocédée à la CNAMGS.

LE RISQUE SOCIAL ET SES CONSEQUENCES

 Le risque social : c’est un évènement affectant le niveau de vie d’un individu

ou d’un ménage ou d’un évènement d’arrivée aléatoire susceptible de causer du
dommage aux personnes.
 Les conséquences du risque :
 Une perte de revenus professionnels (suite à une altération physique de la force
du travail ou incapacité permanente partielle (IPP)

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 Un accroissement de charges (familiales à la suite d’une naissance)

1- L’affiliation
 L’affiliation : C’est une situation de droit par laquelle un individu (personne
morale ou physique ; publique ou privée est rattaché à un organisme pour le
service des prestations, sous réserve de remplir un certain nombre de
conditions (statut, numéro statistique, patente, inscription au registre de
commerce).
 L’affiliation à un régime de sécurité sociale ouvre droit à certaines prestations
en espèces ou en nature, périodiques ou apériodique (AF, layette, de vieillesse,
rente, décès, action sanitaire et sociale, assurance volontaire en cas de perte des
conditions d’assujettissement après six mois).
2- L’assujettissement

L’assujettissement : état de Soumission

 Art 3 du CSS alinéa 1 : sont assujettis au régime de S.S institué par la loi 6/75 du 25
novembre 1975, tous les travailleurs salariés tels qu’ils sont définis par le code du
travail (art 1er de la loi n° 3/94 du 21 Novembre 1944 modifiée la loi n° 12/2000 du 12
octobre 2000)
 C’est l’opération administrative qui suit certains évènements et qui a pour effet de
reconnaître une qualité administrative qui suit certains évènements et qui a pour effet
de reconnaître une qualité d’employeur ou d’assuré social au regard de la législation et
de la consacrer par l’attribution d’un numéro matricule constituant une identification
codifiée.
 Elle intervient lors du premier embauchage. L’assuré doit rappeler son identifiant en
cas de nouvel embauchage chez un autre employeur ou toute autre sollicitation auprès
des services de la CNSS (art 6 CSS)
 L’immatriculation peut être effectuée par la caisse de sa propre initiative
(immatriculation forcée), soit à la requête du travailleur (art 5 CSS).

LA COTISATION SOCIALE

La cotisation sociale : est la contribution de l’assujetti pour prétendre au bénéfice de la

gamme de prestations offertes par l’organisme de sécurité ou de prévoyance sociale. Elle est
assise sur l’ensemble des rémunérations perçues par les assujettis du plancher : le salaire le
plus bas (SMIG) au plafond déterminé en fonctions de la conjoncture économique. Elle a subi
plusieurs réformes de son instauration à nos jours. Il existe deux types de cotisations :

 Cotisation de l’employeur : c’est la part patronale. Elle est à 18,5% de la masse

salariale ;
 Cotisation du travailleur : c’est la part salariale. Elle est à 2,5% du salaire soumis à
cotisation.

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L’ASSIETTE DES COTISATIONS

 Elle représente l’ensemble des rémunérations perçues par les personnes assujetties, y
compris les indemnités, primes, gratifications, commissions et tous autres avantages
en espèces, ainsi que la contre-valeur des avantages en nature, mais à l’exclusion des
frais à caractère de remboursement et des prestations sociales versées.
L’évaluation des avantages (article 26 al du CSS) est faite conformément aux règles
prescrites par le code général des impôts, (titre Deuxième : « impôt sur le revenu des
personnes physiques, 5ème sous-section : traitement, salaires, pensions et rentes)

FINANCEMENT

1- Règles constitutives des réserves

2- Dépenses de la caisse
3- Champs d’application extension et exclusion
4- Immatriculation des employeurs
5- Immatriculation des travailleurs et des personnes à charge
6- Répartition des cotisations
7- Contrôle du respect des obligations
8- La gestion des comptes cotisants
9- Sanctions
10- Le précontentieux
11- Le contentieux du recouvrement
12- Investissement des fonds

