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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE
(Première Partie)
I- Généralités :
A) Introduction :
La comptabilité se définit comme un outil de saisie et de gestion des flux engendrés par les
opérations effectuées dans l’entreprise.
Elle a pour mission d’informer, non seulement les dirigeants et gestionnaires, mais aussi les
différents partenaires économiques à savoir :
- les investisseurs,
- les banques ou institutions financières,
- les fournisseurs,
- les clients,
- les salariés,
- l’Etat et les collectivités publiques…
Ainsi, une bonne connaissance de l’entreprise nous paraît – elle nécessaire et indispensable.
B) Définition de l’entreprise :
Généralement on définit l’entreprise comme étant un organisme financièrement indépendant
ou autonome, produisant pour un marché des biens ou des services.
L’entreprise vise un objectif essentiel : celui de la maximisation du profit.
C) Rôles de l’entreprise :
L’entreprise joue un rôle très important dans la vie d’une nation. Ce rôle est
d’ordre économique et social :
1. Rôle économique :
- Création d’activités économiques, entraînant des rentrées de fonds dans le pays,
- Mise en valeur les ressources du pays,
- L’entreprise constitue donc un poumon pour le tissu économique d’un pays.
2. Rôle social :
- l’entreprise crée de l’emploi à la population, réduisant ainsi le chômage ;
- elle donne satisfaction à la population par la production des biens et services.
NB : De nos jours, les entreprises publiques tendent à disparaître au profit des entreprises
parapubliques et privées (la privatisation).
1) Le secteur industriel :
Il regroupe les entreprises dont l’objet consiste à transformer des biens (matières premières)
en d’autres biens (produits finis ou semi-finis) avant de les vendre sur le marché. C’est le cas
par exemple des huileries, savonneries, brasseries… On y rattache aussi les entreprises du
bâtiment et les entreprises artisanales.
2) Le secteur commercial :
C’est le cas des entreprises de distribution, qui ont pour objectif principal, l’achat et la
revente en l’état (sans transformation) des biens ou produits (marchandises).
4) Le secteur agricole :
Ce secteur regroupe les entreprises agricoles, dont l’activité est tournée exclusivement vers
l’exploitation de la terre c'est-à-dire l’agriculture et l’élevage.
INVESTISSEMENTS FINANCEMENTS
Ces activités sont réalisées avec les autres agents économiques (fournisseurs et clients). Elles
sont fondées dans une grande mesure sur du crédit.
1. Des dettes :
Une dette représente un engagement qu’une personne doit respecter envers une autre personne
en effectuant un certain paiement à une certaine échéance.
Les dettes contractées dans ce cas sont appelées les dettes circulantes. Les personnes à qui
l’entreprise doit de l’argent sont appelées des créanciers ou créditeurs :
- les fournisseurs,
- l’Etat (impôts et taxes),
- le personnel (rémunérations dues),
- les organismes sociaux (CNSS)
- les prêteurs (emprunts)…
2. Des créances :
Une créance représente le droit qu’a une personne d’exiger d’une autre personne un certain
paiement à une certaine date (appelée échéance).
Les opérations d’exploitation entraînent des flux financiers qui supposent un mouvement
continuel :
- de stocks,
- de créances,
- de dettes,
- et de liquidités (espèces et chèques)…
Il y a une relation entre les dettes d’exploitation et les créances d’exploitation. La relation
investissement/financement se double d’une relation financement/exploitation.
SITUATION FINANCIERE
Immobilisations Capital et autres ressources propres
Dettes financières (à plus d’un an)
1- Quelles différences faites – vous entre une opération d’investissement et une opération
d’exploitation ?
5- Parmi les opérations ci – dessus, qu’elles sont les charges et les produits ?
7- Qu’appelle – t- on flux, flux entrants, flux sortants, emplois ressources ? Quelles liaisons
faites – vous entre ces notions ?
A) Définition :
Le patrimoine d’un individu ou d’une entreprise est l’ensemble de ses biens (immobilisations,
stocks, créances et disponibilités…) et de ses dettes.
NB : Cette notion de SN est assimilée aux capitaux propres (CAPRO) par le SYSCOA.
Patrimoine net ou situation nette = Somme des Biens – Somme des Dettes
Application1
Exercice 1 :
Mr. DIALLO, commerçant installé à Niamey met à votre disposition les informations
suivantes et vous demande de calculer son patrimoine :
- Le magasin, le matériel et le mobilier de Diallo sont estimés à 5 000 000 F ;
- Les marchandises et les fournitures diverses en stocks sont évaluées à 1 500 000 F ;
- L’avoir de Diallo en banque, en CCP et en caisse s’élève à 250 000 F ;
- Par ailleurs, DIALLO doit à ses fournisseurs 3 000 000 F ; il a emprunté à la BRS
4 000 000 F qu’il doit rembourser un peu plus tard ;
- On signale aussi qu’il a vendu 2 300 000 F de marchandises à crédit.
Exercice 2
Une personne nommée ALZOUMA possède les biens suivants :
- un terrain d’une valeur de 8 750 000 F et une villa estimée à 36 900 000 F
- un véhicule pour 10 500 000 F et deux (2) de 350 000 F chacune
- 350 sacs de riz à 22 000 F 200 sacs de maïs à 27 000 F
- 500 têtes de bœufs évaluées à 90 000 F chacune.
- un matériel agricole 3 500 000 F
- créances sur ses partenaires 8 236 000 F
- mobiliers divers 10 830 000 F
- espèces 2 885 000 F et un compte bancaire 7 815 000 F
Il doit par contre :
- à ses fournisseurs une somme de 15 834 000 F
- aux percepteurs d’impôts 8 228 000 F
- aux prêteurs 25 000 000 F et à divers créanciers 10 250 000 F
A) Définition :
Le bilan est un état financier de synthèse, de première importance qui décrit séparément les
éléments constituant le patrimoine de l’entreprise :
Les éléments d’actif (les emplois ou droits patrimoniaux) ;
Les éléments du passif (les ressources ou engagements patrimoniaux) et fait apparaître de
façon distincte les CAPRO de l’entreprise.
Le bilan permet d’apprécier le patrimoine économique de l’entreprise qu’il décrit à une date
donnée.
Le capital et les dettes sont appelés ressources externes alors que les résultats sont appelés
ressources internes.
1- Détermination du résultat :
Remarque :
Le bilan est toujours équilibré (Total Actif = Total Passif)
A la création de l’entreprise (bilan d’ouverture) ; aucun résultat (ni bénéfice, ni perte) be
peut ;
Le résultat peut être obtenu, après une certaine période d’activités ;
Le résultat est toujours placé au passif avec le signe : + ou – selon qu’il y a bénéfice ou
perte ;
Les postes de l’actif du bilan sont classés par ordre croissant de liquidité (du moins
liquide au plus liquide ;
Les postes du passif sont classés par ordre croissant d’exigibilité (du moins exigible au
plus exigible) ;
La liquidité est l’aptitude d’un bien à se transformer en monnaie dans un délai plus ou
moins long ;
L’exigibilité est l’aptitude d’une dette à être payée dans un délai plus ou moins long.
Application2 :
Exercice 1 :
Le 1er janvier de l’exercice N, l’entreprise de Monsieur DJIBO possède un véhicule valant
15 000 000 F, un stock de marchandises évalué à 3 000 000 F et 4 000 000 F en banque.
Il doit 4 500 000 F aux fournisseurs, 2 500 000 F à l’Etat au titre d’impôts et ses clients lui
doivent 3 000 000 F ; il a en outre prêté 1 000 000 F à un fournisseur.
Exercice 2 :
L’entreprise ABDOULAYE présente la situation suivante au 31/12/N :
Total des biens = 56 000 000 F Total des dettes = 37 500 000 F.
Travail à faire :
1- Quelle est la valeur du patrimoine de l’entreprise ABDOULAYE au 31/12/N ?
2- Calculer le résultat de l’exercice N sachant que le capital est égal à 20 000 000 F.
3- Quel est le montant des charges si le total des produits est de 45 000 000 F ?
4- Quel aurait été le résultat avec un capital de 15 000 000 F ?
Exercice 3 :
Le 01/01/N, l’entreprise de Madame DOUNBIA présente la situation suivante :
Matériel acquis pour 12 000 000 F.
Créances sur les clients 3 500 000 F ; espèces en caisse 1 500 000 F.
Elle doit : 1 750 000 F à divers fournisseurs et 2 000 000 F empruntés à la BRS.
Travail à faire :
1- Quelle est la valeur du patrimoine de cette entreprise au 01/01/N ?
2- Résumer la situation initiale au moyen d’un tableau.
3- Calculer la valeur du patrimoine et le résultat au cours du mois de janvier puis présenter
une nouvelle situation.
4- Retrouver le résultat de janvier à partir des produits et des charges.
