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Chap11 : La TVA.
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Chap.1
L’ENVIRONNEMENT DE LA COMPTABILITE, L’ENTREPRISE
I- Généralités :
A) Introduction :
La comptabilité se définit comme un outil de saisie et de gestion des flux engendrés par les
opérations effectuées dans les entreprises.
Elle a pour mission d’informer non seulement les dirigeants et gestionnaires, mais aussi les
différents partenaires économiques à savoir :
- les investisseurs,
- les banques ou institutions financières,
- les fournisseurs,
- les clients,
- les salariés,
- l’Etat et les collectivités publiques…
Ainsi, une bonne connaissance de l’entreprise nous paraît – elle nécessaire et indispensable.
B) Définition de l’entreprise :
Le terme entreprise est utilisé pour désigner certains organismes exerçant des activités bien
définies. Plusieurs définitions sont données au mot « entreprise ».
Généralement on définit l’entreprise comme étant un organisme financièrement indépendant
ou autonome, produisant pour le marché des biens ou des services.
Par la production de biens ou services, l’entreprise vise un objectif essentiel : celui de la
maximisation du profit.
C) Caractéristiques de l’entreprise :
A l’analyse, il ressort trois (3) aspects essentiels de l’entreprise qui sont :
1- L’entreprise produit :
Cela veut dire qu’elle crée ou transforme des biens ou des services susceptibles de satisfaire
les besoins des individus ou d’autres entreprises.
2- Le marché :
Les biens et des services produits sont destinés à être vendus. Le prix se fixe sur le marché
avec la confrontation de l’offre et la demande.
3- L’indépendance :
L’entreprise est aussi caractérisée par son indépendance au double plan financier et juridique.
Autrement dit, elle produit et vend sous sa propre responsabilité.
D) Rôles de l’entreprise :
L’entreprise joue un rôle très important dans la vie d’une nation. Ce rôle est
d’ordre économique et social :
1- Rôle économique :
Sur le plan économique, l’entreprise :
- crée des activités économiques, entraînant des rentrées de fonds dans le pays,
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- elle met aussi en valeur les ressources du pays ;
- elle constitue donc un poumon pour le tissu ’économique d’un pays.
2- Rôle social :
Sur le plan social :
- l’entreprise crée de l’emploi à la population, réduisant ainsi le chômage ;
- elle donne satisfaction à la population par la production des biens et services.
NB : De nos jours, les entreprises publiques tendent à disparaître au profit des entreprises
parapubliques et privées (la privatisation).
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Il s’agit des entreprises dont le rôle essentiel est de rendre des services. C’est le cas des
entreprises de transport, des banques, des assurances, des dispensaires, cliniques ou hôpitaux,
de l’hôtellerie…
Les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 100 000 000 de
francs CFA ou dont le nombre de salariés dépasse 20 ;
Les moyennes entreprises, dont le chiffre d’affaires annuel dépasse au moins
30 000 000 de francs CFA et le nombre de salariés dépasse 10 (inférieur à 20) ;
Les très petites entreprises, dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 30 000 000
de francs et le nombre de salarié n’atteint pas 10.
III- de l’entreprise :
Il existe deux (2) grandes catégories d’opérations réalisées dans le cadre d’une entreprise. Il
s’agit :
- des opérations d’investissement et de financement,
- et des opérations d’exploitation.
Pour qu’une entreprise puisse exister, il faut réunir ou acquérir des biens d’équipement,
qu’on appelle les outils de production.
Ce sont :
- les terrains,
- les bâtiments,
- les matériels,
- les installations…
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1- A l’aide des ressources propres apportées par l’entreprise.
- On appelle capital, les apports effectués par ou les associés au moment de la création
de l’entreprise ou lors des opération semblables à la constitution (augmentation).
Ainsi, toute entreprise connaît – elle à sa création ou de temps à autre, une phase
d’investissement financement. Ce qui nous donne le tableau suivant :
INVESTISSEMENTS FINANCEMENTS
Ces activités sont réalisées avec les autres agents économiques (fournisseurs et clients). Elles
sont fondées dans une grande mesure sur du crédit.
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1- Des dettes :
Une dette représente un engagement qu’une personne doit respecter envers une autre personne
en effectuant un certain paiement à une certaine échéance ;
Les dettes contractées dans ce cas envers les tiers sont appelées les dettes circulantes. Les
personnes à qui l’entreprise doit de l’argent sont appelées des créanciers ou créditeurs :
- les fournisseurs,
- l’Etat (impôts et taxes),
- le personnel (rémunérations dues),
- les organismes sociaux (CNSS)
- les prêteurs (emprunts)…
2- Des créances :
Une créance représente le droit qu’a une personne d’exiger d’une autre personne un certain
paiement à une certaine date (appelée échéance) ;
Les tiers à qui l’entreprise vend à crédit sont appelés des débiteurs :
- les clients,
- l’Etat (avances et acomptes d’impôts),
- le personnel (avances et acompte, prêts)
- les emprunteurs (prêts)…
Une créance est la symétrique d’une dette du point de vue interne à l’entreprise.s
Les opérations d’exploitation entraînent des flux financiers qui supposent un mouvement
continuel :
- de stocks,
- de créances,
- des dettes,
- et des liquidités (espèces et chèques)…
Il y a une relation entre les dettes d’exploitation et les créances d’exploitation. La relation
investissement financement se double d’une relation financement d’exploitation.
SITUATION FINANCIERE
Immobilisations Capital et autres ressources propres
Dettes financières (à plus d’un an)
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- Installations techniques - Ventes de marchandises
- Etc. - Ventes de produits finis
- Prestations de services
- Etc.
A) Présentation :
On appelle flux, un mouvement de valeurs (biens, services, créances, dettes, disponibilités…)
Les opérations réalisées avec les tiers correspondent aux flux externes et les opérations
réalisées à l’intérieur de l’entreprise sont appelées des flux internes.
B) Classification :
1.1 Pour le vendeur, ces flux constituent une source d’entrées de fonds, on les appelle flux
sortants.
C’est le cas :
- des ventes de marchandises,
- des ventes de produits finis,
- etc.
1.2 Pour l’acheteur, ces flux constituent des emplois. C’est le cas :
- des achats de marchandises,
- des achats de matières premières,
- des acquisitions de biens d’équipement…
On les appelle flux entrants.
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2- Les flux quasi – réels :
Ils portent essentiellement sur des prestations fournies par les agents économiques autres que
les entreprises industrielles et les entreprises commerciales. C’est le cas des services :
- fournis par les banques (flux de prestations financières),
- fournis par le personnel (le travail),
- l’Etat (flux de prestations publiques)
Souvent, le règlement est différé au travers d’une opération dite à crédit. Il résulte donc un
décalage entre la vente et le règlement. Ce qui crée un lien entre le vendeur et l’acheteur.
- le vendeur a une créance sur l’acheteur (client),
- réciproquement l’acheteur a une dette envers le vendeur (fournisseur).
Ainsi est née la notion de créances – dettes. Cette notion de créances – dettes ne s’éteindra
qu’après le paiement du montant dû.
4- Flux de résultat :
Ce flux constate le résultat dégagé par l’entreprise. Ce résultat peut être un bénéfice ou une
perte, et exceptionnellement il peut être nul.
A) Définition :
On notera qu’une ressource est le moyen sans lequel l’opération ne peut avoir lieu.
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Remarques :
Selon le principe de la partie double :
L’analyse comptable des opérations peut se faire dans un tableau appelé « tableau d’analyse
comptable ». Toute fois, ce tableau n’est pas indispensable.
Application 1 :
Exercice 1 :
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10) Citer dix (10) entreprises publiques au Niger.
11) Citer dix (10) entreprises parapubliques au Niger.
12) Citer dix (10) entreprises commerciales au Niger.
13) Citer dix (10) entreprises de prestation de services au Niger.
14) Citer dix (10) entreprises industrielles au Niger.
Exercice 2 :
On vous fournit les renseignements suivants concernant des entreprises avec leurs chiffres
d’affaires de l’année 2008, leurs activités et les nombres de personnes employées par ces
entreprises :
Travail à faire :
1- Faites la classification de ces entreprises selon la taille ;
2- Faites la classification de ces entreprises selon le domaine d’activité ;
3- Présenter un tableau à double entrée et faire dans ce tableau la classification des
entreprises d’après la taille et le domaine d’activité simultanément.
Application 2 :
1- Quelles différences faites – vous entre une opération d’investissement et une opération
d’exploitation ?
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meuble pour le bureau du PDG, paiement du salaire des ouvriers, achat de titres (actions),
emprunt bancaire versement d’argent à la banque, dons de vivres aux handicapés.
5- Qu’appelle – t- on flux, flux entrants, flux sortants, emplois ressources ? Quelles liaisons
faites – vous entre ces notions ?
Exercice 1 :
L’entreprise « MAHAMADOU » est une entreprise qui est spécialisée dans la distribution des
chaussures pour femmes. Elle a effectué les opérations suivantes au cours d’une période :
Exercice 2 :
L’entreprise « AMADOU & Cie » est une entreprise industrielle qui fabrique et commerciale
des yaourt à base de lait, qu’elle achète au prêt des éleveurs et diverses matières (sucre,
aromate, colorants…)
Pour le mois de novembre 2009, les activités sont les suivantes :
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02/11/09 : Achats de lait à crédit pour un montant de 4 750 000 avec son fournisseur MADO
05/11/09 : Paiement d’une prime d’assurance 65 000 et d’impôts et taxes 85 000, le tout
contre espèces.
06/11/09 : Achats d’un matériel commercial, 500 000 F contre espèces.
07/11/09 : Achats divers réglés par chèque :
- colorant 150 000 F,
- sucre 50 000 F,
- aromate 20 000 F.
08/11/09 : Vente de yaourt à un grossiste INOUSSA à crédit pour 6 300 000 F
12/11/09 : Règlement du client INOUSSA en espèces, 2 500 000 F.
13/11/09 : Versement de la somme de 1 800 000 F à la banque.
15/11/09 : Règlement du fournisseur MADO contre chèque 3 000 000 F
16/11/09 : Règlement du salaire de la 1ère quinzaine du mois.
17/11/09 : Vente de yaourt :
- 1 300 000 F par chèque,
- 750 000 F contre espèces,
- 2 000 000 F à crédit.
18/11/09 : Achats de timbres postes 1 200f et de timbres fiscaux 7 500f ; le tout contre
espèces.
19/11/09/ Retrait de la banque 1 000 000 F
20/11/09 : Achats :
- lait pour 2 600 000 F contre espèces,
- colorant 25 000 F contre espèces,
- sucre 100 000 F par chèque.
22/11/09 : Réception de la facture de NIGELEC 224 500 F et de SEEN 132 400 F.
25/11/09 : Paiement d’impôts et taxes contre chèque 125 000 F
29/11/09 : Règlement de la facture de NIGELEC contre chèque
30/11/09 : Règlement de la facture de SEEN contre espèces.
Exercice 3 :
Les opérations suivantes sont effectuées par l’entreprise « ALPHA & OMEGA » qui est une
entreprise de distribution de micro – ordinateurs et accessoires :
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27/11/2009 : Achats réglés par chèque :
- de micro - ordinateur 12 000 000 F,
- d’imprimante 25 000 000 F,
- frais de transport 500 000 F (règlement contre espèces)
28/11/2009 : Achat d’une machine à écrire 1 250 000 F contre espèces et d’une camionnette
de livraison 8 000 000 F par chèque.
30/11/2009 : Retrait par l’exploitant d’un matériel d’une valeur de 7000 000 et d’un lot de
marchandises de 3000 000 pour son usage personnel.
Travail à faire :
1- Faites l’analyse comptable en emplois et en ressources de ces opérations.
2- Présentez le tableau d’analyse comptable.
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Chap. 2
LE BILAN, NOTION DE PATRIMOINE
A) Définition :
Le patrimoine d’un individu ou d’une entreprise est l’ensemble de ses biens (immobilisations,
stocks, créances et disponibilités…) et de ses dettes.
NB : Cette notion de SN est assimilée aux capitaux propres (CAPRO) par le SYSCOA.
Application1
Exercice 1 :
Mr. Diallo, commerçant installé à Niamey met à votre disposition les informations suivantes
et vous demande de calculer son patrimoine :
- Le magasin, le matériel et le mobilier de Diallo sont estimés à 5 000 000 F ;
- Les marchandises et les fournitures diverses en stocks sont évaluées à 1 500 000 F ;
- L’avoir de Diallo en banque, en CCP et en caisse s’élève à 250 000 F ;
- Par ailleurs, Diallo doit à ses fournisseurs 3 000 000 F ; il a emprunté à la BRS
4 000 000 F qu’il doit rembourser un peu plus tard ;
- On signale aussi qu’il a vendu 2 300 000 F de marchandises à crédit.
Exercice 2
Une personne nommée ALZOUMA possède les biens suivants :
- un terrain d’une valeur de 8 750 000 F et une villa estimée à 36 900 000 F
- un véhicule pour 10 500 000 F et deux (2) de 350 000 F chacune
- 350 sacs de riz à 22 000 F 200 sacs de maïs à 27 000 F
- 500 têtes de bœufs évaluées à 90 000 F chacune.
- un matériel agricole 3 500 000 F
- créances sur ses partenaires 8 236 000 F
- mobiliers divers 10 830 000 F
- espèces 2 885 000 F
- un compte bancaire 7 815 000 F
Il doit par contre :
- à ses fournisseurs une somme de 15 834 000 F
- aux percepteurs d’impôts 8 228 000 F
- aux prêteurs 25 000 000 F
- aux divers créanciers 10 250 000 F
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II- Le bilan ou la situation patrimoniale :
A) Définition :
Le bilan est un état financier de synthèse, de première importance qui décrit séparément les
éléments constituant le patrimoine de l’entreprise :
Les éléments d’actif (les emplois ou droits patrimoniaux) ;
Les éléments du passif (les ressources ou engagements patrimoniaux) et fait apparaître de
façon distincte les CAPRO de l’entreprise.
Le bilan permet d’apprécier le patrimoine économique de l’entreprise qu’il décrit à une date
donnée.
Le capital et les dettes sont appelés ressources externes alors que les résultats sont appelés
ressources internes.
1- Détermination du résultat :
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2- L’Équilibre du bilan :
Lorsque le Total Actif > Total Passif : Þ Résultat positif ou bénéfice (qui équilibre
le bilan) ;
Þ Actif = Passif + Résultat (bénéfice)
Lorsque le Total Actif < Total Passif : Þ Résultat négatif ou perte (équilibrant le
bilan) ;
Þ Actif = Passif - Résultat (perte)
4) Trésorerie – Actif
- Banque, crédit d’escompte
- Banque, découvert
Totaux X Totaux X
Remarques :
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Les postes de l’actif du bilan sont classés par ordre croissant de liquidité (du moins
liquide au plus liquide ;
Les postes du passif sont classés par ordre croissant d’exigibilité (du moins exigible au
plus exigible) ;
La liquidité est l’aptitude d’un bien à se transformer en monnaie dans un délai plus ou
moins long ;
L’exigibilité est l’aptitude d’une dette à être payée dans un délai plus ou moins long.
Un produit est une création de valeur ou de richesse par les activités de l’entreprise (à
ne pas confondre avec les éléments du passif).
Þ Résultat = Y – X
NB : Ce résultat est le même que celui trouvé par le bilan ; c’est ce qu’on appelle principe de
la double comptabilité que nous allons étudier dans les prochains chapitres.
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Application 2 :
Exo1 :
Au premier janvier 2010, la situation patrimoniale de l’entreprise « CCI-CI » se présente
ainsi :
La société possède :
o Un terrain évalué à 8 500 000 F ;
o Un bâtiment à usage commercial 39 000 000 F ;
o Un véhicule utilitaire 8 370 000 F ;
o Du matériel de bureau 1 264 000 F ;
o Un stock de marchandises 14 300 000 F ;
o Des fonds en banque 1 615 000 F ;
o Des espèces en caisse 437 000 F.
Travail à faire :
1) Calculer le patrimoine de cette entreprise.
2) Présenter le bilan de cette entreprise.
Exo2 :
La compagnie MOCTAR a été créée le 1er /01/07 grâce à l’acquisition d’un fonds cédé par M.