INTRODUCTION

 Les ressources de la CNSS sont constituées essentiellement par les

contributions des employeurs et des travailleurs. Celles-ci sont destinées
au financement de différentes branches. L’employeur est responsable du
versement intégral des cotisations (part patronale et salariale). Seule la
cotisation de la branche des pensions est repartie entre l’employeur et le
travailleur).
 Toutes autres ressources attribuées à la caisse par un texte législatif ou règlementaire
 Les majorations encourues pour cause de retard de paiement des cotisations ou dans la
production des déclarations trimestrielles des salaires (DTS).
 Les intérêts moratoires
 Les dons et legs
 La pérennité d’un organisme de sécurité sociale repose sur cinq principes qui sont :

Sécurité, stabilité, solvabilité, portabilité, Quérabilité.

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IMMATRICULATION DES EMPLOYEURS

1- Hiérarchie de responsabilité :

Employeur : est débiteur vis-à-vis de l’organisme de sécurité sociale (art 28 al 1 CSS)

Salarié : ne peut s’opposer au prélèvement (art 28 al 2 CSS)

Organisme de gestion : est chargée des deniers privés à caractère public ; il est fondé sur le
système déclaratif.

Dans le cadre de la liquidation des entreprises en difficultés, la CSS vient en troisième

position dans l’ordre des créances après l’état et une Banque d’Etat comme la Banque
Gabonaise de Développement (BGD) autrefois.

2- Immatriculation employeur
 Dossier employeur : élément d’identification, de maitrise et de vérification : photos,
pièces d’état-civil, la carte de commerçant, l’agrément, le numéro statistique,
identifiant, les statuts), etc.
 Dès réception de la demande d’affiliation, la caisse délivre à l’employeur un numéro
d’affiliation ou l’immatriculation. Cette demande doit se faire dans les huit jours qui
suivent l’ouverture ou l’acquisition de l’entreprise ; soit au premier embauchage si
celui-ci n’est pas concomitant au début de l’activité.
 Notification : ouverture du dossier employeur
 Délai d’immatriculation : simplification et rapide
 Cycle de vie de l’entreprise : historique des modifications jusqu’à la fermeture
 Pré- archivage et archivage (numérisation des dossiers)

REGLES CONSTITUTIVES DES RESERVES

La Stabilité : elle résulte de la rigueur qui s’impose pour la constitution et le maintien d’un
bon niveau de réserve

Solvabilité : l’organisme doit toujours assurer le paiement des prestations et les frais
d’administration

Portabilité : le système étant déclaratif, l’employeur doit en même qu’il déclare les salaires
de ses employés procéder également au paiement des cotisations sociales dont il est le seul
responsable ;

Quérabilité : la créance doit être établie sur une bonne base déclarative, de telle sorte qu’elle
ne soit pas contestée par le débiteur ou employeur.

LES DEPENSES DE LA CAISSE

Les dépenses de la caisse sont :

- Les frais d’administration (inférieurs à 15% des ressources)

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- Le paiement des prestations

- Les dépenses du fonds d’action sanitaire et sociale jusqu’à au troisième trimestre
année (N) 2015 (Transfert de compétence à la CNAMGS)
- Le budget annuel est préparé par le directeur général et délibéré par le conseil
d’administration (composé de 12 membres titulaires dont 4 représentants des
travailleurs, 4 représentants des employeurs et 4 représentants de l’état par décret sur
proposition du ministre du Travail (art 6 CSS, art 17 DA ; ils sont nommés par arrêté
ministériel à l’exception du PCA (décret).

CHAMP D’APPLICATION : EXTENSION ET EXCLUSION

Le travailleur salarié : est considéré comme travailleur ou salarié, quelques soient son
sexe, sa race et sa nationalité, toute personne physique qui s’est engagée à mettre son activité
professionnelle moyennant rémunération sous la direction et l’autorité d’une personne
physique ou morale, publique ou privée appelée employeur.

