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D’EXERCICE CGE1
BIBLIOGRAPHIE
OBJECTIFS DU COURS
Les opérations spécifiques quant à elles sont celles réalisées par une entité de
manière tout à fait particulière. Elles sont donc sporadiques et relèvent
généralement de la comptabilité approfondie. A titre d’exemple, on peut citer la
fabrication d’une immobilisation par l’entité elle-même et pour ses propres besoins,
la location des biens en crédit-bail, …
3. APPLICATION
Les ETS CHELLA la fille de papa ont effectué les opérations suivantes
en date du 10/03/2021 :
- Achat d’un logiciel de gestion des stocks 500 000f HT
- Frais d’installation dans l’ordinateur 30 000f HT
Les frais d’installation sont payés en espèces tandis que le logiciel
sera payé dans 45 jours fin de mois.
Travail demandé :
1. Calculer le cout réel d’acquisition
2. Enregistrer ces opérations dans le journal classique de
cette entreprise
Solution
1. Cout réel d’acquisition = 500 000 + 30 000
= 530 000
2. Enregistrement au journal classique
TVA = 530 000 *19,25%
= 102 025
10/03
213 Logiciel 530 000
4451 481 TVA recuperable/immob 102 025 596 250
571 Fournisseur 35 775
d’investissement
Par Jules MAYANGA, Diplômé en Gestion Financière Tél +237 698811761/678794709
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COURS DES OPERATIONS SPECIFIQUES ET TRAVAUX DE FIN
D’EXERCICE CGE1
Caisse
Achat logiciel
Objectifs
CHAPITRE 2 LES AMORTISSEMENTS
Au terme de ce chapitre, l’Apprenant capable de :
Maitriser de la notion d’amortissement des immobilisations et de la terminologie ;
Connaitre les différents modes d’amortissements pratiqués;
Comptabiliser la dotation de l’exercice et éventuellement les cas de reprise;
I. PRINCIPES GENERAUX
1. NOTION D’AMORTISSEMENT
L’amortissement consiste pour l’entité à repartir le montant amortissable du bien sur durée selon un plan
prédéfini. Le montant du bien amortissable s’entend de la différence entre le cout d’entrée d’un actif et sa
valeur résiduelleprévisionnelle. La valeur résiduelleprévisionnelle d’un actif est le montant estimé à la date de
mise en service, qu’une entité obtiendra de la sortie de l’actif, aprèsdéduction des couts de sortie estimés.
La durée d’utilité est définie en fonction de l’utilité attendue de cet actif pour l’entité. Tous les facteurs suivants
sont pris en considération pour déterminer la durée d’utilité d’un actif :
- L’usage attendu de cet actif par l’entité évalué par référence à la capacité ou à la production physique
attendue de cet actif ;
- L’usure physique attendue dépendantnotamment des cadences de production et de la maintenance ;
- L’obsolescence technique ou commerciale découlant de changement ou d’amélioration dans la
production ou d’une évolution de la demande du marché pour le produit ou le service fourni par l’actif ;
- Et les limites juridiques ou similaires sur l’usage de l’actif tel que les dates d’expiration des contrats de
location.
- Valeur d (origine (VO) : valeur du bien amortissable lors de son entrée dans le patrimoine de l’entité.
Il peut s’agir du cout d’acquisition pour les biens acquis à titres onéreux, du cout de production pour les
biens fabriqués par l’entité ou de la valeur vénale pour les biens reçus au titre des dons.
- Annuité d’amortissement (A) : amortissement annuel c’est à dire le montant de la dépréciation de
l’immobilisation correspondant à une durée de 12 mois.
- Cumul des amortissements : c’est la somme des annuités pratiquées depuis la date de mise en service
de l’immobilisation jusqu’à la fin d’un exercice comptable donné.
- Valeur nette comptable(VNC) : c’est la différence entre la valeur d’origine et le cumul des
amortissements d’une immobilisation. On l’appelle aussi valeur résiduelle.
- Durée probable d’utilisation ou durée d’amortissement (N) : c’est le temps que l’immobilisation doit
mettre après sa mise en service pour être du point d vu comptable totalement amorti. A la fin de cette
durée, le cumul des amortissements est égal à la valeur d’origine et la VNC est égale à 0.
- Taux d’amortissement(t) : c’est un coefficient généralement exprimé en % qu’on applique à la valeur
d’origine ou à la base à amortir pour déterminer l’annuité d’amortissement.
- Date d’acquisition : c’est généralement la date d’entrée du bien à amortir dans le patrimoine de l’entité.
- Date de mise en service : c’est la date de début d’amortissent du bien. Cette date est postérieure à la
date d’acquisition.
- Tableau d’amortissement : c’est un tableau prévisionnelconçu pour déterminer toutes les annuités
d’amortissement à pratiquer pour une immobilisation donnée.
II. MODES OU SYSTEMES D’AMORTISSEMENT
Un système d’amortissement définit la manière par laquelle les annuités d’amortissement vont être calculées.
Différents modes d’amortissement peuvent être utilisés pour répartir de façon systématique le montant
amortissable d’un actif sur sa durée d’utilité. Ces modes incluent :
Le mode linéaire qui conduit à une charge constante sur la durée d’utilité de l’actif ;
Le mode dégressif à taux décroissant qui conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilité de
l’actif ;
Le mode des unités de production ou unités d’œuvre (nombre de pièces produites, heures de
fonctionnement nombre de kilomètres parcourus, nombre d’heures de travail etc.) qui donne lieu à une
charge basée sur l’utilisation ou la production prévues de l’actif ;
Et tout autre mode mieux adapté.
Un mode d’amortissement basé sur les revenus générés par l’utilisation de l’actif est interdit pour les
immobilisations corporelles. De même, l’amortissement financier qui consiste à amortir une
immobilisation au même rythme que le coût de son financement n’est pas autorisé.
1. LE SYSTEME DE L’AMORTISSEMENT CONSTANT OU LINEAIRE
a. Principe
Dans ce système, les annuités d’amortissement sont constantes (d’où l’appellation système constant) ; le cumul
des amortissements est directement proportionnel au temps mis par l’immobilisation donc une fonction linéaire
ayant pour variable le temps, d’où l’appellation système linéaire.
ENONCE
Présenter le tableau d’amortissement constant d’une voiture acquise et mise en service le 01/01/2002,
d’une valeur d’origine de 4 000 000 et dont la durée probable d’utilisation est de 5 ans.
Remarque :
Lorsque l’immobilisation est mise en service au cours de l’exercice, la première annuité d’amortissement se
calcule au prorata temporis, c'est-à-dire proportionnellement au nombre de mois décomptés à partir du mois de
mise en service (compris) jusqu’à la fin de l’exercice.
ENONCE :
Présenter le tableau d’amortissement constant d’une voiture acquise à 4 000 000f, mise en service le 28 avril
2002 et dont la durée d’utilisation probable est de 5 ans.
A la fin de l’exercice, on établit deux balances. Une Balance avant inventaire et une balance après les travaux
d’inventaire, appelée Balance après inventaire.
- BALANCE AVANT INVENTAIRE : Lorsque les données sont prélevées de la balance avant inventaire,
pour faire le décompte relatif aux calculs des amortissements, on s’arrête à la fin de l’exercice
précédent.
