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POLYTECH ORLEANS

Parcours Préparatoire des Ecoles d’Ingénieur Polytech


PeiP / 1ère Année

UE «L’ENTREPRISE ET SON
ENVIRONNEMENT»
PARTIE 1 : ECONOMIE GENERALE
PARTIE 1 – ECONOMIE GENERALE

Chapitre 1 – Les structures de l’activité économique

1 - L’objet de la science économique

A - La notion de besoin

Chaque individu a des besoins qu’il cherche à satisfaire.

Ces besoins sont regroupés en différentes catégories :


Besoins primaires (ou vitaux) : se nourrir, se vêtir, se loger,
(Besoins physiologiques)

Besoins secondaires (ou de civilisation) : avoir un téléphone


portable, un ordinateur…

Ces besoins peuvent aussi servir à se différencier des autres et


répondent à un besoin psychologique
Ces besoins sont par nature illimités : une fois l’un d’eux
satisfait, il en apparaît de nouveaux.

Nécessité pour l’individu de classer ses besoins par ordre de


priorité .

Contrainte = revenu limité pour satisfaire ses besoins.


Définition écon du besoin = toute sensation de manque qu'un
individu cherche à combler.

La satisfaction de ces manques se fait par la consommation


d'un bien ou d'un service
B - La notion de ressources

Pour satisfaire ses besoins, l’individu peut se servir directement


en puisant dans les ressources disponibles dans la nature.

Ces biens sont disponibles «gratuitement» et utilisables en l’état =


Biens «libres».
Aujourd’hui : la majeure partie de nos besoins ne peuvent être
comblés par la nature

(Exemple : besoin de se déplacer : nécessite l’achat d’une


voiture).

Conséquence :

Nécessité de produire les biens et services indispensables à la


satisfaction des besoins = Biens «économiques».
Pour satisfaire ces besoins :

- Nécessité de produire ces biens

- A l’aide de ressources (matières premières, énergies…)


disponibles en quantité limitée dans la nature = Ressources
«rares».

Ressources = biens économiques susceptibles de satisfaire les


besoins humains.
C - La science économique

«L’économie est la science qui étudie comment les ressources


rares sont employées (transformées par les entreprises) pour la
satisfaction des besoins des hommes vivant en société.»

(Edmond Malinvaud, Leçons de théorie macroéconomique,


Dunod, 1982.)
Questions auxquelles la science économique cherche à
répondre :

- Quoi produire ? : quels biens produire ?

- Comment produire ? : de manière à utiliser le moins de


ressources possibles.

- Pour qui produire ? : quelle sera la demande exprimée par les


agents économiques ?
2 – Le circuit économique

A - Les grandes fonctions économiques

3 fonctions écon fondamentales :

1°) La production : création de biens et services = moyens de


satisfaire les besoins

Création d’utilités écon nouvelles


2°) La répartition des revenus :

Processus de distribution entre les différents agents écon, des


revenus issus de l’activité productive
3°) La dépense des revenus  sous forme :

- de consommation : destruction par l’usage des biens ou des


services obtenus pour la satisfaction des besoins,

- d’investissement : achat de biens de production (entrep), achat de


logement (ménage)

- Dépenses = débouchés pour la production


B - Les agents économiques  : les secteurs institutionnels

Comptabilité nationale : différente de la comptabilité privée

Chaque agent écon (Entrep, ménage…) : tient une comptabilité


= Comptabilité à l’échelle de chaque agent = Comptabilité au
niveau microéconomique
- Comptabilité nationale se place au niveau macroécon. C’est la
comptabilité de la Nation.

