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Introduction :
I- Le compte
1- Définition
1- Le journal
2- Le grand livre
3- La balance
IV- Le plan comptable
V- Le processus comptable
fin d’exercice
distinctes et complémentaires.
- Technique de bonne gestion qui lui permet de connaitre à tout moment le détail de ses
- Outil de communication par les parties prenantes de l’entité qui sont les actionnaires, les
dirigeants, les salariés, les investisseurs, l’Etat, les banques (ou les préteurs).
- La comptabilité est une science et une technique car reposant sur des règles plus ou
développement du commerce et de l’industrie d’une part et d’autre part aux besoins qui
sont apparus successivement. Les contacts économiques entre les Hommes ont
Les aspects patrimoniaux de la comptabilité sont apparus à partir de 1340 en Italie et surtout
avec l’instauration de la comptabilité à parties doubles et des principes comptables par Luca
caractérisée par l’afflux très important de capitaux et surtout avec l’apparition des outils de
Les efforts de normalisation pour accroitre la confiance des préteurs et investisseurs date de
cette époque. La comptabilité de gestion, aussi, y a connu son essor surtout dans les pays
anglo-saxons.
L’information est une donnée transférée et structurée de manière intelligible pour être
la décoder. L’information est donc un service immatériel qui a pour but d’apporter au
objectif est d’éclairer le récepteur afin de l’assister dans sa prise de décision et aussi de
En effet l’information peut provenir de différentes sources qui peuvent être légales/illégales,
déceler dans cette diversité de sources d’informations celles qui sont les plus pertinentes et
les plus utiles pour l’entité. Elles doivent donc être de sources fiables, exhaustives, précises,
La comptabilité occupe une place fondamentale dans l’entreprise car jouant un rôle
l’entreprise se sert toujours de ses données de base chiffrées à travers ses comptabilités
pour faire face aux différents besoins et défis qui se dressent à elle. Non seulement la
comptabilité joue un rôle indispensable à travers ses différents fonctions étudiés plus haut,
mais aussi elle constitue une obligation pour toute entité au terme de l’article 2 de l’acte
- les entités soumises aux dispositions de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés
- les entités soumises aux dispositions de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés
coopératives.
- Les entités publiques, para publiques, et plus généralement celle produisant des biens
I- Le compte :
1- Le compte est la plus petite unité retenue pour le classement et l’enregistrement des
tableau constitué de deux parties. Pour couverture la partie du gauche est appelée
débit et celle de droite est appelée crédit. Il existe plusieurs tracés de compte :
- Le compte schématique ou en T
Intitulé
Débit Crédit
1000 100
N° ET INTITULE COMPTE
Débit Crédit
Date libellé montant Date libellé montant
400 - 1400
Les comptes de la classe de 1 à 5 représentent les comptes de bilan tandis que les comptes
des classes 6,7 et 8 représentent les comptes de gestion ou de résultat. Les comptes sont
2- Les comptes augmentent et diminuent par les inscriptions qui sont portés au crédit et
diminuent par le crédit. Par contre les comptes de produits et de passif du bilan
- Les comptes d’actif du bilan : (classe 2) ; quelques comptes de la classe 4 (les comptes de
classe 4.
d’une écriture comptable ne nécessitait qu’un seul compte. C’est ensuite qu’apparut le
Cette dernière signifie que l’enregistrement d’une écriture comptable nécessite au moins un
compte au débit et au moins un compte au crédit. Elle signifie aussi que le total des
mouvements (écritures) portés au débit doit être égal au total des mouvements portés au
crédit.
Les mouvements portés au débit sont appelés emplois, tandis que ceux portés au crédit sont
appelés ressources. Donc à chaque emploi, il faut une contrepartie appelée ressource et
vice versa.
Exemples :
marchandises à un client.
mars.
l’information financière, les livres comptables et autres supports dont la tenue est
obligatoire sont :
- Le livre journal
- Le grand livre
1- Le livre journal
C’est un document dans lequel sont inscrits les mouvements de l’exercice (l’année)
opération dans l’ordre de leur date de valeur comptable. Cette date est :
Notons que chaque opération donne lieu à un article du journal. Il existe deux types
d’articles :
- Une date ;
- Le libellé ;
Date
Libellé
Exemple :
05/10 : achat de marchandises (601) chez le fournisseur Diop (401), montant 500.000
10/10 : avance sur commande à la CFAO (252), par chèque bancaire (521), montant
10.000.000.