Exemple :
Déterminer le taux d’amortissement du matériel de transport, sachant qu’il a été mis en service le 01/07/N+2
SOLUTION
Attention : le décompte va s’arrêter au 31/12/N+6 car les données sont avant inventaire.
Posons : 4 000 000*t*54/1200
180 000t=1 800 000
t=10%
- BALANCE APRES INVENTAIRE : Lorsque les données sont extraites d’une balance après inventaire, pour faire
le décompte de la durée relativeaux calculs des amortissements, on s’arrête à la fin de l’exercice d’inventaire
Exemple :
-machine comptable…………1 600 000
Déterminer le taux d’amortissement de la machine comptable sachant qu’elle a été mise en service le
01/07/N+3
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COURS DES OPERATIONS SPECIFIQUES ET TRAVAUX DE FIN
D’EXERCICE CGE1
Solution
Attention : le décompte va s’arrêter au 31/12/N+7 car les données sont après inventaire.
Posons : 1 600 000*t*54/1200=900 000
72 000t=900 000
T=12,5%
a) principe
L’annuité de l’amortissement dégressif s’obtient en appliquant le taux dégressif sur la valeur comptable nette de
l’immobilisation du début de l’exercice.
Le taux d’amortissement dégressif s’obtient en multipliant le taux constant de l’immobilisation par l’un des
coefficients suivants :
Exemple :
Solution
Lorsque l’immobilisation est mise en service au cours de l’exercice, la première annuité se calcule au prorata
temporis c'est-à-dire proportionnellement au nombre de mois décomptés à partir du premier jour du mois de
mise en service jusqu’à la fin de l’exercice.
Lorsque l’annuité dégressive d’amortissement calculée sur la valeur résiduelle devient inférieure au quotient
de la valeur résiduelle par le nombre d’annuité restant à pratiquer, on retient son quotient comme annuité
d’amortissement pour le reste du temps.
ENONCE
Présenter le tableau d’amortissement dégressif d’une voiture acquise à 4 000 000F, mise en service le 01/01/N
et dont la durée d’utilisation est 5 ans.
Solution
ENONCE
Présenter le tableau d’amortissement dégressif d’une voiture acquise à 4 000 000, mise en service le 28/10/N et
dont la durée probable d’utilisation est de 5 ans.
Solution
IMPORTANT
Les annuités d’amortissements successives forment une progression géométrique décroissante de raison (1-i)
avec i= taux dégressif
Ainsi à partir d’une annuité d’amortissement quelconque, on peut déterminer toutes les autres annuités lorsque
le taux d’amortissement est connu.
Si la première annuité=A1
APPLICATION :
La première annuité d’amortissement d’une machine amortie selon le système dégressif estde 2 500 000. La
cinquième annuité d’amortissement de cette même machine est de791 015, exactement : 791 015,625
Solution
IMPORTANT
Les valeurs comptables nettes forment également une progression géométrique décroissante de raison (1-i).
Autrement dit, lorsque le taux d’amortissement dégressif est connu, à partir d’une valeur nette comptable
quelconque on peut déterminer les autres valeurs nettes comptables et même la valeur d’origine.
Le mode d’amortissement dégressif à taux décroissant ou méthode SOFTY(Sum Of The Year’s digits)
consiste à amortir l’immobilisation selon une suite arithmétique décroissante par l’application d’un taux
décroissant à la base amortissable.
L’amortissement dégressif à taux décroissant est utilisé lorsqu’il permet au mieux de traduire le rythme
de consommation des avantages économiques attendus. Ce mode d’amortissement comptable ou
économiquement justifié conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilité de l’immobilisation.
Taux décroissant
Le taux décroissant(TD) est obtenu en faisant le rapport entre le nombre d’années restant à courir jusqu’à la
fin de la durée d’utilité du bien et la somme des numéros d’ordre de l’ensemble de années :
TD=Nombre d’années restant à courir jusqu’à la fin de la durée d’utilité du bien/Somme des numéros d’ordre
de l’ensemble des années
Ainsi pour une durée d’utilité de 5ans par exemple, on fait la somme des numéros d’années :
1+2+3+4+5=15 ;
Remarque : si l’on désigne par n le nombre d’année la valeur à amortir et p une année quelconque, la
dotation aux amortissements de l’année p s’obtient grâce à la formule.
Annuité d’amortissement=2V(n+1-p)/n(n+1)
Le 01/01/N, une entité a acquis une machine-outil dont le cout d’acquisition est de 550 000. La valeur résiduelle
est estimée à 50 000. La durée d’utilité de la machine est estimée à 5 ans.
Plan d’amortissement
(2) 500 000*(4/15)=133 333, 33
Ce mode d’amortissement consiste à repartir le montant amortissable en fonction d’unités d’œuvres qui
peuvent etre le nombre de produits fabriqués, le nombre de kilomètres parcourus, le nombre d’heures de
fonctionnement d’une machine, le nombre d’heures de travail, etc.
L’annuité d’amortissement est obtenue en multipliant la base amortissable par le rapport entre le nombre
d’unités d’œuvres consommées pendant l’exercice et le nombre total d’unités d’’œuvres prévues.
Le nombre total d’unités d’œuvre prévues est déterminé en fonction de la durée d’utilité de l’immobilisation.
REMARQUE Pour le calcul des annuités d’amortissements, on n’applique pas de prorata temporis car les
annuités se calculent en fonction des unités d’œuvres consommées et non en fonction du temps.
APPLICATION
Le 01/01/N, une entité a acquis une machine outils dont le cout d’acquisition est de 550 000f. La valeur
résiduelle est estimée à 50 000. La durée d’utilité de la machine est estimée à 5 ans.
On vous indique que les avantages économiques attendus sur les 5 exercices sont mesurés en fonction des
unités fabriquées soit respectivement :
= 500 000
D/681..
852
- Au débit de 851 dotations aux provisions règlementées, qui est une dotation HAO
- Au crédit du compte de provisions réglementées 151 amortissements dérogatoires.
Lorsque la dotation fiscale devient inferieure à la dotation économique, la différence est reprise :
APPLICATION
Sachant que l’amortissement économique est linéaire, il vous est demandé de déterminer :
1) La VO, le taux et la date (mois) de mise en service sachant que c’est en 2014 que cela a eu lieu
2) Présenter dans un tableau l’amortissement fiscal, l’amortissement économique et l’amortissement
dérogatoire
3) Passer les écritures au 31/12/2015 et au 31/12/2016.
SOLUTION
1. Lorsque le bien est amorti de manière dégressive ; les annuités sont en progression
géométriquedécroissante de raison (1-i). et en observant la 1 ère annuité par rapport à la 2è, on considère
que le bien a été mis en service en cours d’exercice. Ainsi, après calculs, VO=20 000 000, td 20% et date
de mise en service le 1er /07/2014.