BILALY, qui comprend les éléments suivants :
- Un bâtiment commercial et administratif 4 630 000 ;
- Un matériel et outillage 785 000 ;
- Un véhicule administratif 2 675 000 ;
- Trois (3) motos YAMAHA 50 à 350 000 chacune ;
- Des stocks de marchandises 875 000 ;
- Du matériel et mobilier 1 276 000 ;
- Avoir en banque 250 000 ;
- Créances sur les clients 125 000 ;
- Débiteurs divers 1 878 000 ;
- Fournisseurs 384 000 ;
- Découverts bancaires 500 000 ;
- Effets à payer 260 000 ;
- Personne, rémunérations dues 1 100 000 ;
- Etat, impôt à payer 300 000.
Travail à faire :
1- Déterminer la situation nette de cette entreprise et en déduire le montant de son capital ;
2- Dresser son bilan à l’ouverture.
Exo 3 :
Une entreprise vous fournit les données suivantes (en milliers) :
- Capital 10 000 ;
- Emprunts 2 000 ;
- Banque ?
- Fournisseurs 1 850 ;
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- Bâtiments 7 500 ;
- Matériels divers 725 ;
- Clients 175 ;
- Effets à recevoir 90 ;
- Marchandises 950 ;
- Caisse 350 ;
- Terrain 4 000 ;
- Résultat (perte) 422 ;
- Personnel, rémunérations dues 627
Exo 4 :
Le 31/12/2009, la situation active et passive de l’entreprise « CŒUR NOIR » se présente
ainsi :
Elle est propriétaire :
- d’un terrain 9 200 000 F ;
- d’un atelier à usage industriel 11 400 000 F ;
- d’un bâtiment administratif 9 380 000 F ;
- de divers matériels industriels 6 430 000 F ;
- d’un camion 4 200 000 F ;
- de matériel de bureau 1 150 000 F ;
- d’un stock de matières premières 7 222 000 F ;
- d’un stock de produits finis 13 456 000 F ;
- ses clients lui doivent 8 397 000 F.
Elle a déposé en banque 478 000 F et elle a en caisse 39 000 F. Elle doit à ses fournisseurs
17 683 000 F, à l’Etat 1 294 000 et à la sécurité sociale 2 375 000 F.
Travail à faire :
1) Présenter le bilan au 31/12/2008 et au 31/12/2009
2) Présenter dans un seul bilan, les deux situations.
Exo 5 :
L’entreprise « OUMAROU & Cie » met à votre disposition les données suivantes tirées des
livres comptables de son exercice 2009, dont on vous demande de déterminer le résultat en
présentant le compte de résultat simplifié :
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Achats de marchandises 3 500 000
Autres achats 1 200 000
Transports 120 000
Services extérieurs A 300 000
Services extérieurs B 450 000
Impôts et taxes 570 000
Autres charges 350 000
Charges du personnel 1 100 000
Frais financiers 250 000
Ventes de marchandises 8 000 000
Produits accessoires 500 000
Autres produits 210 000
Revenus financiers 140 000.
Transferts de charges d’exploitation 80 000
Charges hors activités ordinaires (HAO) 100 000
Produits hors activités ordinaires (HAO) 150 000
Exo 6 :
L’entreprise « SALAMTOU & Cie » présente les situations suivantes au cours des deux
derniers exercices 2008 et 2009 :
Travail à faire : Présenter dans un même tableau pour les deux exercices consécutifs le
compte de résultat et le bilan.
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Chap. 3
LES PRINCIPES COMPTABLES
Des principes comptables fondamentaux ont été établis suivant les normes comptables
internationaux. Le bon suivi de ces principes par les entreprises est nécessaire pour la
présentation d’une bonne comptabilité. Ces principes sont les suivants :
1) Le principe de la prudence :
C’est l’appréciation raisonnable des faits, afin d’éviter le risque de transfert sur l’avenir,
d’incertitudes présentes, susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l’entreprise.
D’après ce principe, on doit tenir compte de toutes les charges et tous les produits liés à un
exercice dans la détermination du résultat ; on doit également faire une prévision en
comptabilisant les charges probables mais pas les produits prévisibles.
La permanence des méthodes permet la comparabilité des états financiers dans le temps.
Selon ce principe, l’entreprise doit donc imputer à chaque exercice, rien que les charges et
les produits le concernant.
Le coût d’acquisition d’un bien est égale à son prix d’achat plus les frais accessoires d’achat.
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6) Le principe de la continuité de l’exploitation :
L’entreprise est normalement considérée comme devant continuer à fonctionner dans un
avenir prévisible.
Selon ce principe, l’entreprise doit éviter les fraudes dans la comptabilisation des opérations.
Les états financiers doivent être bien présentés avec des détails en annexes pour la bonne
information.
Cela se traduit par la possibilité d’inscrire au bilan, les biens détenus par l’entreprise dans le
cadre d’un contrat de crédit – bail et de réserve de propriété ; d’inscrire dans les charges de
personnel, les prestations payées au titre des services fournis par le personnel extérieur non lié
à l’entreprise par un contrat de travail.
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Chap. 4
LE PLAN COMPTABLE
NB : Avant le 1er janvier 1998, les entreprises africaines utilisaient librement le plan
comptable de leur choix.
Le plan comptable SYSCOA (Systèmes Comptables Ouest Africains) est le nouveau plan
comptable adopté en 1995 par les huit (8) pays membres de l’UEMOA (Union Economique et
Monétaire Ouest Africain) regroupant : le Bénin, le Burkina – Faso, la Côte d’Ivoire, la
Guinée – Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Ce plan est l’unique qui s’impose à toutes les entreprises des pays membres de l’UEMOA à
compter du 1er janvier 1998.
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Vu le succès enregistré avec l’utilisation de ce plan, les autres pays membres de l’OHADA
(Organisation pour l’Harmonisation des Droits des affaires en Afrique) ont exprimé leur désir
d’adhérer à l’utilisation de ce plan ; d’où le nouveau nom SYSCOHADA (qui n’est que le
SYSCOA légèrement modifié.
Classes Comptes
1 Comptes de ressources durables
2 Comptes d’actif immobilisé
3 Comptes de stocks
4 Comptes de tiers
5 Comptes de tiers
6 Comptes de charges des activités ordinaires
7 Comptes de produits des activités ordinaires
8 Comptes des autres charges et autres produits (HAO)
9 Comptes de la comptabilité analytique
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Classe 3 : Comptes de stocks.
30 -
31 Marchandises
32 Matières premières et fournitures liées
33 Autres approvisionnements
34 Produits en cours
35 Services en cours
36 Produits finis
37 Produits intermédiaires et résiduels
38 Stocks en cours de route, en consignation ou en dépôts
39 Provisions pour dépréciations des stocks
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Classe 7 : Comptes de produits des activités ordinaires.
70 Ventes
71 Subvention d’exploitation
72 Productions immobilisées
73 Variations de stocks de services et produits
74 -
75 Autres produits
76 -
77 Revenus financiers et assimilés
78 Transferts de charges
79 Reprises de provisions
Classe 8 : Comptes des autres charges et des autres produits (HAO)
80 -
81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations
82 Produits de cessions d’immobilisations
83 Charges Hors Activités Ordinaires (HAO)
84 Produits Hors Activités Ordinaires (HAO)
85 Dotations Hors Activités Ordinaires (HAO)
86 Reprises Hors Activités Ordinaires (HAO)
87 Participations des travailleurs
88 Subventions d’équilibre
89 Impôts sur le résultat
Les ressources durables sont des ressources (ou dettes) dont le remboursement est à long
terme (à plus d’un an) ;
Les immobilisations (actif immobilisé) sont des biens mobiliers et immobiliers, corporels
ou incorporels qui sont gardés longtemps dans l’entreprise ;
Les stocks sont les articles achetés ou produits (biens qui sont consommés en même que
leur achat et leur production ;
Les comptes de tiers sont des comptes de créances et de dettes dont le remboursement ou
l’encaissement est à court terme ;
Les comptes de trésorerie sont les comptes financiers ;
Les charges sont des dépenses ou des consommations de valeurs effectuées ou à
effectuer ;
Les produits sont des recettes obtenues ou à encaisser par l’entreprise.
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B. Les comptes de patrimoine :
Les comptes de la classe 1 à la classe 5 sont appelés les comptes de patrimoine ; car ils
interviennent dans la présentation du bilan d’une entreprise.
Les comptes d patrimoine sont souvent regroupés dans le bilan par rubrique (ou grande
masse). Ainsi on a :
1. A l’Actif :
Actif immobilisé, regroupe les comptes de la classe 2 ;
Actif circulant constitué des comptes de la classe 3 et les comptes de la classe 4 (à
soldes débiteurs) ;
La trésorerie – actif qui regroupe les comptes de la classe 5
2. Au passif :
Les capitaux propres et ressources assimilées (CAPRO) : comptes 10, 11, 12, 13, 14,
15 ;
Dettes financières et ressources assimilées (comptes 16, 17, 18, 19) ;
Passif circulant qui regroupe les comptes de la classe 4 à soldes créditeurs ;
La trésorerie – passif (compte de la classe 5 à soldes créditeurs)
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L’application des principes comptables nous permet de déterminer les CAPRO, suivant les
formules :
CAPRO = Capital
+ Réserves
+/- RAN
+/- Résultats
+ Subventions d’investissement
+ Provisions réglementées
– Frais immobilisés (20)
Applications 1 :
Sur la base des renseignements suivants (données en milliers de francs):
- Capital social 10 000 000 ;
- Emprunts 3 500 000 ;
- Dettes de crédit-bail 5 000 000 ;
- Subventions d’investissement 3 500 000 ;
- Caisse 1 850 000 ;
- Banques, crédits d’escompte 1 850 000 ;
- Banques 575 000 ;
- Banques, découverts 835 000 ;
- Bâtiment commercial 7 600 000 ;
- Matériel et outillage… 2 585 000 ;
- Matériel de transport 9 525 000 ;
- Matériel et mobilier 2 182 500 ;
- Fonds commercial 1 750 000 ;
- Prêts 375 000 ;
- Titres de placement 575 000 ;
- Clients 225 500 ;
- Titres de participation 1 075 000 ;
- Effets à recevoir 425 000 ;
- Réserves légales 385 500 ;
- Réserves facultatives 1 827 000 ;
- Débiteurs divers 3 775 000 ;
- Report à nouveau débiteur 126 000 ;
- Marchandises 2 650 000 ;
- Frais d’établissement 1 250 000 ;
- Frais de recherche et développement 1 238 000 ;
- Ecarts de conversion- Passif (gain de change) 728 000.
Travail à faire :
Présenter ce bilan et calculer les CAPRO de deux (2) manières
28
C. Les comptes de gestion :
Les comptes de la classe 6 et la classe 8 sont appelés les comptes de gestion ; car se sont les
charges et les produits utilisés dans la gestion de l’entreprise et par conséquent dans la
détermination du résultat de l’entreprise.
2. La détermination du résultat :
Le résultat net de l’entreprise est obtenu par différence entre le montant des total des produits
et le montant total des charges :
Lorsque le total des produits > total des charges Þ le résultat est bénéficiaire ;
Lorsque le total des produits < total des charges Þ le résultat est déficitaire.
On détermine successivement :
Le résultat des activités ordinaires (RAO) ;
Le résultat hors activités ordinaires (RHAO) ;
Le résultat net.
La somme du RAO et du RHAO donne le résultat avant impôt ; avec ce dernier on détermine
le montant de l’impôt à payer (35% du résultat avant impôt). Le résultat net est obtenu par la
différence entre le résultat avant impôt et le montant de l’impôt.
29
Le compte de résultat peut aussi se présenter d’une manière simplifiée comme suit :
Variation de stocks (pour les stocks achetés) = Stock Final - Stock Initial
Variation de stocks (pour les produits finis) = Stock Initial - Stock Final
Application 2 :
Exercice 1 : Vous disposez des informations suivantes sur une entreprise au 31/12/2009 :
- Achats de marchandises : 17 800 000 F ;
- Achats de matières premières : 8 900 000 F ;
- Ventes de marchandises : 25 600 000 F ;
- Autres achats : 2 630 000 F ;
- Ventes de produits finis : 12 400 000 F ;
- Produits accessoires : 4 560 000 F ;
- Escompte obtenu : 890 000 F ;
- Transports : 765 000 F ;
- Services extérieurs A : 2 340 000 F ;
- Services extérieurs B : 457 000 F ;
- Charges HAO : 265 000 F ;
- Produits HAO : 120 000 F ;
- Produits financiers 768 000 F ;
- Frais financiers 1 345 000 F ;
- Transferts de charges financières : 568 000 F ;
- Impôts et taxes : 2 344 000 F ;
- Frais du personnel : 2 570 000 F ;
- Impôts sur le résultat 3 455 000 F ;
30
- Participation des travailleurs : 3 675 000 F ;
- Amortissements : 2 450 000 F ;
Sachant que :
- Pour les marchandises : Stock initial = 4 500 000 F ; stock final = 3 200 000 F ;
- Pour les matières premières: stock initial = 890 000 F ; stock final = 1 560 000 F ;
- Pour les produits finis : stock initial = 0 ; stock final = 575 000 F.
Déterminer le RAO et le RHAO ; puis le résultat net.
Exercice 2 : On vous communique les informations suivantes relatives charges et les produits
d’une entreprise pour l’exercice 2009. Présenter le compte de résultat simplifié.
31
Chap. 5
LE COMPTE ET LA PARTIE DOUBLE
A) Le compte :
1)- Définition :
Le compte est un tableau à double entrée dans lequel sont enregistrées les opérations
effectuées par l’entreprise
Il comporte par convention :
à gauche, le Débit ; où l’on enregistre les Emplois ou flux entrants
à droite, le Crédit ; qui enregistre les Ressources ou flux sortants
En effet :
- Débiter un compte, c’est enregistrer une somme à son débit ;
- Créditer un compte, c’est porter une somme à son crédit
D C
32
b)- Le tracé classique ou à colonnes séparées :
Remarque :
- Lorsqu’un compte ne présente qu’un solde débiteur (ou créditeur), on peut préciser une
seule colonne de solde débiteur (ou créditeur) ;
- Lorsqu’on demande de présenter un compte sans précision ; il faut éviter de faire le tracé
schématique.
33
5)- Le fonctionnement d’un compte :
Le fonctionnement d’un compte obéit donc à un certain nombre de règles dépendant de
la nature du compte.
En effet :
Actifs Passifs
(+) (–) (–) (+)
Charges Produits
(+) (–) (–) (+)
Remarques :
34
o Au début de l’exercice suivant, on « rouvre » les comptes non fermés (les comptes
arrêtés) : ces comptes ne comportent plus les mouvements de l’exercice précédent, mais
seulement le solde à la fin de l’exercice précédent ; ensuite on inscrit les mouvement de
l’exercice en cours.
B) La partie double :
Le principe de la partie double consiste à enregistrer deux (2) fois chaque opération dans deux
(2) ou plusieurs comptes différents :
o une (1) ou plusieurs fois au débit d’un (1) ou plusieurs comptes ;
o une (1) ou plusieurs fois au crédit d’un (1) ou plusieurs autres comptes ;
Ainsi donc pour chaque opération, on aura à tout moment (même si une opération fait
intervenir plusieurs comptes) :
Ainsi, après présentation d’un compte, pour avoir la partie double, on tire son solde et on le
place du côté de la partie la plus petite (débit ou crédit selon le solde obtenu.
Le principe de la partie double a pour objectif l’enregistrement des opérations dans les
comptes
o Au début de chaque période, on ouvre tous les comptes de l’entreprise et on porte les
soldes initiaux, ces soldes constituent ceux de la période précédente (cette opération
s’appelle passage du bilan aux comptes).
35
Applications :
Exercice 1 :
Travail à faire :
Présenter les comptes suivants :
o Banque,
o Caisse,
o Clients,
o Fournisseurs,
o Marchandises,
o Matériel de transport,
o Achats de marchandises,
o Ventes de marchandises,
o Emprunts.
Sachant que le taux de marque est de 20% et que nous avions au 1er/10/10 :
o Avoir en caisse 2 500 000 F,
o Avoir en banque 8 000 000 F,
o Créances clients 2 000 000 F,
o Fournisseurs 2 600 000 F,
o Marchandises 1 850 000 F,
o Matériel de transport 2 350 000 F,
o Emprunts 3 000 000 F
36
Exercice 2 :
SOUMANA, un petit commerçant relate sur un agenda les mouvements d’espèces dans son
entreprise du 01/10/10 au 05/10/10, son agenda donne les renseignements suivants :
DEPENSES RECETTES
01/10 : Ventes au comptant - 175 000
01/10 : Versement à la banque 200 000 -
02/10 : Ventes au comptant - 248 000
02/10 : Achat de timbre – poste 6 000 -
02/10 : Achat essence 7 500 -
03/10 : Ventes au comptant - 175 200
03/10 : Versement du clients YOYO - 254 800
04/10 : Ventes au comptant - 346 500
04/10 : Versement à la banque 700 000 -
05/10 : Retrait de la banque - 100 000
05/10 : Prêt à un fournisseur 250 000 -
Travail à faire :
1. Le travail de SOUMANA, est – il correct ? Quelle est la somme algébrique des
omissions ?
