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SOCIALE
Cours de Ninon Maillard
INTRODUCTION
Section 1 - Définition de l’histoire de la protection sociale
V° « Protection sociale », Vocabulaire juridique, CORNU :
Remarque sur l’expression « risque social » = la perte d’emploi par exemple, la maladie,
l’accident, l’invalidité, la vieillesse, le décès etc. la protection sociale est un système qui protege
les indiividus de tous ces risques. Participent de cette P° sociale la sécurité sociale, les
institutions de prévoyance, l’assistance publique, un gd nb de mesures (législatives notamment)
liées aux mineurs, liées au handicap, etc. pas vraiment de cohésion. La définition de Cornu
La réflexion autour de droits fondamentaux est très récente car elle est le résultat d’un échec.
On se rend compte qu’il y a toujours de l’exclusion et de la précarité, donc on a commencé à
réfléchir en termes de droits fondamentaux.
La crise de ravitaillement > cf. texte Démosthène. Athènes vit par ses citoyens, c’est une démocratie
directe. Idée du contrôle au moyen age avec la chasse aux « mauvais pauvres ».
Liste , inscription et enregistrement des bénéficiaires (et il y a aussi des non bénéficiaires). Ca existait
déjà à l’époque.
On retrouve cette tradition antique à rome et le caractère hybride de l’intervention entre intérêt eco
et politique et …
A Rome on parle des lois : la distribution alimentaire est légale, ensemble de lois qui portent un nom
les « lois frumentaires » (lois imposé par les frères graques). Il s’agit d’assurer la vente équitable de
blé, voire une distribution gratuite lorsqu’il y a pénurie. On trouve dans ces lois, la détermination
précise des bénéficiaires : les citoyens romains, masculins, adultes, et habitant Rome. Chaque citoyen
romain avait le droit tous les mois, d’acheter une certaine quantité de blé à un prix fixé. Assurer la
répartition de la matière première au sein des citoyens. Là on peut parler de critères.
o Condition d’âge
o Condition de résidence
o Condition de sexe
o Condition de citoyenneté
Cette sélection des bénéficiaires c’est une permanence en matière de protection sociale ;
Intérêt : voir que certaines interventions sociales se comprennent dans un cadre politique plus
général.
Dans les textes romains on fait directement référence au contrôle (le contrôle des ayants droits
renvoie à la notion de privilège de pouvoirs accédés à cette distribution de nourriture). Des
distributions récurrentes pendant tout l’empire.
A. l’invalide
Leur mobilité réduite ne leur interdit pas la mobilisation en cas de guerre, on va leur attribuer tout un
tas de tâches adaptés en fonction de leur incapacité. Ils ne forment pas une communauté dans la
communauté, ils sont aidés mais restent complètement intégrés à la vie de la cité.
Texte sur « le secours aux invalides » ESCHINE.
Bien sur la cité n’oblige pas ce jeune homme a prendre en charge l’oncle qui l’a élevé, aucune
obligation légale, en revanche il y a une condamnation morale, le jeune qui délaisse son parent âgé
et invalide est moralement condamnable. La cité se substitue à la famille défaillante. Ce qui revient à
dire que le premier cercle de protection reste la famille.
Il y a un certains nombres de conditions pour être bénéficiaire de la pension journalière, lorsque
celles-ci sont remplies le bénéficiaire est inscrit sur une liste de recensement. Donc la prise en charge
suppose une comptabilisation et des démarches d’instruction. Suppose aussi un contrôle. Ce sont des
critères objectifs, citoyenneté, domicile, critère de religion etc.
Texte d’Aristote : le mot a souligné est le mot « loi », c’est donc une obligation légale. Le Conseil
examine les infirmes. L’examen va porter sur l’appréciation de l’état de santé du citoyen qui se
présente au conseil comme étant infirme, est-il diminué dans ses aptitudes physiques au point de ne
plus subvenir à ses besoins. On va confronter les infirmités corporelles à l’aptitude au travail. à cela
A. Confréries de métiers
Il est liée à un phénomène qui est le renouveau urbain, et cela prend une forme économique et
politique. Les confréries et les communautés de métiers, leur statut révèlent un certain nombre de
mesures qui sont prises et qui ont un caractère social avéré, leur différence, est que les
communautés de métier s’organisent autour de la pratique d’un métier commun. Tandis que la
confrérie a un aspect plus religieux, elles se regroupent autour d’un même saint.
Communauté de métier
Les personnes qui s’associent dans le cadre des confréries sont des laïques. Et donc l’investissement
des confréries dans l’assistance est symptomatique d’une évolution considérable, c’est-à-dire que
l’Eglise n’a plus le monopole dans l’assistance. C’est l’émergence du nouveau monde. En revanche,
l’assistance prodiguée par les laïques reste inscrite dans une dimension religieuse. Mais il est vrai que
l’assistance sous l’ancien régime devient l’affaire de tous. L’Eglise et les laïques (les villes, et le