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Chapitre 2 : La répartition/ distribution de la richesse

Intro :
- Étape directement liée à la production  après la création de richesses  distribution de celles-ci.
- Les personnes participant à la production savent qu’elles vont toucher un salaire.
- Dans notre système économique moderne, l’ensemble des revenus ne découlent pas que de la production.
- Il y a d’autres revenus  les « revenus sociaux »  proviennent de la redistribution  vont être distribuer selon
des critères sociaux.
- Revenus importants  près d’1/3 de tous les revenus permettant aux ménages de vivre en France.
C’est notre statut social qui fait que l’on peut toucher ou non un certain nombre de revenus sociaux (les bourses, les
allocations logements, allocations familiales, la prise en charge partielle des frais de santé, les médicaments, la prise en
charge de la maternité, la retraite).

La répartition fonctionne en 2 temps :


- La répartition primaire = rémunération des agents qui contribuent à la production (par leur L ou apport en K)
- La répartition secondaire : la redistribution (modification de la répartition primaire)

Acteurs qui interviennent  les pouvoirs publics & il y a une fonction supplémentaire de l’État.

I- Les grandes fonctions de l’État (4 fonctions) et la fonction de protection sociale.

État-providence  1930 jusque aujourd’hui dans les grandes écos modernes.


Pierre Rosanvallon  distingue 4 grandes fonctions de l’État :

 La fonction d’institution du social : l’État va créer des citoyens via des valeurs communes, une cohésion sociale.
L’État va produire des citoyens qui vont être dotés d’un certains nb de droits et ils vont reconnaître l’État et l’État va les
reconnaître lui aussi.
Les pouvoirs publics ont en charge la cohésion sociale  que les citoyens soient traités de façon équitable.
Ils doivent faire exister la sté d’une manière la + égalitaire possible.

- Système du poids et des mesures (avec quoi on mesure les choses ?) :


Il a fallu depuis lgtps que tout soit homogène. Chaque région avait son propre système avec leur propre mesure. Multitude
de système de mesure rendant extrêmement difficile la circulation de marchandises. Pareil pour le système judiciaire,
éducation.
On parle d’équivalents généraux  langue, infrastructures, système éducatif, prix, réseaux de route…

- Système de péréquation :
On fait en sorte que les px soient les mêmes quel que soit l’endroit où l’on vit (politique d’aménagement du territoire).
Faire une moyenne et établir le px du courrier.
 Mm chose sur l’électricité & sur le gaz.

 La fonction régalienne (Regalis = roi) :

Ce sont les fonctions qu’avaient la royauté.


Les fonctions de la royauté étaient :
- Le fait de pouvoir battre monnaie : émettre de la monnaie  droit de faire des pièces & billets.
- Le maintien de l’ordre public : armée & justice.
- L’armée : défende le territoire contre les dangers.
On parle d’État gendarme  État qui vise à faire respecter l’ordre public au travers de la police, justice pour vivre en
sécurité (rêvé par les libéraux).

 La fonction de régulation de l’économie :

Depuis très lgtps, les économistes se rendent compte qu’il y a des secteurs dans lesquels on ne peut pas laisser faire le
marché.
Adam Smith parle de la théorie de la « main invisible » concernant le marché  en étant le + égoïste possible, in fine je
travaille au bien-être de la collectivité.
Si tt le monde est égoïste  on fait tous pression sur les autres  les px vont être les + bas dans son ouvrage (la richesse
des nations ».
Le marché ne peut pas tout.  Secteurs où cette main invisible ne fonctionne pas.
Donc  intervention des pouvoirs publics et que celle-ci aille dans le bien être maximum des individus.
Secteurs dans lesquels la main invisible ne fonctionne pas :