- Comptabilité nationale regroupe des unités écon (unités


institutionnelles) et leurs opérations.
Ensemble des unités écon = Agents écon ou Secteurs institutionnels

Agent écon ou secteur institutionnel = centre de décision écon


indépendant et les agents sont regroupés selon la fonction écon
principale (Production, consommation, financement…)
Secteur institutionnel = ensemble d’unités institutionnelles qui
ont :

- la même fonction écon principale (Un comportement écon


identique)

- la même nature et origine des ressources principales


Distinction de 6 secteurs institutionnels résidents et un secteur
institutionnel non résident

Unité institutionnelle est résidente si :

- elle a un centre d’intérêt sur le territoire écon et,

- si elle réalise des opérations écon sur ce territoire pendant un


an et plus.
Secteurs Fonction économique principale Ressources principales
institutionnels (SI)

Sociétés et quasi- Produire des biens et des services Résultat de la vente


sociétés non marchands non financiers
financières (SQS)

Institutions Financer càd collecter, transformer et Fonds provenant des


financières répartir des disponibilités financières engagements financiers
des autres SI

Entreprises Assurer càd garantir un paiement en cas Primes contractuelles


d’assurance de réalisation d’un risque

Administrations Produire des services non marchands Versements obligatoires


publiques destinés à la collectivité et effectuer des effectués par les autres
opérations de redistribution du revenu et secteurs institutionnels
des richesses nationales
Secteurs Fonction principale Ressources principales
institutionnels (SI)

Administrations Produire des services non marchands Contributions volontaires


privées et, dans certains cas, à but lucratif, des effectuées par les
services marchands destinés aux ménages et,
ménages éventuellement, vente de
services marchands

Ménages (y compris Consommer, et, en tant - Rémunération des


les entrepreneurs qu’entrepreneurs individuels, produire facteurs de production
individuels) des biens et services marchands non - Transferts effectués par
financiers les autres SI
- Produits de la vente

Reste du Monde Ensemble des opérations entre unités


résidentes et unités non-résidentes
C - Les opérations (ops) des agents économiques ou SI
 

Acteurs écon  effectuent de multiples ops d’échange


 

Opérations sont regroupées en 3 types d’opérations


économiques :
1°) Opérations sur les biens & les services (OBS):

Décrivent l’origine des ressources en biens et services de


l’écon nationale et leurs emplois (Utilisations)
 

Ressources en biens & services =


Production (Y)
+ Importations (M)
 
Emplois en biens & services =

Consommations finale & intermédiaire (C)

+ Investissement (I)

+ Δ Stocks (ΔS) = Produits non utilisés ou non vendus à la


fin d’une période donnée
(mat premières, biens de consommat…)

+ Exportations (X)
2°) Opérations de répartition (du revenu)

Décrivent le partage du revenu issu de la production

Distinction :

a) Répartition primaire des revenus = Rémunération de la


participation à la production (= Salaire + Revenus du capital)
 

b) Répartition secondaire des revenus ou Redistribution des


revenus : par les impôts (impôts / revenu, impôt sur le patrimoine)
et par les cotisations & prestations sociales
3°) Opérations financières

Portent sur les créances & les dettes des différents agents
économiques

Distinction :

- Instruments de paiement = Billets & pièces (Monnaie fiduciaire) +


Dépôts à vue des agents écon dans les banques (Monnaie
scripturale)

- Instruments de placement = Obligations & actions

- Instruments de financement = Contrats de prêt (Prêt à CT, à MT


et à LT)
4°) Les marchés et les flux économiques

a) Les marchés
 

Economie de marché  est constituée d’un ensemble de


marchés

Agents économiques effectuent entre eux des transactions sur


5 grands marchés.
 
Chaque marché est caractérisé par :

- la nature des offreurs

- la nature des demandeurs

- le type de biens & services échangés

- la variable de l’échange.
b) Les flux économiques

Opérations économiques  se traduisent par des flux

Marché = lieu de formation de 2 types de flux écon : flux réels + flux


monétaires
 

Flux réels : portent sur l’échange de biens & services (Livraison de


marchandises / Prestation de services / Travail effectué…)
Flux monétaires = contrepartie des flux réels (Monnaie échangée)
 

Exples :

- Paiement de la marchandise livrée = contrepartie de la livraison de la


marchandise

 - Versement de salaires = contrepartie de la «location» de la force de


travail
D – L’analyse de l’activité économique : les Agrégats

Agrégats = grandeurs synthétiques qui mesurent les résultats de


l’activité écon en termes de :