1- Critères :
- Lien de subordination : le contrat qui lie le salarié à son employeur
- Prestation de service : est liée à l’emploi salarié
- Rémunération : la contrepartie du travail ou service (somme d’argent régulièrement
versée par l’employeur à la personne qu’il emploie)
2- Typologie de salariés (1) :
- Permanents (CDI, CDD) : notion d’embauche et de déclaration tardives ; préavis ;
périodes d’essai.
- Occasionnels et saisonniers : horaires et journaliers…dockers
- Travailleurs à temps partiel
- Travailleur à employeurs multiples (art 28 al 5 CSS)
- Passerelles entre régimes : coordination entre le régime des pensions civiles de l’état et
celui de la caisse (art 84 CSS : « tout gabonais passant d’un régime à l’autre,
conserve l’intégralité des droits acquis sont entièrement validés par le régime
d’accueil ».
3- Typologie de salariés (2) : extension dans le cadre des risques professionnels (art 54
CSS)
- Les coupeurs libres : abatteurs dans les exploitations forestières
- Les membres des sociétés coopératives
- Les gérants de (SARL) dans certaines conditions déterminées par décret
- Les gérants non-salariés des coopératives
- Les présidents, directeurs et directeurs généraux anonymes
- Les apprentis et stagiaires
- Les élèves des établissements d’enseignement technique et personnes placées dans les
centres de formation, réadaptation ou de rééducation professionnelles, pour les

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accidents survenus par le fait ou à l’occasion de cet enseignement ou de cette

formation
- Les détenus exécutant un travail pénal, pour les accidents survenus par le fait ou à
l’occasion de ce travail.

4- Typologie de salariés : exclusion

- Vacataires : secteur de l’éducation, de la santé
- Indépendant : secteurs du transport, juridique, BTP : sous-traitants
- Consultants
- Fonctionnaires détachés dans le privé
- Les zones rurales (les agriculteurs)
- Les salariés résidents non nationaux (cas de détachement, personnel diplomatique)
- Les personnes n’exerçant pas d’activité rémunérée (nounous, etc.)
- Les cotisants volontaires (ayant été affiliés au régime de sécurité sociale pendant 6
mois
Consécutifs et ne remplissant plus les conditions d’assujettissement, licenciés
économiques.

IMMATRICULATION DES TRAVAILLEURS ET PERSONNES A CHARGE

(AYANTS DROIT)

 Dossier travailleur : pièces d’état-civil, photo, quartier, niveau d’étude

 Elément d’identification : carte d’assuré, matricule
 Dossier ayants droit : grappe familiale : pièces d’état-civil, pièces de maintien, de
suspension de droits
 Attributaire (charge de garde) : pièces d’état-civil, pièces de maintien, de
suspension de droits
 Doubles immatriculations : les doublons interviennent lorsqu’un salarié déjà titulaire
d’un numéro assuré par ignorance souvent remplit les formalités d’un nouvel
embauchage alors qu’il doit juste rappelé le numéro qui lui a été attribué la toute
première fois qu’il a été déclaré par un employeur
 Historique des modifications : carrière (embauche, cessation)
 Archives : dossiers des pièces communes.

ASSIETTE DES COTISATIONS

- Taux de cotisations
- Textes de fixation : loi, décret, ordonnance, arrête
- Taux forfaitaires ou lies aux gains
- Tranches de salaires : plancher, plafond, salaires déplafonnés
- Taux spéciaux (lies aux secteurs d’activité en AT/MP art 54 CSS
- Nomenclature des taux par régime

CONTROLE DU RESPECT DES OBLIGATIONS

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- Fondement : système déclaratif

Le contrôle permet de confronter les déclarations et les faits réels sur la base des
documents RH, de comptabilité.
- Nature de l’activité du contrôle : indépendance d’esprit et vis-à-vis de la hiérarchie
(serment)
- le plan contrôle : il permet de lutter contre la prescription des créances
- type de contrôle : inopiné, après avis de passage, à la demande d’un salarié, suite à un
risque professionnel
- La qualité du rapport de contrôle et annexes impacte sur la piste des décisions

SANCTIONS
- Civiles et pécuniaires : majoration de retard (art 29/2 ; 30/2 CSS ; 40, 44 DA) ; non
déclaration : art 57 CSS.
- Opération de remises gracieuses collectives pour attirer les employeurs ou en
période de crise (art 29/4 CSS)
- Pénales : amendes, emprisonnement : art 91, 92, 93, 94 CSS ; 301 (escroquerie) ; 307
(abus de confiance) Code Pénal
- Impact du recours gracieux et période de grâce.

