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Droit de la protection sociale : oral

I ) la notion de protection sociale :

Elle est omniprésente dans notre scté, exemple : chez le médecin, les médicaments … dès la naissance, jusqu’a la fin.
La protection sociale : deux approches pour la définir, une extensive, elle regroupe toutes les politiques au bien être de l’individu : politique du CAIRE : le bien être ? être en
bonne santé, et être heureux, mais la scté rend-elle les gens heureux, en terme de politique éco, non pas que, car le bonheur est tributaire de plusieurs causes. Donc c’est
pas cette conception qui est retenue.
Deuxième approche : la prise en charge des risques qui mettent en danger, péril, la sécurité économique de l’individu.

A- la prise en charge des risques sociaux :

La notion de risque social, est l’élément central, c’est un événement qui peut être négatif, mais aussi un événement positif, mais qui va affecter l’activité eco ( naissance
d’un enfant ). Deux catégories de risques sociaux : ceux qui occasionnent une perte de revenu, comme la maladie, le chômage, la vieillesse. La deuxième, c’est ceux qui
entrainent une augmentation des charges, comme l’arrivée de l’enfant, charges du logement, charges nécessaires mais qui affecte la sécurité eco : définition du code de la
sécu sociale : L111-1 : pour la couverture des risques.
Au regard de cette définition, ajd 5 risques sociaux qui sont prit en charges en France : la risque santé + le risque vieillesse + le risque maternité / famille + le risque emploi
+ les prestations d’aides sociales ( a un moment on peut pas payer notre facture de gaz, on peut se tourner vers des mécanismes d’aides sociales ).
Les risques sociaux sont évolutifs, car en 1945, quand on a crée la sécu sociale, le chômage n’était pas une risque social, car lendemain de guerre, moment de reconstruction,
avec la dégradation de la situation eco, le risque chômage est devenue une réalité, donc il est devenu un risque social, pour avoir des indemnités.
La question de la dépendance, on est une scté qui vieillit, la part des 60ans augmente en 2030, les + de 60 ans représenterons plus de 30% de la population. Donc on a
l’allongement de la durée de vie, face a une scté qui fait moins d’enfants. Par exemple, le 4e âge, majoritairement vivent dans une perte d’autonomie, c’est pour ca qui il y a
une dépendance ici.

B ) les mécanismes traditionnels de prise en charge des risques sociaux :

Comment ? Et le financement ? On parle souvent des déficits sociaux, qui sont une réalité de nos jours, en 2021, ce déficit est de 40 milliards d’euros et la prévision pour
2023, serait de 7 milliards d’euros.
Plusieurs mécanismes permettent de prendre en charge les risques sociaux : le mécanisme individuel : le plus connu c’est l’épargne, ce mécanisme a été utilisé pdt très
longtemps, le seul pb, c’est les charges, il faut avoir les moyens d’épargnes, c’est très inégalitaire, puis c’est un système risqué car elle est tributaire de la stabilité monétaire,
ajd pour ceux qui épargnent c’est compliqué, car l’argent perds de la valeur. L’épargne peut être un complément de mécanisme de prise en charge, mais pas le mécanisme
de prise en charge des risques sociaux.
Ensuite, le mécanisme de la responsabilité, c’est celui qui est a l’origine du dommage qui assume les conséquences du risque, comme la personne qui travaille, fait réaliser
des profits et en contre partie, l’entreprise assume les accidents du L. Mais c’est un sytème insuffisant, car tous les risques ne sont pas d’origine professionnels, exemple :
une personne avec une grave pathologie, ici il n’y a pas de responsable, lien et causalité plus complexe.
De plus, les mécanismes assuranciels : la on est dans la logique de la mutualisation voir la socialisation des risques entre les membres d’un groupe, on est dans un sytème
contributif, on verse une prime ou cotisation et en contre partie, l’individu va avoir droit a une prestation. C’est le mécanisme le plus utilisé, comme la sécurité sociale, c’est
un mécanisme majoritairement assuranciels, on verse des cotisations. Il y a aussi, la complémentaire santé, mécanisme public ou privé. Mais il présente aussi des
inconvénients, il faut un nb élevé de cotisants, puis surtout il faut que la probabilité de l’évènement soit le plus faible possible, pour que ce soit, rentable, que ca puisse être
équilibré. Puis il faut aussi avoir les moyens d’avoir une assurance, donc niveau de revenus important.
Enfin, le mécanisme de solidarité : pas dans une logique de contribution, certains parlerons d’assistance, le mot assistance est parfois péjoratif. La solidarité : a un moment
donné on est confronté a un risque, et on a pas les moyens de le confronté, donc la scté va venir en appuie, c’est une prise en charge sans contribution a l’individu pour
affronter un événement qui affecté la sécurité eco de l’individu : exemple : le RSA, c’est une prestation de solidarité. Mais ici pb de financement, car c’est le contribuable qui
paye, le RSA a un cout, c’est la société tout entière qui finance, comme par les départements. La solidarité peut être aussi privé, notamment avec les associations.

Notre système fr de protection social est mixte, repose sur une logique assuranciel mais aussi solidaire.

C ) les interférences avec les facteurs démographiques, éco politiques et sociaux :

C’est ce qui fait la complexité, en terme juridique, qui est tributaire d’un nb d’éléments que personnes ne méprisent, ce qui explique les évolutions, et la complexité de la
protection sociale.
Le facteur démographique : est essentiel, car il va avoir un impact sur le nb de cotisants, et le nb de bénéficiaires, au lendemain de la 2nd GM, explosion de la natalité : donc
financement de la branche de la famille ? Versement des allocations .. on mettait dans la question du financement de cette branche, inversement ajd, avec le vieillissement
de la population, c’est le problème. Les évolutions démographiques ont un impact sur la protection sociale. Parfois la protection sociale est utilisé aussi, pour favoriser ou
inciter les évolutions démographiques, si notre population vieillit, si on a l’allongement de la durée de la vie, car c’est aussi parce qu’il y a la protection sociale. Bien sur il y a
des inégalités, mais pour la médecine d’urgence, il y a un égal accès aux soins.
Le facteur économique : affecte la protection sociale, quand période embellie, notre protection va bien, car taux de chômage faible, donc équilibre qui est plus facile a
obtenir, mais en période de crise eco, et hausse de chômage, répercussions immédiate, déséquilibre de la protection sociale. La seule fois ou elle a été excédentaire : 99,
2000 et 2001.
Les facteurs politiques : conception de la protection sociale diffère selon le parti politique, avec la solidarité, l’accompagnement et d’autre estime qu’elle favorise l’assistanat
et donc la réduire.
Les facteurs sociaux : aussi un impact, social et sociétal, surtout l’évolution de la famille, les familles rétrécies, la solidarité n’est plus la même que avant, donc la protection
sociale a du prendre le relai, comme les familles mon parental aussi, tout cela joue, influence sur la protection sociale, avec la création de prestations.

II ) La construction de la protection sociale :

A ) naissance des systèmes de protection sociale :

Cette idée de protection sociale, et que la scté doit subsidences aux citoyens, date de la révolution française, et qui tire ses origines de la théorie des Lumières. Toutefois, ce
sont des idées qui ont existé mais mit du temps a être mises en oeuvre, avec des enjeux eco importants. C’est l’Eglise qui joue un rôle important dans la solidarité, idée d’aider
son prochain, l’église avait été un mécanisme de prise en charge des plus démunies. Il a fallut attendre la RF, même la DDH de 1793, qui comportait une disposition qui disait
que la scté doit aider les plus démunies, et prévoir des mécanismes ce prise en charge. Cpdt, après la RF ces idées ont disparues, car le libéralisme eco l’a très vite emporté,
ce qui fait que la classe ouvrière va subir cela, et c’est dans ce contexte de dégradation des conditions de L de cette classe ouvrière, que la nécessité de prévoir un mécanisme
de prise en charge va apparaitre. Cela ne s’est pas fait facilement, il a fallut des mvts sociaux, bien sur interdits.
Comment les choses ont évoluées ? 3 facteurs qui vont donner naissance a la protection sociale :
Les accidents du L et les maladies pro : période de révolution industrielle, a l’époque la seule manière d’avoir réparation c’était par les règles du droit civil, art ancien 1382 :
la resp pour faute. La cour de cass, rend le fameux arrêt Teffaine, de 1896 : instaure une resp sans faute, en matière d’accident du L, en estimant que l’employeur était
gardien de la chose et donc responsable même sans faute. Cette évolution JP a fait grand bruit a l’époque, 2ans plus tard, le legi intervient, par la fameuse loi de 1898 : qui
porte sur les accidents du travail, et qui créer un sytème d’indemnisation, toujours une loi de resp, mais surtout une loi qui consacre une resp sans faute de l’employeur,
mais c’est une loi de compromis, elle concernait le monde industriel, et puis surtout, c’est une loi qui exclut le principe de la réparation intégrale du préjudice, elle prévoit
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a la place une réparation forfaitaire. Ces principes sont tj actuels ajd, car encore ajd, il n’y a pas d’indemnisation intégrale du préjudice pour les accidents du L et maladies
pro. Donc réactions des employeurs, c’est de s’assurer contre les risques pro, des organismes d’assurances vont être créer et au fur et a mesure, les organismes d’assurances
vont verser l’indemnisation aux salariés et en 1905, on créer même la substitution de l’assurer a l’employeur, lorsqu’il y a un accident du L. Donc le salarié n’a pas de recours
contre l’employeur.
En 1945, le système a été maintenu en l’état, pas d’action contre l’employeur mais avec l’organisme d’assurance, mais on va intégrer les risques pro dans la sécurité sociale,
elle devient donc une branche spéciale de la SS ( sécurité sociale ).
Les assurances sociales : ici cela regroupe un certain nb de risques, la maladie non pro + l’invalidité + la vieillesse + le décès. Le système de prise en charge de ces risques
date de l’époque de 1870, en Allemagne, Bismarck : création des assurances sociales, pour des raisons purement politique, ici émergence des idées socialistes, il met alors
en place ces assurances, elles reposent sur un sytème assuranciel, donc cotisations droit a prestation mais nouveauté à l’époque, au niveau du financement, les assurances
sociales reposent sur un financement mixte, c’était l’employeur et le salarié qui finançaient les assurances sociales : 1er fois qu’il y a un mécanisme de prise en charge, que
ce soit les entreprises qui financent les risques sociaux non professionnels. Tout employeur avait obligation d’assurer ses salariés contre ces risques non professionnels, ajd
on parle de système Bismarckien.
La France va essayer de faire la même, a la fin des années 1920, mais il y a eu une opposition des organisations patronales car loi de 1928 adopté dans la douleur, système
d’assurance sociale très limité car cela ne concerne que la classe ouvrière, et la prise en charge va être très minime, notamment sur le plan de la retraite, car même si on a
un système de réparation, c’est un système de capitalisation.
Il faudra attendre la création de la sécurité sociale, en 1945, pour enfin avoir une couverture sociale de ces risques, pour l’ensemble des salariés,
La prise en charge du risque famille : cela date de la révolution industrielle, les employeurs a l’occasion des différentes révolutions, ils avaient pour habitude de verser un
plus, aux ouvriers qui avaient des charges de famille, cela s’appelait le « sur salaire familial » . Il va devenir obligatoire, les employeurs vont créer des caisses de
compensations, qui sont les ancêtres des CAF, et au lieu que ca soit les employeurs qui versent le sur-salaire, il est verser direct par ces organismes. Quand la sécurité sociale
a été créée, on a gardé le même système, mais la prise en charge du risque familial va devenir une branche autonome de la sécu, donc encore ajd, ce sont en grande partie
les employeurs qui financent cette branche. Ajd, toutes personne qui résident régulièrement sur le territoire fr, a droit a la prise en charge familiale, c’est l’élargissement des
bénéficiaires.

B ) le renouvellement du système français de protection sociale :

C’est l’après guerre ici, il va être a l’origine de ce renouvellement, on était dans une période ou il y avait une grande diversité, et une grande inégalité dans la protection
sociale. On avait les salariés ordinaires prit en charge pour certains risques, ensuite les régimes spéciaux, puis les professions indépendantes qui n’avaient le droit qu’aux
protection familiale. Tout était a reconstruire ici, donc il fallait une main d’œuvre en bonne santé. Il fallait donc un renouvellement : on va avoir des évolutions essentielles.
L’oeuvre de la 4e République, et le tout début de ce renouvellement : contexte politique particulier, les tendances conservatrices sont plutôt en déclin, une période d’évolution
en matière sociale qui est importante, la volonté d’accorder un nb de droit sociaux aux personnes, préambule de la Constitution de 1946, qui reconnait des droits sociaux,
alors le conseil national de la résistance pose les bases du système de la sécurité social : c’est la plan Français, de Pierre Laroque, père fondateur de la sécurité sociale : le
plan s’inspire d’un nb d’expériences extérieures, avec 2 systèmes de protections sociales qui vont l’inspirer : tout d’abord, le social Security Act ( American ) de 1935, c’est
l’acte de naissance de la sécu, car l’idée c’est d’accompagner les chômeurs, familles qui sont dans le besoin, avec la particularité que c’est le rôle de l’état dans la prise en
charge de ces personnes. Cette loi de 1935, elle est symboliquement importante mais elle n’est cpdt, pas révolutionnaire, car ce texte est surtout centré sur la prise en charge
du chômage et de la vieillesse, mais y’a rien sur la maladie.
Deuxième influence, par le deuxième texte : c’est le Rapport BEVERIDGE : qui vient de la demande britannique de William Beveridge en 1942, c’est véritablement un doc qui
est important pour la protection sociale. L’idée tj la même, d’instaurer une sécurité sociale qui supprimerait la pauvreté, et mettre l’individu a l’abri du besoin, la particularité
de ce rapport, c’est qu’il propose la prise en charge systématique de tous les risques et pour tout le monde : instauré l’universalité. Avec cette particularité, le financement
serait fait par l’impôt, donc solidarité nationale. Pourquoi instauré ce système ? Pour des raisons éco, la motivation de William est eco, obsession des années 30, objectif
c’est —> d’assurer le plein emploi —> il faut donc que les entreprises fonctionnent et pour pvr avoir une activité eco dynamique —> il faut de la consommation —> pour
que la conso soit dynamique, il faut que l’individu doit avoir une capacité de consommer —> pour qu’il puisse consommer, il faut lutter contre tous les risques qui pourraient
impacter cela, donc lutter contre les risques sociaux = donc cycle vertueux —> c’est l’état qui peut lutter contre ses risques sociaux, avec une politique de redistribution.
Cette protection doit être un service public, donc unifier et étatiser cette politique de redistribution.
Ce rapport va influencer les pères fondateurs de la sécurité en Fr, et dans le plan de Laroque, on retrouve tout ses éléments, et on pourrait résumer le plan français, par les
fameux « 3 U » : tout d’abord, l’universalité, donc sécurité sociale pour tous + l’uniformité, cad que tout le monde doit être prit en charge de la même manière + l’unicité,
cad qu’il faut un service public unique qui prends en charge l’ensemble des personnes et l’ensemble des risques.
En 1945, est ce que on a réussi a instauré ces trois objectifs ? On a eu plusieurs textes fondateurs adoptés, comme l’ordonnance du 4 octobre de 1945, qui est un texte clé
qui créer la sécurité sociale. Ensuite, on a eu plusieurs lois votées après, 22 mai 1946 par exemple, qui porte généralisation de la sécurité sociale + 22 aout 1946, qui intègre
la branche famille dans la sécurité … la difficulté c’est que cette généralité va être compliqué, la loi du 22 mai ne va pas être appliqué, Ambroise Croizat, qui va être ministre
des affaires sociales, il va avoir pour mission d’appliquer ces principes, il s’est trouve confronté a des oppositions corporatistes, l’idée de créer un seul régime de sécurité
social, et donc intégrer tous les régimes spéciaux existants dans ce régime unique, mais difficulté, car les régimes spéciaux avaient une prise en charge bcp plus favorable que
le régime de l’époque, donc Croizat s’est tourné vers les professions indépendantes mais qui elles aussi on dit non, les agriculteurs ont aussi dit non. Donc on met un nouveau
régime ou il y a les salariés privés. En 1948, face aux oppositions des professions indépendantes, on a crée les régimes autonomes d’assurance vieillesse. Donc vrai échec
pour la mise en place de ce régime.

Depuis il y a eu des évolutions, premièrement, c’est l’extension de la SS a toute la population, pas sous régime unique, par exemple en 1966, on créer la branche maladie
pour les professions indépendantes, qui vont être couverte par un régime propre. Et en 1978, on supprime le lien entre l’activité pro et le bénéfice des prestations, notamment
prestations familiales, donc plein de gens qui travaillent pas, qui peuvent bénéficier de prestations en plus. Ensuite, deuxièmement, la mise en place d’une couverture
maladie universelle, de base elle était payante pour l’assurance personnelle, en 1999, la CMU c’est la prise en charge de risque maladie pour tous mais sans contrepartie,
puis en 2016, instauration de la PUMA, seule condition la résidence en France ici. On crée aussi en 1958, l’assurance chômage, qui est a l’époque une volonté syndicale, ce
qui explique ajd, que l’Unédic c’est un système paritaire, donc gérer par les organisations syndicales, qui élaborent les conventions de chômages ensuite validé par le
gouvernement. Troisième évolution : on améliore la couverture des risques, en créant de nouvelles prestations, par exemple, les aides au logement, aides aux parents
isolés … ensuite, quatrième évolution, avec les modifications de l’organisation ad et financière, c’est notamment les ordonnances de 1967, de Jean Noel Jeanneney.

Mais quand on a une caisse unique, on a du mal a percevoir les causes de difficultés et en 1967 se sont les débuts des difficultés financières de notre sécurité social. Comme
on créer de nouvelles prestations il fallait de nouvelles ressources, ce qui fait que on va supprimer ce système de caisse unique et on va opérer une séparation entre les
branches + on va créer des caisses nationales qui sont des EPA (des établissements public administratifs). Et ensuite on à décliner au niveau local. (CARSAT = caisse d’assurance
retraite et de sécurité au travail). La réforme Jeanneney à renforcer le rôle des caisse nationales, en fait le financement des régionaux viennent du national, l’URSSAF relève
des cotisations centralisées par l’ACOSS qui transmet aux différents branches et les branches financement les organismes locaux. On à une rationalisation du volet financier.
Attention, les organismes locaux sont des privés par des fonctionnaires.

Cette séparation entre les branches, s’est accompagné d’une interdiction des compensations inter-branche. Par contre on a autorisé les compensations inter régimes, la
branche vieillisse, c’est une branche a part entière, par exemple, la branche vieillesse du régime général, si elle réalise des excédents, cela peut aller financer les régimes
spéciaux de retraite … pdt des années des excédents du régime général de retraite des salariés, ont financer les déficits des régimes spéciaux de retraite et aussi les retraites
des fonctionnaires. Cpdt, ajd il n’y a plus d’excédants dans les régimes spéciaux et dans le privé.
Aussi un changement, c’est que seins des organismes il y a conseil d’ad et jusqu’en 1967, ils étaient élus. L’ordonnance de 67 supprime ce système d’élection et un système
de signalions a été mis en place, ce sont les organisations syndicales qui désignent les représentants, on assiste a un affaiblissement notamment du CA. On réduis les les pvrs
du CA et on renforce les pvrs de direction, donc cette ordonnance renforce la tutelle de l’état sur la sécurité sociale.

C ) La protection social et la crise :


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Depuis des décennies on a des déficits sociaux, donc la loi de financement de la SS, qui a été votée en décembre 2022, donne des chiffres, on connait la situation de la sécu,
car tous les ans on a un résumé. Ajd, on serait environ a un déficit de 7 milliards d’euros. Alors, que en 2021, on était environ a 39 milliards d’euros. Les évolutions depuis
quelques années, touchent cet aspect et donc la préoccupation est de maitriser les dépenses de la SS.
Comment cela était organisé ? Des solutions ont étaient apportés, par la création de nouvelles ressources pour la SS, en 1967 on crée une taxe sur les alcools et le tabac, qui
financent la SS, c’est aussi, la création de la CSG en 1991, contribution social généralisée.
Ensuite autre évolution, se sont les politiques de maitrise des dépenses, ca a commencé dans les années 70, par le dé-remboursement des médicaments. Ensuite, la création
des franchises médicales, ont va encore relever des sommes sur les remboursements, et puis, on va diminuer un nb de prestations notamment toutes les réformes de retraite
faites jusqu’a maintenant. Après, il y a la situation des hôpitaux, avec une gestion calamiteuse, mal dirigé, avec un principe par tous les gouvernements, si on veut réduire les
dépenses, on va réduire les lits, le personnel de santé …. Ajd, c’est catastrophique en France. On a oublié un élément essentiel, le vieillissement de la population, les besoins
de denses de santé augmente ici, statistiquement on est plus sur d’être malade a un certains âge.
S’agissant de la dépendance, prise en charge de nos ainées dépendant, loi de 2020 qui a crée une cinquième branche de la SS, pour faire face aux dépenses en lien avec la
perte d’autonomie et le handicap. Ici, on a la caisse nationale qui prends en charge les ainés, la CNSA, elle gère le budget en matière de dépendance, que ce soit la construction
des maisons de retraites, aides au domicile … le problème n’est pad ad, mais financier, car derrière cela on a le financement des aides a domicile, l’enjeux est de faire en sorte
que la personne puisse rester le plus longtemps a domicile, aussi la question des allocations qui sont versés pour une perte de dépendance, c’est aussi la prestation de
compensation du handicap par des allocations : c’est l’APA.

