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Chapitre 4 : La Comptabilité Nationale

Intro :

 Façon de regarder le circuit économique mais d’une manière particulière : sous forme de tableaux avec des
chiffres.
 CN construite entre les années 1930 et 1950.
 Présente plusieurs types de tableaux : tableau étudié ici = tableau des entrées et des sorties (TES) qui va
permettre de calculer le PIB.

Plan :

1. La comptabilité́ nationale : la construction d’un cadre cohérent

2. Le Tableau des Entrées et des Sorties (TES) : cadrage général

3. Le TES : un tableau synthétique construit à partir de plusieurs tableaux

4. Le Produit Intérieur Brut

1- La comptabilité nationale : la construction d’un cadre cohérent

 Objectifs :

 Rendre compte de l’activité́ économique d’une économie selon une approche «circuitiste».
 Une représentation sous forme de tableaux synthétiques

Définir un cadre temporel et spatial

 On mesure les activités éco au cours de l’année civile (1 année précise)


 On considère l’économie nationale : le territoire économique & le critère de résidence (tous les
acteurs qui ont une activité éco sur le territoire national pendant 1 an même s’ils n’ont pas la
nationalité)

Quand on veut observer la réalité éco, faut faire des choix ;

Critère de résidence  masque ce qu’il se passe à l’international (arbitrage à faire)

Ex : un touriste japonais qui vient visiter Paris n’est pas considéré comme un résident car il n’habite pas et n’a
pas son activité éco en France.

Une simplification et une normalisation de l’information économique

 Comment rendre compte de milliards d’actes et d’opérations économiques  se donner une


nomenclature : classement qu’on va faire.
 Regrouper, classer et décrire les observations  établissement de 2 nomenclatures : (1) la
nomenclature des acteurs & (2) la nomenclature des opérations de ces acteurs (certains spécialisés
dans la production, la répartition ou la dépense).
1.1- La nomenclature des acteurs ou des secteurs institutionnels (same)

Une unité institutionnelle = unité qui vont décider de manière autonome (ex : un ménage, une entreprise, une
administration publique ne fonctionnent pas de la même façon).

Un secteur (car regroupement d’acteurs) institutionnel : c’est l’ensemble des unités institutionnelles qui ont
un comportement économique analogue  on ne travaille pas sur 1 ménage mais sur tous les ménages.

 Une même fonction économique principale = objectif éco principal qui ne sont pas les mêmes pour
chaque acteur : produire (les entreprises), consommer (les ménages), financer, assurer (les
institutions financières), repartir le revenu (les administrations publiques)

 Les mêmes ressources principales : leurs ressources ne sont pas les mêmes : ventes (les entreprises),
des salaires (les ménages), des intérêts (les banques), des versements obligatoires (impôts et
cotisations sociales).

 1ière nomenclature : des 7 acteurs institutionnels pour décrire l’ensemble de l’économie nationale :

 Sociétés et quasi-sociétés non financières  les entreprises sauf celles qui s’occupent de finance et
d’assurance
 Institutions financières  banques
 Entreprises d’assurance
 Administrations publiques  locales, nationales…
 Administrations privées  institutions sans but lucratif, ISBL, syndicat
 Ménages  même les entreprises individuelles
 Reste du monde  on peut faire des opérations avec tous les acteurs des pays étrangers.

1.2 - La nomenclature des activités économiques : 3 grands types d’opération


économique (des flux monétaires)

 2ième nomenclature : des opérations

1. Les opérations sur biens et services (étapes de Production et Dépense) :

- Décrivent l’origine des biens & services (production ou importation) et leur utilisation (consommation,
investissement, exportation des produits…).

2. Les opérations de répartition :

 Décrivent la provenance + la destination des revenus distribués aux différentes étapes du circuit
économique.

3. Les opérations financières :

 Les 2 opérations précédentes font l’objet de règlements & de crédits si le paiement est différé.
 Il existe aussi des opérations strictement financières destinées au financement de l’économie

Ex : financement des entreprises, APU  ceux qui ont les capacités de financement (ménages) et ceux qui ont
besoin de financement (E + APU).
1.3 – Une comptabilité en partie double

Une opération économique effectuée par un agent économique a une répercussion sur la situation d’un autre
agent économique.