- Les infrastructures : de transports, communication (routes, ports, aéroports)  domaines sur lesquels les
pouvoirs publics doivent intervenir car cela coûte très cher et en +, la rentabilité de ces infrastructures est assurée
que sur le très long terme. Les pouvoirs publics doivent donc investir pour stimuler l’économie.
- L’industrie militaire : car pouvoirs publics ont pour mission de faire respecter l’ordre sur le territoire vis-à-vis de
l’étranger.
 Idée de ne pas être dépendant de l’étranger concernant la production de l’armement (indépendance sur la production
des armes).
- L’éducation : donner de l’éducation aux individus prend bcp de tps et coûte bcp d’argent.
Intérêt de l’éco/ la sté un maximum d’individu ait la formation la + longue possible.
Plus la population active est formée, plus la richesse des nations sera au RDV.
Si on laisse l’éducation aux intérêts privés, il est fort probable que ce soit que des portions de gps sociaux qui pourront
investir pour l’éducation (ex : école privée de commerce).

 John Maynard Keynes dit : quand l’éco/ le capitalisme est en panne  il faut mettre en œuvre des politiques de
relances pour stimuler la CE, relancer l’emploi en cas de chômage  d’où nécessité de l’intervention de l’État (voir fiche
SES). =Régulation de l’éco.

 La fonction de protection sociale : « État social ».


On parle d’État protecteur  s’occupe de la sté  fonction de solidarité nationale  prend en charge un certain nb de
risque car les individus sont soumis à un certain nb de risques sociaux (individuels ou collectifs).

Les risques privés : L’État oblige d’adhérer à une assurance  risque géré par le privé

Les risques sociaux : pris en charge par les organismes de protection sociale, par la collectivité et vont faire l’objet de
prestations sociales.
Exemples de risques sociaux :
- La santé
- La vieillesse
- La famille
- Le chômage

Révolution française  ouvre sur les droits sociaux : reconnaissance d’aides pour les femmes.
19ième siècle  renvoie aux individus une responsabilité individuelle  et en mm tps un certain nb de droits sociaux qui sont
reconnus (contradictoire)
Fin 19ième siècle  droits sociaux reconnus.
Fin 19ième : Première grande loi sur les accidents du travail  employeur assure la sécurité de ses salariés : il est
responsable de ce qu’ils leur arrivent ;
Solidarité au sein des entrepreneurs  caisse  on les obligent à cotiser : si accident pour couvrir les frais.

Après PGM : accélération de la réflexion des risques sociaux :


- Il y a des moments où l’État prend le pouvoir sur l’économie qui est en guerre afin de protéger tout la
population (l’État = pilote). Cette guerre va faire beaucoup de morts, de blessés, d’orphelins.
- L’État va donc devoir gérer cette population.
- Déficit démographique en France à contrario de la démographie allemande.
- Des traités sont signés avec l’Allemagne  Alsace & Lorraine reviennent sur le territoire français.

Le premier système de protection sociale s’est créé en Allemagne et dans ces 2 régions :

 Le modèle Bismarckien : système fondé sur le monde du travail, où ils vont créer tous types de protection sociale
comme l’assurance maladie. Le salarié & sa famille y ont le droit.
Sorte de revenu qui vient remplacer le salaire, qui est construit autour du salariat.
Donc en France, on commence à réfléchir sur cela.
Crise de 1929 : en France, beaucoup de chômage donc besoin de revenu de substitution. Face à cette grande crise, pour
homogénéiser le territoire français  création de l’assurance sociale.
1930 : Loi sur les assurances sociales en F système à la demande, un système Bismarckien  couvre les salariés les plus
modestes.
 Seuls les salariés modestes sont couverts ici (Lois sur les assurances maladie ; Accident du travail ; Retraite & vieillesse)
Au Royaume-Uni, proposition lancée pour créer un système de protection sociale à l’anglaise :
- L’ensemble des citoyens sont couverts ici  système global
- Système financé par un impôt.
- Système appelé « Beveridge ».