- de production, et

- de revenus
a) Le Produit Intérieur Brut (PIB)

Le PIB = Principale mesure de la production nationale

Construit sur un critère de «territorialité»

Calcul : Σ prod de toutes les unités écon résidentes (françaises


+ étrangères)
Distinction dans la Comptabilité Nationale Française (CNF)

Production marchande : prod échangée (vendue)


habituellement sur un marché

Production non marchande : obtenue à partir de facteurs de


production échangés sur un marché mais vendue à un prix
< moitié de son coût de production
Production marchande des entrep est mesurée par leur Valeur
Ajoutée Brute (VAB)

VAB = Valeur des biens et services produits (–) Valeur des


biens et services achetés à d’autres entrep (consommations
intermédiaires)
PIB au prix du marché ou PIB marchand =
Σ VAB des entrep résidentes + TVA + Droits de douane
(sur les importations)

Impossibilité d’évaluer le PIB non marchand par la VA, donc


évaluation de cette production à son coût de production

PIB non marchand = Salaires + Traitements (Rémunération) des


fonctionnaires

PIB = PIB marchand + PIB non marchand


b) Le Produit National Brut (PNB)

Rappel : Le PIB est construit sur le critère de territorialité, donc :


la prod des entrep françaises à l’étranger non prise en compte

PNB : Repose sur le critère de «nationalité», donc la CNF


comptabilise la contribution des facteurs de prod nationaux.

PNB = PIB + Revenus de facteurs en provenance du RDM


(–) Revenus de facteurs versés au RDM
c) Le Revenu National

Le revenu national = principal agrégat du revenu

Il comptabilise les revenus reçus par les agents écon.

Calcul du revenu national se fait à partir du PNB


Revenu national =
PNB – (Amortissements + Droits de douane + TVA)

OU

Revenu national =
PNNet (PNN) – (Droits de douane + TVA)

(PNN = PNB – Amortissements)


Chapitre 2 – Le marché et les politiques macroéconomiques

1 – Le rôle fondamental du marché

Dans un syst économique capitaliste : la régulation écon se fait


principalement par le biais du marché.

Prix qui se forment sur le marché :


- déterminent les quantités qui vont s’échanger et,

- fournissent une information utile à la prise de décision des agents


écon
A – La formation des prix

1°) La notion de marché

a) Définition du marché :

Lieu (réel ou fictif), de rencontre des offres & des demandes d’un
bien ou d’un service, sur lequel va s’établir un prix d’équilibre.

C’est ce prix d’équilibre qui déterminera les quantités du bien ou du


service qui vont s’échanger
b) Les caractéristiques du marché

1) La fonction d’offre = fonction croissante au prix

Plus le prix de vente est élevé, plus il y aura d’entrep incitées à


produire & vendre de bien.

2) La fonction de demande = fonction décroissante du prix

Plus le prix de vente d’un bien est faible, plus la demande pour
ce bien est élevée.
2°) Le marché type en économie = Le marché de Concurrence
Pure & Parfaite (CPP)

Marché de CPP = situation de marché nécessitant que 5


conditions soient réunies :
 

(1) Atomicité de l’offre & demande  :

Existence d’une multitude d’offreurs & de demandeurs de telle


sorte qu’aucun («Atome») face à l’ensemble ne puisse influencer
le marché
(2) Libre entrée sur le marché :

Absence de restrictions à l’entrée sur le marché

Conséquence : la concurrence n’est pas figée

 (3) Transparence du marché 

Tous les acteurs du marché bénéficient d’une information


parfaite sur les conditions du marché (sur les prix en
particulier)
(4) Homogénéité du produit :

Produits échangés sur le marché sont identiques

Conséquence : la concurrence ne peut porter que sur le prix


 

(5) Mobilité des facteurs de prod :

Facteurs de prod peuvent se déplacer librement

Objectif : chaque entrep peut profiter des mêmes conditions de


production.
B - Le rôle fondemental du prix :

Prix a un rôle d’information auprès des agents économiques :

Pour les entreprises :

Le prix détermine leur niveau de production et la combinaison des


facteurs de production qu’elles vont utiliser

(Comparaison du coût des différents facteurs de production).