22/10 : virement reçu du client Ndiaye (411) dans le compte bancaire (521), montant
facture N°
10/10
Chèque N°
15/10
Facture N°
22/10
Pièce de caisse N°
22/10
Virement N°
22/10
Pièce de caisse N°
2- Le grand livre :
Le grand livre est un document comptable constitué par l’ensemble des comptes de l’entité
ou sont reportés ou inscrits simultanément au journal compte par compte les différents
Date
252 10.000.000
521 10.000.000
Date
401 400.000
521 400.000
Date
601 1.800.000
401 1.800.000
Date
6.000.000
411 6.000.000
701
Date
245 3.800.000
252 1.000.000
527 2.800.000
Date
521
411 1.800.000
1.800.000
252 527
0
10.000.000
400.000
400.000 1.500.000
SC : 1.100.000
601
1.500.00
0
SD : 1.500.000
411
6.000.000 15.000.000
SC : 9.000.000
701
245
La balance est un document comptable qui regroupe l’ensemble des comptes établis à partir
du grand livre et dans l’ordre du plan comptable. Elle fait apparaitre à la clôture de l’exercice
décembre).
La balance est un moyen permettant de s’assurer que les écritures ont été enregistrées selon
permettant de vérifier l’égalité des totaux des écritures du livre journal et ceux du grand
livre. Elle se présente sous forme de tableau à plusieurs colonnes indiquant pour chaque
compte :
- Le numéro ;
- L’intitulé correspondant ;
Il existe une balance une balance à six (6) colonnes et une à huit (8) colonnes.
- Balance à 6 colonnes :
- Balance à 8 colonnes :
Le plan comptable ou le plan des comptes du système comptable OHADA est l’ensemble des
comptes définis et identifiés par un numéro et un intitulé. Toute entité exerçant des activités
économiques au sein de l’espace OHADA doit recourir au plan des comptes normalisés dont
la liste figure dans le système comptable OHADA (SYS COHADA). Le plan comptable
les classes 6 et 7 enregistrent les charges et les produits des activités ordinaires tandis que la
classe 8 enregistre les charges et les produits hors activité ordinaire. Les trois dernières
Chaque classe contient en général dix (10) comptes à deux (2) chiffres appelés comptes
Classe 4 comptes 40 à 49
Au-delà de deux chiffres, les subdivisions se limitent à neuf portions. Ce qui signifient que
chaque compte principal peut être subdivisé en neuf comptes de trois chiffres appelé
compte divisionnaire dont le premier se termine par 1 et le dernier par 9, sauf les comptes
principaux 49 et 59 dont le premier se termine par 0. On dit que ce sont des comptes 10.
Chaque compte divisionnaire peut être divisé en neuf comptes de quatre chiffres appelés
Le plan comptable a été construit suivant une logique et une pédagogie qui justifie
Les constances :
Des constances sont retenues dans la numérotation des comptes. Il s’agit
- Le chiffre 8 : lorsqu’il est placé en troisième ou quatrième position, il fait appel souvent à
un compte résiduel ou divers, destitué aux opérations qui n’ont pas trouvés leur place
- Le chiffre 9 : placé en deuxième position est appelé un compte provisoire. S’il s’agit d’un
compte de gestion, on l’appelle une dotation ou une reprise (de provision), s’il s’agit d’un
409 : qui doit avoir un solde débiteur à l’opposé des autres comptes 40.
Les parallélismes :
numérotation parallèle est retenue pour des opérations de sens contraires mais de même
nature.
En fin d’exercice, les entreprises procèdent à des écritures de régularisation appelées issues
des travaux d’inventaires de fin d’exercice. Ces écritures concernent essentiellement les
A- Les amortissements :
valeur d’un bien qui se déprécie de façon certaine et irréversible avec le temps, l’usage, ou
autres causes.
La base amortissable d’un bien s’entend de la différence entre le cout d’entrée de ce bien et
Exemple : une camionnette achetée par une entreprise à 10.000.000fr, a été transportée à
500.000fr jusqu’au lieu indiqué. L’entreprise suppose que le bien lui serve pendant 5ans et
entend se servir du bien. Elle est définit en fonction de l’entité attendue du bien pour
l’entité.
systématique, le montant amortissable d’un bien sur sa durée d’utilité. Nous avons : le mode
facturation ou de livraison. La date de mise en œuvre est la date à partir de laquelle le bien
comptable nette par un coefficient appelé taux d’amortissement qui est souvent exprimé
d’utilité du probable.
Exemple : un bien amorti sur 100 à comme taux d’amortissement 100/5 ou 20%.