2. Tableau d’amortissement
3. ECRITURES
-31/12/2015-
D/6813 4 000 000
C/ 2845 4 000 000
Dotation de l’exercice
-dito-
D/851 2 400 000
C/151 2 400 000
Amortissement dérogatoire
-31/12/2016
D/681 4 000 000
C/2845 4 000 000
Dotation de l’exercice
-dito-
D/151 160 000
C/861 160 000
V. REPRISE D’AMORTISSEMENTS
Lorsque le plan initial d’amortissement est modifié, on parle de la reprise d’amortissement qui consiste à
annuler la somme des amortissements antérieurement constituée et de dresser un nouveau plan qui tiendra
compte des nouvelles conditions. L’écriture de la reprise consiste à débiter le compte 28…. Par le crédit du
compte 798.
Important
Dans le système OHADA, l’analyse comptable de cette opération se fait selon que la cession revêt le caractère
d’un acte récurrent ou non.
Lorsque la cession des immobilisations revêt un caractère récurrent, elle est considérée comme une opération
courante relevant de l’activité ordinaire. Dans ce cas, les comptes de charges et de produits de l’activité
ordinaire (des classes 6 et 7 du plan comptable général) sont utilisés.
Par contre, si la cession d’immobilisations n’est pas considérée comme courant, on utilise les comptes des
charges et de produits H.A.O de la classe 8 du plan comptable général pour l’enregistrer.
Ainsi, il serait souhaitable de préciser chaque fois si la cession revêt le caractère d’un acte récurrent, courant,
fréquent ou non. A défaut, il y a lieu de communiquer les renseignements permettant de se fixer sur le caractère
de la cession.
On peut noter dans une entreprise de transport public ou de localisation de matériel que le vent d’un terrain ou
d’un bâtiment pat être considérée comme non récurrente à traiter comme une opération HAO alors que dans
cette même entreprise la vente des véhicules ou de matériels usagés est considérée comme opération courante
faisant partie de l’activité ordinaire.
654 Valeur comptable des cessions courantes d’imm 21 Immob. Incorp. ou 22 terrains
Valeur d’origine Valeur d’origine
TVA
Important
La valeur comptable de cession des immobilisations non amortissables est égale à la valeur d’origine (valeur
d’entrée) du bien dans déduction des éventuelles provisions pour dépréciation.
Application
Le 10 mars, les Ets FRANCA spécialisés dans la commercialisation des produits alimentaires manufacturés ont
vendu à 15 000 000F un terrain qui figure dans leur bilan pour 8 000 000F. Le prix de vente est réglé 4/6 par
chèque bancaire, le reste par traite payable dans 60 jours.
Enregistrer cette opération au journal.
Important
- La vente du terrain par les non professionnels n’est pas assujettie à la TVA.
- D’après la nature de l’activité de cette entreprise, on devine aisément que la vente du terrain n’est pas
une opération courante.
d°
4852 Créances dur cessions immob. E.A.R 5 000 000
531 Chèques à encaisser 10 000 000
Produits de cession immob. Corp. 15 000 000
822 Prix de cession terrain
TVA
c) Annulation de l’amortissement
Remarque
On peut ramener ces écritures à deux, notamment :
Constatation du prix de cession Débit : 414/513/521/531/57
Crédit :
754 Produit des cessions courantes
431 TVA facturée sur vente
Constatation de la sortie de Débit :
l’immobilisation cédée 68 Dotation aux amort. (Amort. Complémentaire)
28 Amort. (amort. Antérieur)
654 Valeur comptable de cessions courantes d’immob.
Crédit : 21/22/23/24
2eme cas : Cession de l’immobilisation amortissable considérée comme une opération non récurrente
On passe les écritures ci-dessus en prenant soit de remplacer les comptes « 654 », « 754 » et « 414 »
respectivement par les comptes « 81 », « 82 » et « 485 ».
Application
Le 30/09/n + 4, on a vendu à 1 788 750F TTC une voiture acquise et mise en service le 01/01/n + 1. Cette voiture
a été régulièrement amortie au taux constant de 20%. Sa valeur d’origine est de 5 000 000.
Le prix de vente est réglé par chèque bancaire. La TVA a été calculée au taux de 19,25%.
Enregistrer cette opération au journal, compte tenu des informations suivantes :
a) La vente des voitures est courante ;
b) La vente de cette voiture a été motivée par un changement de stratégie.
Résolution
Calculs préliminaires
Amortissements antérieurs : du 01/01/n + 1 au 31/12/n + 3 = 3ans
5 000000 × 20× 3
Soit =3 000 000
100
5 000000 × 20× 9
Soit =750 000
1 200
La cession des immobilisations financières : vente des titres de participation ou des dépôts et cautionnements
Important
Les dépôts et cautionnement peuvent être cédés. Par exemple, pour la construction d’une ligne téléphonique à
usage commercial (cas des cabines téléphoniques encore appelées téléboutiques), on verse à la société de
télécommunication (CAMTEL) une caution qui en comptabilité s’enregistre dans le compte « 2755 dépôt et
cautionnement versés pour le téléphone ». Le propriétaire d’une ligne téléphonique peut céder sa ligne à u
tiers. Dans ce cas, la caution est vendue.
La cession des immobilisations financières entraîne la passation d’au moins deux écritures
816 Valeur comptable des cessions d’immob. finan. 26Titres de particip ou 27 autres immobi.fincn .
Coût d’achat (valeur cptable Coût d’achat ou valeur cptable
Remarque
La cession des titres de participation, bref des immobilisations financières n’est pas soumise à la TVA.
Cependant, les commissions et autres frais de cession peuvent être soumis à la TVA.
RAPPEL : Cession des titres de placement
Bien qu’elle ne fasse pas partie des immobilisations, on doit rappeler l’analyse comptable de la cession des titres
de placement. ;
La vente des titres de placement peut entraîner la passation d’une seule écriture, à savoir :
Profit
Perte
Application
Le 27/août N+1, vente des actions SABC au prix de 800 000F. Ces actions avaient été acquises pour une valeur
de 900 000F. A la clôture de l’exercice précédent, ces titres ont été provisionnés pour 200 000F.
Passer au journal les écritures relatives à ces titres à partir de la date de cession.
Résolution
27/08/N+1
485 Créances sur cession d’immobilisation 800 000
826 Produits des cessions d’immob. finan. 800 000
Vente des titres de participation
d°
816 900 000
26 Valeurs comptables des cessions d’immob. finan. 900 000
Titres de participation
Sorties des titres cédés 31/12/N+1
296 200 000
797 200 000
Provisions pour dépréciation des titres de part.
Reprises des provisions financières
Annulation des provisions
Important
Dans le plan comptable général, il est précisé que le compte « 82 Produits des cessions d’immobilisations » ou le
compte « 754 Produits des cessions courantes d’immobilisation » enregistre le produit net de la cession c’est à
dire le prix résultant de l’accord entre les cocontractants et figurant sur l’acte de vente diminué des
commissions et des frais de vente.
A partir de ce qui précède, les frais de cession sont supportés par le prix de vente de l’immobilisation et leur
analyse comptable entraîne la passation de deux écritures, notamment :
On débite un compte de charge de l’activité ordinaire (classe6) par exemple le compte « 6311 Frais de vente des
titres » ou « 6322 Commissions et courtages sur ventes » ou un compte de charges HAO (cas de cession non
récurrente) et le compte « 4454 Etat, TVA récupérables sur services extérieurs. » par le crédit d’un compte de
trésorerie ou d’un compte de tiers.