III ) les sources du droit de la protection sociale :

A ) les sources nationales :

Hiérarchie des normes ici, au niveau des sources conditionnel, on a un bloc, notamment alinéa 10 et 11, du préambule de la constitution de 1946 qui fixe les droits de chaque
individu a obtenir les moyens convenables, donc droit de créance ici. Avec aussi les décisions du conseil consti.
Pour les sources legi : on a l’art 34 de la Constitution qui précise que la création, suppression d’un régime de SS, la création d’une prestation, la determination des personnes
assujettis relève du domaine de la loi. Il y a 8 codes qui concerne la protection sociale, réglementation assez complète.
Les sources conventionnelles : issus de la négociation collective, par exemple le régime de l’indemnisation du chômage, puisque c’est les partenaires sociaux qui gère l’Unédic.
De même, pour le volet prévoyance complémentaire, dans le cadre de ces conventions, il y a des obligations de proposer des mutuelles des entreprises aux salariés.
Sources JP : on va parler de l'organisation du contentieux, depuis le 1er janvier 2019, on aune organisation juridictionnelle, qui a été complètement modifié, avant cette date
on avait le contentieux général qui était traité par le Tribunal des Affaires de SS, et après, on avait les contentieux techniques traités par le Tribunal du contentieux de
l’incapacité et puis, la commission départementale d’aides sociales. Depuis 2019, ces tribunaux ont disparus, le contentieux a été transféré en partie au tribunaux judiciaire,
désormais au sein de chaque tribunal judiciaire, il y a un pole social qui traite des affaires de SS.
En matière de protection sociale, quand il y a un contentieux, il y a obligatoirement une phase amiable c’est notamment CRA, la commission de recours amiable, qui est une
collision interne aux organismes de SS, qui est composé paritairement d’administrateurs. Pour les pourvois en cassation, ils sont traités par la 2e chambre civile, alors que
avant c’était la chambre sociale, mais maintenant elle est trop encombrés.

B ) les sources internationales :

En matière de protection sociale le principe est celui de la territorialité c’est à dire que le droit à la protection sociale est accorder à toutes personne même de nationalité
étrangère qui réside en France. Cela suppose toutefois un séjour régulier, donc un titre de séjour qui autorise la résidence en France. C’est lié à des conditions en lien avec
le droit des étrangers, droit extrême complexe.
Même en l’absence de titre de séjour il peut y avoir une prise en charge c’est l’aide médical d’état (ANE) octobre à un certain nombre de personnes en l’absence de titre
de séjour. Ces personnes peuvent se faire soigner lorsqu’elles arrivent à l’hôpital, même si il y a des documents à fournir. Cela pour des raisons sanitaires et humanitaire.
Mais ce n’est pas la sécurité social mais l’état qui finance cette ANE.
Certaines prestations sont attribué à des étranger qu’avec un minium de résidence, c’est notamment le cas du RSA qui nécessite une durée minimale de 5 ans.

La question qui se pose que se passe t-il lorsqu’un français pars à l’étranger ? Lorsque vous êtes dans l’union européenne il y à la carte de sécurité sociale européenne qui
permet d’être soigné comme si vous étiez en France dans les pays de l’UE. La prise en charge se fait d’office. En dehors de l’UE, cela va dépendre des accords qui existent
entre les état (accord bilatéraux). Sinon c’est avance des soins, vous allez devoir payer les frais occasionnés et il faudra ramener les factures et votre organisme de sécurité
social pourra éventuellement les prendre en charge notamment dans des conditions d’urgence.
Pour ce qui est des personnes aillant le statut des expatriés, il y à la caisse des français de l’étranger, qui est une caisse de sécurité social spécifique qui permet aux français
de l’étranger d’être pris en charge. Tout dépend aussi de la règlementation du pays, et il sera possible que se soit la caisse de sécurité social du pays qui prennent en charge
les assurances sociales.

Au niveau international, deux questions se posent :


La coordination des systèmes de séduits sociale : surtout en matière de retraite. Vous avez passé 5 ans à l’étranger, revenez en France et demandez votre retraite en France,
les 5 années sont elles prises en compte? La sur ce point il faudra regarder l’existence d’accord bilatéraux entre le pays dans lequel vous avez travailler et la conservation des
droits acquis à l’étranger en France. Bien sur dans l’union européenne aucun problème. Mais pour ce qui est des autres pays, il n’y à pas de réponse unique.
L’harmonisation des systèmes de sécurité sociale : chaque pays à des règles différentes, même dans l’UE. La protection sociale fait en effet partie du droit national. Donc d’un
pays à l’autre la pris en charge sera différentes.
Certaines convention internationales visent à inciter les états à un rapprochement des systèmes de sécurité social comme la Convention internationale n°102 de l’OIT qui
prévoit une harmonisation minimal. 130 pays sont signataires de cette convention. Ca reste minimal, sachant qu’il n’y à pas d’organisme qui va sanctionner l’état qui ne
respecte pas cette convention. La question social est un enjeux économique, ce qui explique « le dumping social » fait que les entreprise s’installent dans certains pays ou la
protection sociale est faible.

IV ) Présentation générale de la protection sociale en France :

Lorsque l'on regarde la protection social on constate que l’on a deux types de régimes :

Les régimes contributifs Les régimes non contributifs

Avec un lien entre cotisation et prestations. C’est parce que vous versez une La on est dans une logique de solidarité. Qui intervient dans un certain nombre de
cotisation que vous avez le droit à une prestation. On est dans une logique situation. C’est la solidarité nationale (l’impôt). Vous n’êtes pas obliger de verser
assurancielle. Deux sous catégories : quelque chose pour avoir droit à la prestation, mais il y à quand même une finance
par le contribuable.

Les prestations de base Les prestations complémentaire La prise en charge de la dépendance Le volet aides sociales

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On est ici dans l’hypothèse d’un régime L’objectif est de compléter les Logique non contributive avec L’aide sociale intervient, avec une
obligatoire : l'individu est obligé de prestations de base. Et ici on est dans notamment le versement de l’APA. vocation subsidiaire lorsqu’il n’existe
s’affilier à un régime pour avoir ses une logique de concurrence. Un certain pas d’autre pris en charge possible.
prestations de base. nombre d’organisme intervient sur ce Exemple le RSA - Le FSL.
Il y à une obligation de s’affilier à un terrain des prestation complémentaire
régime qui s’explique aussi par (des mutuelles, des assurances); donc
l’existence d’un monopole. C’est le cas une logique de concurrence existe.
en matière de sécurité sociale et Ces prestations complémentaire
d’assurance chômage ou encore les peuvent être obligatoires, certaines
retraites complémentaires, depuis 1972 sont facultatives. Exemple : retraite
tout salarié cotise obligatoirement aux facultative elle n’est pas obligatoire sur
retraites complémentaires obligatoire le plan législatif mais peut être prévu
gérée par l’ARCO (association des par une convention collective. Le
régimes de retraites complémentaires). caractère obligatoire découle souvent
de la négociation collective.

Montre la complexité de notre système de protection sociale.

Partie I - La multiplicité de régimes de sécurité sociale :

Avec cette particularité que la sécurité sociale est aussi une mosaïque contrairement à ce qui était voulu en 1945. Il y a donc plusieurs régime, car l’objectif d’unité avancé
en 45 n’a pas était atteint. Dans cette mosaïque le régime général est assez important.

Chapitre I - La place prépondérante du régime général :

C’est celui qui à le plus de bénéficiaire est qui est le plus important. Il à été crée en 1946 et il regroupe 80% des bénéficiâmes de l’assurance maladie. Mais aussi 50% des
bénéficiaires de l’assurance vieillesse. C’est ce que l’on appel le régime de droit commun en matière de sécurité social.

Section 1 : L’élargissement des bénéficiaires du régime général :

A l’origine ce régime était surtout accordé aux salariés, c’est pour cela que l’on appelait « le régime général des travailleurs salariés ». Progressivement on assiste à un
élargissement des bénéficiaire avec l’idée que toute personne qui ne relève pas d'un régime spécial relève du régime général. Donc c’est bien le régime de droit commun
de la sécurité sociale. Ce régime est composé surtout de personnes qui cotisent donc qui sont rattaché parce qu’elles exercent une activité professionnelle. Toutefois, le
régime général est aussi compose de bénéficier qui n’exerce par d’activité professionnelle.

Paragraphe 1 - Le attachement par l’exercice d’une activité professionnelle :

On est ici dans une logique contributive, vous avez des personnes qui travaillent, cotisent et sont prise en charge par le régime général.

A. Le travailleur dépendant :

C’est l’expression utilisé pour dire que se sont les salariés. C’est l’article L311-2 CSS, qui précise que sont obligatoirement affilié aux assurance social du régime général,
quelque soit leur âge, nationalité, sexe, salariés, relève du régime général de la sécurité social…
Une précision terminologique sur « affiliation » : l’affiliation c’est l’opération juridique de rattachement d’un assuré à un organisme de sécurité social, c’est à dire que
juridiquement tel personne relève de tel organisme et parfois on parle « d’immatriculation », qui est une opération purement administrative qui permet à la personne
d’être attaché à ce régime de sécurité sociale. Donc l’affiliation est une notion juridique alors que immatriculation purement administrative. Et c’est la loi qui détermine
cette affiliation
A la lecture de ce texte on comprend que pour avoir la qualité de travailleur dépendant Il faut remplir trois conditions :

Un lien de subordination : travailler pour le compte d’une personne. Le contrat de travail nécessite plusieurs critères et notamment l’existence d’un lien de subordination,
sur cette question du lien de subordination, notamment les arrêts qui définissent ce lien sont souvent des arrêts dont l’une des parties est l’URSSAF comme l’arrêt Société
générale Soc 13 novembre 1993. Cela l’explique parce que selon qu’il y a ou non lien de subordination les taux de cotisation ne sont pas les mêmes ici l’entreprise aurait du
verser des cotisation au titre de la catégorie des travailleurs dépendants.
Derrière le statut reconnu au salarié ou non ce sont des questions de cotisations : sur ce point, l’arrêt donne une définition au sens juridique du lien de subordination qui est
tout simplement l’exécutons d‘une prestation de travail sous l’autorité d’une autre personne qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, le pouvoir de contrôler
l’exécution de la prestation et de sanctionner les manquements de cette personne. Un renvoie est fait au pouvoir de direction et disciplinaire de l’employeur. C’est un sujet
d’actualité le lien de subordination. Un arrêt rendu par le CPH Lyon vendredi 20 janvier 2022, à condamné la société Uber pour re qualification de la relation en relation de
travail. On en avait un le 4 mars 2020 Uber, ile de la tentation —> toutes les fois c’est en fait une question de sécurité sociale.
Un mouvement aujourd’hui va poser problème, de plus en plus d’entreprise demandent à leur salariés éventuellement de rompre le contrat de travail pour passer sur un
statut d’auto entrepreneur, l’intérêt est uniquement au niveau de la sécurité sociale. Une affaire d’un chauffeur routier salarié de l’entreprise fait cette « manoeuvre » et
donc pendant quelque mois tout ce passe bien, mais quand vous êtes salarié l’entreprise à l’oblation de vous donner du travail, mais pas quand vous êtes auto entrepreneur,
et l’entreprise à trouver un nouveau client moins cher que son anciens salariés. La cour de cassation analyse la relation au sens juridique du terme, afin de voir si il y a lien de
subordination et il y a eut une re qualification du contrat de travail en considérant qu’il n’avait pas était rompu, mais continuer.
Le cas particulier du travail des détenus, ces derniers sur le plan de la sécurité social sont pris en charge par le régime général de sécurité sociale peut important si ils travaillent
ou non. Mais lorsqu’il travaille à t-il la qualité de salarié avec les conséquences qui en découlent ? Le conseil constitutionnel 14 juin 2013, nous à dit que les détenus qui
travaillent en prison n’on pas la qualité de salariés et donc ne sont pas soumis aux mêmes obligations que tout autre salarié. L’objectif est lié à la volonté de faire en sorte
de faire travailler les détenus car c’est un facteur de réinsertion social. Or ils ne sont déjà pas dans une situation ordinaire (milieu fermer) et si on appliquait le droit du travail
c’est que l'on aurait du mal à trouver des entreprises qui acceptent de les faire travailler. Donc si on veut favoriser le travail en prison il faut laisser un régime particulier. Et
le conseil au vue de cela dit qu’il n’y à pas d’atteinte au principe d’égalité.

Une rémunération : pour qu’il ai le rattachement par l’intermédiaire d'une activité professionnel il faut une rémunération dont la nature ou le montant importe peut, elle
peut être pécuniaire, en nature. La rémunération constitue l’assiette des cotisations de sécurité sociale. Le saliras dès lors qu’il est fixe régulier et effectif constitue cet
assiette à laquelle on exclue les frais professionnels (donc toutes les rémunérations hormis ces frais professionnels).

Une convention : il faut un lien contractuel entre deux personnes. Quelque soit la nature, la forme, la validité de la convention. Ce qui est important c’est qu’il y ai une
convention, qui n’est pas nécessairement le contrat de travail. Même lorsque le contrat est annulé, les cotisations de sécurité sociales sont dues puisque le texte dit « peut
importe la validité du contrat ». Les périodes travaillées donnent lieu au paiement de cotisation de sécurité social.

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Précision sur le conjoint. Est ce que le conjoint peut être salarié et comment cela se passe ? Le code de commerce article L121-4, modifié par la loi PACTE prévoit 3 statut
possibles pour le conjoint : le statut d’associé + le statut de salarié + le statut de collaborateur. Donc il peut y avoir un contrat de travail en époux. Mais la question se pose
surtout sur le statut de conjoint collaborateur, et depuis la loi PACTE, le chef d’entreprise doit déclarer l’activité professionnel de sont conjoint et préciser le statut choisi par
le conjoint. A défaut de déclaration, le conjoint est présumé être salarié, et à défaut de choix, le conjoint est présumé être salarié. L’article L121-4 instaure donc désormais
une présomption de salariat pour le conjoint (changement majeur).
De plus si le choix qui à était effectué est celui de conjoint collaborateur, désormais la durée est limiter : on ne peut être conjoint collaborateur que pour 5 an au maximum.

B. L’assimilation de certaines personnes à des travailleurs dépendants :

C’est l’article L311-3 CSS, qui donne une liste de personnes assimilés à des travailleurs dépendants. C’est une liste qui s’allonge au fil du temps, aucune logique. Les journalistes,
travailleurs à domicile, les porteur de bagage dans les gare.. en pratique s’est utile pour les gérant de SARL minoritaire dans le capital social qui sont rattaché au régime
général. (On pars du principe qu’il est dépendant des autres). Un point commun dans cette liste c’est que se sont des personnes qui travaillent et qui cotisent via leur
rémunération qui constitue la aussi l’assiettes des cotisations.

C. L’intégration des bénéficiaires du RSI au régime général :

Lorsque l’on à fait l’historique, on à vue que les professions indépendantes on refuser d’intégrer le régie général en 1945, car il voulaient conserver le système mutualiste et
considéraient que ce dernier était réservé aux salariés. Récemment ces personnes on étaient intégré au régime général. Mais comme ils avaient refuser on créer en 1948 les
régimes autonomes de retraite puis d’assurance maladie en 1962.
En 2006, dans une volonté de simplifier les choses la loi créer le régime social des indépendants, qui regroupe l’ensemble des profession indépendantes qui regroupaient un
peu plus de 6 millions de personnes. La difficulté c’est que ce régime de RSI, à était très critiqué par les profession indépendantes, parce qu’il y a eut des dysfonctionnement
dans ce régime. Et surtout elles ont trouver que la cotisation était assez lourde, que le RSI coutais assez cher.
Ce qui fait que l’on à supprimé le RSI (promesse de Macron), et à partir du 1er janvier 2020, les indépendants vont être intégrés dans le régime général. Morale de l’histoire
création complique, on en reviens au régime général. C’est la sécurité sociale des indépendant, donc au seins du régime général il y à cette branche du SSI gérer par le régime
général.
Cette réforme est purement administrative, c’est à dire qu’on à supprimer le RSI et on à transférer les missions du RSI vers les caisses du régimes général (caisse primaire
d’assurance maladie, CARSAT..). toutefois cet intégration du RSI au régime général ne signifie pas l’uniformisation entre salarié et professionnel indépendants. Donc en fait
les travailleurs indépendants conservent leur propre règle notamment en matière de cotisation. Donc la principale critique faite au RSI n’a pas était résolue.

Paragraphe 2 : Le rattachement au régime général sans l’exercice d’une activité professionnelle :

Ici le régime général est une estime de droit commun, donc toute personne qui ne relève pas d’un régime particulier relève d’un régime général, donc il comporte un panel
de populations extrêmement varié. Une refonte de cette catégorie à été opérée en 2016. Et maintenant on à deux catégories de personne rattaché au régime général sans
exercice d’une activité professionnel :

A. Le rattachement des ayants-droits d’un assuré social :

La qualité « d’ayant droit" c’est le fait qu'une personne bénéficie des prestation de sécurité social non pas à titre personnel mais en raison d’un lien particulier avec un assuré
social. Donc l’ayant droit n’est pas un assuré social individuel mais est rattaché à un assuré social lui individuel.
Cette catégorie d’aillant droit à était considérablement réduite par la réforme de 2016. Désormais dans cette catégorie on à plus que les enfants. Avant on avait le conjoint,
les parents..en matière de sécurité social ce n’est pas le lien de filiation qui détermine le rattachement en qualité d’ayant droit, c’est le fait d’être à la charge d’un assuré
social. Ça peut être éventuellement recueilli. Ce qui est important c’est que cet enfant réside dans le domicile de l’assuré social et soit à sa charge total et permanente. Cette
qualité d’ayant droit confère des droits, les prestations en nature seront pris en charge (maladie maternité) par cette qualité d’ayant droit. A partir de l’âge de 16 ans un
mineur à la qualité d’ayant droit autonome, et reçoit sa carte vital même si il a toujours sa qualité d’ayant droit (juste autonome).

B. La protection maladie universelle (PUMA) :

La PUMA a était mise en place par la loi de financement de la sécurité sociale de décembre 2015 pour l’année 2016. Depuis le 1er janvier 2019, on est sous le régime de la
protection maladie universelle. L’objectif est une simplification et une volonté d’assurer une continuité des droits. Avant, on avait plein de sous régimes au seins du régime
général (étudiants, prisonnier, bénéficiaire de la CMU..). L’objectif de la PUMA à était de supprimer toute les sous catégorie et désormais le rattachement à la protection
maladie universelle repose sur une condition assez simple, qui est celle de la résidence régulière et stable en France. Donc toute personne majeure qui réside de manière
régulière en France est rattachée à la PUMA à titre personnel. C’est à dire qu’il n’y à pas d lien au titre de la perception d'une rémunération à la qualité d’ayant droit. Cela
assure la continuité des droits. Parce que avant si votre statut changeait, pendant les période transitoire il y avait des ruptures de droit.

Précision : on parle ici du régime de base. Lorsque l’on à créer la CMU en 1999, qui était une révolution à l’époque, on avait instauré aussi la CMUC (la couverture maladie
universelle complémentaire). C’est à dire que la CMUC prenait en charge la part non prise en charge par la sécurité social qui relève en principe de la mutuelle. (Sous condition
de ressources). Depuis 2019, la CMUC à était supprimé et elle à était remplacée par la complémentaire santé solidaire. Cette dernière regroupe en plus de la CMUC L’ACS
(aide à la complémentaire santé). Cette complémentaire Santé solidaire est une aide pour le paiement d’une mutuelle. Elle est sous conditions de ressources, et donc la
prise en charge des primes versé à la mutuelle varie en fonction des ressources.

