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DE LA
CHAINE
LOGISTIQUE
Ce cours a
été rédigé et
Ce cours est consacré aux problèmes de transport, à la chaine
logistique depuis l’expression des besoins, la sélection des
mis à jour
fournisseurs, la préparation de la commande, l’accomplissement par
des formalités administratives à l’importation, la fabrication des
produits finis ainsi que sa distribution à travers les problèmes de
M.TEINGO
transport pour la satisfaction des clients/consommateurs finals. pour
l’Institution
ISTAG
INTRODUCTION
La logistique est l’ensemble coordonné des moyens matériels, administratifs humains et
financiers mis en œuvre pour l’acheminement des matériels, des hommes, des matières
premières ou produits finis en vue de la réalisation des objectifs fixés. La logistique est le
processus de conception et de gestion de la chaine d’approvisionnement dans le sens plus
large.
La logistique, c’est tout ce qui se fait en amont du transport, pendant le transport et en aval
du transport pour la satisfaction d’un besoin bien défini ou d’une tache bien précise.
Pour mener à bien ses activités, la logistique doit se servir des outils d’ordonnancement qui
est l’ensemble des processus de contrôle d’une commande de la fabrication à l’expédition
chez le client.
Les économistes parlant de logistique disent que c’est l’ensemble des principes et moyens
techniques de ravitaillement et de soutien organisés pour le succès d’une opération
économique.
La gestion de la supply Chain est tout aussi importante dans le tertiaire. Les prestataires de
service achètent en effet des équipements, des fournitures et des services pour générer
leurs propres services.
A cet égard, la gestion de la supply Chain porte tout particulièrement sur les stocks
spécifiques du tertiaire, sur l’acquisition et la planification des ressources humaines et
financières ainsi que la bonne exécution des commandes des clients.
Le service des achats gère les processus d’acquisition : choix des fournisseurs, négociation
des contrats et centralisation des achats. Ses managers sont généralement responsables de
la coopération avec les fournisseurs afin d’assurer les flux nécessaires de matières et de
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services à court terme et à long terme. Ils ont parfois la charge des stocks de matières ainsi
que l’entretien et des réparations.
Le service de distribution assure la gestion des flux de matières entre le fabricant et le client,
mais aussi entre les entrepôts et les points de vente, notamment le stockage et le transport
des produits finis. Parfois, ses managers sont également responsables du stock de produits
finis et de la sélection des prestataires de services de transport.
L’ingénierie est le domaine dans lequel la connaissance des sciences et des techniques est
appliquée à la réalisation d’un projet industriel et commercial. Notre cours porte sur
« l’ingénierie de la chaine logistique » domaine qui englobe à la fois le domaine commercial
et industriel. Y a-t-il une différence fondamentale entre la chaine logistique et la « supply
Chain » ?
Nous allons dans un chapitre premier établir la différence si elle existe entre les deux
concepts et parler des intervenants de la chaine logistique. Le chapitre deuxième parlera de
la chaine logistique de l’expression des besoins à l’accomplissement des formalités à
l’importation. Nous aborderons la chaine logistique de la production des matières ou
services à l’acheminement des marchandises dans le chapitre troisième .Le chapitre
quatrième se penchera sur la chaine logistique de la transformation des matières premières
en produits finis et la distribution de ces produits finis.
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GLOSSAIRE
1. Rabais
2. Remise
La remise est toute réduction sur le prix d’un produit, au sens étroit, il s’agit de la
marge commerciale en pourcentage, consentie par un fournisseur à un grossiste
ou à un détaillant et calculée soit sur le prix au niveau du client final (prix imposé
ou conseillé) soit un prix intermédiaire.
3. Ristourne
4. Diagnostic
Démarche utilisée pour mesurer ou évaluer le degré de maturité et
Achats
performance dans l’application du processus Achats
4
Ou encore le Client Interne, désigne l’entité qui exprime le besoin
11. Prescripteur
d’Achats)
17. Performance Réalisation d’un processus de manière efficace (en atteignant les
objectifs), efficiente (en optimisant l’usage des ressources) et avec
une forte Qualité perçue (opinion d’acteurs externes au processus).