Un produit est une création de valeur ou de richesse par les activités de l’entreprise (à
ne pas confondre avec les éléments du passif).
Þ Résultat = Y – X
NB : Ce résultat est le même que celui trouvé par le bilan ; ce qui traduit le principe de la
double de la comptabilité que nous allons étudier dans les prochains chapitres.
Exercice 1 :
Le 01/01/N l’entreprise de M. DOUTE présente la situation suivante :
Matériel 2 500 000 F.
Clients 3 500 000 F.
Espèces en caisse 1 200 000 F.
Elle doit 1 800 000 F aux fournisseurs et 4 000 000 F empruntés à la BRS.
Travail à faire :
1) Calcul le patrimoine au 01/01/N et 31/01/N et présenter le bilan dans chaque cas.
2) Retrouver le résultat au 31/01/N en présentant le compte de résultat simplifié.
Exercice 2 :
M. OUMAROU met à votre disposition les données suivantes relatives à son exercice 2009 :
Exercice 3 :
Une entreprise présente les situations suivantes au cours des deux derniers exercices :
Chap. 3
LE PRINCIPE DE LA DOUBLE ECRITURE
Objectif :
- Présenter l’analyse des flux économiques engendrés par une opération de toute
nature,
- Faire l’analyse comptable des flux économiques, en distinguant les ressources et les
emplois que ces ressources ont pu financer.
I. Notion de flux :
A) Présentation :
On appelle flux, un mouvement de valeurs (biens, services, créances, dettes,
disponibilités…) :
- les opérations réalisées avec les tiers correspondent aux flux externes ;
- les opérations réalisées à l’intérieur de l’entreprise sont appelées des flux internes.
B) Classification :
Souvent, le règlement est différé au travers d’une opération dite à crédit. Il résulte donc un
décalage entre la vente et le règlement. Ce qui crée un lien entre le vendeur et l’acheteur.
- le vendeur a une créance sur l’acheteur (client),
- réciproquement l’acheteur a une dette envers le vendeur (fournisseur).
Ainsi est née la notion de créances – dettes. Cette notion de créances – dettes ne s’éteindra
qu’après le paiement du montant dû.
Application 1 :
Exercice 1 :
L’entreprise BOUBACAR a réalisé les opérations suivantes au cours d’une période :
Exercice 2 :
L’entreprise « SALIFOU & Cie » met à votre disposition les informations suivantes :
A) Définition :
On notera qu’une ressource est le moyen sans lequel l’opération ne peut avoir lieu.
Remarque :
Selon le principe de la partie double :
L’analyse comptable des opérations peut se faire dans un tableau appelé « tableau d’analyse
comptable ». Toute fois, ce tableau n’est pas indispensable.
Exercice 1 :
L’entreprise « SALIFOU & Cie » met à votre disposition les informations suivantes :
Exercice 2 :
Le 1er janvier 2011, monsieur GAYA crée une entreprise. Il effectue un apport de 10 000 000
F et un emprunt de 3 000 000 F (Pièce de caisse R1).
02/01 : Ouverture d’un compte à la BRS et dépôt en espèces de 7 500 000 F (PC D1).
03/01 : Acquisition d’un véhicule réglé par chèque BRS N° 54001 : 4 000 000 F.
04/01 : Achat de mobilier de bureau (120 000 F) et de diverses fournitures de bureau (15 000
F) réglés immédiatement en espèces (Pièce D2).
05/01 : Facture A1 reçue de MOUMOUNI : marchandises 6 000 000 F ; transport 200 000 F.
05/01 : Facture V1 adressée au client KASSEY : prestations diverses 1 200 000 F.
A) Le principe de la prudence :
C’est l’appréciation raisonnable des faits, afin d’éviter le risque de transfert sur l’avenir,
d’incertitudes présentes, susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l’entreprise.
D’après ce principe, on doit tenir compte de toutes les charges et tous les produits liés à un
exercice dans la détermination du résultat ; on doit également faire une prévision en
comptabilisant les charges probables mais pas les produits prévisibles.
La permanence des méthodes permet la comparabilité des états financiers dans le temps.
Selon ce principe, l’entreprise doit donc imputer à chaque exercice, rien que les charges et
les produits le concernant.
Le coût d’acquisition d’un bien est égal à son prix d’achat plus les frais accessoires d’achat.
Selon ce principe, l’entreprise doit éviter les fraudes dans la comptabilisation des opérations.
Les états financiers doivent être bien présentés avec des détails en annexes pour la bonne
information.
Cela se traduit par la possibilité d’inscrire au bilan, les biens détenus par l’entreprise dans le
cadre d’un contrat de crédit – bail et de réserve de propriété ; d’inscrire dans les charges de
personnel, les prestations payées au titre des services fournis par le personnel extérieur non lié
à l’entreprise par un contrat de travail.
Plusieurs plans comptables ont existés, à savoir : le plan comptable 47, le plan comptable 57,
le plan comptable OCAM, le plan comptable 82 …
Le plan comptable SYSCOA (Systèmes Comptables Ouest Africains) est le nouveau plan
comptable adopté en 1995 par les huit (8) pays membres de l’UEMOA (Union Economique et
Monétaire Ouest Africain) regroupant : le Bénin, le Burkina – Faso, la Côte d’Ivoire, la
Guinée – Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Ce plan est l’unique qui s’impose à toutes les entreprises des pays membres de l’UEMOA à
compter du 1er janvier 1998.
La nomenclature est la liste des éléments classés et définis pour le bon usage du plan.
Le plan comptable SYSCOHADA est subdivisé en neuf (9) classes :
a. Les ressources durables sont des ressources (ou dettes) dont le remboursement est à long
terme (à plus d’un an) telles que : le capital, le résultat, les emprunts, les dépôts et
cautionnements reçus…
b. Les immobilisations (actif immobilisé) sont des biens mobiliers et immobiliers, corporels
ou incorporels qui sont utilisés pendant longtemps dans l’entreprise tels que : les terrains,
les matériels, les mobiliers, les outillages, les bâtiments et immeubles, les logiciels…
1.1 A l’Actif :
- Actif immobilisé, regroupe les comptes de la classe 2 ;
- Actif circulant constitué des comptes de la classe 3 et les comptes de la classe 4 (à
soldes débiteurs) ;
- La trésorerie – actif qui regroupe les comptes de la classe 5
1.2 Au passif :
- Les capitaux propres et ressources assimilées (CAPRO) : comptes 10, 11, 12, 13, 14,
15 ;
- Dettes financières et ressources assimilées (comptes 16, 17, 18, 19) ;
- Passif circulant qui regroupe les comptes de la classe 4 à soldes créditeurs ;
- La trésorerie – passif (compte de la classe 5 à soldes créditeurs)
L’application des principes comptables nous permet de déterminer les CAPRO, suivant les
formules :
CAPRO = Capital
+ Réserves
+/- RAN
+/- Résultats
+ Subventions d’investissement
+ Subventions d’investissement
– Frais immobilisés (20)
Les comptes de la classe 6 et la classe 8 sont appelés les comptes de gestion ; car se sont les
charges et les produits utilisés dans la gestion de l’entreprise et par conséquent dans la
détermination du résultat de l’entreprise.
Variation de stocks (pour les stocks achetés) = Stock Final - Stock Initial
Variation de stocks (pour les produits finis) = Stock Initial - Stock Final
Ces neuf (9) soldes seront traités dans la deuxième partie de ce cours.
Exercice 1 :
On vous communique les informations suivantes concernant les charges et les produits d’une
entreprise pour l’exercice 2009. Présenter le compte de résultat simplifié, puis le compte de
résultat avec les soldes significatifs de gestion.
Exercice 2 :
Sur la base des renseignements suivants (données en milliers de francs):
- Capital social 10 000 000 ;
Travail à faire : Présenter ce bilan et calculer les CAPRO de deux (2) manières
Exercice 3 :
Vous disposez des informations suivantes sur une entreprise au 31/12/2009 :
- Achats de marchandises : 17 800 000 F ;
- Achats de matières premières : 8 900 000 F ;
- Ventes de marchandises : 25 600 000 F ;
- Autres achats : 2 630 000 F ;
- Ventes de produits finis : 12 400 000 F ;
- Produits accessoires : 4 560 000 F ;
- Escompte obtenu : 890 000 F ;
- Transports : 765 000 F ;
- Services extérieurs A : 2 340 000 F ;
- Services extérieurs B : 457 000 F ;
- Charges HAO : 265 000 F ;
- Produits HAO : 120 000 F ;
- Produits financiers 768 000 F ;
- Frais financiers 1 345 000 F ;
- Transferts de charges financières : 568 000 F ;
- Impôts et taxes : 2 344 000 F ;
- Frais du personnel : 2 570 000 F ;
- Impôts sur le résultat 3 455 000 F ;
- Participation des travailleurs : 3 675 000 F ;
- Amortissements : 2 450 000 F ;
- Provisions pour dépréciations : 1 300 000 F ;
- Subventions d’exploitation : 5 000 000 F ;
Travail à faire : Déterminer le RAO et le RHAO ; puis présenter le comte de résultat avec les
soldes significatifs de gestion.