LE PRE CONTENTIEUX

 Agent de recouvrement : Une fonction vitale

- Système de relance : téléphone, physique : plannings de sortie de missions, par
courrier
- Etat de sommes dues ;
- Mise en demeure : taux de notifications et suivi des délais de transformation en ATD,
contraintes ;
- Risque de prescription et impact sur équilibre financier
- Notifications : appui de partenaires et réglementation ; esprit d’équipe
- Collaboration avec les tribunaux : signature des contraintes
- Gestion des auxiliaires de justice : sélection, suivi et évaluation

LE CONTENTIEUX DE RECOUVREMENT

Principe : célérité (promptitude, rapidité) et efficacité

 Gestion des auxiliaires de justice : sélection, suivi et évaluation

 Collaboration avec les tribunaux : signature des contraintes
 Coût du recouvrement forcé et impact sur l’image des caisses
 Apport de la communication de la direction des affaires juridiques

NOTION DE CREANCE IRRECOUVRABLES ET NOTION D’ADMISSION EN NON

VALEUR

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Procédures collectives et privilèges : (art 34 CSS : faillite et liquidation judiciaire) délai

de production des créances et suivi

 Suivi particulier des employeurs en difficultés

INVESTISSEMENT DES FONDS

 Repose sur 4 critères :

1. Sécurité
2. Rendement
3. Liquidité
4. Utilité économique et sociale : Art 40 CSS

TYPOLOGIE DES PRESTATIONS

Les prestations sont servies à la demande. Le bénéfice des prestations est conditionné
par la production à terme échu des pièces dites de maintien de droit. Il y a également
des pièces suspensives de droit

 Prestation périodique (mensuelle, trimestrielle, annuelle) : rente, allocation familiale,

pension, invalidité, décès
 Prestation apériodique : allocation de survivant, allocation de vieillesse
 Prestation en espèces
 Prestation en nature
 La branche familiale :
 Les allocations prénatales
 Les primes de naissance
 Les allocations familiales
 L’allocation de la rentrée scolaire (ARS)
 Les soins gratuit accordés aux femmes salariées ou épouse de salariés pendant la
grossesse ;
 L’indemnité journalière de maternités octroyées à la femme salariée pendant le congé
de maternité ;
 Les soins médicaux pendant ou après l’accouchement.
 Notions de famille : structures ou grappes familiales : condition de mariage ou pas
 Typologie des enfants : enfant légitimes, naturels, adultérins, adoptés ou en tutelle,
orphelins de père et de mère à la charge des défunts ; les enfants d’un salarié en
incapacité temporaire de travail suite à un risque professionnel ou d’un bénéficiaire de
prestation de vieillesse ou d’invalidité.
 Notion d’attributaire : bénéficiaire
 La branche risque professionnel : comprend les accidents de travail et les maladies
professionnelles
 La notion d’accident de travail : est considéré comme un accident de travail, quelle
qu’en soit la cause, par le fait ou à l’allocation de travail
 Accidents de travail ;

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 Accident de trajet ;
 Accident survenu pendant les missions, le recrutement.
 La maladie professionnelles ; affection liée à l’exposition de façon habituelle à un
risque en milieu professionnel.
 Les formalités de déclaration : la déclaration d’un accident de travail doit parvenir à la
CSS dans un délai de 48 heures sur imprimé spécial.
 La prise en charge de la victime d’un risque est à 100% par la CNSS
 La réparation est le service des prestations en espèces ou en nature
 La rente d’incapacité permanente totale ou partielle
 La rente de survivants a un caractère permanent
 L’allocation de survivant
 Les indemnités journalières,
 Les frais funéraires et de transport, en cas de décès de la victime
 Les remboursements des frais médicaux
En nature :
 Les soins médicaux gratuits
 Les produits pharmaceutiques
 Les frais hospitaliers
 L’appareillage et la réadaptation fonctionnelle
 La rééducation fonctionnelle