• Ex : un achat de produit pour l’un est une vente pour l’autre.


• Ex : le versement d’un revenu pour l’un est la réception d’un revenu pour l’autre.

Équilibre entre emplois et ressources.

À quoi les ressources sont-elles employées ? À quoi elles servent ?

Dans le cadre de la comptabilité nationale, on parle des emplois au sens où comment les objets sont
employés et ce n’est pas les emplois genre travail.

L’équilibre se construit quand toutes les ressources se trouvent nécessairement employées, pas de choses
qui restent sans rien.

La ressource va servir à :

 Ex : une consommation ou un investissement  l’utilisation d’une ressource produite sur le territoire


national ou importée (des « ressources »).
 Ex : consommation, investissement, stockage ou exportation.
 Ex : S’il y a des achats de véhicules, c’est pcq les voitures ont été produites

2- Le Tableau des entrées et des sorties (TES) : cadrage général

Le TES = le circuit économique très synthétique :


• Une séquence Production / Répartition / Dépense :

Information agréée  agrégation de l’information = ?

 Des biens & services sont produits (ou importés) et sont disponibles pour l’ensemble des acteurs de
l’économie (+ exportations pour le reste du monde).
 Des revenus sont versés
 Ces mêmes revenus sont dépensés

Il y a des « ressources » (production et importation) et des « Emplois » (consommation, investissement,


exportation)  toutes les ressources seront employées.

 Importance l’équilibre en macroéconomie entre ressources/emplois


 Calcul du Produit intérieur brut (PIB) à partir du TES

Une représentation du système productif comme circulation des produits avec des entrées et des sorties dans
les branches d’activité.

 L’importance des consommations intermédiaires des branches d’activité = consommation pour


produire.

Différentes nomenclatures de produits et de branches


 Il existe différentes nomenclatures de produits et de branches (secteurs productifs) : 472, 118, 41, 16
et 5 postes.
 Branches = boite dans laquelle on peut ranger d’autres boites

Il y a des produits qui vont entrer et d’autres qui vont sortir.

 3ième nomenclature : la nomenclature en 5 grandes catégories de produits et de branches :

• 1. Agriculture
• 2. Industrie
• 3. Construction
• 4. Services principalement marchands : un service est marchand lorsque son prix de vente excède 50% de
son coût de production  services produits par les E à destination des ménages … Ex  coiffeur
• 5. Services principalement non marchands.

Ces 5 grandes catégories on peut les transformer en 16, puis en 41, pour en 118, et enfin en 472 parties qui
seront de plus en plus détaillés sur des produits bien précis. Ex : dans l’agriculture, il y a l’élevage, ou encore la
culture ….

 Une branche (secteur) d’activité regroupe des unités de production homogènes :

Une branche = un produit / Un produit = une branche  Pas de produit qui n’a pas de branche et pas de
branche qui n’a pas de produit.

Une branche possède des produits comme par exemple le secteur agricole possède une branche pour les
vignerons et ses feuilles ce serait tout simplement les produits qu'il y a dans cette branche donc en l'occurrence
le champagne.

…à deux exceptions près :

 Pas de produit correspondant à la branche « commerce ». On comptabilise des marges commerciales


(MC) pour la commercialisation des produits.
 Il existe une « branche d’unités fictives » à laquelle sont imputés les services d’intermédiation
financière qui sont gratuits.

2.1. D’où viennent les produits ? D’où viennent les ressources de l’économie ?

2 possibilités : les ressources viennent :

 Une production nationale  produits fabriqués en France


 Une importation (achat au « Reste du monde »)  biens produit à l’étranger et qui vont venir en
France

• Un ménage français qui fait du tourisme à l’étranger = une importation. Il faudra faire une « correction
territoriale » : comptabiliser ces dépenses touristiques de ménage français comme des importations.