Exercice 4 :
On extrait d’une balance de fin d’exercice les soldes de comptes de gestion suivants :
N° Intitulés Soldes
601 Achat de marchandises 12 000 000
602 Achat de matières premières 24 000 000
6031 Variation de stocks de marchandises 150 000
6032 Variation de stocks de matières 400 000
6033 Variation de stocks d’autres approvisionnements 150 000
604 Autres achats stockés 900 000
605 Autres achats non stockés 250 000
608 Achat d’emballages 130 000
61 Transports 170 000
62 Services extérieurs A 440 000
63 Services extérieurs B 650 000
64 Impôts et taxes 970 000
651 Pertes sur créances 250 000
671 Intérêts des emprunts 670 000
68 Dotations aux amortissements 800 000
701 Ventes de marchandises 24 000 000
702 Ventes de produits finis 32 000 000
706 Services vendus 1 200 000
707 Produits accessoires 380 000
71 Subventions d’exploitation 3 000 000
72 Production immobilisée 1 500 000
73 Production stockée 2 300 000
75 Autres produits 500 000
77 Revenus financiers 500 000
83 Charges HAO 850 000
84 Produits HAO 1 050 000
A) Notion de compte :
1)- Définition :
Le compte est un tableau à double entrée dans lequel sont enregistrées les opérations
effectuées par l’entreprise
Il comporte par convention :
à gauche, le Débit ; où l’on enregistre les Emplois ou flux entrants
à droite, le Crédit ; qui enregistre les Ressources ou flux sortants
En effet :
- Débiter un compte, c’est enregistrer une somme à son débit ;
- Créditer un compte, c’est porter une somme à son crédit
D C
Remarque :
- Lorsqu’un compte ne présente qu’un solde débiteur (ou créditeur), on peut préciser une
seule colonne de solde débiteur (ou créditeur) ;
En effet :
Actifs Passifs
(+) (–) (–) (+)
Charges Produits
(+) (–) (–) (+)
Application 1 :
Exercice 1 :
L’entreprise « OUMAROU » met à votre disposition les opérations suivantes :
Travail à faire :
Présenter les comptes suivants :
o Banque,
o Caisse,
o Clients,
o Fournisseurs,
o Marchandises,
Exercice 2 :
SOUMANA, un petit commerçant relate sur un agenda les mouvements d’espèces dans son
entreprise du 01/10/10 au 05/10/10, son agenda donne les renseignements suivants :
DEPENSES RECETTES
01/10 : Ventes au comptant - 175 000
01/10 : Versement à la banque 200 000 -
02/10 : Ventes au comptant - 248 000
02/10 : Achat de timbre – poste 6 000 -
02/10 : Achat essence 7 500 -
03/10 : Ventes au comptant - 175 200
03/10 : Versement du client YOYO - 254 800
04/10 : Ventes au comptant - 346 500
04/10 : Versement à la banque 700 000 -
05/10 : Retrait de la banque - 100 000
05/10 : Prêt à un fournisseur 250 000 -
Travail à faire :
2- Le travail de SOUMANA, est – il correct ? Quelle est la somme algébrique des
omissions ?
3- Sachant que SOUMANA, a omis de noter le 04/10, des ventes de 75 600 F et un
prélèvement de 50 000 F ; présenter le compte caisse (compte classique).
Le principe de la partie double consiste à enregistrer deux (2) fois chaque opération dans deux
(2) ou plusieurs comptes différents :
o une (1) ou plusieurs fois au débit d’un (1) ou plusieurs comptes ;
o une (1) ou plusieurs fois au crédit d’un (1) ou plusieurs autres comptes ;
Ainsi donc pour chaque opération, on aura à tout moment (même si une opération fait
intervenir plusieurs comptes) :
Ainsi, après présentation d’un compte, pour avoir la partie double, on tire son solde et on le
place du côté de la partie la plus petite (débit ou crédit selon le solde obtenu.
Le principe de la partie double a pour objectif l’enregistrement des opérations dans les
comptes
o Au début de chaque période, on ouvre tous les comptes de l’entreprise et on porte les
soldes initiaux, ces soldes constituent ceux de la période précédente (cette opération
s’appelle passage du bilan aux comptes).
o Au cours de la période suivante, on enregistre tous les mouvements qui interviennent sur
les comptes puis on détermine les soldes des comptes à la fin de cette nouvelle période
(soldes finals).
o On présente enfin le bilan à la fin de la période considérée en reportant les soldes finals
(on dit qu’on passe des comptes au bilan)
Exercice 1 :
Avec l’héritage de 10 000 000 F de son papa défunt, un étudiant en fin de formation BTS crée
une entreprise avec pour capital les 10 000 000 F (7 500 000 F déposé en banque et le reste en
caisse).
Exercice 2 :
On établit le bilan de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » sur la base des renseignements
suivants au 1er novembre 2007 :
Construction 750 000 ; banque 47 000 ; caisse 11 500 ; fournisseurs 151 500 ; matériel et
mobilier de bureau 185 000 ; marchandises 120 000 ; capital social 800 000 ; client 88 000 ;
prêteur AMADOU 250 000
Travail à faire :
1- Faites l’analyse comptable de ces opérations.
2- Présenter les comptes « Caisse », « Client », puis procéder à la fermeture du compte
« Client », à l’arrêt et la réouverture du compte « Caisse ».
3- Procéder à l’ouverture des comptes tels qu’ils résultent au bilan du 1er novembre ;
4- Saisir toutes les opérations dans les comptes ;
5- Présenter le bilan au 30/11/07.
Exercice 3 :
Le 01/01/N, l’entreprise de Madame DOUNBIA présente la situation suivante :
Matériel acquis pour 12 000 000 F.
Créances sur les clients 3 500 000 F ; espèces en caisse 1 500 000 F.
Elle doit : 1 750 000 F à divers fournisseurs et 2 000 000 F empruntés à la BRS.
Travail à faire :
1- Quelle est la valeur du patrimoine de cette entreprise au 01/01/N ?
2- Résumer la situation initiale au moyen d’un tableau.
3- Calculer la valeur du patrimoine et le résultat au cours du mois de janvier puis présenter
une nouvelle situation.
4- Retrouver le résultat de janvier à partir des produits et des charges.
1. Soit d’origine interne ; ils sont établis par l’entreprise elle – même. On peut citer :
o Souches de chèques bancaires ou postaux,
o Pièces de caisses ou reçus,
o Factures de ventes,
o Livres de paye,
o Déclarations fiscales et sociales…
2. Soit d’origine externe ; ils sont donc adressés à l’entreprise par des tiers (fournisseurs,
Etat, banques ou institutions financières…). On peut citer :
o Factures d’achats,
o Avis de débit et de crédit de la banque,
o Avis d’imposition de l’administration fiscale…
B) Le journal :
1) Définition :
Ou livre- journal, c’est un document légal dans lequel l’entreprise enregistre ses opérations
chaque jour après leur analyse.
2) Caractéristiques :
Il est obligatoire et permet de vérifier la partie double.
Il doit être tenu sans blanc, ni rature, ni gommage, ni surcharges.
Il doit être coté et paraphé par un juge du tribunal de commerce ou par un maire.
Etant légal (donc obligatoire pour tout opérateur économique), il doit être présenté de
façon soignée et gardé pendant dix (10) ans au moins avec les documents de base à
compter de la date de la dernière opération enregistrée.
3) Le tracé du journal :
Pour une opération donnée, le journal doit indiquer :
la date ;
l’analyse comptable ; c'est-à-dire les numéros des comptes, intitulés des comptes
débités et crédités et leurs montants respectifs ;
le libellé qui donne la référence exacte du document de base ; le libellé doit être précis,
concis et claire
L’ensemble de ces inscriptions constitue « un article du journal ».
Remarque :
o les noms des comptes débités sont écrits à partir du début de l’espace central et ceux
du crédit à partir du milieu ;
o à la fin de chaque page du journal, on totalise les colonnes de montant (débits et
crédits) qui doivent être identiques ;
o le total de fin de page doit être suivi de la mention « A REPORTER » et de la mention
« REPORT » sur la page suivante (c’est le report des opérations):
o en fin d’exercice, le total débit doit être égal au total crédit.
Totaux X X
C) Le grand – livre :
Au début de chaque période, l’entreprise présente tous les comptes qu’elle utilise dans un
livre appelé « grand – livre ».