La prévention : sensibilisation

 L’assurance vieillesse a pour but d’assurer un revenu de remplacement au travailleur

ou à ses ayants droit ; afin de trouver des solutions partielles aux problèmes du
troisième âge :
 Pension d’invalidité, en pension de vieillesse, retraite anticipée, pension de survivants,
remboursement des cotisations

CONDITIONS D’ATTRIBUTION

1- Prestations familiales
- Etre salarié, immatriculé à la CNSS quel que soit le sexe et la nationalité
- Justifier de 4 mois de présence consécutive chez un ou plusieurs employeurs ;
- Résidé sur le territoire national (dans le cas de convention franco-gabonaise)
- Notion de recevabilité : dossier complet
- Notion de conformité des pièces : pièces légalisées
 L’éligibilité :
 16 ans révolus (scolarisation obligatoire)
 17 ans pour les enfants en apprentissage
 20 ans pour les enfants poursuivant des études ou atteints d’une
infirmité
a) Risques professionnels :
Pour l’assuré : reconnaissance du risque

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- Etre immatriculé ou justifier du lien de subordination

- Déclarer le risque
- DTS du mois précèdent celui de l’accident ou de la rechute
- Différents certificats médicaux
- Expertise médicale
- Différentes factures de frais médicaux
- Constat de police ou gendarmerie
- Procès-verbal d’enquête
- Acte de naissance
Pour Veuves et Orphelins
- 2 photos d’identité
- 1 copie légalisée de l’acte de mariage
- 1 certificat de non remariage
- 1 copie légalisée CNI
- 1 copie légalisée de l’acte de naissance pour chaque enfant à charge

Pour orphelin de père et de mère

- 2 photos d’identité du tuteur ou attributaire

- 1 copie légalisée des actes de décès des parents défunts
- 1 certificat de vie et d’entretien
- 1 ordonnance de tutelle
- 1 copie légalisée de l’acte de naissance pour chaque enfant à charge

Nb : documents idem pour les ayants droit (veuve, veuf, enfants à charge, ascendants en
cas de décès de la victime).

Ascendants à charge du défunt

- 2 photos d’identité des ascendants ;

- 1 copie légalisée de l’acte de décès de l’assuré décédé
- 1 certificat de vie de chaque ascendant
- 1 copie légalisée de la CNI des ascendants

CAS de Pensions : D’invalidité, anticipée, Allocation de vieillesse, Pension de vieillesse :

Pension d’invalidité (PI) :

- Avoir été immatriculé depuis au moins 5 ans ;

- Etre assuré salarié de moins de 55 ans ;
- Avoir accompli 30 mois d’assurance au cours des 5 dernières années précédant le
début de l’incapacité ayant entrainé l’invalidité.

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Nb : La Pension d’invalidité est toujours concédée à titre temporaire et est révisée aux dates
fixes par la caisse.

Le Salaire moyen = somme des salaires d’une période déterminée divisée par le nombre de
mois de ladite période.

La base de calcul d’une pension d’invalidité est le salaire utilisé pour le calcul de la
pension vieillesse ie salaires des 36 derniers mois / 36 que l’on multiplie par le taux
applicable, minimum = 40 %.

Pension Mensuelle = SM x Taux pension fictive

Pension mensuelle de l’invalidité = Pension mensuelle fictive x 60 /1000

300 000 x 36 = 120 000

120 000 x 60 % = 72 000

Pension anticipée (PA):

- Avoir 50 à 54 ans d’âge

- Etre atteint d’une usure prématurée des facultés physiques ou intellectuelle rendant
l’assuré indiqué inapte à poursuivre l’exercice d’une activité justifiée par un avis
médical du médecin conseil ;
- Avoir été immatriculé à la caisse depuis au moins 20 ans ;
- Avoir accompli au moins 10 ans d’assurance au cours des 20 dernières années
précédant la date d’éligibilité ;
- Avoir cessé toute activité ;
PA = SM x TAUX (40 %)
300 000 x 40 % = 120 000
- C’est la prétraite qui bascule en pension de vieillesse à 55 ans.
Allocation de vieillesse (PV) :

Celle-ci est accordée à un assuré qui ne remplit pas les conditions requises pour avoir droit à
une pension de vieillesse. Son versement est unique :

- Salaire moyen des 36 ou 60 derniers mois soumis à cotisation

- Nombre de semestres d’assurance :

AV = SMM x 50% x Nbre de semestres

500 000 x 50 % x 8 = 2 000 000

Pension de vieillesse : revenu de substitution permanant versé à l’assuré qui remplit les
conditions requises et en fait la demande.

