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REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE

(Première Partie)

Préparé et exécuté par : M. KOUDRI Kodjo Macaire ; Contact : 94331855 / 97406011

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 0


PROGRAMME DE COMPTABILITE GENERALE (1ère année)
Chap1 : L’environnement économique & juridique de l’entreprise.

Chap2 : Le principe de la double comptabilité.

Chap3 : Le principe de la double écriture.

Chap4 : Les principes de base de la comptabilité & le plan comptable général

Chap5 : L’application des principes comptables, les comptes.

Chap6 : Le principe de la partie double & son contrôle.

Chap7 : Le virement comptable & les comptes réciproques.

Chap8 : Les documents relatifs aux transactions commerciales (Achats/Ventes)

Chap9 : Les Transactions commerciales.

Chap10 : Les Prestations de services & Acquisitions d’immobilisations.

Chap11 : La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).

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Chap.1
L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET JURIDIQUE DE
L’ENTREPRISE
L’objectif de ce chapitre est de :
- Définir l’entreprise, son rôle et son impact sur le développement de la société et de
la nation ;
- Définir la comptabilité, son rôle et son objectif.

I- Généralités :

A) Introduction :
La comptabilité se définit comme un outil de saisie et de gestion des flux engendrés par les
opérations effectuées dans l’entreprise.
Elle a pour mission d’informer, non seulement les dirigeants et gestionnaires, mais aussi les
différents partenaires économiques à savoir :
- les investisseurs,
- les banques ou institutions financières,
- les fournisseurs,
- les clients,
- les salariés,
- l’Etat et les collectivités publiques…
Ainsi, une bonne connaissance de l’entreprise nous paraît – elle nécessaire et indispensable.

B) Définition de l’entreprise :
Généralement on définit l’entreprise comme étant un organisme financièrement indépendant
ou autonome, produisant pour un marché des biens ou des services.
L’entreprise vise un objectif essentiel : celui de la maximisation du profit.

C) Rôles de l’entreprise :
L’entreprise joue un rôle très important dans la vie d’une nation. Ce rôle est
d’ordre économique et social :

1. Rôle économique :
- Création d’activités économiques, entraînant des rentrées de fonds dans le pays,
- Mise en valeur les ressources du pays,
- L’entreprise constitue donc un poumon pour le tissu économique d’un pays.

2. Rôle social :
- l’entreprise crée de l’emploi à la population, réduisant ainsi le chômage ;
- elle donne satisfaction à la population par la production des biens et services.

D) Quelques exemples d’entreprises au Niger :


NIGER GAZ, SONIDEP, SONITEL, Supermarché HADDAD KHALIL, NIGELEC,
AIRTEL, MOOV, ORANGE, Ets « SALEY et fils », Pharmacie Terminus,…

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II- Classification de l’entreprise :
Pour classer les entreprises, on peut adopter des points de vue variés. Dans la plupart des cas,
les entreprises sont regroupées selon trois (3) critères, à savoir :
- la nature juridique,
- l’activité économique,
- la taille ou l’importance de l’entreprise.

A) Classification d’après la nature juridique :


Selon ce critère, on considère la propriété ou l’appartenance du capital de l’entreprise.
On peut distinguer :
- Les entreprises privées (le plus grand nombre), appartenant à des particuliers (entreprises
individuelles) ou à des groupes d’individus (entreprises sociétaires ou sociétés) ;
- Les entreprises publiques ou étatiques, qui sont créées par l’Etat ;
- Les entreprises parapubliques (ou semi – publiques), dont le capital est détenu en partie
par l’Etat et par les particuliers.

NB : De nos jours, les entreprises publiques tendent à disparaître au profit des entreprises
parapubliques et privées (la privatisation).

B) Classification d’après le domaine d’activités :


Ce critère se base sur les fonctions ou secteurs d’activités de l’entreprise. On distingue :
- le secteur industriel,
- le secteur commercial,
- le secteur de prestation des services,
- le secteur agricole.

1) Le secteur industriel :
Il regroupe les entreprises dont l’objet consiste à transformer des biens (matières premières)
en d’autres biens (produits finis ou semi-finis) avant de les vendre sur le marché. C’est le cas
par exemple des huileries, savonneries, brasseries… On y rattache aussi les entreprises du
bâtiment et les entreprises artisanales.

2) Le secteur commercial :
C’est le cas des entreprises de distribution, qui ont pour objectif principal, l’achat et la
revente en l’état (sans transformation) des biens ou produits (marchandises).

3) Le secteur de prestation de services :


Il s’agit des entreprises dont le rôle essentiel est de rendre des services. C’est le cas des
entreprises de transport, des banques, des assurances, des dispensaires, cliniques ou hôpitaux,
de l’hôtellerie…

4) Le secteur agricole :
Ce secteur regroupe les entreprises agricoles, dont l’activité est tournée exclusivement vers
l’exploitation de la terre c'est-à-dire l’agriculture et l’élevage.

C) Classification d’après la taille :


Ce critère est fondé sur le chiffre d’affaires et le nombre de personnes (salariés) employés par
l’entreprise. On distingue :

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 Les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 100 000 000 de
francs CFA ou dont le nombre de salariés dépasse 500 ;
 Les moyennes entreprises, dont le chiffre d’affaires annuel dépasse au moins
30 000 000 de francs CFA et le nombre de salariés dépasse 10 (inférieur à 500) ;
 Les très petites entreprises, dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 30 000 000
de francs et le nombre de salarié n’atteint pas 10.

Petites Entreprises Petites et Moyennes Entreprises Grandes


(PME) Entreprises
Chiffre d’affaire
annuel (CA) CA < 30 000 000 30 000 000 ≤ CA < 100 000 000 CA ≥ 100 000 000

Nombre de salariés Salariés < 10 10 ≤ Salariés < 500 Salariés ≥ 500

III- Les opérations de l’entreprise :


Il existe deux (2) grandes catégories d’opérations réalisées dans une entreprise :
- des opérations d’investissement et de financement,
- et des opérations d’exploitation ou de fonctionnement.

A) Opérations d’investissement / financement :


Pour qu’une entreprise puisse exister, il faut réunir ou acquérir des biens d’équipement, qu’on
appelle les outils de production. On peut citer :
- les terrains,
- les bâtiments,
- les matériels,
- les installations…

On appelle investissement, l’acquisition de ces biens d’équipement en propriété par


l’entreprise. Ces biens sont destinés à l’usage de l’entreprise pendant de longue durée. En
comptabilité, on les appelle des immobilisations.

Les investissements peuvent être obtenus :

1- A l’aide des ressources propres apportées par l’entreprise.


- Le capital, qui est l’ensemble des apports (matériel et financiers) effectués par les
associés au moment de la création de l’entreprise.
- Le capital peut être apporté :
 en numéraires (espèces, chèques…),
 ou en nature (bâtiments et immeubles, matériels et machines…)
- Le capital est une source privilégiée de financement de l’entreprise.

2- A l’aide des ressources extérieures à l’entreprise.

L’entreprise a souvent recours à des prêteurs pour financer ses investissements.


Les financements mobilisés auprès des prêteurs sont désignés par des dettes financières.

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Ainsi, toute entreprise connaît – elle à sa création ou de temps à autre, une phase
d’investissement / financement. Ce qui traduit le tableau suivant :

INVESTISSEMENTS FINANCEMENTS

Immobilisations : Biens durables Capital : Apports des associés


d’usage.
- Terrains, Dettes financières : Provenant des
- Bâtiments ou immeubles, personnes extérieures à l’entreprise
- Matériels, (Prêteurs)
- Installations…

B) Les opérations d’exploitation :


On appelle opérations d’exploitation, les opérations effectuées de façon quotidienne en vue de
réaliser du profit (objectif principal de l’entreprise) :
- achats de marchandises,
- achats de matières premières,
- fabrication de produits finis,
- ventes de marchandises,
- ventes de produits finis,
- prestations de services,
- paiement des salaires, charges sociales et fiscales,
- paiement de la facture d’électricité, eau et diverses fournitures…

Ces activités sont réalisées avec les autres agents économiques (fournisseurs et clients). Elles
sont fondées dans une grande mesure sur du crédit.

Souvent l’entreprise achète et vend à crédit :


- Les tiers à qui l’entreprise vend sont appelés les clients,
- Les tiers auprès de qui elle achète sont appelés les fournisseurs.

De ces opérations, il résulte inévitablement les notions de :


- Créances,
- Dettes.

1. Des dettes :
Une dette représente un engagement qu’une personne doit respecter envers une autre personne
en effectuant un certain paiement à une certaine échéance.

Les dettes contractées dans ce cas sont appelées les dettes circulantes. Les personnes à qui
l’entreprise doit de l’argent sont appelées des créanciers ou créditeurs :
- les fournisseurs,
- l’Etat (impôts et taxes),
- le personnel (rémunérations dues),
- les organismes sociaux (CNSS)
- les prêteurs (emprunts)…

2. Des créances :
Une créance représente le droit qu’a une personne d’exiger d’une autre personne un certain
paiement à une certaine date (appelée échéance).

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Les tiers qui doivent de l’argent à l’entreprise sont appelés des débiteurs :
- les clients,
- l’Etat (avances et acomptes d’impôts),
- le personnel (avances et acompte, prêts)
- les emprunteurs (prêts)…

La créance est le symétrique de la dette du point de vue interne à l’entreprise

Les opérations d’exploitation entraînent des flux financiers qui supposent un mouvement
continuel :
- de stocks,
- de créances,
- de dettes,
- et de liquidités (espèces et chèques)…

Il y a une relation entre les dettes d’exploitation et les créances d’exploitation. La relation
investissement/financement se double d’une relation financement/exploitation.

SITUATION FINANCIERE
Immobilisations Capital et autres ressources propres
Dettes financières (à plus d’un an)

Stocks Dettes d’exploitation (à moins d’un an)


Créances
Liquidités…

Diamétralement on peut compiler les informations de financements/investissements et


d’exploitation dans le tableau suivant :

FINANCEMENT / INVESTISSEMENT EXPLOITATIONS


- Achats de terrains - Achats de marchandises
- Achats de bâtiments - Achats de matières premières
- Achats de matériel - Fabrications de produits finis
- Installations techniques - Ventes de marchandises
- Etc. - Ventes de produits finis
- Prestations de services
- Etc.

Les opérations d’exploitations génèrent :


- Des charges qui constituent des dépenses d’exploitation et de fonctionnement de
l’entreprise, facteur d’appauvrissement de l’entreprise (achats de marchandises,
transport, frais de personnel par exemple…) ;
- Des produits, qui sont des revenus d’exploitation, tirés du fait de l’engagement des
charges (ventes de marchandises, services vendus, travaux facturés…).

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Exercices sur le chapitre 1

1- Quelles différences faites – vous entre une opération d’investissement et une opération
d’exploitation ?

2- Qu’est ce qu’une charge ? Un produit ?

3- Qu’est ce qu’une créance ? Une dette ?

4- Distinguez les opérations suivantes en opérations d’investissement et en opérations


d’exploitations (dans un tableau) :
 Achats de marchandises,
 Achat d’une machine à écrire,
 Achat d’ordinateurs pour les bureaux du personnel,
 Achats d’ordinateurs pour la vente,
 Vente d’ordinateurs,
 Ventes de marchandises,
 Ventes de produits finis,
 Paiement d’une prime d’assurance,
 Paiement d’impôts et taxes,
 Paiement d’une facture de NIGELEC,
 Retrait d’argent de la banque,
 Achat de fournitures de bureau,
 Achat de carburant,
 Ventes de voitures,
 Achat de lait pour fabriquer du yaourt,
 Achat de meubles pour le bureau du PDG,
 Paiement du salaire des ouvriers,
 Achat de titres (actions),
 Emprunt bancaire,
 Versement d’argent à la banque,
 Dons de vivres aux handicapés,
 Cotisations,
 Missions,
 Réception,
 Frais de déménagement,
 Etudes et documentations,
 Frais de recherches et développement,
 Fonds commercial,
 Brevet, licences, logiciels,
 Frais d’établissement,
 Cadeaux à la clientèle,
 Entretien et réparations,
 Emballages commerciaux,
 Matériels d’emballages,
 Construction d’une villa,
 Raffineries de pétrole,
 Stations d’essence,

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 Travaux facturé,
 Achat de prestations de services,
 Vignette,
 Timbres postes,
 Timbres fiscaux,
 Fournitures d’électricité,
 Fournitures d’eau.

5- Parmi les opérations ci – dessus, qu’elles sont les charges et les produits ?

6- Séparez les créances et les dettes, à partir des informations suivantes :


 Prêts à un fournisseur ;
 Prêteurs divers ;
 Débiteurs divers ;
 Clients ;
 Fournisseurs ;
 Effets à payer ;
 Effets à recevoir ;
 Etat, avances et acomptes reçus sur impôts ;
 Etat, impôts dus ;
 Personnel, rémunérations dues ;
 prêts au personnel ;
 Prêts à un client ;
 Créditeurs divers ;
 Créancier HADDAD ;
 Clients, avances reçues ;
 Fournisseurs, avances versées ;
 Clients, dettes pour emballages à rendre ;
 Fournisseurs, créances pour emballages consignés ;
 Charges constatées d’avance ;
 Charges à payer ;
 Produits à recevoir ;
 Produits constatés d’avance ;
 Crédits de trésorerie ;
 Crédits d’escompte ;
 Sécurité sociale ;
 Associés, comptes courants ;
 Crédit – bail immobilier ;
 Provisions financières pour risques et charges ;
 Versements restant à effectuer sur titres non libérés ;
 Répartitions périodiques sur titres non libérés ;
 Mutuelles ;
 Clients créditeurs ;
 Fournisseurs débiteurs.

7- Qu’appelle – t- on flux, flux entrants, flux sortants, emplois ressources ? Quelles liaisons
faites – vous entre ces notions ?

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Chap. 2
PRINCIPE DE LA DOUBLE COMPTABILITE
Objectifs :
- Etre en mesure de présente le bilan ou la situation patrimoniale d’une entreprise,
- Présenter le compte de résultat ou comptabilité de gestion.

I- Définition, notion de patrimoine :

A) Définition :
Le patrimoine d’un individu ou d’une entreprise est l’ensemble de ses biens (immobilisations,
stocks, créances et disponibilités…) et de ses dettes.

B) Evaluation du patrimoine : le patrimoine nette ou situation nette.


Le patrimoine net ou situation nette (SN) est la différence entre les biens et les dettes : c’est
son fonds propre ou la fortune.

NB : Cette notion de SN est assimilée aux capitaux propres (CAPRO) par le SYSCOA.

Patrimoine net ou situation nette = Somme des Biens – Somme des Dettes

Application1

Exercice 1 :
Mr. DIALLO, commerçant installé à Niamey met à votre disposition les informations
suivantes et vous demande de calculer son patrimoine :
- Le magasin, le matériel et le mobilier de Diallo sont estimés à 5 000 000 F ;
- Les marchandises et les fournitures diverses en stocks sont évaluées à 1 500 000 F ;
- L’avoir de Diallo en banque, en CCP et en caisse s’élève à 250 000 F ;
- Par ailleurs, DIALLO doit à ses fournisseurs 3 000 000 F ; il a emprunté à la BRS
4 000 000 F qu’il doit rembourser un peu plus tard ;
- On signale aussi qu’il a vendu 2 300 000 F de marchandises à crédit.

Exercice 2
Une personne nommée ALZOUMA possède les biens suivants :
- un terrain d’une valeur de 8 750 000 F et une villa estimée à 36 900 000 F
- un véhicule pour 10 500 000 F et deux (2) de 350 000 F chacune
- 350 sacs de riz à 22 000 F 200 sacs de maïs à 27 000 F
- 500 têtes de bœufs évaluées à 90 000 F chacune.
- un matériel agricole 3 500 000 F
- créances sur ses partenaires 8 236 000 F
- mobiliers divers 10 830 000 F
- espèces 2 885 000 F et un compte bancaire 7 815 000 F
Il doit par contre :
- à ses fournisseurs une somme de 15 834 000 F
- aux percepteurs d’impôts 8 228 000 F
- aux prêteurs 25 000 000 F et à divers créanciers 10 250 000 F

Travail à faire : Déterminer la fortune de M. ALZOUMA.

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II- Le bilan ou la situation patrimoniale :

A) Définition :
Le bilan est un état financier de synthèse, de première importance qui décrit séparément les
éléments constituant le patrimoine de l’entreprise :
 Les éléments d’actif (les emplois ou droits patrimoniaux) ;
 Les éléments du passif (les ressources ou engagements patrimoniaux) et fait apparaître de
façon distincte les CAPRO de l’entreprise.
Le bilan permet d’apprécier le patrimoine économique de l’entreprise qu’il décrit à une date
donnée.

B) L’analyse sommaire du bilan :


Chacun des éléments du patrimoine est appelé « un poste du bilan ».

1- Le passif du bilan (les ressources):


Les ressources expriment l’origine des fonds ayant permis d’acquérir les biens. Ces ressources
ont trois (3) sources, donc fournies par :
 Les apports de l’exploitant ou les associés : c’est le capital ;
 Les tiers (fournisseurs, prêteurs,…) : ce sont les dettes ;
 L’activité de l’entreprise (créés par l’entreprise elle – même) : ce sont les résultats.

Le capital et les dettes sont appelés ressources externes alors que les résultats sont appelés
ressources internes.

2- L’actif du bilan (les emplois):


Il exprime les emplois qui ont été faits des ressources. Grâce à ces ressources, l’entreprise
acquiert :
 Les biens durables ou les immobilisations (terrains, bâtiments et immeubles,
matériels…) ;
 Les biens transformables ou les stocks (de marchandises, matières 1ère, produits
finis…) ;
 Les créances et disponibilités (liquidités en banques, aux chèques postaux et dans la
caisse)

C) Détermination du résultat par le bilan : Equilibre du bilan.

1- Détermination du résultat :

 L’application du principe de la partie double conduit à un bilan toujours équilibré. Le


bilan est équilibré lorsque :

Total Emplois (Actif) = Total Ressources (Passif)

Þ Somme des Biens = Somme des Dettes + CAPRO

 Le principe de la partie double permet également de déterminer le résultat

Résultat = Total Actif – Total Passif

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2- Présentation du bilan, équilibre du bilan :
Le bilan peut se présenter comme suit :

Actif (Emplois) Bilan au …… Passif (Ressources)


Postes Montant Postes Montant

Actif immobilisé Capitaux propres


Actif circulant Dettes financières ou DLMT
Trésorerie – Actif Passif circulant ou DCT
Trésorerie – Passif ou DFCF

Ecart de conversion – actif Ecart de conversion – passif


Totaux X Totaux X

Total Actif = Total Passif

DLMT : Dettes à long et moyen terme.


DCT : Dettes à court terme.
DFCT : Dettes financières à court terme.

Remarque :
 Le bilan est toujours équilibré (Total Actif = Total Passif)
 A la création de l’entreprise (bilan d’ouverture) ; aucun résultat (ni bénéfice, ni perte) be
peut ;
 Le résultat peut être obtenu, après une certaine période d’activités ;
 Le résultat est toujours placé au passif avec le signe : + ou – selon qu’il y a bénéfice ou
perte ;
 Les postes de l’actif du bilan sont classés par ordre croissant de liquidité (du moins
liquide au plus liquide ;
 Les postes du passif sont classés par ordre croissant d’exigibilité (du moins exigible au
plus exigible) ;
 La liquidité est l’aptitude d’un bien à se transformer en monnaie dans un délai plus ou
moins long ;
 L’exigibilité est l’aptitude d’une dette à être payée dans un délai plus ou moins long.

Application2 :

Exercice 1 :
Le 1er janvier de l’exercice N, l’entreprise de Monsieur DJIBO possède un véhicule valant
15 000 000 F, un stock de marchandises évalué à 3 000 000 F et 4 000 000 F en banque.
Il doit 4 500 000 F aux fournisseurs, 2 500 000 F à l’Etat au titre d’impôts et ses clients lui
doivent 3 000 000 F ; il a en outre prêté 1 000 000 F à un fournisseur.

Un (1) an plus tard, le 31/12/N, il résume comme suit sa situation patrimoniale :


- Matériel de transport 13 000 000 F ;
- Marchandises en stock 2 800 000 F ;
- Créances sur les clients 3 200 000 F ;
- Dettes envers les fournisseurs 1 400 000 F ;
- Avoirs en banque 4 700 000 F ;
- Espèces en caisse 1 800 000 F.

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Travail à faire :
1) Quelle est la valeur du patrimoine de l’entreprise DJIBO au 01/01/N et au 31/12/N ?
2) Calculer le résultat de l’exercice et présenter ces situations patrimoniales.

Exercice 2 :
L’entreprise ABDOULAYE présente la situation suivante au 31/12/N :
Total des biens = 56 000 000 F Total des dettes = 37 500 000 F.

Travail à faire :
1- Quelle est la valeur du patrimoine de l’entreprise ABDOULAYE au 31/12/N ?
2- Calculer le résultat de l’exercice N sachant que le capital est égal à 20 000 000 F.
3- Quel est le montant des charges si le total des produits est de 45 000 000 F ?
4- Quel aurait été le résultat avec un capital de 15 000 000 F ?

Exercice 3 :
Le 01/01/N, l’entreprise de Madame DOUNBIA présente la situation suivante :
 Matériel acquis pour 12 000 000 F.
 Créances sur les clients 3 500 000 F ; espèces en caisse 1 500 000 F.
 Elle doit : 1 750 000 F à divers fournisseurs et 2 000 000 F empruntés à la BRS.

Au cours du mois de janvier cette entreprise effectue les opérations suivantes :


 Prestations facturées aux clients : 3 500 000 F.
 Versements des clients en espèces : 4 500 000 F.
 Règlement en espèces de diverses charges d’exploitation : fournitures (150 000 F),
loyers (300 000 F), salaires (1 200 000 F), assurances (125 000 F), impôts (250 000 F).
 Le véhicule est estimé à 11 800 000 F soit une charge d’amortissement de 200 000 F.
 Règlements aux fournisseurs en espèces : 1 500 000 F.
 Ouverture et dépôt d’une somme de 2 000 000 F à la banque.

