Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Intro :
Façon de regarder le circuit économique mais d’une manière particulière : sous forme de tableaux avec des
chiffres.
CN construite entre les années 1930 et 1950.
Présente plusieurs types de tableaux : tableau étudié ici = tableau des entrées et des sorties (TES) qui va
permettre de calculer le PIB.
Plan :
Objectifs :
Rendre compte de l’activité́ économique d’une économie selon une approche «circuitiste».
Une représentation sous forme de tableaux synthétiques
Ex : un touriste japonais qui vient visiter Paris n’est pas considéré comme un résident car il n’habite pas et n’a
pas son activité éco en France.
Une unité institutionnelle = unité qui vont décider de manière autonome (ex : un ménage, une entreprise, une
administration publique ne fonctionnent pas de la même façon).
Un secteur (car regroupement d’acteurs) institutionnel : c’est l’ensemble des unités institutionnelles qui ont
un comportement économique analogue on ne travaille pas sur 1 ménage mais sur tous les ménages.
Une même fonction économique principale = objectif éco principal qui ne sont pas les mêmes pour
chaque acteur : produire (les entreprises), consommer (les ménages), financer, assurer (les
institutions financières), repartir le revenu (les administrations publiques)
Les mêmes ressources principales : leurs ressources ne sont pas les mêmes : ventes (les entreprises),
des salaires (les ménages), des intérêts (les banques), des versements obligatoires (impôts et
cotisations sociales).
1ière nomenclature : des 7 acteurs institutionnels pour décrire l’ensemble de l’économie nationale :
Sociétés et quasi-sociétés non financières les entreprises sauf celles qui s’occupent de finance et
d’assurance
Institutions financières banques
Entreprises d’assurance
Administrations publiques locales, nationales…
Administrations privées institutions sans but lucratif, ISBL, syndicat
Ménages même les entreprises individuelles
Reste du monde on peut faire des opérations avec tous les acteurs des pays étrangers.
- Décrivent l’origine des biens & services (production ou importation) et leur utilisation (consommation,
investissement, exportation des produits…).
Décrivent la provenance + la destination des revenus distribués aux différentes étapes du circuit
économique.
Les 2 opérations précédentes font l’objet de règlements & de crédits si le paiement est différé.
Il existe aussi des opérations strictement financières destinées au financement de l’économie
Ex : financement des entreprises, APU ceux qui ont les capacités de financement (ménages) et ceux qui ont
besoin de financement (E + APU).
1.3 – Une comptabilité en partie double
Une opération économique effectuée par un agent économique a une répercussion sur la situation d’un autre
agent économique.
Dans le cadre de la comptabilité nationale, on parle des emplois au sens où comment les objets sont
employés et ce n’est pas les emplois genre travail.
L’équilibre se construit quand toutes les ressources se trouvent nécessairement employées, pas de choses
qui restent sans rien.
La ressource va servir à :
Des biens & services sont produits (ou importés) et sont disponibles pour l’ensemble des acteurs de
l’économie (+ exportations pour le reste du monde).
Des revenus sont versés
Ces mêmes revenus sont dépensés
Une représentation du système productif comme circulation des produits avec des entrées et des sorties dans
les branches d’activité.
• 1. Agriculture
• 2. Industrie
• 3. Construction
• 4. Services principalement marchands : un service est marchand lorsque son prix de vente excède 50% de
son coût de production services produits par les E à destination des ménages … Ex coiffeur
• 5. Services principalement non marchands.
Ces 5 grandes catégories on peut les transformer en 16, puis en 41, pour en 118, et enfin en 472 parties qui
seront de plus en plus détaillés sur des produits bien précis. Ex : dans l’agriculture, il y a l’élevage, ou encore la
culture ….
Une branche = un produit / Un produit = une branche Pas de produit qui n’a pas de branche et pas de
branche qui n’a pas de produit.
