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Chapitre 11 : Comment l’assurance et la protection sociale

contribue-t-elle à la gestion des risques dans les sociétés


développées ?

I) à quels risques éco et sociaux les individus sont-ils exposés dans la société développés?

A) une diversité de risques, éco et sociaux


–Les individus des sociétés développés font face à différents risques sociaux dans leur
existence, susceptible de faire augmenter leurs dépenses et/où de faire baisser leurs
revenus.

Risques sociaux : événement incertain, pouvant affecter le niveau de vie d’un ménage, en
provoquant une augmentation de ses besoins et/où une diminution de ses revenus

– La maladie, les accidents du travail, la perte d’emploi, la maternité, le handicap ou encore,


la vieillesse sont des exemples de risques sociaux. On parle de risque pour désigner ses
événements, car il n’est pas possible de prévoir à l’avance avec précision qui en sera la
victime(sujet), quand quand le risque se réalisera et qu’elle en sera le coup. Depuis
plusieurs décennies, nos sociétés ont connu une diversification et une multiplication des
risques qui ont conduit certains sociologues à parler de société du risque.

B) une exposition est une attitude différente face aux risques


–L’exposition au risque n’est toutefois pas identique entre les indications : selon la catégorie
sociale, et la société, à laquelle il appartient, un individu n’est pas exposé de la même
manière aux situations susceptibles de provoquer la réaction du risque.
–De plus, l’attitude face à un même risque est variable selon les individus, les catégories
sociales et société: ainsi, certaines conduites à risques, sont plus présente dans certains
groupes(Ex; jeune conducteur =conduit à risque)
À l’inverse, on parle de aversion au risque pour désigner les comportements préférant la
recherche de sécurité à la prise de risque

Aversion aux risques : attitude consistant à privilégier un gain limité mais certains, plutôt
qu’un gain plus élevé, mais aléatoire/un certain.
ex: coup d’opportunité

II) comment gère-t-on collectivement les risques?

–Les sociétés développées ont mis en place différents instruments de gestion commune des
risques. Si les pratiquants de prévention visent à éviter que les risques se réalisent, la
mutualisation des risques consiste à partager le coût des risques entre un grand nombre
d'individus : en ayant cotisé au préalable, les individus peuvent ensuite être indemnisés
lorsque le risque se réalise.

Mutualisation des risques : principe consistant à transformer des risques individuels en


risque commun
– Des mécanismes d’association garantissent le paiement d’indemnités en cas de
réalisation d’un risque, aux individus, ayant préalablement versé une prime ou cotisation.
– Pourrait être viable financièrement, la mutualisation suppose que les risques partagés, soit
diversifiées. En pratique, les instruments de gestion commune des risques mises en œuvre
dans les sociétés développées, combinent ces différents principes.

B) les différents acteurs de la gestion collective des risques.


– Les solidarité familiale ont longtemps constitué la principale moyenne pour les individus de
faire face aux conséquences financières de la réalisation d’un risque. Dans les sociétés
contemporaines, la gestion commune des risques est aussi bien assurée par les acteurs
publics(sécurité sociale,CAF, régime complémentaire, retraite/maladie, UNEDIC) que par
des acteurs privés(mutuelle, institutions des prévoyance et société d’association)

Sécurité sociale : ensemble des institutions publiques, protégeant les individus des
conséquences de risques sociaux

– Selon les pays et les risques sociaux concernés, la place relative des acteurs publics et
privés est variable. Ainsi, alors que, dans certains pays, la protection est majoritairement
prise en charge par des acteurs privés(ex USA) D’autres pays ont opté pour une protection
sociale majoritairement assumée par des acteurs publics comme la France.

Protection sociale : ensemble des mécanismes de prévoyance collective permettant aux


individus de faire face à l'augmentation des dépenses et/ou à la baisse des revenus
engendrés par la réalisation des risques sociaux

annexe au cours
Comment les pouvoirs publics(PP) peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?

Des analyses différentes de la justice sociale :


- pour Tocqueville, égalité condition, principe, premier de la démo, permet la mobilité sociale.
- L’idéal républicain prône la méritocratie qui considère certaines inégalités comme juste.
- Rawls défend le concept d’équité en prônant la discrimination et pour compenser le
handicap, original.
- Ultra libéral Hayer refuse. L’idée d’une justice sociale imposé l’État en avant contre l’ordre
naturel.

La réduction des inégalités par la redistribution:


- prélèvements obligatoires (impôts, texte, catégorie sociale) peuvent réduire les inégalités s'
ils obéissent aux principes de la progressivité.
voir tableau
- Les prestations sociales ont pour but de protéger contre les risques sociaux. l’effet
redistributif est plus fort si elles sont versées sous conditions de ressources.
- La fourniture à tous les services de publicité gratuite, financé par l’impôt, a aussi un effet
redistributif (école, santé, justice)

Les trois grands système de protection sociale :


-Le système corporatiste fondée sur une cotisation lié à l’emploi
-Le système universaliste, financé par l’impôt, couvert population
-Système résiduel(libéral) fondée sur association privée, état recouvrant, risques majeurs
-système FR égal hybride entre les systèmes Corporatiste, universaliste, tant vers système
libéral

La question des discriminations:


- les discrimination à l’égard du genre, de l’origine éthique ou social, des handicapés ou
de l’orientation sexuelle sur l’une des sources de l’injustice sociale
- la loi condamne les discriminations, mais la réalité montre qu’elle perdure
- les PP développe des mesures de discrimination positive qui permettent de rectifier les
handicaps de départ avec les zones d’éducation prioritaire, les filières spécifiques d’accès
aux grandes écoles, et la loi sur la parité pour les femmes dans les mondats politique.

III) Quels sont les effets de la prise en charge de la gestion collective des risques ?

A) les effets positifs et négatifs des partage du risque


–En offrant plus de fiabilité aux individus couverts, la prise en charge collective des risques
sociaux favorise l’innovation et permet d’élever le nouveau devis. Ainsi, la mise en place de
la protection sociale(PS) est accompagnée d’une augmentation d’espérance de vie et une
diminution de la pauvreté.
–Toutefois, la prise en charge collective des risques sociaux peut induire certains effets
néfastes : se sachant assurée, certains individus peuvent augmenter leur prise de risque est
causée ainsi une augmentation injustifiée des dépenses des institutions les assurant, on
parle d’aléa moral.

Aléa moral : situation dans laquelle deux individus sont liés par contrat, l’un des deux peut
laisser l’autre en raison de l' asymétrie de l’information qui existe entre eux, c’est le cas de
l’assurance.

B) assurance et assistance au sein de la protection sociale

État-providence français
→ Assurance : des travailleurs cotise auprès de la SS pour avoir un revenu de
remplacement en cas de confrontation à un risque social.
(chômage, vieillesse, maladie… )
Vieillesse=40,1 % des dépenses PS
Chômage=5,6 % des dépenses PS
Maladie/invalidité= 28,5 % des dépenses PS → Exemple: remboursements médicaux.

→ Assistance : aide versée aux personnes aux ressources insuffisantes est financée par
l’impôt.
Logement = 2,6 % des dépenses de PS → Exemple: allocation et logement.
Exclusion= 3 % des dépenses de PS

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