Acteurs produisant de la richesse = pouvoirs publics + entreprises

La production nationale :

 La production marchande de produits (biens et services)


 La production non-marchande de services
 La production pour emploi final propre = tout ce qui relève de l’autoconsommation ou
autoproduction : on produit pour nous-mêmes (jardins, potagers)
• Production destinée à la consommation finale ou à la formation brute de capital fixe de celui qui produit
(autoconsommation agricole, loyers imputés pour « service de logement »).

2.2. Comment sont évalués ces produits fabriqués en France ou importés ?

• On mesure la production aux prix de base.

 Le prix de base est la recette effective du producteur par unité produite = montant du produit, plus les
subventions sur les produits, moins les impôts sur les produits.

• On mesure les importations aux prix « coût assurance fret » (CAF), c’est-à-dire aux prix d’entrée sur le
territoire national.

2.3. A quoi sont destinés les produits ? Quels emplois pour l’économie nationale ?

 2 grandes destinations des produits ? à qui ?

 À l’économie nationale qui va les utiliser


 Ou au reste du Monde (les exportations)

Un ménage étranger qui fait du tourisme en France = exportations. Il faudra faire une « correction territoriale »
: enlever ces dépenses touristiques des dépenses des ménages vivant en France et les ajouter à celles des
exportations.

 2 grands types d’emplois :

 Des emplois intermédiaires = des consommations intermédiaires : on reste à l’intérieur du processus


de production.

 Des emplois finals = consommation finale ; L’investissement (FBCF) ; Variation de Stocks (pour les
entreprises)

La consommation finale

 Des ménages  Dépenses de consommation finale des ménages


 Des administrations publiques (les services publics) hypothèse que les administrations publiques
consomment les services qu’elles produisent
 Des institutions sans but lucratif à destination des ménages (ISBLM)

La Formation brute de capital fixe (FBCF)

Qui fait des investissments ?

 Les ménages (achat de logements + grosses réparations de logement)


 Les entreprises
 Les administrations publiques (écoles, universités, palais de justice…)
 Les institutions sans but lucratif à destination des ménages (ISBLM)
Comment sont évalués ces emplois ?

• aux prix d’acquisition : ce sont les prix payés par les acquéreurs des produits donc les consommateurs :

 Prix de base + marges de transport + marges commerciales + impôts sur les produits (TVA, TIPP...).

• Les exportations sont évaluées aux prix « franco à bord » (FAB), c’est- à-dire aux prix de sortie de la frontière
nationale.

3. Le TES : un tableau synthétique de l’économie construit à partir de plusieurs


tableaux spécifiques

Le TES et ses différents tableaux

A : tableau des ressources en produits


B : tableau des entrées intermédiaires
C : tableau des emplois finaux
D : compte de production et d’exploitation des branches  calcul de la VA
E : passage de la Production des branches à la Production des produits

A) Une première lecture horizontale du TES : Le circuit économique selon une logique
production

D’où viennent les produits ?

 A = tableau des ressources en produits, évalués aux prix de base.

À quoi sont destinés les produits ?


 B = tableau des entrées intermédiaires
 C = tableau des emplois finals.

Un équilibre Ressources/Emplois

B) Une lecture verticale : le circuit selon une logique production de valeur


ajoutée/distribution des revenus (primaires) :

• (B) Tableau des entrées intermédiaires

• (D) Compte de production et d’exploitation des branches : la répartition de la valeur ajoutée

• (E) Passage de la production des branches à la production des produits

3.A. Lecture horizontale du TES : circuit selon l’optique Production => Dépenses

A/ Le tableau des ressources en produits

(Données en milliards d’euros)

Rappel : une branche = un produit et à chacune des branches on a un produit.

Le TES va décrire la production en détail.

Le tableau des ressources en produits décrit les ressources dispos pour l’éco nationale en produit :
 1. produits agricoles
 2. produits industriels
 3. construction
 4. services marchands
 5. services non marchands
 6. Correction territoriale
 7. Total

D’où viennent ces produits ?

 Les produits ont été fabriqués sur le territoire national = la production des produits (PP).
 Les importations (IMP)

Ces produits vont être distribués (MC), transportés (MT) & imposés par les impôts
de l’État (IP).