Pour les ménages :

Le prix :

- détermine leur choix en terme de consommation et

- leur permet donc de satisfaire au mieux leurs besoins.


2 – La politique budgétaire

Action de l'Etat peut se mesurer par l'importance de son budget

Budget =

1°) Ensemble des recettes que l'Etat a obtenu par prélèvement


sur les différents agents économiques
(Impôts, redevances...)
+ 2°) Ensemble des dépenses engagées par l'Etat :

- Pour son fonctionnement quotidien (Paiement des


fonctionnaires...) ou

- Pour ses dépenses d'équipement.


Action de l'Etat : n'est pas neutre d'un point de vue économique :

1°) Par le biais de ses prélèvements : Etat opère une ponction sur le
revenu des agents économiques ce qui restreint leur consommation
(Ménages) ou leur investissement (Entrep).

2°) Par le biais de ses dépenses : Etat finance l'activité économique


et contribue donc à la croissance.
La différence entre les recettes et les dépenses de l’État :
détermine le solde budgétaire
.
3 cas :

1°) Si Recettes > Dépenses : Solde budgétaire excédentaire


(Politique budgétaire restrictive de l'Etat)

2°) Si Recettes < Dépenses : Solde budgétaire déficitaire (Politique


budgétaire expansive de l'Etat)

3°) Si Recettes = Dépenses : Solde budgétaire à l'équilibre


(Politique budgétaire neutre de l'Etat).
A - Quel rôle pour l'Etat ?

Question de la place de l'Etat dans la sphère économique : sujet


de désaccord entre les principaux courants de la pensée
économique.

Distinction de 2 types d'approches :

1 - Approche libérale traditionnelle :

Rôle de l’État : limité au minimum car toute intervention de sa part


dans la sphère économique est inefficace voire préjudiciable.
Régulation de l'activité : doit être laissée au marché qui a de lui-
même la capacité de se réguler (A.Smith : «La main invisible»).

Action de l'Etat se limite donc :

- à garantir le bon fonctionnement du marché et

- il doit en conséquence se limiter à assurer ses fonctions


régaliennes (Police, justice, armée) = État gendarme
L'Etat doit avoir une incidence nulle sur l'activité économique

Conséquence : son budget doit être équilibré


(Neutralité de la politique budgétaire) :

Les dépenses doivent être égales aux recettes.


2 - Approche keynésienne

Economie capitaliste : ne peut pas toujours réguler les


déséquilibres économiques qui peuvent apparaître (cas de la
gde crise écon de 1929/1930)

État doit donc intervenir

Cause : Etat a une action sur la demande globale au travers du


solde de son budget.
La politique budgétaire doit jouer un rôle économique contra
cyclique, c’est à dire :

- Ralentir l’activité écon quand celle-ci est trop forte (Budget


excédentaire) ou

- Relancer l’activité écon en cas de ralentissement (Budget


déficitaire).
Répartition primaire inégalitaire des revenus

Nécessité de faire jouer à l'Etat un rôle dans la redistribution des


richesses entre les agents économiques (par la fiscalité et les
revenus sociaux)

Nouvelle fonction de l'Etat traduite par le concept d'Etat-


providence.
Justifications de l’action de l’Etat par Keynes :

1°) Action de l’État même limitée, a des effets beaucoup plus


importants dans le temps par l’intermédiaire du multiplicateur
keynésien :

Un surplus de dépense se traduit par un surplus de revenu, ce


qui se traduit par de nouvelles dépenses…
2°) L’État finance ses propres besoins

Signification : un déficit budgétaire, en relançant la croissance, va


générer des recettes supplémentaires qui vont rétablir le solde
budgétaire.

(Cf. le multiplicateur keynésien).


Conclusion

Approche keynésienne consiste, en constatant les limites de


l'initiative individuelle, à utiliser l'État pour contrebalancer les
défaillances du marché.
B - Analyse du budget de l'Etat

1°) Ressources de l’Etat

Distinction :

Impôt direct : qui est prélevé directement en fonction du revenu de


l’agent.
(Impôt sur le revenu ou sur les bénéfices des sociétés)

Impôt indirect : qui est prélevé sur une dépense.