Travail à faire :
1- Quelle est la valeur du patrimoine de cette entreprise au 01/01/N ?
2- Résumer la situation initiale au moyen d’un tableau.
3- Calculer la valeur du patrimoine et le résultat au cours du mois de janvier puis présenter
une nouvelle situation.
4- Retrouver le résultat de janvier à partir des produits et des charges.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 12


III- Détermination du résultat par l’exploitation (le compte de pertes et profits)

Le résultat peut être et surtout calculé en faisant la différence entre :


 les recettes, ou produits en terme comptable ;
 les dépenses, ou charges en terme comptable.

Résultat = Total Produits – Total Charges

 Un produit est une création de valeur ou de richesse par les activités de l’entreprise (à
ne pas confondre avec les éléments du passif).

Exemples : ventes de marchandises, ventes de produits finis, services vendus, travaux


facturés, indemnités d’assurances reçues, subventions d’exploitation, transport et autres frais
facturé, intérêts des prêts, intérêts sur créances commerciales,…

 Une charge est une consommation de valeur, donc un appauvrissement de


l’entreprise, du fait des activités menées (à ne pas confondre avec les éléments
d’actif).

Exemples : achats de marchandises, achats de matières premières, transports, primes


d’assurances payées, impôts et taxes, frais de téléphone, location ou loyer, intérêts des
emprunts, intérêts sur dettes commerciales,…

Le compte de résultat ou de profits et pertes peut se présenter comme suit :

Charges Montant Produits Montant

Total des charges X Total des produits Y

Þ Résultat = Y – X

NB : Ce résultat est le même que celui trouvé par le bilan ; ce qui traduit le principe de la
double de la comptabilité que nous allons étudier dans les prochains chapitres.

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Application 2 :

Exercice 1 :
Le 01/01/N l’entreprise de M. DOUTE présente la situation suivante :
 Matériel 2 500 000 F.
 Clients 3 500 000 F.
 Espèces en caisse 1 200 000 F.
 Elle doit 1 800 000 F aux fournisseurs et 4 000 000 F empruntés à la BRS.

Au cours du mois de janvier, elle effectue les opérations suivantes :


 Achats de marchandises à crédit 6 000 000 F.
 Ventes de marchandises à crédit 8 000 000 F.
 Versements des clients en espèces 4 000 000 F.
 Règlement de diverses charges d’exploitation (fournitures, loyers, salaires, assurances,
impôts, réparations…) pour un montant global de 2 200 000 F.
 Règlement aux fournisseurs en espèces pour 2 500 000 F.
 Mensualité de remboursement de l’emprunt : 240 000 F dont 40 000 F d’intérêts.

A la fin du mois cette entreprise constate ce qui suit :


 Les matériels sont estimés à 2 400 000 F, soit une charge d’amortissement de 100 000 F.
 Il reste en stock des marchandises dont le coût d’achat est estimé à 4 500 000 F.

Travail à faire :
1) Calcul le patrimoine au 01/01/N et 31/01/N et présenter le bilan dans chaque cas.
2) Retrouver le résultat au 31/01/N en présentant le compte de résultat simplifié.

Exercice 2 :
M. OUMAROU met à votre disposition les données suivantes relatives à son exercice 2009 :

Achats de marchandises 3 500 000


Autres achats 1 200 000
Transports 120 000
Services extérieurs A 300 000
Services extérieurs B 450 000
Impôts et taxes 570 000
Autres charges 350 000
Charges de personnel 1 100 000
Frais financiers 250 000
Ventes de marchandises 8 000 000
Produits accessoires 500 000
Autres produits 210 000
Revenus financiers 140 000
Transferts de charges 80 000
Charges hors activités ordinaires (HAO) 100 000
Produits hors activités ordinaires (HAO) 150 000

Vous disposez en outre des informations relatives à sa situation patrimoniale :

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Matériel de transport 8 050 000
Fonds commercial 3 000 000
Marchandises 4 200 000
Réserves 4 200 000
Outillage commercial 500 000
Capital 12 000 000
Fournisseurs 7 800 000
Sécurité sociale 4 290 000
clients 6 800 000
Banque, CCP, caisse 2 450 000
Prêts 800 000
Titres de placement 1 200 000
Titres de participation 2 600 000
Dépôts et cautionnements versés 400 000

Travail à faire : Présenter le bilan ainsi que le compte de résultat.

Exercice 3 :
Une entreprise présente les situations suivantes au cours des deux derniers exercices :

Eléments Exercice 2011 Exercice 2012


Capital 20 000 000 20 000 000
Réserves 8 200 000 8 200 000
Emprunts 10 000 000 8 000 000
Matériel et outillage 5 800 000 5 300 000
Matériel et mobilier 900 000 800 000
Matériel de transports 15 600 000 18 300 000
Marchandises 10 200 000 13 850 000
Clients 17 700 000 20 300 000
Fournisseurs 22 860 000 29 450 000
Sécurité sociale 1 256 000 1 532 000
Titres de placement 8 000 000 9 500 000
Banque 3 005 000 1 028 500
Caisse 500 000 -
Compte de chèques postaux 185 000 236 000
Achats de marchandises 42 500 000 56 200 000
Primes d’assurance 985 000 895 800
Impôts et taxes 1 602 500 2 365 000
Frais de téléphone 582 500 695 200
Fournitures non stockables, Electricité 1 020 800 1365 200
Frais de personnel 15 600 000 16 950 000
Escompte accordé 836 900 -
Intérêts des emprunts 200 000 200 000
Ventes de marchandises 59 850 000 79 275 700
Produits accessoires 2 049 400 896 000
Escompte obtenu 1 002 300 632 000

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 15


Travail à faire : Présenter dans un même tableau pour les deux exercices consécutifs le
compte de résultat et le bilan.

Chap. 3
LE PRINCIPE DE LA DOUBLE ECRITURE
Objectif :
- Présenter l’analyse des flux économiques engendrés par une opération de toute
nature,
- Faire l’analyse comptable des flux économiques, en distinguant les ressources et les
emplois que ces ressources ont pu financer.

Le principe double de la comptabilité est une règle conventionnelle de fonctionnement des


comptes en vertu de laquelle tout mouvement ou variation enregistré dans la comptabilité de
l’entreprise est représenté par une écriture qui établit une équivalence entre ce qui est porté au
crédit et ce qui est porté au débit des différents comptes affectés par cette écriture.

I. Notion de flux :

A) Présentation :
On appelle flux, un mouvement de valeurs (biens, services, créances, dettes,
disponibilités…) :
- les opérations réalisées avec les tiers correspondent aux flux externes ;
- les opérations réalisées à l’intérieur de l’entreprise sont appelées des flux internes.

B) Classification :

1. Les flux externes :


L’entreprise étant tournée essentiellement vers l’extérieur, il en résulte que les flux externes
sont les plus nombreux ; ils se distinguent en :
- achats et ventes,
- règlement de créances et dettes…

2. Les flux internes :


On appelle flux internes, les flux occasionnés par des opérations réalisées à l’intérieur de
l’entreprise.
On peut citer :
- le virement (transfert) d’une somme d’argent d’une caisse de l’entreprise à une autre
caisse,
- et plus généralement de la caisse à la banque de l’entreprise.

Souvent, le règlement est différé au travers d’une opération dite à crédit. Il résulte donc un
décalage entre la vente et le règlement. Ce qui crée un lien entre le vendeur et l’acheteur.
- le vendeur a une créance sur l’acheteur (client),
- réciproquement l’acheteur a une dette envers le vendeur (fournisseur).

Ainsi est née la notion de créances – dettes. Cette notion de créances – dettes ne s’éteindra
qu’après le paiement du montant dû.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 16


Remarque importante :
Toute opération effectuée par l’entreprise est traduite en flux entrant et sortant :
- Les flux entrants correspondent aux mouvements de valeurs reçus par l’entreprise.
- Les flux sortants intéressent les mouvements quittant l’entreprise vers l’extérieur.

Application 1 :

Exercice 1 :
L’entreprise BOUBACAR a réalisé les opérations suivantes au cours d’une période :

03/04 : Achat de marchandises auprès du fournisseur YAYE à crédit 4 600 000 F.


07/04 : Vente des marchandises achetées le 03/04 au client AZE à crédit 6 300 000 F.
10/04 : Paiement des charges suivantes :
- Impôts et taxes : 245 000 F (par chèque) ;
- Primes d’assurance : 105 000 F (contre espèces).
15/04 : Règlement du client AZE contre espèces.
17/04 : Versement de la somme de 3 000 000 F à la banque.
20/04 : Achats :
- Camionnette de livraison 2 700 000 F (contre chèque),
- Deux (2) micros ordinateurs à 300 000 F (contre espèces).
24/04 : Réception des factures :
- NIGELEC 43 600 F ;
- SNE 8 700 F ;
- SONITEL 34 700 F.
26/04 : Retrait de la banque d’une somme de 1 400 000 F.
27/04 : Règlement du fournisseur YAYE par virement.
28/04 : Règlement de la facture NIGELEC par chèque ;
28/04 : Règlement de la facture de SONITEL par virement postal ;
29/04 : Règlement de la facture de la SNE contre espèces.
30/04 : Règlement du salaire du mois par virement bancaire 2 850 000 F.

Travail à faire : Traduire ces opérations en flux entrant et sortant.

Exercice 2 :
L’entreprise « SALIFOU & Cie » met à votre disposition les informations suivantes :

02/03 : Achat de marchandises à crédit 700 000 F.


04/03 : Achats de marchandises :
- A crédit 800 000 F,
- Contre chèque bancaire 1 100 000 F.
05/03 : Ventes de marchandises contre espèces 1 800 000 F.
08/03 : Règlement d’un fournisseur contre chèque 870 000 F.
11/03 : Ventes de marchandises contre espèces : 1 350 000 F.
11/03 : Versé la somme de 1 000 000 F à la banque.
12/03 : Achats contre chèques :
- Mobilier de bureau 250 000 F,
- Une camionnette de livraison 1 800 000 F.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 17


15/03 : Règlement d’un client contre chèque 800 000 F.
18/03 : Retrait de la banque d’une somme de 500 000 F.
19/03 : Ouverture d’un compte postal et versement de 300 000 F d’espèces.
20/03 : Achats de marchandises :
- Par chèque bancaire, 1 500 000 F
- Contre espèces, 900 000 F
25/03 : Ventes de marchandises :
- A crédit, 1 100 000 F
- Contre chèque, 1 400 000 F
26/03 : Règlement des clients :
- Contre chèque bancaire, 1 350 000 F
- Par virement postal, 750 000 F
- Contre espèce, 950 000 F
28/03 : Règlement des fournisseurs :
- Par virement bancaire, 1 450 000 F
- Contre espèces, 850 000 F.
30/03 : Achat contre espèces : timbres postes 5 000 F, timbres fiscaux 25 000 F.

Travail à faire : Présenter l’analyse des opérations en flux.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 18


II. Traduction des flux en ressources et en emplois :

A) Définition :

Toute opération effectuée par l’entreprise est analysée :


- en Emplois (mouvements de valeurs entrants ou flux entrants)
- en Ressources (mouvements de valeurs sortants ou flux sortants)

On notera qu’une ressource est le moyen sans lequel l’opération ne peut avoir lieu.

En effet, pour une opération, on peut avoir :


- un (1) ou plusieurs emplois
- et une (1) ou plusieurs ressources

Remarque :
Selon le principe de la partie double :

Pour une opération : Emplois = Ressources


Pour un ensemble d’opérations : Total Emplois = Total Ressources

B) Le tableau d’analyse comptable :

L’analyse comptable des opérations peut se faire dans un tableau appelé « tableau d’analyse
comptable ». Toute fois, ce tableau n’est pas indispensable.

N°ou Opérations EMPLOIS RESSOURCES


Dates Postes Montant Postes Montant

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 19


Application 2 :

Exercice 1 :
L’entreprise « SALIFOU & Cie » met à votre disposition les informations suivantes :

02/03 : Achat de marchandises à crédit 700 000 F.


04/03 : Achats de marchandises :
- A crédit 800 000 F,
- Contre chèque bancaire 1 100 000 F.
05/03 : Ventes de marchandises contre espèces 1 800 000 F.
08/03 : Règlement d’un fournisseur contre chèque 870 000 F.
11/03 : Ventes de marchandises contre espèces : 1 350 000 F.
11/03 : Versé la somme de 1 000 000 F à la banque.
12/03 : Achats contre chèques :
- Mobilier de bureau 250 000 F,
- Une camionnette de livraison 1 800 000 F.
15/03 : Règlement d’un client contre chèque 800 000 F.
18/03 : Retrait de la banque d’une somme de 500 000 F.
19/03 : Ouverture d’un compte postal et versement de 300 000 F d’espèces.
20/03 : Achats de marchandises :
- Par chèque bancaire, 1 500 000 F
- Contre espèces, 900 000 F
25/03 : Ventes de marchandises :
- A crédit, 1 100 000 F
- Contre chèque, 1 400 000 F
26/03 : Règlement des clients :
- Contre chèque bancaire, 1 350 000 F
- Par virement postal, 750 000 F
- Contre espèce, 950 000 F
28/03 : Règlement des fournisseurs :
- Par virement bancaire, 1 450 000 F
- Contre espèces, 850 000 F.
30/03 : Achat contre espèces : timbres postes 5 000 F, timbres fiscaux 25 000 F.

Travail à faire : Présenter l’analyse comptable de ces opérations en emplois et ressources..

Exercice 2 :
Le 1er janvier 2011, monsieur GAYA crée une entreprise. Il effectue un apport de 10 000 000
F et un emprunt de 3 000 000 F (Pièce de caisse R1).

Au cours du mois de janvier il effectue les opérations suivantes :

02/01 : Ouverture d’un compte à la BRS et dépôt en espèces de 7 500 000 F (PC D1).
03/01 : Acquisition d’un véhicule réglé par chèque BRS N° 54001 : 4 000 000 F.
04/01 : Achat de mobilier de bureau (120 000 F) et de diverses fournitures de bureau (15 000
F) réglés immédiatement en espèces (Pièce D2).
05/01 : Facture A1 reçue de MOUMOUNI : marchandises 6 000 000 F ; transport 200 000 F.
05/01 : Facture V1 adressée au client KASSEY : prestations diverses 1 200 000 F.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 20


07/01 : Facture V2 au client SONKO pour vente de marchandises : 4 500 000 F.
10/01 : Facture A2 de SARR : déplacements divers 120 000 F.
11/01 : Chèque N° 54002 tiré sur la BRS : achat de produits d’entretien 150 000 F.
12/01 : Pièce de caisse D3 : 50 000 F d’essence.
13/01 : Règlement de diverses taxes par chèque N° 54003 tiré sur la BRS : 240 000 F.
14/01 : Facture V3 au client DIOUF : Ventes de marchandises 2 500 000 F ; transport
100 000 F.
15/01 : Ouverture d’un compte aux chèques postaux : premier versement de 300 000 F (PC
D4).
16/01 : Chèque de virement postal N°1 en règlement de la facture d’électricité : 75 000 F.
17/01 : Règlement du client KASSEY : Chèque N° 78900 de 1 000 000 F remis en compte à
la BRS.
18/01 : Avis de crédit : emprunt de 8 000 000 F de la BRS.
18/01 : Chèque N° 54004 remis à MOUMOUNI en règlement de la facture A1.
19/01 : Reçu avertissement pour patente à payer : 1 600 000 F.
20/01 : Chèque N° 54005 de 8 500 000 F remis à SAHEL MOTOR : achat d’un véhicule.
22/01 : Prêté 400 000 F à notre employée HALIMA (chèque N° 54006).
23/01 : Remis au propriétaire du local commercial le chèque N° 54007 de 600 000 F : deux
mois de loyer à titre de garantie et un mois de loyer d’avance.
24/01 : Règlement de l’avertissement pour patente à payer par chèque N° 54008.
25/01 : SONKO nous règle au moyen d’un chèque bancaire que nous remettrons à la BRS.
27/01 : Salaire de janvier à payer : 1 750 000 F.
28/01 : Virement de 1 000 000 F de notre compte BRS à notre compte aux chèques postaux
(Ordre de virement N°1).
29/01 : Chèque N° 54009 tiré pour alimenter la caisse de l’entreprise : 800 000 F (Pièce R3).
30/01 : Notre employée HALIMA nous rembourse 50 000 F en espèces (Pièce R4).
30/01 : Remboursement d’emprunt pour 1 050 000 dont 50 000 F d’intérêt (Ordre de virement
bancaire N°2.
31/01 : La BRS nous avise qu’elle nous retient 15 000 F de frais de tenue de compte.
31/01 : Pièce de caisse D4 : règlement du salaire du mois 1 350 000 F.

Travail à faire : Faire l’analyse compte en emplois/ressources de ces opérations.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 21


Chap. 4
LE PLAN COMPTABLE SYSCOA ET SES PRINCIPES

I. Les principes comptables du SYSCOA :


Des principes comptables fondamentaux ont été établis suivant les normes comptables
internationales. Le bon suivi de ces principes par les entreprises est nécessaire pour la
présentation d’une bonne comptabilité. Ces principes sont les suivants :

A) Le principe de la prudence :
C’est l’appréciation raisonnable des faits, afin d’éviter le risque de transfert sur l’avenir,
d’incertitudes présentes, susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l’entreprise.

D’après ce principe, on doit tenir compte de toutes les charges et tous les produits liés à un
exercice dans la détermination du résultat ; on doit également faire une prévision en
comptabilisant les charges probables mais pas les produits prévisibles.

B) Le principe de la permanence des méthodes ou principe de la fixité :


Selon ce principe, l’entreprise doit adopter une méthode de comptabilisation et de gestion
qu’elle va pratiquer chaque année et conformément à la méthode adoptée par les autres
entreprises du même secteur.

La permanence des méthodes permet la comparabilité des états financiers dans le temps.

C) Le principe de l’intangibilité du bilan ou principe de la correspondance entre


bilan d’ouverture et bilan de clôture :
Ce principe interdit l’imputation directe sur les capitaux propres d’ouverture, des incidences
de changement de méthode et des omissions de charges ou de produits des exercices
antérieurs.

La régularisation de ces opérations doit nécessairement se faire par l’intermédiaire du compte


de résultat de l’exercice en cours.

D) Le principe de la spécialisation des exercices ou principe d’indépendance des


exercices :
L’activité d’une entreprise est découpée en périodes comptables appelées exercices et chaque
exercice doit être indépendant.

Selon ce principe, l’entreprise doit donc imputer à chaque exercice, rien que les charges et
les produits le concernant.

E) Le principe du coût historique ou principe de la stabilité de l’unité monétaire :


Selon ce principe, tout bien acquis par l’entreprise ou généralement toute opération effectuée
par l’entreprise sera enregistrée de façon définitive à sa valeur nominale exprimée en franc
CFA courant.

Le coût d’acquisition d’un bien est égal à son prix d’achat plus les frais accessoires d’achat.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 22


F) Le principe de la continuité de l’exploitation :
L’entreprise est normalement considérée comme devant continuer à fonctionner dans un
avenir prévisible.

Selon ce principe, l’entreprise ne doit pas travailler dans l’intention de se mettre en


liquidation ou de réduire sensiblement l’étendue de ses activités.

G) Le principe de la transparence ou principe de la bonne information ou de la


régularité, de la clarté, de la sincérité :
C’est la conformité aux règles et procédures en vigueur et l’application de bonne foi des
règles de prudence et de régularité.

Selon ce principe, l’entreprise doit éviter les fraudes dans la comptabilisation des opérations.

H) Le principe de l’importance significative ou relative :


Ce principe vise l’information pertinente. Il propose de fournir toute information ou élément
pouvant influencer le jugement que les destinataires des documents peuvent porter sur le
patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entreprise.

Les états financiers doivent être bien présentés avec des détails en annexes pour la bonne
information.

I) Le principe de la prééminence de la réalité sur l’apparence :


Ce principe résulte d’un arbitrage entre l’apparence juridique et la réalité économique.
L’apparence juridique n’est plus un critère absolu et unique d’enregistrement des opérations
en comptabilité.

Cela se traduit par la possibilité d’inscrire au bilan, les biens détenus par l’entreprise dans le
cadre d’un contrat de crédit – bail et de réserve de propriété ; d’inscrire dans les charges de
personnel, les prestations payées au titre des services fournis par le personnel extérieur non lié
à l’entreprise par un contrat de travail.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 23


II. Le plan comptable SYSCOA :

A) Notion de plan comptable :

La comptabilité étant un système d’analyse, d’organisation et de traitement de l’information


permettant de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées afin de fournir, après
traitement approprié, un ensemble d’informations conformes aux besoins des divers
utilisateurs intéressés.
Le Plan comptable (général) est un ensemble de règles et modalités permettant de remplir
correctement les fonctions comptables.

B) Le plan comptable SYSCOA:

Plusieurs plans comptables ont existés, à savoir : le plan comptable 47, le plan comptable 57,
le plan comptable OCAM, le plan comptable 82 …

Le plan comptable SYSCOA (Systèmes Comptables Ouest Africains) est le nouveau plan
comptable adopté en 1995 par les huit (8) pays membres de l’UEMOA (Union Economique et
Monétaire Ouest Africain) regroupant : le Bénin, le Burkina – Faso, la Côte d’Ivoire, la
Guinée – Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Ce plan est l’unique qui s’impose à toutes les entreprises des pays membres de l’UEMOA à
compter du 1er janvier 1998.