2. Sachant que SOUMANA, a omis de noter le 04/10, des ventes de 75 600 F et un
prélèvement de 50 000 F ; présenter le compte caisse (compte classique).
Exercice 3 :
Avec l’héritage de 10 000 000 F légué par son papa défunt, un étudiant en fin de formation
BTS crée une entreprise avec pour capital les 10 000 000 F (7 500 000 F déposé en banque et
le reste en caisse).
37
Travail à faire : Sachant que le coût d’achat de stocks vendus = 70%
1) Présenter le bilan provisoire au 15/12/08 ;
2) Passer toutes les écritures (comptes en T) ;
3) Présenter le bilan et le compte de résultat simplifié au 31/12/08
Exercice 4 :
On établit le bilan de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » sur la base des renseignements
suivants au 1er novembre 2007 :
Construction 750 000 ; banque 47 000 ; caisse 11 500 ; fournisseurs 151 500 ; matériel et
mobilier de bureau 185 000 ; marchandises 120 000 ; capital social 800 000 ; client 88 000 ;
prêteur AMADOU 250 000
Travail à faire :
1- Faites l’analyse comptable de ces opérations.
2- Présenter les comptes « Caisse », « Client », puis procéder à la fermeture du compte
« Client », à l’arrêt et la réouverture du compte « Caisse ».
3- Procéder à l’ouverture des comptes tels qu’ils résultent au bilan du 1er novembre ;
4- Saisir toutes les opérations dans les comptes ;
5- Présenter le bilan au 30/11/07.
38
Chap. 6
LES DOCUMENTS DE CONTROLE DE LA COMPTABILITE
LE CONTROLE DES ENREGISTREMENTS ET CORRECTIONS
1. Soit d’origine interne ; ils sont établis par l’entreprise elle – même. On peut citer :
o Souches de chèques bancaires ou postaux,
o Factures de ventes,
o Livres de paye,
o Déclarations fiscales et sociales…
2. Soit d’origine externe ; ils sont donc adressés à l’entreprise par des tiers (fournisseurs,
Etat, banques ou institutions financières…). On peut citer :
o Factures d’achats,
o Avis de débit et de crédit de la banque,
o Avis d’imposition de l’administration fiscale…
B) Le journal :
1. Définition :
Ou livre- journal, c’est un document légal dans lequel l’entreprise enregistre ses opérations
chaque jour après leur analyse.
2. Caractéristiques :
Il est obligatoire et permet de vérifier la partie double.
Il doit être tenu sans blanc, ni rature, ni gommage, ni surcharges.
Il doit être coté et paraphé par un juge du tribunal de commerce ou par un maire.
Etant légal (donc obligatoire pour tout opérateur économique), il doit être présenté de
façon soignée et gardé pendant dix (10) ans au moins avec les documents de base à
compter de la date de la dernière opération enregistrée.
Le journal peut être produit en justice en vue de prouver les opérations effectuées vis – à – vis
de l’Etat, du fisc ou des tiers.
Selon son organisation comptable propre, l’entreprise peut utiliser des journaux auxiliaires.
39
3. Le tracé du journal :
Pour une opération donnée, le journal doit indiquer :
la date ;
l’analyse comptable ; c'est-à-dire les numéros des comptes, intitulés des comptes
débités et crédités et leurs montants respectifs ;
le libellé qui donne la référence exacte du document de base ; le libellé doit être précis,
concis et claire
L’ensemble de ces inscriptions constitue « un article du journal ».
Remarques :
o les noms des comptes débités sont écrits à partir du début de l’espace central et ceux
du crédit à partir du milieu ;
o à la fin de chaque page du journal, on totalise les colonnes de montant (débits et
crédits) qui doivent être identiques ;
o le total de fin de page doit être suivi de la mention « A REPORTER » et de la mention
« REPORT » sur la page suivante (c’est le report des opérations):
o en fin d’exercice, le total débit doit être égal au total crédit.
Totaux X X
C) Le grand – livre :
Au début de chaque période, l’entreprise présente tous les comptes qu’elle utilise dans un
livre appelé « grand – livre ».
Le grand – livre est donc constitué par l’ensemble des comptes de tous les comptes utilisés
par l’entreprise au cours d’un exercice comptable.
Bien que sa tenue ne soit pas imposée par la loi, il est l’organe essentiel de la comptabilité ; le
journal n’est qu’un relais qui permet d’obtenir les documents de base.
Le grand – livre nous permet de connaître le solde de chaque compte à chaque moment
(confer chapitre sur les comptes).
On distingue :
40
le grand-livre à feuillets cousus ;
le grand-livre à feuillets décousus.
D) La balance :
Après l’enregistrement des opérations au journal et leur report au grand – livre, il est
nécessaire d’effectuer un contrôle de la comptabilité de l’entreprise. La balance, établie à
partir des montants des soldes du grand – livre permet d’effectuer ce contrôle.
1) Définition :
La balance générale des comptes est un état récapitulatif qui fait apparaître à la clôture de
l’exercice pour chaque compte :
o le solde débiteur ou créditeur,
o le cumul depuis l’ouverture des mouvements débiteurs et créditeurs, le solde débiteur et
créditeur à la date considérée.
2) Présentation :
On distingue quatre (4) tracés :
Totaux Y Y
Totaux A A Y Y
41
Totaux X X M M Y Y
2.4 La balance à huit (8) colonnes :
Totaux X X M M V V Y Y
Remarque :
o Le plan SYSCOA recommande vivement de présenter la balance à six (6) colonnes.
o Si le bilan ne peut être présenté régulièrement (tous les mois), il est souhaitable de
présenter la balance chaque mois et le bilan une (1) ou deux (2) fois au moins par an
(semestriellement ou annuellement).
Application 1 :
Exercice 1 :
On établit le bilan de l’entreprise « MADOUGOU » à sa création le 1er janvier N, sur la base
des renseignements suivants :
- Capital 12 000 000 ;
- Emprunts 5 000 000 ;
- Fonds commercial 4 500 000 ;
- Matériel 2 700 000 ;
- Banque 8 900 000 ;
- Caisse 900 000.
Les opérations du mois de janvier N se résument ainsi :
02/01 : Paiement d’impôts et taxes par chèque 890 000.
04/01 : Achat de marchandises à crédit : 3 500 000.
07/01 : Achat de marchandises par chèque 2 900 000.
09/01 : Retour de marchandises sur achat du 07 : 700 000.
10/01 : Vente de marchandises à crédit : 4 200 000.
13/01 : Retour de marchandises non conformes par les clients 1 200 000.
17/01 : Achat d’une caisse enregistreuse contre espèces : 500 000.
22/01 : Vente de marchandises contre espèces : 2 300 000.
24/01 : Versement d’espèces à la banque 1 300 000.
27/01 : Règlement des clients :
- 2 000 000 par chèque,
- 700 000 contre espèces.
28/01 : Retrait de la somme de 2 300 000 de la banque.
30/01 : Règlement en espèces d’un fournisseur : 2 500 000.
Travail à faire :
1) Présenter le bilan à la création.
2) Passer toutes les écritures au journal.
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3) Présenter le grand – livre et la balance à 2, 4 et 6 colonnes
4) Présenter le bilan et le compte de résultat simplifié au 31/01/N.
Exercice 2 :
L’entreprise ISSA fut crée le 02/12/N, son bilan d’ouverture se résume ainsi : capital 10 000 ;
emprunts 2 000 ; caisse 1 000 ; banque 2 500 ; fonds de commerce 1 500 ; bâtiment 6 500 ;
matériel 500.
Travail à faire :
1- Présenter le bilan d’ouverture ; passer toutes les écritures au journal ;
2- Présenter le grand-livre ; la balance ; le bilan ; et le compte de résultat simplifié au 31/12.
Exercice 3 :
Avec une fortune de 10 000 000 F héritée de son papa défunt, un étudiant en fin de formation
BTS crée une entreprise avec pour capital les 10 000 000 F (7 500 000 F déposé en banque et
le reste en caisse).
43
Travail à faire : Sachant que le coût d’achat de stocks vendus = 70%
1- Présenter le bilan provisoire au 15/12/08 ; Passer toutes les écritures ;
2- Présenter le grand- livre et la balance (à 6 colonnes) ;
3- Présenter le bilan et le compte de résultat simplifié au 31/12/08
Exercice 3 :
L’entreprise « SALAMATOU et Cie » met à votre disposition les informations suivantes :
1) Bilan au 01/12/08 (milliers) :
Capital social 10 000 ; Emprunts 5 000 ; Fournisseurs 3 500 ; Réserves 750 ; Reports à
nouveau débiteur 75 ; Clients 2 900 ; Clients, avances reçues 500 ; Bâtiment commercial 6
500 ; Matériel 3 750 ; Prêts 850 ; Marchandises 5 500 ; Caisse 925 ; Banque, découvert 750.
44
II- Le contrôle de la comptabilité et la correction des erreurs :
A l’occasion de la passation des écritures dans le journal, le comptable peut commettre des
erreurs qui sont le plus souvent d’origines diverses.
Le contrôle des enregistrements a pour objet de s’assurer de la bonne saisie des informations
contenues sur les documents de base, dans le journal, le grand-livre et la balance. En cas
d ‘erreurs, il convient de les corriger, tant sur les documents que dans les livres comptables
Il existe plusieurs méthodes de correction d’erreurs parmi lesquelles :
le complément à zéro (0) ;
la contre-passation ;
le redressement ;
le nombre rouge ;
le nombre négatif.
45
Application 2 :
2) Après vérification, on constate que dans le grand-livre, un report de 2 000 a été fait au
crédit du compte 401 Dettes fournisseurs, alors que l’article du journal était le suivant
Exercice 2 :
L’entreprise « ISSAKA et Cie » vous fournit les renseignements suivants :
46
TOTAUX 41 000 41 000 72 500 72500 76 300 76 300
47
TAF : Sachant que tous les libellés sont exacts, procéder à la correction des erreurs
éventuelles dans ce journal.
Chap. 7
LE VIREMENT COMPTABLE, RECIPROCITE DES
COMPTES, RAPPROCHEMENT BANCAIRE
I. Le virement comptable :
A) Définition :
Le virement c’est une opération par laquelle une somme est transférée :
du débit d’un compte au débit d’un autre compte ;
ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte
Dans la pratique :
le transfert de montants débiteurs s’effectue en créditant le compte d’origine du
transfert et en débitant le compte de destination ;
réciproquement, le compte d’origine des montants créditeurs à transférer sera débité
par le crédit du compte de destination
B) Exemples :
Compte A Compte B
350 000
832 000
Compte C Compte D
48
C) Rôle du virement comptable :
Application 1 :
Exercice 1 :
Une société vend trois (3) sortes de marchandises aux clients A ; B et C. Elle tient de ce fait
trois (3) comptes ventes différents. La situation de ces comptes se présente à un moment
donné :
Exercice 2 :
Regrouper les comptes individuels suivants en comptes collectif :
Fournisseur ISSA 200 000 (SD)
Fournisseur KEITA 300 000 (SC)
Fournisseur HAMA 280 000 (SC)
Fournisseur KODJO 250 000 (SC)
Fournisseur SALEY 293 000 (SD)
Exercice 3 :
Les comptes clients : HAMA, KADER et BOUBACAR de l’entreprise DOUCAR,
présentent les soldes suivants au 31/10/2009 : 640 000 ; 500 000 et 760 000.
On décide de remplacer ces comptes individuels par un seul compte collectif « Clients »
Présenter l’analyse nécessaire.
Exercice 4 :
L’entreprise « MARCHANDS DU NIGER » utilise les comptes suivants :
mobilier de bureau 1 500 000 F
matériel de bureau 6 500 000 F
matériel informatique 3 000 000 F
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Travail à faire :
Le chef d’entreprise souhaite que vous fassiez apparaître un seul compte matériel et mobilier.
Présenter l’analyse nécessaire et passer les écritures au journal.
2- Virement comme instrument de ventilation ou d’éclatement :
Ventiler un compte (général ou unique), revient à substituer à ce compte, plusieurs comptes
divisionnaires (ou individuels) pour des besoins d’analyse.
Application 2 :
Exercice1 :
Eclater le compte collectif Clients de l’entreprise NICROIPA d’un montant net débiteur de 1
875 000 ; composé de :
Client ISSA 750 000 (SD)
Client BOUBEY 370 000 (SD)
Client NICO 225 000 (SC)
Client MAMADOU 935 000(SD)
Client NELSON 350 000 (SD)
Client ALI ? (SC) à déterminer
Exercice 2 :
Le compte « Clients » de l’entreprise « ALPHA OMEGA » se présente comme suit pour le
mois d’octobre 2009 :
411 Clients
Dates Libellés Débits Crédits
05/10 Ventes de marchandises à OUMAROU 650 000 -
10/10 Avances reçues du client ABDOU - 500 000
12/10 Ventes à INOUSSA 975 000 -
18/10 Retour non conforme INOUSSA - 50 000
20/10 Virement OUMAROU - 400 000
21/10 Virement INOUSSA - 350 000
23/10 Ventes à ABDOU 1 250 000 -
26/10 Retour ABDOU - 200 000
28/10 Règlement ABDOU - 550 000
29/10 Virement INOUSSA - 300 000
30/10 Virement - 250 000
31/10 Virement - 500 000
Exercice 3 :
Le compte « Immobilisations » de l’entreprise « ALPHA OMEGA » présente se compose
comme suit au 31/12/2009 :
Terrain nus 12 350 000 F ;
Terrains bâtis 39 650 000 F ;
Matériel informatique 15 200 000 ;
Mobilier de bureau 1 230 000 F;
Matériel de bureau 4 470 000 F
Motos 1 750 000 F;
Vélos 750 000 F ;
Voitures 32 500 000 F
1) Présenter les comptes individuels : « Terrains », « Matériel et mobiliers », « Matériel de
transport ».
50
2) Présenter le compte individuel « Matériel »
3) Présenter le compte individuel « Immobilisations », puis passer les écritures au journal.
Application 3 :
Exercice 1
Les clients KADER et OUMAROU doivent respectivement 970 000 F et 726 000 F à
l’entreprise BACHIR qui, de son côté doit une somme de 1 500 000 F à son fournisseur
ISSOUFOU.
Le 10/09/09, l’entreprise BACHIR demande à ces deux clients de payer respectivement :
700 000 F et 500 000 F à ISSOUFOU
Exercice 2 :
Travail à faire :
Présenter les comptes schématiques ayant fonctionné dans les livres de Mr MAMANE, Mr
HACHIMOU et ceux de la banque.
51
II. Les comptes réciproques et le rapprochement bancaire :
Les comptes réciproques sont des comptes qui enregistrent dans la comptabilité de deux (2)
entreprises différentes (ou de deux agents économiques) ; des flux de créances – dettes.
Ces comptes enregistrent les mêmes opérations de mêmes montants, mais de signe contraire ;
quand l’un est débité, l’autre est crédité et vice versa par la réciprocité.
Remarques :
D’une manière générale, tous les comptes tenus par l’entreprise ont leurs homologues
réciproques dans la comptabilité des tiers ;
Les soldes de deux (2) comptes réciproques sont égaux mais de sens opposé ou
contraire (débiteur dans un cas et créditeur dans l’autre) ;
Toute opération enregistrée au débit de la comptabilité d’un des partenaires est
créditée chez l’autre
B) Le rapprochement bancaire :
1- Rappel :
Le compte banque tenu par l’entreprise ne présente pratiquement jamais le même solde à la
même date que le compte de l’entreprise tenu par la banque (le relevé bancaire). Cela est dû
essentiellement à la multiplicité des documents échangés, et aussi au décalage dans la
circulation de ces documents.
Exemple :
a. Un chèque délivré à un créancier est automatiquement enregistré dans les livres de
l’entreprise ; alors que ce chèque ne sera pris en compte par la banque que lorsque ce
créancier s’y présentera pour encaissement.
b. Les virements au profit de l’entreprise sont d’abord enregistrés à la banque puis dans la
comptabilité de l’entreprise à la réception de l’avis de crédit (généralement pas le même
jour).