 Le modèle Beveridgien : En 1945  création de la sécurité sociale. Pendant la SGM, De Gaulle va en Angleterre
où on est en train de mettre en place un système de protection sociale de Keynes avec Beveridge (modèle
beveridgien = modèle à l’anglaise).
Ce système diffère des allemands : pas que pour les salariés mais pour tous les citoyens (système universel).
L’objectif visé  réduire les inégalités & faire progresser la démocratie.

La révolution française a donné des droits politiques pour pouvoirs voter. Mais il faut aussi avoir des droits économiques et
sociaux.
En France  sécurité sociale universelle instauré en 1945 sous De Gaulle par P. Laroque.

Les français  réfléchissent à un système pour qu’il n’y ait plus de pbs en France :
- Le système français veut s’inspirer du modèle de Beveridge ;
- Cela ne se mettra jamais en place car : opposition forte  le patronat va refuser l’instauration de ce système.
- Donc au lieu d’avoir un système simple, on va avoir une juxtaposition de régimes, de protection sociale qui
fonctionnent à l’Allemande mais avec une inspiration à l’Anglaise.

Selon JMK  si on laisse faire le capitalisme, les crises seront récurrentes. Pour lui, sauver le capitalisme c’est sauver la
démocratie :
- Extension de la démocratie grâce à la protection sociale car :
- La sécurité sociale  élément de stabilité du capitalisme  pouvoir continuer à consommer malgré la maladie, la
vieillesse…

En 1958  mise en place du système d’assurance chômage  idée présente dans le modèle de Beveridge.
Il y a refus de l’assurance chômage car peur que la France soit une feignasse.
Le Baby-Boom  grand nombre d’actif qui rentre sur le marché du travail  sauf que O>D (offre excédentaire)  pas
assez d’emplois  hausse du chômage.

En 1967  nouvelle réforme où on va exiger que chaque branche de la sécurité sociale défende les risques sociaux :
- Chacune de ces branches à une caisse (d’assurance maladie, d’assurance familiale…).
- Créer une caisse qui collecte l’argent qui va être redistribuer.
- Chaque caisse doit avoir son équilibre budgétaire aujourd’hui.
À partir des années 90  reprise en main de l’État qui va devoir réorganiser tout ça comme le fait Macron aujourd’hui.

Le système de protection sociale français = modèle hybride  entre l’allemande (demande) et l’anglaise (salariat).

Début années 70 : premier pb de financement de la SS  dettes qui se construisent.


1996 : modification du financement de la SS en France. Le financement va reposer en parti sur l’impôt :
 La CSG =contribution sociale généralisée  tous les revenus payent cet impôt qui finance la SS.

Cotisations sociales = salaire brut – salaire net : les patrons versent aux travailleurs.
C’est parce qu’on est salariés que les cotisations existent  + ya d’emploi, + ya de cotisations.
Système qui marche moins bien quand c’est la crise et qui a particulièrement bien marché pdnt les 30 glorieuses

II- Protection sociale & sécurité sociale

La SS = ensemble d’organismes créés en 1945 qui vont prendre en charge 4 risques sociaux :

 4 Risques sociaux :

- La maladie ;
- Les accidents du travail/ maladies professionnelles : caisse d’assurance maladie qui va s’en occuper ;
Caisse d’assurance maladie = dépense qui relève de la santé
- La famille : grossesse, congés ;
Caisse d’allocation familiale (CAF) : tous les frais autour des enfants.
- Retraite & vieillesse : concerne les personnes âgées qui ont une retraite faible car n’ont pas travaillé bcp donc
n’ont pas suffisamment cotisé ;
Caisse d’assurance vieillesse/ retraite
 Cette prise en charge va dépendre de la situation et du statut social de chacun : la couverture & les versement ne vont
pas être les mêmes pour tout le monde  certains salariés sont mieux couverts que d’autres.

5ième risque social ?