Le prix de vente de l’immobilisation est composé des frais de cession, le cas échéant, de la TVA et du produit net
de cession. Ainsi, on débité le compte selon le mode de règlement, du prix de vente (compte de trésorerie ou
compte du tiers) du prix de cession TTC par le crédit du compte « 78 Transfert de charges » ou « 848 Transfert
de charge HAO » pour les frais de cession, le compte « 4431 Etat, TVA facturée… » Pour la TVA et le compte « 82
Produits des cessions d’immobilisations » ou « 754 Produits des cessions courantes d’immobilisations » pour le
produit net de cession.
Application
Un matériel de transport acquis à 10 000 000F, mis en service le 01/07/N est cédé le 30/03/N+3 à un marchand
des biens d’occasion au prix HT de 6 000 000F, TVA 19,25%.
L’amortissement de cette voiture se calcule linéairement au taux de 20%.
Les horaires de l’expert en automobile qui a aidé l’entreprise à déterminer le prix de vente se sont élevés à
71 550F TTC, TVA 19,25%.
Les honoraires sont réglés en espèces alors que le prix du véhicule est réglé par chèque. La
La vente des vieux véhicules est courante dans cette entreprise.
Enregistrer ces opérations au journal.
Résolution
500 000
Amortissement complémentaire : 10 000 000 ×20 ×3=
1200
10 000000 × 20× 2,5
Amortissement antérieur : =5 000 000
100
71550
Honoraires HT : =11550
1,1925
30/03/N+3
6324 Honoraires 60 000
4454 Etat, TVA récup. Sur services extérieurs 11 550
571 Caisse 71 550
Pièce de caisse n° …………… Honoraires expert.
d°
La régularisation de la TVA
a) Dispositions fiscales
Lorsqu’un bien avant fait l’objet d’une déduction au titre des immobilisations ne fait plus partie des actifs de
l’entreprise par voie de cession, avant la fin de la quatrième année à compter de son acquisition, et que cette
cession n’est pas soumise à la TVA pour une raison quelconque, l’assujetti est redevable d’une fraction de la
taxe antérieurement déduite. Cette fraction est égale au montant de la déduction diminuée d’un cinquième par
année ou fraction d’année depuis l’acquisition.
b) Traitement comptable
La fraction de la TVA à reverser (ou à régulariser) s’enregistre au débit du compte 654 Valeurs Comptable des
cessions courantes d’immobilisation ou du compte 81 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations par le
crédit du compte 4441 Etat, TVA due.
654/81 4441Etat TVA due
TVA à reverser TVA à reverser
NB : Certains auteurs enregistrent la fraction de la TVA à reverser au débit du compte 754 Produits des cessions
courantes d’immobilisations ou du compte 82 Produits des cessions d’immobilisations. Dans l’un et l’autre cas,
le résultat sur cession est le même.
Application
Une machine acquise le 01/01/n au prix TTC de 5 962 500F (TVA déductible à calculer) a été cédée le 20/06/n +3
au prix de 1 200 000F réglé par chèque, sans soumission à la TVA.
Travail à faire
1) Calculer le montant de la TVA déduite ;
2) Calculer le montant de TVA à reverser suite à la cession ;
3) Passer les écritures de cession sachant que le taux d’amortissement linéaire régulièrement pratiqué
est 20%, et que la cession est courante.
SOLUTION
5 962500 ×0,1925
1. Calcul de la TVA déduite =962500
1,1925
2. Calcul de la TVA à reverser
Décompte du nombre d’années du 01/01/n au 20/06/n +3 = 3 ans 6 mois soit 4 ans.
TVA correspondante :
962500 × 4
=770 000 F
5
TVA à reverser :
(5−4 )
962 500 – 770 000 ou 962 500 × =192 500
5
3. Ecritures de cession
Dotation complémentaire
5 000000 × 6 ×20
=500 00
1200
Amortissement antérieur
5 000000 × 20× 3
=3 000 000
100
Valeur comptable nette
5 000 000 – (500 00 + 3 000 000) = 1 500 000F
26/06/n+3
Cette opération s’analyse comme une vente d’immobilisation en ce qui concernel’ancienne et un achat
d’immobilisation quant à ce qui est la nouvelle. Cette vente et cet achat sont effectués simultanément. La
différence entre le prix de cession et la valeur d’origine de la nouvelle immobilisation est appelée soulte.
L’analyse de cette opération montre du point de vue fiscal qu’il ya une double opération taxable, à savoir :
La vente d’une immobilisation à un marchand de biens d’occasion qui est une opération assujettie à la
TVA.
L’achat d’une immobilisation à un vendeur professionnel qui est également une opération taxable.
Application
Le 30/06/N, une entreprise achète une machine de bureau valant 600 000 F HT en remettant au
concessionnaire une ancienne machine acquise à 400 000 F, mise en service le 01/04/N-4 et régulièrement
amortie au taux de constant de 15%. L’ancienne machine est reprise à une valeur HT de 100 000F.
Travail demandé : Analyser cetéchange d’immobilisations
Résolution
400 000 ×15 ×6
Amortissement complémentaire : =30 000
1 200
400 000 ×15 × 45
Amortissement antérieur : 225 000 TVA sur la nouvelle immobilisation : 600 000 x 19,25% =
30/06/
1 200
115 500 TVA sur la valeur de reprise de l’ancienne : 100 000 x 19,25% = 19 250
d°
COURS DES OPERATIONS SPECIFIQUES ET TRAVAUX DE FIN
D’EXERCICE CGE1
6813
2844 Dotation aux amort. des immob. Corp.
Amort. du matériel et mobilier
Dotation complémentaire 30 000
30 000
Le traitement comptable de la TVA ci-dessus vise à satisfaire une préoccupation d’ordre fiscal. En application du
principe comptable de la prééminence de la réalité comptable sur l’apparence, dans le cadre de l’échange
d’immobilisation, la TVA peut être calculée uniquement sur la différence à payer.
Remarque : On constate qu’il n’ya pas de TVA à régulariser (ou TVA à régulariser (ou à verser) ; car la sortie de
l’ancienne machine a donné lieu à la facturation de la TVA.
Application
Le 20/05/N+6, un camion acquis et mis en service le 01/01/N a 24 000 000F, régulièrement amorti au taux de
10%, est complètement détruit à la suite d’un accident sur l’axe lourd. Aucune pièce n’est récupérée.
Cependant, la compagnie d’assurance, après expertise, accepte de verser une indemnité s’élevant à 11 600 000F
à l’entreprise. ;
Passer au journal toutes les écritures relatives à cette destruction. Résolution Amortissement antérieur :
24 000 000 ×10 ×6 24 000 000 ×10 ×5
=14 400 000 Amortissement complémentaire : =1 000 000
100 1 200
20/05/N+6
Dans la mesure où la valeur des pièces récupérées peut être supérieure à la valeur comptable de
l’immobilisation détruite (exemple : la destruction d’une voiture complètement amortie depuis belle lurette
dans laquelle on récupère des pièces qu’on peut vendre ou utiliser pour dépanner d’autres véhicules), ce cas de
destruction est assimilé à une cession d’immobilisation. La valeur des pièces récupérées est considérée comme
le produit de cession.