C) La nomenclature du plan comptable SYSOHADA :

La nomenclature est la liste des éléments classés et définis pour le bon usage du plan.
Le plan comptable SYSCOHADA est subdivisé en neuf (9) classes :

Classes Intitulés des classes


des
comptes
1 Comptes de ressources durables
2 Comptes d’actif immobilisé
3 Comptes de stocks
4 Comptes de tiers
5 Comptes de trésorerie
6 Comptes de charges des activités ordinaires
7 Comptes de produits des activités ordinaires
8 Comptes des autres charges et autres produits (HAO)
9 Comptes de la comptabilité analytique

a. Les ressources durables sont des ressources (ou dettes) dont le remboursement est à long
terme (à plus d’un an) telles que : le capital, le résultat, les emprunts, les dépôts et
cautionnements reçus…
b. Les immobilisations (actif immobilisé) sont des biens mobiliers et immobiliers, corporels
ou incorporels qui sont utilisés pendant longtemps dans l’entreprise tels que : les terrains,
les matériels, les mobiliers, les outillages, les bâtiments et immeubles, les logiciels…

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 24


c. Les stocks sont les articles achetés pour la transformation et la vente, on peut citer : les
marchandises, les matières premières, les emballages, les produits finis…
d. Les comptes de tiers sont des comptes de créances et de dettes dont le remboursement ou
l’encaissement est à court terme tels que : les créances sur les clients, les dettes envers les
fournisseurs, les créances et les dettes envers le personnel…
e. Les comptes de trésorerie sont les comptes financiers, représentant les disponibilités
(l’argent disponible) tels que : la banque, la caisse, les chèques postaux…
f. Les charges sont des dépenses ou des consommations de valeurs effectuées ou à
effectuer telles que : les achats, les frais de transport, les frais payés au personnel, les frais
d’entretiens et de réparations, les dépréciations des biens de l’entreprise, les frais de
locations…
g. Les produits sont des recettes obtenues ou à encaisser par l’entreprise, on peut citer : les
ventes, les produits des diverses activités de l’entreprise…

1. Les comptes de patrimoine :


Les comptes de la classe 1 à la classe 5 sont appelés les comptes de patrimoine ; car ils
interviennent dans la présentation du bilan d’une entreprise.
Les comptes d patrimoine sont souvent regroupés dans le bilan par rubrique (ou grande
masse). Ainsi on a :

1.1 A l’Actif :
- Actif immobilisé, regroupe les comptes de la classe 2 ;
- Actif circulant constitué des comptes de la classe 3 et les comptes de la classe 4 (à
soldes débiteurs) ;
- La trésorerie – actif qui regroupe les comptes de la classe 5

1.2 Au passif :
- Les capitaux propres et ressources assimilées (CAPRO) : comptes 10, 11, 12, 13, 14,
15 ;
- Dettes financières et ressources assimilées (comptes 16, 17, 18, 19) ;
- Passif circulant qui regroupe les comptes de la classe 4 à soldes créditeurs ;
- La trésorerie – passif (compte de la classe 5 à soldes créditeurs)

L’application des principes comptables nous permet de déterminer les CAPRO, suivant les
formules :

CAPRO = Total Actif (Biens, Stocks, Créances, Disponibilités)


- Dettes (emprunts, fournisseurs, Etat…)
- Frais immobilisés (20)

CAPRO = Capital
+ Réserves
+/- RAN
+/- Résultats
+ Subventions d’investissement
+ Subventions d’investissement
– Frais immobilisés (20)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 25


2. Les comptes de gestion :

Les comptes de la classe 6 et la classe 8 sont appelés les comptes de gestion ; car se sont les
charges et les produits utilisés dans la gestion de l’entreprise et par conséquent dans la
détermination du résultat de l’entreprise.

II.1Notion d’activités ordinaires et de hors activités ordinaires :


 Les opérations des activités ordinaires (AO) sont des opérations effectuées par l’entreprise
et correspondant à son objet social dans les conditions normales d’exploitation et des
opérations qui se reproduisent de manière récurrente (répétitive) ; à caractère, structure et
qualité de gestion similaire.
 Les opérations hors activités ordinaires (HAO) sont des opérations et événements distincts
des activités ordinaires (n’ayant pas de relation avec l’objet social de l’entreprise) et
n’étant pas en conséquence censées se reproduire de manières fréquente et régulière.

II.2La détermination du résultat :


Le résultat net de l’entreprise est obtenu par différence entre le montant du total des produits
et le montant total des charges :
 Lorsque le total des produits > total des charges Þ le résultat est bénéficiaire ;
 Lorsque le total des produits < total des charges Þ le résultat est déficitaire.

Résultat net = Total des produits – Total des charges

(1) Résultat net = total produits - total charges


(2) De biens et services produit : elle peut être négative (-) ou positive (+)

Variation de stocks (pour les stocks achetés) = Stock Final - Stock Initial
Variation de stocks (pour les produits finis) = Stock Initial - Stock Final

II.3La détermination du résultat net par tapes successives :


Il s’agit des neuf (9) soldes suivants :
 La marge brute sur marchandises ;
 La marge brute sur matières premières ;
 La valeur ajoutée ;
 L’excédent brut d’exploitation ;
 Le résultat d’exploitation ;
 Le résultat financier ;
 Le résultat des activités ordinaires ;
 Le résultat hors activités ordinaires ;
 Le résultat net de l’exercice.

Ces neuf (9) soldes seront traités dans la deuxième partie de ce cours.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 26


Applications :

Exercice 1 :
On vous communique les informations suivantes concernant les charges et les produits d’une
entreprise pour l’exercice 2009. Présenter le compte de résultat simplifié, puis le compte de
résultat avec les soldes significatifs de gestion.

Achats de marchandises 10 000 000


Variations de stocks de marchandises - 7 500 000
Achats de matières premières 26 000 000
Variations de stocks de matières premières 5 400 000
Achats de fournitures stockables 5 000 000
Achats non stockables 500 000
Achats d’emballages 3 100 000
Transports 6 400 000
Services extérieurs A 6 000 000
Services extérieurs B 2 000 000
Impôts et taxes 3 000 000
Autres charges 8 000 000
Charges du personnel 9 600 000
Charges financières 7 400 000
Dotations aux amortissements d’exploitation 5 000 000
Dotations aux provisions d’exploitation 6 000 000
Valeurs comptables de cessions 4 000 000
Charges HAO 3 000 000
Dotations HAO 2 000 000
Participation des travailleurs 5 500 000
Impôts sur le résultat 4 500 000
Ventes de produits finis 40 000 000
Ventes de marchandises 70 000 000
Travaux facturés 6 000 000
Produits accessoires 20 000 000
Productions immobilisées 6 500 000
Productions stockées - 30 000 000
Autres produits 6 500 000
Produits financiers 2 500 000
Transferts de charges 3 500 000
Reprises de provisions d’exploitation 1 000 000
Produits de cessions d’immobilisations 9 500 000
Produits HAO 2 500 000
Reprises HAO 5 500 000
Subvention d’équilibre 2 000 000
Subvention d’exploitation 4 000 000

Exercice 2 :
Sur la base des renseignements suivants (données en milliers de francs):
- Capital social 10 000 000 ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 27


- Emprunts 3 500 000 ;
- Subventions d’investissement 3 500 000 ;
- Caisse 1 850 000 ;
- Banques, crédits d’escompte 1 850 000 ;
- Banques 575 000 ;
- Banques, découverts 835 000 ;
- Bâtiment commercial 7 600 000 ;
- Matériel et outillage… 2 585 000 ;
- Matériel de transport 9 525 000 ;
- Matériel et mobilier 2 182 500 ;
- Fonds commercial 1 750 000 ;
- Prêts 375 000 ;
- Titres de placement 575 000 ;
- Clients 225 500 ;
- Titres de participation 1 075 000 ;
- Effets à recevoir 425 000 ;
- Réserves légales 385 500 ;
- Réserves facultatives 1 827 000 ;
- Débiteurs divers 3 775 000 ;
- Report à nouveau débiteur 126 000 ;
- Marchandises 2 650 000 ;
- Frais d’établissement 1 250 000 ;
- Frais de recherche et développement 1 238 000.

Travail à faire : Présenter ce bilan et calculer les CAPRO de deux (2) manières

Exercice 3 :
Vous disposez des informations suivantes sur une entreprise au 31/12/2009 :
- Achats de marchandises : 17 800 000 F ;
- Achats de matières premières : 8 900 000 F ;
- Ventes de marchandises : 25 600 000 F ;
- Autres achats : 2 630 000 F ;
- Ventes de produits finis : 12 400 000 F ;
- Produits accessoires : 4 560 000 F ;
- Escompte obtenu : 890 000 F ;
- Transports : 765 000 F ;
- Services extérieurs A : 2 340 000 F ;
- Services extérieurs B : 457 000 F ;
- Charges HAO : 265 000 F ;
- Produits HAO : 120 000 F ;
- Produits financiers 768 000 F ;
- Frais financiers 1 345 000 F ;
- Transferts de charges financières : 568 000 F ;
- Impôts et taxes : 2 344 000 F ;
- Frais du personnel : 2 570 000 F ;
- Impôts sur le résultat 3 455 000 F ;
- Participation des travailleurs : 3 675 000 F ;
- Amortissements : 2 450 000 F ;
- Provisions pour dépréciations : 1 300 000 F ;
- Subventions d’exploitation : 5 000 000 F ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 28


- Transferts de charges d’exploitation 1 200 000 F ;
- Transferts HAO 320 000 F ;
- Escompte accordé : 770 000 F ;
- Ventes de prestations de services : 1 400 000 F ;
- Valeurs comptables de cessions d’immobilisation : 1 450 000 F ;
- Produits de cessions d’immobilisation : 1 000 000 F.
Sachant que :
- Pour les marchandises : Stock initial = 4 500 000 F ; stock final = 3 200 000 F ;
- Pour les matières premières: stock initial = 890 000 F ; stock final = 1 560 000 F ;
- Pour les produits finis : stock initial = 0 ; stock final = 575 000 F.

Travail à faire : Déterminer le RAO et le RHAO ; puis présenter le comte de résultat avec les
soldes significatifs de gestion.

Exercice 4 :
On extrait d’une balance de fin d’exercice les soldes de comptes de gestion suivants :

N° Intitulés Soldes
601 Achat de marchandises 12 000 000
602 Achat de matières premières 24 000 000
6031 Variation de stocks de marchandises 150 000
6032 Variation de stocks de matières 400 000
6033 Variation de stocks d’autres approvisionnements 150 000
604 Autres achats stockés 900 000
605 Autres achats non stockés 250 000
608 Achat d’emballages 130 000
61 Transports 170 000
62 Services extérieurs A 440 000
63 Services extérieurs B 650 000
64 Impôts et taxes 970 000
651 Pertes sur créances 250 000
671 Intérêts des emprunts 670 000
68 Dotations aux amortissements 800 000
701 Ventes de marchandises 24 000 000
702 Ventes de produits finis 32 000 000
706 Services vendus 1 200 000
707 Produits accessoires 380 000
71 Subventions d’exploitation 3 000 000
72 Production immobilisée 1 500 000
73 Production stockée 2 300 000
75 Autres produits 500 000
77 Revenus financiers 500 000
83 Charges HAO 850 000
84 Produits HAO 1 050 000

Travail à faire : Présenter le compte de résultat simplifié.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 29


Chap. 5
L’APPLICATION DES PRINCIPES COMPTABLES,
LES COMPTES

A) Notion de compte :

1)- Définition :
Le compte est un tableau à double entrée dans lequel sont enregistrées les opérations
effectuées par l’entreprise
Il comporte par convention :
 à gauche, le Débit ; où l’on enregistre les Emplois ou flux entrants
 à droite, le Crédit ; qui enregistre les Ressources ou flux sortants

2)- Imputation dans un compte :


On appelle imputation dans un compte, l’inscription d’une somme dans le compte.

En effet :
- Débiter un compte, c’est enregistrer une somme à son débit ;
- Créditer un compte, c’est porter une somme à son crédit

3)- Le solde d’un compte :


C’est le montant net d’un compte à une date donnée. Il correspond à la différence entre le
total débit et le total crédit.

Le solde peut être alors :


 Débiteur, lorsque Total débit >Total crédit
 Créditeur, lorsque Total Crédit > Total Débit
 Dit nul (compte Soldé) si Total Débits = Total Crédits

Solde Débiteur = Total Débit – Total Crédit


Solde Créditeur = Total Crédit – Total Débit
Compte soldé = Total Crédit – Total Débit = 0

4)- Les différents tracés d’un compte :

a)- Le tracé schématique (ou compte en T) :

D C

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 30


b)- Le tracé classique ou à colonnes séparées :

Débits (emplois) Crédits (ressources)


Dates Libellés Montants Dates Libellés Montants

Ce tracé comporte trois (3) colonnes au débit et au crédit ; destinées :


o aux dates des opérations ;
o aux libellés explicatifs des opérations ;
o aux montants des opérations.

c)- Le tracé à colonnes mariées ou jumelées sans soldes intermédiaires :

Dates Libellés Sommes (montants)


Débits Crédits

d)- Le tracé à colonnes mariées ou jumelées avec soldes intermédiaires :

Dates Libellés Sommes (montants) Soldes


Débits Crédits Débiteurs Créditeurs

Remarque :
- Lorsqu’un compte ne présente qu’un solde débiteur (ou créditeur), on peut préciser une
seule colonne de solde débiteur (ou créditeur) ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 31


- Lorsqu’on demande de présenter un compte sans précision ; il faut éviter de faire le tracé
schématique.
5)- Le fonctionnement d’un compte :
Le fonctionnement d’un compte obéit donc à un certain nombre de règles dépendant de
la nature du compte.

En effet :

 Les comptes d’actif du bilan (débiteurs) augmentent au débit et diminuent au crédit ;


 Les comptes de passif (créditeurs) augmentent au crédit et diminuent au débit ;

Actifs Passifs
(+) (–) (–) (+)

 Les comptes de charges (débiteurs) augmentent au débit et diminuent au crédit ;


 Les comptes de produits (créditeurs) augmentent au crédit et diminuent au débit

Charges Produits
(+) (–) (–) (+)

6)- Ouverture, fermeture, arrêt et réouverture d’un compte :

a)- Ouverture d’un compte :


Ouvrir un compte c’est donner un titre ou un nom à un compte et d’y inscrire le montant
(solde) initial.

b)- Fermeture d’un compte :


Lorsqu’un compte soldé ne doit plus recevoir de nouvelles inscriptions dans l’avenir, on
procède à sa fermeture. Il suffit de totaliser les débits et les crédits de part et d’autre. Ces
totaux (égaux) sont inscrits sur la même ligne et soulignés d’un double trait.

c)- L’arrêt d’un compte :


On « arrête » un compte lorsqu’on fait apparaître ses totaux et son solde dans le compte lui-
même.

d)- Réouverture d’un compte :


Pour « rouvrir » un compte après l’avoir arrêté, on reprend le compte et on inscrit son solde à
nouveau.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 32


Remarque :

o A la fin de l’exercice comptable :


- On ferme les comptes soldés qui ne doivent plus fonctionner ultérieurement ;
- On arrête tous les autres comptes.
o Au début de l’exercice suivant, on « rouvre » les comptes non fermés (les comptes
arrêtés) : ces comptes ne comportent plus les mouvements de l’exercice précédent, mais
seulement le solde à la fin de l’exercice précédent ; ensuite on inscrit les mouvements de
l’exercice en cours.

Application 1 :

Exercice 1 :
L’entreprise « OUMAROU » met à votre disposition les opérations suivantes :

01/10/10 : Versement d’espèces à la banque 1 800 000 F ;


03/10/10 : Chèque N° 101 à l’ordre de « RTV » 65 000 F ;
04/10/10 : Achat de marchandises à FABER, facture N°A-51, 2 872 000 F ;
06/10/10 : Retourné à FABER des marchandises non conformes 408 000 F (facture N° AV-
0051) ;
09/10/10 : Remises à l’encaissement de chèques reçus des clients suivants :
o KADER : 580 000 F
o MANSOUR : 679 000 F
o LAMINOU : 541 000 F
12/10/10 : Chèque N° 102 de retrait en espèces pour la caisse 600 000 F ;
14/10/10 : Remboursement d’emprunts 1 500 000 F (chèque N° 103)
15/10/10 : Vente à crédit de marchandises 1 800 000 F au client ADAM, facture N° V-0120 ;
16/10/10 : Retour de 200 000 F de marchandises par ADAM, facture N° AV-00120 .
18/10/10 : Encaissement d’une créance de 1 300 000 F sur le client MATO, chèque N°
12003 ;
22/10/10 : Emprunt à la banque de 5 000 000 F ;
25/10/10 : Acquisition d’un terrain 2 300 000 F (chèque N° 104) et d’une camionnette sur le
marché d’occasion 875 000 F (chèque N° 105)
26/10/10 : Encaissement d’une créance en espèces 1 200 000 F ;
28/10/10 : Versement d’espèces à la banque 800 000 F ;
30/10/10 : Paiement d’une prime d’assurance 75 000 F (chèque N° 106) et d’impôt et taxes en
espèces.
31/10/10 : Chèque N° 107 à l’ordre du fournisseur SANDRA 1 650 000 F.

Travail à faire :
Présenter les comptes suivants :
o Banque,
o Caisse,
o Clients,
o Fournisseurs,
o Marchandises,

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 33


o Matériel de transport,
o Achats de marchandises,
o Ventes de marchandises,
o Emprunts.
Sachant que le taux de marque est de 20% et que nous avions au 1er/10/10 :
o Avoir en caisse 2 500 000 F,
o Avoir en banque 8 000 000 F,
o Créances clients 2 000 000 F,
o Fournisseurs 2 600 000 F,
o Marchandises 1 850 000 F,
o Matériel de transport 2 350 000 F,
o Emprunts 3 000 000 F

Exercice 2 :
SOUMANA, un petit commerçant relate sur un agenda les mouvements d’espèces dans son
entreprise du 01/10/10 au 05/10/10, son agenda donne les renseignements suivants :

DEPENSES RECETTES
01/10 : Ventes au comptant - 175 000
01/10 : Versement à la banque 200 000 -
02/10 : Ventes au comptant - 248 000
02/10 : Achat de timbre – poste 6 000 -
02/10 : Achat essence 7 500 -
03/10 : Ventes au comptant - 175 200
03/10 : Versement du client YOYO - 254 800
04/10 : Ventes au comptant - 346 500
04/10 : Versement à la banque 700 000 -
05/10 : Retrait de la banque - 100 000
05/10 : Prêt à un fournisseur 250 000 -

Il y avait en caisse 30 000 F au début de la période. A la fin de la période, il y a en caisse


87 000 F.

Travail à faire :
2- Le travail de SOUMANA, est – il correct ? Quelle est la somme algébrique des
omissions ?
3- Sachant que SOUMANA, a omis de noter le 04/10, des ventes de 75 600 F et un
prélèvement de 50 000 F ; présenter le compte caisse (compte classique).

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 34


B) La partie double :

Le principe de la partie double consiste à enregistrer deux (2) fois chaque opération dans deux
(2) ou plusieurs comptes différents :
o une (1) ou plusieurs fois au débit d’un (1) ou plusieurs comptes ;
o une (1) ou plusieurs fois au crédit d’un (1) ou plusieurs autres comptes ;

Ainsi donc pour chaque opération, on aura à tout moment (même si une opération fait
intervenir plusieurs comptes) :

Total Débit = Total Crédit

Ainsi, après présentation d’un compte, pour avoir la partie double, on tire son solde et on le
place du côté de la partie la plus petite (débit ou crédit selon le solde obtenu.

Le principe de la partie double a pour objectif l’enregistrement des opérations dans les
comptes

C) Du bilan aux comptes et des comptes au bilan :

o Au début de chaque période, on ouvre tous les comptes de l’entreprise et on porte les
soldes initiaux, ces soldes constituent ceux de la période précédente (cette opération
s’appelle passage du bilan aux comptes).

o Au cours de la période suivante, on enregistre tous les mouvements qui interviennent sur
les comptes puis on détermine les soldes des comptes à la fin de cette nouvelle période
(soldes finals).

o On présente enfin le bilan à la fin de la période considérée en reportant les soldes finals
(on dit qu’on passe des comptes au bilan)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 35


Application 2 :

Exercice 1 :
Avec l’héritage de 10 000 000 F de son papa défunt, un étudiant en fin de formation BTS crée
une entreprise avec pour capital les 10 000 000 F (7 500 000 F déposé en banque et le reste en
caisse).

Les activités de la dernière quinzaine de décembre 2008 se résument ainsi :


02/12 : Acquisition d’une camionnette de livraison par chèque 3 500 000 F ;
08/12 : Achats de marchandises contre chèque 3 500 000 F ;
09/12 : Ventes de marchandise au client ZIKA, suivant la facture 201 : 2 750 000 (dont 1000
000 contre espèces ; 750 000 contre chèques et le reste payable dans 1 mois) ;
12/12 : Versements bancaires 500 000 ;
13/12 : Retour de marchandises par le client ZIKA 300 000 ; facture AV 00201
15/12 : Emprunt bancaire de la somme de 2 000 000 ;
18/12 : Achats de marchandises auprès du fournisseur SANDER, facture SD 22 : 2 700 000
(700 000 contre espèces ; 1 000 000 contre chèques et le reste payable dans 2 mois)
20/12 : Retour d’une partie des marchandises (défectueuses) à SANDER, facture AV SD
022 : 250 000 de marchandises ;
24/12 : Retrait bancaire 300 000 ;
25/12 : Règlement d’un fournisseur 500 000 contre espèces ;
28/12 : Paiement d’un client contre espèces 400 000 ;
31/12 : Paiement contre espèces des factures suivantes : SEEN (12 500) ; SONITEL (22
500) ; NIGELEC (32 750) NIGER – GAZ (50 000) ; GAM, entretient d’un véhicule (75
000).