19. Procédure Document qui décrit de façon formalisée les taches à accomplir pour
réaliser le processus, c’est le mode d’emploi opérationnel
20. Mode
Document qui décrit au niveau le lus fin, les différentes opérations qui
opératoire
permettent de réaliser la procédure
Probabilité d’occurrence et gravité des conséquences d’un élément ou
21. Risque
évènement dangereux.
22. SLA (Service
Accord conclu entre le client et son fournisseur qui porte sur le niveau
Level
qualité de service et de performance attendu du fournisseur.
Agreement)
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CHAPITRE I. TERMINOLOGIE DES TERMES SUPPLY CHAIN,
CHAINE LOGISTIQUE ET LA GESTION DES MOYENS A
L’APPROCHE INTEGREE DES FLUX
En logistique, au gré des tendances, des modes et des outils soutenant les activités de
gestion logistique, le vocabulaire s’enrichit de nouvelles appellations qui, régulièrement
peuvent semer le doute sur ce qu’on croyait connaitre et des réalités nouvelles. La logistique
et le supply Chain management voient ainsi leur vocabulaire s’enrichir régulièrement de
terminologie nouvelle.
Enfin, soulignons que la terminologie « logistics » aux U.S.A recouvre souvent un champ plus
limité, réduit au périmètre de l’entreprise voire à celui de la distribution physique.
Les chaines de distribution intégrées ont une maitrise des points de vente qui appartiennent
à une même entité juridique.
Ces opérations portaient sur le stockage, les différentes natures de transport (transport sur
achat, transport d’approche, transport sur vente), les opérations d’entreposage
(manutention, préparation de commande). Ainsi, la logistique d’entreprise a été initialement
abordée dans sa compréhension comme une activité interne à l’entreprise consommatrice
de ressources dont on a cherché à optimiser l’utilisation.
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La logistique des flux n’était pas encore identifiée et l’approche de la gestion physique des
opérations se consacrait donc au traitement séquentiel des opérations.
- Une approche par opération et non par les flux qui réduit la pratique logistique à une
approche de support et d’exploitation sur des opérations isolées ;
- Une approche privilégiant essentiellement un résultat économique (réduction des
coûts). Les activités logistiques sont considérées uniquement comme source de coûts
et la valeur qu’elles produisent est insuffisamment identifiée et valorisée ;
- Une absence d’organisation et de métiers dédiés à la logistique. Par conséquent les
responsabilités sur les différentes infrastructures logistiques sont opérationnelle et
décentralisées ;
- Une limitation du champ de la réflexion logistique au cadre interne de l’entreprise ;
- Une prédominance d’une obligation de moyens et non de résultats.
Mais si dans un premier temps l’approche logistique s’est consacrée à la prise en charge
d’opérations séquentielles internes à l’entreprise (transport, entreposage, préparation de la
commande….), cette démarche ne pouvait pas être suffisante pour affirmer la spécificité de
l’approche logistique par rapport à une simple approche de fonctions de transport ou
d’entreposage. Une seconde approche est alors intervenue sous la pression d’un contexte
économique qui a permis de révéler les questions logistiques majeures.
- Une nécessaire anticipation pour rendre les délais de mise à disposition des produits
compatibles avec les délais d’engagement commerciaux qui tendent à se réduire. La
production continue largement à fonctionner selon une logique poussée par les
prévisions de vente ;
- Une livraison des clients sur commande selon les besoins de plus en plus différenciés.
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La logistique a dépassé alors le stade du regroupement de techniques de gestion
opérationnelle pour s’emparer du développement d’un corps de démarches et d’outils
dédiés à la gestion des flux de l’entreprise.