(TVA, TICPE…)
En France, l’impôt indirect représente la principale source de
financement de l’État (Plus de 55 % des recettes).

La TVA représente à elle seule plus de 50 % des recettes fiscales.

La diminution relative de la pression fiscale sur les revenus des


ménages (Jusqu’en 2008) a été compensée par un accroissement de
l'impôt sur les sociétés.
2°) Dépenses de l’État : distinction :

1°) Dépenses ordinaires :

= Dépenses de fonctionnement de l’État :


(Paiement des fonctionnaires…)

2°) Dépenses en capital :


(Investissements de l’État)

En France, les dépenses ordinaires = plus de 85 % du budget


Actuellement les Dépenses de l’Etat > Recettes : financement du
déficit en faisant appel aux excédents financiers :

1) Soit en puisant dans l'épargne nationale

2) Soit en faisant appel à des capitaux étrangers.

Ce financement complémentaire amène l'Etat à s'endetter auprès des


autres agents économiques
La dette de l'Etat français :

Représente le montant cumulé des dettes contractées par l'Etat pour


financer ses déficits passés

Montant de la dette publique (des administ publiques) :

1995 : 663,5 milliards d’€ (55,5 % du PIB)

2010 : 1 633 milliards d’€ (81,7 % du PIB)

2018 : 2 415 milliards d’€ (100,4 % du PIB français)


(dont dette de l’Etat = 1 868 milliards d’€ / Adm de sécurité sociale =
236 milliards d’€)
C – Evolution de la politique budgétaire de la France TD4

1 – La détermination de la politique budgétaire

- Politique budgétaire : déterminée par l’Etat = politique


économique ( publique)

- Pouvoir exécutif (Gouvernement) : prépare les mesures


budgétaires votées par le Parlement (pouvoir législatif)

(Par les lois de finances & lois de financement de la sécurité


sociale)
France :

- Etat membre de la zone Euro (Euro : monnaie nationale commune


à 19 pays)

- France est donc soumise aux règles du Traité de l’UE (1992) et du


Pacte de stabilité et de croissance = PSC (1997) qui imposent aux
Etats membres de maintenir :

1°) leur déficit public sous les 3 % du PIB,

2°) leur dette publique sous les 60 % du PIB


Objectifs de ces contraintes :

- Eviter des déficits excessifs

- Constituent un instrument de coordination des politiques


budgétaires en Europe
2 – Les dépenses publiques

Les dép publiques ont augmenté de près de 27 points de PIB entre


1960 et 2018 pour atteindre 56% du PIB soient 1 318 milliards €

France : 2ème rang de l'OCDE derrière la Finlande

En moyenne, dans la zone euro : les dépenses publiques atteignent


45,6 % du PIB.

France : Plus de 10 points au-dessus, ce qui équivaut à près de


210 milliards d'euros
Entre 2010 et 2018, la France : seul grand pays européen à avoir
augmenté ses dépenses publiques

Dépenses publiques :

Particulièrement significatives dans le domaine de la protection


sociale + santé et de l’éducation

(Près de 48% du PIB en 2018 contre 32% au Royaume-Uni)


Une large part de cette augmentation des déps publiques est
imputable aux administrations de sécurité sociale et aux collectivités
locales.

Accroissement du rôle des collect locales avec le processus de


décentralisation entamé en 1982.
Forte réduction du rôle de l’Etat dans la production marchande
depuis les années 1990

Cause : nombreuses privatisations d’entrep publiques et de


banques.
3 - Le poids des prélèvements obligatoires :

A augmenté de 24 points de PIB entre 1960 et 2018 pour atteindre


plus de 46,1 % du PIB (en 2010 = 41 %).

France : au 1er rang pour le taux de prélèvements obligatoires


devant le Danemark et la Belgique.

Taux moyen de l'OCDE = 34,3 %. Allemagne = 38,2 %, Royaume-


Uni = 33,5 % / États-Unis = 24,3 %.

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