2- Objectif :
L’état de rapprochement permet de vérifier la concordance entre les comptes réciproques
tenus par l’entreprise et le banquier et de déceler les erreurs ou omissions éventuelles.
52
3- Principes généraux :
L’état de rapprochement est fait selon le schéma suivant :
On dispose sur l’état de rapprochement les deux comptes réciproques avec leurs soldes
(non égaux) à la date où a lieu le rapprochement.
On pointe toutes les opérations enregistrées dans la comptabilité de l’entreprise avec
celles figurant sur l’extrait de compte de la banque ; des différences vont apparaître de
part et d’autre.
On inscrit sur le compte banque tenu par l’entreprise les opérations concernant ce compte
qui n’ont pas été enregistrées.
De même on inscrit dans le compte de l’entreprise tenu par la banque les opérations qui
intéressement ce compte et qui n’ont pas été comptabilisées.
Après ce qui précède, on calcule les soldes des deux comptes réciproques qui doivent être
égaux et opposés.
On enregistre dans la comptabilité de l’entreprise les opérations qui n’ont pas été
comptabilisées.
Les opérations
non enregistrées
de part et d’autres…
soldes rectifiés A A
Total
Application 4 :
Exercice 1 :
Mr HALIDOU, commerçant à Niamey a effectué les opérations suivantes durant la 1ère
quinzaine de novembre avec son client KARIM :
02/11 : Ventes de marchandises à crédit 750 000
03/11 : Retour de marchandises non conformes sur la vente de la veille 50 000
05/11 : Règlement par chèque de KARIM 975 000
07/11 : Avances sur commandes reçues de KARIM 750 000
10/11 : Ventes de marchandises à crédit 1 250 000
15/11 : Règlement en espèces de KARIM 700 000
Travail à faire :
Sachant que KARIM était débiteur dans les livres de HALIDOU de 650 000 au 1er novembre ;
présenter le compte « Client KARIM » dans les livres de HALIDOU et le compte
« Fournisseur HALIDOU » dans les livres de KARIM
53
Exercice 2 :
Mr ILLIASSOU, commerçant à Niamey effectue les opérations de crédits suivantes dans une
mutuelle de crédit- épargne de la place :
1er/11 : Emprunts de la somme de 1 250 000
10/11 : Remboursement de 800 000
15/11 : Emprunts à nouveau de 900 000
22/11 : Remboursement de 1 000 000
25/11 : Emprunts de 500 000
27/11 : Remboursement de 350 000
30/11 : Remboursement de 600 000
Travail à faire :
Présenter le compte « Emprunts » chez ILLIASSOU et le compte « Prêt » dans les livres de
la mutuelle.
Exercice 3 :
Mr INOUSSA, un homme d’affaire se fait ouvrir un compte à l’ECOBANK au 1er novembre
2007 avec une somme de 950 000 F (dont frais d’ouverture 5 000 F).
Au cours du mois il a effectué les opérations suivantes :
02/11 : Ventes de marchandises pour 900 000 F et versement de 500 000 F à la banque.
12/11 : Retrait de la somme de 500 000 F.
15/11 : Frais de tenue de comptes 3 750 F.
20/11 : Chèque à l’encaissement par un fournisseur 250 000 F.
23/11 : Intérêts débiteurs 12 750 F.
24/11 : Virement d’un client 800 000 F.
26/11 : Achats de titres de placements : 1000 actions à 850 F ; frais d’achats 25 F l’unité.
27/11 : Intérêts créditeurs 18 000 F.
30/11 : Versements reçus des clients contre chèques 275 000 F.
Travail à faire :
Présenter le compte « ECOBANK » chez INOUSSA et le relevé bancaire de l’ECOBANK
Exercice 4 :
Le 31 janvier 2010, notre solde à la banque est créditeur de 350 000 F alors que dans nos
livres il est débiteur de 400 000 F.
Après les opérations de pointage, on a constaté ce qui suit :
Un virement de 105 000 F en notre faveur, mais non inscrit dans nos livres, ce virement
provient du client Konan.
Des chèques N° 252 (150 000 F) et N° 253 (125 000 F) n’ont pas été encaissés par les
bénéficiaires.
Une commission de 10 000 F et des intérêts de 25 000 F sur découvert ne sont pas
enregistrés dans notre comptabilité.
La remise à l’encaissement d’un chèque de 395 000 F inscrit dans nos livres ne figure
pas sur l’extrait de compte.
Travail à faire :
Présenter l’état de rapprochement en fin janvier et enregistre au journal les écritures jugées
nécessaires.
54
.
Exercice 5 :
L’entreprise Amadou vous communique les documents suivants et vous demande de présenter
l’état de rapprochement au 31/12/2009 :
52 Compte banque
Dates Libellés Débit Crédit
01/12 Solde à nouveau 1 234 000 -
04/12 Versement d’espèces 900 000 -
06/12 Chèque N° 78 654 - 456 000
10/12 Remise à l’encaissement 800 000 -
12/12 Prélèvement NIGELEC - 76 540
16/12 Commission sur remise de 10/12 - 8 000
19/12 Virement DJIBO 120 000 -
23/12 Domiciliation échue - 90 000
24/12 Chèque N° 78 655 - 198 000
25/12 Chèque N° 78 656 - 310 000
29/12 Remise effets escomptés 200 000 -
30/12 Chèque N° 78 657 - 190 000
200/4328/Amadou
Dates Libellés Débit Crédit
01/12 Solde à nouveau - 1 234 000
04/12 Versement d’espèces - 900 000
06/12 Prélèvement NIGELEC 76 540 -
15/12 Remise, net en compte 792 000
16/12 Virement DJIBO - 120 000
18/12 Chèque N° 78 654 456 000 -
20/12 Domiciliation 90 000 -
31/12 Remise, net en compte - 191 000
31/12 Chèque N° 78 657 190 000 -
31/12 Arrêté de compte 3 500 -
55
Chap. 8
LES DOCUMENTS RELATIFS AUX ACHATS ET VENTES
L’achat ou la vente de biens et services suit un processus matérialisé par des documents, qui
constituent à la fois des supports et des preuves juridiques indispensables en cas de
contestations entre commerçants.
Nous allons étudier dans ce chapitre :
L’appel d’offre ;
Le bon de commande ;
Le bon de livraison /réception ;
Les factures…
I- L’appel d’offre :
Pour passer une commande, lorsque l’entreprise connaît un fournisseur (habituel) qui peut
satisfaire à ses besoins, elle s’adresse directement à lui ; mais lorsqu’elle ne connaît pas un
fournisseur déterminé, soit parce que les besoins sont nouveaux ou soit parce qu’ils sont
importants, elle lance un appelle d’offre, à la recherche des fournisseurs éventuels.
L’appel d’offre est une lettre adressée à un (1) ou plusieurs fournisseurs pour leur demander
des conditions sur :
Les prix des articles désirés,
Les réductions,
La livraison et le payement…
Les réponses données par les fournisseurs éventuels permettront à l’entreprise de choisir
un (1) fournisseur. Ainsi elle passe la commande.
La commande est un ordre d’achat adressé par un client (acheteur) à un fournisseur (vendeur)
pour prendre livraison des articles désirés dans des conditions précises acceptées d’avance.
La commande peut être passée :
- verbalement,
- par téléphone,
- par fax,
- par télex ou par télégramme.
Mais pour être ferme, elle doit être confirmée par écrit.
Le bon de commande est un document établi par le client pour matérialiser la commande. Il
est établi en deux (2) exemplaires, dont un (1) envoyé au fournisseur et l’autre gardé par le
client lui – même.
La commande peut être passée sur papier libre ou sur un bon de commande ou sur un bulletin
de commande.
Le bon de commande est établi à en - tête du client alors que le bulletin de commande est
établi à en – tête du fournisseur.
56
A la réception de la commande, le fournisseur peut :
- décliner la commande ;
- l’accepter sous certaines conditions
S’il l’accepte, il livre les articles commandés qu’il accompagne d’un bon de livraison
III- Le bon de livraison :
Le bon de livraison est un document adressé par un fournisseur au client pour l’avertir de
l’envoi des articles commandés. Il est établi en deux (2) ou trois (3) exemplaires dont l’un (1)
est gardé par le fournisseur.
A la réception des articles livrés, le client vérifie les articles et établi un bordereau qu’il
envoie au fournisseur pour l’informer du nombre et de l’état des articles reçus. Ce bordereau
est appelé « bon de réception ».
NB :
Lorsque le bon de livraison est établi en trois (3) exemplaires, le fournisseur envoie
deux (2) exemplaires au client. Le client garde un exemplaire et fait ses remarques sur
l’autre qu’il envoie au fournisseur ; c’est ce dernier exemplaire qui est le « bon de
réception ».
Le bon de commande et le bon de réception ne sont pas enregistrés en comptabilité.
V- Les factures :
A) Définition :
La facture est un document est un document adressé par le fournisseur au client pour constater
sa créance sur le client ou la créance du client sur lui.
C’est une pièce comptable qui détaille et précise les prix des articles vendus ou des services
exécutés ainsi que les réductions et les taxes éventuels. Elle est la base de tout enregistrement
comptable d’une opération d’achat et vente.
La facture est établie en deux (2) exemplaires, dont l’original est envoyé au client et l’autre
gardé par le fournisseur lui-même.
Par ce document, le client reconnaît devoir à son fournisseur ou reconnaît avoir réglé
immédiatement ce dernier.
La facture est établie à la suite d’une vente d’articles ou de services, elle comprend deux (2)
parties : l’en – tête et le corps.
2- Le corps comprend :
57
- la désignation des articles ou services vendus : référence, désignation, quantité, prix
unitaire et montant,
- a titre accessoire, les réductions éventuelles et autres éléments pouvant s’ajouter aux
prix tels que : les frais de transport, emballages consigné, la TVA…
B- Importance de la facture :
- La facture est un instrument de preuve ;
- Elle est exigée par le fisc (administration fiscale) et permet la vérification du prix à
payer ;
- C’est la facture qui déclenche le règlement de la vente.
2) La facture consulaire :
Utilisée dans le commerce international, elle sert à prouver l’origine des marchandises
importées.
3) La facture simple :
C’est une facture de vente établie lorsque le fournisseur et le client habitent la même localité.
Elle est encore appelée « facture sur place ».
La livraison peut être effectuée par le fournisseur lui – même.
4) La facture d’expédition :
C’est une facture de vente établie lorsque la livraison est effectuée par les soins d’un
transporteur ou par l’intermédiaire de la poste.
5) La facture d’abonnement :
On établit cette facture dans le cas où le client souscrivait à un contrat d’abonnement avec le
fournisseur. Le fournisseur envoie une facture au client à la fin de chaque trimestre ou
semestre ou année pour les prestations reçues par le client.
C’est le cas des factures d’eau, d’électricité, de téléphone…
6) Le mémoire :
C’est la facture établie par les entrepreneurs (de bâtiments, travaux publics…) et les
réparateurs (ou main tenanciers). Elle mentionne :
le détail des matériaux utilisés,
les travaux effectués avec leurs prix ainsi que le coût de la main d’œuvre.
58
Elle est établie suit à une opération de vente de produits ou de service. Encore appelée
« facture normale », elle constate le montant que le client doit au fournisseur.
E- Le relevé de factures :
Le fournisseur peut s’entendre avec le client pour un règlement mensuel des factures.
Le fournisseur envoie au client au cours du mois, les factures (Doit et Avoir) relatives aux
opérations effectuées.
A la fin du mois, les factures sont récapitulées sur un document appelé « Relevé de facture »
en vue de la détermination du montant total à payer.
Le relevé de factures est donc un document qui récapitule les factures pour une période
donnée.
VI- La livraison :
La livraison est l’envoi des marchandises ou produits commandés au client. C’est le transfert
des marchandises ou produits du fournisseur au client.
A) Le mode de livraison :
B) Le délai de livraison :
C’est le temps que va mettre le fournisseur pour mettre les produits à la disposition du client à
partir de la réception de la commande.
C) La charge de livraison :
59
1- Frais de transport à la charge du client :
Dans ce cas, les frais de transport sont payés :
par le fournisseur puis facturés au client (on parle de livraison en port payé)
ou par le client lui – même à la livraison (on parle de livraison en port dû)
3- Frais de transport à la charge du fournisseur :
Dans ce cas les frais de transport sont payés par le fournisseur à sa charge (on parle de
livraison franco port ou les produits sont livrés par les véhicules du fournisseur.
D) Le conditionnement :
60
Présentation de l’Appel d’offre
Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
Conditions de paiement :
Délai de livraison :
Conditions spéciales d’achats : Réductions…
Conditions et mode d’expédition :
Facturation : délai APPEL D’OFFRE :
N° :…
Niamey, le…..
Niamey, le …..
(Signature du « fournisseur »
61
Présentation du Bon de commande
Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
BON DE COMMANDE :
N° :…
Suite à votre offre du….
Niamey, le…..
Réservé au destinataire :
62
Présentation du Bon de livraison / réception
Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
LIVRAISON
Mode : CLIENT
Conditions : Nom du « client » :
Nom du « fournisseur » N°, rue…
N°, rue… BP :…, Tél. : … Ville
BP :…, Tél. : … Ville
BON DE
PAIEMENT LIVRAISON / RERCEPTION
Condition : N° : …….
Niamey, le ………
Domiciliation :
Réservé au destinataire :
63
Présentation de la Facture de doit
Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
DOIT
Nom du « client » :
Votre commande N° :……. N°, rue…
Conditions et mode de paiement :……. BP :…, Tél. : … Ville
………………………………………...
Livraison N°………. date et lieu….
Nombre de colis : …………………… FACTURE
Poids total :………………. N° :………..
Niamey, le
……………..
64
Arrêté la présente facture à la somme de : ………..(montant en lettres)…………..
Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
AVOIR
Nom du « client » :
Votre commande N° :……. N°, rue…
Conditions et mode de paiement :……. BP :…, Tél. : … Ville
………………………………………...
Livraison N°………. date et lieu….
Nombre de colis : …………………… FACTURE
Poids total :………………. N° :………..
Niamey, le
……………..
Réservé au destinataire :
65
Arrêté la présente facture à la somme de : ………..(montant en lettres)…………..
Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
DOIT
Nom du « client » :
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
FACTURE
N° :………..
Niamey, le
……………..
Solde du relevé
(a) – (b)
DOMICILIATION : Montant à Montant porté
nous régler au crédit de
Compte N°……………. votre compte
66
(Signature et cachet du fournisseur)
Application générale :
Exercice 1 :
Le 10 novembre 2009, la société « Le Roi », 321 rue des oignons, immatriculée sous le N°
5028 – MN, BP : 10 833 ; Tél. : 21 75 85 42 ; compte BRS N° 7020 5902 ; adresse l’appel
d’offre N° 3015 à retourner pour le 17 novembre, à la société « Le Vainqueur » ; 405 rue des
pèlerins à Niamey, immatriculée sous le N° 0625 – SD, BP : 8405, Tél. : 21 70 22 05, compte
BOA N° 9030 567, pour demander la disponibilité et le prix des produits suivant :
Le 16 novembre 2009, la société « Le Vainqueur » retourne à la société « Le Roi », l’ »appel
d’offre complété, daté et signé avec les conditions suivantes :
- Les prix unitaires HT des cartons des produits sont respectivement de : 28 800, 42 100,
32 600, 14 500 et 24 400 ;
- Le délai de livraison est de 48 heures après la réception de la commande ;
- Une remise de 10% est accordée si les achats sont supérieurs à 1 800 000f ;
- Les frais de transport par camions (à la charge du client) sont facturés à 2 250 HT par
carton ;
- La facture est établie et envoyée 48 heures après la livraison ;
- La facture est réglée au plus tard le 15 du mois qui suit le mois de livraison par chèque
ou en espèces, toutefois, un escompte de 5% est accordé pour les achats au comptant.
Travail N°1 : Présenter l’appel d’offre N° 3015 établi par la société Le Roi et complété par la
société Le Vainqueur.
Le 23 novembre 2009, la société Le Vainqueur envoie à la société Le Roi, tous les produits
commandés accompagnés du bon de livraison N°S – 0221.
La facture N°V – 1895 relative à cette livraison a été établie et envoyée à la société Le Roi le
25 novembre 2009.
67
Travail N°3 : Présenter le bon de livraison N°S – 0221 et la facture N°V – 1895 ; TVA 19%.