La valeur comptable nette est la différence à une date donnée entre le cout d’entrée du bien
TVA 18%. Elle décide d’amortir le bien sur une durée d’utilité de 10ans avec une valeur
résiduelle de 5.000.000
TAF : 1- Calculer la base amortissable sachant que le bien entre dans le patrimoine en TTC
54.000.000*10/100= 5.400.000
Tableau d’amortissement :
amortissements comptable
nette (VCN)
N 4.500.000 4.500.000 54.500.000
que toutes les entreprises peuvent pratiquer ce système sans aucune formalité
prévisionnelle (DUP) ;
préalable.
suivantes :
DVP : 4ans
DVP : 25ans
PA= 90.000.000
DD+FT= 8.500.000
DVP= 10ans
TVA=18%
VR = 10.000.000
selon une note authentique décroissante par l’application d’un taux décroissant à la
prévues.
Le système dégressif fiscal peut faire l’objet d’amortissement dégressif : les biens
production et ayant une DVP égale au moins à 5ans. Le taux d’amortissement retenu
dans le système dégressif fiscal est calculé en appliquant au taux linéaire un
5ans 2
retenu non pas à la valeur d’entrée du bien comme dans le système linéaire, mais à la valeur
Application :
1- Amortissement linéaire :
20.000.000frs hors TVA déductible pour une durée d’utilité de 4ans avec une valeur
amortissement
N 3.281.250 3.281.250 16.718.750
N+1 4.375.000 7.656.250 12.343.750
N+2 4.375.000 12.031.250 7.968.750
N+3 4.375.00 16.406.250 3.593.750
N+4 1.093.750 17.500.000 2.500.000
2- Un matériel industriel acquis et mis en service le 01/07/N à 50.000.000 hors TVA
taux décroissant.
amortissement
N 16.666.667 16.666.667 33.333.333
N+1 13.333.333 30.000.000 20.000.000
déductible est amorti sur une DUP de 10ans avec une VR de 10.000.000 suivant le
Anné 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
e
UO 25M 15M 18M 22M 17M 20M 16M 1.4M 1.2M 9M
amortissement
N 7.500.000 7.500.000 67.500.000
N+1 6.000.000 13.500.000 61.500.000
N+2 5.500.000 19.000.000 56.000.000
N+3. 8.000.000 27.000.000 48.000.000
N+4 6.500.000 33.500.000 41.500.000
N+5 8.000.000 41.500.000 33.500.000
N+6 6.000.000 47.500.000 27.500.000
N+7 7.000.000 54.500.000 20.500.000
N+8 6.000.000 60.500.000 14.500.000
N+9 4.500.000 65.000.000 10.000.000
4- Un matériel industriel d’une valeur de 72.000.000frs hors TVA déductible a été acquis
le 01/04/N et amorti sur une DVP de 5ans suivant le système dégressif fiscal.
amortissement
N 21.600.00 21.600.000 50.400.000
0
N+1 20.016.00 41.770.000 30.240.000
0
N+2 12.096.00 53.856.000 18.144.000
0
N+3 9.072.000 62.928.000 9.072.000
N+4 9.072.000 72.000.000 0
1- Système linéaire
transport.
Cette façon de procéder est appelée amortissement indirect car la comptabilisation des
0d’immobilisation.
Dotation annuité N
D0
Dotation annuité N
Ou bien :
31/12/N
Dotations annuités
2- Système dégressif :
La loi fiscale permet dans certains cas d’appliquer des systèmes d’amortissement qui
ignorent les dotations des premières annuités : c’est le cas du système dégressif. Par ce
justifié (linéaire).
au débit du compte 851 : dotation aux provisions règlementé et en créditant le compte 151 :
amortissements dérogatoires.
Dans le cas contraire, on enregistre un produit HAO au crédit du compte 861 : reprise de
Application :
système dégressif sur une DUP de 5ans alors que l’amortissement économique justifié est le
Dotations Reprises
N 1.800.000 750.000 1.050.000
N+1 1.680.000 1.000.000 680.000
N+2 1.008.000 1.000.000 8000
N+3 756.000 1.000.000 244.000
N+4 756.000 1.000.000 244.000
N+5 0 1.000.000 1.000.000
N+6 0 2.500.000 200.000
Débit Débit Crédit
681 750.000
750.000
851 1.050.000
1.050.000
681 1.000.000
1.000.000
de fin d’exercice :
Selon le postulat comptable de la séparation ou de la spécialisation des exercices, les
produits et les charges enregistrent au ces de l’exercice doivent être ceux qui concernent
C’est pour cela, en fin d’exercice, il convient de déterminer le montant exact des produits et
considéré :
habituels.
concernant l’exercice.