Travail à faire : Sachant que le coût d’achat de stocks vendus = 70%


1) Présenter le bilan provisoire au 15/12/08 ;
2) Passer toutes les écritures (comptes en T) ;
3) Présenter le bilan et le compte de résultat simplifié au 31/12/08

Exercice 2 :
On établit le bilan de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » sur la base des renseignements
suivants au 1er novembre 2007 :

Construction 750 000 ; banque 47 000 ; caisse 11 500 ; fournisseurs 151 500 ; matériel et
mobilier de bureau 185 000 ; marchandises 120 000 ; capital social 800 000 ; client 88 000 ;
prêteur AMADOU 250 000

Les opérations du mois se résument ainsi :


02/11 : Ventes de marchandises contre espèces 75 000 (coût d’achat 50 000) ;
04/11 : Achats de marchandises pour 35 000 (dont 10 000 contre espèces et le reste payable
dans 3 mois) ;
06/11 : Remboursement contre espèces de 55 000 d’emprunts (dont 5 000 d’intérêts) ;
07/11 : Retrait de la somme de 15 000 de la banque ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 36


10/11 : Ventes de marchandises à 88 000 contre espèces (coût d’achats 60 000) ;
12/11 : Règlement d’un fournisseur de marchandises contre espèces 25 000 ;
13/11 : Règlement des clients en espèces 88 000
14/11 : Versement de la somme de 48 000 à la banque ;
17/11 : Achat d’un matériel et outillage pour 50 000 contre chèque ;
18/11 : Payement d’une prime d’assurance pour 7 500 et d’impôts et taxes divers 12 000 le
tout réglé contre espèces ;
22/11 : Payement des factures de SEEN 7 500 ; NIGELEC 13 500 contre espèces
27/11 : Achats de marchandises contre chèque 17 500 ;
30/11 : Payement du salaire du mois contre espèces 25 000

Travail à faire :
1- Faites l’analyse comptable de ces opérations.
2- Présenter les comptes « Caisse », « Client », puis procéder à la fermeture du compte
« Client », à l’arrêt et la réouverture du compte « Caisse ».
3- Procéder à l’ouverture des comptes tels qu’ils résultent au bilan du 1er novembre ;
4- Saisir toutes les opérations dans les comptes ;
5- Présenter le bilan au 30/11/07.

Exercice 3 :
Le 01/01/N, l’entreprise de Madame DOUNBIA présente la situation suivante :
 Matériel acquis pour 12 000 000 F.
 Créances sur les clients 3 500 000 F ; espèces en caisse 1 500 000 F.
 Elle doit : 1 750 000 F à divers fournisseurs et 2 000 000 F empruntés à la BRS.

Au cours du mois de janvier cette entreprise effectue les opérations suivantes :


 Prestations facturées aux clients : 3 500 000 F.
 Versements des clients en espèces : 4 500 000 F.
 Règlement en espèces de diverses charges d’exploitation : fournitures (150 000 F),
loyers (300 000 F), salaires (1 200 000 F), assurances (125 000 F), impôts (250 000 F).
 Le véhicule est estimé à 11 800 000 F soit une charge d’amortissement de 200 000 F.
 Règlements aux fournisseurs en espèces : 1 500 000 F.
 Ouverture et dépôt d’une somme de 2 000 000 F à la banque.

Travail à faire :
1- Quelle est la valeur du patrimoine de cette entreprise au 01/01/N ?
2- Résumer la situation initiale au moyen d’un tableau.
3- Calculer la valeur du patrimoine et le résultat au cours du mois de janvier puis présenter
une nouvelle situation.
4- Retrouver le résultat de janvier à partir des produits et des charges.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 37


Chap. 6
LE PRINCIPE DE LA DOUBLE ECRITURE ET SON CONTROLE

La comptabilité utilise des documents de base pour l’enregistrement et le contrôle des


opérations qui naissent au sein de l’entreprise :
o Les écritures sont passées au journal,
o Les reports se font du journal au grand- livre
o Et du grand- livre on établit la balance de vérification.

I- Les documents de contrôle de la comptabilité :

A) Les documents comptables :


Ils servent de supports indispensables à la comptabilité. En effet, toute écriture comptable
(enregistrement) doit être justifiée par une pièce comptable ou un document commercial. Ces
documents peuvent être :

1. Soit d’origine interne ; ils sont établis par l’entreprise elle – même. On peut citer :
o Souches de chèques bancaires ou postaux,
o Pièces de caisses ou reçus,
o Factures de ventes,
o Livres de paye,
o Déclarations fiscales et sociales…

2. Soit d’origine externe ; ils sont donc adressés à l’entreprise par des tiers (fournisseurs,
Etat, banques ou institutions financières…). On peut citer :
o Factures d’achats,
o Avis de débit et de crédit de la banque,
o Avis d’imposition de l’administration fiscale…

B) Le journal :

1) Définition :
Ou livre- journal, c’est un document légal dans lequel l’entreprise enregistre ses opérations
chaque jour après leur analyse.

2) Caractéristiques :
 Il est obligatoire et permet de vérifier la partie double.
 Il doit être tenu sans blanc, ni rature, ni gommage, ni surcharges.
 Il doit être coté et paraphé par un juge du tribunal de commerce ou par un maire.
 Etant légal (donc obligatoire pour tout opérateur économique), il doit être présenté de
façon soignée et gardé pendant dix (10) ans au moins avec les documents de base à
compter de la date de la dernière opération enregistrée.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 38


Le journal peut être produit en justice en vue de prouver les opérations effectuées vis – à – vis
de l’Etat, du fisc ou des tiers.
Selon son organisation comptable propre, l’entreprise peut utiliser des journaux auxiliaires.

3) Le tracé du journal :
Pour une opération donnée, le journal doit indiquer :
 la date ;
 l’analyse comptable ; c'est-à-dire les numéros des comptes, intitulés des comptes
débités et crédités et leurs montants respectifs ;
 le libellé qui donne la référence exacte du document de base ; le libellé doit être précis,
concis et claire
L’ensemble de ces inscriptions constitue « un article du journal ».

Remarque :
o les noms des comptes débités sont écrits à partir du début de l’espace central et ceux
du crédit à partir du milieu ;
o à la fin de chaque page du journal, on totalise les colonnes de montant (débits et
crédits) qui doivent être identiques ;
o le total de fin de page doit être suivi de la mention « A REPORTER » et de la mention
« REPORT » sur la page suivante (c’est le report des opérations):
o en fin d’exercice, le total débit doit être égal au total crédit.

N° Comptes Dates, intitulés des comptes, libellés Sommes (montants)


D C Débits Crédits

Totaux X X

C) Le grand – livre :

Au début de chaque période, l’entreprise présente tous les comptes qu’elle utilise dans un
livre appelé « grand – livre ».
Le grand – livre est donc constitué par l’ensemble des comptes de tous les comptes utilisés
par l’entreprise au cours d’un exercice comptable.
Bien que sa tenue ne soit pas imposée par la loi, il est l’organe essentiel de la comptabilité ; le
journal n’est qu’un relais qui permet d’obtenir les documents de base.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 39


Le grand – livre nous permet de connaître le solde de chaque compte à chaque moment
(confer chapitre sur les comptes).

On distingue :
 le grand-livre à feuillets cousus ;
 le grand-livre à feuillets décousus.
D) La balance :

Après l’enregistrement des opérations au journal et leur report au grand – livre, il est
nécessaire d’effectuer un contrôle de la comptabilité de l’entreprise. La balance, établie à
partir des montants des soldes du grand – livre permet d’effectuer ce contrôle.

5- Définition :
La balance générale des comptes est un état récapitulatif qui fait apparaître à la clôture de
l’exercice pour chaque compte :
o le solde débiteur ou créditeur,
o le cumul depuis l’ouverture des mouvements débiteurs et créditeurs, le solde débiteur et
créditeur à la date considérée.

6- Présentation :
On distingue quatre (4) tracés :

2.1 La balance à deux (2) colonnes ou des soldes :

N° Intitulés des comptes Soldes (finals)


Cptes Débiteurs Créditeurs

Totaux Y Y

2.2 La balance à quatre (4) colonnes :

N° Intitulés des comptes Totaux (cumuls) Soldes (finals)


Cptes Débits Crédits Débiteur Créditeur

Totaux A A Y Y

2.3 La balance à six (6) colonnes :

N° Intitulés des comptes Soldes initiaux Mouvements Soldes finals


Cptes Débiteur Créditeur Débits Crédits Débiteur Créditeur
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 40
Totaux X X M M Y Y
2.4 La balance à huit (8) colonnes :

N° Intitulés Soldes initiaux Mouvements de période Soldes finals


Mouvements Variations nettes
Dr Cr D C D C Dr Cr

Totaux X X M M V V Y Y

Remarque :
o Le plan SYSCOA recommande vivement de présenter la balance à six (6) colonnes.
o Si le bilan ne peut être présenté régulièrement (tous les mois), il est souhaitable de
présenter la balance chaque mois et le bilan une (1) ou deux (2) fois au moins par an
(semestriellement ou annuellement).

Application 1 :

Exercice 1 :
On établit le bilan de l’entreprise « MADOUGOU » à sa création le 1er janvier N, sur la base
des renseignements suivants :
- Capital 12 000 000 ;
- Emprunts 5 000 000 ;
- Fonds commercial 4 500 000 ;
- Matériel 2 700 000 ;
- Banque 8 900 000 ;
- Caisse 900 000.
Les opérations du mois de janvier N se résument ainsi :
02/01 : Paiement d’impôts et taxes par chèque 890 000.
04/01 : Achat de marchandises à crédit : 3 500 000.
07/01 : Achat de marchandises par chèque 2 900 000.
09/01 : Retour de marchandises sur achat du 07 : 700 000.
10/01 : Vente de marchandises à crédit : 4 200 000.
13/01 : Retour de marchandises non conformes par les clients 1 200 000.
17/01 : Achat d’une caisse enregistreuse contre espèces : 500 000.
22/01 : Vente de marchandises contre espèces : 2 300 000.
24/01 : Versement d’espèces à la banque 1 300 000.
27/01 : Règlement des clients :
- 2 000 000 par chèque,
- 700 000 contre espèces.
28/01 : Retrait de la somme de 2 300 000 de la banque.
30/01 : Règlement en espèces d’un fournisseur : 2 500 000.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 41


Travail à faire :
1- Présenter le bilan à la création.
2- Passer toutes les écritures au journal.
3- Présenter le grand – livre et la balance à 2, 4 et 6 colonnes
4- Présenter le bilan et le compte de résultat simplifié au 31/01/N.
Exercice 2 :
L’entreprise ISSA fut créée le 02/12/N, son bilan d’ouverture se résume ainsi : capital 10
000 ; emprunts 2 000 ; caisse 1 000 ; banque 2 500 ; fonds de commerce 1 500 ; bâtiment 6
500 ; matériel 500.

Les opérations du mois de décembre N se résument ainsi :


05/12 : Achats de marchandises : à crédits 1 500 ; contre chèque 1 000
08/12 : Retour de marchandises non conformes sur achats du 05 : 200
10/12 : Paiement d’une prime d’assurances 25 et d’impôts et taxes 85, le tout contre espèces
12/12 : Ventes de marchandises 3 000 ; dont 1/3 contre chèques, 1/3 contre espèces et le reste
à payer dans trois (3) mois (coût d’achats des marchandises 2 000)
13/12 : Retour d’une partie des marchandises parle client : 1/8
16/12 : Règlement du client en espèces 500
17/12 : Versements d’espèces à la banque 300
18/12 : Règlement des fournisseurs contre chèque 500 ; contre espèces 200.
20/12 : Prêts d’argent à un client : 150.
23/12 : Retraits de la banque 600
24/12 : Achat d’un nouveau matériel contre espèces 500.
26/12 : Règlement d’une partie de l’emprunt 440 par chèque (dont 40 d’intérêt)
30/12 : Paiement du salaire du mois par virement 250

Travail à faire :
1- Présenter le bilan d’ouverture ; passer toutes les écritures au journal ;
2- Présenter le grand-livre ; la balance ; le bilan ; et le compte de résultat simplifié au 31/12.

Exercice 3 :
Avec une fortune de 10 000 000 F héritée de son papa, un étudiant en fin de formation BTS
crée une entreprise de distribution d’oignons, achetés auprès des cultivateurs Nigériens. Le
capital est fixé à 10 000 000 F (7 500 000 F déposé en banque et le reste en caisse).

Les activités de la dernière quinzaine de décembre 2008 se résument ainsi :

02/12 : Acquisition d’une camionnette de livraison par chèque 3 500 000 F ;


08/12 : Achats d’oignons contre chèque 3 500 000 F ;
09/12 : Ventes d’oignons au client ZIKA, suivant la facture 201 : 2 750 000 F (dont 1000 000
F contre espèces ; 750 000 F contre chèques et le reste payable dans 1 mois) ;
12/12 : Versements bancaires 500 000 ;
13/12 : Retour de marchandises par le client ZIKA 300 000 ; facture AV 00201
15/12 : Emprunt bancaire de la somme de 2 000 000 ;
18/12 : Achats de marchandises auprès du fournisseur SANDER, facture SD 22 : 2 700 000
(700 000 contre espèces ; 1 000 000 contre chèques et le reste payable dans 2 mois)
20/12 : Retour d’une partie des marchandises (défectueuses) à SANDER, facture AV SD
022 : 250 000 de marchandises ;
24/12 : Retrait bancaire 300 000 ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 42


25/12 : Règlement d’un fournisseur 500 000 contre espèces ;
28/12 : Paiement d’un client contre espèces 400 000 ;
31/12 : Paiement contre espèces des factures suivantes : SEEN (12 500) ; SONITEL (22
500) ; NIGELEC (32 750) NIGER – GAZ (50 000) ; GAM, entretient d’un véhicule (75
000).

Travail à faire :
Sachant que le coût d’achat de stocks vendus = 70%
1- Présenter le bilan provisoire au 15/12/08 ; Passer toutes les écritures ;
2- Présenter le grand- livre et la balance (à 6 colonnes) ;
3- Présenter le bilan et le compte de résultat simplifié au 31/12/08

Exercice 4 :
L’entreprise « SALAMATOU et Cie » met à votre disposition les informations suivantes :

1) Bilan au 01/12/08 (milliers) :


Capital social 10 000 ; Emprunts 5 000 ; Fournisseurs 3 500 ; Réserves 750 ; Reports à
nouveau débiteur 75 ; Clients 2 900 ; Clients, avances reçues 500 ; Bâtiment commercial 6
500 ; Matériel 3 750 ; Prêts 850 ; Marchandises 5 500 ; Caisse 925 ; Banque, découvert 750.

2) Données tirées des livres comptables :


02/12/08 : Ventes de marchandises : contre espèces 800 000 (PCR 21) ;
03/12/08 : Ventes de marchandises contre chèque : 1 000 000, déduction de l’avance du bilan
(chèque n° 200158) ;
07/12/08 : Règlement d’un fournisseur contre espèces 500 000 (PCD 0032)
10/12/08 : Achats de marchandises à crédits auprès de HAMA : 800 000 (fact. n° 233)
12/12/08 : Retour non conformes à HAMA 100 000 (fact. AV00233)
15/12/08 : Avances reçues conte espèces du client AMADOU 500 000 ;
16/12/08 : Versements bancaires 300 000 ;
18/12/08 : Livraison au client AMADOU (prix de vente 950 000) ; PCR 22 ;
20/12/08 : Avances versée au fournisseur HACHIMOU 800 000 (chèque n° 3000266)
22/12/08 : Nous recevons livraison du fournisseur HACHIMOU (fact. 432 de montant 1500
000), règlement partiel 300 000 (PCD 0033) ;
24/12/08 : Retour marchandises défectueuses à HACHIMOU 150 000 (fact. AV 00432)
26/12/08 : Encaissement de prêt 350 000 (chèque n° 0044405)
28/12/08 : Retrait bancaire de la somme de 450 000 (chèque n° 0032206)
30/12/08 : Règlement partiel de l’emprunt 650 000 (dont 150 d’intérêts) ; PCD 0033.

Travail à faire : Sachant que le taux de marge brute = 25%.


1. Présenter le bilan au 1er décembre 2008 ; Saisir toutes les opérations de décembre dans les
comptes respectifs (utiliser les comptes schématiques ou en T)
2. Arrêter tous les comptes et établir la balance, le compte de résultat et le bilan au 31
décembre 2008.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 43


II- Le contrôle de la comptabilité et la correction des erreurs :

A l’occasion de la passation des écritures dans le journal, le comptable peut commettre des
erreurs qui sont le plus souvent d’origines diverses.
Le contrôle des enregistrements a pour objet de s’assurer de la bonne saisie des informations
contenues sur les documents de base, dans le journal, le grand-livre et la balance. En cas
d ‘erreurs, il convient de les corriger, tant sur les documents que dans les livres comptables
Il existe plusieurs méthodes de correction d’erreurs parmi lesquelles :
 le complément à zéro (0) ;
 la contre-passation ;
 le redressement ;
 le nombre rouge ;
 le nombre négatif.

Le SYSCOA recommande la méthode du nombre négatif et celle du complément à zéro.

A) Correction d’erreurs dans le journal et le grand-livre (nombre négatif) :

1)- Correction d’erreurs dans le journal :


 On annule l’écriture, en portant le montant erroné en négatif ;
 On passe l’écriture correcte.
La correction peut se faire en un (1) seul ou en deux (2) articles

2)- Correction d’erreurs dans le grand-livre :


Comme dans le journal on procède en deux (2) étapes :
 Imputation du montant erroné en négatif ;
 Imputation du montant correct.

B) Correction d’erreurs dans la balance :


On reprend la balance avec les montants et les comptes justes. Mais on vérifie d’abords le
grand-livre (corrections éventuelles du grand-livre) avant de passer au journal.

Application 2 :

Exercice1 : Dans l’extrait de la balance de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » on lit :

N° Intitulés Soldes initiaux Mouvements Soldes finals


Déb. Créd. D C Déb. Créd.
------- --- --- --- --- --- ---
401 Dettes fournisseurs - 1 000 5 431 4 131 300
411 Créances clients 1 600 - 9 027 5 777 4 850
--- --- --- --- --- ---
38 409 38 409 97 972 97 972 47 083 47 083

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 44


Travail à faire : Sachant que le total du journal est 97 972
1. Cette balance est-elle exacte ? Quelle anomalie présente-elle ?
2. Après vérification, on constate que dans le grand-livre, un report de 2 000 a été fait au
crédit du compte 401 Dettes fournisseurs, alors que l’article du journal était le suivant

521 Banque 2 000


411 Créances clients 2 000
(Règlements reçus des clients)

Travail à faire N°2 : Procéder à la correction des erreurs éventuelles.

Exercice 2 :
L’entreprise « ISSAKA et Cie » vous fournit les renseignements suivants :

1) Balance Provisoire au 31/ 11 /08 (données en milliers de francs)

N° L’Intitulés Soldes au 01/01/08 Mouvements Soldes au 30/11/08


Débit Crédit Débit Crédit Débit Crédit

101 Capital social - 31 000 - - - 31 000


13 Résultat net - 2 000 2 000 - - -
16 Emprunts - 5 000 - - - 5 000
244 Matériel et mobilier 27 500 - 7 200 - 34 700 -
245 Matériel de transport 7 500 - 300 - 7 800 -
401 Fournisseurs - 2 500 1 200 3 000 - 4 300
411 Clients 6 000 - 12 000 14 980 3 020 -
521 Banques - 500 15 000 13 000 1 500 -
571 Caisses - - 5 000 4 500 500 -
601 Achat de marchandises - - 21 500 1 000 20 500 -
605 Autre achats non stocks - - 3 800 - 3 800 -
61 Transports - - 200 20 180 -
64 Impôts et taxes - - 4 300 - 4 300 -
701 Vente de marchandises - - - 31 000 - 31 000
707 Produits accessoires - - - 5 000 - 5 000

TOTAUX 41 000 41 000 72 500 72500 76 300 76 300

2) Erreurs de reports constatées dans le grande livre :

 Un article constatant une vente de 500 000 de Marchandises contre chèque bancaire
n’a pas été reporté ;
 Le 03 / 11 un article constatant un achat de marchandises de 128 000f contre espèces a
été reporté deux (2) fois ;
 09 / 11 le règlement de la patente au moyen d’un chèque bancaire de 1800 000f a été
reporté au débit du compte 601, le report au crédit du compte 521 est exact ;
 15/ 11 pour un règlement contre espèces de 100 000f d’un client le comptable débite le
compte 571 et crédite le compte 401 ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 45


Exercice3 : On soumet à votre appréciation le document suivant :

521 Banque 2 000 000


311 Marchandises 2 000 000
(Vente de marchandises par chèque)
___________________ d° ___________________
411 Clients 500 000
571 Caisse 500 000
(Prêts à un client)
___________________ d° ___________________
601 Achat de marchandises 1 200 000
521 Banque 700 000
571 Caisse 500 000
(Achat d’un matériel)
___________________ d° ___________________
521 Banque 750 000
571 Caisse 750 000
(Retrait de la somme de 570 000 de la banque)
___________________ d° ___________________
245 Matériel de transport 50 000
571 Caisse 50 000
(Paiement de frais de transport)
___________________ d° ___________________
311 Marchandises 850 000
401 Dettes fournisseurs 850 000
(Achats de marchandises dont 350 000 contre
espèces et le reste à crédit)
___________________ d° ___________________
411 Créances clients 50 000
571 Caisse 50 000
(Règlement d’un client par chèque 500 000)
___________________ d° ___________________
162 Emprunts 1 300 000
521 Banque 1 300 000
(Règlement d’un fournisseur par chèque)
___________________ d° ___________________
601 Achat de marchandises 2 000 000
521 Banque 2 000 000
(Achat d’un mobilier de bureau)
___________________ d° ___________________
571 Caisse 1 200 000
401 Dettes fournisseurs 1 200 000
(Règlement d’un fournisseur)
___________________ d° ___________________

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 46


571 Caisse 800 000
521 Banque 800 000
(Versement d’une somme de 80 000 à la banque)

Travail à faire : Sachant que tous les libellés sont exacts, procéder à la correction des erreurs
éventuelles dans ce journal.
Chap. 7
LE VIREMENT COMPTABLE, RECIPROCITE DES COMPTES

I. Le virement comptable :

A) Définition :
Le virement c’est une opération par laquelle une somme est transférée :
 du débit d’un compte au débit d’un autre compte ;
 ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte

Dans la pratique :
 le transfert de montants débiteurs s’effectue en créditant le compte d’origine du
transfert et en débitant le compte de destination ;
 réciproquement, le compte d’origine des montants créditeurs à transférer sera débité
par le crédit du compte de destination

B) Exemples :

a)- Virer la somme de 200 000 du compte A au compte B suivants :

Compte A Compte B

350 000
832 000

b)- Virer la somme de 455 000 du compte D au compte C suivants :

Compte C Compte D

400 000 663 000 2 222 000


132 000

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 47


C) Rôle du virement comptable :

Le virement permet de faire :


 des regroupements ;
 des ventilations ;
 ou des transferts entre les comptes de tiers.