Pour la logistique, le système de l’entreprise est matérialisé dès lors par l’ensemble des
composantes interagissant jusques et y compris la distribution physique des éventuelles
pièces de rechange. La logistique va être à la recherche d’une coordination d’un ensemble
de moyens (infrastructures, vecteurs de transport, ressources humaines, systèmes
d’information pour optimiser non plus un ensemble d’opérations prises successivement et
indépendamment, mais le flux qui parcourt l’entreprise).
La chaine logistique est ainsi abordée comme l’ensemble des maillons composant le flux qui
parcourt l’entreprise, complétée par le processus de concaténation (enchainement) qui relie
chacun de ces maillons entre eux.
Les organisations logistiques vont dès lors apparaitre dans les entreprises de produits de
grande diffusion afin de prendre en charge la gestion des nombreux problèmes qui ne
manquent pas de se produire à l’interface des maillons et principalement entre ceux qui sont
à la jonction des flux poussé et des flux tirés. Afin de pouvoir agir sur ces questions, la
logistique a eu besoin naturellement d’avoir une meilleure prise sur certaines activités
amont (production et approvisionnement) et sur certaines activités aval (entreposage et
transport). Elle a été amenée à se constituer un champ d’intervention portée par la notion
de flux au sein de l’entreprise.
Les réflexions menées autour de la logistique prise dans une vision intra-entreprise ne
peuvent manquer de buter à un moment ou à un autre sur les contraintes et les orientations
prises en dehors de l’entreprise et qui néanmoins influencent la logistique interne de la
firme : la nature des emballages des fournisseurs, le cadencement des commandes d’un
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distributeur sont des décisions prises soit par un fournisseur, soit par un distributeur et qui
vont influencer le flux interne à l’entreprise. Il est ainsi possible d’imaginer les répercussions
sur le producteur d’une campagne de promotions déclenchée dans les magasins de vente au
détail par un distributeur.
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CHAPITRE II. LA CHAINE LOGISTIQUE DE L’EXPRESSION DES
BESOINS A L’ACCOMPLISSEMENT DES FORMALITES A
L’IMPORTATION
L’expression des besoins peut être soit par les services utilisateurs, soit par la gestion des
stocks à partir des prévisions de vente (flux poussés) et soit par les commandes en
portefeuille des clients/consommateurs finals (flux tirés).
L’échange de données informatisé (EDI) est une technologie qui autorise la transmission des
documents commerciaux habituels dans un format standard d’un ordinateur à un autre via
les lignes téléphoniques ou des lignes louées privées. Des logiciels de communication
spéciaux prennent ces documents en charge sous une forme générique, ce qui permet aux
entreprises d’échanger des informations même si elles exploitent des logiciels et des
matériels informatiques différents.
Factures, commandes et avis de règlement font partie des documents que l’EDI permet de
traiter sans recourir à la télécopie ni au courrier postal.
- les acheteurs parcourent un catalogue électronique et cliquent sur les éléments qu’ils
désirent acheter à un fournisseur donné, auquel l’ordinateur envoie la commande
directement ;
- chez le fournisseur, un autre ordinateur vérifie la solvabilité de l’acheteur et contrôle
la disponibilité des articles commandés ;
- les services stock et distribution reçoivent une notification en ligne et les articles sont
préparés pour l’expédition ;
- enfin le service comptable du fournisseur facture l’acheteur en ligne.
L’EDI permet de réaliser des économies sur l’ouverture du courrier, son acheminement vers
le service concerné, les vérifications nécessaires et une nouvelle saisie des informations dans
un système informatique différent. Il réduit le risque d’erreur, raccourcit les délais et peut
même contribuer à réduire les niveaux de stock. Les gains peuvent être considérables, si on
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pense aux centaines de milliers de documents que les employés manipulent chaque jour au
sein des entreprises.
Les catalog hubs (concentrateurs de catalogues) permettent de réduire le coût des processus
de commande ainsi que ceux des biens et des services. Les fournisseurs publient leur
catalogue sur un site commun où les acheteurs sélectionnent les articles dont ils ont besoin
et les achètent en ligne.