Le montant des pièces de rechange récupérées s’enregistre au débit du compte « 388 Stock provenant des
immobilisations mise hors service ou au rebut » lorsque l’entreprise pratique l’inventaire permanent et à
constitué un stock de pièces de rechange ou au débit du compte « 6054 ….Pièces de rechange » si l’entreprise
pratique l’inventaire intermittent ou ne stocke pas les pièces de rechange.
Application
Le 20/05/N+6, un camion acquis à 24 000 000F et mis en service le 01/01/N, régulièrement amorti au taux de
10%, est complètement détruit à la suite d’un accident sur l’axe lourd. Malgré les multiples contraventions de la
police, cette voiture n’était toujours pas assurée. Ainsi, l’entreprise n’attend rien de la compagnie d’assurance.
Toutefois, on a récupéré des pièces évaluées à 4 000 000F.
Passer au journal toutes les écritures.
Dans la mesure où les pièces récupérées ne sont pas immédiatement cédés, on peut au moment de leur
récupération constater la mise en stock par le crédit du Compte 603.
Au moment de la vente, on constate la sortie en débitant le Compte 603 par le compte 388, puis la cession den
débitant le compte de tiers ou de trésorerie par le crédit du Compte 822 du prix de cession.
L’amortissement exceptionnel est égal à la valeur nette comptable de l’immobilisation au jour de la destruction.
Amortissement exceptionnel
=valeur d ' origine−( Amortissement antérieur +amortissement Complémentaire)
( AE )
L’amortissement exceptionnel s’enregistre au débit du compte « 852 Dotations aux amortissements HAO ».
Application
Le 30/12/N+7, un immeuble à usage commercial, mis en service le 01/01/n+4, d’une valeur de 20 000 000F,
régulièrement amorti au taux constant de 5%, est complètement détruit par un incendie. L’entreprise n’avait
souscrit aucune police d’assurance sur cet immeuble.
Passer au journal toutes les écritures.
20 000 000× 5× 11
Amortissement antérieur : =11000 000
100
20 000 000× 5× 1
Amortissement complémentaire : =1000 000
100
Remarque
Si l’immobilisation détruite était déjà complètement amortie, on n’a plus à calculer l’amortissement
complémentaire et l’amortissement exceptionnel.
Dans ce cas, la destruction s’analyse comme la mise au rebut d’une immobilisation complètement amortie.
(Voir ci-dessus)
Rappelons qu’une immobilisation entièrement amortie peut servir dans l’entreprise pendant plusieurs années.
Lorsque la décision de la mise au rebut est prise, on constate la sortie de l’immobilisation du patrimoine et
l’annulation de l’amortissement en passant l’écriture suivante :
ÉNONCE
EXERCICE1
Le 01/07/2006, le matériel de transport (camion BENZ) est acheté au prix de 16 695 000F TTC (TVA récupérable
19,25%)
Le 30/06/2009, ce camion amortissable linéairement en cinq ans est vendu au prix de 8 943 750F TTC (TVA
19,25%) ; les paiements (tant à l’achat qu’à la cession) se sont réalisés 4/5 par virement bancaire et le reste dans
6 mois.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Passer l’écriture d’acquisition ;
2) Passer l’écriture de régularisation le 31/12/2009 en supposant qu’aucune écriture n’a été passée le jour
de la cession ;
3) Calculer le résultat de cession.
NB : La cession est courante.
EXERCICE 2
Le 20/03/2008, un matériel de transport A acheté le 01/10/2005 à 4 770 000F TTC et amortissable linéairement
en 5ans, est échangé contre un autre B de valeur 3 500 000F HT (TVA 19,25%). La valeur d’échange du matériel
A est de 2 146 500F TTC.
La comptable a passé l’écriture suivante le 20/03/2008 :
D 521 Banque 2 146 500
C 754 Produits de cession 2 146 500
TRAVAIL A FAIRE :
1) Régulariser les écritures le 31/12/2008 ;
2) Calculer le résultat sur cession.
EXERCICE 3
Un matériel de bureau,acquis et mis en service le 05/01/2007 à 4 000 000F a été cédé le 31/03/2009 au prix de
1 717 200F TTC (TVA collectée 19,25%).
Il en résulte une moins-value (perte) de 310 000F
TRAVAIL A FAIRE :
1) Calculer le taux d’amortissement constant ;
2) Reconstituer au journal, les écritures relatives à cette cession courante.
EXERCICE 4
La cession le 30/09/2008 d’un matériel de bureau, régulièrement amorti selon le système dégressif a donné lieu
aux écritures suivantes (les écritures sont justes) :
30/09/2008
521 Banque 1 192 500
822 Produits de cession 1 000 000
4431 Etats TVA facturée sur vente 192 500
Chèque n° AZ 24
31/12/2008
6813 Dotations aux amortissements 405 000
2844 Amortissement du matériel de bureau 405 000
Dotation complémentaire
d°
TRAVAIL A FAIRE :
1) S’agit-il d’une cession courante ?
2) Calculer le taux d’amortissement dégressif ;
3) Déterminer la date de mise en service du matériel de bureau (le 10 de l’obtenu) ;
4) Calculer le résultat sur cession.
EXERCICE 5
Une machine électrique a été acquise et mise en service le 01/09/2006 au prix de 18 000 000F. Elle est
amortissable linéairement en 5 ans. Cette machine est complètement détruite le 29/10/2008 de suite d’une
mauvaise connexion électrique.
TRAVAIL A FAIRE :
Passer les écritures de régularisation au 31/12/2008, y compris la mise en rebut.
EXERCICE 6
Des titres de participation acquis pour 1 200 000F sont vendus le 20/10/2008 à crédit à 880 000F. Ils ont fait
l’objet d’une provision de 200 000F au dernier inventaire.
TRAVAIL A FAIRE :
Passer les écritures de cession non courante et de régularisation des provisions au 31/12/2008.
EXERCICE 7
Un matériel de transport a été acheté le 06/08/2004 à 15 000 000F et est amortissable dégressivement an 4 ans.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Calculer au 31/12/2008, l’annuité, le cumul des amortissements et la valeur nette comptable ;
2) Passer les écritures de mise au rebut le 31/12/2008.
EXERCICE 8
Le 31/05/2009, les établissements BOUKAR, commerce général ont procédé à la vente de leur terrain situé à
Bonamoussadi-Douala au prix de 28 000 000F.
Ce terrain figure au bilan pour 12 000 000F. Le règlement s’est fait 70% par virement bancaire et le reste prévu
dans 5mois. Les frais payés en espèces aux démarcheurs le 25/05/2009 s’élèvent à 850 000F CFA.
TRAVAIL A FAIRE :
1) Passé les écritures au journal ;
2) Calculer le résultat sur cession.
EXERCICE 9
Des titres de placement acquis à 7 000 000F sont vendus le 20/04/2009 au prix de 950 000F à crédit. Ils avaient
l’objet d’une provision de 75 00F.
TRAVAIL A FAIRE :
Passer les écritures de cession et de régularisation de la provision.