1. Virement comptable comme instrument de synthèse (ou de regroupement) :


C’est une opération qui consiste à remplacer plusieurs comptes divisionnaires (ou individuels)
par un compte général (ou collectif) ; généralement dans le but de présenter un tableau de
synthèse tels que le bilan ou le compte de résultat…

Application 1 :

Exercice 1 :
Une société vend trois (3) sortes de marchandises aux clients A ; B et C. Elle tient de ce fait
trois (3) comptes ventes différents. La situation de ces comptes se présente à un moment
donné :

Ventes A Ventes B Ventes C


500 000 50 000 300 000 175 000 400 000
250 000 150 000 250 000
75 000

Quel est le montant net des ventes ?

Exercice 2 :
Regrouper les comptes individuels suivants en comptes collectif :
Fournisseur ISSA 200 000 (SD)
Fournisseur KEITA 300 000 (SC)
Fournisseur HAMA 280 000 (SC)
Fournisseur KODJO 250 000 (SC)
Fournisseur SALEY 293 000 (SD)

Exercice 3 :
Les comptes clients : HAMA, KADER et BOUBACAR de l’entreprise DOUCAR,
présentent les soldes suivants au 31/10/2009 : 640 000 ; 500 000 et 760 000.
On décide de remplacer ces comptes individuels par un seul compte collectif « Clients »
Présenter l’analyse nécessaire.

Exercice 4 :
L’entreprise « MARCHANDS DU NIGER » utilise les comptes suivants :
 mobilier de bureau 1 500 000 F
 matériel de bureau 6 500 000 F

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 48


 matériel informatique 3 000 000 F

Travail à faire :
Le chef d’entreprise souhaite que vous fassiez apparaître un seul compte matériel et mobilier.
Présenter l’analyse nécessaire et passer les écritures au journal.
2. Virement comme instrument de ventilation ou d’éclatement :
Ventiler un compte (général ou unique), revient à substituer à ce compte, plusieurs comptes
divisionnaires (ou individuels) pour des besoins d’analyse.

Application 2 :
Exercice1 :
Eclater le compte collectif Clients de l’entreprise NICROIPA d’un montant net débiteur de 1
875 000 ; composé de :
Client ISSA 750 000 (SD)
Client BOUBEY 370 000 (SD)
Client NICO 225 000 (SC)
Client MAMADOU 935 000(SD)
Client NELSON 350 000 (SD)
Client ALI ? (SC) à déterminer
Exercice 2 :
Le compte « Clients » de l’entreprise « ALPHA OMEGA » se présente comme suit pour le
mois d’octobre 2009 :
411 Clients
Dates Libellés Débits Crédits
05/10 Ventes de marchandises à OUMAROU 650 000 -
10/10 Avances reçues du client ABDOU - 500 000
12/10 Ventes à INOUSSA 975 000 -
18/10 Retour non conforme INOUSSA - 50 000
20/10 Virement OUMAROU - 400 000
21/10 Virement INOUSSA - 350 000
23/10 Ventes à ABDOU 1 250 000 -
26/10 Retour ABDOU - 200 000
28/10 Règlement ABDOU - 550 000
29/10 Virement INOUSSA - 300 000
30/10 Virement - 250 000
31/10 Virement - 500 000

Présenter les comptes individuels Client OUMAROU, ABDOU et INOUSSA

Exercice 3 :
Le compte « Immobilisations » de l’entreprise « ALPHA OMEGA » présente se compose
comme suit au 31/12/2009 :
 Terrain nus 12 350 000 F ;
 Terrains bâtis 39 650 000 F ;
 Matériel informatique 15 200 000 F ;
 Mobilier de bureau 1 230 000 F;
 Matériel de bureau 4 470 000 F
 Motos 1 750 000 F;
 Vélos 750 000 F ;
 Voitures 32 500 000 F
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 49
1) Présenter les comptes individuels : « Terrains », « Matériel et mobiliers », « Matériel de
transport ».
2) Présenter le compte individuel « Matériel »
3) Présenter le compte individuel « Immobilisations », puis passer les écritures au journal.

3. Le virement entre les comptes de tiers :


Ce type de virement permet le règlement des créances – dettes traduisant ainsi des flux
économiques. Il est souvent utilisé par les banques et les établissements financiers pour
transférer une somme du compte d’un client (à sa demande) au compte d’un autre client.

Application 3 :

Exercice 1
Les clients KADER et OUMAROU doivent respectivement 970 000 F et 726 000 F à
l’entreprise BACHIR qui, de son côté doit une somme de 1 500 000 F à son fournisseur
ISSOUFOU.
Le 10/09/09, l’entreprise BACHIR demande à ces deux clients de payer respectivement :
700 000 F et 500 000 F à ISSOUFOU

Travail à faire : Présenter l’analyse nécessaire.

Exercice 2 :

Mr MAMANE grand commerçant à Niamey donne l’ordre à la banque de virer 5 000 000 F
au profit de son fournisseur Mr HACHIMOU titulaire d’un compte dans la même banque.

Travail à faire :
Présenter les comptes schématiques ayant fonctionné dans les livres de Mr MAMANE, Mr
HACHIMOU et ceux de la banque.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 50


II. Les comptes réciproques :

Les comptes réciproques sont des comptes qui enregistrent dans la comptabilité de deux (2)
entreprises différentes (ou de deux agents économiques) ; des flux de créances – dettes.
Ces comptes enregistrent les mêmes opérations de mêmes montants, mais de signe contraire ;
quand l’un est débité, l’autre est crédité et vice versa par la réciprocité.

Remarque :
 D’une manière générale, tous les comptes tenus par l’entreprise ont leurs homologues
réciproques dans la comptabilité des tiers ;
 Les soldes de deux (2) comptes réciproques sont égaux mais de sens opposé ou
contraire (débiteur dans un cas et créditeur dans l’autre) ;
 Toute opération enregistrée au débit de la comptabilité d’un des partenaires est
créditée chez l’autre

Les comptes réciproques généralement étudiés sont :


 Le compte « Client » tenu par le fournisseur et le compte « Fournisseur » tenu par le
client ;
 Le compte « Banque » tenu par l’entreprise (le déposant) et le compte «Entreprise »
ou le relevé bancaire tenu par la banque ;
 Le compte « Prêts » tenu par le créancier et le compte «Emprunts » tenu par le
débiteur ;
 Le compte « Intérêts reçus » tenu par le créancier et le compte «Intérêt versés » tenu
par le débiteur.

Application 4 :

Exercice 1 :
Mr HALIDOU, commerçant à Niamey a effectué les opérations suivantes durant la 1 ère
quinzaine de novembre avec son client KARIM :
02/11 : Ventes de marchandises à crédit 750 000
03/11 : Retour de marchandises non conformes sur la vente de la veille 50 000
05/11 : Règlement par chèque de KARIM 975 000
07/11 : Avances sur commandes reçues de KARIM 750 000
10/11 : Ventes de marchandises à crédit 1 250 000
15/11 : Règlement en espèces de KARIM 700 000

Travail à faire :
Sachant que KARIM était débiteur dans les livres de HALIDOU de 650 000 au 1 er novembre ;
présenter le compte « Client KARIM » dans les livres de HALIDOU et le compte
« Fournisseur HALIDOU » dans les livres de KARIM

Exercice 2 :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 51


Mr ILLIASSOU, commerçant à Niamey effectue les opérations de crédits suivantes dans une
mutuelle de crédit- épargne de la place :
1er/11 : Emprunts de la somme de 1 250 000
10/11 : Remboursement de 800 000
15/11 : Emprunts à nouveau de 900 000
22/11 : Remboursement de 1 000 000
25/11 : Emprunts de 500 000
27/11 : Remboursement de 350 000
30/11 : Remboursement de 600 000

Travail à faire :
Présenter le compte « Emprunts » chez ILLIASSOU et le compte « Prêt » dans les livres de
la mutuelle.

Exercice 3 :
Mr INOUSSA, un homme d’affaire se fait ouvrir un compte à l’ECOBANK au 1 er novembre
2007 avec une somme de 950 000 F (dont frais d’ouverture 5 000 F).
Au cours du mois il a effectué les opérations suivantes :
02/11 : Ventes de marchandises pour 900 000 F et versement de 500 000 F à la banque.
12/11 : Retrait de la somme de 500 000 F.
15/11 : Frais de tenue de comptes 3 750 F.
20/11 : Chèque à l’encaissement par un fournisseur 250 000 F.
23/11 : Intérêts débiteurs 12 750 F.
24/11 : Virement d’un client 800 000 F.
26/11 : Achats de titres de placements : 1000 actions à 850 F ; frais d’achats 25 F l’unité.
27/11 : Intérêts créditeurs 18 000 F.
30/11 : Versements reçus des clients contre chèques 275 000 F.
Travail à faire :
Présenter le compte « ECOBANK » chez INOUSSA et le relevé bancaire de l’ECOBANK

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 52


Chap. 8
LES DOCUMENTS RELATIFS AUX ACHATS ET VENTES

L’achat ou la vente de biens et services suit un processus matérialisé par des documents, qui
constituent à la fois des supports et des preuves juridiques indispensables en cas de
contestations entre commerçants.
Nous allons étudier dans ce chapitre :
 L’appel d’offre ;
 Le bon de commande ;
 Le bon de livraison /réception ;
 Les factures…

I- L’appel d’offre :

Pour passer une commande, lorsque l’entreprise connaît un fournisseur (habituel) qui peut
satisfaire à ses besoins, elle s’adresse directement à lui ; mais lorsqu’elle ne connaît pas un
fournisseur déterminé, soit parce que les besoins sont nouveaux ou soit parce qu’ils sont
importants, elle lance un appelle d’offre, à la recherche des fournisseurs éventuels.
L’appel d’offre est une lettre adressée à un (1) ou plusieurs fournisseurs pour leur demander
des conditions sur :
 Les prix des articles désirés,
 Les réductions,
 La livraison et le payement…

Les réponses données par les fournisseurs éventuels permettront à l’entreprise de choisir
un (1) fournisseur. Ainsi elle passe la commande.

II- Le bon de commande :

La commande est un ordre d’achat adressé par un client (acheteur) à un fournisseur (vendeur)
pour prendre livraison des articles désirés dans des conditions précises acceptées d’avance.
La commande peut être passée :
- verbalement,
- par téléphone,
- par fax,
- par télex ou par télégramme.
Mais pour être ferme, elle doit être confirmée par écrit.
Le bon de commande est un document établi par le client pour matérialiser la commande. Il
est établi en deux (2) exemplaires, dont un (1) envoyé au fournisseur et l’autre gardé par le
client lui – même.
La commande peut être passée sur papier libre ou sur un bon de commande ou sur un bulletin
de commande.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 53


Le bon de commande est établi à en - tête du client alors que le bulletin de commande est
établi à en – tête du fournisseur.

A la réception de la commande, le fournisseur peut :


- décliner la commande ;
- l’accepter sous certaines conditions
S’il l’accepte, il livre les articles commandés qu’il accompagne d’un bon de livraison
III- Le bon de livraison :

A la réception du bon de commande, le fournisseur vérifie l’existence des articles commandés


en stock. Après cette vérification, le fournisseur adresse au client un bordereau qui reprend les
articles du bon de commande qui existe en stock, pour confirmer son acceptation de la
commande. Ce bordereau est appelé « bon de livraison ».

Le bon de livraison est un document adressé par un fournisseur au client pour l’avertir de
l’envoi des articles commandés. Il est établi en deux (2) ou trois (3) exemplaires dont l’un (1)
est gardé par le fournisseur.

IV- Le bon de réception :

A la réception des articles livrés, le client vérifie les articles et établi un bordereau qu’il
envoie au fournisseur pour l’informer du nombre et de l’état des articles reçus. Ce bordereau
est appelé « bon de réception ».
NB :
 Lorsque le bon de livraison est établi en trois (3) exemplaires, le fournisseur envoie
deux (2) exemplaires au client. Le client garde un exemplaire et fait ses remarques sur
l’autre qu’il envoie au fournisseur ; c’est ce dernier exemplaire qui est le « bon de
réception ».
 Le bon de commande et le bon de réception ne sont pas enregistrés en comptabilité.

V- Les factures :

A) Définition :
La facture est un document adressé par le fournisseur au client pour constater sa créance sur
le client ou la créance du client sur lui.
C’est une pièce comptable qui détaille et précise les prix des articles vendus ou des services
exécutés ainsi que les réductions et les taxes éventuels. Elle est la base de tout enregistrement
comptable d’une opération d’achat et vente.
La facture est établie en deux (2) exemplaires, dont l’original est envoyé au client et l’autre
gardé par le fournisseur lui-même.
Par ce document, le client reconnaît devoir à son fournisseur ou reconnaît avoir réglé
immédiatement ce dernier.
La facture est établie à la suite d’une vente d’articles ou de services, elle comprend deux (2)
parties : l’en – tête et le corps.

1- L’en – tête comprend :


- L’identification du vendeur : nom, adresse, références commerciales ;
- L’identification de l’acheteur : nom et adresse précédé de « Doit » ou « Avoir »,
- L’identification du document : numéro et date de la facture,

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 54


- Les renseignements sur la commande ayant conduit à la livraison et les conditions de
vente.

2- Le corps comprend :
- la désignation des articles ou services vendus : référence, désignation, quantité, prix
unitaire et montant,
- a titre accessoire, les réductions éventuelles et autres éléments pouvant s’ajouter aux prix
tels que : les frais de transport, emballages consigné, la TVA…
B- Importance de la facture :
- La facture est un instrument de preuve ;
- Elle est exigée par le fisc (administration fiscale) et permet la vérification du prix à
payer ;
- C’est la facture qui déclenche le règlement de la vente.

C- Les différentes formes de factures :

1) La facture pro forma ou devis :


C’est une facture établie pour la forme par le vendeur avant la vente, en vue de faire connaître
à l’acheteur le montant à payer ou le prix d’une commande et de lui permettre d’obtenir une
licence d’importation ou l’octroi d’un crédit auprès d’un établissement financier.
Elle est surtout utilisée dans le commerce international.

2) La facture consulaire :
Utilisée dans le commerce international, elle sert à prouver l’origine des marchandises
importées.

3) La facture simple :
C’est une facture de vente établie lorsque le fournisseur et le client habitent la même localité.
Elle est encore appelée « facture sur place ».
La livraison peut être effectuée par le fournisseur lui – même.

4) La facture d’expédition :
C’est une facture de vente établie lorsque la livraison est effectuée par les soins d’un
transporteur ou par l’intermédiaire de la poste.

5) La facture d’abonnement :
On établit cette facture dans le cas où le client souscrivait à un contrat d’abonnement avec le
fournisseur. Le fournisseur envoie une facture au client à la fin de chaque trimestre ou
semestre ou année pour les prestations reçues par le client.
C’est le cas des factures d’eau, d’électricité, de téléphone…

6) Le mémoire :
C’est la facture établie par les entrepreneurs (de bâtiments, travaux publics…) et les
réparateurs (ou main tenanciers). Elle mentionne :
 le détail des matériaux utilisés,
 les travaux effectués avec leurs prix ainsi que le coût de la main d’œuvre.

Le mémoire est encore appelé « devis »

D- Les types de factures :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 55


Il existe deux (2) types de factures : les factures de « Doit » et les factures d’« Avoir »

1)- La facture de « Doit » :


Elle est établie suit à une opération de vente de produits ou de service. Encore appelée
« facture normale », elle constate le montant que le client doit au fournisseur.

2)- La facture d’ « Avoir » :


Elle constate l’avoir du client sur son fournisseur ; c’est à dire la créance du client sur le
fournisseur ou la diminution de la créance du fournisseur (ou la somme à rembourser au client
si ce dernier a déjà payé).

Ce type de facture est établi à l’adresse du client à l’occasion :


- d’un retour de marchandises (non conforme à la commande ou de mauvaise qualité) ou
d’une autre contestation relative aux marchandises livrées
- d’un retour d’emballages consignés ;
- des réductions hors factures accordées aux clients.

E- Le relevé de factures :

Le fournisseur peut s’entendre avec le client pour un règlement mensuel des factures.
Le fournisseur envoie au client au cours du mois, les factures (Doit et Avoir) relatives aux
opérations effectuées.

A la fin du mois, les factures sont récapitulées sur un document appelé « Relevé de facture »
en vue de la détermination du montant total à payer.
Le relevé de factures est donc un document qui récapitule les factures pour une période
donnée.

VI- La livraison :

La livraison est l’envoi des marchandises ou produits commandés au client. C’est le transfert
des marchandises ou produits du fournisseur au client.

A) Le mode de livraison :

Les marchandises peuvent être livrées par :


- voie terrestre (véhicules, camions gros porteurs…),
- voie ferroviaire (trains, locomotives…)
- voie maritime ou fluviale (barques, pirogues, bateaux, navires…) ;
- ou voie aérienne (avions, hydravions…).
Le choix se fera en fonction du produit à livrer et de l’urgence de la livraison.

B) Le délai de livraison :
C’est le temps que va mettre le fournisseur pour mettre les produits à la disposition du client à
partir de la réception de la commande.

C) La charge de livraison :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 56


Elle constitue pour l’essentiel les frais de transport.
Les frais de transport des marchandises peuvent être à la charge du client ou du fournisseur
selon le contrat signé.

1- Frais de transport à la charge du client :


Dans ce cas, les frais de transport sont payés :
 par le fournisseur puis facturés au client (on parle de livraison en port payé)
 ou par le client lui – même à la livraison (on parle de livraison en port dû)
1- Frais de transport à la charge du fournisseur :
Dans ce cas les frais de transport sont payés par le fournisseur à sa charge (on parle de
livraison franco port ou les produits sont livrés par les véhicules du fournisseur.

D) Le conditionnement :

Les produits peuvent être livrés :


1- En emballages (en caisse, en bouteilles,…) ; on dit qu’ils sont conditionnés.
2- Sans emballage, on dit qu’ils sont livrés en vrac.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 57


Présentation de l’Appel d’offre

Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville

Registre du commerce (RC) : N° …


Compte bancaire (CB) : N°…

Nous vous prions de nous retourner pour le …date…,


La présente demande, complétée, datée et signée.

DESTINATIAIRE : Nom du « fournisseur ».

Conditions de paiement :
Délai de livraison :
Conditions spéciales d’achats : Réductions…
Conditions et mode d’expédition :
Facturation : délai APPEL D’OFFRE :
N° :…
Niamey, le…..

Réf. Désignations Unités de Quantité Prix Observations


comptage unitaire

Niamey, le …..

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 58


(Signature du « fournisseur »

Présentation du Bon de commande

Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville

Registre du commerce (RC) : N° …


Compte bancaire (CB) : N°…

Comme suite à notre demande de pris N° (Appel d’offre) ;


Nous vous passons la commande des articles indiqués
au tableau ci – dessous.

DESTINATAIRE : Nom du « client »


adresse

BON DE COMMANDE :
N° :…
Suite à votre offre du….
Niamey, le…..

Réf. Désignations Unités de Qté Prix unitaire


comptage

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 59


Réservé au destinataire :

Présentation du Bon de livraison / réception

Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville

Registre du commerce (RC) : N° …


Compte bancaire (CB) : N°…

LIVRAISON
Mode : CLIENT
Conditions : Nom du « client » :
Nom du « fournisseur » N°, rue…
N°, rue… BP :…, Tél. : … Ville
BP :…, Tél. : … Ville

BON DE
PAIEMENT LIVRAISON / RERCEPTION
Condition : N° : …….
Niamey, le ………
Domiciliation :

NOMBRE ET NATURE DES COLIS :

Réf. Désignations Unités de Qté Observations


comptage

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 60


Réservé au destinataire :

Présentation de la Facture de doit

Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville

Registre du commerce (RC) : N° …


Compte bancaire (CB) : N°…

DOIT
Nom du « client » :
Votre commande N° :……. N°, rue…
Conditions et mode de paiement :……. BP :…, Tél. : … Ville
………………………………………...
Livraison N°………. date et lieu….
Nombre de colis : …………………… FACTURE
Poids total :………………. N° :………..
Niamey, le
……………..

Réf. Désignations Unités de Qté Prix Montants


comptage Unitaires

Montant brut ….. - …………..


Remise/rabais/ristourne - ………….
Net commercial ……………
escompte - …………
Net financier ……………
TVA 19% + …………
Frais de transport + …………
Avances et acomptes - ………….

NET A PAYER -------------

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 61


Réservé au destinataire :

Arrêté la présente facture à la somme de : ………..(montant en lettres)…………..

(Signature et cachet du fournisseur)

Présentation de la Facture d’avoir

Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville

Registre du commerce (RC) : N° …


Compte bancaire (CB) : N°…

AVOIR
Nom du « client » :
Votre commande N° :……. N°, rue…
Conditions et mode de paiement :……. BP :…, Tél. : … Ville
………………………………………...
Livraison N°………. date et lieu….
Nombre de colis : …………………… FACTURE
Poids total :………………. N° :………..
Niamey, le
……………..

Réf. Désignations Unités de Qté Prix Montants


comptage Unitaires

Montant brut ….. - …………..


Remise/rabais/ristourne - ………….
Net commercial ……………
escompte - …………
Net financier ……………
TVA 19% + …………
Frais de transport +………….

NET A DEDUIRE -------------

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 62


Réservé au destinataire :

Arrêté la présente facture à la somme de : ………..(montant en lettres)…………..