Conditions

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- Imprimé de demande
- 1 copie légalisée d’acte de naissance ou jugement supplétif
- Numéro d’assuré
- 1 ou plusieurs certificats de travail
- 2 photos d’identité couleur
- 1 RIB
- Pièces des ayants droit, s’ils ne sont pas dans la grappe

Pension mensuelle = SMM x Taux applicable à partir de 40 %

Plus une bonification de 1 % par année supplémentaire

Sans bonus : SMM x 40 %

Avec rachat : c’est la possibilité pour un assuré qui totalise entre 110 et 119 mois de compléter les
périodes d’assurances manquantes pour remplir les conditions générales de 120 mois.

Le montant du rachat est déduit sur la pension, selon les conditions fixées par la caisse et l’avantage
du bénéficiaire.

Montant du rachat = SM x 7,5 x Nbre de mois à racheter

Conditions:

 Pensions de survivants : est servie en cas de décès de l’ouvrant droit ou assuré principal à la
veuve, veuf ou orphelins à la charge de l’assuré décédé.
Bénéficiaire d’une pension de vieillesse, pension anticipé ou pension d’invalidité ;
Ne remplissant pas les conditions requises à la date du décès pour bénéficier d’une pension de
vieillesse, d’une pension anticipée, ou d’une pension d’invalidité
Ayant totalisé 120 mois d’assurance à la date de son décès

SM = 1 000 000

Pension = SMM x TAUX

Pension : 1 000 000 x 40 %

Répartition : La Répartition des parts entre les ayants droit se présente comme suit :

- 50% pour la veuve ou le veuf. En cas de pluralité de veuves, les 50 % sont reparties entre elles
à parts égales
- Pension = SMM X 42% ; 1 000 000 x 42% = 420 000
- PS avec 3 Veuves : 420 000 x 50% / 3 = 70 000
- PS avec une veuve et 2 orphelins :
PS = 420 000 x 50 % = 210 000
Parts enfants : 210 000 x 20 % = 42 000
PS = 210 000 + 42 000 = 252 000

ALLOCATION DE REMOURSEMENT

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 M.MIHINDOU M.CEDRIC : MAITRE EN GESTION DES ENTREPRISES ET DES ORGANISATIONS (RH), SPECIALISTE DU
DEVELOPPEMENT PERSONNEL(PNL)

L’allocation de survivants : RMM x 40 % x Nbre de semestres

1 000 000 x 40 % x Nbre de semestres : 1 000 000 x 40 % x 6 = 2 400 000

Remboursement de cotisations : Somme des salaires déclarés x taux de cotisation

Ex : 50 x 1 000 000 2,5 % = 1 250 000

AV (1 000 000 x 50) / 100 x 6 = 3 000 000

Il s’agit en fait du remboursement des cotisations que l’assuré a versé pour le compte de
l’assurance vieillesse, ie les 2,5 % ou la part salariale.

 Avoir moins de 55 ans

 Etre de nationalité étrangère (s’il n’existe pas de convention entre le Gabon et son
pays d’origine
 Quitter définitivement le territoire avec une attestation sur l’honneur
L’article 84 du CSS prévoit une coordination entre le régime des pensions civiles de l’état et celui de
la CNSS.

L’assuré qui bénéficie de la coordination conserve l’intégralité des droits acquis. Ils seront entièrement
validés par le régime d’accueil.

EXTINCTION DES DROITS

Evènements déclencheurs :

 Décès
 Remariage
 Statuts des enfants
 Perte d’emploi (licenciement)

JE VOUS REMERCIE
POUR VOTRE ATTENTION !

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