Cependant, ils peuvent négocier les prix avec certains fournisseurs pour les articles tels que
les fournitures de bureau, les pièces de rechange, certains services ou le mobilier. Le
catalogue qu’ils voient ne présente que les éléments homologués par l’entreprise ainsi que
les tarifs pré négocié. Les acheteurs sélectionnent les articles dont ils ont besoin sur leur PC
de bureau et le système génère les commandes, qui sont diffusées en ligne auprès des
fournisseurs. Ce site commun permet aux acheteurs de se connecter à des fournisseurs
potentiels moyennant un coût réduit par rapport à l’EDI, qui fait appel à des connexions un à
un avec chaque fournisseur.
Une bourse d’échange est un marché en ligne sur lequel les entreprises acheteuses et
vendeuses se rassemblent pour faire des affaires. Elle permet d’établir et de maintenir les
relations entre partenaires et facilite les transactions commerciales sans négociation
contractuelle ni conditions agréées à long terme. Ces marchés sont souvent intéressants
pour les achats ponctuels visant à satisfaire un besoin immédiat au coût le plus bas possible.
Les enchères sont une variante des bourses d’échange. Dans ce cas, les entreprises publient
des appels d’offres. Dans certains secteurs d’activité, on assiste à la création de sites web sur
lesquels les entreprises en surcapacité ou disposant de stock excédentaire peuvent faire une
proposition de vente au plus offrant. Ces offres peuvent être ouvertes à la concurrence ou
pas. C’est un système particulièrement intéressant pour les secteurs de l’acier, de la chimie
ou de la banque.
Toutes ces descriptions des modalités d’achat en ligne ne doivent pas laisser l’impression
que les coûts le seul critère de choix d’un fournisseur. Il faut considérer les fournisseurs
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comme des partenaires pour les achats réguliers. L’implication du fournisseur dans la
conception du produit ou du service, ainsi que dans l’amélioration de la performance de la
supply Chain, nécessite des relations à long terme qu’on ne trouve pas lorsqu’on est à la
chasse aux prix sur internet.
Selon la politique de gestion des stocks de l’entreprise, ils mettront en œuvre soit l’une des
méthodes traditionnelles de renouvellement des stocks que sont :
Toutes ces méthodes sont indispensables quand l’entreprise adopte une logistique de flux
poussés comme la méthode de gestion des stocks « MATERIALS REQUIREMENT
PLANNING ».Le M.R.P transforme les prévisions de vente en besoins de matières ou de
composants de fabrication à partir des recettes de fabrication des produits fabriqués par la
société.
Ces méthodes fonctionnent sur la base des prévisions de vente et ces prévisions pour être
efficaces ne doivent pas s’éloigner de plus ou moins de 10 % de la réalité ceci pour éviter
tout risque de rupture ou de sur stockage, bref un dysfonctionnement de la chaine
logistique.
La détention des stocks de sécurité devra être discutée et avoir l’aval de l’administration
générale de la société puisqu’il s’agit d’immobilisation du capital.
- Zéro stock ;
- Les flux tendus comme les méthodes KAN BAN ; le juste-à-temps,
Sont des méthodes qui exigent les commandes fermes des clients dans les portefeuilles,
c’est pour cette raison que ces commandes sont aussi appelées « commandes
personnalisées ».
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Les deux méthodes « flux poussés » et « flux tirés « » peuvent cohabiter au sein d’une même
société productrice, à elle de synchroniser les appels de matières et de distribution pour
satisfaire les deux demandes.
La sélection des fournisseurs que ce soit dans l’entreprise industrielle ou dans l’entreprise de
distribution doit être la même pour procurer à l’entreprise ou au client final des produits de
qualité en quantité et au moindre coût. Il en est de même pour l’accomplissement des
formalités administratives à l’importation.
Ceci dit et quelle que soit l’orientation choisie, le choix des fournisseurs doit se fonder
sur les éléments primordiaux suivants :
La mauvaise qualité des fournitures peut entrainer de graves inconvénients sur le travail
de l’entreprise et avoir un effet dévastateur. L’approche adoptée par l’acheteur et la gestion
des spécifications sont les deux clés du contrôle de la qualité du fournisseur .l’acheteur est
tenu de ne pas se focaliser sur le prix et les délais et de prendre d’abord la qualité en
considération. On attend de lui qu’il identifie les fournisseurs à même de proposer des
produits ou des services de bonne qualité à un prix raisonnable.