(Signature et cachet du fournisseur)

Présentation du Relevé de facture

Nom du « fournisseur »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville

Registre du commerce (RC) : N° …


Compte bancaire (CB) : N°…

DOIT
Nom du « client » :
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville

FACTURE
N° :………..
Niamey, le
……………..

Numéros des Dates de facturation Echéances DOIT AVOIR


factures
Doit Avoir Jours Moi Année Jours Mois Année
s

MODE DE REGLEMENT : TOTAUX (a) (b)

Solde du relevé
(a) – (b)
DOMICILIATION : Montant à Montant porté
nous régler au crédit de
Compte N°……………. votre compte

DES RECEPTION DE CE RELEVE, VEUILLEZ AVISER VOTRE BANQUE OU VOTRE


COMPTE POSTAL (CCP) SI VOUS REGLER PAR LETTRRE DE CHANGE.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 63


Arrêté la présente facture à la somme de : ………..(montant en lettres)…………..

(Signature et cachet du fournisseur)

Application générale :

Exercice 1 :
Le 10 novembre 2009, la société « Le Roi », 321 rue des oignons, immatriculée sous le N°
5028 – MN, BP : 10 833 ; Tél. : 21 75 85 42 ; compte BRS N° 7020 5902 ; adresse l’appel
d’offre N° 3015 à retourner pour le 17 novembre, à la société « Le Vainqueur » ; 405 rue des
pèlerins à Niamey, immatriculée sous le N° 0625 – SD, BP : 8405, Tél. : 21 70 22 05, compte
BOA N° 9030 567, pour demander la disponibilité et le prix des produits suivant :

- 10 cartons de Campari « Bitter Milanol », LK – 1049 ;


- 18 cartons de Rhum « Saint James », LF – 2618 ;
- 30 cartons de Martini « Rosso », BS – 3495 ;
- 20 cartons de Sangria « Don Simon », 4483 – M ;
- 15 cartons de Prescott « Dry Gin », W – 6915.

Le 16 novembre 2009, la société « Le Vainqueur » retourne à la société « Le Roi », l’ »appel


d’offre complété, daté et signé avec les conditions suivantes :
- Les prix unitaires HT des cartons des produits sont respectivement de : 28 800 F,
42 100 F, 32 600 F, 14 500 F et 24 400 F.
- Le délai de livraison est de 48 heures après la réception de la commande ;
- Une remise de 10% est accordée si les achats sont supérieurs à 1 800 000f ;
- Les frais de transport par camions (à la charge du client) sont facturés à 2 250 HT par
carton ;
- La facture est établie et envoyée 48 heures après la livraison ;
- La facture est réglée au plus tard le 15 du mois qui suit le mois de livraison par chèque
ou en espèces, toutefois, un escompte de 5% est accordé pour les achats au comptant.

Travail N°1 : Présenter l’appel d’offre N° 3015 établi par la société Le Roi et complété par la
société Le Vainqueur.

Le 20 novembre 2009, la société Le Roi établit et envoie le bon de commande N° KA – 570 à


la société Le Vainqueur pour lui demander le livraison de :
- 8 cartons de Campari Bitter Milanol, référence LK-1049 ;
- 20 cartons de Rhum Saint James, référence LF- 2618 ;
- 30 cartons de Martini Martini Rosso, référence BS-3495 ;
- 22 cartons de Sangria Don Simon, référence 4483-M ;
- 15 cartons de Prescott Dry Gin, référence W-6915.
Elle accepte de régler le 15 du mois suivant par chèque bancaire.

Travail N°2 : Présenter le bon de commande N°KA – 570.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 64


Le 23 novembre 2009, la société Le Vainqueur envoie à la société Le Roi, tous les produits
commandés accompagnés du bon de livraison N°S – 0221.
La facture N°V – 1895 relative à cette livraison a été établie et envoyée à la société Le Roi le
25 novembre 2009.

Travail N°3 : Présenter le bon de livraison N°S – 0221 et la facture N°V – 1895 ; TVA 19%.

Le 26 novembre 2009, la société Le Roi retourne à la société Le Vainqueur, 3 carton de


Campari et 5 cartons de Prescott non conformes à la commande ; frais de retour 2 300 HT par
carton.

Le 28 novembre 2009, la société Le Vainqueur établit envoie à la société Le Roi, la facture


d’avoir N°AV – 1895 relative aux produits retournés le 26 novembre.

Travail N°4 : Présenter la facture d’avoir N°AV – 1895.

Le 30 novembre 2009, la société Le Vainqueur établit envoie à la société Le Roi, le relevé de


facture N° M – 5105 relatif aux opérations effectuées durant le mois de novembre.

Travail N°5 : Présenter le relevé de facture N° M – 5105

Exercice 2
L’entreprise « ALPHA OMEGA » située 15, rue du commerce, inscrite sur le RCCM N°
RC/2305 ; BP 2107 ; Tél. 20 71 00 20 ; Niamey- Niger ; lance un appel d’offre N° 001 le
15/12/06 pour la fourniture des articles suivants :
- Huile de palme d’or, référence Pho ;
- Huile soja, référence Sj ;
- Huile Dinor ; référence Dn ;
- Riz pakistanais, référence R300 ;
- Sucre Saint Louis ; référence SL 200

Question 1 : Etablir l’appel d’offre N° 001.

Le 20/12/06 ; suite aux réponses multiples de l’appel d’offre N° 001 ; l’entreprise « ALPHA
et OMEGA » retient les Etablissements « ANANI » ; Boulevard des cocotiers ; BP 231 ; Tél.
(00228) 271 11 09 ; Lomé- Togo. N°RC 012. CCB/AO 160075880051 ECOBANK- Togo.

Le 22/12/06 ; l’entreprise « ALPHA et OMEGA » lance la commande N° 22/001 dont les


détails sont les suivants ;
- 2000 bidons d’huile de palme, référence Pho ;
- 3000 bidons d’huile soja référence Sj ;
- 4000 bidons d’huile dinor, référence Dn
- 15000 sacs de riz pakistanais, référence R300 ;
- 8000 cartons de sucre Saint Louis, référence SL200.

Question 2 : Etablir le bon de commande N° 22/001.

Le 05/01/07 ; les Etablissements « ANANI » exécute la livraison et la fait accompagnée du


bon de livraison N° BL29.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 65


Question 3 : Présenter le bon de livraison BL29

08/01/07 ; l’entreprise « ALPHA et OMEGA » reçoit la facture correspondante : Fact. A029.


Question 4 : Etablir la facture A029 (TVA 19%).

Le 15/01/07 ; l’entreprise « ALPHA et OMEGA » constate un état de dépréciation avancée


sur certains stocks :
- 20 bidons d’huile de palme d’or ;
- 50 bidons d’huile dinor ;
- 30 sacs de riz pakistanais.
A cet effet, il reçoit la facture AV 0029.

Question 5 : Etablir la facture AV 0029.

Informations supplémentaires :
Nombre de colis : 1
Nombre de commande : 1
Poids net : 16000 tonnes ;
Moyen de transport : sol
1 bidon d’huile de palme coûte 12 500 F ;
1 bidon d’huile soja coûte 16 000 F ;
1 bidon d’huile Dinor coûte 10 800 F ;
1 sac de riz pakistanais coûte 9 500 F ;
1 carton de sucre coûte 12 300 F.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 66


Correction de l’exercice1 :

1- Présentation de l’appel d’offre :

a) Envoyé à la Société «Le Vainqueur»

Société « Le Roi »,
321 rue des oignons
BP : 10 833 ; Tél. : 21 75 85 42 Maradi
R.C. : N° 5028 – MN
C.B. : N° 7020 5902 BRS

Nous vous prions de nous retourner pour le 17 novembre 2009,


La présente demande, complétée, datée et signée.

DESTINATIAIRE : Société «Le Vainqueur ».

Conditions de paiement :
Délai de livraison :
Conditions spéciales d’achats :
Conditions et mode d’expédition :
Facturation :

APPEL D’OFFRE
N° : 3015
Maradi le 10/11/2009

Réf. Désignations Unités de Qté Prix Observations


comptage unitaire
LK– 1049 Campari «Bitter Milanol Le carton 10
LF – 2618 Rhum « Saint James Le carton 18
BS – 3495 Martini « Rosso » Le carton 30
4483 – M Sangria « Don Simon » Le carton 20
W – 6915
Prescott « Dry Gin » Le carton 15

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 67


b) Complété par la Société «Le Vainqueur»

Société « Le Roi »,
321 rue des oignons
BP : 10 833 ; Tél. : 21 75 85 42 Maradi
R.C. : N° 5028 – MN
C.B. : N° 7020 5902 BRS

Nous vous prions de nous retourner pour le 17 novembre 2009,


La présente demande, complétée, datée et signée.

DESTINATIAIRE : Société «Le Vainqueur ».

Conditions de paiement : Le 15 du mois suivant


Délai de livraison : 48 heures après la commande
Conditions spéciales d’achats : Remise de 10% pour
les achats supérieurs à 1 800 000 F
Conditions et mode d’expédition : Transport par camion
à la charge du client facturé à 2 250 FHT par carton
Facturation : 48 heures après la livraison

APPEL D’OFFRE
N° : 3015
Maradi le 10/11/2009

Réf. Désignations Unités de Qté Prix Observations


comptage unitaire
LK– 1049 Campari «Bitter Milanol Le carton 10 28 800
LF – 2618 Rhum « Saint James » Le carton 18 42 100
BS – 3495 Martini « Rosso » Le carton 30 32 600
4483 – M Sangria « Don Simon » Le carton 20 14 500
W – 6915
Prescott « Dry Gin » Le carton 15 24 400

Niamey, le 16 novembre 2009

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 68


(Signature de la société «Le Vainqueur»

2- Présentation du bon de commande :

Nom du « client »
N°, rue…
BP :…, Tél. : … Ville

Registre du commerce (RC) : N° …


Compte bancaire (CB) : N°…

Comme suite à notre demande de prix N° 3015 ;


Nous vous passons la commande des articles indiqués
au tableau ci – dessous.

DESTINATAIRE : Société «Le Vainqueur »


405, rue des pèlerins à Niamey

BON DE COMMANDE :
N° : KA – 570
Suite à votre offre du 16/11/09
Maradi, le 20/11/09

Réf. Désignations Unités de Qté Prix unitaire


comptage
LK– 1049 Campari «Bitter Milanol Le carton 08 28 800
LF – 2618 Rhum « Saint James Le carton 20 42 100
BS – 3495 Martini « Rosso » Le carton 30 32 600
4483 – M Sangria « Don Simon » Le carton 22 14 500
W – 6915
Prescott « Dry Gin » Le carton 15 24 400

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 69


Réservé au destinataire :

3- Présentation du bon de livraison :

Société «Le Vainqueur »


405, rue des pèlerins
BP: 8405, Tél. : 21 70 22 05 Niamey

RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA

LIVRAISON
Mode : Par camion CLIENT
Conditions : Frais à la charge Société « LE ROI » :
du client à 2 250 F le carton 321 rue des oignons
Date : 23/11/09 BP : 10 833 Maradi
Lieu : Maradi

PAIEMENT BON DE
Condition : Le 15 du mois suivant LIVRAISON / RERCEPTION
par chèque N° : S - 0221
Domiciliation : Niamey, le 23/11/09
Compte N° 7020 5902 BRS

NOMBRE ET NATURE DES COLIS : 95 cartons de 12 bouteilles

Réf. Désignations Unités de Quantité Observations


comptage
LK– 1049 Campari «Bitter Milanol Le carton 08 RAS
LF – 2618 Rhum « Saint James Le carton 20 RAS
BS – 3495 Martini « Rosso » Le carton 30 RAS
4483 – M Sangria « Don Simon » Le carton 22 RAS
W – 6915
Prescott « Dry Gin » Le carton 15 RAS

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 70


Réservé au destinataire :

4- Présentation de la facture de doit :

Société «Le Vainqueur »


405, rue des pèlerins
BP : 8405, Tél. : 21 70 22 05 Niamey

RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA

DOIT

Société « LE ROI »
Votre commande N° : N° : KA – 570 du 321, rue des oignons
20/11/09 BP : 10 833 Maradi
Conditions et mode de paiement :
Paiement le 15 du mois suivant par chèque
Livraison N° S – 0221 du 23/11/09 FACTURE
Nombre de colis : 95 cartons de 12 bouteilles N° : V - 1895
Poids total : Niamey, le 25/11/09

Réf. Désignations Unités de Qté Prix Montants


comptage Unitaires
LK– 1049 Campari «Bitter Milanol Le carton 08 28 800 230 400
LF – 2618 Rhum « Saint James Le carton 20 42 100 842 000
BS – 3495 Martini « Rosso » Le carton 30 32 600 978 000
4483 – M Sangria « Don Simon » Le carton 22 14 500 319 000
W – 6915
Prescott « Dry Gin » Le carton 15 24 400 366 000

Montant brut 95 - 2 735 000


Remise 10% (2 735 000 × 10%) - 273 540
Net commercial 2 461 860
Escompte 5% (2 461 860 × 5%) - 123 093
Net financier 2 338 767
TVA 19% (2 338 767 × 19%) + 444 365
Frais de transport 95 2 250 +213 750
Avances et acomptes -1 000 000

NET A PAYER 1 996 882


Réservé au destinataire :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 71


Arrêté la présente facture à la somme de : Un million neuf cent quatre vingt seize mille huit cent
quatre vingt deux francs CFA

(Signature et cachet de la société « LE VAINQUEUR »)


5- Présentation de la facture d’avoir :

Société «Le Vainqueur »


405, rue des pèlerins
BP : 8405, Tél. : 21 70 22 05 Niamey

RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA

AVOIR
Société «LE ROI» :
321, rue des oignons
BP : 10 833 Maradi

FACTURE
N° : AV – 1895
Niamey, le 28/11/09

Réf. Désignations Unités de Qté Prix Montants


comptage Unitaires
LK– 1049 Campari «Bitter Milanol Le carton 03 28 800 86 400
W – 6915 Prescott « Dry Gin » Le carton 05 24 400 122 000

Montant brut 08 - 208 400


Remise 10% (208 400 × 10%) - 20 840
Net commercial 187 560
Escompte 5% (187 560 × 5%) - 9 378
Net financier 178 182
TVA 19% (178 182 × 19%) 33 854
Frais de transport 08 2 250 + 18 000

NET A DEDUIRE 230 036


Réservé au destinataire :

Arrêté la présente facture à la somme de : Deux cent trente mille trente six francs CFA

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 72


(Signature et cachet De la société « LE VAINQUEUR»)

6- Présentation du relevé de facture

Société «Le Vainqueur »


405, rue des pèlerins
BP : 8405, Tél. : 21 70 22 05 Niamey

RC : N° 0625 – SD
CB : N° 9030 567 BOA

CLIENT
Société « LE ROI » :
321, rue des oignons
BP : 10 833 Maradi

RELEVE DE FACTURE
N° : 5105
Niamey, le 30/11/09

Numéros des factures Dates de facturation Echéances DOIT AVOIR


Doit Avoir Jours Mois Année Jours Mois Année
V–1895 - 25 11 2009 15 12 2009 1 996 882 -

- AV–1895 - 230 036

MODE DE REGLEMENT : TOTAUX 1 996 882 230 036

Solde du relevé 1 766 846


Montant à Montant
DOMICILIATION : nous régler porté au
crédit de
Compte N° 7020 5902 BRS votre
compte

DES RECEPTION DE CE RELEVE, VEUILLEZ AVISER VOTRE BANQUE OU VOTRE COMPTE


POSTAL (CCP) SI VOUS REGLER PAR LETTRRE DE CHANGE.

Arrêté la présente facture à la somme de : Un million sept cent soixante six mille huit cent quarante
six francs CFA

(Signature et cachet de la société «LE VAINQUEUR »)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 73


Chap. 9
LES TRANSACATIONS COMMERCIALES

Cadre comptable (liste des comptes utilisés)

311 Marchandises
321 Matières premières

4011 Fournisseurs
4091 Fournisseurs, avances et acomptes versés
4094 Fournisseurs, créances pour emballages et matériels à rendre

4111 Clients
4191 Clients, avances et acomptes reçus
4194 Clients, dettes pour emballages et matériels consignés

4431 TVA facturée sur ventes


4432 TVA facturé sur services
4433 TVA facturée sur travaux
4451 TVA récupérable sur immobilisations
4452 TVA récupérable sur achats
4452 TVA récupérable sur transports
4454 TVA récupérable sur services extérieurs et autres charges.

5211 Banques
5711 Caisses
531 Chèques postaux.

6011 Achats de marchandises


6031 Variations de stocks de marchandises
611 Transport sur achats
612 Transports sur ventes
613 Transports pour le compte de tiers
622 Locations et charges locatives
625 Primes d’assurances.
673 Escompte accordé

7011 Ventes de marchandises


706 Services vendus
7071 Ports, emballages perdus et autres frais facturés
7078 Autres frais facturés
773 Escompte obtenu

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 74


781 Transfert de charges d’exploitation

I- Généralités :

A) Notion de facture (rappels):

1) Définition :
La facture est un document est un document adressé par le fournisseur au client pour constater
sa créance sur le client ou la créance du client sur lui.
C’est une pièce comptable qui détaille et précise les prix des articles vendus ou des services
exécutés ainsi que les réductions et les taxes éventuelles. Elle est la base de tout
enregistrement comptable d’une opération d’achat et vente.

2) Eléments de la facture :
Il s’agit essentiellement :
- des réductions,
- TVA,
- Les frais de transport,
- Les avances,
- Les consignations et déconsignations d’emballages…

2.1 Les réductions :


Les réductions sont des diminutions de prix que le fournisseur accorde le plus souvent au
client lors d’une vente, d’un retour sur vente, d’un règlement anticipé ou d’un fait
exceptionnel (marchandises non conformes ou défectueuses….)
Il existe deux (2) catégories de réductions :
- les réductions à caractère commercial
- et la réduction à caractère financier

2.1.1 Les réductions commerciales :


Ce sont : la remise, le rabais et la ristourne :

 La remise : C’est une réduction habituelle pratiquée sur le prix de vente hors taxe, compte
tenu de l’importance de la vente ou de la fidélité du client ;

 Le rabais : C’est une réduction pratiquée exceptionnellement sur le prix de vente hors
taxe, compte tenu de la non-conformité des produits livrés, ou de leur mauvaise qualité ou
encore d’un retard dans la livraison ;

 La ristourne : C’est une réduction généralement accordée sur l’ensemble des opérations
effectuées avec le client pendant une période donnée.

2.1.2 La réduction financière :


Il s’agit essentiellement de l’escompte qui est une réduction accordée à un client qui règle ses
dettes avant l’échéance prévue ou qui achète au comptant sans recourir au délai de paiement
habituel.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 75


Remarque :
- Si les réductions sont nombreuses, elles se calculent en cascade (successivement les
unes après les autres), tout en prenant soin de calculer toutes les réductions
commerciales avant la réduction financière.
- Le solde obtenu après déduction des réductions commerciales est appelé « Net
commercial »
- Le solde obtenu après réduction financière est appelé « Net financier »

Net commercial = Montant brut – RRR


Net commercial = x (1 – t1) (1 – t2) … (1 – tk)

Net financier = Net commercial - Escompte


Net financier = Net commercial (1 – t)
Net financier = x (1 – t1) (1 – t2) … (1 – tk) (1 – t)

Escompte = Net commercial ´ t

- x, représente le montant brut ;


- t1, t2, … tk, sont respectivement les taux de réductions commerciales ;
- t est le taux de l’escompte.

2.2 La TVA :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est une taxe supportée par le consommateur final. Elle est
due sur toute opération à but lucratif, à titre habituel ou occasionnel.
Au Niger, elle est calculée en appliquant un taux de 19% sur le prix hors taxe.

2.3 Les frais de transport :


Lors des opérations d’achats et ventes, le transport est un élément très important.
Les frais de transport peuvent être à la charge du client ou à la charge du fournisseur selon
l’accord convenu.

2.4 Les avances sur commandes :


Une avance est un paiement partiel, effectué au cours des commandes d’achat des clients. A la
facturation, le montant de l’avance sera déduit du montant total des marchandises pour
trouver le net à payer.
2.5 Les consignations et déconsignations :
- La consignation consiste à mettre provisoirement à la disposition de la clientèle un
certain nombre d’emballages récupérables.
- La déconsignation est la restitution des emballages par les clients.

NB : La TVA et les consignations des emballages feront l’objet d’une étude ultérieure.

3) Présentation de la facture :
Il existe deux (2) types de factures : les factures de « Doit » et les factures d’« Avoir »

3.1 La facture de « Doit » ou facture normale :


Elle est établie suit à une opération de vente de produits ou de service. Encore appelée
« facture normale », elle constate le montant que le client doit au fournisseur.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 76


Nom du fournisseur, Date…
Adresse

Facture N° V…
Doit : Nom du client,
Adresse
Montant brut MB
Rabais, remise et ristourne (RRR) – RRR
Net commercial (NC) NC
Escompte – escompte
Net financier NF
Transport (port) + Port
Montant HT Montant HT
TVA (19%) + TVA
Consignation d’emballages + Consignation
Avance sur commande – Avance

Net à payer (NAP) NAP

3.2 La facture d’ « Avoir » :


Elle constate l’avoir du client sur son fournisseur ; c’est à dire la créance du client sur le
fournisseur ou la diminution de la créance du fournisseur (ou la somme à rembourser au client
si ce dernier a déjà payé).

Ce type de facture est établi à l’adresse du client à l’occasion :


- d’un retour de marchandises (non conforme à la commande ou de mauvaise qualité) ou
d’une autre contestation relative aux marchandises livrées
- d’un retour d’emballages consignés ;
- des réductions hors factures accordées aux clients.