Section 2 - Les assurances sociales du régime général :

En introduction on à parler de la création des assurance sociales et ce que l’on met dedans, cela concerne l’invalidité, les décès, le veuvage, la maladie, maternité, paternité,
et l’assurance vieillesse.
Sur le plan administratif deux branches s’occupent de ces risques ; la banche maladie (maternité, invalidité, maladie, paternité, décès) et la branche vieillesse (vieillesse et
veuvage).

Paragraphe 1 : L’assurance maladie :

C’est bien sur le volet le plus important. Puisque lorsque l’individu est malade il ne peut pas travailler, percevoir de revenus, donc il est normal que la sécurité sociale
prennent en charge le risque maladie. Cette branche maladie est la plus déficitaire de la sécurité sociale, malgré toutes les mesures prises depuis de décennies. Et avec le
vieillissement cela ne vas pas s’améliorer.
Tout les ans, on vote ce qu’on appelle les « ONDAM » qui sont les objectifs nationaux de dépenses d’assurance maladie. Ces objectifs sont rarement atteints, dans la mesure
ou les dépenses de santé sont relativement importante. (Crise sanitaire n’a pas aidé, en 2020 environ 39 milliards de dépenses de santé). Il y à deux catégorie de prestations
prise en charge par l’assurance maladie (A et B) :

A. Les prestations en nature :

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Ce sont les dépenses de santé eu égard aux frais, que se soit les frais médicaux, para médicaux.. de nombreuses lois ont été votées pour maitriser les dépenses de santé,
donc on est dans des politique de maitrise de dépense de santé. La loi la plus importante c’est la loi du 13 aout 2004 dite Douste-Blazy. C’est à ce moment que l’on a créer
les agence régionale de santé (ARS) qui sont les organisme publique qui on pour mission de mettre en oeuvre les politique de maitrise de dépense de santé.

1. Les conditions d’ouvertures :


Jusqu’a la réforme de 2016 il fallait remplir un certain nombre de conditions pour avoir droit à des prestations, c’est à dire un minimum de cotisation sauf pour ceux
bénéficiaire de la CMU. La mise en place de la PUMA à aboutit à la suppression des conditions d’ouverture. Désormais dès lors que vous résidez en France de manière régulière
vous êtes pris en charge au titre des prestation en nature. C’est la encore une simplification.

2. le parcours de soins coordonnés :


C’est la loi de 2004 qui créer ce parcours de soins coordonnée. L’objectif est d’instaurer une meilleure prise en charge et un meilleur contrôle. On veut éviter le tourisme
médical. On va coordonner à travers des dispositifs :

La mise en place de médecin traitants : tout assuré social doit déclarer un médecin dit « référant » appelé médecin traitement qui va être celui qui va coordonner les
soins. La conséquence de la non déclaration c’est qu’il vas y avoir un remboursement moindre, le taux de remboursement des honoraires du médecin sera réduis. Il y
à une liberté de choix du médecin traitant, ça peut être un généraliste ou le spécialiste, il n’y à pas de critères géographique (en Angleterre si c’est le médecin
géographiquement le plus proche).

Le médecin traitant joue un rôle centrale dans le suivit médical personnalité ; il va assurer les soins et la prévention de premier niveau, il va coordonner les soins et donc
orienter le patient vers d’autres spécialistes. C’est lui qui va centraliser toutes les informations relatives aux médecins. Et c’est lui qui va établir le protocole de soins pour les
patient atteinte d’une ALD (affection de longue durée). Si le médecin traitant est absent ou indisponible, ou en cas d’éloignement géographique, le médecin va pouvoir
mentionné qu’il y à urgence par exemple pour éviter la baisse des remboursement des honoraire, le médecin mentionne que vous êtes hors domicile pour cause d’urgence.
Donc le médecin traitement est le premier pilier du parcours de soins coordonné

Le DMP (dossier médical personnel) : c’est la loi de 2004 qui à voté la mise en place de ce fichier dématérialisée qui centralise l’ensemble des informations médicales
qui concernent le patient. C’est une information pour une meilleure prise en charge. L’idée est d’éviter le tourisme médical, le médecin évitera de vous envoyez chez
un autre spécialiste que vous avez déjà vue. Donc on veut rationaliser les dépenses.

La loi date de 2004, mais encore aujourd’hui le DMP à du mal à mettre en place, parce que ces données sont extrêmement confidentielles. C’est pour cela qu’une fois la loi
votée il à fallut attendre l’avis de la CNIL qui à donner des recommandation. A la suite un groupement d’intérêt publique à été constitué à titre expérimental, on à attribué la
gestion de ce GIP à un prestataire. Des difficultés sont apparu avec déjà le problème des données pharmaceutiques, comment intégrer tout les médicaments donné au
patient il faut centraliser les pharmacie. Donc on à eut une opposition des pharmacien donc à abandonné l’idée que ces donné pharmaceutique soient dans ce DMP. On à
mis en place ce GIP et la création de ce dossier à été laissé au patient. 600 000 DMP on étaient créés donc la loi de 2016 à essayer de relancer la mise en place de ce dispositif
en créant le Dossier médicale partagé. On s’est dit que l'organisme qui portait gérer le mieux ce dossier c’est l’assurance maladie donc en 2016 on à confié la gestion de ce
DM partagé à la CNAM (caisse d’assurance maladie). Ce qui fait que le dossier médicale partagé à été relancé. On est parti de l’idée que c’est un carnet de santé numérique
qui serait mis en place par l’intermédiaire de la CNAM qui contient un certain nombre de document administratif, des données médicales mais aussi d’autres informations
(sur le don d’organe, vos dernières volontés en matière de fin de vie). Mais les produits pharmaceutique ne sont toujours pas référencé (trop compliqué).
La difficulté est toujours la même faut il obligé les assuré sociaux à ouvrir un dossier médical. La encore on reste sur une simple incitation, il n’y à pas d’obligation, et il y à
même la liberté de l’ouvrir et de le fermer après. On se rend compte que ça ne fonctionne pas malgré une campagne de publicité. Ce qui fait que l’an dernier (février 2022)
on a essayé encore de relancer le dispositif, avec un Courier intitulé « mon dossier santé » de la part de la caisse d’assurance maladie. Et la vous avez d’autre rubrique qui ont
étaient ajouté, dont une messagerie avec un agenda. Et la particularité de ce système c’est que la caisse d’assurance maladie créer le dossier et elle vous laisse le choix de
l’ouvrir ou non. Attention, si vous ne réagissez pas pendant un délais le dossier sera ouvert.
Bien sur la protection des données qui figure est essentielles, donc un certain nombre de professionnelle ne peuvent pas avoir accès à ce dossier (des sanctions pénales sont
encourut). Et surtout si vous activez votre dossier santé, pour que le médecin puisse y avoir accès on doit lui donner l’autorisation.

3. Le remboursement des produits pharmaceutiques :


Pour que la sécurité sociale rembourse des soins il faut une prescription médicale, c’est la condition, qui parfois est même soumise à une entente préalable. (Soins validé par
la sécurité sociale pour ensuite être remboursé). Parmi les soins il y à plusieurs catégories :

Les frais pharmaceutique : pour qu’un médicament soit remboursable il y a deux phases :
—> la phase scientifique : l’industrie qui le produit doit obtenir une autorisation de mise sur le marché qui relève d’une autorité publique, on l’a vue notamment pour le
vaccin du COVID.
—> la phase économique : c’est à dire, est ce que le médicament peut être remboursable et à quelle taux. Il y a tout intérêt qu’il soit remboursable au taux maximum, c’est
ce qui permet d’avoir une rentabilité, car le non remboursable est moins consommé. C’est L’union nationale des caisse d’assurances maladies qui est une instance qui
regroupe les caisse nationales de l’ensemble des assurance maladie et qui décide d’accorder ce droit au remboursement à un médicament qui est nouveaux ou existe (car le
taux peut varier). C’est le SMR (service médical rendu) qui permet d’accorder le remboursement et attribuer un taux. On va donc mesurer l’efficacité de ce médicament,
et pour déterminer ce SMR on va prendre en compte la gravité des pathologies concernées, l’efficacité, les effets indésirables, et on va faire une balance entre les efficacité
et les effets. On va tenir compte de la place de ce médicament dans la stratégie thérapeutique et notamment au regard des autres médicament disponible. On va tenir
compte du cratère préventif ou curatif et de son intérêt concernant la santé publique.

Il y à 4 catégorie de SMR :
- La première concerne les médicalement irremplaçable pour des affections grave, ces médicaments sont remboursé à 100% (traitement pour les cancers). Ce qui permet si
vous soyez riche ou pauvre d’avoir accès au traitement.
- La seconde, concerne les médicaments qui ont un SMR majeur : la on à un remboursement à 65%. La une efficacité importante même si elle n’est pas totale.
- La troisième c’est un SMR modéré avec un remboursement à 30%
- Et enfin le SMF faible remboursé à 15%.

Ce sont les taux de remboursement de la sécurité sociale la mutuelle peut prendre en charge le « ticket modérateur » (= la part non prise en charge).

Il y aussi tout les autres médicaments qui ne figurent dans aucune catégorie, ne sont pas remboursé mais mis sur le marché. Et depuis les années 1970 il y à régulièrement
des vagues de dé remboursement de médicaments dont on estime qu’ils ne sont pas assez efficace ou nécessaire.

Les médicaments génériques : depuis la loi de 2004 il y à une volonté d’inciter les usagers à consommer des génériques, puisque ces derniers coutent moins cher. Donc
l’objectif est de réalisé des économies. En France on à une réticence à l’usage des médicaments générique, ce faisant on à consacré un droit à substitution du pharmacien.
C’est à dire que le pharmacien peut dire qu’il vous donne le générique sauf si le médecin à mentionné que le médicament de marque doit être délivré « non substituable ».
La différence de prix s’explique par la fin de la protection du brevet et plus exactement de la molécule. Quand une molécule est découverte, l’industrie pharmaceutique va
protéger cela avec une protection par un brevet qui peut aller jusque 20 ans, et donc répercute sur le prix le cout de la protection. Et à la fin de la protection la molécule
tombe dans la libre concurrence et donc toute industrie peut produire la molécule, ce qui diminue le coût.

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Après les choses ne sont pas si simples, effectivement la molécule fait partie du domaine publique et peut faire l’objet d’une commercialisation par toute les industrie.
Simplement selon un contacte de la prof il y à une différence au niveau de l’excipient, c’est ce qui permet la transmission de la molécule dans le corps. L’efficacité de la
molécule peut être plus ou moins rapide selon l’excipient choisit.
Il existe ce qu’on appelle des franchises médicales, jusqu’en 2004 il y avait une répartition entre la prise en charge par l’assurance maladie et le « ticket modérateur » à la
charge de l’assuré et souvent pris en charge par complémentaire. Depuis 2004 un troisième partie dans le remboursement relève des franchises médicales, qui à débuté avec
le 1 euros par consultation non remboursé. Mais aussi des prélèvement de 0,50 pour les boites de médicaments.
Ce qui fait que actuellement dans le financement des soins, il y à la part de la sécurité social, la part de la mutuelle et la part de l’assuré avec ces franchises médicale.

Ces franchises ne sont pas applicable aux jeunes de -18 ans, pour les titulaires de pensions, pour les femmes enceintes.

La question des honoraires des médecin, représente une part importante des dépenses d’assurance maladie. Et donc il y à un classement des médecins sur ce point, avec
trois secteurs en matière d’honoraires qui entrainent une prise en charge différentes :

Le secteur 1 dit conventionné : il à la particularité que le tarif de la consultation médicale est fixé à la suite d’une négociation entre la sécurité social et les organisation
syndicale des médecins. C’est par exemple la plupart des généralistes qui ne peuvent pas pratiqué des d’épatement d’honoraires sauf dans des cas particuliers de
consultation. Il faut savoir que certes les tarifs sont règlementées mais en contre partie, de ce tarif conventionné la sécurité sociale prend en charge les cotisation de sécurité
social de ces médecins.

Le secteur 2 : c’est le secteur ou vous avez des médecins qui peuvent pratiquer des dépassement d’honoraires, ici c’est la plupart des spécialiste et la sécurité social ne
rembourse que si la base d’une consultation ordinaire.

Le secteur 3 : le moins important qui regroupe les médecins non conventionnée, dont les honoraires ne sont pas remboursé par la sécurité sociale. Ca peut être à titre de
sanction pour le médecin. Et ça concerne aussi des médecin avec une telle réputation que la clientèle viens quand même sans avoir besoin de la sécurité sociale.

La question de l’hospitalisation, concerne une part importante des dépenses de santé. Le financement des hôpitaux et même des établissement privés, est assuré par la
sécurité sociale. C’est une question d’actualité. Le financement est assuré en grande partie par ce qu’on appelle la TAA c’est un mode de financement particulier, on est pas
dans le cas d’une dotation globale donnée à l’hôpital, c’est une tarification à l’acte. C’est à dire que c’est le nombre d’acte effectué qui va donné lieu à un financement.
C’est une évolution, la TAA à été mis en place dans les années 1990. Cette TAA est souvent dénoncée comme étant la source des difficulté de l’hôpital. C’est vrai que c’est un
mode de financement qui incite à la multiplication des actes se qui génère des pression sur le personnel de santé. Cette TAA est en grande partie à l’origine du malaise dans
les hôpitaux en plus du passage aux 35h. Elle aboutit à une pression permanente dans la mesure ou les hôpitaux on besoin de financement. C’est ce qui à aboutit à une
revalorisation des salaires dans le secteur de santé et le versement d'une prime appelé CTI. Le Ségur de la santé à tellement posé de problème que c’est devenu un vrai casse
tête.
La TAA n’est pas l’idéal mais la dotation globale non plus, elle était avant la TAA mais ne fonctionnait pas bien, l’idéal serait donc peut être un mixte des deux. Parce que le
problème aujourd’hui c’est qu’un hôpital publique doit prendre en charge toutes les pathologies pas seulement celles qui sont rentables. Alors que les établissement privé
proposent des spécialités donc ils ne prennent pas toutes les pathologies en charges mais des domaines plus rentables. (Oncologie, angiologie, orthopédie). Donc il y à
malheureusement un volet rentabilité.
Il y à un certain nombre d’ALD pris en charge à 100% par la sécurité social y compris sur le volet hospitalisation article D.322-1 qui donne la liste de ces pathologies graves.
Ce qui montre l’intérêt d’avoir une sécurité sociale comme la notre.

B. Les prestations en espèces (indemnités journalières) :

C’est le deuxième type de prise en charge de l’assurance maladie le but est de garantir un revenu de substitution. C’est le versement de substitut de revenus, puisque comme
vous êtes malade vous ne pouvais pas travailler c’est ce qu’on appel les « indemnité journalières ». La sécurité social garanti ce revenu de substitution. Ce volet prestation
en espèce ne concerne que les accidents et les maladie non professionnelles, si c’est de nature professionnelle il y à une prise en charge particulière. La sécurité sociale
garanti le versement d’un revenu mais elle ne garanti par l’intégralité du revenu, juste une part. Il y à un certain nombre de condition d’ouverture pour avoir droit en prestation
en espèce.

1. Les conditions d’ouverture :


Pour avoir droit aux indemnités journalières il faut avoir un minimum de cotisation et tout va dépendre de la durée de l’arrêt de travail. Si l’arrêt de travail est inférieur à 6
mois, il faut avoir travaillé au moins 200H dans les trois mois qui précèdent l’interruption du travail ou avoir cotisé 1015 fois le SMIC horaire au cours des 6 derniers mois.
Et si vous avez un arrêt de travail supérieur à 6 mois il faut avoir cotisé durant les 12 derniers mois au moins 2030 fois le SMIC ou avoir travaillé au moins 800h durant les 12
derniers mois. Il y à un minimum de cotisation demandé. Donc ce n’est pas parce que l’on est salarié que l’on est tout de suite pris en charge.
Le demandeur d’emploi peut être pris en charge au titre des prestations d’espèce, dans l’optique ou il ne peut pas trouver un travail suite à cette maladie ou accident. Et la
pas de condition minimale.

2. Le montant des indemnités journalières :


Pour pouvoir percevoir des indemnités journalières il faut une prescription médicale. (Un volet à l’employeur, un à la sécurité social dans un délais de 48h et un pour vous).
Dans le secteur privé on à un délai de carence de 3 jours, c’est à dire qu’en principe les trois premiers jours de l’arrêt de travail ne sont pas indemnisé, ce qui n’est pas le cas
dans le secteur publique. Le but est d’éviter les arrêt courts et ce délais de carence peut être pris en charge par la mutuelle. A compté de 4ème jour on va avoir une
indemnisation qui est en principe 50% du salaire journalier de base. Le salarie journalier de base c’est le dernier salaire perçu avant l’arrêt de travail. C’est un peu plus de
50% en réalité car c’est 50% du brut et on ne prélève pas les cotisation à part la CSG CMDS. Sachant qu’une majoration est attribuée pour les personne aillant plus de 3
enfants à charge à compter du 31ème jour, le taux des indemnité journalière passe au 2/3 du salaire brut.

Le salarié en arrêt de travail à des obligation donc il doit ne pas travailler ailleurs, il y à une interruption effective du travail et respecter des nombre d’heure de sortie et de
présence déterminé par le médecin. Le médecin peut éventuellement mentionner des heures de sortie libre (dépression). Et il peut y avoir des contrôleur de la sécurité social
qui peuvent venir vérifier que les obligation sont respectés.
En revanche l’employeur peut aussi procéder à des contrôle de l’arrêt de travail et mandater un professionnel pour vérifier que le salarié est bien malade. Le salarié qui ne
respecte pas ses obligation découlant de l’arrêt de travail commet une faute vis à vis de la sécurité sociale (rembourser indemnité journalière) et du droit du travail.

Affaire d’une femme qui aimait aller au Ski en février mais quelque semaine avant son employeur lui dit qu’en février elle travaille et elle avait dit à son employer je prendrais
un arrêt de travail et c’est ce qu’elle fait l’employeur mandate une personne et donc l’employeur la licencie pour faute grave. Elle conteste le licenciement, dans la mesure
ou son CT de travail est suspendu et ce qu’il se passe pendant l’arrêt ne concerne pas l’employeur. Et la cour estime que c’est une faute même si le contrat de travail est
suspendu. Ce sont des obligation qui sont de nature aussi professionnelles pas que du volet sécurité sociale.

Le nombre de journée indemnisée est limité en principe à 1 an. Sauf pour les affections de longue durée pouvant aller jusque 3 ans. Et si vous avez épuisé le nombre d’IJ la
personne bascule sur un autre régime notamment celui de l’invalidité.

3. Le cumul des IJ avec d’autres revenus :

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Ces IJ peuvent éventuellement être cumulé par d’autre revenus. Par exemple il peut y avoir le mi-temps thérapeutique, ou vous avez une reprise partielle du travail avec d’un
côté le versement d’IJ compléter par le salaire. Biens sur il faut une prescription médicale. De même il est possible de cumuler une IJ avec une pension d’invalidité. En revanche
il n’est pas possible de cumuler IJ et chômage ou le RSA. Il peut aussi avoir le versement d’une indemnité compensatrice dans le volet négociation collective de l'entreprise.

Paragraphe II - L’assurance maternité - paternité :

La cela concerne bien sur l’hypothèse de l’arrivé d’un enfant, inévitablement cela donne lieu à des frais en liens avec la grosses et l’accouchement, mais aussi un arrêt du
travail par la femme mais aussi pour le père, car maintenant il y à aussi l’assurance paternité qui permet au père de prendre un congé, pendant lequel la sécurité social vers
un revenu.

A. Les bénéficiaires :

1. Les conditions d’ouverture :


Déjà bien sur une prise en charge médical de la grossesse et de ces suites. Pour ce qui est des frais en lien avec l’accouchement la grossesse et tout les reste, les prestation
en nature, c’est à dire les frais générés, sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale, sans qu’il y ai de condition d’ouverture. C’est surtout qu’il y à des conditions
d’ouverture pour l’indemnisation, notamment l’indemnité journalière maternité. C’est à dire qu’il faudra avoir un minimum d’immatriculation, pendant 10 mois avoir une
immatriculation à un régime de sécurité sociale et un minimum de cotisation (3 mois il faudra avoir travailler 200H, 6 mois perçu 1015 fois le SMIC et 1 an c’est 800h ou 2030
fois le SMIC). Les conditions d’ouverture s’apprécient à la date présumée de l’accouchement telle que déterminé par le médecin.