- Risque de dépendance : concerne la vieillesse : les personnes âgées ayant besoin d’aide car perte d’autonomie
(aide-ménagère, les courses, cuisine).
Prise en charge ici de l’ordre du privé  Ceux qui ont les moyens se payent ces aides.
Discussion aujourd’hui sur une prise en charge collective pour + de solidarité.

 La SS est OBLIGATOIRE !  Employeur & employé paye des cotisations sociales.


 La SS n’est qu’un aspect de la protection sociale.

D’autres éléments vont se rajouter à la SS :

 Régime complémentaire : aussi obligatoire (ex : chez la SNCF  complémentaire retraite obligatoire pour les
salariés  inégalités : certains mieux couverts que d’autres).

 Les mutuelles : souvent facultatives (ex : dentiste, opticien  une partie prise en charge par la mutuelle)

 L’assurance chômage : allocations chômage (non prises en compte dans la SS) (ex : Assedic & Unedic)

La protection sociale = ensemble de ces régimes (SS + autres éléments).

L’argent va être reversés selon les critères sociaux, on parle de cotisations sociales, c’est ce qui part de la poche des salariés
et des employés vers les caisses. Ce qui est reversé par ces caisses ensuite, ce sont des prestations sociales. Il y a une caisse
nationale d’assurance maladie et des caisses régionales d’assurances maladies où il y a aussi de caisses par département
d’assurances maladies. Ce qui fait par exemple, des étudiants se retrouvent enceinte va envoyer ces feuilles au niveau du
départementale. C’est la sécurité sociale.

 Les cotisations sociales : c’est ce que nous versons aux caisses d’assurances  payés par les employeurs &
salariés (au titre du salariat).
Salaire net = ce que l’on touche vraiment (cotisations retirées).

 Les prestations sociales : c’est ce que les caisses d’assurances nous versent.

La protection sociale = sécurité sociale + un certain nombres d’autres systèmes qui vont compléter la prise en charge
contre les risques pour les individus.

Les autres systèmes :


- Les régimes complémentaires : pour certains salariés qui appartiennent à certaines branches, il faut
obligatoirement cotiser pour d’autres complémentaires retraites. La sécurité donne retraite cotisée et plus la
complémentaire retraite qui est versé car cotisé.

- Les régimes facultatifs : vous devez cotisés à la sécurité, le droit de cotisé à d’autres régimes facultatifs.
Ex : Lunettes extrêmement chères mais peut demander à être remboursé. Cotiser une mutuelle liée à la vue pour payer
moins chez les lunettes.

La répartition  en 2 tps :

 Revenus primaires : revenus qui découlent de la participation à la production  les premiers distribués. Ils
comprennent :

o Le salaire ou revenu de l’activité  travailleur va vendre sa force de travail en contrepartie d’un


salaire (tout ce qui est versé aux salariés donc mm les cotisations sociales) ;
o Revenus de la propriété  dividendes versés par les stés, les intérêts et les loyers des terrains. 
Le capitalisme ;
o Revenus mixtes  revenus que touche les entrepreneurs individuels et les membres des
professions libérales qui apportent à leur activité à la fois L et K.

 Revenus secondaires (ou sociaux) : ces revenus dépendent du statut social (critères sociaux qui font qu’on a des
droits). Revenus sociaux  revenus versés par les organismes de protection sociale.
On appelle ça = Une prestation sociale  financé par les cotisations sociales qui sont retirés des salaires.
In fine : Revenu primaire + Revenu secondaire - les impôts (sur le revenu & sur le patrimoine)
Il reste le revenu disponible des ménages  ce qu’il reste après avoir tout payé  ce qu’on va pouvoir dépenser 
servent soit à la conso soit à l’épargne.

Depuis les années 90 en France, pour financer les prestations sociales  recours aux impôts. Les employés payent les
différentes caisses.
Un nouvel impôt est créé : la Contribution Sociale Généralisée (CSG).
Depuis 1990  le taux de cet impôt augmente. Depuis, on finance de plus en plus par l’impôt bien que les cotisations
sociales restent un moyen de financement majeur.