Le grand – livre est donc constitué par l’ensemble des comptes de tous les comptes utilisés
par l’entreprise au cours d’un exercice comptable.
Bien que sa tenue ne soit pas imposée par la loi, il est l’organe essentiel de la comptabilité ; le
journal n’est qu’un relais qui permet d’obtenir les documents de base.
On distingue :
le grand-livre à feuillets cousus ;
le grand-livre à feuillets décousus.
D) La balance :
Après l’enregistrement des opérations au journal et leur report au grand – livre, il est
nécessaire d’effectuer un contrôle de la comptabilité de l’entreprise. La balance, établie à
partir des montants des soldes du grand – livre permet d’effectuer ce contrôle.
5- Définition :
La balance générale des comptes est un état récapitulatif qui fait apparaître à la clôture de
l’exercice pour chaque compte :
o le solde débiteur ou créditeur,
o le cumul depuis l’ouverture des mouvements débiteurs et créditeurs, le solde débiteur et
créditeur à la date considérée.
6- Présentation :
On distingue quatre (4) tracés :
Totaux Y Y
Totaux A A Y Y
Totaux X X M M V V Y Y
Remarque :
o Le plan SYSCOA recommande vivement de présenter la balance à six (6) colonnes.
o Si le bilan ne peut être présenté régulièrement (tous les mois), il est souhaitable de
présenter la balance chaque mois et le bilan une (1) ou deux (2) fois au moins par an
(semestriellement ou annuellement).
Application 1 :
Exercice 1 :
On établit le bilan de l’entreprise « MADOUGOU » à sa création le 1er janvier N, sur la base
des renseignements suivants :
- Capital 12 000 000 ;
- Emprunts 5 000 000 ;
- Fonds commercial 4 500 000 ;
- Matériel 2 700 000 ;
- Banque 8 900 000 ;
- Caisse 900 000.
Les opérations du mois de janvier N se résument ainsi :
02/01 : Paiement d’impôts et taxes par chèque 890 000.
04/01 : Achat de marchandises à crédit : 3 500 000.
07/01 : Achat de marchandises par chèque 2 900 000.
09/01 : Retour de marchandises sur achat du 07 : 700 000.
10/01 : Vente de marchandises à crédit : 4 200 000.
13/01 : Retour de marchandises non conformes par les clients 1 200 000.
17/01 : Achat d’une caisse enregistreuse contre espèces : 500 000.
22/01 : Vente de marchandises contre espèces : 2 300 000.
24/01 : Versement d’espèces à la banque 1 300 000.
27/01 : Règlement des clients :
- 2 000 000 par chèque,
- 700 000 contre espèces.
28/01 : Retrait de la somme de 2 300 000 de la banque.
30/01 : Règlement en espèces d’un fournisseur : 2 500 000.
Travail à faire :
1- Présenter le bilan d’ouverture ; passer toutes les écritures au journal ;
2- Présenter le grand-livre ; la balance ; le bilan ; et le compte de résultat simplifié au 31/12.
Exercice 3 :
Avec une fortune de 10 000 000 F héritée de son papa, un étudiant en fin de formation BTS
crée une entreprise de distribution d’oignons, achetés auprès des cultivateurs Nigériens. Le
capital est fixé à 10 000 000 F (7 500 000 F déposé en banque et le reste en caisse).
Travail à faire :
Sachant que le coût d’achat de stocks vendus = 70%
1- Présenter le bilan provisoire au 15/12/08 ; Passer toutes les écritures ;
2- Présenter le grand- livre et la balance (à 6 colonnes) ;
3- Présenter le bilan et le compte de résultat simplifié au 31/12/08
Exercice 4 :
L’entreprise « SALAMATOU et Cie » met à votre disposition les informations suivantes :
A l’occasion de la passation des écritures dans le journal, le comptable peut commettre des
erreurs qui sont le plus souvent d’origines diverses.
Le contrôle des enregistrements a pour objet de s’assurer de la bonne saisie des informations
contenues sur les documents de base, dans le journal, le grand-livre et la balance. En cas
d ‘erreurs, il convient de les corriger, tant sur les documents que dans les livres comptables
Il existe plusieurs méthodes de correction d’erreurs parmi lesquelles :
le complément à zéro (0) ;
la contre-passation ;
le redressement ;
le nombre rouge ;
le nombre négatif.
Application 2 :
Exercice 2 :
L’entreprise « ISSAKA et Cie » vous fournit les renseignements suivants :
Un article constatant une vente de 500 000 de Marchandises contre chèque bancaire
n’a pas été reporté ;
Le 03 / 11 un article constatant un achat de marchandises de 128 000f contre espèces a
été reporté deux (2) fois ;
09 / 11 le règlement de la patente au moyen d’un chèque bancaire de 1800 000f a été
reporté au débit du compte 601, le report au crédit du compte 521 est exact ;
15/ 11 pour un règlement contre espèces de 100 000f d’un client le comptable débite le
compte 571 et crédite le compte 401 ;
Travail à faire : Sachant que tous les libellés sont exacts, procéder à la correction des erreurs
éventuelles dans ce journal.
Chap. 7
LE VIREMENT COMPTABLE, RECIPROCITE DES COMPTES
I. Le virement comptable :
A) Définition :
Le virement c’est une opération par laquelle une somme est transférée :
du débit d’un compte au débit d’un autre compte ;
ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte
Dans la pratique :
le transfert de montants débiteurs s’effectue en créditant le compte d’origine du
transfert et en débitant le compte de destination ;
réciproquement, le compte d’origine des montants créditeurs à transférer sera débité
par le crédit du compte de destination
B) Exemples :
Compte A Compte B
350 000
832 000
Compte C Compte D
Application 1 :
Exercice 1 :
Une société vend trois (3) sortes de marchandises aux clients A ; B et C. Elle tient de ce fait
trois (3) comptes ventes différents. La situation de ces comptes se présente à un moment
donné :
Exercice 2 :
Regrouper les comptes individuels suivants en comptes collectif :
Fournisseur ISSA 200 000 (SD)
Fournisseur KEITA 300 000 (SC)
Fournisseur HAMA 280 000 (SC)
Fournisseur KODJO 250 000 (SC)
Fournisseur SALEY 293 000 (SD)
Exercice 3 :
Les comptes clients : HAMA, KADER et BOUBACAR de l’entreprise DOUCAR,
présentent les soldes suivants au 31/10/2009 : 640 000 ; 500 000 et 760 000.
On décide de remplacer ces comptes individuels par un seul compte collectif « Clients »
Présenter l’analyse nécessaire.
Exercice 4 :
L’entreprise « MARCHANDS DU NIGER » utilise les comptes suivants :
mobilier de bureau 1 500 000 F
matériel de bureau 6 500 000 F
Travail à faire :
Le chef d’entreprise souhaite que vous fassiez apparaître un seul compte matériel et mobilier.
Présenter l’analyse nécessaire et passer les écritures au journal.
2. Virement comme instrument de ventilation ou d’éclatement :
Ventiler un compte (général ou unique), revient à substituer à ce compte, plusieurs comptes
divisionnaires (ou individuels) pour des besoins d’analyse.
Application 2 :
Exercice1 :
Eclater le compte collectif Clients de l’entreprise NICROIPA d’un montant net débiteur de 1
875 000 ; composé de :
Client ISSA 750 000 (SD)
Client BOUBEY 370 000 (SD)
Client NICO 225 000 (SC)
Client MAMADOU 935 000(SD)
Client NELSON 350 000 (SD)
Client ALI ? (SC) à déterminer
Exercice 2 :
Le compte « Clients » de l’entreprise « ALPHA OMEGA » se présente comme suit pour le
mois d’octobre 2009 :
411 Clients
Dates Libellés Débits Crédits
05/10 Ventes de marchandises à OUMAROU 650 000 -
10/10 Avances reçues du client ABDOU - 500 000
12/10 Ventes à INOUSSA 975 000 -
18/10 Retour non conforme INOUSSA - 50 000
20/10 Virement OUMAROU - 400 000
21/10 Virement INOUSSA - 350 000
23/10 Ventes à ABDOU 1 250 000 -
26/10 Retour ABDOU - 200 000
28/10 Règlement ABDOU - 550 000
29/10 Virement INOUSSA - 300 000
30/10 Virement - 250 000
31/10 Virement - 500 000
Exercice 3 :
Le compte « Immobilisations » de l’entreprise « ALPHA OMEGA » présente se compose
comme suit au 31/12/2009 :
Terrain nus 12 350 000 F ;
Terrains bâtis 39 650 000 F ;
Matériel informatique 15 200 000 F ;
Mobilier de bureau 1 230 000 F;
Matériel de bureau 4 470 000 F
Motos 1 750 000 F;
Vélos 750 000 F ;
Voitures 32 500 000 F
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 49
1) Présenter les comptes individuels : « Terrains », « Matériel et mobiliers », « Matériel de
transport ».