Passage des prix de base aux prix d’acquisition (px auquel les consommateurs achètent) :
• + Marges commerciales (MC)
• + Marges de transport (MT)
• + impôts sur la production (IP)
• - subventions sur les produits (SP)

= Total Ressources

B/ Le tableau des entrées intermédiaires  À quoi sont employés les produits ? (TEI)
(la distribution)

1ier emploi des produits  servir à produire d’autres produits :

 Des consommations intermédiaires = achats de produits par les E pour pouvoir produire ses propres
produits.

Le TEI décrit les branches ainsi que les produits (les branches produisent des produits mais les branches ont
besoin de produits pour produire).

Ex : les produits agricoles sont consommés par l’agriculture (16), l’industrie (38) et les services marchands (1)
pour qu’elles fabriquent leurs produits spécifiques. Au total, 56 milliards de produits agricoles ont été
consommés dans la production de produits.

Ex : La branche agricole (1) s’achète à elle-même 16 milliards de produits agricoles mais elle achète aussi pour
26 milliards de produits industriels

Ex : 48 milliards de consommation intermédiaires sont utilisées par la branche agricole


CIP= consommation intermédiaire par produits ; CIB = consommation intermédiaire des branches

C/ Le tableau des emplois finals  À quoi sont destinés les produits ? (=la dépense)

Autres emplois des produits : les emplois finals : ces emplois finals sont soit :

Des Dépenses de consommation finale

 Dépenses de consommation marchandes (DC des ménages)  496 milliards de produits industriels
 Dépenses de consommation des administrations publiques individualisées et collectives (DC
individuelle des APU + DC collectives APU)
 Dépenses de consommation des institutions sans but lucratif (administrations privées) (DC ind. ISBL)

De l’investissement (FBCF)

Des variations de stock (non représentées ici)  ex : voitures produites en France mais qui ne vont pas être
vendues immédiatement.

Des Exportations (EXP).

Différents acteurs consomment : les ménages, APU (publiques + privées)


Corr. Ter = correction territoriale.
Total des emplois finals= 2470 milliards = valeurs de tous mes emplois finals.

D/ L’équilibre ressources/emplois

• Équilibre ressources/emplois pour chaque produit et pour l’ensemble des produits :

PP + IM + MC + MT + IP – SP = CIP + DC Mén + DC ind. APU + DC coll. APU + D Cind. ISBL + FBCF + EXP
Total des ressources = Total des consommations intermédiaires (Total CIP) + Total des emplois finals (emp. Fin.)

3.B. Lecture verticale du TES : circuit selon l’optique Production => Répartition

1. Tableaux B, D, E  permet de calculer la valeur ajoutée

2. Tableau D  Répartition de la valeur ajoutée => Revenus primaires + impôts sur la production

3. Tableau E  Un ajustement technique : le passage de la Production des branches à la Production des


produits

B/ Le tableau des entrées intermédiaires (TEI)

Les consommations intermédiaires au sein de chaque branche.

Ex : la branche 1 agriculture consomment des produits agricoles (16), des produits industriels (26) et des
services marchands (5) pour fabriquer des produits agricoles.

Ex : les produits agricoles sont consommés par l’agriculture (16), l’industrie (38) et les services marchands (1)
pour qu’elles fabriquent leurs produits spécifiques.
Tableau B  entrées intermédiaires :

Total CIB  par produits  ex : la branche des services marchand a consommé 782 milliards de conso inter.

D/ Le compte de production et d’exploitation des branches

On cherche ici à calculer la VA car c’est la valeur qu’on a réellement créée et qui va faire découler
une certaine répartition.

La valeur ajoutée d’une branche est la valeur nouvelle créée par celle-ci au cours du processus de production.

 Valeur ajoutée = valeur de la production de la branche (CA) – valeur des consommations


intermédiaires
 Valeur ajoutée brute ici (VAB)  l’amortissement (la dépréciation du capital) pas pris en compte.