2. Les formalités à accomplir :


Tout d’abord la déclaration de grosses qui en principe doit être réalisé dans les 14 semaines de la grossesse. Et pour ce qui est du père qui envisage de bénéficier du congé,
il devra établir la filiation vis à vis de l’enfant. Et puis la deuxième obligation c’est qu’un certain nombre d’examen prénataux et postnataux sont obligatoire et conditionnent
le versement des indemnités journalière (échographie).

B. Les prestations maternité :

1. Les prestations en nature :


Tout les frais généré par la grosses, le suivit, l’accouchement sont pris en charge à 100% par la sécurité social, tout ce qui concerne la néo natalité également.

2. Les prestations en espèces :


C’est le versement d’un substitut de revenu, puisque à partir d'une certain moment la femme part en congé maternité et donc pendant cette période de congé maternité
elle va percevoir des indemnité journalière maternité. Elle perçoit en fait l’intégralité de son salaire pendant cette période, qui va être calculer en fonction du salaire qu’elle
percevait avant le congé. Un des rare cas ou la sécurité sociale verse tout. La durée du congé maternité est en principe de 16 semaine (6 avant accouchement et 10 après)
avec des possibilité de prolongation si c’est des jumeaux par exemple c’est 34 semaines. Et si c‘est des triplé c’est 46 semaines.
En matière d’adoption un congé est également reconnu mais sans prénatal donc se sera 10 semaines à compter de l’arrivé de l’enfant dans la famille, la aussi pris en charge
par la sécurité sociale.
Depuis 2001, vous avez aussi le congé paternité, même si la mère c’est pour raison de la grossesses mais c’tes un manière d’inciter le père à accompagner la naissance
l’enfant. Ce congé doit être pris dans les 4 mois de l’arrivée de l’enfant. Et depuis le 1er juillet 2021 la durée à été prolongé de 14 jours à 28 jours. Ce congé peut éventuellement
être fractionné. Et ces 28 jours sont rémunéré par la sécurité sociale, se sont des indemnité journalière versé intégralement au père.

Pour rappel la femme salarié enceinte bénéficie d’une protection particulière pendant cette période, à partir du moment ou vous faites une déclaration auprès de
l’employeur la femme devient une salarié protégé par rapport notamment au licenciement. (Elle ne peut pas être licencié sauf faute grave ou impossibilité de maintenir le
poste pour des raison économique au retour du congé = protection relative). Et cette protection se maintient pendant 10 semaines après le retour du congé maternité. Et
pendant le congé maternité elle ne peut pas faire l’objet d’un licenciement. Si l’employeur ne respecte pas cette interdiction absolue c’est la nullité du licenciement et le
versement d’une indemnité au moins égal à l’ensemble des rémunération que la femme aurait perçu jusqu’à la fin de sa protection. (Protection absolue) Sachant que c’est
un cas ou le barème Macron ne s’applique pas.

Paragraphe III - L’assurance invalidité :

Ici on est dans l’hypothèse ou une personne assuré social qui en raison d’une pathologie ou d'un accident va subir de séquelles irréversible et va avoir une réduction de sa
capacité de travail; Objectif : protection contre la perte de ses capacités de travail. La encore cela ne concerne que les invalidité non professionnelle. L’idée est la aussi de
verser un revenu de substitution, puisque dans la mesure ou vous ne pouvez pas travailler comme avant vous allez subir une perte de revenu que l’on va tenter de compenser
par le versement d’une pension. C’est une protection importante mais qui n’est pas complète, car l’assurance invalidité ne garanti jamais l’intégralité du salaire.

A. Conditions du droit à pension :

1. Définition de l’invalidité :
Au sens du droit de la sécurité sociale l’invalidité c’est une incapacité de travail et de gain subit par un assuré social. Pour déterminé cette incapacité on tient compte de deux
critères à savoir : la condition physique (atteinte à cette condition physique) + la situation professionnelle : c’est à dire l’impacte de cette atteinte sur sa capacité à exercer
le travail.
En combinant ces deux critères, est considéré comme invalide l’assuré social qui est dans l’incapacité de se procurer un salaire supérieur au tiers de la rémunération qu’il
percevait avant son invalidité. Cela veut dire que pour qu’il y ai invalidité il faut une perte durable de revenu d’au moins 2/3 des revenus.
Bien sur l’âge de l’assuré social, sa formation professionnelle.. vont être pris en compte dans l’évaluation de l’invalidité et c’est la CPAM qui va déterminé l’existence ou non
de cette invalidité via des médecin rattaché à la sécurité sociale. Il y à possibilité de faire un recours dans les 2 mois contre cette décision.

2. Conditions d’ouverture :
Déjà il faut avoir été immatriculé pendant au moins 12 mois à titre d’assuré social individuel. Et puis avoir perçu au cours des 12 derniers mois au moins un salaire égal à 2030
fois le SMIC ou avoir travaillé au moins 800h durant cette période de 12 mois.
La date d’appréciation de l’invalidité c’est au moment de la « consolidation » de l’assureur, ce terme est un terme propre au droit de la protection, c’est un terme trompeur
qui dit que l’état de l’assuré n’évoluera plus. On est dans la période ou on vers elles indemnités journalières. Cette décision de consolidation est prise après avis médical bien
sur. Et a partir de cela, que la décision va être prise par l’organisme ou on dit a telle date .. c’est l’assuré qui doit demander une pension d’invalidité et c’est lui qui fait les
démarches.

B ) la pension d’invalidité :

1- calcul de la pension d’invalidité :


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Elle correspond a un pourcentage du salaire qui est variable selon l’état de santé de l’assuré. On détermine déjà un salaire annuel de référence, ce salaire c’est la moyenne
des 10 années qui précède la demande. On raisonne tj sur la base brut. Et on applique donc a cela un pourcentage, et on a trois catégories d’invalidité : première hypothèse
ou la personne est invalide mais elle conserve la possibilité, capacité d’exercer une activité pro. Et ici c’est 30% du salaire annuel moyen de référence. Deuxième catégorie,
tj invalide mais on peut pas exercer une activité pro, mais on est tj autonome, donc pas besoin d’une tiers personne pour faire les actes de la vie courante, et ici le montant
de la pension est de 50% du salaire annuel moyen de référence. Enfin, la troisième, la personne est invalide, et n’est pas autonome donc a besoin d’une tiers personne pour
faire les actes de la vie courante, donc invalidité assez lourde ici, et le pourcentage est de 50% du salaire annuel de ref, avec en plus d’une majoration de 40% de la pension,
du fait de la tiers personne, donc c’est un supplément.
Cette pension d’invalidité est versé jusqu’a l’âge de la retraite, elle n’est pas figée, il peut y avoir des révisions selon l’évolution de l’état de la personne, si cela s’améliore ou
s’aggrave.
Cette pension est cumulable avec un certain nb de revenus, déjà un salaire, comme pour la première catégorie, car pas interdit de travailler. Cumul aussi avec les indemnités
de chômage, aussi cumul différentiel éventuellement avec l’AAH.
Elle a le mérité d’exister mais ce n’est pas une prise en charge exceptionnelle, d’ou l’intérêt d’avoir une prévoyance complémentaire qui couvre les accidents de la vie
courante.

Paragraphe 4 : Assurance décès :

On vise l’hypothèse du décès d’un assuré social, et les ayants droits vont pouvoir bénéficier d’un capital décès, et c’est la sécurité sociale qui va le versé. Il y a des bénéficiaires
prioritaires et d’autres non. Pour les bénéficiaires prioritaires ce sont les personnes qui au jour du décès était a la charge effective, totale et permanente de l’assuré social
; un ordre de préférence est établit : le conjoint, ou le partenaire, les enfants, les ascendants et enfin tout autre personne . Pour avoir la qualité de bénéficiaire prioritaire, il
faut faire la demande du capital décès dans le mois qui suit le décès. Si la personne ne le fait pas, il ne sera lus prioritaire. Passé ce délai de 1 mois, si personne ne demande
ce capital décès, alors il va y avoir un ordre, ou c’est le conjoint et partenaire qui va demander, qui n’est pas conditionné au fait d’être a charge, et ensuite, les enfants.
Pour bénéficier de ce capital social, la cause de décès est indifférente, simplement la personne décédée doit avoir eu la qualité d’assuré social, a titre individuel, et avoir
travaillé au moins 3 mois qui précède le décès.
Le montant c’est pas des sommes astronomiques, depuis le 1er janvier 2015, il est forfaitaire, c’est 3400 euros. Et bien sur il faut en faire la demande aussi, et il y a un délai
de 2 ans pour réclamer cela. Un assurance qui n’est pas soumise a des prélèvements, comme droit de mutations, pas de CSG… et elle est insaisissable et indivisible. Il peut
avoir aussi une prévoyance complémentaire.

Paragraphe 5 : l’assurance veuvage :

Allocation crée en 1980, au départ elle visée les femmes qui se trouvé veuves, avant il n’y avait pas le RSA, donc versé un revenu pdt une période donné, et permettant
d’attendre l’âge de 55 ans qui permet ensuite d’avoir la pension de réversion, donc permet de verser une pension, pour pouvoir avoir de l’argent.
Cette assurance c’est l’exemple typique de loi assez contradictoires, qui ont étaient élaborées sans faire une analyse précise de la situation, puisque la loi de 2003, avait
supprimé d’assurance veuvage, puisque elle avait supprimé la condition d’aga pour avoir la pension de réversion. Mais ici pas d’évaluation financière, donc après cette
reforme on s’est rendu compte que la suppression de l’âge allé entrainer des couts supplémentaires donc on a retropedalé, et on a restauré la condition de l’aga en 2011,
pour la pension de réversion, et donc on a de nouveau rétablit l’assurance veuvage.
Cette assurance veuvage bénéficie exclusivement au conjoint survivant donc partenaire et concubin ne peut pas en bénéficier.
Il faut un assuré social, qui a travaillé qui décède et le conjoint de - 55 ans, et donc peut bénéficier de cette assurance jusqu’à 55ans. Mais il y a des condition autres, le
conjoint doit avoir assumé la charge de 1 enfant, et aussi conditions de ressources, le conjoint qui travaille, ne peut pas en bénéficier car il a un salaire. Si le conjoint a - de
50ans cette allocations est versé pdt 2 ans, si il a plus de 50ans, cette allocation est versé jusqu’a 55ans. Et il faut en faire la demande a l’organisme de la branche vieillesse,
et elle doit être faite dans les 2ans a compter du décès.

Paragraphe 6 : l’assurance vieillesse :

Principes fondamentaux : loi qui vise a changer l’âge légale de la retraite. Art 47-1 c’est un art qui permet de voter des lois qui complètent la loi de financement de la sécurité
sociale. Le CE a rendu un avis non public, qui é été dévoilé par un député ou il émet des réserves sur la procédure choisit, donc de cet article pour la loi sur le départ a la
retraite a 64ans.
La retraite a pour objectif, cette assurance, de compenser la perte de revenus liée a la fin d’une carrière pro.
Pour bien comprendre les enjeux de l’assurance vieillesse, il faut avoir des notions clé, et donc les principes fondamentaux de système français : donc deux systèmes possible
: le principe de la répartition et le principe de la capitalisation. La répartition c’est un mécanisme de solidarité intergénérationnel a savoir que les actifs d’ajd qui cotisent,
financent les retraités d’ajd qui sont a la retraite, donc rapport actifs / inactifs. Alors, que la capitalisation, c'est un système individuel, et non collective, c’est une logique
d’épargne, donc on va mettre de coté une partie de notre revenue, capitalisé et au moment venu, on va récupérer la somme qu’on a épargné.
La logique de la capitalisation présente des risques inévitablement, car il faut trouver des mécanismes financiers qui permettent cette capitalisation, et puis surtout, ce n’est
pas un système secur. Comme pour la crise des années 30, avec l’inflation, et les petits épargnants on tout perdu.
La France au lendemain de la guerre a vous éviter ces aléas, et a fait le choix de la répartition pour éviter ce qui s’était passé précédent, et donc le code de la sécurité sociale
comporte un texte qui pose : que c’est un système de répartition. La capitalisation est juste un complément, mais pas un seul régime de financer la retraite.
Ensuite, le sytème de retraite français repose sur une base pro, donc le financement de l’assurance vieillesse est assuré par des cotisations sociales qui reposent sur des
salaires, c’est 80% du financement.
De plus, le système français repose sur une logique contributive et un non contributives donc les personnes qui travaillent et on le droit a des prestations, et l’autre, elle est
versé sur un nb de situations comme l’âge, ici c’est de la solidarité, comme la mère de famille qui n’a jamais travaillé, donc en matière de retraite il a les mécanismes de
solidarité, pour avoir une pension de retraite même si elle n’a pas cotisé ou très peu.
En matière de retraite, on a la distinction entre retraite de base et retraite complémentaire, la retraite de base elle est versée par la sécurité sociale, donc un régime obligatoire
qui est calculé sur la base d’annuité, donc de trimestre cotisé, qui permet de déterminer le montant de la pension. Alors que la retraite complémentaire, est ajoutée a la
retraite de base, qui est obligatoire au secteur privé depuis 72, c’est le régime de l’ARRCO. Celle-ci, qui est versé aux salariés est calculé par point, cad que tous les ans on va
verser des cotisations a ces régimes complémentaires et le montant va donner des points, et a la fin de la carrière on va additionner l’ensemble des points validés, par
exemple 2000 points, et on multiplie ces points par la valeur du point au jour ou la personne demande la liquidation de sa retraite complémentaire. Ajd, la valeur du point
est autour de 1euros, donc 2000 x 1 : 2 000 euros.
Loi sur la retraite en 2020, universelle, par point, le gouvernement de l’époque voulait supprimer le sytème d’annuité et faire que par point, la loi a été voté, mais le
confinement est arrivé et le processus stoppé, donc vu le contexte projet abandonné. On aurait pu penser que si une nouvelle reforme des retraites devoir avoir lieu, on
aurait repris ce texte, alors que non.

Evolution et naissance : 1930 : mise en place de la capitalisation viagère, donc logique d’épargne individuelle, et la personne récupère l’épargne, et si il en resté elle pouvait
être attribuée au survivant. A coté de ce système, on avait les régimes spéciaux de retraite qui ont été crée au fil du temps, dont certains existent tj.
1946 : autre date clé : la création de la sécu et installation régime spécial sur la répartition, et on banni la capitalisation. A l’époque c’était un régime assez faible, il fallait
cotiser 30ans, et la taux plein était de 20% a l’époque. Et ce taux plein au fur et a mesure du temps, va être étendu, et en 1982 : le droit de la retraite a 60ans, et surtout un
taux plein qui passe a 50%.
Apres 1982, les réformes qui vont être menées vont être détérioré, on ou constate le fait que notre système présente des risques en terme financier, il va y avoir des déficits,
l’impact démographique, aussi l’allongement de la vie. Donc ca sera des reformes restrictives. Et 1993 : loi, ou on a un allongement des cotisations a 40ans, donc pour voir le
taux plein il faut avoir travaillé 40ans et le calcul du salaire annuel moyen change aussi, il faut les 25 meilleures années, donc ca baisse le salaire moyen.

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1999 : c’est la création du fond de réserve des retraites, donc idée de dire qu’a un moment donné vu l’évolution démographique, ou on va voir un problème de financement,
donc on va épargner pour le moment ou la situation sera difficile. Mais il faut prévoir des sources de financement, mais cpdt, cela n’a pas été vraiment trouvé, il y a eu peu
d’argent qui ont été déposé sur ce fond, et en 2010, ce fond on l’a prit pour rembourser l’assurance maladie.
2003 : loi dite Fillon , qui rappelle l’attachement au principe de la répartition, loi qui encore va dans un sens restrictive pour les retraités, car elle procède a l’harmonisation
entre le public et le privé, le secteur public était tj sur les 37ans et donc bascule au 40ans, et loi qui rallonge le délai de cotisation, qui passe a 41 ans et demi.
2010 : loi qui est connue sur le recul de l’âge légale du départ a la retraite, de 60ans a 62 ans. Donc depuis 2018, toutes personnes qui part a la retraite c’est 62 ans.
2014 : la loi dite Tourenne, qui modifie les choses, une loi qui va allongée la durée de cotisation pour avoir le taux plein, on passe a 43 ans. Aussi une loi qui crée le compte
personnel pénibilité, car la durée allongée dépend aussi du travail effectué, qui permet de pvr partir plus tôt a la retraite, mais les conditions pour cela on étaient réduites
encore une fois.
2020 : loi dite instaurant le régime universel, mais pas de suite.
2023 : projet de loi, dite de reforme de la retraite et qui prévoit le report de l’âge légal a la. Retraite à 64ans , mais aussi l’acceptation de la mise en place de la loi tourenne.

Causes des difficultés de la branche retraite : pourquoi tant de réforme ? Ces causes sont multiples : d’abord, c’est l’arrivé de la génération de baby-boom à la retraite.
(Forte natalité après guerre - Et ensuite une chut de la natalité). Cette génération, à partir de 2005 est arrivé à la retraite donc il y à eut une augmentation importante du
nombre de personnes qui partent à la retraite.
Ensuite, c’est l’allongement de la durée de la vie, qui est en soit une bonne chose, mais inévitablement lorsqu’une personne part à la retraite sont « espérance de retraite »
qui en 1982 était de 10 ans est passée aujourd’hui à plus de 20 ans. Encore, c’est la situation économique qui joue. On à connu des période de fort chômage, donc moins de
ressources, donc des période ou la branche retraite était plus mal. L’efficacité budgétaire était moins positive.
Et puis une autre raison, c’est que le régime général était excédentaire jusque en 2005 il à commencé à se dégradé avec la génération baby boom à la retraite, et les
excédents ont étaient utilisé pour financer la retraite des autres se sont les fameuses « compensation inter régime », donc les excédents du secteur privé on aider à financer
les déficit des régimes spéciaux et notamment la retraite des fonctionnaires.

Pour faire face à ces déficit, en fait on peut utiliser que 4 leviers : le premier, c’est l’allongement de la durée de cotisation, ensuite, le deuxième, c’est le report de l’âge légal,
puis le troisième avec la recherche de nouveaux financements et enfin, le dernier levier utilisé dans certains pays, c’est l’instauration d’une dose de capitalisation obligatoire,
c’est à dire obliger les individus à épargner pour leur retraites. En France il y à des dispositif incitatifs comme le PERP car il y à des avantages fiscaux mais il n’y à pas d’obligation
—> La France à utilisé surtout les deux premiers leviers, le problème c’est que c’est une situation compliqué. Aujourd’hui en 2022 le chiffre annoncé est de 2,7 milliards de
déficit et pour 2023 c’est 3 milliards de déficit qui est annoncé.

La retraite en Europe : en Europe ils on fait un peu la même chose que nous car on assiste à un vieillissement de l’Europe. Et puis les évolutions de la natalité ont été un petit
peu les mêmes partout en EU. Si on doit reformer, il y à quand même une question qui doit être prise en compte c’est celle de la pénibilité. Un chiffre parlant 25% des salariés
les plus pauvres n’arrivent pas à l’âge de la retraite.

A. Le régime contributif :

Définition : on est dans la logique contribution/prestation, c’est à dire qu’ici vous versez une cotisation vous avez un droit à prestation au moment venu (logique d’assurance),
c’est un régime de répartition à prestations définies : c’est à dire que lorsque vous versez une cotisation retraite vous savez que cette cotisation va à la branche retraite. (Pas
comme les impôts).

1. Conditions d’attribution :
Pour pouvoir bénéficier, il y à des conditions d’attribution : sachant qu’il y à une grande diversité dans les régimes de retraites (indépendant agriculteur fonctionnaires..).

L’âge : c’est la première condition, c’est à dire que la à partir de quel âge peut on demander sa retraite? Un âge minimum de départ à la retraite est aujourd’hui de 62 ans
pour toutes les personnes né après le 1er janvier 1955. La réforme qui est de 2010 sets mise en place de manière progressive.

Est ce que vous êtes obligé de prendre votre retraite à 62 ans ? Non il s’agit d’un droit de partir, vous pouvez travailler plus. Mais est ce que l’employeur peut forcer les chose,
peut mettre à la retraite? Le départ à la retraite est à l’unitive du salaire et la mise à la retraite à celle de l’employeur. Et derrière cette question, il y à le problème du taux
d’activité des séniors, aujourd’hui le taux en France est de 50%.