2) Présenter le compte individuel « Matériel »
3) Présenter le compte individuel « Immobilisations », puis passer les écritures au journal.
Application 3 :
Exercice 1
Les clients KADER et OUMAROU doivent respectivement 970 000 F et 726 000 F à
l’entreprise BACHIR qui, de son côté doit une somme de 1 500 000 F à son fournisseur
ISSOUFOU.
Le 10/09/09, l’entreprise BACHIR demande à ces deux clients de payer respectivement :
700 000 F et 500 000 F à ISSOUFOU
Exercice 2 :
Mr MAMANE grand commerçant à Niamey donne l’ordre à la banque de virer 5 000 000 F
au profit de son fournisseur Mr HACHIMOU titulaire d’un compte dans la même banque.
Travail à faire :
Présenter les comptes schématiques ayant fonctionné dans les livres de Mr MAMANE, Mr
HACHIMOU et ceux de la banque.
Les comptes réciproques sont des comptes qui enregistrent dans la comptabilité de deux (2)
entreprises différentes (ou de deux agents économiques) ; des flux de créances – dettes.
Ces comptes enregistrent les mêmes opérations de mêmes montants, mais de signe contraire ;
quand l’un est débité, l’autre est crédité et vice versa par la réciprocité.
Remarque :
D’une manière générale, tous les comptes tenus par l’entreprise ont leurs homologues
réciproques dans la comptabilité des tiers ;
Les soldes de deux (2) comptes réciproques sont égaux mais de sens opposé ou
contraire (débiteur dans un cas et créditeur dans l’autre) ;
Toute opération enregistrée au débit de la comptabilité d’un des partenaires est
créditée chez l’autre
Application 4 :
Exercice 1 :
Mr HALIDOU, commerçant à Niamey a effectué les opérations suivantes durant la 1 ère
quinzaine de novembre avec son client KARIM :
02/11 : Ventes de marchandises à crédit 750 000
03/11 : Retour de marchandises non conformes sur la vente de la veille 50 000
05/11 : Règlement par chèque de KARIM 975 000
07/11 : Avances sur commandes reçues de KARIM 750 000
10/11 : Ventes de marchandises à crédit 1 250 000
15/11 : Règlement en espèces de KARIM 700 000
Travail à faire :
Sachant que KARIM était débiteur dans les livres de HALIDOU de 650 000 au 1 er novembre ;
présenter le compte « Client KARIM » dans les livres de HALIDOU et le compte
« Fournisseur HALIDOU » dans les livres de KARIM
Exercice 2 :
Travail à faire :
Présenter le compte « Emprunts » chez ILLIASSOU et le compte « Prêt » dans les livres de
la mutuelle.
Exercice 3 :
Mr INOUSSA, un homme d’affaire se fait ouvrir un compte à l’ECOBANK au 1 er novembre
2007 avec une somme de 950 000 F (dont frais d’ouverture 5 000 F).
Au cours du mois il a effectué les opérations suivantes :
02/11 : Ventes de marchandises pour 900 000 F et versement de 500 000 F à la banque.
12/11 : Retrait de la somme de 500 000 F.
15/11 : Frais de tenue de comptes 3 750 F.
20/11 : Chèque à l’encaissement par un fournisseur 250 000 F.
23/11 : Intérêts débiteurs 12 750 F.
24/11 : Virement d’un client 800 000 F.
26/11 : Achats de titres de placements : 1000 actions à 850 F ; frais d’achats 25 F l’unité.
27/11 : Intérêts créditeurs 18 000 F.
30/11 : Versements reçus des clients contre chèques 275 000 F.
Travail à faire :
Présenter le compte « ECOBANK » chez INOUSSA et le relevé bancaire de l’ECOBANK
L’achat ou la vente de biens et services suit un processus matérialisé par des documents, qui
constituent à la fois des supports et des preuves juridiques indispensables en cas de
contestations entre commerçants.
Nous allons étudier dans ce chapitre :
L’appel d’offre ;
Le bon de commande ;
Le bon de livraison /réception ;
Les factures…
I- L’appel d’offre :
Pour passer une commande, lorsque l’entreprise connaît un fournisseur (habituel) qui peut
satisfaire à ses besoins, elle s’adresse directement à lui ; mais lorsqu’elle ne connaît pas un
fournisseur déterminé, soit parce que les besoins sont nouveaux ou soit parce qu’ils sont
importants, elle lance un appelle d’offre, à la recherche des fournisseurs éventuels.
L’appel d’offre est une lettre adressée à un (1) ou plusieurs fournisseurs pour leur demander
des conditions sur :
Les prix des articles désirés,
Les réductions,
La livraison et le payement…
Les réponses données par les fournisseurs éventuels permettront à l’entreprise de choisir
un (1) fournisseur. Ainsi elle passe la commande.
La commande est un ordre d’achat adressé par un client (acheteur) à un fournisseur (vendeur)
pour prendre livraison des articles désirés dans des conditions précises acceptées d’avance.
La commande peut être passée :
- verbalement,
- par téléphone,
- par fax,
- par télex ou par télégramme.
Mais pour être ferme, elle doit être confirmée par écrit.
Le bon de commande est un document établi par le client pour matérialiser la commande. Il
est établi en deux (2) exemplaires, dont un (1) envoyé au fournisseur et l’autre gardé par le
client lui – même.
La commande peut être passée sur papier libre ou sur un bon de commande ou sur un bulletin
de commande.
Le bon de livraison est un document adressé par un fournisseur au client pour l’avertir de
l’envoi des articles commandés. Il est établi en deux (2) ou trois (3) exemplaires dont l’un (1)
est gardé par le fournisseur.
A la réception des articles livrés, le client vérifie les articles et établi un bordereau qu’il
envoie au fournisseur pour l’informer du nombre et de l’état des articles reçus. Ce bordereau
est appelé « bon de réception ».
NB :
Lorsque le bon de livraison est établi en trois (3) exemplaires, le fournisseur envoie
deux (2) exemplaires au client. Le client garde un exemplaire et fait ses remarques sur
l’autre qu’il envoie au fournisseur ; c’est ce dernier exemplaire qui est le « bon de
réception ».
Le bon de commande et le bon de réception ne sont pas enregistrés en comptabilité.
V- Les factures :
A) Définition :
La facture est un document adressé par le fournisseur au client pour constater sa créance sur
le client ou la créance du client sur lui.
C’est une pièce comptable qui détaille et précise les prix des articles vendus ou des services
exécutés ainsi que les réductions et les taxes éventuels. Elle est la base de tout enregistrement
comptable d’une opération d’achat et vente.
La facture est établie en deux (2) exemplaires, dont l’original est envoyé au client et l’autre
gardé par le fournisseur lui-même.
Par ce document, le client reconnaît devoir à son fournisseur ou reconnaît avoir réglé
immédiatement ce dernier.
La facture est établie à la suite d’une vente d’articles ou de services, elle comprend deux (2)
parties : l’en – tête et le corps.
2- Le corps comprend :
- la désignation des articles ou services vendus : référence, désignation, quantité, prix
unitaire et montant,
- a titre accessoire, les réductions éventuelles et autres éléments pouvant s’ajouter aux prix
tels que : les frais de transport, emballages consigné, la TVA…
B- Importance de la facture :
- La facture est un instrument de preuve ;
- Elle est exigée par le fisc (administration fiscale) et permet la vérification du prix à
payer ;
- C’est la facture qui déclenche le règlement de la vente.
2) La facture consulaire :
Utilisée dans le commerce international, elle sert à prouver l’origine des marchandises
importées.
3) La facture simple :
C’est une facture de vente établie lorsque le fournisseur et le client habitent la même localité.
Elle est encore appelée « facture sur place ».
La livraison peut être effectuée par le fournisseur lui – même.
4) La facture d’expédition :
C’est une facture de vente établie lorsque la livraison est effectuée par les soins d’un
transporteur ou par l’intermédiaire de la poste.
5) La facture d’abonnement :
On établit cette facture dans le cas où le client souscrivait à un contrat d’abonnement avec le
fournisseur. Le fournisseur envoie une facture au client à la fin de chaque trimestre ou
semestre ou année pour les prestations reçues par le client.
C’est le cas des factures d’eau, d’électricité, de téléphone…
6) Le mémoire :
C’est la facture établie par les entrepreneurs (de bâtiments, travaux publics…) et les
réparateurs (ou main tenanciers). Elle mentionne :
le détail des matériaux utilisés,
les travaux effectués avec leurs prix ainsi que le coût de la main d’œuvre.
E- Le relevé de factures :
Le fournisseur peut s’entendre avec le client pour un règlement mensuel des factures.
Le fournisseur envoie au client au cours du mois, les factures (Doit et Avoir) relatives aux
opérations effectuées.