Une branche possède des produits comme par exemple le secteur agricole possède une branche pour les
vignerons et ses feuilles ce serait tout simplement les produits qu'il y a dans cette branche donc en l'occurrence
le champagne.
2.1. D’où viennent les produits ? D’où viennent les ressources de l’économie ?
• Un ménage français qui fait du tourisme à l’étranger = une importation. Il faudra faire une « correction
territoriale » : comptabiliser ces dépenses touristiques de ménage français comme des importations.
La production nationale :
Le prix de base est la recette effective du producteur par unité produite = montant du produit, plus les
subventions sur les produits, moins les impôts sur les produits.
• On mesure les importations aux prix « coût assurance fret » (CAF), c’est-à-dire aux prix d’entrée sur le
territoire national.
2.3. A quoi sont destinés les produits ? Quels emplois pour l’économie nationale ?
Un ménage étranger qui fait du tourisme en France = exportations. Il faudra faire une « correction territoriale »
: enlever ces dépenses touristiques des dépenses des ménages vivant en France et les ajouter à celles des
exportations.
Des emplois finals = consommation finale ; L’investissement (FBCF) ; Variation de Stocks (pour les
entreprises)
La consommation finale
• aux prix d’acquisition : ce sont les prix payés par les acquéreurs des produits donc les consommateurs :
Prix de base + marges de transport + marges commerciales + impôts sur les produits (TVA, TIPP...).
• Les exportations sont évaluées aux prix « franco à bord » (FAB), c’est- à-dire aux prix de sortie de la frontière
nationale.
A) Une première lecture horizontale du TES : Le circuit économique selon une logique
production
Un équilibre Ressources/Emplois
3.A. Lecture horizontale du TES : circuit selon l’optique Production => Dépenses
Le tableau des ressources en produits décrit les ressources dispos pour l’éco nationale en produit :
1. produits agricoles
2. produits industriels
3. construction
4. services marchands
5. services non marchands
6. Correction territoriale
7. Total
Les produits ont été fabriqués sur le territoire national = la production des produits (PP).
Les importations (IMP)
Ces produits vont être distribués (MC), transportés (MT) & imposés par les impôts
de l’État (IP).
Passage des prix de base aux prix d’acquisition (px auquel les consommateurs achètent) :
• + Marges commerciales (MC)
• + Marges de transport (MT)
• + impôts sur la production (IP)
• - subventions sur les produits (SP)
= Total Ressources
B/ Le tableau des entrées intermédiaires À quoi sont employés les produits ? (TEI)
(la distribution)
Des consommations intermédiaires = achats de produits par les E pour pouvoir produire ses propres
produits.
Le TEI décrit les branches ainsi que les produits (les branches produisent des produits mais les branches ont
besoin de produits pour produire).
Ex : les produits agricoles sont consommés par l’agriculture (16), l’industrie (38) et les services marchands (1)
pour qu’elles fabriquent leurs produits spécifiques. Au total, 56 milliards de produits agricoles ont été
consommés dans la production de produits.
Ex : La branche agricole (1) s’achète à elle-même 16 milliards de produits agricoles mais elle achète aussi pour
26 milliards de produits industriels
C/ Le tableau des emplois finals À quoi sont destinés les produits ? (=la dépense)
Autres emplois des produits : les emplois finals : ces emplois finals sont soit :
Dépenses de consommation marchandes (DC des ménages) 496 milliards de produits industriels
Dépenses de consommation des administrations publiques individualisées et collectives (DC
individuelle des APU + DC collectives APU)
Dépenses de consommation des institutions sans but lucratif (administrations privées) (DC ind. ISBL)
De l’investissement (FBCF)
Des variations de stock (non représentées ici) ex : voitures produites en France mais qui ne vont pas être
vendues immédiatement.
D/ L’équilibre ressources/emplois
PP + IM + MC + MT + IP – SP = CIP + DC Mén + DC ind. APU + DC coll. APU + D Cind. ISBL + FBCF + EXP
Total des ressources = Total des consommations intermédiaires (Total CIP) + Total des emplois finals (emp. Fin.)