C’est à dire qu’aujourd’hui dans le secteur privé attention, le taux d’inactivité des personnes de plus de 55 ans est de 50%. Donc le report de l’âge légal à 64 est quelque part
un faux problème parce que ce taux d’inactivité fait que le chômage doit payer (ou RSA ou assurance maladie) ces personnes 2 ans de plus. Et donc la vrai question aujourd’hui
est de favoriser l’emploi des seniors.

parmi les conditions, le salarié doit pvr bénéficier d’une retraite a taux plein, soit il a 67ans, soit 43 ans d’annuité. En pratique, cette question se pose rarement, car l’employeur
peut très bien le licencier, avant que même que le salarié remplisse le taux plein, donc question très accessoire. Pour l’intérêt de la mise a la retraite pour l’employer, c’est
qu’on a pas de motifs a donné, ni d’accord du salarié a tenir, simplement le versement d’une indemnité de mise a la retraite, égale à l’indemnité de licenciement, si celui-ci
aurait été licencié.

Cessation d’activité et exceptions : les exceptions : de l’âge de 62ans : première exception : il y a des cas ou un salarié peut partir plutôt, le premier cas, qui ajd est un sujet
de discussion c’est pour des carrières longues, ces situations sont rares, car on travaille de - en - jeune, avec les longues études, mais il en existe encore. C’est la loi Fillon de
2003, qi crée la possibilité de départ anticipé pour les carrières longues, et en 2003, on pouvait partir a l’âge de 56ans. Ajd, comme on a reporter l’aga de départ, on a la
possibilité de partir a 60ans, des lors que le nb d’annuité pour le taux plein est validé.
Ensuite, la prise en compte de la pénibilité du travail et la spécificité des emplois qui sont pénibles, on a créé le compte « pénibilité », qui est devenu le CPA, qui depuis les
ordonnances Macron 2017, c’est le « compte pro de prévention » le CPP. Dans ce compte, on a un nb de facteurs de risque qui sont répertoriés, et selon que l’on est dans tel
ou tel critère, un certain nb de points vont terre attribués dans ce compte. Pour être pris en compte la pénibilité, doit correspondre a une durée minimale, avoir une certaines
intensités. Sachant que l’ordonnance de 2017, a supprimé un nb de critères de pénibilité, on est passé de 10 a 6. Tous les ans on nous attribue un nb de points, donc si on a
un facteur de risque pdt l’année, on va avoir 4 points, et si on a une pluralité de risque ca peut aller jusque’a 8 points par an. Le maximum de point sur la carrière c’est 100.
Ces points peuvent être utilisés selon 3 possibilités :
• premièrement, bénéficier d’une formation, qui peut permettre d’accéder a un emploi moins pénible.
• deuxièmement, on peut bénéficier d’un temps partiel, qui sera complété par les points, donc on a pas de perte de salaire.
• troisièmement, c’est la possibilité de partir plutôt, en validant des trimestre, donc on bénéficie d’une majoration de trimestre, ca peut aller jusqu’a 2ans.

10 points correspond a un trimestre, ca peut aller jusqu’a 100, et que 80 points utilisés pour partir a la retraite, cela permet de gagner 2ans. C’est l’employeur, qui doit
déclarer les situations de pénibilité.

Enfin, c’est l’handicap qui permet de partir plutôt : hypothèse ou on a une personne, qui souffre d’une incapacité permanente d’au moins 50%, cette personne peut partir a
partir de l’âge de 55ans, mais en ayant tj un minimum de trimestre validés.

Ici c’est le régime général, les régimes spéciaux ce n’est pas pareil, comme pour la SNCF par exemple. Le régime général c’est pour la majorité des salariés.

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La cessation d’activité : il faut en principe cesser toutes activités et le contrat de travail doit être rompus : et d’ailleurs au moment du départ, l’employeur remet une
attestation signé au salarié en précisant que le contrat de L prendre fin a telle date. Cette question peut être discuté, pourquoi pas de cas de retraite progressive ? Cela existe
dans de nb pays par exemple.
Il y a des exceptions : être a la retraite, n’interdit pas d’exercer des activités secondaires ( papi ). De plus, la « retraite progressive » mise en place en 2003, les conditions pour
avoir cette retraite, sont strictes, donc il y a très peu de personnes qui en bénéficient, tout d’abord, il y a liquidation de la pension, puis le cumul de le pension de retraite +
le salaire ne doit pas dépasser le salaire que vous percevez quand vous partez a la retraite. Enfin, cela concerne votre ancien employeur, il doit accepter de vous garder en
temps partiel après votre départ à la retraite, puis surtout c’est un dispositif non incitatif, car après liquidation de nos droit a la retraite, les cotisations versés au titre de
l’activité ne servent a rien, donc on cotise juste pour les autres.

2- le calcul de la pension : 3 critères :


Retraite = taux x salaire annuel moyen x nombre de trimestre validés
prorata

La durée d’assurance : quand on parle de durée, c’est les trimestres validés par le salarié, dans la limite bien sur de 4 /an. C’est un système d’annuité, et non par point, et
pour qu’un trimestre soit validé, il faut percevoir pdt ce trimestre, un salaire au moins égal a 150 x le SMIC horaire. En matière de retraite on raisonne tj sur la base du salaire
brut, donc il faut avoir un salaire brut minimum a 150 x le SMIC horaire. La preuve d’un trimestre validé, incombe a celui qui réclame sa retraite, donc le salarié.
Ajd, a partir de 35ans, tous les 5ans, les personnes reçoivent un relevé individuel de carrière et même une projection de la retraite que l’on pourrait toucher à l’instant T.
Toutefois, il y a aussi des périodes équivalentes, ou il n’y a pas eu versement de cotisations, mais qui vont malgré tout être validé pour la retraite, c’est par exemple les
arrêts maladies, on perçoit les indemnités journalières, le congé maternité, ajd on discute pour la période de congé parental, de 3ans, que ces périodes soient considérés
comme des périodes validés pour la retraite. Idem pour les périodes d’invalidité, le chômages indemnisés … mais par contre le RSA, ne donne pas lieu a des périodes
équivalentes.
De plus, pour le rachat de trimestre, est ce que on peut acheter des trimestres pour avoir le bon nb validés ? On a deux cas, ou ce rachat est possible : c’est les périodes
d’apprentissages, et le rachat pour les périodes d’études, instauré en 2003, ajd les étudiants vont des études longues, donc entrent dans le marché plus tard, donc ca permet
que pdt ces périodes, ca puissent être prit en compte, et donc pvr acheter 3 années de trimestre. Le montant a versé dépend du salaire du moment et aussi, de la probabilité
de prendre notre retraite, quand on a 25ans, cette probabilité est plus faible, que si on rachète a 50ans. Il vaut mieux faire le rachat au tout début de sa carrière et la
probabilité est faible. En 2010, a même crée la possibilité de reprendre l’argent que l’on a versé, ce rachat peut être une sorte d’épargne, si on verse 10 000 pour 3ans, au
bout de celle-ci, on peut les récupérer, mais il faut les déclarer aux impôts …

Cas particulier : sur les majorations de trimestre : il y a des cas, on il peut y avoir des majorations alors qu’il n’y a pas eu de rachat, on va attribuer des trimestres
supplémentaires : il existe la majoration de trimestre pour enfant, avant la loi de 2010, c’était le privilège des femmes, cad que toute femme, qui avait un enfant avait
automatiquement 8 trimestres. Ce cas a été modifié, parce que l’égalité ne peut pas être dans un seul sens, donc désormais ces 8 trimestres sont scindé en 2, cad qu’on a la
majoration maternité, on attribue d’office 4 trimestres pour la mère, et il y a une majoration éducation de 4 trimestres, pas attribué d’office, car peut être donné a l’homme,
ou alors partagé de manière égale entre la mère et le père. Encore faut il ne pas être privé de l’autorité parental … cette majoration existe en matière d’adoption, pour
l’éducation.
Deuxième cas de majoration, c’est la majoration pour enfants handicapés : cela se rajoute en plus, de la majoration précédente, si les parents ont un enfant handicapés, vont
pvr bénéficier de 8 trimestres supplémentaires, donc 2ans de plus. Il faut que ce soit un handicap lourd, et l’attribution du trimestre se fait par des périodes de 30 mois.

Le taux de la pension : c’est un pourcentage qui va être attribué a une personne et il dépend du nb de trimestre validé, on a 2 taux : le taux plein et le taux minoré.

Le taux plein : c’est une formulation trompeuse, dans le secteur privé, le taux plein c’est que 50% et en public c’est 75%. Pour avoir ce taux plein, il faut remplir un nb de
conditions : qui peut alors en bénéficier du taux plein ?
Premier cas : ce sont les personnes qui ont le nb de trimestre requis. La loi Tourenne modifie cela, elles vont sans doute être modifié dans les jours a venir … ajd, toutes les
personnes qui sont nées après le 1e janvier 1973, vont basculer sur une durée de cotisation de 43ans. Cela se fait de manière progressive, entre 1958 et 1960, elles doivent
valider 167 trimestres donc 41ans et celles nées entre 64 et 66, elles passe a 42ans + un trimestre.
Les 43ans de cotisations c’est tout intégrés, avec ce qu’on a vu précédemment, période de majoration, rachat, enfants …
Deuxième cas : le taux plein par l’âge : peu importe le nb de trimestre, il faut atteindre un âge, pour pvr bénéficier du taux plein, c’est 67ans. Comme on a repoussé de 2ans
l’âge légal de la retraite, on a reculé aussi pour l’âge pour taux plein.
Troisième cas : les personnes invalides, les personnes qui ont un taux d’incapacité permanente d’au moins 50%, elles ont direct quelque soit l’âge directement 50% de taux
plein.

Le taux minoré : cela veut dire moins de 50%, le coeff de minoration est déterminé en fonction de deux possibilités : soit, on tient compte du nb de trimestre manquant pour
avoir le taux plein, soit, on tient compte du nb de trimestre manquant pour avoir le taux plein par l’aga ( 67 ).
On va multiplier le trimestre manquant par 0,67%.
Il y a un taux minimal aussi qui dépend de l’année de naissance, un plancher mais qui varie en fonction de l’âge des trimestre validés.

Le salaire annuel moyen : toujours sur la base du brut, ici on fait la moyenne des 25 meilleures années de la carrière de la personne, cela donne alors le salaire annuel
moyen. Mais il y a une revalorisation a prendre en compte, car les salaires de l’époque et de maintenant ca a évolué.
Si on des trous durant notre carrière, cela a un impact forcement.

Exemple calcul : 50% de taux plein x SAM de 1 800euros x si personne nait en 1960, elle a 167 trimestre / prorata de 167
Donc 50% x 1800 x 167 / 167 = 900 euros.

Risque si il manque des trimestres : ca enlève sur la taux de 50% et sur le nombre de trimestre divisé par le prorata.
Exemple : que 159 trimestres sur 167 : il manque 8 trimestres, et 8 x 0,67 ca fait 44,64 donc 44,64% x 1800 x 159/167 = 765, donc risque X2 car impacte sur le pour-cent et
sur le nb de trimestre avec le prorata.

3- majoration de la pension de vieillesse :


Une fois que vous avez calculé la pension vous allez pvr majorer, c’est la majoration pour enfant. Si vous avez eu 3 enfants, que vous les avez élevés, ou vous les élèves tj,
vous avez une majoration de 10%.
Deuxième cas, si c’est la majoration pour tierce personne, avec l’hypothèse ou l’handicapé lourd a besoin d’une tierce personne pour effectuer les actes de la vie courante,
la c’est une majoration de 40% du montant de la retraite.

4- régime de la pension de vieillesse :


Ici vous avez un montant de minimum de pension, et un montant maximum cad, que même quand vous gagner très bien votre vie, au niveau de la retraire, un plafond
maximum de retraite vous empêche de percevoir plus. Le montant max c’est 50% du plafond de la sécurité sociale.
Il y a une revalorisation annuelle des pensions de retraites avec l’indice des prix hors tabac.

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5- droits du conjoint survivant : la pension de réversion :

Les bénéficiaires : c’est une particularité de l’assurance vieillesse, a l’origine c’était surtout pour les femmes, pour éviter qu’elles se retrouvent sans rien. Ici, le conjoint
survivant va avoir le droit a une partie de la pension, qu’aurait eu le défunt, si il avait pu demander sa retraite. Cela ne concerne que le conjoint marié, hors c’est un sujet
qui a suscité des débats pour les partenaires, pacs … même que une QPC sur cela, et cela a été rejeté.
Avant 2003, le conjoint divorcé pour avoir cette pension, mais il ne devait pas être re marié, sinon pas le droit. Cela aboutissait a des situations particulières, qui ne se re
mariés pas, mais refaisait leur vie, juste pour garder la réversion, donc maintenant le re mariage ne mets plus fin a la réversion.
Si il y a une pluralité de conjoint divorcé, avec le défunt, on a un concours entre plusieurs conjoints, vu que le re mariage ne mets plus fin, exemple : marié 3 fois, il peut
demander 3 fois la réversion, et le calcul c’est par rapport au prorata de la durée du mariage. Exemple : 3 mariages : 25 / 10 et 2 : c’est le prorata, on prend en compte le
critère de la durée du mariage parce que c’est pdt ce mariage que l’on cotise donc, c’est le ménage qui subit une renonciation a une partie des revenus.

Il faut cpdt des conditions : il faut être marié avec le défunt + l’âge il faut avoir 55ans au minimum pour bénéficier de la réversion + il y a une condition de ressource, cad qu’il
ne faut pas dépasser un certain revenu, et le plafond c’est 2080 fois le SMIC horaire.

Le montant : c’est 54% de la pension qu’aurait eu le défunt a la retraite.

B ) les droits non contributifs :

Cela concerne les personnes qui n’ont pas assez cotisés ou carrément cotisés, comme par exemple la mère de famille. Le régime non contributif, est donc un régime de
logique solidaire, on a simplifié les choses.. Il y a deux 2 dispositifs de solidarité, qui sont conditionnés.
Le premier dispositifs : assurance vieillesse des parents au foyer : cela concerne surtout les mères de famille, et le versement de certaines prestations familiales, va donner
lieu a des validations au titre de la retraite, et ce sont les CAF qui vont versés les cotisations : par exemple, le complément familial, qui l’indemnité d’une prestation aux
parents qui ont au - 3enfants, avec un salaire < a un plafond, donc tous les mois, ils ont ce complément familial. Dans ce cas la, par exemple, pour la mère de famille, elle a le
droit a cela, mais pdt ces périodes, ca sera validé pour la retraite, alors qu’elle ne travaille pas. Cela aussi peut être la prestation d’accueil du jeune enfant, pdt 3ans, on
vous verse une prestation qui va être validé au titre de la retraite. Aussi, pour le complément du libre choix d’activité, versé pdt le congé parental sous conditions de ressources.

Le deuxième dispositif : L’allocation de solidarité en faveur de personnes âgées (ASPA) : créer en 2004, financer par la journée de solidarité. C’est une allocation de solidarité
versé sou conditions d‘âge 65 ans ou 60 ans en cas de handicap de plus de 50%. Le condition pour y avoir le droit est de résider en FR et des resources inférieur à un certain
plafond (alentour de 17 000 euros par an pour une personne). Dès lors que l’on remplit ces condition, le versement de cet allocation est effectué et il peut être différentiel
c’est à dire juste en complément. La particularité c’est que c’est une allocation récupérable sur succession. Pour qu’elle soient récupérable attention il faut un actif net d’au
moins 39 000 euros. Et puis le montant des sommes récupérée est limité puisque ça peut aller juste 10 000 euros donc on récupère une portion de l’allocation pas tout.

appréciation des ressources : 17 000


conditions d’âge : 65 / 60

Troisième dispositif : La réforme des retraite aujourd’hui : à l’heure actuelle à l’assemblé nationale il n’y à pas eut de vote de l’article 7 le début c’est poursuit au sénat et le
texte à été adopté par une majorité. Comme divergence entre Séant et AN une commission mixte partiaire ce réunit aujourd’hui le 15 mars et le but est de prévoir une
solution de compromis qui sera proposé au vote de l’AN et du Sénat. Est ce que le gouvernement va prendre le 49 al 3 si c’est le cas il y aura une motion de censure. Est ce
que cette motion de censure peut renverser le gouvernement et de la est ce que le président ira jusque dissoudre l’assemblée nationale. Sur le plan institutionnel la situation
est inédite.

Le texte contient : le gouvernement veut aller vite car se texte serait applicable à compter du 1er septembre 2023. Et bien sur l’article 7 de ce texte comporte le passage de
l’âge légal à 64 ans avec une procédure accélérer puisque en 2030 tout le monde sera passé à 64 ans. Et même on va accepter le processus de la loi Touraine car en 2030 se
sera 43 ans de cotisation pour tout le monde.

La retraite à taux plein par l’âge resterait à 67 ans. Autre point, c’est la fin des régimes spéciaux (RATP, clerc de notaire). Il y a un débat encore aujourd’hui sur les carrière
longues, c’est un point de discussion puisque dans le texte il est prévu qu’on ne peut pas cotisé plus de 44 ans. On trouve que c’est injuste parce que la durée devrait être 43
ans, à partir du moment ou on les à fait on pars (que la ils doivent faire les 44 ans car il faut pas partir avant 62 ans).

Positif : Le congé parental va être pris en compte pour les carrière longue et les personnes qui on cotisé au moins 30 ans. Ce congé parental sera considéré comme des
trimestre cotisé. De même les aidants familiaux vont pouvoir avoir des trimestres validé pour les période ou ils arrêtent de travail pour aider un parent en fin de vie.

Et la création d’un fond de prévention de l’usure professionnel, qui permettra d’aménager les lieu de travail et tout pour éviter l’usure professionnelle.

De même le texte facilite la retraite progressive, il la simplifie et l’étend à la fonction publique. Et puis la question de l’activité des sénior, le gouvernement s’était limité à la
création d’un indexe sénior et le Séant à voter un amendement qui prévoit la création d’un CDI sénior qui serait exonéré de cotisation, donc en direction des personnes qui
on plus de 55 ans mais qui ne donne pas lieu à cotisation (alors que l’objectif est d’avoir des ressources nouvelles). La question est de savoir si le gouvernement va le maintenir.

Dernier point est de garantir au moins 85% du SMIC comme niveau de retraite. C’est les fameux 1200€ le problème c’est que c’est 85% du SMIC pour quelqu’un qui à touché
le SMIC toute sa vie ou des bas salaire et qui à le nombre de trimestre requis, donc pas pour tout le monde.

Le conseil constitutionnel (la on est le 15 mars) sera saisit. Et la c’est l’inconnu notamment sur la méthode choisit, de faire passer une reforme sur un dispositif qui concerne
les lois de finances rectificatives.

Section 3 - La réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles :

C’est la question de la prise en charge des risques professionnel, on peut aussi travail dans des conditions qui vont affecter la santé et se retrouver avec une pathologie
d’origine professionnelle.

Naissance des systèmes d’indemnisation des ATMP : c’est la sécurité social aujourd’hui qui prend en charge les accident du travail, c’est la branche ATMP de la sécurité
social. Jusque la loi du 9 avril 1898 les accidents professionnels relèvent du droit civil et notamment du droit commun de la responsabilité. (Responsabilité délictuelle). Et
c’est dans ce contexte la que la cour de cassation rend l’arrêt TEFFAIN du 16 juin 1896, qui instaure le principe général de responsabilité du fait des choses que l’on a sous sa
garde dès lors que l’on a la qualité de gardien. (Le gardien = employeur). Et suite à cela la loi de 1898 intervient, c’est une loi de compromis qui acte le principe d’une
responsabilité automatique, sans faute de l’employeur lorsque l’employé à un accident du travail. Mais pour ne pas freiner l’initiative économique on à instauré une réparation
forfaire (et non intégrale). En réaction les employeur on commencé à s’assurer contre les risques professionnels. Ils vont verser des primes à l’organisme et c’est ce dernier
qui indemnise le salarié et d’ailleurs en 1919 on va même supprimer le recours du salarié contre l’employeur et il va ya voir une action directe du salarié contre l’assurance.
C’est l’instauration de l’immunité de l’employeur contre les risques professionnels.

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En 1945 en créant la SS on à intégré les prise en charge des accident de travail avec la loi de 46 dans la sécurité social. Désormais le salarié se tourne vers sa caisse d’assurance
maladie. Mais on gardé le compromis de 1898 c’est à dire que le principe de réparation intégrale n’est pas à l’ordre du jour, la réparation demeure forfaitaire car se sont les
employeurs qui financent la branche ATMP.

Accident de la circulation = vous êtes indemnisé intégralement de tout préjudice (moral, esthétique..) par contre l’accident de travail se son les barème de la sécurité social
et elle ne connait pas le préjudice moral ou esthétique, donc injustice entre les accidents. Alors que l’accident de circulation est susceptible d’empêcher de travailler. Injustice
entre visite d’accident de droit commun et de droit du travail.