A la fin du mois, les factures sont récapitulées sur un document appelé « Relevé de facture »
en vue de la détermination du montant total à payer.
Le relevé de factures est donc un document qui récapitule les factures pour une période
donnée.
VI- La livraison :
La livraison est l’envoi des marchandises ou produits commandés au client. C’est le transfert
des marchandises ou produits du fournisseur au client.
A) Le mode de livraison :
B) Le délai de livraison :
C’est le temps que va mettre le fournisseur pour mettre les produits à la disposition du client à
partir de la réception de la commande.
C) La charge de livraison :
D) Le conditionnement :
Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
Conditions de paiement :
Délai de livraison :
Conditions spéciales d’achats : Réductions…
Conditions et mode d’expédition :
Facturation : délai APPEL D’OFFRE :
N° :…
Niamey, le…..
Niamey, le …..
Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
BON DE COMMANDE :
N° :…
Suite à votre offre du….
Niamey, le…..
Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
LIVRAISON
Mode : CLIENT
Conditions : Nom du « client » :
Nom du « fournisseur » N°, rue…
N°, rue… BP :…, Tél. : … Ville
BP :…, Tél. : … Ville
BON DE
PAIEMENT LIVRAISON / RERCEPTION
Condition : N° : …….
Niamey, le ………
Domiciliation :
Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
DOIT
Nom du « client » :
Votre commande N° :……. N°, rue…
Conditions et mode de paiement :……. BP :…, Tél. : … Ville
………………………………………...
Livraison N°………. date et lieu….
Nombre de colis : …………………… FACTURE
Poids total :………………. N° :………..
Niamey, le
……………..
Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
AVOIR
Nom du « client » :
Votre commande N° :……. N°, rue…
Conditions et mode de paiement :……. BP :…, Tél. : … Ville
………………………………………...
Livraison N°………. date et lieu….
Nombre de colis : …………………… FACTURE
Poids total :………………. N° :………..
Niamey, le
……………..
Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
DOIT
Nom du « client » :
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
FACTURE
N° :………..
Niamey, le
……………..
Solde du relevé
(a) – (b)
DOMICILIATION : Montant à Montant porté
nous régler au crédit de
Compte N°……………. votre compte
Application générale :
Exercice 1 :
Le 10 novembre 2009, la société « Le Roi », 321 rue des oignons, immatriculée sous le N°
5028 – MN, BP : 10 833 ; Tél. : 21 75 85 42 ; compte BRS N° 7020 5902 ; adresse l’appel
d’offre N° 3015 à retourner pour le 17 novembre, à la société « Le Vainqueur » ; 405 rue des
pèlerins à Niamey, immatriculée sous le N° 0625 – SD, BP : 8405, Tél. : 21 70 22 05, compte
BOA N° 9030 567, pour demander la disponibilité et le prix des produits suivant :
Travail N°1 : Présenter l’appel d’offre N° 3015 établi par la société Le Roi et complété par la
société Le Vainqueur.
Travail N°3 : Présenter le bon de livraison N°S – 0221 et la facture N°V – 1895 ; TVA 19%.
Exercice 2
L’entreprise « ALPHA OMEGA » située 15, rue du commerce, inscrite sur le RCCM N°
RC/2305 ; BP 2107 ; Tél. 20 71 00 20 ; Niamey- Niger ; lance un appel d’offre N° 001 le
15/12/06 pour la fourniture des articles suivants :
- Huile de palme d’or, référence Pho ;
- Huile soja, référence Sj ;
- Huile Dinor ; référence Dn ;
- Riz pakistanais, référence R300 ;
- Sucre Saint Louis ; référence SL 200
Le 20/12/06 ; suite aux réponses multiples de l’appel d’offre N° 001 ; l’entreprise « ALPHA
et OMEGA » retient les Etablissements « ANANI » ; Boulevard des cocotiers ; BP 231 ; Tél.
(00228) 271 11 09 ; Lomé- Togo. N°RC 012. CCB/AO 160075880051 ECOBANK- Togo.
Informations supplémentaires :
Nombre de colis : 1
Nombre de commande : 1
Poids net : 16000 tonnes ;
Moyen de transport : sol
1 bidon d’huile de palme coûte 12 500 F ;
1 bidon d’huile soja coûte 16 000 F ;
1 bidon d’huile Dinor coûte 10 800 F ;
1 sac de riz pakistanais coûte 9 500 F ;
1 carton de sucre coûte 12 300 F.
Société « Le Roi »,
321 rue des oignons
BP : 10 833 ; Tél. : 21 75 85 42 Maradi
R.C. : N° 5028 – MN
C.B. : N° 7020 5902 BRS
Conditions de paiement :
Délai de livraison :
Conditions spéciales d’achats :
Conditions et mode d’expédition :
Facturation :
APPEL D’OFFRE
N° : 3015
Maradi le 10/11/2009
Société « Le Roi »,
321 rue des oignons
BP : 10 833 ; Tél. : 21 75 85 42 Maradi
R.C. : N° 5028 – MN
C.B. : N° 7020 5902 BRS
APPEL D’OFFRE
N° : 3015
Maradi le 10/11/2009
Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville
BON DE COMMANDE :
N° : KA – 570
Suite à votre offre du 16/11/09
Maradi, le 20/11/09
RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA
LIVRAISON
Mode : Par camion CLIENT
Conditions : Frais à la charge Société « LE ROI » :
du client à 2 250 F le carton 321 rue des oignons
Date : 23/11/09 BP : 10 833 Maradi
Lieu : Maradi
PAIEMENT BON DE
Condition : Le 15 du mois suivant LIVRAISON / RERCEPTION
par chèque N° : S - 0221
Domiciliation : Niamey, le 23/11/09
Compte N° 7020 5902 BRS
RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA
DOIT
Société « LE ROI »
Votre commande N° : N° : KA – 570 du 321, rue des oignons
20/11/09 BP : 10 833 Maradi
Conditions et mode de paiement :
Paiement le 15 du mois suivant par chèque
Livraison N° S – 0221 du 23/11/09 FACTURE
Nombre de colis : 95 cartons de 12 bouteilles N° : V - 1895
Poids total : Niamey, le 25/11/09
RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA
AVOIR
Société «LE ROI» :
321, rue des oignons
BP : 10 833 Maradi
FACTURE
N° : AV – 1895
Niamey, le 28/11/09
Arrêté la présente facture à la somme de : Deux cent trente mille trente six francs CFA
RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA
CLIENT
Société « LE ROI » :
321, rue des oignons
BP : 10 833 Maradi
RELEVE DE FACTURE
N° : 5105
Niamey, le 30/11/09
Arrêté la présente facture à la somme de : Un million sept cent soixante six mille huit cent quarante
six francs CFA
311 Marchandises
321 Matières premières
4011 Fournisseurs
4091 Fournisseurs, avances et acomptes versés
4094 Fournisseurs, créances pour emballages et matériels à rendre
4111 Clients
4191 Clients, avances et acomptes reçus
4194 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés
5211 Banques
5711 Caisses
531 Chèques postaux.
I- Généralités :
1) Définition :
La facture est un document est un document adressé par le fournisseur au client pour constater
sa créance sur le client ou la créance du client sur lui.
C’est une pièce comptable qui détaille et précise les prix des articles vendus ou des services
exécutés ainsi que les réductions et les taxes éventuelles. Elle est la base de tout
enregistrement comptable d’une opération d’achat et vente.
2) Eléments de la facture :
Il s’agit essentiellement :
- des réductions,
- TVA,
- Les frais de transport,
- Les avances,
- Les consignations et déconsignations d’emballages…
La remise : C’est une réduction habituelle pratiquée sur le prix de vente hors taxe, compte
tenu de l’importance de la vente ou de la fidélité du client ;
Le rabais : C’est une réduction pratiquée exceptionnellement sur le prix de vente hors
taxe, compte tenu de la non-conformité des produits livrés, ou de leur mauvaise qualité ou
encore d’un retard dans la livraison ;
La ristourne : C’est une réduction généralement accordée sur l’ensemble des opérations
effectuées avec le client pendant une période donnée.
2.2 La TVA :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est une taxe supportée par le consommateur final. Elle est
due sur toute opération à but lucratif, à titre habituel ou occasionnel.
Au Niger, elle est calculée en appliquant un taux de 19% sur le prix hors taxe.
NB : La TVA et les consignations des emballages feront l’objet d’une étude ultérieure.