Les prix masqués d’une mauvaise qualité peuvent être élevés, surtout si les défauts ne
sont pas constatés avant l’apport de la valeur ajoutée par les services opérationnels de
l’entreprise acheteuse.
Pour un détaillant, un produit de mauvaise qualité peut entrainer une perte de confiance
et la baisse des ventes à venir (cas des cigarettes de la défunte SITABAC fabriquées avec des
tabacs de mauvaise qualité).
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Il doit ensuite coopérer avec eux pour obtenir des pièces exemptes de défauts. A cet
effet, il doit parfois examiner et évaluer des compromis entre les produits hors spécifications
et la recherche d’actions correctives. Les acheteurs ne doivent retenir un fournisseur que
dans la mesure où celui-ci offre un produit de meilleure qualité. Si la qualité est meilleure
alors les acheteurs doivent analyser les offres des fournisseurs au niveau prix.
b) Le prix de l’article
c) Le délai de livraison
- Le virement SWIFT ;
- La remise documentaire :
- Le chèque si le fournisseur et le client se trouvent dans la même zone monétaire ;
- Le crédit documentaire ou lettre de crédit ;
- Le chèque si le fournisseur et le client se trouvent dans des zones monétaire
différentes ou dans des continents distincts.
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Une fois remises par les fournisseurs consultés, les différentes offres sont analysées. Elles
sont comparées entre elles en utilisant une grille de dépouillement qui rappelle les critères
de sélection et les coefficients de pondération associés.
Cette grille doit être construite avant la réception des réponses des fournisseurs pour
garantir une plus grande objectivité lors du dépouillement.
§ 2. LA PASSATION DE LA COMMANDE
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La passation de la commande consiste à la rédaction puis à la signature du bon de
commande. Dans le corps du bon de commande, l’on devra indiquer clairement les
références relatives à la facture pro forma retenue (numéro et sa date d’émission).
C’est pour cette raison que les acheteurs doivent spécifier dans le corps du bon de
commande les termes « COMMANDE SELON VOTRE FACTURE PRO FORMA NUMERO SUIVI
DE LA DATE D’EMISSION ».
Date : --------------------------
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LIVRAISONS PARTIELLES
INTERDITES
GRAND TOTAL
1. Le bon de commande est le contrat par lequel la SOCIETE ici client, s’engage à
acheter des biens ou des services à un tiers, ici entendu fournisseur dans les
conditions contenues dans le présent bon de commande.
2. Les prix qui figurent au recto de ce bon de commande doivent être des prix hors
taxes selon les accords Siège de la SOCIETE.
3. Les acheteurs de la SOCIETE doivent toujours rappeler au recto de ce bon de
commande, c’est-à-dire dans le corps du bon de commande le numéro du contrat y
relatif ainsi que sa date de signature ou le numéro de la facture pro forma du
fournisseur suivi de sa date d’émission.
4. Les livraisons totales sont la règle à la SOCIETE et les livraisons partielles l’exception
qui seule peut être engagée par le client qu’est la SOCIETE.
5. Le présent bon de commande est émis en six exemplaires autocopiants dont :
- La primata de couleur blanche est destinée au fournisseur ;
- La copie bleue, une autre copie destinée au fournisseur à joindre obligatoirement
à la facture lors des règlements ;
- La copie rose est adressée aux services comptables ;
- La copie verte destinée au magasinier ;
- La copie kaki est adressée au service utilisateur ;
- La dernière copie blanche est conservée dans le dossier de bon de commande.
6. La date limite d’embarquement (commande off-shore) ou la date de livraison
s’agissant des commandes locales doivent être scrupuleusement respectées pour
éviter à notre organisme tout désagrément.