Une QPC transmise au CC, en 2010 et le CC à considéré qu’il n’y avait pas d’atteinte au principe d’égalité parce qu’on étais pas dans la même situation. La raison de cette
différence est simplement financière rien n’interdit vraiment la réparation intégrale mais la branche ATMP est intégralement financé par les entreprises, donc si on impose
la réparation intégrale le taux de cotisation pour les entreprise augmenterait. S’agissant des accident du travail d’ailleurs le taux de cotisation varie selon :

• La taille de l’entreprise
• Le secteur d’activité
• Le nombre d’accident durant les 3 dernières années.

Donc chaque entreprise a un taux qui lui est propre.

Importance de la prévention : La question des accidents est un sujet important, quand on regarde l’évolution, le nombre d’accident à baissé parce que les obligation des
entreprises en matière de prévention on était alourdit. Mais malgré tout le nombre d’accident reste important. Donc la question de la prévention est bien sur fondamentale,
et c’est le rôle du CSE en interne, en externe c’est le rôle de l’inspection du travail, de la CARSAT qui est un organisme de la sécurité social. Et l’article L.4121-1 du code du
travail qui dit expressément que l’employeur doit veiller à la sécurité de ses salarié et doit préserver la santé physique et mentale de ses salariés. C’est la fameuse obligation
de sécurité de l’employeur. Et depuis Soc. « Amiante » du 28 février 2002, cette obligation de sécurité est une obligation de résultat. (Donc responsabilité lourde).

Pour les risques psychosociaux, il y a eut une évolution de la JP notamment l’arrêt Air France du 25 novembre 2015 et l’arrêt Fini métal du 1er Juin 2016 : cela concernait la
question de la Santé mental, dans l’arrêt Air France c’était un pilote d’avion témoins du 11 septembre, tombe en dépression, et en définitive il est licencié pour inaptitude et
conteste son licenciement en invoquant la responsabilité de l’employeur qui n’avait pas pris toutes les mesure nécessaire pour accompagner ses salariés. L’affaire remonte
jusque devant la cour de cassation qui estime qu’Air France avait pris toutes les mesure nécessaire pour prévenir le risque (cellules psychologiques mises en place). Dans
l’autre arrêt une histoire de harcèlement dans l’entreprise et la personne harcelé reproche à l’employeur de ne pas avoir pris les mesure nécessaire pour éviter le harcèlement.
Et la on considère que l’employeur avait pis les mesures nécessaire et qu’il n’y avait pas de manquement à l’obligation de résultat.

La cour maintient l’obligation de résultat mais si on peut écarter sa responsabilité en démontrant son absence de faute c’est que l’on est dans une obligation de
résultat non pas absolue mais atténuée. Donc pour les risque psychosociaux l’obligation de résultat est atténue, une affaire du 1er juillet 2018 ou une femme
cadre avait bénéficier d’une promotion, et l’employeur lui donne un dossier énorme, bcp de pression et elle fait un malaise elle est en arrêt de travail elle revient
ça ne vas pas et en définitive l’employeur la licencie pour inaptitude elle conteste le licenciement en invoquant le stress au travail et le fait que l’employeur n’avais
pas pris toutes les mesures nécessaire pour prévenir le risque. La on considère que l’employeur à manqué à son obligation de résultat on lui reproche de ne pas
avoir accompagner la salarié dans cette responsabilité très lourde. (Mais l’arrêt confirme quand même l’obligation de résultat atténué).

La loi de 2021 sur la santé au travail à renforcé le rôle de la prévention et notamment du DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels). Toute les
entreprise doit avoir ce DUERP et l’employeur doit y répertorié tout les risques potentiels dans son usine et apporter des réponses en terme de prévention. (Surtout ce qui
est important c’est l’actualisation annuelle). Et il doit être conservé pendant 30 ans, le salarié peut réclamer que les anciens soient porté à sa connaissance.

Paragraphe I - Les bénéficiaires :

En premier, Il s’agit de l’article L411-1 du code de la sécurité social qui concerne les bénéficiaire. Et quand on lis ce texte c’est le même que L311 vue précédemment ce texte
renvoie au travailleurs dépendant donc le bénéficiaire est le travail dépendant, donc le salarié. (Avec la question du lien de subordination).

Ensuite l’article L.412-8 donne une liste de bénéficiaire ; c’est par exemple les demandeurs d’emploi en démarche d’insertion aller en entretient d’embauche et chuter, les
stagiaires, les élèves de lycées professionnels en cours de pratiques.

Paragraphe II - La définition de l’ATMP :

Ce que est pris en charge c’est l’accident du travail et la maladie professionnelle. Un accident ce n’est pas une maladie et inversement.

L’accident est une atteinte à l’intégrité physique et morale d'un salarié rattachable à un évènement précis une chute, un accident.

La maladie professionnelle il s’agit d’une exposition prolongée à un risque qui aura des conséquences sur la santé de l’assuré.

Un accident du travail n’est pas pris en charge de la même manière qu’une maladie professionnelle. Exemple : dans l’entreprise une explosion et vous devenez sourd c’est
un accident du travail mais si vous êtes posé à un bruit pendant des années qui aboutit à la surdité c’est une maladie professionnelle. Souvent la cour de cassation rattache
des maladie à des accident du travail car pour faire reconnaitre une maladie professionnelle c’est très difficile.

A. L’accident du travail : deux catégorie :

1. L’accident du travail proprement dit :

C’est l’article L.411-1 du code de la sécurité social qui donne des éléments de définition « est considérer comme un accident du travail quelqu’en soit la cause l’accident
survenu par le fait ou à l’occasion du travail et à quelque titre ou lieu que se soit ». On constate qu’il faut d’abord un accident et un lien avec le travail. Sachant que dès lors
que ces deux conditions sont remplit le salarié bénéfice de ce que l’on appel la présomption d’imputabilité. C’est à dire qu’il n’a pas à démontrer de manière effective que
l’accident est du à son travail. Cela facilite la preuve du lien de causalité, on présume que c’est un accident du travail dès lors que ces deux éléments son présents. C’est une
présomption simple l’organisme de sécurité social ou l’employeur peuvent démontrer le contraire.

• la notion d’accident : c’est un accident qui est survenu par le fait ou à l’occasion du travail. Donc cela suppose une atteinte à l’intégrité du salarié une lésion corporelle
ou psychique. La sécurité social n’indemnise pas le téléphone perdu à l’occasion de l’accident. La lésion peut être morale, les troubles psychosociaux peuvent être
pris en charge, la difficulté c’est de savoir si c’est un accident ou maladie professionnel car une dépression c’est plutôt une maladie. Sur ce point, comme il
extrêmement difficile de faire reconnaitre une maladie professionnelle la cour considère qu’en fait, un trouble psychosocial peut être qualifié d’accident du travail si
il se rattache à un évènement précis. (La cour contourne le problème).

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Exemple : arrivé d’un supérieur hiérarchique tyrannique et le salarié tombe dans une profonde dépression, évènement précis c’est l’arrivé du supérieur hiérarchique. Exemple
2 : l’agression sur son lieu de travail.

Cette contournation à modifier la définition de l’accident du travail avant la cour exigeait un évènement soudain et imprévisible. Désormais la définition de l’accident du
travail c’est depuis 2003 une lésion physique ou morale subit par un salarié et rattachable à un évènement précis.

• le lien entre l’accident et le travail : c’est la question du lien de causalité, l’accident dois avoir un lien avec le travail. L’article L.411-1, dit aussi « à l’occasion du
travail ». Mais comment déterminer ce lien de causalité. Plusieurs critères sont pris en compte :

- Le critère du temps : pour que cet accident soit un accident du travail il doit avoir lieu pendant le temps de travail c’est à dire pendant le temps ou la
salarié est sous l’autorité de l’employeur. Donc pendant les périodes de suspension du contrat de travail, il n’y à pas d’accident du travail car le salarié
n’est pas sous autorité de l’employeur (en vacances). Cette condition ne pose pas de problèmes lorsque les horaires sont précis. (Sauf à démontrer que
la salarié ne respecte pas ses obligation professionnelle). Mais il peut y avoir de cas ou les salariés n’ont pas d’horaire comme les salariés qui travaillent
sous convention de forfait jour ou l’on raisonne en journée de travail. Il faudra alors vérifier que le salarié accomplissait un acte en lien avec son activité
professionnel c’est la nature de l’acte effectué qui est déterminant. De même la JP est assez souple, elle à qualifier un accident qui est proche d’un
horaire habituel de travail dès lors qu’il s’agit d’un acte en rapport avec l’activité professionnelle, exemple vous deviez terminer à 18h mais vous voulez
terminer ce que vous faites avant de débaucher. En revanche, si le week end vous revenez dans l’entreprise parce que vous avez oublié quelque chose
la ce n’est pas un accident du travail. Autre exemple de la souplesse de la JP la cour de cassation estime qu’il peut y avoir accident du travail pendant
une pause si le salarié est toujours dans l’ère d’autorité de l’employeur. Un salarié qui s’était noyé.

- Le critère du lieu : biens sur la présomption d’imputabilité va être applicable lorsque en plus dut temps de travail l’accident a lieu dans l’enceinte de
l’entreprise. (Établissement principal ou même chantier). Le problème réside dans :

• les accidents aillant lieu à l’occasion d’une mission : vous chutez dans l’hôtel alors que vous deviez travailler à l’étranger. Jusque 2001 la cour faisait la distinction
entre les accident de la vie courante et les accidents dans l’exercice de la mission. Depuis une décision du 19 juillet 2001 la cour de cassation considère que tout
accident qui a lieu à l’occasion d’une mission est un accident du travail, donc la présomption d'imputabilité s’applique à tout les accidents qui on lieu en cours de
mission. (Mais attention tjr une présomption simple qui peut être renversée).

• Les accidents aillant lieu en télétravail : sur ce point la loi dit expressément qu’un accident qui a lieu pendant le télétravail est présumé être un accident du travail,
donc la présomption d’imputabilité s’applique dès lors que l’accident à lieu pendant le temps de travail.

La présomption d’imputabilité étant simple on peut la renverser, mais comment ? C’est bien sur l’organisme de sécurité social ou l’employeur qui va essayer de renverser
la présomption pour démontrer que l’accident n’est pas un accident du travail. Mais c’est difficile car l’article L.411-1 précise qu’est accident dut raval quelle qu’en soit la
cause. Cela veut dire que renverser la présomption va être difficile.

Le fait d’un tiers ? Peut il être invoqué par l’employeur ou SS ? Sur ce point le fait d’un tiers n’a aucune conséquences sur la qualification de l’accident; la faute du tiers, le fait
d’un tiers n’interdit pas la qualification d’accident du travail même si il s’agit de la cause exclusive de l’accident. (Après l’organisme pourra se retourner contre le tiers si il en
est entièrement responsable mais on ne peut pas renverser la présomption d’imputabilité en invoquant le fait du tiers).

Est ce que la faute du salarié peut renverser la présomption ? Il est possible d’écarter la présomption d’imputabilité en démontrant que le salarié s’est soustrait à ces obligation
professionnelle, comportement qui fait qu’il n’était plus sous l’autorité de son employeur. Il faudra prouver la faute du salaire aller se promener entre potes au lieu d’aller
travailler (La c’est une faute volontaire) Si la faute est involontaire, le comportement du salarié pourra être pris en compte aussi dès lors qu’il s’agit de fautes inexcusables -
> Une tel faute réduis le taux de l’indemnisation supportée par la SS.

Une question se pose concernant le suicide sur le lieu de travail, ou en lien avec l’activité professionnel mais qui n’est pas sur le lieu de travail. Ici c’est notamment l’affaire
France Télécom, dans les années 2000 l’entreprise publique FT devient privé confronté à un marché qui devient concurentiel et l’entreprise réorganise son entreprise, de
façon brutal qui va aboutir à de nombreux suicide dans l’entreprise. On était dans l’exemple type du harcèlement managériale et la cour dit notamment dans une décision
de 2006 qu’un harcèlement moral ne nécessite pas d’élément intentionnel et peut résider dans du harcèlement managériale. Et est ce que le suicide peut être considéré
comme accident du travail ? Les famille avaient un intérêt moral de faire reconnaitre ces suicide en accident du travail. Sur ce point la JP considère que dès lors ou l’on établit
(attention ici pas de présomption d’imputabilité) le lien de causalité entre le suicide et le travail, ce geste malheureux peut être considéré comme un accident du travail. Ce
lien de causalité n’est évidemment pas apprécié de la même manière selon que le suicide à lieu sur le lieu de travail ou à domicile. (Mais le fait que se soi à domicile n’empêche
pas la qualification d’accident du travail).

Autre précision, est ce qu’il peut y avoir accident du Travail en cas de prédisposition ? Problème de santé qui contribue à la réalisation de l’accident comme un cardiaque qui
fait une crise au travail. La cour considère que la présomption d’imputabilité s’applique pour les lésions qui sont survenu pendant le temps de travail lorsque la victime est
en train d’exécuter sa prestation de travail. Par exemple un salarié qui à une crise cardiaque au moment ou il soulève une charge lourde la la présomption d’imputabilité
s’applique par contre si il est assis et il décède on est plus dans la présomption donc il faudra démontrer que l’évènement est du au travail.

2. L’accident de trajet : assimilé à des accident du travail :

définition de l’accident de trajet : c’est une catégorie particulière d’accident du travail car on vise ici le salarié qui n’est pas sous l’autorité de l’employeur.
Domicile <—> entreprise. C’est la période qui précède la journée de travail ou est postérieure. Toutefois, le code de la sécurité social assimilé ces accidents a des accidents
du travail. Il y a des spécificités :

Au niveau des cotisation de sécurité social, il y a un taux fixe appliqué pour l’ensemble des entreprise qui est de 0,8%.

Dans les accident du W le salarié victime ne peut pas invoquer le droit commun, on applique le droit de la SS et plus exactement le principe de réparation
intégrale du préjudice n’est pas applicable. Dans les accident du trajet il est possible dans certaines hypothèse d’invoquer le droit commun, notamment pour
les accident de la circulation. Loi du 5 juillet 1985 sur les accident de la circulation peut être applicable. L’application du principe de réparation intégrale à
Traver cette loi est tout à fait possible.

Les accidents de trajet posent un problème de définition. Il est définit à l’article L.411-2 du code de la SS, qui dit que « est également un accident du travail l’accident qui a
eu lieu pendant le trajet d’aller ou retour ». Cet article pose le principe d’assimilation entre accident de trajet et accident de travail. A la lecture de ce texte on constate que
pour qu’un accident soit qualifié d’accident de trajet il faut trois conditions :

Motif : la cause de l’accident est indifférente, ce qui est important c’est que cet accident ai lieu dans l’un des parcours protégé et que le salarié soit dans une période ou
il va travailler ou rentre d’une journée de travail. Le déplacement doit avoir un caractère, un motif professionnel même si l’accident à lieu du fait d’un tiers par exemple.
Exemple : vous revenez un dimanche dans votre entreprise et vous avez un accident, juridiquement ce n’est pas un accident de trajet. La JP ici est assez stricte pour les
accident de trajet contrairement aux accident des travail.
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Lieu et Temps :

• parcours protégés : il y a des parcours protégé, bien sur le parcours le plus important, c’est celui qui sépare la résidence principale du salarié et son lieu de travail. La
notion de résidence est définit de manière large par le texte, le texte parle de résidence principale mais aussi de la résidence secondaire, qui présente un caractère
de stabilité. C’est à dire que c’est la résidence secondaire dans laquelle le salarié à l’habitude de retourner.

En matière d’accident du trajet il n’y a pas de présomption d’imputabilité, donc même si vous êtes dans un parcours protégé on ne présume pas que l’accident est un accident
de trajet, c’est au salarié de prouver que l’accident est un accident de trajet. (Démontrer a régularité du trajet).

Le point de départ de la protection c’est le moment ou vous franchissez la porte du domicile jusque au moment ou la salarié passe sous l’autorité de l’employeur. (Ou débute
la journée de travail). Et inversement sortir de l’autorité de l’employeur jusque avoir franchit la porte du domicile. Souvent cette question donne lieu a des divergences de
qualification, l’employeur a tout intérêt a qualifier l’accident de travail en accident de trajet. (Pour la cotisation qu’il doit payer).

Il y a d’autres parcours qui sont protégés :

Le lieu de la prise habituelle des repas (cantine d’entreprise, aller dans un restaurant). C’est la prise du repas qui va être importante (aller au U acheter un sandwich n’est
pas protégé si l’accident est dans le magasin). Ce qui est important c’est toujours la carrare habituel.

Le parcours protège c’est l’itinéraire normal, un parcours plus long peut quand même être pris en compte dès lors :

• Que les conditions de circulation le justifient.


• Que l’itinéraire est moins dangereux.
• Que les détours sont justifiés par des motifs qui sont nécessaire à la vie courante (faire les courses) ou pour des raison familiale (aller chercher un enfant en urgence). Mais
il faut que le détour soit bref (pas aller à paris faire ses courses).

Il y a aussi les détours qui sont justifiés par du co voiturage régulier.

Il y a une subtilité sur cette question, quand l’on parle d’accident de trajet il faut être en mouvement.

Résidence principale ou secondaire <—> détours (justifié) <—> Entreprise.


cantine / restaurant

B. Les maladies professionnelles :

C’est une règlementation assez complexe. Mais c’est une question qui est importante parce que c’est le problème de l’usure professionnel, le fait que l’activité professionnelle
peut avoir des conséquences sur la santé.

• définition de la maladie professionnelle : c’est vraiment la pathologie, la maladie qui résulte d’une exposition prolongée a un risque qui altère la santé (au sens large
physique, mentale) du salarié.

C’est un sujet important. La difficulté est faire qualifier une maladie de maladie professionnelle. Et même dans les secteur d’activité ou l’individu est exposé. Une loi du 27
janvier 1993 a assouplit un peu la définition des MP mais elle restent complexe. En fait il y a deux catégories de MP :

Les maladies listée qui figurent dans l’un des tableau du CSS : ce tableau répertorie un certain nombre de pathologie. Il y a 98 tableau de MP. Ce sont des tableau qui
sont régulièrement réévaluer, modifier; par contre pour intégrer un nouveau tableau dans le code c’est extrêmement difficile car la procédure est longue, donc les tableau
pour la plupart datent, même si ils sont réactualisé. Ces tableau peuvent être classé en 3 catégories :

Les maladies qui sont liées à la manipulation ou à l’exposition de substance toxiques : inhalation de gaz, amiante. C’est le fait exposé à des produits toxiques
qui on nécessairement un impacte sur la santé.

Les infections microbiennes et maladies infectieuses : il est vrai que le lieu de travail peut contaminer un salarié par des maladie et infections (l’hépatite, le
covid, la tuberculose).

Les maladies qui résultent de l’ambiance ou d’une attitude particulière imposée au salarié : c’est par exemple le bruit, les geste répété avec les TMS (troubles
musculo squelettique). La c’est la posture de travail qui va avoir une incidence sur la santé.

La reconnaissance d’une MP est un parcours difficile, parce que dans ces tableau, il y a plusieurs colonnes, critères qui doivent être remplit pour que la maladie soit classé en
MP, ce n’est pas le simple fait de travailler dans un contexte ou lieu qui favorise la maladie. Et en fait il y a trois voir quatre colonne qui correspondent chacune à des
conditions :

• La première colonne répertorie les travaux effectués au cours de la carrière professionnelle qui peuvent être à l’origine de la maladie. Exemple utiliser du benzène,
préparation des carburants. S’agissant de cette première colonne, il se peut que la liste soit simplement indicative, c’est à dire que la liste n’est pas exhaustive et il peut y
avoir d’autres travaux possible. Toutefois dans certaines hypothèse (dans certains tableau) la liste peut être limitative comme le tétanos contracté sur le lieu de travail
concerne que les travaux dans les égouts.

• La seconde colonne, c’est le délais de prise en charge, qui correspond au temps maximum qui s’écoule entre la cessation du travail et donc l’exposition au risque et la
date d’apparition de la maladie : le délais dans lequel la maladie peut apparaitre c’est 35 ans. Mais le délais peut être plus court, pour la benzène c’est 3 ans. Au delà de
ce délais se sera au salarié de démontrer que sa maladie est d’origine professionnelle.

• La troisième colonne, c’est la liste des maladie qui peut être généré par les travaux.

• Une quatrième condition peut exister (mais pas systématique) qui est le délais minimum d’exposition. C’est à dire qu’en fait certains tableau exigent un temps minimum
pendant lequel vous avez travaillé dans les condition risquées. Et la encore ce temps minimum dépend des maladie répertorié. Exemple leucémie du à l’exposition du
benzène le délais de prise en charge est de 20 ans sous réserve d’une durée d’exposition de 6 mois.