3.B. Lecture verticale du TES : circuit selon l’optique Production => Répartition
2. Tableau D Répartition de la valeur ajoutée => Revenus primaires + impôts sur la production
Ex : la branche 1 agriculture consomment des produits agricoles (16), des produits industriels (26) et des
services marchands (5) pour fabriquer des produits agricoles.
Ex : les produits agricoles sont consommés par l’agriculture (16), l’industrie (38) et les services marchands (1)
pour qu’elles fabriquent leurs produits spécifiques.
Tableau B entrées intermédiaires :
Total CIB par produits ex : la branche des services marchand a consommé 782 milliards de conso inter.
On cherche ici à calculer la VA car c’est la valeur qu’on a réellement créée et qui va faire découler
une certaine répartition.
La valeur ajoutée d’une branche est la valeur nouvelle créée par celle-ci au cours du processus de production.
Ex : VAB 1774 (valeur de la production) – 782 (conso inter) = 992 de VAB de la branche des services
marchands
La répartition de la valeur ajoutée d’une branche :
- Rémunération des salariés tout ce que les employeurs versent au titre de leurs salariés (aussi les
cotisations sociales)
- Excédent brut d’exploitation (EBE) = profit
- Revenu mixte (RM)
- Impôts sur la production (Autres imp. prod.).
• Une branche ne correspond pas toujours à un produit. La production des branches (PB) ne correspond pas à
la production des produits (PP) quelques cas :
Des produits fatals (TA) = produits qu’on ne peut pas s’empêcher de produire
Des ventes résiduelles (VR) = des ventes marchandes de la part des administrations marchandes
• On procède à des ajustements techniques, à des corrections : on enlève des valeurs à une branche et on en
ajoute à une autre. La somme de ces opérations = 0.
Le tableau des entrées intermédiaires central dans le TES aussi appelé tableau des échanges inter-
industriels.
Il permet de calculer des coefficients technico- économiques des différentes branches, lesquels mesurent
l’interdépendance entre les différentes branches de l’économie.
Ceux-ci s’avèreront très utiles pour la mise en œuvre des politiques industrielles et politiques économiques.
Coeff tech-éco = 16 / 78 a ; 26 / 78 b et 5 / 78 c.
Pour produire une unité́ de produit agricole, il faut 0,2 a + 0,3 b + 0,06 c.
Pour produire 1 euro de a, il faut 0,2 euros de a + 0,3 euros de b + 0,06 euros de c.
Équilibre macroéconomique :
Production (P) + importations (M) = Conso Intermédiaires (CI) + Dép de conso (C) + FBCF (I) +
exportations (X)
P + IMP = CI + C + I + X
P – CI = C + I + (X–M)
Valeur ajoutée = C + I + solde de la Balance commerciale
VAB = C + I + (X – M)
L’optique de production :
- PIB = Somme des valeurs ajoutées brutes + Impôts sur la production – Subventions sur les produits.
PIB=VAB+IP–SP
L’optique de revenu :
- VAB = Rémunérations des salariés + Excédent brut d’exploitation + Revenus mixtes + Impôts sur la
production
L’optique de dépense :
- PIB = C + I + (X–M)
- PIB = Demande intérieure + Demande extérieure
- Optique de revenus : PIB = indicateur de VA & de revenus on peut obtenir le Revenu national brut
si on y ajoute les revenus primaires versés aux résidents par le reste du monde et si on enlève les
revenus primaires versés par les résidents au reste du monde.
• Le PIB n’est pas un indicateur de richesse. Le PIB n’est pas un indicateur de bien-être.
On calcule le taux de croissance d’une économie en mesurant le % de variation de son PIB d’une
année sur l’autre.
PIB 2018 – PIB 2017 x 100 PIB 2017