EXERCICE 10
La société « KEB Transport Plus » BP6432 Douala est spécialisée dans le transport par camions des
marchandises, principalement dans la zone CEMAC. Elle dispose d’une trentaine de camions. Un examen de son
dossier « accident » a permis de relever certain nombre de renseignements sont les plus pertinents sont les
suivants pendant l’année 2008 :
Renseignement 1 :
Le 31/03/2008, le camion BENZ LT 4256 B acheté en début Juillet 2004 au prix de 12 000 000F a fait un accident
sur la route Douala-Kumba. A cette occasion, la compagnie d’assurance a émis un chèque de 4 800 000F à
l’ordre de la société.
Le camion est amortissable linéairement en 5 ans.
Renseignement 2 :
Le 25/04/2008, le camion TOYOTA SW 0443 T est broyé par le train. Il avait été acheté et mis en service
1an6mois avant le camion BENZ au prix de 10 000 000F. Sa durée d’amortissement dégressif est de 5 ans.
Aucune pièce n’est récupérée.
Renseignement 3 :
Le 28/10/2008, lecamion semi-remorque LT 3425 K acheté le 04/01/2003 à 30 000 000F, amortissable
linéairement en 10 ans est tombé dans un ravin. A cause d’une fuite d’essence, le camion a pris feu. Le
sauvetage a permis de récupérer et stocker les pièces évalué à 6 000 000f (coût d’acquisition). L’assurance de
cette voiture était périmée depuis 15 jours, raison pour laquelle la compagnie d’assurance a rejeté le dossier
d’indemnisation.
TRAVAIL A FAIRE :
En considérant qu’aucune écriture n’a encore été passée pour ces évènements, passer toutes les écritures y
compris celles de régularisation au 31/12/2008. Les évènements sont ordinaires.
Les provisions financières pour risques et charges sont comptabilisées selon l’échéance du dénouement du
risque ou de la charge (moins d’un an ou plus d’un an). Les provisions sont comptabilisées en vertu du principe
de prudence.
APPLICATION
1) Un litige opposant l’entreprise à son employé trouvera son issue dans 2 mois. Dépense probable
500 000F.
2) Suite à un affaissement de certains murs d’un important bâtiment commercial qui se fissurent et
devront être reconstruits dans les 2 ou 3 années à venir. La dépense liée à la réfection du bâtiment est
estimée approximativement à 15 000 000F. Le Gérant décide d’étaler la charge sur les 3 prochaines
années à raison de 5 000 000F par an. Au cours de l’exercice (N+3) les travaux sont effectués et le 18
juillet N+3, la facture définitive est reçue. Elle s’élève à 18 000 000FHT.
SOLUTION
1) 31/12/N
D/6591 500 000
C/ 4991 500 000
Risque prévisionnel sur opération d’exploitation
15 000 000/3=5 000 000
31/12/N+1
D/6912 5 000 000
C/1971 5 000 000
31/12/N+2
D/6912 5 000 000
C/1971 5 000 000
18/07/N+3
D/6241 18 000 000
4454 3 465 000
C/521 21 465 000
Règlement facture
Par Jules MAYANGA, Diplômé en Gestion Financière Tél +237 698811761/678794709
43
COURS DES OPERATIONS SPECIFIQUES ET TRAVAUX DE FIN
D’EXERCICE CGE1
On peut constater la dépréciation d’un élément d’actif amortissable par une provision si cette perte de valeur
est réversible.
Pour un élément d’actif amortissable ou non, on constituera une provision pour constater une perte réversible
des éléments concernés et un amortissement pour constater une perte irréversible des éléments.
La comptabilisation consiste à débiter les comptes 69 ou 853 par le crédit du compte 29.
En ce qui concerne les titres de participation, on constitue une provision lorsque la valeur du titre baisse. La
provision se calcule sur la valeur libérée des titres.
Provision= Cout d’achat – Valeur nominale. La valeur nominale correspond au cours du jour de l’inventaire ou à
la valeur boursière pour les titres cotés en bourse.
On établit généralement l’état des titres qui peut se présenter comme suit :
Totaux
APPLACATION
La situation des titres de participation de la société ABC est présentée comme suit
TAF Présenter l’état des titres de participation et passer les écritures au 31/12/2013
SOLUTION
2) ECRITURES AU 31/12/2013
D/6972 340 000
C/296 340 000
Dotation de l’exercice
-Dito-
D/296 142 000
C/7972 142 000
NB. Contrairement aux amortissements, les provisions ne sont pas cumulatives. Ainsi, on annule par
la reprise la dotation antérieure et on constate ensuite celle de l’exercice.
La nature de la dépréciation doit être certaine et l’élément d’actif concerné doit être individualisé. Les charges
provisionnées ne doivent concerner que l’exercice qui se clôture. Elles doivent être constituées même en
l’absence des bénéfices.
a) PRINCIPE
A la fin de chaque exercice, on procède à l’inventaire du stock puis à leur évaluation. Les stocks sont évalués lors
des écritures d’inventaires à leur valeur d’origine c'est-à-dire :
Mais lorsqu’au jour de l’inventaire on constate que le Prix de vente sur le marché des marchandises en stock est
inferieur au cou d’achat, on constitue une charge provisionnée égale à la différence des 2 valeurs.
CHARGE PROVISIONNEE = COUT D’ACHAT/Cout de prod- PV au jour de l’inventaire évalué au cout d’achat
Notons par ailleurs que le prix de vente au jour de l’inventaire évalué au cout d’achat encore appelé valeur
réelle se détermine en prenant le prix de vente du marché diminué de la décote forfaitaire représentant le
bénéfice et les frais de distribution.
b) COMPTABILISATION
On constate la dotation de l’exercice en débitant les comptes 659 ou 839 par le crédit du compte 39.
La reprise ou l’annulation de la charge provisionnée antérieure se fera par le débit du compte 39 et le crédit de
759.
c) APPLICATION
TAF Calculer le montant de la charge provisionnée à constituer et passer l’écriture qui s’impose.
SOLUTION
Charge Provisionnée=780 000-702 000
=78 000
Au 31/12/2013
D/659 78 000
Par Jules MAYANGA, Diplômé en Gestion Financière Tél +237 698811761/678794709
46
COURS DES OPERATIONS SPECIFIQUES ET TRAVAUX DE FIN
D’EXERCICE CGE1
C/ 39 78 000
Dotation de l’exercice
- Constatation des nouveaux clients douteux et litigieux par le débit du compte 416 et par le crédit du
compte 411. Le montant à comptabiliser ici c’est la somme des créances TTC des nouveaux clients
douteux. Notons que les nouveaux clients douteux et litigieux sont ceux n’ayant pas fait l’objet des
charges provisionnées en année n-1.
- Constatation de la perte définitive (créance irrécouvrable) par le débit du compte 651 qui prend le
montant de la perte définitive HT et du compte 4431 qui prend la TVA à régulariser et par le crédit soit
du compte 411 soit du compte 416 selon le cas.
- Constatation de la dotation de l’exercice par le débit du compte 659 ou 839 et par le crédit du compte
491.
- L’annulation ou la reprise de la charge provisionnée de l’exercice précédent en débitant le compte 491
par le crédit du compte 759.
c) L’ETAT DES CREANCES
D’une manière générale, on établit un état de créance qui se présente généralement comme suit :
TOTAUX
REMARQUE la charge provisionnée de N-1 se calcule sur la créance HT alors que celle de l’exercice N se calcule
sur le solde HT en tenant compte des observations faites en cette année.