Exemple :
D C D C
31/12/15
Certaines charges sont réglées périodiquement d’avance, c’est le cas des primes
d’assurance, des loyers des contrats de maintenance, les abonnements souscrits…. Dans ce
à celui-ci.
31/05/N
Chèque N°
07/09/N
Virements
31/12/N
D°
Comme pour les charges, il peut arriver que l’entité comptabilise d’avance les produits qui
Application :
3.000.000frs.
31/12/N.
D C D C
20/04/N
Chèque n°
05/08/N
31/12/N
D°
01/01/N+1
D°
charges pour dépréciation indiqueront d’une perte de valeur d’un élément d’actifs, alors que
les dotations ou charges pour provisions constituent un passif externe (dette) dont
compte :
- 691 : dotation aux provisions d’exploitation, s’il s’agit d’une immobilisation incorporelle.
- 697 : dotation aux provisions financières, s’il s’agit d’une immobilisation financière.
Charge pour dépréciation : selon leur nature, les charges pour dépréciation sont
NB : leur montant figureront à l’actif du bilan en soustraction des éléments d’actifs
concernés.
fin d’exercice N+1 ; soit une annulation du montant et une nouvelle dépréciation calculée ;
Les diminutions et les annulations sont traitées comme des reprises, alors que les
augmentations sont traitées comme des dotations ou des charges selon la nature du bien
immobilisé.
provisions sont un passif externe (dette) dont l’échéance ou le montant est incertain. Le
terme provision désigne les provisions pour risque et charge. Les provisions pour risque et
- 191 à 158 : pour les provisions à court à terme (moins d’un an) ; on les enregistre au
Les reprises de provision pour et risque et charge se font de la même manière que les
Pour les provisions à plus d’un an, les comptes de 191 à 198 sont débités par le crédit des
Application :
- Un lot de stocks de matière première ayant couté 5.000.000, mais dont le prix de vente
Correction :
1) VE : 50.000.000 ; date 01/01/N-3 ; DVP : 2ans ; valeur actuelle : 35.000.000 ; total
10.000.000= 40.000.000 ;
651 5.000.00
2931 0 5.000.000
10.000.000
651 6.000.000
2945 6.000.000
3)
659 1.000.000
392 1.000.000
4)
691 3.000.000
19…. 3.000.000
- Le système minimal de trésorerie (SMT) qui est une option sur les petites entités et dont
Le compte de résultat doit permettre la comparaison entre les charges et les produits de
l’exercice, mais aussi ceux de l’exercice précédent. Au bas du compte de résultat, on fait
ressortir le résultat net par différence entre les produits et les charges. Ce résultat net sera
appelé bénéfice si les produits sont supérieurs aux charges et portera le titre de perte si les
Pour aboutir à la détermination du résultat net, on passe par plusieurs étapes intermédiaires
qui nous permettent de déterminer des soldes appelés soldes significatifs de gestion (SSG).
- La marge commerciale (MC) ;
b) La valeur ajoutée représente la richesse créée par l’entité du fait de ses opérations
l’accroissement de valeur que l’entité apporte aux b/s dans l’exercice de ses activités
professionnelles courantes.
c) Le chiffre d’affaire d’une entité est l’ensemble de ses produits issus des vérités de son
activité ordinaire. Il est constitué par la somme algébrique des soldes des comptes
suivants :
de comparaison des entités d’un même secteur. Si l’EBE est négatif, on parle alors
RAO = RE + RF
h) Le résultat des hors activités ordinaires concerne le résultat des opérations peu
i) Le résultat : il représente le revenu qui revient aux associés. En principe, une partie
Le compte de résultat :
Le compte de résultat recense pour une période donnée toutes les ressources produites par
l’activité de l’entité et les charges consommées ou occasionnées par les moyens mis en
d’exploitation et financières. Alors que l’activité HAO correspond à des charges et produits
Le bilan est un état de synthèse qui permet de décrire en termes d’actifs et de passifs la
ayant répartition du résultat (net d’impôts) et opte pour un classement fonctionnel des
postes du bilan. Le bilan fonctionnel classe les éléments de l’actif et du passif selon trois
- La fonction investissement ;
- La fonction de financement ;
- La fonction d’exploitation.
(actifs) ;
- Marge commerciale ;
- La valeur ajoutée ;
- L’EBE ;
- Le RE ;
- Le CRF ;
- Le RAO ;
- Le RHAO ;
- Le RN.