Les factures d’ «Avoir» peuvent être présentées comme suit :

o Cas de retour de marchandises

Nom du fournisseur, Date…

Facture N° AV…
Avoir : Nom du client
Montant brut retourné de m/ses MB
Rabais, remise et ristourne (RRR) - RRR
Net commercial (NC) NC
Escompte - Escompte
Net financier NF
Transport remboursé (port) + Port
Montant HT Montant HT

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 77


TVA (19%) + TVA

Net à déduire (NAD) NAD

o Cas des réductions hors factures

Nom du fournisseur, Date…

Facture N° AV
Avoir : Nom du client
Rabais, remise et ristourne (RRR) RRR
TVA sur les RRR + TVA
Escompte + Escompte

Net à déduire (NAD) NAD

o Cas d’escompte conditionnel (Règlement avant délai normal de payement)

Nom du fournisseur, Date…

Facture N° AV
Avoir : Nom du client
Escompte conditionnel Escompte
TVA + TVA
Net à déduire (NAD) NAD

o Déconsignation ou retour des emballages consignés :

Nom du fournisseur, Date…

Facture N° AV
Avoir : Nom du client
Prix de consignation PC

Net à déduire (NAD) NAD

B) Principes d’enregistrement des factures :


Il existe deux (2) types d’enregistrement : l’inventaire permanent et l’inventaire intermittent.

1. L’inventaire permanent :

- Au cours des achats, on constate les entrées en stocks des stocks achetés au coût d’achat

Coût d’achat = Prix d’achat net + frais accessoires (transport, droits de douane…)

- Au moment des ventes, on constate les sorties de stocks vendus à leur coût d’achat :

Coût d’achat stocks vendus = Prix de vente (Montant brut) ´ taux (100% -TMB)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 78


Coût d’achat stocks vendus = Montant brut ´ taux d’achat

Le taux de marge brute (TMB) est le bénéfice en pourcentage par rapport au prix de vente. Il
peut se calculer comme suit :

Marge brute (MB) PV - Coût d’achats


TMB = ¾¾¾¾¾¾¾¾ = ¾¾¾¾¾¾¾¾
Prix de vente (PV) PV

Remarque :
La constatation des sorties de stocks pose le problème de valorisation de stocks sortis.
Rappelons que le SYSCOA prévoit deux (2) méthodes :
- le coût moyen unitaire pondéré (CMUP) ;
- la méthode FIFO ou PEPS (premier entré, premier sorti)
Ces méthodes feront l’objet d’une étude ultérieure

2. L’inventaire intermittent :

Les mouvements de stocks ne sont pas suivis (pas d’entrées ni de sorties) en permanence,
mais périodiquement (généralement un an).
Le stock initial reste dans les livres comptables inchangé jusqu’à la fin de la période où un
inventaire extra- comptable est effectué pour déterminer le stock final ; et on procède à :
- l’annulation du stock initial ;
- la reprise du stock final.
Le SYSCOA recommande la méthode d’inventaire permanent.

II- La comptabilisation des factures de « Doit » :

A) Schéma comptable :

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

D 4111 Þ NAP D 6011 Þ NC ou MB


D (-) Minorations : 673, 4191… D (+) Majorations : 445, 611, 4094…

C 7011 Þ NC ou MB C 4011 Þ NAP


C (+) Majorations : 443, 707, 4194… C (-) Minorations : 4091, 773…
(Suivant fact. N° ----) (Suivant fact. N° ---)

NB : En inventaire permanent, on complétera cette écriture de part et d’autre comme suit :

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

D 6031 D 311
C 311 C 6031
(Sortie de stocks au coût d’achat) (Entrée en stocks)

Remarque :
 Les 3R (rabais, remise et ristourne) ne sont pas comptabilisées, si elles sont accordées
normalement ;
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 79
 Mais si elles sont accordées hors facture ou bien si elles sont issues d’une facture
antérieure (remise ou rabais omis par exemple…), dans ce cas précis elles sont
comptabilisées.

Application 1 :

Exercice 1 :
L’Ets MAN vous soumet les opérations suivantes :

04/02 : Facture V501 à MOUSSA ; marchandises 2 000 000 F.


05/02 : Facture A 1236 de GAM :
- Entretien de la BMW : 100 000 F ;
- Remise : 5 000 F ;
- Escompte : 7 000 F ;
- Avance : 30 000 F.
06/02 : Facture A 1025 de GAMA INFORMATIQUE :
- 2 micros – ordinateurs à usage interne à 800 000 F ;
- Remise : 10% ;
- Escompte : 5% ;
- Avance : 500 000 F.
08/02 : Facture V 502 aux Ets HALIMA :
- Marchandises 1 800 000 F ;
- Escompte 2% ;
- Avance 500 000 F.
10/02 : Facture A 103 de CISSE :
- Montant brut 1 200 000 F ;
- Remise 5% ;
- Escompte 5% ;
- Avance 300 000 F
12/02 : Facture A 24 des Ets CUISSE :
- Montant brut : 2 500 000 F ;
- Remise 10%
15/02 : Facture V 503 à GARBA :
- Montant brut 2 000 000 F ;
- Remise 5% ;
- Escompte 2% ;
18/02 : Facture V 504 à ISSOUFOU :
- Marchandises : 1 200 000 F ;
- Remise 10%.
20/02 : Facture A 021 des Ets OUSEYNI :
- Marchandises 1 600 000 F ;
- Avances 500 000 F ;
- Consignation : 50 caisses à 1 000 F.
23/02 : Facture A 12302 de KARIMATOU :
- Marchandises 800 000 F ;
- Escompte 5% ;
- Avances 200 000 ;
- Consignation : 20 caisses à 1 250 F
24/02 : Facture A 829 des Ets NIKOU :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 80


- Brut : 2 000 000 F ;
- Remises 4% et 5%
25/02 : Facture V505 aux Ets ZOUMANA :
- Remise : 5% ;
- Rabais 5% ;
- Escompte 3%.
28/02 : Facture A318 des Ets WAZIR :
- Brut : 1 700 000 F ;
- Location : 200 casiers à 250 F ;
- Avances 800 000 F ;
- Consignation : 100 casiers à 2 500 F

Travail à faire :
1° Présenter les différentes factures.
2° Passez les écritures au journal des Ets MAN.

Exercice 2 :
L’Ets OMAR, entreprise de travaux et de prestations de services divers met à votre
disposition les informations suivantes :

02/01 : Facture V100 aux Ets KADER :


- Services facturés : 150 000 F ;
- Escompte 10% ;
- Avance 50 000 F.
04/01 : Facture A 2031 de IIT :
- 5 micros – ordinateurs à usage interne : 400 000 F l’unité ;
- Remise 100 000 F.
- Avance 500 000 F.
05/01 : Facture A 291 des Ets BALLA : Fournitures de bureau 100 000 FHT.
12/01 : Facture V101 aux Ets ALICE :
- Travaux facturés : 200 000 F ;
- Remise 10% ;
15/01 : Facture 1211 du Restaurant « AU PLAT » :
- 16 plats à 2 500 F ;
- Rafraîchissements : 16 000 F ;
- Divers 5 000 F ;
- TVA exonérée sur cette facture.
20/01 : Facture V 103 à FATIMA :
- Maintenance facturée : 100 000 F HT ;
- Remise 5% ;
- Escompte 2%.
21/01 : Réception des factures suivantes :
- Facture 002100 de NIGELEC : 92 000 HT ;
- Factures 12311 de SEEN : 19 200 HT (TVA 10%) ;
- Facture 52418 de SONITEL : 52 000 HT (TVA 10%).
22/01 : Facture V104 à BADAMASSI :
- Travaux facturés : 50 000 HT ;
- Avance 20 000 F.
23/01 : Facture V105 à HASSANE :
- Travaux facturés : 120 000 HT ;

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 81


- Remise 5% ;
- Avance 50 000 F.
25/01 : Facture V106 aux Ets TOUKOU :
- Services facturés : 80 000 HT ;
- Travaux facturés : 150 000 HT ;
- Escompte sur facture 10%.
- Avance 70 000 F.
30/01 : Facture A18 de BUROPA :
- 10 ramettes de papiers à 2 000 F ;
- 15 classeurs à 800 F ;
- 2 toners pour impression à 9 000 F.

Travail à faire :
1. Présenter toutes ces factures.
2. Passer les écritures correspondantes dans le journal d’OMAR.

Exercice 3 : (Epreuve de BEP comptable, session 2011)


La société « RIBA » fabrique et commercialise des pièces d’acier. Au mois de septembre
2010, elle a réalisé les opérations suivantes :

05/09 : Achat de matières première à crédit pour un montant TTC 93 296 TTC ; remise 2% ;
TVA 19% (Facture A 189).

07/09 : Vente de 15 tubes d’acier à crédit pour une valeur HT de 70 000 F ; remise 1%, rabais
2%, transport HT 1586 F, TVA 19% (Facture V418).

11/09 : Vente à crédit de 100 plaques d’acier au prix unitaire HT de 75 F ; TVA 19% (Facture
V419).

13/09 : Achat au comptant en espèces de timbres postaux pour 650 F et de timbres fiscaux
950 F (PCD085).

18/09 : Achat à crédit des marchandises pour un montant HT 76 000 F, transport HT 12 000
F, TVA 19% (Facture A058).

21/09 : Vente à crédit des marchandises pour un montant TTC 28 560, TVA 19% (Facture
V420).

23/09 : Vente à crédit de 500 tubes d’acier pour un montant de 120 000 FHT ; remise 5%,
escompte 1%, TVA 19% (Facture V421).

25/09 : Achat d’emballages récupérables non identifiables (Facture A685) ; prit brut HT
800 000 F, remise 5%, rabais 2%, TVA 19%, règlement par chèque ECOBANK n°704560.

28/09 : Achat au comptant des fournitures de bureau (Facture A 120) ; brut HT 6 000 F, TVA
19%, règlement par chèque de virement postal n°45025.

30/09 : Achat de matières premières à crédit pour un total HT de 600 000 F ; rabais 5%,
remise 2%, TVA 19% (Facture A800).

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 82


Travail à faire :
1) Présenter le détail des différentes factures.
2) Enregistrer toutes ces opérations au journal de la société « RIBA » en inventaire
intermittent.

B) Les frais de transports de marchandises :


Les frais de transport peuvent être à la charge du client ou à la charge du fournisseur selon
l’accord convenu :

1. Le transport est à la charge du client :

1.1 Transport assuré par les véhicules du fournisseur puis facturé au client ( port facturé ou
port forfaitaire) :

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

________________ d° ________________ _________________ d° _______________


D 4111 Þ NAP D 6011 Þ NC ou MB
D 673 D 6111 Þ Port HT
C 7011 Þ NC ou MB D 4452 Þ TVA sur achat
C 706 / 7071 Þ Port HT D 4453 Þ TVA sur port (*)
C 4431 Þ TVA sur ventes C 4011 Þ NAP
C 4432 Þ TVA sur port (*) C 773…
(Suivant la facturation….) (Suivant la facturation…)

(*) Si le transport est assuré par le fournisseur, il est taxable de la TVA (mais si le fournisseur
a l’autorisation d’exercice pour le transport, il exonéré de la TVA, car les transports de
marchandises au Niger ne sont pas taxés de la TVA).

1.2 Transport payé par le fournisseur puis facturé au client (port avancé ou port récupéré ou
port déboursé ou débours) :

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

________________ d° ________________ _________________ d° _______________


D 613
C 5…/4011 Pas d’écriture
(Paiement des frais de transport)
________________ d° ________________ ________________ d° ________________
D 4111 Þ NAP D 6011Þ NC ou MB
D 673 D 6111 Þ Port
C 7011 Þ NC ou MB D 4452 Þ TVA sur achat
C 781 Þ Port C 4011 Þ NAP
C 4431 Þ TVA sur ventes C 773…
(Suivant la facturation….) (Suivant la facturation…)

Application 2 :
Mr ISSAKA, commerçant à Niamey, met à votre disposition les renseignements suivants :
20/03 : Factures envoyées au client OMAR :
- V12 : Montant brut 2 000 000 F, remise 20%, escompte 5%, port facturé 50 000 F
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 83
- V13 : Marchandises 1 500 000 F, escompte 4%, port avancé 30 000 F (Réglé contre
espèces par ISSAKA le 19/03).

Travail à faire : Passer les écritures chez les 2 partenaires (taux de marge = 20%)

2. Le transport est à la charge du fournisseur (franco port) :


Si le transport est assuré par les soins du fournisseur (par ses véhicules), on ne passe aucune
écriture chez le fournisseur comme chez le client.

Si le transport est assuré par un transporteur (un spécialiste), les frais peuvent être :
o payés par le fournisseur,
o ou payés par le client puis récupéré par ce dernier auprès du fournisseur.

2.1 Frais payés par le fournisseur :


Dans ce cas, les frais de transport ne figurent pas sur la facture.

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

________________ d° ________________ _________________ d° _______________


D 612
C 5…/4011 Pas d’écriture
(Paiement des frais de transport)
________________ d° ________________ ________________ d° ________________
D 4111 Þ NAP D 6011 Þ NC ou MB
D 673 D 4452 Þ TVA sur achat
C 7011 Þ NC ou MB C 4011 Þ NAP
C 4431 Þ TVA sur ventes C 773…
(Suivant la facturation….) (Suivant la facturation…)

2.2 Frais payés par le client puis récupérés auprès du fournisseur :


Le fournisseur envoie les marchandises, à l’arrivée des marchandises, le client paie les frais
de transport (ces frais ne figurent par sur la facture). Plus tard, le client peut envoyer une note
de débit réclament ces frais.

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

________________ d° ________________ _________________ d° _______________


D 613
Pas d’écriture lors de l’expédition C 4011/5…
(paiement des frais à la réception)
________________ d° ________________ ________________ d° ________________
D 4111 Þ NAP D 6011 Þ NC ou MB
D 673 D 4452 Þ TVA sur achat
C 7011 Þ NC ou MB C 4011 Fournisseurs Þ NAP
C 4431 Þ TVA sur ventes C 773…
(Suivant la facturation….) (Suivant la facturation…)
________________ d° ________________ ________________ d° ________________
D 612 D 4011
C 4111 C 781
(Avis de débit, imputation des ports) (Avis de crédit, imputation des ports)
SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 84
Remarque :

 Lorsque les frais de transport sont à la charge du client, le coût d’achat des marchandises
est augmenté de ces frais.

Coût d’achat = Net commercial (ou montant brut) + Frais de transport HT

 Chez le fournisseur, le coût d’achat ou de sortie des marchandises vendues est déterminé
comme suit :

Coût d’achat = Montant brut × (100% - taux de marge)


Coût d’achat = Montant brut × taux d’achat

Application 3 :
L’entreprise « OUSMANE » a effectué les opérations suivantes avec son client KADER :

12/11/09 : Expédition de 2 000 000 F de marchandises à KADER, frais de transport 50 000 F


(à notre charge, réglé le même jour contre chèque).
13/11/09 : Fact. N° 02252 à KADER : brut 2 000 000 F.
18/11/09 : Expédition de marchandises à KADER. La facture (N° 0254) porte la mention
« port dû à notre charge » : brut 1 600 000 F, remise 2%, escompte 3%.
A la réception de la facture, KADER a versé 8 000 F contre espèces au transporteur.
21/11/07 : KADER nous envoie la note de crédit pour réclamer son dû.

Travail à faire :
Présenter les factures nécessaires et passer les écritures chez les deux (2) partenaires
(l’entreprise OUSMANE pratique un taux de marge de 20%).

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 85


III- La comptabilisation des factures d’ « Avoir » :

Les factures d’« Avoir » ou « note de crédit » modifient les écritures antérieures relatives aux
factures de « Doit ». Elles peuvent être issues :
o des retours de marchandises ;
o des réductions hors factures (Rabais, Remises, Ristournes et Escompte) ;
o de l’escompte conditionnel ;
o de la déconsignation des emballages consignés aux clients.

A) Les factures d’avoir issues d’un retour de marchandises :


Lorsque la facture d’avoir est consécutive à un retour de marchandises (défectueuses ou non
conformes) :
Il suffit de passer le contraire de l’écriture de la facture de doit, quelque soit le type
d’inventaire utilisé.
Lorsqu’il y a des frais de retour, ils sont à la charge du fournisseur :

Chez le client (achats) Chez le fournisseur (ventes)

________________ d° ________________ _________________ d° _______________


D 613
C 5…/4011 Pas d’écriture
(Paiement des frais de retour)
________________ d° ________________ ________________ d° ________________
D 4011 Þ NAD D 7011 Þ NC ou MB
D 773 D 7071 Frais facturés (fact. Doit)
C 6011 Þ NC ou MB D 612 Þ Frais de retour
C 781 Þ Frais de retour D 4431 Þ TVA sur ventes
C 611 Þ Frais facturés (fact. Doit) C 4111 Þ NAD
C 4452 Þ TVA sur achats C 673…
(Saisie de la facture d’avoir...) (Saisie de la facture d’avoir…)
________________ d° ________________ ________________ d° ________________
D 6031 D 311
C 311 C 6031
(sorties de stocks : retour de marchandises) (Entrées en stocks : retour de marchandises)

B) Les réductions hors facture :


Il s’agit des factures d’avoir consécutives aux réductions hors factures.
Les rabais, remises et ristournes sont dans ce cas précis comptabilisés HT, mais l’escompte
n’est pas assujetti à la TVA.

Schéma comptable

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 86


_______________ d° __________________ _______________ d° __________________
D 673 (escompte) D 401
D 701 (RRR HT) C 773 (escompte)
D 443 (TVA sur escompte) C 6019 (RRR HT)
C 411 C 445 (TVA sur RRR)
(Suivant fact. Avoir) (Suivant fact. Avoir)
C) L’escompte conditionnel :
L’escompte conditionné ne figure pas sur la facture de « doit ». Il est pris en compte lors du
règlement du client dans les délais prévus.

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

_______________ d° __________________ _______________ d° __________________


D 673 (escompte) D 401
D 443 (TVA sur escompte) C 773 (escompte)
C 411 C 445 (TVA sur escompte)
(Suivant fact. Avoir) (Suivant fact. Avoir)

D) Les déconsignations :
C’est le retour des emballages pris en consignation par les clients. La déconsignation se fait
toujours sur facture d’avoir.

Chez le fournisseur (ventes) Chez le client (achats)

_______________ d° __________________ _______________ d° __________________


D 4194 D 401
C 411 C 4094
(Suivant fact. Avoir) (Suivant fact. Avoir)

Application 3 :

Exercice 1 :
Les Ets OMEGA mettent à votre disposition les informations suivantes :

- 02/12/10 : Avance sur commande INOUSSE 500 000 F par chèque.


- 20/12/10 : Facture N° 210 à INOUSSA : brut 2 000 000, remise 5 % ; escompte 3% ;
port facturé HT 20 000, avance 500 000, 200 caisses consignés à 1 000 F ;
- 21/12/10 : Retour de marchandises : fais de retour 10 000 F réglés par INOUSSA contre
espèces.
- 24/12/10 : Facture d’avoir AV 00210 à INOUSSA ; brut 500 000 F, port remboursé
5 000 F, 100 caisses reprises à 1 000 F ;
- 25/12/10 : Facture N° 211 aux Ets INOUSSA : marchandises 1 500 000, remise 8% (la
facture porte la mention : escompte de 4% si règlement dans 8 jours)
- 26/12/10 : Facture N° AV 00222 à INOUSSA : remise omise sur facture N° 218,
25 000 ; ristourne trimestrielle 75 000 ; escompte exceptionnel 20 000.
- 28/12/10 : Retour des 100 autres caisses par INOUSSA, reprises à 1 000 F (Facture AV
00224).
- 30/12/10 : Règlement de la facture N° 211 sous escompte de 4% (Facture AV 00225).

Travail à faire :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 87


Sachant qu’OMEGA pratique un taux de marge de 20%. Présenter toutes les factures et passer
les écritures chez les deux partenaires.

Exercice 2 :
Soit la facture suivante :

Ets HALIDOU 22/10/2010

Facture N° 225 Doit : Ets OUMAROU


Montant brut 10 000 000
Remise 5% - 500 000
Net commercial 9 500 000
Escompte 4% - 380 000
Net financier 9 120 000
TVA + 1 732 800
Escompte exceptionnel - 53 220
Remise omise sur facture N° 224 - 82 000
TVA sur remise omise - 15 580
NAP 10 702 000

Travail à faire : Passer les écritures chez HALIDOU et OUMAROU

Exercice 3 :
Soit la facture suivante :

Ets IDRISSOU 22/10/2010

Facture N° 225 Doit : Ets OUSMANE


Montant brut …………..
Remise 5% ………….
Net commercial ………….
Escompte 2% …………
Net financier ………….
TVA ………….
Avance 1 000 000
Consignation 800 000
NAP 5 339 450

Travail à faire :
1. compléter cette facture.
2. Passer les écritures relatives à cette facture chez les deux partenaires, sachant que le
coût d’achat est estimé à 70%.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 88


Chap. 10
LES PRESTATIONS DE SERVICES ET ACQUISITIONS
D’IMMOBILISATIONS

Cadre comptable

20 Charges immobilisées
201 Frais d’établissement
202 Charges à répartir sur plusieurs exercices
206 Primes de remboursement des obligations

21 Immobilisations incorporelles
211 Frais de recherche et développement
212 Brevet, licences, concessions et droits similaires
213 Logiciels
215 Fonds commercial

22 Terrains
221 Terrains agricoles et forestiers
222 Terrains nus
223 Terrains bâtis

23 Bâtiments, installations techniques et agencements


231 Bâtiments industriels, agricoles, administratifs et commerciaux sur sol propre
232 Bâtiments industriels, agricoles, administratifs et commerciaux sur sol d’autrui
233 Ouvrages d’infrastructure
234 Installations techniques
235 Aménagements de bureaux

24 Matériel
241 Matériel et outillage industrie et commercial
242 Matériel et outillage agricole
243 Matériel d’emballage récupérable
244 Matériel et mobilier
245 Matériel de transport
246 Immobilisations animales et agricoles
247 Agencements et aménagements du matériel
248 Autres matériels

25 Avances et acomptes versés sur immobilisations


251 Avances et acomptes versés sur immobilisations incorporelles
252 Avances et acomptes versés sur immobilisations corporelles

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 89


26 Titres de participation

27 Autres immobilisations financières


271 Prêts et créances non commerciales
272 Prêts au personnel
273 Créances sur l’Etat
274 Titres immobilisés
275 Dépôts et cautionnements versés
276 Intérêts courus

604 Achats stockés de matières et fournitures consommables


6041 Matières consommables
6042 Matières combustibles
6043 Produits d’entretien
6044 Fournitures d’atelier et d’usine
6046 Fournitures de magasin
6047 Fournitures de bureau

605 Autres achats


6051 Fournitures non stockables – Eau
6052 Fournitures non stockables – Electricité
6053 Fournitures non stockables – Autres énergies
6054 Fournitures d’entretien non stockables
6055 Fournitures de bureau non stockables
6056 Achats de petits matériels et outillages
6057 Achat d’études et de prestations de services
6058 Achats de travaux, matériels et équipements

61 Transports
614 Transports du personnel
616 Transport de plis
618 Autres frais de transport

62 Services extérieurs A
622 Locations et charges locatives
624 Entretien, réparations et maintenances
625 Primes d’assurance
626 Etudes, recherches et documentation
627 Publicité, publications, relations publiques
628 Frais de télécommunications

63 Services extérieurs B
631 Frais bancaires
632 Rémunérations d’intermédiaires et de conseils
633 Frais de formation du personnel
638 Autres charges externes

705 Travaux facturés

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 90


706 Services vendus

707 produits accessoires


7071 Rémunérations d’intermédiaires et de conseils
7072 Frais de formation du personnel
7073 Autres charges externes
I- Les prestations de services et achat de fournitures diverses :

A) Les achats de services et fournitures divers :


Ils sont comptabilisés au débit des comptes de charges de la classe 6.