Exercice 2
L’entreprise « ALPHA OMEGA » située 15, rue du commerce, inscrite sur le RCCM N°
RC/2305 ; BP 2107 ; Tél. 20 71 00 20 ; Niamey- Niger ; lance un appel d’offre N° 001 le
15/12/06 pour la fourniture des articles suivants :
- Huile de palme d’or, référence Pho ;
- Huile soja, référence Sj ;
- Huile Dinor ; référence Dn ;
- Riz pakistanais, référence R300 ;
- Sucre Saint Louis ; référence SL 200
Le 20/12/06 ; suite aux réponses multiples de l’appel d’offre N° 001 ; l’entreprise « ALPHA
et OMEGA » retient les Etablissements « ANANI » ; Boulevard des cocotiers ; BP 231 ; Tél.
(00228) 271 11 09 ; Lomé- Togo. N°RC 012. CCB/AO 160075880051 ECOBANK- Togo.
68
Question 4 : Etablir la facture A029 (TVA 19%).
Informations supplémentaires :
Nombre de colis : 1
Nombre de commande : 1
Poids net : 16000 tonnes ;
Moyen de transport : sol
1 bidon d’huile de palme coûte 12 500 f ;
1 bidon d’huile soja coûte 16 000 f ;
1 bidon d’huile Dinor coûte 10 800 f ;
1 sac de riz pakistanais coûte 9 500 f ;
1 carton de sucre coûte 12 300
69
Correction de l’exercice1 :
Conditions de paiement :
Délai de livraison :
Conditions spéciales d’achats :
Conditions et mode d’expédition :
Facturation :
APPEL D’OFFRE
N° : 3015
Maradi le 10/11/2009
70
b) Complété par la Société «Le Vainqueur»
APPEL D’OFFRE
N° : 3015
Maradi le 10/11/2009
71
2- Présentation du bon de commande :
Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
BON DE COMMANDE :
N° : KA – 570
Suite à votre offre du 16/11/09
Maradi, le 20/11/09
Réservé au destinataire :
72
3- Présentation du bon de livraison :
RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA
LIVRAISON
Mode : Par camion CLIENT
Conditions : Frais à la charge Société « LE ROI » :
du client à 2 250 F le carton 321 rue des oignons
Date : 23/11/09 BP : 10 833 Maradi
Lieu : Maradi
PAIEMENT BON DE
Condition : Le 15 du mois suivant LIVRAISON / RERCEPTION
par chèque N° : S - 0221
Domiciliation : Niamey, le 23/11/09
Compte N° 7020 5902 BRS
Réservé au destinataire :
73
4- Présentation de la facture de doit :
RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA
DOIT
Société « LE ROI »
Votre commande N° : N° : KA – 570 du 321, rue des oignons
20/11/09 BP : 10 833 Maradi
Conditions et mode de paiement :
Paiement le 15 du mois suivant par chèque
Livraison N° S – 0221 du 23/11/09 FACTURE
Nombre de colis : 95 cartons de 12 bouteilles N° : V - 1895
Poids total : Niamey, le 25/11/09
Arrêté la présente facture à la somme de : Un million neuf cent quatre vingt seize mille huit cent
quatre vingt deux francs CFA
74
(Signature et cachet de la société « LE VAINQUEUR »)
5- Présentation de la facture d’avoir :
RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA
AVOIR
Société «LE ROI» :
321, rue des oignons
BP : 10 833 Maradi
FACTURE
N° : AV – 1895
Niamey, le 28/11/09
Arrêté la présente facture à la somme de : Deux cent trente mille trente six francs CFA
75
6- Présentation du relevé de facture
RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA
CLIENT
Société « LE ROI » :
321, rue des oignons
BP : 10 833 Maradi
RELEVE DE FACTURE
N° : 5105
Niamey, le 30/11/09
Arrêté la présente facture à la somme de : Un million sept cent soixante six mille huit cent quarante
six francs CFA
76
Chap. 9
LES ACHATS ET VENTES DE MARCHANDISES
311 Marchandises
321 Matières premières
4011 Fournisseurs
4091 Fournisseurs, avances et acomptes versés
4094 Fournisseurs, créances pour emballages et matériels à rendre
4111 Clients
4191 Clients, avances et acomptes reçus
4194 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés
5211 Banques
5711 Caisses
531 Chèques postaux.
77
I- Généralités :
1) Les réductions :
Les réductions sont des diminutions de prix que le fournisseur accorde le plus souvent au
client lors d’une vente, d’un retour sur vente, d’un règlement anticipé ou d’un fait
exceptionnel (marchandises non conformes ou défectueuses….)
Il existe deux (2) catégories de réductions :
- les réductions à caractère commercial
- et la réduction à caractère financier
La remise : C’est une réduction habituelle pratiquée sur le prix de vente hors taxe, compte
tenu de l’importance de la vente ou de la fidélité du client ;
Le rabais : C’est une réduction pratiquée exceptionnellement sur le prix de vente hors
taxe, compte tenu de la non-conformité des produits livrés, ou de leur mauvaise qualité ou
encore d’un retard dans les livraison ;
La ristourne : C’est une réduction généralement accordée sur l’ensemble des opérations
effectuées avec le client pendant une période donnée.
Remarques :
- Si les réductions sont nombreuses, elles se calculent en cascade (successivement les
unes après les autres), tout en prenant soin de calculer toutes les réductions
commerciales avant la réduction financière.
- Le solde obtenu après déduction des réductions commerciales est appelé « Net
commercial »
- Le solde obtenu après réduction financière est appelé « Net financier »
78
Net financier = x (1 – t1) (1 – t2) … (1 – tk) (1 – t)
De ce qui précède :
- x, représente le montant brut ;
- t1, t2, … tk, sont respectivement les taux de réductions commerciales ;
- t est le taux de l’escompte.
2) La TVA :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est une taxe supportée par le consommateur final. Elle est
due sur toute opération à but lucratif, à titre habituel ou occasionnel.
Au Niger, elle est calculée en appliquant un taux de 19% sur le prix hors taxe.
Remarque :
La TVA et les consignations des emballages feront l’objet d’une étude ultérieure.
1. L’inventaire permanent :
- Au cours des achats, on constate les entrées en stocks des stocks achetés au coût d’achat
Coût d’achat = Prix d’achat net + frais accessoires (transport, droits de douane…)
- Au moment des ventes, on constate les sorties de stocks vendus à leur coût d’achat :
Coût d’achat stocks vendus = Prix de vente (Montant brut) ´ taux (100% -TMB)
Coût d’achat stocks vendus = Montant brut ´ taux d’achat
Le taux de marge brute (TMB) est le bénéfice en pourcentage par rapport au prix de vente. Il
peut se calculer comme suit :
79
Marge brute (MB) PV - Coût d’achats
TMB = ¾¾¾¾¾¾¾¾ = ¾¾¾¾¾¾¾¾
Prix de vente (PV) PV
Remarques :
La constatation des sorties de stocks pose le problème de valorisation de stocks sortis.
Rappelons que le SYSCOA prévoit deux (2) méthodes :
- le coût moyen unitaire pondéré (CMUP) ;
- la méthode FIFO ou PEPS (premier entré, premier sorti)
Ces méthodes feront l’objet d’une étude ultérieure
2. L’inventaire intermittent :
Les mouvements de stocks ne sont pas suivis (pas d’entrées ni de sorties) en permanence,
mais périodiquement (généralement un an).
Le stock initial reste dans les livres comptables inchangé jusqu’à la fin de la période où un
inventaire extra- comptable est effectué pour déterminer le stock final ; et on procède à :
- l’annulation du stock initial ;
- la reprise du stock final.
Le SYSCOA recommande la méthode d’inventaire permanent.
A) Schéma comptable :
1) En inventaire permanent :
2) En inventaire intermittent :
80
(Suivant fact. N° ----) (Suivant fact. N° ---)
Remarque :
Les 3R (rabais, remise et ristourne) ne sont pas comptabilisées, si elles sont accordées
normalement ;
Mais si elles sont accordées hors facture ou bien si elles sont issues d’une facture
antérieure (remise ou rabais omis par exemple…), dans ce cas précis elles sont
comptabilisées.
Application 1 :
Exercice 1 :
L’Ets MAN vous soumet les opérations suivantes :
04/02 : Facture V501 à MOUSSA ; marchandises 2 000 000 F.
05/02 : Facture A 1236 de GAM :
- Entretien de la BMW : 100 000 F ;
- Remise : 5 000 F ;
- Escompte : 7 000 F ;
- Avance : 30 000 F.
06/02 : Facture A 1025 de GAMA INFORMATIQUE :
- 2 micros – ordinateurs à usage interne à 800 000 F ;
- Remise : 10% ;
- Escompte : 5% ;
- Avance : 500 000 F.
08/02 : Facture V 502 aux Ets HALIMA :
- Marchandises 1 800 000 F ;
- Escompte 2% ;
- Avance 500 000 F.
10/02 : Facture A 103 de CISSE :
- Montant brut 1 200 000 F ;
- Remise 5% ;
- Escompte 5% ;
- Avance 300 000 F
12/02 : Facture A 24 des Ets CUISSE :
- Montant brut : 2 500 000 F ;
- Remise 10%
15/02 : Facture V 503 à GARBA :
- Montant brut 2 000 000 F ;
- Remise 5% ;
- Escompte 2% ;
18/02 : Facture V 504 à ISSOUFOU :
- Marchandises : 1 200 000 F ;
- Remise 10%.
20/02 : Facture A 021 des Ets OUSEYNI :
- Marchandises 1 600 000 F ;
- Avances 500 000 F ;
- Consignation : 50 caisses à 1 000 F.
23/02 : Facture A 12302 de KARIMATOU :
- Marchandises 800 000 F ;
81
- Escompte 5% ;
- Avances 200 000 ;
- Consignation : 20 caisses à 1 250 F
24/02 : Facture A 829 des Ets NIKOU :
- Brut : 2 000 000 F ;
- Remises 4% et 5%
25/02 : Facture V505 aux Ets ZOUMANA :
- Remise : 5% ;
- Rabais 5% ;
- Escompte 3%.
28/02 : Facture A318 des Ets WAZIR :
- Brut : 1 700 000 F ;
- Location : 200 casiers à 250 F ;
- Avances 800 000 F ;
- Consignation : 100 casiers à 2 500 F
Travail à faire :
1° Présenter les différentes factures.
2° Passez les écritures au journal des Ets MAN.
Exercice 2 :
Soit la facture suivante :
Exercice 3 :
Les Ets OMEGA met à votre disposition les informations suivantes :
02/12/10 : Facture n° 236 des Ets OMAR : NAP = 1 666 000 F TTC (TVA = 19%).
03/12/10 : Avance de 500 000 F versée par chèque aux Ets ABDOU.
04/12/10 : Avance de 800 000 F reçue contre espèces des Ets KADER.
05/12/10 : Facture n° 400 des Ets ABDOU : marchandises 1 300 000 F, avance 500 000 F,
consignations 500 caisses à 2 000 F.
06/12/10 : Facture n° 310 aux Ets KADER : marchandises ? ; remise 5% ; avance 800 000 F ;
NAP = 556 600 F.
08/12/10 : Facture n° 311 aux Ets KARIM : marchandises 2 000 000 F, remise 5%, escompte
3%.
82
15/12/10 : Facture n° 512 des Ets ABBA : brut 1 200 000 F ; remise 5% ; escompte 2% ;
avance ? ; NAP = 829 468.
18/12/10 : Facture n° 312 aux Ets HALIMA : brut 1 000 000 F ; avance 200 000 ; emballges
consignés 200 caisses à 2 500 F.
22/12/10 : Avance versée contre espèces aux Ets FADIGA.
24/12/10 : Facture n° 313 aux Ets KADIDJA : brut ? ; remise 5% ; escompte 5% ; TVA =
137 180 F.
25/12/10 : Facture n° 75 des Ets FADIGA : brut 1 800 000 F ; remise 5% ; escompte5% ;
avance 700 000 F
28/12/10 : Facture n° 1211 des Ets MOUMOUNI : brut ? ; remise 4% ; escompte 5% ;
consignation 500 caisses à 2 000 F ; NAP = 3 170 560 F.
31/12/10 : Facture n° 314 aux Ets HALIDOU : brut 900 000 F.
Travail à faire :
1) Présenter toutes les factures.
2) Passer les écritures relatives à ces factures dans les livres des Ets OMEGA, sachant
que le taux de marge est de 20%.
Exercice 4 :
Soit la facture suivante :
Travail à faire :
1) compléter cette facture.
2) Passer les écritures relatives à cette facture chez les deux partenaires, sachant que le
coût d’achat est estimé à 70%.
Exercice 5 :
L’Ets OMAR, entreprise de travaux et de prestations de services divers met à votre
disposition les informations suivantes :
02/01 : Facture V100 aux Ets KADER :
- Services facturés : 150 000 F ;
- Escompte 10% ;
- Avance 50 000 F.
04/01 : Facture A 2031 de IIT :
- 5 micros – ordinateurs à usage interne : 400 000 F l’unité ;
- Remise 100 000 F.
- Avance 500 000 F.
83
05/01 : Facture A 291 des Ets BALLA : Fournitures de bureau 100 000 FHT.
12/01 : Facture V101 aux Ets ALICE :
- Travaux facturés : 200 000 F ;
- Remise 10% ;
15/01 : Facture 1211 du Restaurant « AU PLAT » :
- 16 plats à 2 500 F ;
- Rafraîchissements : 16 000 F ;
- Divers 5 000 F ;
- TVA exonérée sur cette facture.
20/01 : Facture V 103 à FATIMA :
- Maintenance facturée : 100 000 F HT ;
- Remise 5% ;
- Escompte 2%.
21/01 : Réception des factures suivantes :
- Facture 002100 de NIGELEC : 92 000 HT ;
- Factures 12311 de SEEN : 19 200 HT (TVA 10%) ;
- Facture 52418 de SONITEL : 52 000 HT (TVA 10%).
22/01 : Facture V104 à BADAMASSI :
- Travaux facturés : 50 000 HT ;
- Avance 20 000 F.
23/01 : Facture V105 à HASSANE :
- Travaux facturés : 120 000 HT ;
- Remise 5% ;
- Avance 50 000 F.
25/01 : Facture V106 aux Ets TOUKOU :
- Services facturés : 80 000 HT ;
- Travaux facturés : 150 000 HT ;
- Escompte sur facture 10%.
- Avance 70 000 F.
30/01 : Facture A18 de BUROPAR :
- 10 ramettes de papiers à 2 000 F ;
- 15 classeurs à 800 F ;
- 2 toners pour impression à 9 000 F.
Travail à faire :
1) Présenter toutes ces factures.
2) Passer les écritures correspondantes dans le journal de OMAR.
84
B) Les frais de transports de marchandises :
Les frais de transport peuvent être à la charge du client ou à la charge du fournisseur selon
l’accord convenu :
1.1 Transport assuré par les véhicules du fournisseur puis facturé au client ( port facturé ou
port forfaitaire) :
(*) Si le transport est assuré par le fournisseur, il est taxable de la TVA (mais si le fournisseur
a l’autorisation d’exercice pour le transport, il exonéré de la TVA, car les transports de
marchandises au Niger ne sont pas taxés de la TVA).
1.2 Transport payé par le fournisseur puis facturé au client (port avancé ou port récupéré ou
port déboursé ou débours) :
Application 2 :
Mr ISSAKA, commerçant à Niamey, met à votre disposition les renseignements suivants :
20/03 : Factures envoyées au client OMAR :
- V12 : Montant brut 2 000 000 F, remise 20%, escompte 5%, port facturé 50 000 F
- V13 : Marchandises 1 500 000 F, escompte 4%, port avancé 30 000 F
Travail à faire : Passer les écritures chez les 2 partenaires (taux de marge = 20%)
85
2. Le transport est à la charge du fournisseur (franco port) :
Si le transport est assuré par les soins du fournisseur (par ses véhicules), on ne passe aucune
écriture chez le fournisseur comme chez le client.
Si le transport est assuré par un transporteur (un spécialiste), les frais peuvent être :
o payés par le fournisseur,
o ou payés par le client puis récupéré par ce dernier auprès du fournisseur.
Remarque :
86
Lorsque les frais de transport sont à la charge du client, le coût d’achat des marchandises
est augmenté de ces frais.
Chez le fournisseur, le coût d’achat ou de sortie des marchandises vendues est déterminé
comme suit :
Application 3 :
L’entreprise « OUSMANE » a effectué les opérations suivantes avec son client KADER :
Travail à faire :
Présenter les factures nécessaires et passer les écritures chez les deux (2) partenaires
(l’entreprise OUSMANE pratique un taux de marge de 20%).