Si toutes ces conditions sont remplit, la bonne maladie, qui se révèle au bon moment et effectué un des travaux listé, dans ce cas le salarié bénéficie de la présomption
d’imputabilité. C’est à dire qu’il n’a pas a démontrer le lien de causalité entre l’activité professionnelle et la maladie.
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Ce qui pose problème c’est les maladie multi factorielle. Une affaire visait un salarié qui travaillais dans un secteur qui présente des risques, avec de la radioactivité et il était
en même temps fumeur, il se retrouve avec un cancer des poumons, et la question qui s’est posé c’est quel est l’origine de la maladie, il bénéficiait de la présomption
d’imputabilité. Mais c’est une présomption simple et la CPAM essaie de renverser la présomption et dit que son cancer est du au fait qu’il fume. La cour de cassation dit que
dès lors que les conditions sont remplit, la pathologie peut être reconnu de nature professionnelle peut importe si il peut y avoir d’autre facteurs. Tout simplement parce
que si le plan médical c’est extrêmement difficile de déterminer l’origine de la pathologie.

Ce qui fait que dès lors que les conditions sont remplit la maladie est d’origine professionnelle et il n’est pas possible de démontrer qu’elle est du à autre chose surtout dans
les cas comme ci ou l’origine est indéterminée.

Si l’une des conditions fait défaut, maladie qui apparaît au delà du délais d’exposition, médicalement vous avez la preuve que cette maladie non répertorié est du au travail
avec des produits toxiques. Sur ce point, la loi de 1993 a apporté une précision, avant si vous ne remplissez pas toutes les conditions on considérait que la maladie n’était pas
d’origine professionnelle. Désormais une maladie listée qui ne remplit pas les conditions peut être qualifié de MP simplement c’est au salarié de démontrer que la maladie
est directement causée par le travail habituel du salarié. Il ne bénéfice plus de la présomption d’imputabilité et devra donc démonter un lien de causalité entre sa maladie et
le travail habituel; l’article L.461-1 qui traite des MP emploie vraiment l’expression « directement causé » donc les maladie multi factorielle dans ce cas auront du mal à être
qualifiée de MP.

C’est le comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles qui va émettre un avis sur la maladie.

Ces différents tableau font l’objet d’une révision régulière par voie de décret; en fait tout les médecins on l’obligation lorsqu’ils sont face à des MP de faire des observations
et de les transmettre au Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Professionnels (CSPRP). Et ce conseil, va donc saisir les pouvoirs publique pour demander à ce qu’il y
ai des révisions et le gouvernement va procéder à ces révisions par voie de décret.

Les maladies non listée ne figurant pas dans la liste des MP : c’est en fait la loi de 1993 qui a permis de qualifier une maladie non listée de maladie professionnelle. C’est
l’article L.461-1 alinéa 4 du CSS, qui concerne cette catégorie de maladie non listée le texte vise « que lorsqu’il est établit qu’elle est essentiellement et directement causé
par le travail habituel de la victime et qu’elle entraine le décès ou une incapacité permanente ». Pour qu’une maladie non listée soit qualifiée de MP il faut des
conséquences importantes :

Que la maladie entraine le décès


Ou une incapacité permanente d’un moins 25% selon le droit de la SS (50% en gros).

Et surtout, la victime ou ses ayant droits si elle est décédée doivent démontrer un lien de causalité directe entre la maladie et l’activité professionnelle « essentiellement et
directement causé par le travail habituel ». Il faut démontrer que le facteur professionnel a été déterminant (ce qui n’est pas simple).

Les maladies psychiques sont répertorié comme MP et en 2015 l’article L.461-1 a subit une modification et la loi de 2015 a jouté un alinéa supplémentaire. Cet alinéa
supplémentaire dit « les pathologie psychique peuvent être reconnu comme MP (c’était déjà le cas) et dans les conditions des maladies non listées ». L’alinéa ne change rien
car c’était déjà le cas. Or vue les condition exigée c’est extrêmement difficile de faire reconnait une maladie psychique comme MP. Il faut établir le lien de causalité directe,
mais aussi les 25% d’incapacité ou le décès. Le lien de causalité est très difficile car peut être le travail + la vie personnel.
Et aujourd’hui il y a un débat sur le burn out, l’épuisement professionnel. En 2015 une proposition de loi prévoyait le fait que ces maladie d’ordre psychique soit mieux prise
en compte, mais cette proposition n’a pas été soutenu par le gouvernement de l’époque;
La difficulté c’est est ce qu’il faut un traitement différent pour les maladie psychique et physique? Est ce que l’on supprime le seuil des 25%? Certaines proposent de le
supprimer voir de la baisser (Au départ en 93 c’était 66,6%).
En l’état actuel de chose, sur les maladie d’ordre psychique on a juste une petite évolution avec un décret de 2016 qui a modifier la composition des CSPRP et désormais
lorsque la maladie est d’ordre psychique il faut que dans se comité siège un médecin psychiatre.

Paragraphe 3 - La prise en charge des ATMP :

C’est la sécurité social qui prend en charge les conséquences d'un accident du travail et d’une maladie professionnelle via une branche à part, la branche ATMP. C’est une
réparation qui est forfaitaire la SS n’applique pas le principe de réparation intégrale du préjudice, et l’employeur bénéficie d’une immunité donc le salarié ne peut pas se
retourner contre son employeur sauf hypothèse de l’accident de circulation et une hypothèse particulière de faute de l’employeur.

A. Les formalités à accomplir :

Il y a une phase de déclaration de l’accident ou de la MP. S’agissant des accidents du travail le salarié doit déclarer à l’employeur son accident dans les 24 heures et puis
l’employeur une fois cette déclaration à 48 heure pour faire une déclaration auprès de la SS. Ce délais est important car il permet au salarié de bénéficier de la présomption
d’imputabilité, donc c’est pour cela qu’en cas d’accident mme bénin, il faut le faire mentionner dans le registre des accidents bénin. C’est important parce que si après coup,
vous avez un hémorragie interne, la sécurité social pourrait dit que ce n’est pas un accident du travail. Et ainsi se sera au salarié de démontrer qu’il a chuter dans l’entreprise
et que cette chute est la cause de son problème.

Au moment de l’accident il y a un certificat médical initial établit par un médecin qui va décrire tout les symptôme qu’il constate.

Après cette phase de déclaration il y a une phase d’instruction qui va être réalisé par la CPAM. Elle peut éventuellement demander une enquête supplémentaire, une
expertise et la CPAM à 30 jours pour réagir, 2 mois si il y a une enquête complémentaire. Si elle ne dit rien pendant ce délais le silence vaut reconnaissance du fait que
l’accident est bien un accident du travail. Et si elle régit, elle conteste, elle devra motiver sa décision, et bien un recours sera possible (le salarié peut saisir la commission de
recours amiable et sinon le tribunal judiciaire).

Pour les MP la situation est différents, les formalités sont autres, car la maladie évolue dans le temps. L’assuré à partir du moment oui a maladie est détectée et qu’il remplit
les conditions, il a 15 jours pour faire une déclaration de MP. Mais le délais pour déclarer la maladie le délais de prescription est quand même de 2 ans, les 15 jours passé
peuvent avoir juste une incidence sur la présomption d’imputabilité.

La procédure est plus complexe, la CPAM a trois mois pour répondre et contester éventuellement. Et c’est pendant ce délais de 3 mois que la CPAM va solliciter l’avis du
comité régional de reconnaissance des maladie professionnelle, et en règle générale elle suit l’avis de ce comité. Et enfin la décision est notifié et pourra être contesté devant
le TJ.

B. Les prestations ATMP :

Ce sont les droit du salarié victime d’une AT ou MP. Tout dépend si la maladie laisse des séquelles irréversibles.

1. Les prestations dues en cas d’incapacité temporaire :

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prestations en nature : s’agissant de ces dernière, elle vise la prise en charge médical, il y a une prise en charge intégrale des prestations en nature. C’est à dire que lorsque
qu’il y a AT ou MP il n’y a pas de ticket modérateur c’est à dire de part supporté par l’assuré ou sa mutuelle. C’est la SS qui prend en charge à 100% toutes les conséquences
médicales (frais hospitalité, honoraires, rééducation). Sachant que c’est un sytème de tiers payant généralisé, c’est à dire que le salarié ne fait pas l’avance des frais.

indemnités journalières : si le salarié est dans l’impossibilité de travailler, et bien la SS va verser un substitue de salarie, c’est une prestation en espèce. Mais ces indemnité
journalière sont plus importantes que les indemnités journalières ordinaires. Déjà le jour de l’accident est indemnisé par l’employeur. Et il n’y a pas de délais de carence
c’est à dire que le deuxième jour est automatiquement pris en charge pas la SS. Il n’y a pas non plus de durée de versement des indemnité journalières. Et le montant
dépend de la durée de l’arrêt de travail. Les 28 premiers jours, le salarié perçoit une indemnité qui correspond à 60% du brut de son salaire (donc 80%). Et à compter du
29ème jour c’est 80% du salaire brut (presque 100%). Ces IJ sont imposables.

protection du salarié pendant son arrêt de travail : le salarié titisme d’un AT ou MP est un salarié protégé notamment par rapport au licenciement. Puisque pendant toute
cette période il ne peut pas faire l’objet d’un licenciement sauf faute grave ou impossibilité manifeste de maintenir le poste. C’est une protection particulière. Si il est
déclaré inapte notamment par la médecine du travail, l’employeur à une obligation de replacement, et ici si l’employeur n’a rien a proposer l’employeur va procéder au
licenciement mais la différence par rapport au droit commun c’est que le salarié à le droit à une indemnité de licenciement égal au double de l’indemnité ordinaire.

rechute du salarié : il peut y avoir une rechute du salarié, dès lors que c’est une rechute (en lien avec l’accident et la MP) le salarié n’a pas besoin de recommencer la
procédure. Il va bénéficier de ces IJ dès lors que le médecin va caractérisé par rechute.

2. Les prestation dues en cas de d’incapacité permanente :

Tout dépend si la victime est toujours en vie ou décède : dans les deux cas la SS va verser une rente à compter de la date de la consolidation. Et bien sur il faudra la réclamer.

rente due à la victime : la ou en dans l’hypothèse ou la victime est en vie. Il faut lui attribuer un taux d’incapacité.

Si le taux est inférieur à 10%, la on ne verse pas une rente mais un capital versé une seule fois et ce capital n’est pas déterminé en fonction du salaire mais c’est
un montant forfaitaire déterminé par voix réglementaire fixé à l’article L.134-1 CSS.

Au delà de 10% c’est une rente et pour en déterminer le montant, il faut déterminer deux critères :

Le taux d’incapacité permanente : c’est l’article L.434-2 qui fait référence à ce taux d’incapacité permanente et dit que ce taux doit être élaboré avec
un taux corrigé d’incapacité auquel on va appliquer un certain nombre de critère (on prend en compte l’âge, la qualification professionnelle). Et doc on
va élaborer un taux brut qui va faire l’objet de correction en tenant compte d’éléments subjectifs (âge). Le taux brut est fixé par le CSS. La sécurité social
ne prend donc pas le taux brut en l’état, et donc elle n’indemnise jamais intégralement et ne verse jamais le salaire intégrale. Parce que ce taux brut va
être corrigé :

En dessous de 50% on divise d’office le taux par deux pour la partie inférieur ou égale à 50%.

Et pour la partie supérieur à 50%, on va rajouter la moitié de la partie qui excède 50%.
Exemple : le code de la SS dit que le taux d’incapacité brut est de 60%. C’est 50% + 10% pour la partie de 50% c’est donc 25% on divise par deux, et pour les 10% c’est 5% en
plus donc 15%. Donc au total 40%. Et donc il n’y a vraiment jamais 100%.

Et le salaire qui va servir à calculer la rente :

rente due aux survivants : il est possible de verser une prestation aux ayants droit de la victime. C’est dans l’hypothèse ou la personne décède, (la victime de l’accident
du travail ou de la maladie professionnel). On va verser une rente aux aillants droit et le décès doit avoir sa cause directe dans l’accident ou la maladie. Une liste de
bénéficiaire est prévue :

Le conjoint survivant
Le concubin
Le partenaire

On va répartir la rente. Le conjoint, le concubin et le partenaire on droit à une rente égale à 40% du salaire de base corrigé. C’est à dire le salaire calculer au dessus selon les
tranches. Et cela peut même aller jusque 60% lorsque conjoint, concubin iu partenaire on plus de 65 ans ou une incapacité de travail de plus de 50%.

Les enfants de la victime décédées : peut importe le lien de filiation. Ce qui est important c’est qu’en principe il faut avoir moins de 16 ans ou 18 ou 20 ans
selon la situation (étudiant, enfant handicapé, arpentait) le principe reste que le versement de la rente cesse à l’âge de 16 ans, mais peut être prolongé jusque
20 ans. Et le montant de la rente est fixé à 25% pour les deux premiers enfants, et 20% au delà du deuxième enfants.

Les ascendants de la victime peuvent avoir droit à la rente prévue à cet effet, mais il y a des conditions pour en bénéficier :

Pas d’enfants ni de conjoints. La l’ascendant peut réclamer la rente.


Ou enfants + conjoint mais l’ascendant était à la charge du défunt.

Et le montant de la rente est de 10% du salaire de base corrigé pour chacun des ascendants.

Et de toute manière il existe une limite c’est que le montant cumulé des rentes servi aux aillants droits, ne peut pas excéder 85% du salaire de base corrigé. (Un conjoint et
des enfants peut faire 85% et les ascendants n’auront rien).

Examen => c’est un écrit car on est nombreux; 1h exercice = ça va être un sujet avec trois questions et avec la particularité que se sont pas nécessairement des questions de
cours, il y a un petit cas pratique de prévu (voir sujet de l’an dernier c’était sur la retraite) et la troisième question était sur un tableau de maladie professionnelle.

C. Incidences d’une faute sur les droits de la victime :

Il s’agit de voir quelle sont les conséquences de certaines fautes qui trouvent leur origine dans la maladie ou l’accident. Le texte parle non seulement de la faute de l’employeur
mais fait aussi référence à la faute du salarié. Le contentieux concerne surtout la faute inexcusable. Ici c’est l’article L.452-5, et l’article L.453-1, qui concernant cette question
de la faute. Le texte distingue selon la nature de la faute :

1. La faute inexcusable :

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La faute inexcusable : c’est une faute qui est propre aux accident du travail et date de 1898. Cette faute en matière de droit de la SS va avoir un impacte sur l’indemnisation,
des majorations vont être prévue si faute inexcusable de l’employeur. Le problème c’est la définition, c’est une faute d’une exceptionnelle gravité qui dérive d’un acte ou
d’une omission volontaire, de la conscience du danger que devait en avoir son auteur et de l’absence de toute cause justificative. Il ne s’agit pas d’une faute intentionnelle
car ici il n’y a pas d’élément intentionnel (= intention de nuire).

Cette décision à été modifier par les arrêt Soc « amiante » 28 février 2002, qui concernaient des salarié exposé à l’amiante, et le fait d’exposer ses salaire constituait ou pas
une faute inexcusable de l’employeur alors que l’on sait depuis longtemps que c’est dangereux ? Cet arrêt donne une nouvelle définition de la faute inexcusable. C’est un
arrêt qui rappelle que l’employeur est tenu envers son salarié d’une obligation de sécurité et de résultat (notamment en ce qui concerne les maladie professionnelle) en
vertu du contrat qui les lient.
Ensuite, l’arrêt rappelle, que le manquement à l’obligation de sécurité et de résultat à le caractère de faute inexcusable lorsque l’employeur avait ou aurait du avoir
conscience du danger auquel été exposé le salarié et qu’il n’a pas pris les mesure nécessaire.

Lorsque l’on compare cette décision à celle de 1941 on assiste a un allègement des conditions qui permettent de caractériser la faute inexcusable. Déjà on a abandonné le
critère de l’exceptionnelle gravité. Ce qui va être important :

Le manquement à l’obligation de sécurité et de résultat : qui est à la charge de l’employeur via une obligation contractuelle (CT de travail). (Le résultat n’est pas atteint). En
réalité on est quand même à mis chemin entre obligation de résultat et de moyen et notamment pour les risques psychosociaux. L’accident présume le manquement à
l’obligation de sécurité mais l’employer peut démontrer qu’il a pris les mesure nécessaire pour éviter le risque, donc obligation de résultat atténuée car on permet de
démontrer le contraire (mais c’est à l'employeur de prouver qu’il a fait le nécessaire). Derrière cela tt le problème de prévention.

La conscience du danger : c’est l’élément déterminant, l’employeur devait ou aurait du avoir conscience du danger auquel il exposait son salarié (pour l’amiante bien avant
2002 on savait que c’était dangereux). Ce n’est pas simple de démonter que l’employeur avait conscience du danger, pendant longtemps on a mis de l’amiante sur les
plaquette de freins, et on c’est demandé si le garagiste on pouvait lui reprocher d’avoir eut conscience d’exposer son salarié au danger. Lorsque l’on regarde la JP on voit que
l’appréciation de cette conscience du danger se fait in abstracto. Ce qui fait que ce n’est pas les connaissance de l’employeur qui copte mais abstraitement qu’un employeur
raisonnable devait avoir conscience du danger. Ce qui fait que selon les éléments de faits on a une présomption de conscience du danger. La preuve de cette condition de
conscience du danger est facilité par cette approche purement abstraite.

Le caractère déterminant de la faute de l’employeur est indifférent : c’est à dire qu’il n’est pas obligatoire qu’il y ai un lien de causalité directe et certain entre la faute de
l’employeur et l’accident ou la maladie subit par le salarié. Il suffit que la faute soi la cause nécessaire pour que la responsabilité de l’employeur soit engagé, on abandonne
le caractère déterminant de la faute, cela peut simplement être une aggravation de la situation et pas une cause déterminante.
La seule manière de restreinte l’immunité de l’employeur (voir au dessus) et bien c’est justement de faire qualifier le comportement de fuite inexcusable.

Les effets de la faute inexcusable sont importants :

• Le salarié va bénéficier d’une majoration de la rente. Le montant de la majoration est fixé par la SS en accord avec la victime et l’employeur, il n’y a pas de règles donné
par le code il faut trouver un accord, et à défaut d’accord amiable c’est le juge qui fixera le montant de la majoration de la rente. Et ça peut aller loins, car le montant de
la majoration peut aller jusqu’au versement du salaire intégral.

• Le versement d’indemnité complémentaire, c’est à dire que la on « restaure » un petit peut les règle de la responsabilité civile car on va s’intéresser au préjudice subit
par le salarié. Le salarié peut demander la réparation d’autre préjudice et le montant la aussi est déterminé par l’organisme et à défaut le juge. Et ici l’organisme dispose
d'un recours subrogatoire et peut demander à l’employeur le remboursement des sommes versée (l’immunité saute bien ici). La loi précise les préjudices qui peuvent
être indemnisées :

• Le préjudice causé par les souffrances physiques ou mentales.


• Le préjudice esthétique et le préjudice d’agrément (= plus pouvoir faire de sport par exemple).
• Le préjudice résultant de la perte ou diminution des possibilité de promotion professionnelles.
• Le préjudice moral des ayant droit (en cas de décès de la victime) (préjudice d’affection).

La JP va même plus loins, et elle a même créer un nouveau préjudice qui pourrait être réparé, c’est le préjudice d’anxiété, c’est un préjudice moral qui est la souffrance que
l’on endure tout les jours de se dire qu’on a travailler dans des conditions dangereuse et que tôt ou tard on va tomber malade. Et cela génère un trouble appelé préjudice
d’anxiété, le fait de vivre en permanence avec la crainte de tomber malade. Ce préjudice à été créer notamment à propos des victimes de l’amiante, mais peut être d’autre
produits, un arrêt de 2018 sur un produit pétrolier.

Dans l’hypothèse ou la faute inexcusable a été commise par le salarié, cela va entrainer une réduction de la rente, on va minorer le montant de la rente à titre de sanction.

2. la faute intentionnelle :

La faute intentionnelle : elle se caractérise par une exceptionnelle gravité qui repose sur l’intention de nuire (qui fait la différence avec la faute inexcusable). Cela peut être
l’employeur ou le salarié. C’est vraiment passer son salarié de l’échafaudage.

• Conséquences de la faute intentionnelle de l’employeur : l’immunité de l’employeur est totalement écarté on restaure le principe de réparation intégrale du
préjudice et l’organisme va pouvoir exercer un recours subrogatoire contre l’employeur pour l’intégralité de la prise en charge (alors que pour la faute inexcusable
c’est que le surplus).