Le produit intérieur brut (PIB) : l’indicateur le plus utilisé dans la comptabilité nationale.
C’est ce qui se passe sur le territoire national en un an (indicateur de la valeur de la production.)
Produit Intérieur Net (PIN) : plus représentatif  prise en compte de l’amortissement (= épargne des entreprises pour
pouvoir acheter du capital).
L’investissement (FBCF) : est la formation de capital fixe, quand on produit le processus de production, on use le capital.
. C’est un chiffre que l’on ne peut connaitre que quelques années plus tard et c’est donc pour ça qu’on utilise le PIB même
s’il est moins bon.

Données chiffrées :

PIB France 2018 de + de 2300 milliards € :

- Revenus primaires  Plus de 70% du PIB (= 1700 milliards €)

« Le reste du monde » = relation économique avec les autres pays  exportations – importations.
X + M  700 Mds d’euros  1/3 du PIB  éco ouverte sur le monde  éco extravertie.
X < M  déficit de la balance commerciale = 20 mds d’euros.

Les revenus primaires sont répartis en plusieurs parts :

o + de 70% des R. primaires (=1200 milliards €)  en rémunération des salariés (revenus d’activité)
donc leur salaire ;
o ≈ de 10% des R. primaires (=170 milliards €)  revenu de la propriété ;
o 15-17 % des R. primaires  400 mds d’euros  Impôts sur la production & les exportations ;
o ≈ 17% des R. primaires (= 300 milliards €)  revenus mixtes ;

Les revenus secondaires :

- (+) Redistribution sous forme de prestations sociales versées  revenus secondaires = 500 milliards €
- (-) Impôts sur le revenu et la propriété = 300 milliards €
- (=) RDM ≈ 1100 milliards €

Cotisations sociales + CSG  570 milliards d’euros tout ce qui est versé à la protection sociale :
500mds d’euros vont être versés au final (une partie reste).

2.1 Le revenu des ménages

Sur longue période, depuis la fin de la SGM : on observe une répartition de 2/3 ; 1/3 entre les travailleurs et les patrons.
À partir des années 70  30 Glorieuses  accords signés entre les syndicats des travailleurs & syndicats des patrons
 Rémunération salariale augmente.
 Choc pétrolier 73 : on pense que c’est une crise temporaire et que la CE va redémarrer.
Capitalisme se réforme, change, évolue dans les années 70.
 Sauf que les profits baissent et les salaires continuent d’augmenter  PB
 Finalement  répartition passe de ¾ ; ?
À partir des années 1982/1983  austérité  on change de politique  politique qui freine afin de réguler l’activité éco et
la rémunération.
Remarques :

 Le nb de salarié a augmenté  car salarisation de la sté.


 Sauf que la part distribuée aux salariés doit donc être distribuée à davantage de salariés.
 Par rapport aux années 60, on a une socialisation des revenus de plus en plus importante  une part de plus en plus
importante provient des revenus secondaires.
 nv de cotisations sociales de plus en plus important aussi car on a + de salariés.

Qui en a profité ?

 Pour les travailleurs indépendants, ils ont fortement diminué au profit des salariés donc ne sont pas impactés ;
 Les revenus de la propriété bénéficient de cette augmentation ;
 Années 90 : revenus de la propriété = 6% des revenus primaires.

Socialisation croissante des revenus : le fait que les revenus sociaux prennent une part de plus en plus importante.

 En 1950 en France : si l’on prend l’ensemble des prestations sociales et que l’on prend la part des prestations sociales
dans le RDM des ménages, elle constitue 15% du RDM des ménages (15% provient du revenu secondaire).
 Aujourd’hui : 30%
Donc : de + en + de gens ont besoin de revenus qui ne proviennent pas de leur participation à la production.