87
III- La comptabilisation des factures d’ « Avoir » :
Les factures d’« Avoir » ou « note de crédit » modifient les écritures antérieures relatives aux
factures de « Doit ». Elles peuvent être issues :
o des retours de marchandises ;
o des réductions hors factures (Rabais, Remises, Ristournes et Escompte) ;
o de l’escompte conditionnel ;
o de la déconsignation des emballages consignés aux clients.
1. Présentation de la facture :
Fournisseur Date
88
RRR a
TVA sur RRR +b
Escompte c
Net à déduire (NAD) NAD
2. Schéma comptable
C) L’escompte conditionnel :
L’escompte conditionné ne figure pas sur la facture de « doit ». Il est pris en compte lors du
règlement du client dans les délais prévus.
3) Présentation de la facture :
Fournisseur Date
4) Schéma comptable
D) Les déconsignations :
C’est le retour des emballages pris en consignation par les clients. La déconsignation se fait
toujours sur facture d’avoir.
1- Présentation de la facture :
Fournisseur Date
89
Net à déduire (NAD) NAD = PC
2- Schéma comptable
Application 3 :
Les Ets OMEGA met à votre disposition les informations suivantes :
20/12/10 : Facture N° 210 à INOUSSA : brut 2 000 000, remise 5 % ; escompte 3% ; port
facturé HT 20 000, avance 500 000, 200 caisses consignés à 1 000 F ;
21/12/10 : Retour de marchandises : fais de retour 10 000 F réglés par INOUSSA contre
espèces.
24/12/10 : Facture d’avoir AV 00210 à INOUSSA ; brut 500 000 F, port remboursé 5 000 F,
100 caisses reprises à 1 000 F ;
25/12/10 : Facture N° 211 aux Ets INOUSSA : marchandises 1 500 000, remise 8% (la
facture porte la mention : escompte de 4% si règlement dans 8 jours)
26/12/10 : Facture N° AV 00222 à INOUSSA : remise omise sur facture N° 218, 25 000 ;
ristourne trimestrielle 75 000 ; escompte exceptionnel 20 000.
28/12/10 : Retour des 100 autres caisses par INOUSSA, reprises à 1 000 F (Facture AV
00224).
30/12/10 : Règlement de la facture N° 211 sous escompte de 4% (Facture AV 00225).
Travail à faire :
Sachant que OMEGA pratique un taux de marge de 20%. Présenter toutes les factures et
passer les écritures chez les deux partenaires.
90
Chap. 10
LES ACHATS DE SERVICES ET D’IMMOBILISATIONS
Cadre comptable
20 Charges immobilisées
201 Frais d’établissement
202 Charges à répartir sur plusieurs exercices
206 Primes de remboursement des obligations
21 Immobilisations incorporelles
211 Frais de recherche et développement
212 Brevet, licences, concessions et droits similaires
213 Logiciels
214 Marques
215 Fonds commercial
216 Droit au bail
22 Terrains
221 Terrains agricoles et forestiers
222 Terrains nus
223 Terrains bâtis
24 Matériel
241 Matériel et outillage industrie et commercial
242 Matériel et outillage agricole
243 Matériel d’emballage récupérable
244 Matériel et mobilier
245 Matériel de transport
246 Immobilisations animales et agricoles
247 Agencements et aménagements du matériel
248 Autres matériels
91
26 Titres de participation
61 Transports
614 Transports du personnel
616 Transport de plis
618 Autres frais de transport
62 Services extérieurs A
622 Locations et charges locatives
624 Entretien, réparations et maintenances
625 Primes d’assurance
626 Etudes, recherches et documentation
627 Publicité, publications, relations publiques
628 Frais de télécommunications
63 Services extérieurs B
631 Frais bancaires
632 Rémunérations d’intermédiaires et de conseils
633 Frais de formation du personnel
92
638 Autres charges externes
Application 1 :
Saisir les documents suivants dans les livres de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » :
93
II- Les achats ou acquisitions d’immobilisations :
A) Définition et classifications :
D’après le plan comptable général, les immobilisations sont des biens de toute nature acquis
par l’entreprise pour être utilisé de manière durable.
Une immobilisation est donc un bien d’investissement de valeur significative servant à
l’exploitation d’une entreprise pour une durée supérieure à un (1) an.
94
NB : (La clientèle est l’ensemble des clients fidèles et l’achalandage, l’ensemble des clients
occasionnels)
a) Le prix d’achat :
Il s’agit du prix d’achat en francs, net (HT) de toutes réductions à caractère commercial
indiqué su la facture.
NB : Les frais d’assurance après livraison constituent des charges d’exploitation.
95
+ Frais de transit
+ Frais d’assurance (avant livraison)…
2… Immobilisations… (*)
4451 TVA sur immobilisations
6… Charges accessoires non comprises dans le coût
4428 Autres impôts et taxes
481 Fournisseurs d’investissement
401 Fournisseurs d’exploitation
(Acquisitions…)
_________________ d° _________________
481 Fournisseurs d’investissement
401 Fournisseurs d’exploitation
4428 Autres impôts et taxes
96
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements)
24 Matériels
6… Charges accessoires non comprises dans le coût
481 Fournisseurs d’investissement
4011 Fournisseurs d’exploitation
4712 Créditeurs divers
4426 Droits de douane
4428 Autres impôts et taxes
721 Production immobilisée
(Acquisitions…)
_________________ d° _________________
481 Fournisseurs d’investissement
4011 Fournisseurs d’exploitation
5…. Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements des fournisseurs)
_________________ d° _________________
4712 Créditeurs divers
4426 Droits de douane
4428 Autres impôts et taxes
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements des autres partenaires)
26 Titres de participation
27 Autres immobilisations financières
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Acquisitions…)
Remarques importantes :
97
Pour le mobilier de bureau, le montant doit être < 20 000 mais si ça dépasse, il faut aussi
les immobiliser.
Application 2 :
Exercice 1 :
L’entreprise KADER a effectué les opérations suivantes :
02/05 : Achat d’une machines industrielle 7 711 200 TTC (TVA 19%) ; frais de douane à
payer 1 276 000.
10/05 : Achat d’un terrain 3 800 000 (facture n° 2001, réglée par chèque) ; pour obtenir le
titre de propriété, l’entreprise a payé par chèque 1 520 000 de droit de mutation et 230 000
d’honoraires au notaire.
Exercice 2 :
Saisir les documents suivants dans les livres de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » :
Ordinateur IBM 800 000 Camion Berliet 15 000 000 Bibliothèque 245 000
Imprimante LZ 200 000 Transit 1 000 000 Chaises métal. 180 000
Installations 50 000 Déclara. douane 650 000 Tables métalliques 356 000
TVA 199 500 TVA 3 163 500 TVA 148 390
Exercice 3 :
Saisir les opérations suivantes dans les livres de l’entreprise KBS
20/10/09 : Reçu la facture de la librairie BURAMA : tables métalliques 7 à 100 000 ; chaises
10 à 30 000 ; port 100 000 ;
21/10/09 : Avance pour commande d’une fourgonnette 2 000 000 contre chèque
22/10/09 : Achat d’une fourgonnette à 7 000 000 HT, remise 5%, escompte de règlement 40
000 (dont le poids est de 3 tonnes) ;
23/10/09 : La facture du garage BABA se présente comme suit :
98
27/10/09 : Achat d’une calculatrice Sharp 45 000 HT et d’une calculatrice Samsung 150 000
HT (achats réglés par chèque).
Chap. 11
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (La TVA)
1- Généralités :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est impôt indirect que le consommateur final (le client)
supporte.
Les autres agents économiques intervenant dans le circuit économique (les industriels, les
commerçants, grossistes, détaillants et artisans…) jouent un rôle de collecteurs d’impôts
qu’ils versent au Trésor Public.
2- Champs d’application :
Sont imposables, toutes activités faites au Niger par des personnes morale ou physiques, qui
habituellement ou occasionnellement achètent pour revendre, ou accomplissent des actes
relevant d’une activité autre que salariale ou agricole.
La TVA est due principalement :
sur les livraison de biens ;
ou prestations de services.
3.2 Exonérations :
Ce sont des opérations se situant en principe dans le champ d’application de la TVA, mais
pour des raisons économiques et sociales, elles en sont exclues. Il s’agit :
o des produits pharmaceutiques ;
o de certains produits alimentaires ;
o des livres scolaires.
4- Mécanisme de la TVA :
99
TVA due (ou crédit de TVA) = TVA sur l’ensemble des recettes (ou TVA facturée)
- TVA récupérable (ou déductibles) sur ses dépenses
Remarque :
Si la TVA due donne une différence négative (crédit de TVA), l’entreprise dispose alors d’une
créance sur l’Etat. Elle peut réclamer le remboursement de cette créance ou dans le cas
échant, cette créance sera déduite sur la TVA due ultérieurement.
a) Le taux de la TVA :
La TVA est calculée en appliquant au prix HT le taux de la TVA prévu par la loi.
Au Niger, le taux de la TVA est unique et est de 19% quelque soit les catégories de biens
ou services.
b) Calcul de la TVA :
La TVA s’applique toujours au Prix HT de l’achat ou de la vente.
En distinguant par :
- Prix TTC (prix toutes taxes comprises) ;
- Prix HT (prix hors taxes) ;
- TVA.
19
Nous avons : TVA = Prix HT ´ 19% Þ Prix HT ´ ¾¾
100
119
Or ; Prix TTC = Prix HT + TVA Þ Prix TTC = ¾¾ ´ Prix HT
100
Ainsi donc nous pouvons faire les déductions suivantes :
Prix TTC
TVA = Prix HT ´ 0,19 Prix HT = ¾¾¾¾
1,19
Prix TTC
TVA = ¾¾¾¾ ´ 0,19 Prix TTC = Prix HT ´1,19
1,19
d) Règle de décalage :
100
Nous avions vu que la TVA facturée par le fournisseur est à déduire (sauf exception) de la
TVA due au titre des ventes.
Cette déductibilité doit être faite en général en respectant un décalage de deux (2) semaines
par rapport à la facturation, s’il s’agit des services et des biens ne constituant pas des
immobilisations.
Mais il n’y a pas de décalage pour les achats d’immobilisations.
Cadre comptable :
le compte 443 est crédité de la TVA facturée aux clients à l’occasion des ventes de biens
ou services ;
le compte 445 est débité à l’occasion des achats ;
le compte 444 est crédité ou débité du cas échéant de la différence entre la TVA facturée
et la TVA récupérable.
Applications :
Exercice 1 :
L’entreprise « OMEGA » a facturé HT 1 297 000 aux clients pour le mois de juin 2007.
Les factures des fournisseurs correspondant à des achats de biens comptabilisés en juin
s’élèvent à 585 000 HT.
Les services réglés pendant le mois s ‘élèvent à 221 340 TTC.
Une facture d’achat d’immobilisation dont la TVA s’élève à 25 650.
101
Travail à faire :
1) Quelle est la TVA à payer au titre du mois de juin 2007.
2) Passer les écritures nécessaires ;
3) Sachant que le règlement s’est effectué contre chèque le 15/07/07.
Exercice 2 :
L’entreprise « NICROIPA » vous fournit les renseignements suivants :
12/12 : Achats de marchandises (fact. AO25) : brut 2 000 000 ; remises 2% escompte 3%,
ports facturés 200 000
15/12 : Réglé les frais de déplacement Niamey- Zinder du DG 89 250 TTC.
20/12 : Ventes de marchandises (fact. V121) : brut 2 500 000 ; escompte 2%
25/12 : Retour d’une partie des marchandises vendues le 20 : brut 200 000
26/12 : Règlement des factures suivantes : NIGELEC 35 105 ; SEEN 19 800 TTC (TVA
10%) SONITEL 41 888 TTC.
27/12 : Achats de marchandises 500 000 ; remises 5%.
28/12 : Retours sur achat du 27 : brut 100 000
30/12 : Ventes de marchandises : brut 1 250 000.
Travail à faire :
1) Passer les écritures nécessaires.
2) Remplir la fiche mensuelle de déclaration de la TVA et liquider la TVA.
Exercice 3 :
Une entreprise vous fournit les renseignements suivants :
Travail à faire :
1) Passer les écritures nécessaires
2) Remplir la fiche mensuelle de déclaration de la TVA.
3) Quel est le montant de la TVA à payer ?
102
Chap. 12
LES EMBALLAGES
Cadre comptable
103
7071 Ports, emballages perdus et autres frais facturés
7072 Commissions et courtages
7073 Locations
7074 Bonis sur reprises et cessions d’emballages
I - Généralités :
Les emballages sont des objets utilisés pour contenir, envelopper, protéger, conditionner les
produits et marchandises livrés à la clientèle. Ils sont distingués en deux (2) catégories :
- le matériel d’emballage ;
- les emballages commerciaux
Ce sont des objets de valeur relativement faible ou d’une durée d’utilisation généralement
inférieure à un (1) an. Il sont utilisés pour contenir, envelopper, protéger, conditionner les
produits et marchandises livrées à la clientèle. Il existe deux (2) catégories :
- les emballages perdus ;
- les emballages récupérables (ERNI).
Exemples : cartons, papiers ou plastiques (de bombons, biscuits, yaourt, jus …) boîtes
de conserves (lait, sardines, tomates…) ; bouteilles liqueurs (GIN, whisky, du
bonnet…).
II- Comptabilité :
1- Le matériel d’emballages :
- Ils sont comptabilisés à leur valeur d’entrée (coûts d’achats) ;
- Leurs ventes constituent des cessions, on utilise les comptes 81 et 82.
104
NB : Le compte 243 enregistre le coût d’achat HT (si la TVA est récupérable), ou le coût
d’achat TTC si la TVA n’est pas récupérable.
a) Leurs achats sont comptabilisés comme les achats de marchandises, on utilise les comptes :
6081 et 6082.
b) Leurs ventes sont portées au crédit du compte 707 ; 7071 et 7074
c) En inventaire permanent, on utilise les comptes suivants pour les entrées et les sorties de
stocks : 3351, 3352 et 6033
Application 1 :
Les Ets DAOUDA vous soumet les opérations suivantes :
08/01/11 : Achats de 4 conteneurs à 400 000 F, droits de douanes 400 000 F, transport
500 000, escompte 50 000 F (règlement par chèque)
15/01/11 : Achat de 25 cuves à 20 000 F (TVA non récupérable) ; règlement partiel par
virement pour 200 000 F et le reste en 2 mensualités.
22/01/11 : Facture N° 201 des Ets HAMANI :
- 6 000 bouteilles de sucrerie à 275 F (dont 25 F le prix de la bouteille vide) ;
- 100 paquets de sachets plastiques à 500 F ;
- Escompte 8% ;
- Avance 500 000 F.
23/01/11 : Avance versée par chèque pour commande de conteneur : 1 000 000 F
25/01/11 : Achat de 5 nouveaux conteneurs à 500 000 F, remise 10%, escompte 5% ; avance
1 000 000 (règlement contre espèces).
28/01/11 : Facture N° 412 aux Ets KABIROU :
- 1 000 bouteilles de sucrerie à 425 F (dont 50 F le prix de la bouteille vide)
- 20 paquets de sachets plastiques à 600 F ;
- Escompte 4%.
Travail à faire :
Passer les écritures nécessaires dans le journal des Ets DAOUDA.
105
Les emballages récupérables non identifiables sont souvent destinés :
- à la consignation ;
- au prêt ;
- à la location.
Application 2 :
Les Ets IBRAHIM met à votre disposition les informations suivantes :
05/01/11 : Facture N° 503 aux Ets BOUCAR : 2 000 bouteilles consignées à 125 F (règlement
par chèque) ;
12/01/11 : Facture N° 507 aux Ets BOUCAR : consignation de 3 000 bouteilles de sucrerie à
125 F.
22/01/11 : Facture N° 517 aux Ets BOUCAR :
- Facturation de 5 000 bouteilles de sucrerie à 250 F ;
- Facturation de 300 paquets de sachets plastiques à 500 F ;
- Facturation de 100 casiers à 5 000 F ;
- Escompte 5% ;
- Consignations des 5 000 bouteilles de sucrerie
- Avance 1 000 000 F.
Travail à faire :
Les Ets IBRAHIM pratique un taux de marge de 20% et achète les bouteilles de sucrerie vides
à 75 F. Passer les écritures chez les 2 partenaires.
