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Production
Non production
Biens Services
4 1
2
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3
8 7
10
10 9
La production est une activité dont l’objet est la création de biens et de services qui font l’objet d’un
échange sur un marché (lieu de rencontre entre l’offre et la demande).
On produit des biens (matériels) et des services (immatériels).
La production peut être marchande (l'objectif est de faire de l'argent, ce qui interdit les pratiques de dumping
ou vente à perte) ou non marchande (biens gratuits, « quasi-gratuits » ou quoi qu'il en soit à un prix inférieurs à
50% du coût de production).
Consommation
Investissement
Consommation finale Consommation intermédiaire
3
1 (destruction totale)
4 (destruction totale) 5
2 (destruction partielle)
6
On appelle consommation l'usage d'un bien ou d'un service qui se traduit par sa destruction totale (bien ou
service non durable) ou partielle (bien durable).
On parle de consommation finale (des ménages) lorsque le bien ou le service permet de satisfaire directement
un besoin. On parle de consommation intermédiaire lorsque le bien ou le service sert à produire un autre bien ou
un autre service.
Ex : un ménage qui achète des pneus fait une consommation finale ; Renault qui achète des pneus pour
vendre une voiture fait une consommation intermédiaire.
Une consommation intermédiaire doit être détruite totalement dans le cycle de production. Dans le cas
contraire, on parle d'investissement (ou FBCF).
Que donnent les ménages aux entreprises ? Leur force de travail / De l'argent (pour acheter).
Ces relations ont lieu sur des marchés : on distingue le marché des biens et des services et le marché du
travail.
Entreprises Ménages
Marché du travail
Flux réels
Flux monétaires
inté
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Entreprises t s Ménages
Marchés
financiers
Marché du travail
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sociales et impôts aux administrations. Elles ont exporté pour 300 milliards tout en important 200 milliards
de produits.
• Les administrations ont versé pour 800 milliards de salaires et 1700 milliards de prestations sociales aux
ménages et elles ont perçu 2000 milliards d'impôts et de cotisations sociales des ménages.
• Les banques ont reçu 900 milliards d'épargne des ménages et elles ont versé 300 milliards de salaires. Leur
production (400 milliards) est consommée par les ménages. Le montant des crédits nets (crédits moins
remboursements) s'est élevé à 900 milliards dont 300 à destination des administrations, 200 pour les
ménages et 400 pour les entreprises.
1) Construire un schéma présentant les cinq acteurs de cette économie et les flux monétaires correspondant
aux opérations décrites ci-dessus.
2) Vérifier que pour les ménages, les entreprises et les administrations, les ressources d'un agent sont égales
à ses dépenses.
3) Pourquoi n'est-ce pas le cas, ni pour les banques ni pour le reste du monde ?
D'après Bréal 2005.
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2.1.2. Mais le critère de résidence n'est pas adapté à une production dématérialisée
Document : la difficile mesure des échanges.
La dématérialisation croissante de l'activité économique rend toujours plus difficile la mesure des échanges
internationaux de biens et services. À l'époque où la puissance économique se mesurait en tonnes de charbon et
d'acier, la comptabilisation des échanges était aisée, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Un exemple : Microsoft. La
firme développe ses logiciels à Seattle, dans l'État de Washington, mais la fabrication matérielle des produits
(reproduction des disquettes et CD-Rom, impression des modes d'emploi et conditionnement) destinés au marché
européen est réalisée en Irlande. Peut-on considérer que l'Irlande exporte des logiciels ? Évidemment non. C'est
pourtant ce que recensent les douanes françaises. Cet exemple fournit une bonne illustration du poids croissant
des frais de recherche, développement ou de design dans la valeur des nombreux produits au détriment des
opérations de fabrication ou d'assemblage. Résultat : un produit peut ainsi être « made in China », mais son achat
peut donner lieu à un flux de revenus final bien plus élevé au profit des États-unis, sous la forme de
rémunérations de licences ou de brevets.
« Qui échange quoi ? », Alternatives économiques, hors-série n°32, avril 1997, in Bréal 2005.
1. Que représente la « dématérialisation croissante de l'activité économique » ?
2. Pourquoi les douanes françaises considèrent-elles que les logiciels de Microsoft viennent d'Irlande ?
3. Expliquez le passage souligné.
Ainsi, les nouvelles technologies rendent de plus en plus complexes la comptabilité internationale. Par
exemple, un logiciel conçu en France, mais dont le support est fabriqué en Chine, et qui est acheté par un
consommateur français, sera considéré comme un produit chinois, donc comme une importation.