3) Présentation de la facture :
Il existe deux (2) types de factures : les factures de « Doit » et les factures d’« Avoir »
Facture N° V…
Doit : Nom du client,
Adresse
Montant brut MB
Rabais, remise et ristourne (RRR) – RRR
Net commercial (NC) NC
Escompte – escompte
Net financier NF
Transport (port) + Port
Montant HT Montant HT
TVA (19%) + TVA
Consignation d’emballages + Consignation
Avance sur commande – Avance
Facture N° AV…
Avoir : Nom du client
Montant brut retourné de m/ses MB
Rabais, remise et ristourne (RRR) - RRR
Net commercial (NC) NC
Escompte - Escompte
Net financier NF
Transport remboursé (port) + Port
Montant HT Montant HT
Facture N° AV
Avoir : Nom du client
Rabais, remise et ristourne (RRR) RRR
TVA sur les RRR + TVA
Escompte + Escompte
Facture N° AV
Avoir : Nom du client
Escompte conditionnel Escompte
TVA + TVA
Net à déduire (NAD) NAD
Facture N° AV
Avoir : Nom du client
Prix de consignation PC
1. L’inventaire permanent :
- Au cours des achats, on constate les entrées en stocks des stocks achetés au coût d’achat
Coût d’achat = Prix d’achat net + frais accessoires (transport, droits de douane…)
- Au moment des ventes, on constate les sorties de stocks vendus à leur coût d’achat :
Coût d’achat stocks vendus = Prix de vente (Montant brut) ´ taux (100% -TMB)
Le taux de marge brute (TMB) est le bénéfice en pourcentage par rapport au prix de vente. Il
peut se calculer comme suit :
Remarque :
La constatation des sorties de stocks pose le problème de valorisation de stocks sortis.
Rappelons que le SYSCOA prévoit deux (2) méthodes :
- le coût moyen unitaire pondéré (CMUP) ;
- la méthode FIFO ou PEPS (premier entré, premier sorti)
Ces méthodes feront l’objet d’une étude ultérieure
2. L’inventaire intermittent :
Les mouvements de stocks ne sont pas suivis (pas d’entrées ni de sorties) en permanence,
mais périodiquement (généralement un an).
Le stock initial reste dans les livres comptables inchangé jusqu’à la fin de la période où un
inventaire extra- comptable est effectué pour déterminer le stock final ; et on procède à :
- l’annulation du stock initial ;
- la reprise du stock final.
Le SYSCOA recommande la méthode d’inventaire permanent.
A) Schéma comptable :
D 6031 D 311
C 311 C 6031
(Sortie de stocks au coût d’achat) (Entrée en stocks)
Remarque :
Les 3R (rabais, remise et ristourne) ne sont pas comptabilisées, si elles sont accordées
normalement ;
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 79
Mais si elles sont accordées hors facture ou bien si elles sont issues d’une facture
antérieure (remise ou rabais omis par exemple…), dans ce cas précis elles sont
comptabilisées.
Application 1 :
Exercice 1 :
L’Ets MAN vous soumet les opérations suivantes :
Travail à faire :
1° Présenter les différentes factures.
2° Passez les écritures au journal des Ets MAN.
Exercice 2 :
L’Ets OMAR, entreprise de travaux et de prestations de services divers met à votre
disposition les informations suivantes :
Travail à faire :
1. Présenter toutes ces factures.
2. Passer les écritures correspondantes dans le journal d’OMAR.
05/09 : Achat de matières première à crédit pour un montant TTC 93 296 TTC ; remise 2% ;
TVA 19% (Facture A 189).
07/09 : Vente de 15 tubes d’acier à crédit pour une valeur HT de 70 000 F ; remise 1%, rabais
2%, transport HT 1586 F, TVA 19% (Facture V418).
11/09 : Vente à crédit de 100 plaques d’acier au prix unitaire HT de 75 F ; TVA 19% (Facture
V419).
13/09 : Achat au comptant en espèces de timbres postaux pour 650 F et de timbres fiscaux
950 F (PCD085).
18/09 : Achat à crédit des marchandises pour un montant HT 76 000 F, transport HT 12 000
F, TVA 19% (Facture A058).
21/09 : Vente à crédit des marchandises pour un montant TTC 28 560, TVA 19% (Facture
V420).
23/09 : Vente à crédit de 500 tubes d’acier pour un montant de 120 000 FHT ; remise 5%,
escompte 1%, TVA 19% (Facture V421).
25/09 : Achat d’emballages récupérables non identifiables (Facture A685) ; prit brut HT
800 000 F, remise 5%, rabais 2%, TVA 19%, règlement par chèque ECOBANK n°704560.
28/09 : Achat au comptant des fournitures de bureau (Facture A 120) ; brut HT 6 000 F, TVA
19%, règlement par chèque de virement postal n°45025.
30/09 : Achat de matières premières à crédit pour un total HT de 600 000 F ; rabais 5%,
remise 2%, TVA 19% (Facture A800).
1.1 Transport assuré par les véhicules du fournisseur puis facturé au client ( port facturé ou
port forfaitaire) :
(*) Si le transport est assuré par le fournisseur, il est taxable de la TVA (mais si le fournisseur
a l’autorisation d’exercice pour le transport, il exonéré de la TVA, car les transports de
marchandises au Niger ne sont pas taxés de la TVA).
1.2 Transport payé par le fournisseur puis facturé au client (port avancé ou port récupéré ou
port déboursé ou débours) :
Application 2 :
Mr ISSAKA, commerçant à Niamey, met à votre disposition les renseignements suivants :
20/03 : Factures envoyées au client OMAR :
- V12 : Montant brut 2 000 000 F, remise 20%, escompte 5%, port facturé 50 000 F
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 83
- V13 : Marchandises 1 500 000 F, escompte 4%, port avancé 30 000 F (Réglé contre
espèces par ISSAKA le 19/03).
Travail à faire : Passer les écritures chez les 2 partenaires (taux de marge = 20%)
Si le transport est assuré par un transporteur (un spécialiste), les frais peuvent être :
o payés par le fournisseur,
o ou payés par le client puis récupéré par ce dernier auprès du fournisseur.
Lorsque les frais de transport sont à la charge du client, le coût d’achat des marchandises
est augmenté de ces frais.
Chez le fournisseur, le coût d’achat ou de sortie des marchandises vendues est déterminé
comme suit :
Application 3 :
L’entreprise « OUSMANE » a effectué les opérations suivantes avec son client KADER :
Travail à faire :
Présenter les factures nécessaires et passer les écritures chez les deux (2) partenaires
(l’entreprise OUSMANE pratique un taux de marge de 20%).
Les factures d’« Avoir » ou « note de crédit » modifient les écritures antérieures relatives aux
factures de « Doit ». Elles peuvent être issues :
o des retours de marchandises ;
o des réductions hors factures (Rabais, Remises, Ristournes et Escompte) ;
o de l’escompte conditionnel ;
o de la déconsignation des emballages consignés aux clients.
Schéma comptable
D) Les déconsignations :
C’est le retour des emballages pris en consignation par les clients. La déconsignation se fait
toujours sur facture d’avoir.
Application 3 :
Exercice 1 :
Les Ets OMEGA mettent à votre disposition les informations suivantes :
Travail à faire :
Exercice 2 :
Soit la facture suivante :
Exercice 3 :
Soit la facture suivante :
Travail à faire :
1. compléter cette facture.
2. Passer les écritures relatives à cette facture chez les deux partenaires, sachant que le
coût d’achat est estimé à 70%.
Cadre comptable
20 Charges immobilisées
201 Frais d’établissement
202 Charges à répartir sur plusieurs exercices
206 Primes de remboursement des obligations
21 Immobilisations incorporelles
211 Frais de recherche et développement
212 Brevet, licences, concessions et droits similaires
213 Logiciels
215 Fonds commercial
22 Terrains
221 Terrains agricoles et forestiers
222 Terrains nus
223 Terrains bâtis
24 Matériel
241 Matériel et outillage industrie et commercial
242 Matériel et outillage agricole
243 Matériel d’emballage récupérable
244 Matériel et mobilier
245 Matériel de transport
246 Immobilisations animales et agricoles
247 Agencements et aménagements du matériel
248 Autres matériels
61 Transports
614 Transports du personnel
616 Transport de plis
618 Autres frais de transport
62 Services extérieurs A
622 Locations et charges locatives
624 Entretien, réparations et maintenances
625 Primes d’assurance
626 Etudes, recherches et documentation
627 Publicité, publications, relations publiques
628 Frais de télécommunications
63 Services extérieurs B
631 Frais bancaires
632 Rémunérations d’intermédiaires et de conseils
633 Frais de formation du personnel
638 Autres charges externes
4111 Clients
7… Produits par nature
443 TVA facturées
(Saisie de la facture)
_________________ d° _________________
5… Banque/ Caisse/ CCP
4111 Clients
(Règlement de la facture)
Application 1 :
L’entreprise « OMAR & Cie » met à votre disposition les informations suivantes :
Travail à faire : Passer les écritures nécessaires dans les livres de « OMAR ».
A) Définition et classifications :
D’après le plan comptable général, les immobilisations sont des biens de toute nature acquis
par l’entreprise pour être utilisé de manière durable.