6… Charges par nature


4453 TVA récupérables sur charges
4011 Fournisseurs
(Saisie de la facture)
_________________ d° _________________
4011 Fournisseurs
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlement de la facture)

B) Les ventes de services ou travaux :


Par contre les prestations de services aux clients sont en registrées au crédit des comptes de
produits de la classe 7.

4111 Clients
7… Produits par nature
443 TVA facturées
(Saisie de la facture)
_________________ d° _________________
5… Banque/ Caisse/ CCP
4111 Clients
(Règlement de la facture)

Application 1 :
L’entreprise « OMAR & Cie » met à votre disposition les informations suivantes :

06/09 : Réception des factures suivantes :


- Facture N° 206 du Garage GAM : Réparation de la 504 ; 65 450 TTC (règlement en
espèces, Pièces de caisse N° 25).
- Facture N° 811 de BUROPA : 20 paquets de papiers Rames à 2 500 F ; 5 paquets de
stylos à billes à 5 000 F ; escompte 2% ; avance 20 000 F (ordre de virement N°
20056).
- Facture N° 0070822 de SONITEL : 88 000 FTTC (dont TVA 10%).

08/09 : Factures envoyées aux clients :


- Facture N°71 au client SAIBOU : Entretien et maintenance d’un ordinateur :
prestation 20 000 HT, escompte 5%, avance 5 000 F (réglée par chèque N°11026).
- Facture N°72 à MOSSI ; location de bâches 50 000 F.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 91


- Facture N°73 à CAMARA, location de véhicule pour 5 jours à 20 000 F la journée,
remise 5%, escompte 2%, avance 30 000 F (TVA 19%).
- Facture N°74 au client MALEMBE : Entretien et réparation de votre hangar et
parkings ; montant facturé 120 000 FHT.

Travail à faire : Passer les écritures nécessaires dans les livres de « OMAR ».

II- Les achats ou acquisitions d’immobilisations :

A) Définition et classifications :
D’après le plan comptable général, les immobilisations sont des biens de toute nature acquis
par l’entreprise pour être utilisé de manière durable.
Une immobilisation est donc un bien d’investissement de valeur significative servant à
l’entreprise pour une durée supérieure à un (1) an.

Sont exclus du champ d’application de cette définition :


 les biens durables de (peu) faible valeur, à l’exemple d’une agrafeuse ;
 les biens de valeur significative dont la consommation est très rapide, à l’exemple
d’un tambour d’encre d’imprimante.

Le plan SYSCOHADA classe les immobilisations en quatre (4) catégories :


 les charges immobilisées ;
 les immobilisations incorporelles ;
 les immobilisations corporelles ;
 les immobilisations financières.

1. Les charges immobilisées :


Ce sont des charges qui sont engagées lors de la constitution d’une société ou lors d’une
opération spécifique mais qui ne peuvent être supportées par un (1) seul exercice.
Elles comprennent :
o Frais d’établissement,
o Charges à répartir sur plusieurs exercices,
o Primes de remboursement des obligations…

2. Les immobilisations incorporelles :


Ce sont des éléments en général immatériels (non matériels, non physiques) et susceptibles de
générer des avantages futurs. Ils sont acquis pour être durablement utilisés pour les besoins de
l’entreprise et ne peuvent être revendus ou transformés.
Les immobilisations incorporelles comprennent :
o Frais de recherche et développement ;
o Brevet, licences, concessions et droits similaires ;
o Logiciels, Marques ;
o Fonds commercial …

3. Les immobilisations corporelles :


Il s’agit des immobilisations ayant une substance matérielle « un corps visible et papable à
nos sens ». Elles comprennent :
o Terrains ; Bâtiments, installations techniques et agencements ;
o Matériel.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 92


Les immobilisations corporelles entrent dans le patrimoine à leur coût d’acquisition qui
comprend :
- le prix d’achat,
- majoré de certains frais accessoires.

a) Le prix d’achat :
Il s’agit du prix d’achat en francs, net (HT) de toutes réductions commercial (RRR) indiqué
sur la facture.
b) Les frais accessoires à comprendre obligatoirement dans le coût d’acquisition :
Ce sont des frais directement rattachables au bien, il s’agit :
 des droits de douane (pour les biens importés),
 de la TVA et taxes assimilées non déductibles (pour certains biens),
 des frais de transport,
 des frais (ou honoraires) d’architecte,
 des frais d’installation et de montage,
 de tous les frais accessoires nécessaires pour rendre le bien conforme à sa destination,
 des frais de transit,
 des frais d’assurance (avant livraison) …

NB : Les frais d’assurance après livraison constituent des charges d’exploitation.

c) Les frais accessoires non compris dans le coût d’acquisition :


 Les droits de mutation,
 Les commissions et courtages,
 Les honoraires de notaires,
 Les frais d’acte,
 Les frais financiers liés à l’acquisition d’une immobilisation…

Coût d’acquisition HT = Prix d’achat net (Net commercial)


+ Droits de douane pour les biens importés
+ TVA et taxes assimilées non déductibles
+ Frais de transport
+ Frais (ou honoraires) d’architecte
+ Frais d’installation et de montage
+ Autres frais accessoires nécessaires
+ Frais de transit
+ Frais d’assurance (avant livraison)…

4. Les immobilisations financières :


Elles sont constituées des créances et des titres à long terme dont :
o Avances et acomptes versés sur immobilisations ;
o Titres de participation ;
o Autres immobilisations financières : elles comprennent (les prêts, les titres
immobilisés, les dépôts et cautionnements versés…)

B) Comptabilisations des acquisitions d’immobilisations :

1. Les charges immobilisées :

6… Charges par nature

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 93


4453 TVA récupérables sur charges
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlement de la charge)
_________________ d° _________________
20… Charges immobilisées
781 Transfert de charges d’exploitation
(Immobilisation des frais en fin d’exercice)

2. Les immobilisations incorporelles :

21… Immobilisations incorporelles (*)


481 Fournisseurs d’investissement
(Acquisitions…)
_________________ d° _________________
481 Fournisseurs d’investissement
5…. Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements du fournisseur)
(*) Les immobilisations incorporelles sont exonérées de la TVA.

3. Les immobilisations corporelles :

3.1 Immobilisations non importées :

2… Immobilisations… (*)
4451 TVA récupérable sur immobilisations
481 Fournisseurs d’investissement
721 Productions immobilisées
443 TVA facturée/ productions immob.
(Acquisitions…)
_________________ d° _________________
6… Charges accessoires non comprises dans le coût
4452 TVA récupérable
401 Fournisseurs d’exploitations
(Frais non compris dans le coût d’achat)
_________________ d° _________________
2… Immobilisations…
4451 TVA récupérable sur immobilisations
4712 Créditeurs divers
4428 Autres impôts et taxes
(Autres frais compris dans le coût d’achat)
_________________ d° _________________
481 Créditeurs divers
401 Fournisseurs d’exploitation
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlement des fournisseurs)
_________________ d° _________________
4712 Créditeurs divers
4428 Autres impôts et taxes
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements des autres partenaires)

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 94


(*) Les acquisitions de terrains sont exonérées de TVA.

3.2 Immobilisations importées

24 Matériels
481 Fournisseurs d’investissement
(Acquisitions…)
_________________ d° _________________
6… Charges accessoires non comprises dans le coût
445 TVA récupérable
401 Fournisseurs d’exploitations
(Frais non compris dans le coût d’achat)
_________________ d° _________________
24 Matériels
4451 TVA récupérable sur immobilisations
4712 Créditeurs divers
4426 Droits de douane
4428 Autres impôts et taxes
72 Productions immobilisées
443 TVA facturée/Productions immob
(Autres frais compris dans le coût d’achat)
_________________ d° _________________
481 Fournisseurs d’investissement
4011 Fournisseurs d’exploitation
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements des fournisseurs)
_________________ d° _________________
4712 Créditeurs divers
4426 Droits de douane
4428 Autres impôts et taxes
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Règlements des autres partenaires)

4. Les immobilisations financières :

26 Titres de participation
27 Autres immobilisations financières
5… Banque/ Caisse/ CCP
(Acquisitions…)

Remarques importantes :

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 95


 La TVA sur mobilier de bureau et matériel de transport dont le poids est inférieur ou égal
à 3,5 tonnes et utilisé exclusivement pour le transport des marchandises n’est pas
récupérable (à l’exception des ambulances, les meubles de l’infirmerie de l’entreprise).
 La TVA est récupérable sur tout matériel de transport excédant 3,5 tonne destiné au
transport du personnel.
 Si la TVA n’est pas récupérable sur un bien (ce bien est enregistré au coût d’acquisition
TTC), alors la TVA sur son entretien, sa réparation, ses pièces de rechange ne sera pas
non plus récupérable.
 Toute réparation tendant à augmenter la durée de vie d’un bien est immobilisée.
 Mais une simple réparation (de peu de valeur) ne constitue pas une immobilisation.
 Les achats de petits matériel et outillages dont le prix d’achat HT est < 50 000 F passent
dans frais généraux ; dès lors que le montant est égal ou dépasse 50 000 F, ils peuvent
passer dans les immobilisations.
 Pour le mobilier de bureau, le montant doit être < 20 000 F ; mais si ça dépasse, il faut
aussi les immobiliser.

Application 2 :

Dossier 1 : L’entreprise KADER a effectué les opérations suivantes :

02/10 : Achat d’une machine industrielle 7 711 200 TTC (TVA 19%) ; frais de douane à
payer 1 276 000.

10/10 : Achat d’un terrain 3 800 000 (facture n° 2001, réglée par chèque) ; pour obtenir le
titre de propriété, l’entreprise a payé par chèque 1 520 000 de droit de mutation et 230 000
d’honoraires au notaire.

12/10 : Reçu la facture de la librairie BURAMA :


- 12 tables métalliques à 100 000 F ;
- 24 chaises métalliques à 30 000 F.

14/10 : Avance pour commande d’une fourgonnette depuis le Nigéria 2 000 000 F contre
chèque

20/10 : Reçu livraison de la fourgonnette DAF à 7 000 000 HT, remise 5%, escompte de
règlement 40 000 (dont le poids est de 3 tonnes).

24/10 : La facture du garage BABA se présente comme suit :

Garage BABA Niamey, le 24/10

Facture N° 15 Doit : KADER


Moteur complet 500 000
Frais de montage et réparation 100 000
TVA 19% 114 000
Net à payer 714 000

25/10 : Réparation de la 504 Peugeot : 50 000 HT (facture N° 321 du garage GAM).

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 96


26/10 : Frais de transit 700 000 FHT et droit de douane 300 000 F sur la fourgonnette DAF,
TVA 1 453 500 F (19%) ; règlement par chèque.

27/10 : Achat d’une calculatrice SHARP 15 000 HT et d’une calculatrice SAMSUNG 50 000
HT (achats réglés par chèque).

30/10 : Cautionnements pour :


- Electricité : 78 000 FHT (règlement par chèque),
- Eau : 22 000 FHT (réglé contre espèces)

Travail à faire : Saisir ces opérations au journal de KADER.


Dossier 2 :
Saisir les documents suivants dans les livres de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » :

Garage GAM 12/12/07 BUROPA 10/12/07 PC N° 005 03/12/07


Fact. 115 Fact. B13 Règlements NIGELEC
Doit : ALPHA et OMEGA Doit : ALPHA et OMEGA 98 175 TTC
Règlements SONITEL
Réparation de 250 000 10 ramettes 25 000 71 500 TTC (TVA 10%)
la 505 5 paquets bic 5 000 Règlements SONIDEP
TVA 47 500 Divers 15 000 25 000
TVA 8 550 Prime assurance 25 000
NAP 297 500 NAP 53 550 Réception pers. 236 800

DEVIS N° 233 15/12/07 PC N° 004 02/12/07 PC N° 006 10/12/07


(Recettes divers)
Réparation de la clôture Versements BRS 500 000 Loyer du mois précédent
de votre hangar : 125 000 Prêts au personnel 75 000 250 000
Aides scolaires 100 000 Commissions 100 000
Jetons de présence 85 000 Produits HAO 53 500
Locations bâches 150 000
Missions DG 200 000
Le maçon

Dossier 3:
Saisir les documents suivants dans les livres de l’entreprise « ALPHA et OMEGA » :

Ets KREDO 14/12/07 SCORE AUTO Ets NIGER MEUBLES


Fact. 500 12/12/07 Fact. SC 218 16/12/07 Fact. 419
Doit : ALPHA et OMEGA Doit : ALPHA et OMEGA Doit : ALPHA et OMEGA

Ordinateur IBM 800 000 Camion Berliet 15 000 000 Bibliothèque 245 000
Imprimante LZ 200 000 Transit 1 000 000 Chaises métal. 180 000
Installations 50 000 Déclara. douane 650 000 Tables métalliques 356 000
TVA 199 500 TVA 3 163 500 TVA 148 390

NAP 1 249 500 NAP 19 813 500 NAP 929 390

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 97


NB : la TVA n’est pas récupérable sur la facture 419

Chap. 11
LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (La TVA)

Cadre comptable :

443 Etat, TVA facturée


4431 TVA facturée sur ventes
4432 TVA facturée sur prestations de services
4433 TVA facturée sur travaux
4434 TVA facturée sur productions livrées à soi – même
4435 TVA sur factures à établir.

444 Etat, TVA due ou crédit de TVA


4441Etat, TVA due
4449Etat, crédit de TVA à reporter

445 Etat, TVA récupérable (déductible)


4451 TVA récupérable sur immobilisations
4452 TVA récupérable sur achats
4453 TVA récupérable sur transport
4454 TVA récupérable sur services extérieurs et autres charges
4455 TVA récupérable sur factures non parvenues
4456 TVA transférée par d’autres entreprises

I- Généralités :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est impôt indirect que le consommateur final (le client)
supporte.
Les autres agents économiques intervenant dans le circuit économique (les industriels, les
commerçants, grossistes, détaillants et artisans…) jouent un rôle de collecteurs d’impôts
qu’ils versent au Trésor Public.

II- Champs d’application :


Sont imposables, toutes activités faites au Niger par des personnes morales ou physiques, qui
habituellement ou occasionnellement achètent pour revendre, ou accomplissent des actes
relevant d’une activité autre que salariale ou agricole.
La TVA est due principalement :
- sur les livraisons de biens ;

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- ou prestations de services.

III- Opérations non imposables :

A) Les exemptions :
Ce sont des opérations se situant en dehors du champ d’application :
o les activités agricoles ;
o les activités salariales ;
o les exportations (incitation à exporter).

B) Les exonérations :
Ce sont des opérations se situant en principe dans le champ d’application de la TVA, mais
pour des raisons économiques et sociales, elles en sont exclues. Il s’agit :
o des produits pharmaceutiques ;
o de certains produits alimentaires ;
o des livres scolaires.

IV- Mécanisme de la TVA :

A) Principe général :
Chaque agent économique situé sur le circuit économique doit verser sa part c’est à dire la
TVA sur son Prix de vent HT diminuée de celle facturée par ses fournisseurs.
Ainsi, d’une manière générale, l’entreprise devrait s’acquitter au Trésor Publique la taxe due
sur ses recettes :

TVA due (ou crédit de TVA) = TVA facturée sur ventes ou recettes
– TVA récupérable sur achats ou charges
– TVA récupérable sur immobilisations

Remarque :
Si la TVA due donne une différence négative (crédit de TVA), l’entreprise dispose alors d’une
créance sur l’Etat. Elle peut réclamer le remboursement de cette créance ou dans le cas
échant, cette créance sera déduite sur la TVA due ultérieurement.

B) Calcul de la TVA et règle de décalage :

1. Le taux de la TVA :
La TVA est calculée en appliquant au prix HT le taux de la TVA prévu par la loi.
Au Niger, le taux de la TVA est unique et est de 19% quelque soit les catégories de biens
ou services.

2. Calcul de la TVA :
La TVA s’applique toujours au Prix HT de l’achat ou de la vente.
En distinguant par :
- Prix TTC (prix toutes taxes comprises) ;
- Prix HT (prix hors taxes) ;
- TVA.

19

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Nous avons : TVA = Prix HT ´ 19% Þ Prix HT ´ ¾¾
100

119
Or ; Prix TTC = Prix HT + TVA Þ Prix TTC = ¾¾ ´ Prix HT
100

Ainsi donc nous pouvons faire les déductions suivantes :

Prix TTC
TVA = Prix HT ´ 0,19 Prix HT = ¾¾¾¾
1,19
Prix TTC
TVA = ¾¾¾¾ ´ 0,19 Prix TTC = Prix HT ´1,19
1,19

3. Fait générateur et date d’exigibilité :


Le fait générateur de la TVA est le moment où il faut se placer pour apprécier la date de la
TVA.
La date d’exigibilité (ou de paiement) est le moment auquel la taxe est due au Trésor Public.
Ainsi, en ce qui concerne la livraison des biens ou services, on peut dire d’une manière
générale que la TVA est due dès lors que la facture est établie, même si elle n’est pas réglée
par le client.

4. Règle de décalage :
Nous avions vu que la TVA facturée par le fournisseur est à déduire (sauf exception) de la
TVA due au titre des ventes.
Cette déductibilité doit être faite en général en respectant un décalage de deux (2) semaines
par rapport à la facturation, s’il s’agit des services et des biens ne constituant pas des
immobilisations.
Mais il n’y a pas de décalage pour les achats d’immobilisations.

C) Comptabilisation d’opérations commerciales avec la TVA :

a) le compte 443 est crédité de la TVA facturée aux clients à l’occasion des ventes de biens
ou services ;
b) le compte 445 est débité à l’occasion des achats ;
c) le compte 444 est crédité ou débité du cas échéant de la différence entre la TVA facturée
et la TVA récupérable.

Eléments de contrôle de la TVA :


Le compte 44 – Etat et collectivités publiques, peut être contrôlé à partir :
 des avis d’imposition,
 des déclarations fiscales,
 des relevés bancaires

(*) Voir fiche mensuelle de déclaration de la TVA en annexe.

SUPPORT DE COMPTABILITE GENERALE, PREMIER PARTIE Page 100


Applications :

Exercice 1 :
L’entreprise « OMEGA » a facturé HT 1 297 000 F aux clients pour le mois de juin 2007.
Les factures des fournisseurs correspondant à des achats de biens comptabilisés en juin
s’élèvent à 585 000 HT.
Les services réglés pendant le mois s ‘élèvent à 221 340 TTC.
Une facture d’achat d’immobilisation dont la TVA s’élève à 25 650.

Travail à faire :
1) Quelle est la TVA à payer au titre du mois de juin 2007.
2) Passer les écritures nécessaires ;
3) Sachant que le règlement s’est effectué contre chèque le 15/07/07.

Exercice 2 :
L’entreprise « NICROIPA » vous fournit les renseignements suivants :

12/12 : Achats de marchandises (facture AO25) : brut 2 000 000 F ; remises 2% escompte
3%, ports facturés 200 000
15/12 : Réglé les frais de déplacement Niamey- Zinder du DG 89 250 TTC.
20/12 : Ventes de marchandises (facture V121) : brut 2 500 000 F ; escompte 2%
25/12 : Retour d’une partie des marchandises vendues le 20 : brut 200 000
26/12 : Règlement des factures suivantes : NIGELEC 35 105 ; SEEN 19 800 TTC (TVA
10%) SONITEL 41 888 TTC.
27/12 : Achats de marchandises 500 000 F ; remises 5%.
28/12 : Retours sur achat du 27 : brut 100 000 F.
30/12 : Ventes de marchandises : brut 1 250 000 F.

Travail à faire :
1) Passer les écritures nécessaires.
2) Remplir la fiche mensuelle de déclaration de la TVA et liquider la TVA.

Exercice 3 :
Une entreprise vous fournit les renseignements suivants :

20/12/07 : Achats de marchandises 1 000 000 HT.


22/12/07 : Règlement d’une commission sur vente 25 000 HT.
23/12/07 : Ventes de marchandises : 800 000 ; 5%.
25/12/07 : Encaissement du loyer de notre immeuble 150 000 HT.
25/12/07 : Achats divers : 10 ramettes de papiers à 2 000 HT ; plastiques pour emballages des
produits 43 435 TTC.

Travail à faire :
1) Passer les écritures nécessaires
2) Remplir la fiche mensuelle de déclaration de la TVA.
3) Quel est le montant de la TVA à payer ?

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