106
2- La déconsignation (retour ou restitution des emballages consignés) :
C’est la restitution des emballages par le client. Le fournisseur les reprend à un prix appelé
« prix de déconsignation » qui peut être égal :
- Au prix de consignation (PD = PC) ;
- Ou inférieur au prix de consignation (PD PC)
2.1 PD = PC:
C’est le cas où le client retourne les emballages en bon état et dans les délais prévus. Les
comptes 4094 et 4194 sont soldés de part et d’autres.
Fournisseur date
NAD PC
2.2 Les emballages sont repris à un prix inférieur à celui de consignation : (PD < PC)
C’est le cas où les emballages sont abîmés par le client ; mais encore utilisables.
La différence entre le prix de consignation et le prix de déconsignation (PC – PD)
constitue :
- un produit accessoire TTC (bonis sur reprise) pour le fournisseur : 7074
- une charge TTC (malis sur reprise) pour le client : 6224
107
Fournisseur date
PC - PD
6224 / 7074 Þ Mali ou Boni = ————
1,19
TVA = Mali ou Boni × 0,19
Application 3 :
Vous disposez des informations suivantes sur les Ets IBRAHIM :
27/01/11 : Restitution de 4 000 bouteilles par le client BOUCAR (Facture AV 0082)
29/01/11 : Reprise de 2 000 bouteilles à 101,2 F (Facture AV 0085)
Travail à faire :
Passer les écritures chez les deux partenaires.
108
3- La non restitution des emballages :
La non restitution des emballages par les clients dans les délais prévus est considérée comme
une vente (indirecte) chez le fournisseur et un achat (indirect) chez le client.
Cette opération d’achat / vente indirect se fait sur facture de doit :
Fournisseur date
Application 4 :
Le 31/10 ; BOUCAR fait savoir à son fournisseur IBRAHIM qu’il ne pourra plus restituer le
reste des emballages pris en consignation (4 000 bouteilles) :
- Facture V 520 : 3 000 bouteilles facturées à 125 F ;
- Facture V 521 : 1 000 bouteilles facturées à 175 F
109
C- Prêts et locations d’emballages :
Mais au cas où le client ne restitue pas les emballages ; le fournisseur les lui facture.
Application 5
L’entreprise OUSMANE met à votre disposition les renseignements suivants :
Travail à faire : Passer au journal les écritures chez les deux partenaires :
110
D- La comptabilité matières : Fiche de stocks des ERNI :
Il est souhaitable de suivre les mouvements par catégorie d’ERNI. Pour cela il faut établir ce
que l’on appelle une fiche de stock mettant en évidence :
- les mouvements de stocks globaux (achats, ventes, destructions, pertes …) ;
- les mouvements de stocks en magasins (entrées, sorties…) ;
- le stock total (stocks en magasin, stocks sortis).
Remarque :
L’entreprise ne peut présenter la fiche de stocks que pour les emballages lui appartenant
effectivement (les emballages qui ne lui appartiennent pas ne font pas partie de la fiche de
stocks).
Application 8 :
L’entreprise « ALPHA et OMEGA » vous communique les renseignements suivants :
1er /11/07 : Stocks de fûts : 370 ; dont 100 en magasin, 100 en consignation, 120 prêtés et 50
loués ;
05/11/07 : Consigné au client ZIZA ; 20 fûts.
10/11/07 : Retour ZIZA ; 15 fûts.
12/11/07 : Prêts au client MAMAN ; 30 fûts.
15/11/07 : Achats d’emballages ; 100 fûts.
18/11/07 : Retour MAMAN ; 20 fûts.
20/11/07 : Facturation ferme à ZIZA ; 5 fûts.
22/11/07 : Vols d’emballages en magasin ; 20 fûts.
24/11/07 : Retour des emballages loués ; 50 fûts.
25/11/07 : Ventes d’emballages prêtés à SACKO ; 25 fûts.
27/11/07 : Locations d’emballages au client ISSA ; 30 fûts.
28/11/07 : Un incendie a entraîné la destruction en magasin de 10 fûts.
30/11/07 : Prêts d’emballages au client ABDOURAMAN ; 20 fûts.
Travail à faire :
1- Présenter la fiche de stocks des fûts.
2- Passer les écritures nécessaire au journal de l’entreprise ; sachant que :
- le prix d’achat des fûts est 1 000 F l’unité ;
- le prix de consignation 1 250 F l’unité ;
- le prix de location 200 F l’unité ;
- le prix de vente 1 500 F l’unité.
111
112
Présentation de la fiche de stock.
113
Chap. 13
LES REGLEMENTS COMMERCIAUX
Cadre comptable :
114
Toutes les opérations commerciales se traduisent in fine par des mouvements de fonds qui
consacrent le règlement de ces opérations sur le plan financier.
Les règlements peuvent se faire :
en espèces,
par chèques bancaires,
par chèque postal,
par carte de crédit,
par virement bancaire ou par virement postal.
Il s’agit :
des règlements en espèces,
des règlements par l’intermédiaire des banques et des CCP,
des règlements par cartes de crédit…
A) Règlement en espèces :
Ce sont des règlements qui s’effectuent grâce à la monnaie (billets de banques et pièces
divisionnaires).
Pour constater les règlements en espèces, il convient d’établir un document appelé reçu.
Lorsque le reçu concerne une dette antérieure il est appelé quittance.
Mais à défaut de reçu ou de quittance, on utilise la pièce de caisse.
115
En revanche le créancier ne peut enregistrer le chèque reçu dans un compte bancaire
52 qu’à réception de l’avis de crédit. Auparavant, le chèque doit transiter par deux
(2) comptes de « valeurs à encaisser) :
- 513 « Chèques à encaisser » lorsqu’il arrive dans l’entreprise pour limiter les risques de
détournements internes.
Dans tous les cas par mesure de simplification ; on débite généralement le compte 521 ; pour
les règlements reçus par chèque.
1- Le paiement par carte bancaire ou de crédit obéit aux mêmes règles que le paiement par
chèque.
2- L’encaissement transite comme suit par le compte 515 « Cartes de crédit à
encaisser »
116
6… Charges par nature… ……….
4… Tiers créditeurs (fournisseurs…) ……….
515 Cartes de crédit à encaisser
(règlement de dettes ou charges)
_______________ d° __________________
515 Cartes de crédit à encaisser Brut
4… Tiers débiteurs (clients…) ……….
7… Produits… ……….
(Signature du coupon)
________________ d° ________________
52 Banques Net
6315 Commissions sur cartes de crédit Frais
515 Cartes de crédit à encaisser Brut
(Réception de l’ avis de crédit)
Le virement est l’ordre donné par un débiteur à son banquier de payer une somme déterminée
au profit de son créancier lui- même titulaire d’un compte dans une banque.
Le donneur d’ordre rédige pour cela un document appelé ordre de virement
Quand l’ordre sera exécuté, le débiteur c’est à dire le donneur d’ordre recevra un avis de
débit et le créancier (le bénéficiaire) un avis de crédit.
Application 1 :
Madame OUMA a effectué les opérations suivantes avec son client OUSMANE :
03/07/09 : Facture N° 231 au client Kader : marchandises 1 800 000, divers services 300 000,
escompte 5% (règlement contre espèces PC N° 121)
06/07/09 : Ouverture d’un compte de chèques postaux et dépôt de 500 000 (PC N° 221)
07/07/09 : Règlement d’un fournisseur par carte bancaire 25 000.
10/07/09 : Règlement d’un client par chèque postal 75 000.
15/07/09 : Madame OUMA, envoie la facture 226 à son client OUSMANE : brut 2 000 000 ;
remise 2%, escompte 5%, port 50 000, consignations (200 caisses à 1000f), avances 1000 000
(facture réglée par chèque N° 126 585 A).
18/07/09 : Versement d’une somme de 700 000 à la banque (PC N° 222)
22/07/09 : Règlement d’un fournisseur contre espèces 100 000 (PC N° 223)
23/07/09 : Facture 1230 des Ets AMADOU : 2 000 000 HT, escompte 5%, avance 800 000 F
(règlement par virement)
23/07/09 : Règlement d’un fournisseur par carte de crédit 200 000
24/07/09 : Chèque N° 700 050, règlement de la facture de NIGELEC pour 218 500 TTC.
26/07/09 : Remise à l’encaissement du chèque N° 126 585 A
27/07/09 : Règlement du client OUSMANE par carte de crédit N°00288 100 000
28/07/09 : Avis de crédit, chèque N° 126 585 A, commission 5 000
29/07/09 : Chèque N° 700 051, retrait de la somme de la somme de 700 000 de la banque.
30/07/09 : Avis de crédit pour encaissement de la carte de crédit N°00288, net 98 500.
Travail à faire :
Passer toutes les écritures dans le journal de madame OUMA.
117
II- Les règlements par les effets de commerce :
Les effets de commerce sont des titres négociables constatant l’existence d’une créance.
Ce sont des documents de règlement à crédit qui permettent aux créanciers de mobiliser leurs
créances.
2. Le billet à ordre :
Le billet à ordre est un écrit (document) par lequel une personne appelée « souscripteur »
s’engage à payer à une autre personne appelée « bénéficiaire » une somme fixée à une date
déterminée appelée « échéance ».
118
B) Comptabilisation des effets de commerce :
Dans ce cas le créancier (fournisseur) tire une traite sur son débiteur (client) à son ordre ou
reçoit un billet à ordre de son débiteur à son ordre à la suite d’une vente de marchandises
contre traite ou en règlement d’une dette antérieure…
Application 1 :
Les Ets KARINGO tirent le 02 janvier N sur leur client YOYO quatre (4) effets pour le
règlement de leurs créances.
- Effets E/09 : 100 000 F au 11 janvier N
- Effets E/10 : 150 000 F au 15 janvier N
- Effets E/11 : 240 000 F au 31 janvier N
- Effets E/12 : 510 000 F au 31 janvier N
Le 05 janvier N ; ventes de marchandises à YOYO : brut 2 000 000, remise 5% ; escompte
3% consignation 250 000 F, avance sur commande 1 250 000 F, règlement par traite N° E/13
au 15 février N.
Travail à faire :
1) Présenter la lettre de change et le billet à ordre N° E/09
2) Passer les écritures nécessaires chez les deux partenaires.
119
2. Utilisation des effets de commerce :
Le bénéficiaire de l’effet a quatre (4) possibilités :
- Encaissement direct de l’effet à l’échéance ;
- Endossement à l’ordre d’un tiers ;
- Remise à l’encaissement ;
- Remise à l’escompte.
120
2.3.2 A la date de la réception de l’avis de crédit :
Les comptes 565 et 415 sont soldés, si le tiré honore ses engagements à l’échéance.
Si le tiré n’honore pas ses engagements (effets revenus impayés) : La banque débite
l’entreprise du nominal + les frais d’impayés.
Remarque :
Dans tous les cas, le tiré ou le débiteur, attend l’échéance pour régler sa dette et il passera
l’écriture suivante :
121
Application 2 :
Exercice 1 :
Les Ets KARINGO met à votre disposition les informations suivantes :
10/01/N : Endossé l’effet E/11 à l’ordre du fournisseur SIKIE ;
11/01/N : YOYO règle en espèces la traite E/09 ;
12/01/N : Remise à l’escompte de l’effet E/12 ;
13/01/N : Remise à l’encaissement de l’effet E/10
14/01/N : Domiciliation de l’effet E/13 à la banque ;
15/01/N : Avis de crédit 201/004 pour encaissement de l’effet E/12 : Agios = 20 000 F ;
17/01/N : Avis de crédit 201/005 pour encaissement de l’effet E/10, commissions 4 000 F
02/02/N : La banque avise l’entreprise KARINGO pour la bonne fin de l’effet E/12.
18/02/N : Avis de crédit N° 201/006, pour encaissement de l’effet N° E/13 : frais 2 000 F.
Travail à faire :
Passer toutes les écritures que vous jugerez nécessaire chez KARINGO, YOYO et SIKIE.
Exercice 2 :
L’entreprise CCN met à votre disposition les informations suivantes :
Travail à faire :
1) Passer les écritures au journal de l’entreprise CCN.
2) Passer les écritures respectives au journal de :
- IBOU,
- DOSSO,
- ADO,
- OUSSOU,
- BOLO YOUNG et HABIB MAROUAN,
- JACK BOEUR et MAPOUKA.
122
C) Les effets impayés :
Il peut arriver que le tiré ne puisse honorer son engagement à l’échéance. L’effet, qui peut
être on non en portefeuille doit être renouveler :
- prorogation de délai,
- tirage ou création d’un nouvel effet.
123
Chez le tireur Chez le tiré
Débiter 412 Vn
Débiter 6312 Frais
Créditer 512 Vn
Créditer 521 Frais
(Retour d’impayés + frais)
Débiter 565 Vn
Débiter 6312 Frais
Créditer 521 Vn + frais
(Retour d’impayés + frais)
______________ d° _____________
Débiter 412 Vn
Créditer 415 Vn
(Retour d’impayés)
124
Le bénéficiaire se retourne contre le tireur qui réclamera à son client le montant de l’effet
majoré de tous les frais engagés.
Débiter 411 Vn
Débiter 6312 Frais
Créditer 4011 Vn + frais
(Retour d’impayés + frais)
Remarque :
Les écritures de renouvellement d’effet sont les mêmes dans les 3 cas :
Dans tous les 3 cas, le tiré passe les écritures d’annulation comme suit :
Application 3 :
Exercice 1 :
L’entreprise « KARINGO »
- Le 15 mars, le client KONAN nous avise qu’il ne pourra régler à l’échéance du 31 mars,
l’effet de 100 000 F que nous avons tiré sur lui. Nous lui adressons un chèque de 80 000 F
le rendant capable d’honorer à l’échéance. Le même jour, nous tirons sur lui un effet de
85 000 F au 30 avril pour le montant de l’avance et de 5 000 de frais d’intérêts et de
retard.
- Le 24 mars, le client MICHEL nous demande de reporter au 30 avril l’effet n° E/25 au 30
mars dont le nominal est égal à 160 000 F.
L’effet 25 étant encore dans notre portefeuille, nous l’annulons et tirons sur lui l’effet n°
E/30 au 30 avril pour un nominal de l’effet E/25 et 7 500 F d’intérêts de retard.
- L’effet n° 20 d’un nominal de 140 000 F (Tiré sur IBRAHIMA) au 30 juin a été remis à
l’encaissement. A l’échéance, il est impayé. Il est retourné à l’entreprise le 05 juillet. Frais
de retour 3 000 F. Le 07 juillet, une nouvelle traite a été tirée et comprend :
le nominal de l’impayé,
les frais de retour.
125
- Le 03/08 nous recevons de la banque un avis de débit n°29 relatif à la traite n° 29 (Tirée
sur KARMA) négociée d’un montant de 240 000 F au 30/07 impayée, frais d’impayé
10 500 F.
Nous tirons en renouvellement le 10/08, une nouvelle traite n° 33 au 31/08 : intérêts de retard
5 500 F, récupération de frais d’impayés et de divers frais 1 250 F.
Travail à faire :
Passer toutes les écritures jugées nécessaires dans le journal de l’entreprise :
- KARINGO ;
- KONAN,
- MICHEL,
- IBRAHIMA,
- KARMA.
Exercice 2 :
126
Chap. 15
LES CHARGES DE PERSONNEL
Cadre comptable :
Les charges de personnel sont comptabilisées dans les comptes suivants :
127
Les créances et les dettes entre l’employeur et ses employés sont notées dans les comptes :
Les dettes retenues vis à vis de l’Etat et la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sont
inscrites dans les comptes :
I- Définition :
128
Le personnel est l’ensemble des salariés liés à l’entreprise par un contrat de travail, qu’il soit
indéterminé ou temporaire. Il comprend :
A) Le personnel de direction :
Il s’agit :
- Des mandataires sociaux (Président Directeur Général et Directeur Général pour les
sociétés anonymes ; le ou les gérants pour les SARL) ;
- Des gérants salariés pour les SNC.
B) Le personnel d’encadrement :
Ce sont :
- Les associés qui exercent des fonctions techniques (et qui sont liés à l’entreprise par
un contrat de travail) ;
- Les membres de la famille de l’exploitant exerçant un emploi salarié (à l’exception de
l’exploitant) ;
- Le personnel d’exécution : employés, contremaîtres,…
- Le personnel intérimaire par application du principe de la prééminence de la réalité sur
l’apparence.