Une immobilisation est donc un bien d’investissement de valeur significative servant à
l’entreprise pour une durée supérieure à un (1) an.
a) Le prix d’achat :
Il s’agit du prix d’achat en francs, net (HT) de toutes réductions commercial (RRR) indiqué
sur la facture.
b) Les frais accessoires à comprendre obligatoirement dans le coût d’acquisition :
Ce sont des frais directement rattachables au bien, il s’agit :
des droits de douane (pour les biens importés),
de la TVA et taxes assimilées non déductibles (pour certains biens),
des frais de transport,
des frais (ou honoraires) d’architecte,
des frais d’installation et de montage,
de tous les frais accessoires nécessaires pour rendre le bien conforme à sa destination,
des frais de transit,
des frais d’assurance (avant livraison) …
2… Immobilisations… (*)
4451 TVA récupérable sur immobilisations
481 Fournisseurs d’investissement
721 Productions immobilisées
443 TVA facturée/ productions immob.
(Acquisitions…)
_________________ d° _________________
6… Charges accessoires non comprises dans le coût
4452 TVA récupérable
401 Fournisseurs d’exploitations
(Frais non compris dans le coût d’achat)
_________________ d° _________________
2… Immobilisations…
4451 TVA récupérable sur immobilisations
4712 Créditeurs divers
4428 Autres impôts et taxes
(Autres frais compris dans le coût d’achat)
_________________ d° _________________
481 Créditeurs divers
401 Fournisseurs d’exploitation
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlement des fournisseurs)
_________________ d° _________________
4712 Créditeurs divers
4428 Autres impôts et taxes
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements des autres partenaires)
24 Matériels
481 Fournisseurs d’investissement
(Acquisitions…)
_________________ d° _________________
6… Charges accessoires non comprises dans le coût
445 TVA récupérable
401 Fournisseurs d’exploitations
(Frais non compris dans le coût d’achat)
_________________ d° _________________
24 Matériels
4451 TVA récupérable sur immobilisations
4712 Créditeurs divers
4426 Droits de douane
4428 Autres impôts et taxes
72 Productions immobilisées
443 TVA facturée/Productions immob
(Autres frais compris dans le coût d’achat)
_________________ d° _________________
481 Fournisseurs d’investissement
4011 Fournisseurs d’exploitation
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements des fournisseurs)
_________________ d° _________________
4712 Créditeurs divers
4426 Droits de douane
4428 Autres impôts et taxes
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements des autres partenaires)
26 Titres de participation
27 Autres immobilisations financières
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Acquisitions…)
Remarques importantes :
Application 2 :
02/10 : Achat d’une machine industrielle 7 711 200 TTC (TVA 19%) ; frais de douane à
payer 1 276 000.
10/10 : Achat d’un terrain 3 800 000 (facture n° 2001, réglée par chèque) ; pour obtenir le
titre de propriété, l’entreprise a payé par chèque 1 520 000 de droit de mutation et 230 000
d’honoraires au notaire.
14/10 : Avance pour commande d’une fourgonnette depuis le Nigéria 2 000 000 F contre
chèque
20/10 : Reçu livraison de la fourgonnette DAF à 7 000 000 HT, remise 5%, escompte de
règlement 40 000 (dont le poids est de 3 tonnes).
27/10 : Achat d’une calculatrice SHARP 15 000 HT et d’une calculatrice SAMSUNG 50 000
HT (achats réglés par chèque).
Dossier 3:
Saisir les documents suivants dans les livres de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » :
Ordinateur IBM 800 000 Camion Berliet 15 000 000 Bibliothèque 245 000
Imprimante LZ 200 000 Transit 1 000 000 Chaises métal. 180 000
Installations 50 000 Déclara. douane 650 000 Tables métalliques 356 000
TVA 199 500 TVA 3 163 500 TVA 148 390
Chap. 11
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (La TVA)
Cadre comptable :
I- Généralités :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est impôt indirect que le consommateur final (le client)
supporte.
Les autres agents économiques intervenant dans le circuit économique (les industriels, les
commerçants, grossistes, détaillants et artisans…) jouent un rôle de collecteurs d’impôts
qu’ils versent au Trésor Public.
A) Les exemptions :
Ce sont des opérations se situant en dehors du champ d’application :
o les activités agricoles ;
o les activités salariales ;
o les exportations (incitation à exporter).
B) Les exonérations :
Ce sont des opérations se situant en principe dans le champ d’application de la TVA, mais
pour des raisons économiques et sociales, elles en sont exclues. Il s’agit :
o des produits pharmaceutiques ;
o de certains produits alimentaires ;
o des livres scolaires.
A) Principe général :
Chaque agent économique situé sur le circuit économique doit verser sa part c’est à dire la
TVA sur son Prix de vent HT diminuée de celle facturée par ses fournisseurs.
Ainsi, d’une manière générale, l’entreprise devrait s’acquitter au Trésor Publique la taxe due
sur ses recettes :
TVA due (ou crédit de TVA) = TVA facturée sur ventes ou recettes
– TVA récupérable sur achats ou charges
– TVA récupérable sur immobilisations
Remarque :
Si la TVA due donne une différence négative (crédit de TVA), l’entreprise dispose alors d’une
créance sur l’Etat. Elle peut réclamer le remboursement de cette créance ou dans le cas
échant, cette créance sera déduite sur la TVA due ultérieurement.
1. Le taux de la TVA :
La TVA est calculée en appliquant au prix HT le taux de la TVA prévu par la loi.
Au Niger, le taux de la TVA est unique et est de 19% quelque soit les catégories de biens
ou services.
2. Calcul de la TVA :
La TVA s’applique toujours au Prix HT de l’achat ou de la vente.
En distinguant par :
- Prix TTC (prix toutes taxes comprises) ;
- Prix HT (prix hors taxes) ;
- TVA.
19
119
Or ; Prix TTC = Prix HT + TVA Þ Prix TTC = ¾¾ ´ Prix HT
100
Prix TTC
TVA = Prix HT ´ 0,19 Prix HT = ¾¾¾¾
1,19
Prix TTC
TVA = ¾¾¾¾ ´ 0,19 Prix TTC = Prix HT ´1,19
1,19
4. Règle de décalage :
Nous avions vu que la TVA facturée par le fournisseur est à déduire (sauf exception) de la
TVA due au titre des ventes.
Cette déductibilité doit être faite en général en respectant un décalage de deux (2) semaines
par rapport à la facturation, s’il s’agit des services et des biens ne constituant pas des
immobilisations.
Mais il n’y a pas de décalage pour les achats d’immobilisations.
a) le compte 443 est crédité de la TVA facturée aux clients à l’occasion des ventes de biens
ou services ;
b) le compte 445 est débité à l’occasion des achats ;
c) le compte 444 est crédité ou débité du cas échéant de la différence entre la TVA facturée
et la TVA récupérable.
Exercice 1 :
L’entreprise « OMEGA » a facturé HT 1 297 000 F aux clients pour le mois de juin 2007.
Les factures des fournisseurs correspondant à des achats de biens comptabilisés en juin
s’élèvent à 585 000 HT.
Les services réglés pendant le mois s ‘élèvent à 221 340 TTC.
Une facture d’achat d’immobilisation dont la TVA s’élève à 25 650.
Travail à faire :
1) Quelle est la TVA à payer au titre du mois de juin 2007.
2) Passer les écritures nécessaires ;
3) Sachant que le règlement s’est effectué contre chèque le 15/07/07.
Exercice 2 :
L’entreprise « NICROIPA » vous fournit les renseignements suivants :
12/12 : Achats de marchandises (facture AO25) : brut 2 000 000 F ; remises 2% escompte
3%, ports facturés 200 000
15/12 : Réglé les frais de déplacement Niamey- Zinder du DG 89 250 TTC.
20/12 : Ventes de marchandises (facture V121) : brut 2 500 000 F ; escompte 2%
25/12 : Retour d’une partie des marchandises vendues le 20 : brut 200 000
26/12 : Règlement des factures suivantes : NIGELEC 35 105 ; SEEN 19 800 TTC (TVA
10%) SONITEL 41 888 TTC.
27/12 : Achats de marchandises 500 000 F ; remises 5%.
28/12 : Retours sur achat du 27 : brut 100 000 F.
30/12 : Ventes de marchandises : brut 1 250 000 F.
Travail à faire :
1) Passer les écritures nécessaires.
2) Remplir la fiche mensuelle de déclaration de la TVA et liquider la TVA.
Exercice 3 :
Une entreprise vous fournit les renseignements suivants :
Travail à faire :
1) Passer les écritures nécessaires
2) Remplir la fiche mensuelle de déclaration de la TVA.
3) Quel est le montant de la TVA à payer ?