Comparaisons avec 2 périodes différentes :

 1959 : sur l’ensemble des prestations sociales versées, on obtient moins de 4 milliards d’euros versés par les
organismes de prestations sociales.

On peut répartir les 4 milliards d’euros en fonction des 4 grands types de risques sociaux :

- Santé & maladie professionnelle  1/3 des prestations sociales ;


- Retraite & vieillesse  1/3
- Famille  1/3
- Emploi/ chômage  en 1959, pas de pb de chômage car 30 glorieuses  période de prospérité.

 2018 : + de 700 milliards d’euros de prestations sociales versées par les organismes = forte progression !

On peut aussi répartir les 700 milliards d’euros en fonction des 4 grands types de risques sociaux :

- Sante  1/3 voir plus ;


- Vieillesse & retraite  45% des prestations sociales (les retraites pèsent bcp)
- Famille  10% des prestations sociales
- Emploi/ chômage  9% des prestations sociales  augmentent en proportion

2.2 Prélèvements obligatoires et inégalités de revenus :

Caractéristiques du système français :

 Prélèvements obligatoires = cotisations sociales + impôts.


 France = pays au plus haut taux de prélèvements obligatoires.
 Cotisations sociales élevées
En tps de crise éco  cotisations sociales sont fragiles : si baisse de la CE  baisse des cotisations.

Autres caractéristiques du système français :

 Faiblesse de l’impôt sur le revenu  impôt concentré sur l’ensemble de la population


 Impôt le + fort en France = TVA  varie selon le type de produits acheté
 Mais impôt très inégalitaire  car en proportion de leurs revenus, les + pauvres payent + que les + riches (n’ont pas le
même pouvoir d’achat donc moins dérangeant pour les + riches)

Fiscalité progressive = plus on est riche + on paye


Fiscalité dégressive = les pauvres payes + que les riches
L’impôt sur le revenu = très faiblement progressif (impôt dont le taux augmente en mm temps que l’assiette).

Quelques chiffres sur les revenus en France :

En 2015  moyenne des salaires en France = un peu plus de 2200 euros par mois :
- Salaire moyen des cadres = au-dessus de 4000 euros par mois
- Salaire moyen des ouvriers = 1700 euros par mois
- Salaire moyen des employés = 1600 euros par mois

La moyenne masque les écarts à la moyenne.


Très grands écarts au sein des revenus  calcul de moyenne n’est pas assez précis

Comment calculer la moyenne des salaires ?

Outil utilisé = La médiane, les déciles


50% ont moins que la médiane et les autres 50% ont plus que la médiane.
La médiane des salaires en France en 2015  1780 euros donc 50% des salariés qui gagnent moins et 50% qui gagnent plus.

Le décile :
Décile = tranche de 10% des salariés.
2015  décile = 1200 euros
 Les 10% les moins bien payés gagnent moins de 1200 euros
 Les 10% des salariés les mieux payés gagnent plus de 3600 euros

L’écart inter décile :


Rapport entre les 10% les mieux payés et les 10% les moins bien payés
 Écart inter décile en France = 3 : les10% des salariés les mieux payés gagnent 3 fois plus que les moins bien payés.

Si l’on prend les mieux payés des mieux payés, il y a des écarts considérables !! (Ex : patron de l’Oréal gagne 550 000 euros
par mois).

Les 10% des mieux payés gagnent 25% des salaires

Si l’on s’intéresse aux revenus :

En 2015 en France :

Les 10% des moins bien payés ont un revenu = 700 euros (surtout les retraités) ;
Les 10% des mieux payés = 5400 euros.

Concernant les revenus de la propriété :


Parmi les 20% les plus modestes, ils se partagent 9% des revenus de la propriété
Parmi les 20% des personnes qui ont les revenus les plus élevés, ils ont 40% des revenus de la propriété.

Seuil de pauvreté :
Est considéré comme pauvre une personne percevant moins de 60% du revenu médian.
 14% des ménages en France sont en dessous du seuil de pauvreté.

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