2.2. Le taux d'ouverture mesure le degré d'intégration d'un pays dans
l'économie internationale
Importations exportations
2
t a u x d ' ouverture = ⋅ 100
PIB
Importations exportations
t a u x d ' ouverture = ⋅ 100
2 ⋅ PIB
Document 14 page 28 (doc pourri : faire avec) : attention, il ne s'agit pas du taux d'ouverture, mais de X/PIB.
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Taux d'ouverture
USA 12,2
France 25,95
Espagne 27,85
Russie 28,55
Chine 32,25
Belgique 82,7
Singapour 215,9
Source: www.wto.org
Données avril 2007
--> Comment se fait-il que Singapour ait un taux d'ouverture supérieur à 100 ? Supérieur à 200 ?
--> Que mesure le taux d'ouverture ?
On parle de balance « commerciale » quand on prend en compte les biens matériels : la balance commerciale
est un document comptable qui compare les flux d'exportations et d'importation de marchandises (donc de
biens). Le solde commercial est la différence entre exportations et importations de marchandises.
10 8.5
5.1
5
1.7 1.9
1
-20.2 -18 -8.2 -0.4 -9.9 -2.8 -2.7
0
-5
-10
-15
-20
-25
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 Année
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Source : INSEE, Tableaux économiques de l'économie française 2004-2005
5. En 1993, la croissance économique de la France a été de -0,9% : interprétez le solde commercial de cette
année-là.
Après plusieurs années de déficit commercial, la balance commerciale devient excédentaire en 1993. Cela est
sans doute dû au fait que la croissance française était plus faible que la croissance des pays étrangers : les
Français ont peu acheté car ils avaient moins d'argent que les agents de l'étranger (qui eux, ont continué à acheter
beaucoup de nos biens).
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Le taux de couverture répond à un problème du solde commercial : en faisant ainsi un rapport, on évite les
problèmes de proportion. Le pays A donnait l'impression avec le solde de profiter plus, alors qu'en réalité,
rapportées aux importations, ses exportations ne sont pas aussi importantes que pour le pays B.
Ainsi, dans les consommations intermédiaires, on ne comptabilise pas les biens qui ne sont pas détruits au
terme du cycle de production : par exemple, si j'achète un camion, c'est un investissement, ce n'est pas une
consommation intermédiaire.
VA = VP – CI
Après avoir ainsi créé de la valeur, l'entreprise dispose d'une somme qu'elle partage entre les différents
acteurs qui ont participé à cette création : c'est la partage de la valeur ajoutée.
Si le pain de 1kg vaut 3€, si le kg de farine vaut 2€ et si le kg de blé vaut 0,5€, quelle est le total de la valeur
créée pour 1kg de pain produit ?
la valeur ajoutée totale de la filière pour un pain n'est pas de 3+2+0,5, mais de : 0,5+ (2-0,5) + (3-2) = 3
Le prix payé par le consommateur final correspond à la somme des valeurs ajoutées par toutes les entreprises
qui ont participé à la confection du produit.
Cela explique que l'on paie une « taxe sur la valeur ajoutée » lorsque l'on est un consommateur final.
Prix final = somme des VA des différentes entreprises qui ont participé à la production du bien ou du service.
Pour calculer la richesse produite dans un pays, on pourrait additionner tous les prix des consommateurs
finals, mais ce serait trop compliqué : on additionne toutes les valeurs ajoutées des entreprises.
PIB = Somme VA réalisées par les unités économiques résidentes (sur le territoire national).
Questions :
1. Quel est le PIB du village ?
10000 + 8000 + 12000 = 30.000€
2. En faisant l'hypothèse que chaque agent consomme l'intégralité de son revenu, quelle est la somme des
consommations du village ?
Idem.
Comme son nom l'indique, le PIB est avant tout la somme des productions (des VA plus précisément) de
chaque unité de production nationale.
Mais, d'un autre côté, cette production est vendue, et donc achetée : on peut ainsi dire que le PIB est la
somme des consommations des agents économiques.
Enfin, puisque la production est vendue, elle permet d'obtenir de l'argent, qui est ainsi distribué dans le cadre
du partage de la valeur ajoutée : le PIB est donc aussi égal à la somme des revenus des agents.
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Au final, au niveau dépenses réelles, on a : FBCF des entreprises, FBCF des ménages, C, X.
Au niveau ressources réelles, on a : PIB et M