VAB = PB – Total CIB


PB = valeur de la production des branches ; CIB = Total des consommations intermédiaires des branches.

Ex : VAB  1774 (valeur de la production) – 782 (conso inter) = 992 de VAB de la branche des services
marchands
La répartition de la valeur ajoutée d’une branche :

- Rémunération des salariés  tout ce que les employeurs versent au titre de leurs salariés (aussi les
cotisations sociales)
- Excédent brut d’exploitation (EBE) = profit
- Revenu mixte (RM)
- Impôts sur la production (Autres imp. prod.).

E/ Le compte de passage de la production des branches à la production des produits

• Une branche ne correspond pas toujours à un produit. La production des branches (PB) ne correspond pas à
la production des produits (PP)  quelques cas :

 Des produits fatals (TA) = produits qu’on ne peut pas s’empêcher de produire
 Des ventes résiduelles (VR) = des ventes marchandes de la part des administrations marchandes

• On procède à des ajustements techniques, à des corrections : on enlève des valeurs à une branche et on en
ajoute à une autre. La somme de ces opérations = 0.

• Au final, on retrouve la production des produits : PP = PB – (TA+VR)

Le Tableau des entrées intermédiaires (TEI)

Le tableau des entrées intermédiaires  central dans le TES  aussi appelé tableau des échanges inter-
industriels.

 Un autre nom est la matrice de Leontief  inspiration keynésienne + inspiration de la comptabilité


soviétique encore présente aujd dans la comptabilité nationale.

Il permet de calculer des coefficients technico- économiques des différentes branches, lesquels mesurent
l’interdépendance entre les différentes branches de l’économie.

Ceux-ci s’avèreront très utiles pour la mise en œuvre des politiques industrielles et politiques économiques.

Le TEI : calcul des coefficients technico-économiques des branches


 Coefficient technico-économique = Valeur des consommations intermédiaires / Valeur de la
production de la branche

Ex : pour la branche agriculture :

Coeff tech-éco = 16 / 78 a ; 26 / 78 b et 5 / 78 c.

 Pour produire une unité́ de produit agricole, il faut 0,2 a + 0,3 b + 0,06 c.
 Pour produire 1 euro de a, il faut 0,2 euros de a + 0,3 euros de b + 0,06 euros de c.

4. Le Produit intérieur brut (PIB)

L’indicateur macroéconomique le plus connu.

Équilibre macroéconomique :

 Production (P) + importations (M) = Conso Intermédiaires (CI) + Dép de conso (C) + FBCF (I) +
exportations (X)

Plusieurs façons d’écrire cette égalité :

 P + IMP = CI + C + I + X
 P – CI = C + I + (X–M)
 Valeur ajoutée = C + I + solde de la Balance commerciale
 VAB = C + I + (X – M)

4.1. Trois optiques pour le PIB : les 3 étapes du circuit économique

 L’optique de production :
- PIB = Somme des valeurs ajoutées brutes + Impôts sur la production – Subventions sur les produits.
PIB=VAB+IP–SP

 L’optique de revenu :
- VAB = Rémunérations des salariés + Excédent brut d’exploitation + Revenus mixtes + Impôts sur la
production

 L’optique de dépense :
- PIB = C + I + (X–M)
- PIB = Demande intérieure + Demande extérieure

Le PIB : qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que cela n’est pas ?

- Optique de production : le PIB est un indicateur de production

- Optique de revenus : PIB = indicateur de VA & de revenus  on peut obtenir le Revenu national brut
si on y ajoute les revenus primaires versés aux résidents par le reste du monde et si on enlève les
revenus primaires versés par les résidents au reste du monde.

- Optique de dépense : le PIB est un indicateur d’utilisation des produits.

• Le PIB n’est pas un indicateur de richesse. Le PIB n’est pas un indicateur de bien-être.

• Le produit intérieur net (PIN) = PIB – valeur des amortissements.


4.2. Le taux de croissance de l’économie

 On calcule le taux de croissance d’une économie en mesurant le % de variation de son PIB d’une
année sur l’autre.
 PIB 2018 – PIB 2017 x 100 PIB 2017

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