Par ailleurs, on peut calculer la charge provisionnée d’un client douteux ou litigieux à partir de l’extrait de son
bilan. Le taux de recouvrement de la créance sera fonction de la priorité à savoir :
Dans la mesure du possible, les super privilégiés et les privilégiés sont réglés en totalité. Ainsi le taux de
recouvrement sera déterminé comme suit : TR = TATAL ACTIF –PRIVILEGIES/CHIROGRAPHAIRES et pour
l’exprimer en pourcentage, on le multiplie par 100.
Ainsi, connaissant le taux de recouvrement, le taux de la charge provisionnée sera déterminé comme suit
Les provisions pour dépréciation et les charges provisionnées se placent à l’actif du bilan dans la colonne
amortissements et provisions.
Les provisions financières pour charges et risques se placent au passif dans la rubrique dettes financières si elles
sont à + d’un an et dans les dettes d’exploitation si elles sont à court terme (Risques provisionnés)
Les provisions et les charges provisions constituent les composantes du résultat net de l’exercice car elles sont
considérées comme des charges à part entière (cfr compte de résultat).
Le compte « Banque » tenu dans l’entreprise et le compte « Entreprise » ouvert à la banque sont deux comptes
réciproques qui généralement n’ont pas le même solde. C’est pourquoi le plus souvent on est obligé de
procéder à un rapprochement bancaire visant à réconcilier les soldes de ces deux comptes.
Notons cependant que dans le cadre des travaux de fin d’exercice, la régularisation dont il s’agit ici concerne
les opérations du mois de décembre car dans la pratique courante, cette tâche est effectuée chaque fin du
mois.
Application
Résolution
Etat de Rapprochement
Libellés Compte « 52112 SGBC » dans l’entreprise Compte « Entreprise » à la Banque SGBC
D C D C
Soldes à rapprocher 3720300 426 300
Encaissement coupons 72 000
Frais et commissions - 65 300
Intérêts créditeurs 1 800
Chèque n° 319 31 200
Chèque n°320 14 300
Soldes rapprochés 380 800 380 800
446 100 446 100 426 300 426 300
ECRITURES AU JOURNAL
31/12/n
52112
Banque SGBC 73 800
771 Intérêts des prêts 1 800
772 Revenus des participations (coupons) 72 000
Suivant état de rapprochement
d°
Illustration
On a les deux documents ci-après :
Compte 521 Banque
Dates Libellés D C Solde
01/12 Solde à nouveau 287 000 D 287 000
03/12 Chèque n°315 ………………….. 79 200 207 800 D
d° Chèque n°316 …………………… 421 500 213 700 C
07/12 Remise Chèque …………………. 621 000 407 300 D
15/12 Domiciliation ………………………. 371 000 36 300 D
20/12 Versement Chèque …………….. 400 000 436 300 D
Illustration
Compte 521 Banque
Dates Libellés D C
01/12 Solde à nouveau 287 000 621 000
03/12 Chèque n°315 ……………………………….. 79 200 200 000
04/12 Chèque n°316 ………………………………… 421 500 821 000
07/12 Remise Chèques clients …………………. 621 000
07/12 Remise Chèques ventes …………………. 200 000
15/12 Domiciliation ………………………………….. 371 000
20/12 Versement …………………………………….. 400 000
Une même opération enregistrée avec les montants différents dans les deux comptes
Il arrive parfois que le montant d’une opération enregistrée dans le relevé de compte envoyé par la banque
diffère du montant de la même opération enregistrée dans le compte Banque dans l’entreprise. C’est le cas des
remises à l’escompte et à l’encaissement des effets de commerce qui sont enregistrées dans l’entreprise à leur
valeur nominale et à la banque à leur valeur nette.
Illustration
521 Banque
Dates Libellés D C
01/12 Solde à nouveau 287 000 621 000
03/12 Chèque n°315 ……………………………….. 79 200 Agios -6 000
04/12 Chèque n°316 ………………………………… 421 500
174 000
07/12 Remises effets à l’escompte ………… 180 000
10/12 Chèque n°317 ………………………………… 200 000
15/12 Versement …………………………………….. 500 000
18/12 Domiciliation …………………………………. 100 00
L’inventaire physique peut indiquer un stock réel supérieur au solde du compte de stock. Cette situation peut se
justifier par des marchandises ou des matières qu’on a réceptionnées et dont les factures correspondantes ne
sont pas encore parvenues dans l’entreprise. La régularisation consiste à mettre en harmonie le stock réel et le
solde du compte de stock. Pour ce faire, on doit passer l’écriture ou les écritures ci-après selon que l’entreprise
pratique l’inventaire intermittent ou l’inventaire permanent.
601/602/604/608 408 Fournisseurs, Fact. non parvenues
Prix d’achat HT Net à payer
En plus de l’écriture ci-dessus destinée à constater la facture d’achat à parvenir, on va enregistrer l’entrée en
stock comme suit :
31/32/33 603 Variation des stocks
Coût d’achat Coût d’achat
2) Factures reçues sans marchandises ou sans matières : Stocks en cours de route et marchandises
livrées aux clients sans factures
Il arrive parfois de constater qu’on a reçu et comptabilisé une facture relative à un achat de marchandises, de
matières, de fournitures ou d’emballages et que les articles concernés ne sont pas encore parvenus dans
l’entreprise (ces marchandises ou matières… peuvent être bloquées en route par les barrières de pluie, par une
panne du véhicule les transportant. Elles peuvent être retenues au port à cause des procédures de
dédouanement. Elles peuvent être dans le navire en mer,…)
NB : Le compte « 38 Stocks en cours de route… » Est crédité lorsque les stocks sont réceptionnés par l’entreprise
par le débit des comptes de stocks de la classe 3 concernés.
Si l’entreprise livre les marchandises sans facture, l’analyse s’opère comme suit :
En fin d’exercice les produits en cours et les services en cours déterminées en comptabilité analytique de
gestion ou par voie extracomptable donnent lieu à la passation de l’écriture suivante :
34/35 734/735
Valeur de l’encours Valeur de l’encours
NB : En inventaire intermittent, le compte 34ou le compte 35 est crédité en fin d’exercice du montant initial des
en-cours pour solde par le débit du compte 734 ou 735.
En inventaire permanent, le compte « 34 Produits en cours » est crédité, à chaque sortie des « encours »
achevés et transférés en produits finis ou intermédiaires au coût de production. Le compte « 35 Services en
cours » est crédité à chaque sortie au coût de production des « en-cours » achevés et vendus.
En inventaire intermittent
Lorsque l’entreprise pratique l’inventaire intermittent, on doit lors des travaux de fin d’exercice :
NB : On peut aussi passer une seule écriture qui constate la variation entre les deux stocks.