Le salaire comprend toutes les rémunérations qu’elle qu’en soit la dénomination versées au
personnel. On distingue :
- les salaires : rémunérations des ouvriers, des manœuvres ;
- les appointements : rémunérations des employés, du personnel de direction et
d’encadrement ;
- les commissions : rémunérations des représentant de commerce salariés ;
- dans la fonction publique (agents de l’Etat), on parle de solde ou traitement ;
- d’une manière générale, le droit du travail désigne par salaire la rémunération d’une
personne liée à l’entreprise par un contrat de travail.
A) Salaire de base :
Il est fonction de la catégorie et de l'échelon du salarié. Il est déterminé sur la base :
- d’une durée de travail hebdomadaires de 40 heures (8 heures par jour × 5);
- 2080 heures par an (40 heures par semaine × 52);
- 173, 1/3 par mois (2080/12)
NB:
Une semaine est composée de 5 jours (de lundi à vendredi) selon la convention
internationale de travail, le samedi et le dimanche étant considérés comme jours fériés.
129
convention collective interprofessionnelle, suivant la réglementation en vigueur en prenant
comme base le taux horaire :
NB :
La durée hebdomadaire de travail est au maximum 55 heures. Les cadres de l’entreprise
n’ont pas droit aux heures supplémentaires.
Les heures supplémentaires peuvent être décomptées selon le salaire de base ou selon la
rémunération par heure.
130
Application 1 :
Travail à faire :
1) Faire le décompte des heures supplémentaires ;
1) Calculer le salaire brut de OUMAROU.
Son relevé de présence pour la période allant du 22 août au 1er octobre 2008 se présente
comme suit :
- 22/08 au 01/09 : 45 h (dont 39h en août) ;
- 04/09 au 10/09 : 46 h (dont 2h de jour et 1n de nuit le dimanche)
- 11/09 au 16/09 : 50 h (3h le samedi matin)
- 18/09 au 23/09 : 44 h
- 25/09 au 01/10 : 46 h (3h le dimanche matin)
Travail à faire :
Présenter le tableau de répartition des heures supplémentaires.
131
C) Les primes et indemnités :
a. Les primes :
- les primes d’ancienneté,
- les primes de productivité,
- les primes de rendement,
- les primes d’assiduité,
- les primes de mariage,
- les primes de naissances,
- les primes de caisse,
- les primes de panier,
- les primes de fin d’année ou du 13ème mois, les primes de casier,…
b. Les indemnités :
- les indemnités de logement,
- les indemnités de transport ou d’utilisation d’un véhicule personnel,
- les indemnités de dépaysement et d’expatriation,
- les indemnités de nourritures,
- les indemnités de sujétion,
- les indemnités de représentation,
- les indemnités de risque, etc.…
NB :
Toutefois, il faut noter que l’administration fiscale prévoit des plafonds pour certaines
indemnités, lorsqu’il y a surplus, on le réintègre dans le salaire brut.
Les avantages en nature sont évalués sur les bases forfaitaires suivantes :
Logement : 20 000 F par pièce et par mois ; toutefois ce montant ne peut excéder le tiers
(1/3) de la rémunération brute principale.
132
Ameublement : 1/3 de la valeur du logement, déterminée dans les conditions visées ci-
dessus.
Fournitures d’électricité : 50 000 F par mois.
Fournitures d’eau : 15 000 F par mois.
Téléphone : 20 000 F par mois.
Véhicule ou automobile : 20 000 F par véhicule et par mois.
B) Méthodologie de calcul :
1- La Retenue CNSS :
Elle est due pour les travailleurs affiliés à la convention collective interprofessionnelle :
Toutes les indemnités, sauf les frais médicaux, les allocations spéciales, les indemnités de
zone désertique, les indemnités de lait font partie de la base de calcul de la CNSS.
La CNSS est plafonnée à 425 000 F par mois, soit 1 275 000 F par trimestre ou 5 100 000 F
annuellement par salarié.
133
- les différents abattements tels que la CNSS, l’abattement de 10% (pour frais
professionnel, conformément à la loi de finance 2006) et l’abattement pour charge de
famille ;
- le barème fiscal et la base de calcul
b) sous les mêmes conditions, l’enfant recueilli dont le père est décédé ou atteint d’une
incapacité mentale est considérée comme étant à sa charge sou réserve de la
présentation du procès-verbal de conseil de famille devant une autorité judiciaire ;
Les abattements pour charges de famille sont calculés selon les taux suivant :
0 charge 0%
1 charge 5%
2 charges 10%
3 charges 12%
4 charges 13%
5 charges 14%
6 charges 15%
7 charges 30%
L’IUTS est calculé de façon progressive, par tranches mensuelles comme suit :
De 0 à 25 000 1%
De 25 001 à 50 000 2%
De 50 001 à 100 000 6%
De 100 001 à 150 000 13%
De 150 001 à 300 000 25%
De 300 001 à 400 000 30%
De 400 001 à 700 000 32%
De 700 001 à 1 000 000 34%
Au – delà de 1 000 000 35%
134
Méthodologie de calcul :
RGB = Salaire
+ Rémunérations accessoires (indemnités et primes non expressément exonérées)
+ Avantages en nature
– Retenue CNSS
RGBI = RGB
– (Abattement de 17%, s’il y a lieu)
– (Abattement de 10%, pour charges professionnelles)
Application 2 :
Exercice 1 :
Mr OUSMANE BANA a un salaire principal de 200 000 F, diverses indemnités de 75 000 F
et 3 charges familiales. Il ne bénéficie ni d’avantages en nature ni d’indemnité de
dépaysement.
Déterminer le montant de l’IUTS de Mr OUSMANE.
Exercice 2 :
Déterminer l’IUTS de MM. OUMAROU et INOUSSA, sachant que :
- OUMAROU bénéficie d’un logement gratuit de 3 pièces ; de la fourniture d’électricité et
est marié à 2 femmes, 6 enfants dont une fille mariée et un autre âgé de 26 ans. En outre il
bénéficie d’une prime d’ancienneté de 30 000 F et d’une indemnité de transport de 15 000
F.
- INOUSSA, ne bénéficie d’aucun avantage en nature. Il a 5 charges et bénéficie d’une
prime d’ancienneté de 20 000 F.
135
C) Les autres retenues :
Les avances : ce sont des sommes d’argent perçues par le salarié, sur travail non
effectué ;
Les acomptes ; ce sont des sommes d’argent perçues pour un travail déjà effectué (le
bulletin de paie n’étant pas encore prêt ;
Les oppositions (ou saisie-arrêt) : elles sont faites par les créanciers du salarié par voie
judiciaire ;
Les cessions sur salaire : elles sont faites à la demande du salarié ;
Les prêts d’argent (non liés au salaire)
A) Bulletin de salaire :
136
B) Le livre de paie :
Il récapitule les éléments des bulletins de salaire de chaque membre du personnel. Selon les
prescriptions légales, la tenue du livre de paie est obligatoire. Encore appelé registre de paie
ou fichier de paie, il doit mentionner :
- la date du paiement,
- le montant du paiement,
- l’évaluation des avantages en nature,
- le montant des retenues opérées.
Le personnel extérieur est le personnel utilisé par l’entreprise mais non lié à elle par un
contrat de travail (sous – traitant).
Les frais consécutifs à la rémunération du personnel intérimaire sont à comptabiliser en
charges du personnel malgré l’absence d’un contrat de travail en vertu du principe de la
prééminence de la réalité sur l’apparence.
Le livre de paie et l’état des charges patronales peuvent être présentés comme suit :
137
LIVRE DE PAIE
138
VII- Comptabilisation des charges de personnel :
Les opérations de la paye se déroulent en plusieurs étapes successives :
A) Au cours du mois :
139
B) A la fin du mois :
1) Le journal de la paye :
140
C) A la fin du mois ou à une autre date :
NB :
En fin d’année, les montants des rémunérations du personnel intérimaire sont transférés
dans un compte de frais personnel
Application 3 :
Exercice 1 :
M. FIFION RIBANA est chef division du budget de Trésorerie au SAHELCOM sur le N°
matricule 10625, catégorie A2, demeurant à Boukoki 2, Niamey.
BP 60 666, Tél. : 21 75 10 10, Cél : 93 88 06 06.
Le comptable, chargé d’établir les bulletins de ses collaborateurs dispose des informations
suivantes sur FIFION, durant la période du 1er au 30 septembre 2008 :
1ère semaine 49 heures ; 2ème semaine 44 heures (3h un dimanche nuit) ; 3ème semaine 43
heures ; 4ème semaine 40 heures (dont 4h une huit de mardi) ; 5ème semaine 08 heures.
Prime d’ancienneté 45 000 ; avance obtenue le 05/09 (70 000) indemnité de déplacement (non
assujettie à la sécurité sociale) ; oppositions 20 000 ; prêts 50 000 (le 16/09, remboursable en
2 mensualités)
Travail à faire :
1) Présenter le bulletin de paye de M. FIFION ;
2) Calculer les charges patronales relatives à M. FIFION.
141
3) Passer les écritures nécessaires, sachant que le salaire est réglé le 1er octobre ; les
retenues au 05 octobre et les retenues obligatoires le 10 octobre.
Exercice 2 :
L’entreprise « ZAADA et Cie » est une petite entreprise qui emploie un (1) seul salarié M.
ISSA Soumana : employé qualifié de la 6ème catégorie.
Pour le mois d’octobre 2008, celui –ci effectue les heures de travail suivantes :
1ère semaine 49 heures ; 2ème semaine 43 heures (3h un samedi nuit) ; 3ème semaine 43 heures ;
4ème semaine 37 heures (dont 4h un jeudi férié) ; 5ème semaine 14 heures.
M. ISSA est rémunéré au taux horaire de 1 000f et bénéficie :
- d’une prime d’ancienneté 20 000,
- d’une prime de congé 15 000,
- d’une indemnité de transport 20 000,
- d’un logement gratuit dont le loyer mensuel est de 25 000f.
Le 30/10, l’entreprise règle par virement postal le solde du salaire de Soumana, le 02/11
l’entreprise envoie un chèque de 20 000 à Mme (ex) Soumana et paie le loyer contre espèces.
Les autres retenues sont réglées contre chèques bancaires le 10/11.
Travail à faire :
1) Présenter le bulletin de paiye de M. ISSA.
2) Passer les écritures nécessaires
Exercice 3 :
L’entreprise « KODJO et Frères » met à votre disposition les informations concernant la paye
du mois de mai 2008:
142
2) Le livre de paie des autres employés :
Travail à faire :
1) Déterminer le salaire net de chaque employé et présenter le bulletin de paye de
BOUREIMA et AMADOU.
2) Compléter les livre de paye ;
3) Saisir le livre de paye, après avoir déterminé la cotisation patronale eu autres.
Exercice 4 :
Saisir le livre de paie et l’état des charges patronales suivants du mois de mai 2010 dans une
entreprise :
143
Résumé du livre de paie de juin
Salaires et accessoires Retenues Salaires nets
Salaire de base Primes et Indemnités Total Avances Oppositions, Cotisations IUTS Total
indemnités non Accessoires et saisies-arrêts CNSS Retenues
imposables imposables acomptes
2 650 800 795 200 530 000 3 976 000 500 000 100 000 55 136 310 140 965 276 3 010 724
Exercice 5 :
Pour le mois de mars 2010, le service de personnel de la société nigérienne de transport SNT met à votre disposition les informations suivantes :
- Salaire de base 4 800 000 F ;
- Salaire dû aux heures supplémentaires des chauffeurs 600 000 F ;
- Primes et gratifications 200 000 F ;
- Indemnités 300 000 F dont 120 000 F non soumises à la cotisation sociale ;
- Avances perçues au cours du mois 800 000 F ;
- Impôts uniques sur traitements et salaires (IUTS) : 320 000 F ;
- Prêts au personnel : montant à rembourser en mars : 250 000 F
Travail à faire : Compléter le livre de paye du mois de mars (Voir annexe) puis saisir le livre paye de mars.
144
Chap. 17
VALORISATION DES STOCKS, COMPTABILITE DES ENTREPRISES
INDUSTRIELLES ET DE PRESTATIONS
Il convient de présenter une fiche de stock pour mieux suivre les mouvements de stocks,
comme suit :
145
Application 1 :
Les mouvements de stocks de marchandises de l’entreprise « OUMAROU » se résument
ainsi pour le mois de décembre 2009 :
Travail à faire :
1) Présenter la fiche de stocks, en utilisant :
a. Le CMUP (après chaque entrée) ;
b. La méthode FIFO et LIFO
2) Passer les écritures d’entrées et de sorties de stocks dans chaque cas.
146
II- La comptabilité des entreprises industrielles :
Les entreprises industrielles achètent les matières premières et fournitures liées qu’elles
transforment en produits finis. Elles ont alors trois (3) fonctions :
la fonction achats ou approvisionnement (entrées des matières achetées) ;
la fonction production (sorties de stocks des matières et entrées en stocks des produits
finis fabriqués) ;
la fonction ventes ou distribution (sortie de stocks des biens ou produits)
Après enregistrement des factures, on constate les entrées en stocks (au coût d’achat)
Débiter 602
Débiter 604
Débiter 605
Débiter 608
Débiter (+) : 4094 ; 445 ; 611…
Créditer 401
Créditer (-) : 4091 ; 773…
(Suivant facture d’achats)
__________________ d° ___________________
Débiter 32
Débiter 33
Créditer 6032
Créditer 6033
(Entrées en stocks des matières achetées)
Débiter 6032
Débiter 6033
Créditer 32
Créditer 33
(Sorties de stocks de matières consommées)
3- Les entrées en stocks des produits finis sont comptabilisées au coût de production :
Débiter 34
Débiter 36
Débiter 37
Créditer 73
(Entrées en stocks des produits finis)
147
4- Les sorties de stocks des produits finis :
Les produits fabriqués sortent de stocks :
- pour être acheminés vers les ateliers de fabrication des produits finis, s’il s’agit de
produits en cours ou de produits intermédiaires ;
- pour être vendue aux clients, s’il s’agit des produits finis ou des produits résiduels ;
- pour être immobilisés, dans le cas de livraison à soi même.
Débiter 734
Créditer 341
(Sorties de stocks de produits en cours)
___________________ d° __________________
Débiter 737
Créditer 371
(Sorties de stocks de produits intermédiaires)
Débiter 411
Débiter (-) : 673, 4191…
Créditer 702
Créditer (+) : 707, 443, 4194…
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 737
Créditer 371
(Sorties de stocks de produits intermédiaires)
Débiter 2…
Débiter 445
Créditer 72
Créditer 443
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 2… (TVA non déductible)
Créditer 72
Créditer 443
(Suivant facture…)
___________________ d° __________________
Débiter 73
Créditer 36
(Sorties de stocks de produits …)
148
Application 2 :
Exercice 1
Au début du mois de décembre 2008, les stocks initiaux sont les suivants :
Produits en cours 500 000 F;
Produits intermédiaires 800 000 F (100 produits semi-ouvrés)
15/12 : Il a été constaté l’entrée en stocks de 300 produits intermédiaires pour un coût global
de 2 900 000 F ;
20/12 : Il faut enregistrer la sortie de la totalité des produits en cours et de 350 produits
intermédiaires.
Passer les écritures nécessaires.
Exercice 2 :
Journaliser les factures suivantes, sachant que le coût de production des produits finis est de
40% du prix de vente et que les produits résiduels sont vendus au coût de production
Exercice 3 :
Journaliser les factures suivantes émises par le fabricant de mobilier « NIGER MEUBLES »,
sachant que :
la production immobilisée est facturée au coût de production,
le mobilier ouvre droit à déduction, alors que la TVA supportée sur les meubles de
logement n’est pas déductible.
Fact. 025 Doit : Niger meubles Fact. 026 Doit : Niger meubles
149
III- La comptabilité des entreprises de prestation de services :
Ce sont des entreprises qui ne produisent pas de biens ; elles font des prestations de services,
qui peuvent être facturées aux clients. La saisie des factures peut se présenter ainsi :
Application 3 :
L’entreprise « MECA SERVICE PLUS » envoie le 15/01/09, la facture 203 suivante à son
client BOUBA, dont les détails se libellent ainsi :
Entretient de la Voiture TOYOTA 200 000 HT (escompte de règlement 5%) ;
Commissions lors d’une vente 150 000 HT ;
Location d’un véhicule pour six (6) jours (50 000 HT par jour ; avances reçues 100
000)
Travail à faire :
1) Présenter la facture ;
2) Passer les écritures nécessaires chez les deux partenaires, sachant que la facture a été réglée
par chèque.
150