• Conséquence de la faute intentionnelle du salarié : il perd le bénéfice de la qualification d’accident du travail ou maladie professionnelle. Il a simplement droit à la
prise en charge au tire des prestation en nature de l’assurance maladie.

Conclure ; tout cela illustre l’importance de la prévention qui incombe à l’employeur qui devra prendre toutes les mesure nécessaire pour éviter les accidents ou MP. Et un
certain nombre de document comme le DUERP doit être fait (doucement uniquement sur l’évaluation des risques professionnel). Et le CSE qui joue un rôle important et à
repris ce que faisait le CHSCT.

Section 4 - Les prestations familiales :

Ici c’est la politique générale d’aide à la famille et d’accueil de l’enfant par la société qui permet à une famille d’accueillir dans les meilleurs conditions l’enfant. Et il faut se
rappeler que les prestations familles sont nées d’une pratique patronales qui voulaient que les employeurs versaient un supplément au salarié qui avait des charges de
famille. Et donc ensuite cette pratique s’est généralisé on a créer les caisse de compensation et au moment de l’après guerre la branche famille a été intégré dans la SS.
Depuis la prise en charge des prestation famille est une branche de la SS. On a assisté a des évolutions importantes :
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• généralisation du droit aux prestations familiales : au départ ces prestation familles étaient réservée au salarié qui avenir des charges de famille. Et ensuite elles vont
être étendu aux profession indépendantes. Et surtout en 1978 il va y avoir une rupture du lien entre activité et droit a prestation, même les personnes qui ne travaillent
pas vont pouvoir bénéficier des prestations familiales. Ici on est dans le principe d’universalité. Ce sont les cassie d’allocation finale qui constituent les acteurs clé en
la matière. (Gère les régimes spéciaux, les régimes privé), donc la principe d’unité est quasiment atteint, l’organisme CAF gère les prestation famille de preste tout
(sauf le régime agricole c’est la MSA qui gère les prestation familiales).

• grande diversité dans l’activité des CAF : on a eut une diversification des prestation familiale. Aujourd’hui les prestation des CAF s’occupent des familles, des étudiants,
des précaires (RSA), des personnes handicapées. Aujourd’hui donc les CAF interviennent dans de nombreux domaine, cela va même jusque l’acquisition d’un bien
immobilier.

• modulation du droit aux prestations : développement des prestations sous conditions de ressources : c’est à dire que avant les alloc n’étaient pas soumis à condition
de ressource aujourd’hui la plupart des prestation versée par la CAF sont conditionnées à un montant de ressources. On à la BMAF (base mensuel des prestations
familiales) qui est une référence réactualisé souvent qui permet de calculer les allocations familiales et de les moduler en fonction des ressources.

- ce qui est essentiel c’est la notion d’enfant à charge, qui conditionne le droit à versement d’allocation, et l’enfant peut être à la charge d’une personne
qui n’est pas la famille (famille d’accueil).

- On a aussi la différence entre l’allocataire qui est la personne qui bénéficie du droit et le l’attributaire, qui est la personne à qui les prestation familiale
Sint effectivement versée. Ce n’est pas obligatoirement l’allocataire, il est possible de mettre sous tutelle les prestations familles, et donc la prestation
va être versée à une personne qui va avoir pour mission d’utiliser cette somme dans l’intérêt de l’enfant ou du ménage.

Le droit à prestation n’est pas condition à la nationalité, les personnes de nationalité étrangère peuvent y avoir le droit à condition d’avoir un titre de séjour régulier. D’ailleurs,
c’est notamment une facilité prévu pour les travailleurs immigré qui venaient sans leur famille, il est possible que ces prestations soient versé à la famille d’origine dans la
mesure ou une cotisation est prélevée;

Ces prestations sont incessibles et insaisissable. Toutefois, ces sommes peuvent devenir saisissable notamment en cas de fraude ou de versement indus.

On va faire un panorama rapide des prestations familiales :

Paragraphe I - Les prestations liées à la naissance d’un enfant :

► c’est ce que l’on appel le dispositif PAJE (prestation d’accueil du jeune enfant) : ce dispositif se décline en trois aides qui peuvent être attribuée :

► La prime à la naissance
► L’allocation de base.
► Le complément de libre choix d’activité (dans le cas ou l’un des parents prend un congé parental la caf va verser une allocation mensuel à ce titre la).

Mais ces trois prestations sont sous conditions de ressources. Le but est de compenser l’arriver de l’enfant et d’aider les parents.

Paragraphe II - Les prestations générales d’entretien :

La l’idée c’est de compenser les charges de familles, c’est un compensation indifférenciée des charges de famille. On a une arrivé d’enfant qui entraine une augmentation
des charges et donc la CAF verse des allocations d’entretient :

Les allocations familiales : Les premier allocation créer, c’est une allocation mensuelle versée à partir du 2ème enfant, aux alentour de 160 euros par mois sous condition
de ressource. Et cette allocation est versé en principe jusque’à ce que l’enfant puise débrouiller tout seul, donc peut aller jusque 20 ans si l’enfant est à charge (étudiant).

Le complément familial : C’est une allocation mensuelle qui est versée au familles qui on minimum 3 enfants. C’est à dire que en plus des allocation familiale on verse se
complément. A l’origine cela était créer pour les mère des failles et pour la retraite le fait de percevoir le complément famille sera des années validée au titre de la retraite.
Toujours sou condition de ressource.

L’allocation de soutien familial : c’est une allocation versée dans certains cas, c’est l’hypothèse d’enfants qui peuvent être orphelin soit de père soit de mère soit des
deux. (Ou abandon ou non reconnu). Cette allocation se rajoute au reste et la famille peut percevoir en plus cette allocation dès lors qu’un enfant à la qualité d’enfant
orphelin, non reconnu, ou d’adopté. On tient compte du fait que par rapport aux obligé alimentaire il en manque un voir 2.

Paragraphe 3 - Les prestations à affectation spéciale :

La on va vous attribuer des aides dans des cas très particuliers.

1. Les prestations pour la garde d’enfants :

Lorsqu’on a un enfant la question se pose de comment faire garder l’enfant et la garde à un cout et donc la CAF verse des aides à la garde d’enfant, qui se traduisent déjà si
vous employez une assistante maternel, la CAF prend en charge les cotisations à versé et sans conditions de ressources et elle peut prendre en charge la rémunération même
ou les frais de crèche (ici sous conditions de ressources) qui peuvent être pris en charge. Ce sont des aide de complément du libre choix de mode de garde.

Ensuite il y a des aides qui peuvent intervenir dans des situations particulière comme l’allocation journalière de présence parentale. Elle concerne l’hypothèse d’un parent
qui arrête de travailler pour s’occuper d’un enfant malade ou handicapé. La CAF verse sous conditions de ressource cette allocation journalière de présence parentale qui
peut aller jusque 3 ans de prise en charge.

Ensuite il y a l’allocation journalière du proche aidant, ce qui a été créer il y a trois ans, c’est simplement d’aider le proche sui arrête de travailler pour s’occuper d’une membre
de sa famille en fin de vie.

2. Les prestations liées à la scolarité :

Les frais de scolarité ont un cout, c’est une charge pour les familles : l’allocation de rentrée scolaire : versée à la rentrée sous conditions de ressources par enfants scolarisé.

3. Les allocations pour les personnes handicapées :


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L’allocation d’éducation spéciale : elle est versée pour un enfant mineur qui souffre d’un handicap en plus du reste (allocation familiale et tout). Dès lors que le handicape
est détecté la CAF verse cette allocation d’éducation spéciale.

L’allocation aux adultes handicapées : elle est versée à partir de l’âge de 20 ans pour les personnes qui souffrent d’un handicap d’au loins 50%, et c’est la CAF qui verse la
encore.

4. Les aides au logement :

C’est les aides au logement social (ALS), les aides personnalisées au logement (APL) et les aides familles, et que vous soyez locataire ou propriétaire la CAF verse des aides au
logements en fonction de conditions de ressources et de la composition de famille.

5. L’aide au recouvrement des pensions alimentaires :

C’est un dispositif souvent utilisé car le problème de non paiement est fréquent donc la CAF peut se substituer au débiteur et s’occuper du recouvrement de la pension
alimentaire contre le débiteur.

6. La redistribution du RSA :

C’est un minimum social versé de manière subsidiaire (épuisement des droit à l’assurance chômage). Le RSA est financer par les département et l’état mais la CAF fait office
de guichet et redistribue. C’est sous condition de ressource, il faut avoir 25 ans aussi (sauf si la personne a un enfant avant) et le montant va varier selon la composition de
la famille (une personne isolée = 504 euros environ). Mais la bénéficiaire du RSA signe un CER (contrat d’engagement réciproque), ou il prend l’engagement d’être dans une
démarche de recherche d’emploi car est inscrit au pôle emploi.

Donc les CAF sont en premières lignes pour tout ce qui concerne la précarité.

Section 5 - L’organisation administrative et financière du régime général :

- évolutions :
▪ séparation entre les branches
▪ accroissement du rôle de l’Etat
▪ modification dans le financement du régime général

Sous – section I - L’organisation administrative du régime général :

Paragraphe I - L’organisation générale :

Première évolution c’est la séparation entre les branches


Deuxième c’est l’accroissement du rôle de l’Etat dans la gestion sociale
Troisième c’est bouleversement et mutation de la sécurité sociale

I. L’organisation générale

Le régime général est structuré en quatre branches qui correspondent aux risques sociaux, avec la branche de dépendance qui est venue s’ajouter avec pour enjeu de trouver
des nouveaux financements (il n’y a pas de cotisations afférentes raison pour laquelle la prof ne la considère pas come une vraie branche).
On constate parmi les différentes qu’on a des organismes nationaux qui vont avoir un rôle important : quatre caisses au niveau national qui chipotent le régime general (ce
sont des établissements publics) à la tête de ces structure on un président, un conseil d’administration, un directeur qui est un haut fonctionnaire nommé par le gouvernement
qui va assurer la gestion de l’organisation.

• la branche maladie

La loi de 2004 a profondément modifié la gouvernance de la branche maladie, on a des structures propres avec la haute autorité de santé qui est une instance à caractère
scientifique et qui a pour mission de définir le périmètre de la prise de l’assurance maladie, Elle va évaluer et hiérarchisé le service médicale rendu, elle va aussi élaborer des
politiques de communication en matière d’usage et de produit de santé.

On a aussi dans cette branche l’union nationale des caisse d’assurance maladie, qui est une instance stratégique qui est propre à la branche maladie et qui est dans une
logique inter régime (elle regroupe l’union nationale et toutes les instances de l’assurance maladie). Elle a pour mission de définir les orientations de l’assurance maladie, elle
traite les relations avec les professionnels de santé et avec l’assurance maladie complémentaire. Il s’agit d’un établissement public administratif soumis au contrôle de l’Etat
et dont les mémères sont des personnalités publiques.

La Cnam: est un établissement public qui concerne uniquement le régime général. Elle a une mission de contrôle des organisme locaux puisqu’elle centralise l’ensemble des
ressources de l’assurance maladie donc elle reçoit le budget de l’assurance maladie et le repartie sur les organismes locaux, c’est en ce sens qu’elle assure l’équilibre financier
de la branche. Elle élabore les programmes du ministère de la santé au niveau national, elle s’occupe de la prévention des risques pros.
Au niveau local on les caisse primaires d’assurance maladie qui sont des organismes locaux implantés en général au niveau départemental et l’essentiel de leur mission est
les relation entre l’assurance maladie à l’égard des usagers (identification, la liquidation des droits pour ce qui concerne la maladie, le décès, .) elle porte aussi une action
sanitaire et sociale donc elle peut attribuer des aides en faveur des personnes dans le besoin . Elle gère le volet complémentaire de tout ce qui concerne la complémentaire
santé solidaire (aide attribue par la sécu pour les personnes qui n’ont pas les moyens de bénéficier des mutuelles).

• branche vieillesse

Au niveau national : on a une caisse nationale d’assurance vieillesse qui est un établissement public administratif avec pour mission de centraliser les ressources de l’assurance
vieillesse et le risque veuvage (un contrôle est effectué sur les organismes locaux en la matière).
Au niveau local: on a la Caisse d’assurance retraite et santé au travail, elle est souvent à l’échelon régional, elle a pour mission de liquider les droits à l’assurance retraite, elle
intervient aussi en cas de prévention des accidents de travail ou des maladie pros, elle s’occupe de la tarification des accidents de travail et des maladies pros, elle met en
œuvre des programmes d’action sanitaires et sociales .

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• Branche famille

Au niveau national: la caisse nationale d’allocation familiale, elle assure le financement des prestations familiale et elle gère les actions sanitaires et sociales et assure un
contrôle sur les caf.
Au niveau local on a les caisse d’allocation familiale qui sont implantées dans les départements, elle s’occupe de plusieurs prestation dont le versement du RSA, l’allocation
pour les handicapés et les prestation traditionnelles classiques

• branche recouvrement

La branche central des organisme ,atonales qui a pour mission d’assurer la gestion communion de la trésorerie des différents risques sociaux donc elle centralise l’ensemble
des ressource de la sécu et assure la répartition du financement entre les différente (on dit souvent qu’elle est la banque de la sécurité sociale), elle a pour mission de
contrôler les organismes locaux dont les URSSAF (union des recouvrements des cotisations de sécurité sociale et d’allocation familiale).
- Il y’a eu une réorganisation des URSSAF on à régionalisation des URSSAF avec des antennes locales
- désormais les URSSAF s’occupent du recouvrement de ce qui concerne le volet fiscal du financement de la sécurité sociale et de toutes les professions.
D’autres organismes:
L’ENSSS: école nationale de la sécurité sociale qui forme les cadres de la sécurité sociale.

II. L’organisation interne

Les caisses locales sont des établissements privés qui sont chargés d’une passion de service public dont la composition a évolué: un conseil d’administration (composé des
administrateurs élus à l’origine par les assurés sociaux, ce principe de l’élection a été supprimé pour laisser place à un système de désignation par les organisations syndicales,
salariales et patronales.today on a une composition paritaire. S’ajouter des personnalités qualifiées désignées par les autorités préfectorales. Dans certains conseils
d’administration notamment dans celui de la caf on est a des représentant d’autres associations) et une direction à l’exécutif. Le conseil d’administration va élire un président
et va constituer des commissions notamment la commission des recours amiables qui existent au sein de tous les organismes de sécurité sociale et qui a pour vocation de
traiter l’affaire d’un usager si il fait u recours.

S’agissant des pouvoirs du conseils d’administration il se sont réduits, il vote les différents budgets annuels préparés par l’administration. Pour ce qui est de la direction,
l‘exécutif des organisme est composé d’un directeur, d’un agent comptable et de plusieurs directeurs adjoints. Le directeur est nommé par le conseil d’administration à partir
de trois propositions faites par l’organisme nationale. C’est lui qui assure le bon fonctionnement de l’organisme donc il a une compétence générale et exclusif en matière du
personne, c’est lui qui représente l’organisme à l’extérieur.
L’agent comptable est place sous l’autorité du directeur et il a pour mission de prendre en charge toutes les opérations financières de l’organisme. Il est responsable sur ses
données.
Le personnel a un statut de droit privé mais dans la mesure ou il gère un service public ils sont soumis à un certains nombres d’obligations notamment tout ce qui concerne
la continuité du service public, la la laïcité.

III. La tutelle de l’Etat

A la création de la sécu elle était gérée de manière autonome par les partenaires sociaux. L’évolution a fait que le rôle de l’Etat s’est accru et notamment avec la réforme de
1960 et 67 et les ordonnances de 96. Cette tutelle est exercée au niveau national par les autorités de tutelle au son le ministre chargé de la sécurité sociale. C’est l’autorité
préfectorale qui exerce le contrôle sur les organisme au niveau départemental et régional . Et sur le volet santé on l’agence régionale de santé qui va exercer ce contrôle. Un
tutelle est exercé sur les personnes et sur les actes;

- Sur les personnes: elle est exerce sur les agents de direction non seulement au moment de leur nomination et surtout c’est une tutelle exercée au cours de l’exercer
des fonctions. Cette tutelle s’exerce aussi sir le conseil d’administration puisqu’il peut etre dissout par arrêté ministériel si on conteste des irrégularités ou une
mauvaise gestion des organismes (ils peuvent meme etre révoqués individuellement ).

- sur les actes: deux sortes d’actes :les actes de portée générale qui sont soumis à une tutelle à priori c’est-à-dire que pour pourvoir etre applicable ces actes doivent
faire l’objet d’un agrément ministériel. Nous avons aussi les autres actes qui sont soumis à une tutelle à posteriori avec un délai selon lequel s’il n’y a pas de réaction
de l’autorité de tutelle ils seront applicables.

- les actes pris par les organismes de base: un contrôle aitres est exercé, notamment un contrôle de légalité par l’autorité préfectorale avec la possibilité d’annuler
ou de suspendre une décision qu’il estime illégale. On aussi un contrôle de l’opportunité financière par l’autorité prefectorale si elle estime qu’une décision peut
compromettre l’équilibre financier de l’organisme il pour suspendre la décision en demandant à l’organisme de revoir sa position et si elle dit non la question va
etre transmise à la caisse nationale et c’est elle qui va prendre la décision.

• La fixation des grandes orientations

- Il y’a une volonté de contractualiser la sécurité sociale par des conventions d’objectif et de gestion pour chaque branches de la sécurité sociale. Ces convention sont
pluriannuelles, elles sont destinées à fixer des objectifs avec des moyens pour y’a parvenir (la mise en œuvre des dispositions législatives et réglementaires ).

- le vote tous les ans de la loi de finance de la sécurité: tous les ans l’Etat ajuste les équilibres financiers par la voie législative. On a les lois de finances rectificatives en la
matière pour permettre la procédure accélérée.

Section 2: l’organisation financière de la sécu

On va créer des impôts pour permettre le financement de la sécurité sociale. La différence entre impôt et cotisation c’est que quand on parle de cotisation on a un lien
direct avec une prestation donc la determination de l’affectation est déterminée à l’avance alors que l’impôt est vers à un taux commun qui est redistribué quelque part.

I. Le financement par les cotisations

Ces cotisation sont effectuées par l’employeur et l’employé donc le financement est mixte. Le taux de cotisation varie selon le risque ou selon l’entreprise dans certains cas.
L242-1 d’où code de la sécu détermine l’assiette des sécurités sociales « toutes les sommes versées aux travailleurs en contrepartie ou à l’occasion d’un travail ». Sont exclus
de l’assiette les frais pro, c’est-à-dire qui découlent de la fonction ou de l’emploi de du salarié il faut un lien direct et nécessaires entre ces faits et la fonction exercée. Sont
exclus les dommages et intérêts, donc les sommes qui présentent un caractère indemnitaire. C’est surtout à l’occasion de la rupture du contrat de travail que cette question
se pose car à ce moment le salarié va recevoir pas mal d’indemnités, En la matière on un plafon qui est fixé, donc toutes les indemnités sont exclus mais à concurrence d’un
montant. Sont exclus aussi les secours ou aides exceptionnelles.
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Le paiement de cotisation de sécu repose sur un système de précompte c’est-à-dire que c’est l’employeur qui à la responsabilité de payer à l’URSSAF les cotisations patronales
ou salariales.

Les dates d’exigibilités des cotisations sociales :


- Pour les entreprises de moins de dix salariés on a une periodicité trimestrielle
- Plus de dix ce sera mensuel

Les recouvrements sont exorbitants avec les procédures d’exécution forcée à l’encontre de l’employeur. L’URSAFF peut diligenter des contrôles à tout moment afin de vérifier
qu’il n’y a pas de travail dissimulé. Lorsqu’il y’a des non respect il va y avoir une procédure de mise en demeure par l’URSAFF et l’employeur devra régulariser sa situation
dans les 15 jours sous peine de procédure d’exécution forcée nous avons aussi des procédures de contraintes qui consiste à emporter tous les effets d’un jugement c’est-à-
dire qu’en fait l’URSSAF n’a pas besoin de saisir le juge pour condamner l’employeur à payer les cotisations.

A. La branche Santé :

B. La branche Vieillesse :

C. La branche Famille :

D. La branche Recouvrement :

E. Les autres organismes :

PII - L’organisation interne des organismes :


A. La direction :
B. Le conseil d’administration :
C. Le personnel :

PIII - La tutelle de l’Etat :


A. La tutelle sur les personnes :
B. La tutelle sur les actes :
C. La fixation des grandes orientations :

Section 2 : l’organi

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