En inventaire permanent
Le stock réel (SR) est déterminé de façon extra comptable et comparé au solde (comptable) du compte appelé
stock théorique (ST). Appelons la différence « d » si SR > ST et « d’ » si SR < ST. On passe l’une des écritures
31/32/33 603 Variation des stocks
suivantes :
d d
31/32/33 603 Variation des stocks
d d
603 Variation des stocks 31/32/33
d d
603 Variation des stocks 31/32/33
d d
Les charges et les produits ne peuvent être enregistrés en comptabilité que s’ils sont constatés par les pièces
justificatives. Il découle de ce principe les conséquences suivantes :
Les charges et les produits sont saisis en comptabilité à la date du document qui les constate et non pendant la
durée à laquelle ils correspondent ;
Les charges et les produits sont enregistrés pendant l’exercice dès leur matérialisation sur un document de base
même s’ils ne concernent pas l’exercice en cours ;
Les charges et les produits de l’exercice non matérialisés par un document ne sont pas enregistrés.
Toutefois, le principe comptable de l’autonomie des exercices impose que les charges et les produits soient
rattachés à l’exercice auquel ils correspondent et non à celui au cours duquel ils se matérialisent et
s’enregistrent. Le respect de ce principe conduit en fin d’exercice à des ajustements de charges et de produits.
Ce sont les charges enregistrées pendant l’exercice qui s’achève mais qui concernent en partie ou en totalité
l’exercice ou les exercices suivants. Il est normal de les retrancher des charges de l’exercice qui s’achève. Pour
ce faire, on débite le compte « 476 Charges constatées d’avance » par le crédit du compte de charge concerné
du montant Hors-taxe.
476 Charges constatées d’avance 605/61/62/63/64/65/66/67
Montant de la charge Montant de la charge
constaté d’avance constaté d’avance
NB : Cette écriture sera contre-passée au début de l’exercice suivant pour que cet exercice supporte la charge
correspondante (le transfert des charges oblige).
Application
Le 1er août n+1, on a réglé une prime annuelle d’assurance de 720 000F dont l’effet couvre la période du
01/08/n+1 au 31/07/n + 2 à minuit.
Solution
1/1/n+1 31/12/n+1
Partie de la prime
constatée d’avance
1/1/n+2 31/07/n+1
720 000× 7
Montant de la charge constatée d’avance : =420 000
12
31/12/N+1
2) Charges à payer
Ce sont les charges de l’exercice qui s’achève non encore comptabilisées et qui ne le seront qu’au cours de
l’exercice suivant quand les pièces justificatives seront établies ou parviendront à l’entreprise. Il est logique
deles ajouter aux charges de l’exercice. Pour ce faire, on débite le compte de charges correspondant par le
crédit de l’un des comptes « 408 Fournisseurs factures non parvenues », « 428 Personnel, charges à payer et
produits à recevoir », « 438 Organismes sociaux, charges à payer et produits à recevoir », « 448 Etat, charges à
payer et produits à recevoir ».
Application
Au 31/12/n, l’entreprise n’a pas encore reçu la note des honoraires de l’Expert Comptable qui va certifier le
bilan de l’entreprise. On croit que le montant Hors-taxe de cette facture s’élèvera à 2 500 000FHT, TVA : 19,25%.
Remarque
Pour les rabais, remises, ristournes à accorder, on débite l’un des comptes 701,702, 703, 704, par le crédit du
compte « 4198 Rabais, Remises, Ristournes et autres avoirs à accorder ».
Application
Dans une entreprise commerciale, le 31/12/n, les factures d’avoir relatives à la ristourne du quatrième trimestre
à adresser aux clients ne sont pas établies. Le chiffre d’affaires réalisé pendant cette période est de
200 000 000F HT, le taux de ristourne est 1% du chiffre d’affaires. Tenir compte de la TVA 19,25%.
Résolution
31/12/N
701 Ventes des marchandises 2 000 000
4435 Etat, TVA fact. à établir 385 000
4198 Rabais, Remises, Ristournes à accorder 2 385 000
Ristournes à accorder
Remarque :
Le compte « 709 Rabais, Remises, Ristournes à accorder » peut être utilisé à la place du compte « 701 Ventes de
marchandises ».
Ce sont des produits enregistrés au cours de l’exercice qui s’achève mais qui concernent l’exercice ou les
exercices suivants. Ils doivent être retranchés des produits de l’exercice. C’est pourquoi on débite les comptes
de produits correspondants par le crédit du compte « 477 Produits constatés d’avance ».
707/75/77 477 Produits constatés d’avance
Montant de la charge Montant de la charge
constaté d’avance constaté d’avance
Application
Le loyer annuel d’une partie du bâtiment commercial loué à un transitaire est perçu d’avance. Le dernier loyer
annuel d’un montant de 2 400 000F pour la période allant du 01/04/n au 31/03/n+1 a été encaissé et
comptabilisé le 01/04/n. ce loyer n’est pas assujetti à la TVA.
1/1/n+1
Par Jules MAYANGA, Diplômé en Gestion Financière Tél +237 698811761/678794709
60
COURS DES OPERATIONS SPECIFIQUES ET TRAVAUX DE FIN
D’EXERCICE CGE1
31/12/n
Le loyer perçu d’avance couvre la période allant du 01/01/n+1 au 31/03/n+1 soit 3 mois.
2 400 000× 3
Montant : =600 000
12
31/12/n
7073 Produits accessoires, locations 600 000
477 Produits constatés d’avance 600 000
Loyer perçu d’avance
Ce sont les produits de l’exercice qui s’achève non encore enregistrés parceque les pièces justificatives ne sont
pas établies ou ne parviendront à l’entreprise qu’au cours de l’exercice suivant. Avant d’arrêter les comptes, il
convient de les ajouter aux produits de l’exercice. Pour cela, on débite le compte « 418 Clients, Produits à
recevoir » par le crédit du compte de produits correspondant.
Application
Les Ets TALLA’S spécialisés dans la vente des produits alimentaires ont effectué occasionnellement au cours du
mois de Décembre n, pour le compte d’une entreprise française, une commission. Au 31/12/n, la facture à
adresser au commettant n’est pas encore établie. Le montant de cette facture s’élèvera à 2 000 000F. Cette
opération est assimilée à une exportation, donc non taxable.
Passer au journal l’écriture d’inventaire.
31/12/n
Remarque
Les rabais, Remises, Ristournes à obtenir s’enregistrent au débit du compte « 4098 Fournisseurs, Rabais,
Remises,Ristournes et autres avoirs à obtenir » par le crédit des comptes 6019, 6029, 6049, 6059, 6089, 619,
629, 639. Les comptes 619, 629, 639 ne figurent pas dans le plan comptable. Cependant, l’entreprise peut
bénéficier des RRR sur les services consommés.
Application
Le 31/12/n fin de l’exercice, on n’a pas encore reçu du fournisseur EDIMO la facture d’avoir relative à la
ristourne du dernier trimestre. Néanmoins, on sait que les achats du dernier trimestre effectués chez ce
fournisseur s’élèvent à 2 500 000F HT et que le barème de la ristourne par tranches pratiqué par EDIMO se
présente comme suit :
Tranches du chiffre d’affaires Pourcentage de la ristourne
0 à 500 000 0%
500 000 à 1 000 000 2%
1 000 000 à 2 000 000 3%
2 000 000 à 3 000 000 4%
Plus de 3 000 000 5%
Résolution
Calcul de la ristourne
31/12/n