7. Le fournisseur mettra à la disposition de la SOCIETE pour les commandes off-shore les
documents suivants pour accomplir les formalités douanières :
- 03(trios) bill of lading originaux ou LTA plus 03 copies;
- 03(trois) factures commerciales originales plus 03 copies ;
- 01 liste de colisage (packing List) ;
- 01 certificat d’origine ;
8. Les incoterms retenus à la SOCIETE sont :
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- Le CPT (carriage paid to ou port payé jusqu’à) pour les expéditions par voie
aérienne ;
- Le DAT (delivered at terminal ou livraison au terminal) pour les expéditions par
voie maritime.
9. La SOCIETE s’engage à prendre toutes les dispositions nécessaires relatives en temps
opportun en ce qui concerne les commandes off-shore (textes d’exonération,
déclaration d’importation, etc.).
10. Le prestataire déclare avoir pris connaissance et s’engage à respecter les clauses de
confidentialité et d’éthique entourant toutes les transactions avec notre organisme.
11. Seuls les tribunaux de Yaoundé sont compétents dans le cas de différends nés des
suites de l’inexécution des prestations contenues dans ce bon de commande.
En règle générale, la certification donne lieu à des visites sur sites conduites par une équipe
transversale composée de membres provenant des services opérationnels, des services des
achats, des services comptables et des services informatiques de l’entreprise acheteuse.
Tous les aspects de la production de matières et des services sont explorés à travers
l’observation des processus en vigueur et le passage en revue de la documentation, qui doit
être complète et précise.
Une fois certifié, le fournisseur est agréé et n’a plus besoin de se soumettre à des
vérifications supplémentaires. La performance du fournisseur est suivie et consignée avec
régularité. A l’issue d’une période donnée, ou en cas de chute de la performance, le
fournisseur aura peut être à passer par une nouvelle opération de certification.
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pré-dédouanement et de dédouanement, le formulaire unique regroupe les procédures
dématérialisées exécutées de la négociation commerciale jusqu’au dédouanement de la
marchandise au pays de destination.
. Les étapes suivantes doivent être respectées pour permettre l’accès au formulaire
unique :
Dès que ces informations sont fournies au GUCE, le GUCE vous informe et vous
connecte au circuit du formulaire unique que le chargeur peut trouver dans la toile
http://www.guichetunique.org/webguce. A l’aide de votre identifiant unique qui n’est rien
d’autre que vos noms et prénoms, vous modifiez le mot de passe automatique servi par le
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GUCE pour créer le votre pour vous permettre de saisir les informations contenues dans les
quatre étapes pour l’importation.
- relatives à l’importateur ;
- relatives au fournisseur ;
- générales concernant les marchandises, la transaction financière, le transport et
les contenants ;
- relatives aux pièces jointes telles que la facture pro forma, la copie de la carte de
contribuable, l’agrément d’importateur, les textes d’exonérations et autres.
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a) Informations relatives à l’importateur ;
Ces informations sont contenues dans la facture pro forma ou le papier entête du
fournisseur. L’utilisateur doit saisir la référence fournisseur c’est-à-dire le numéro de la
facture pro forma, le nom du fournisseur, son adresse si elle est longue saisir dans adresse 1,
adresse 2 et même adresse 3.
Pour le pays, l’utilisateur devra sélectionner dans la liste qui lui est proposée le pays du
fournisseur ainsi que la ville, l’indicatif de téléphone du pays du fournisseur, les numéros de
téléphone fixes, fax et mobile du fournisseur ainsi que son adresse électronique.
L’agent de saisie doit sélectionner le lieu de chargement, le mode de transport (air ou mer),
le type de chargement (vrac, conventionnel, conteneur réfrigéré, conteneur complet), la
taille du conteneur (20 pieds ou 40 pieds). La première page se termine par les questions à
cocher du genre :
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La seconde page s’ouvre dès que les informations sont complétées dans la première
page, page qui commence par le choix de la banque domiciliataire et l’agence. L’utilisateur
devra saisir le numéro de la facture pro forma et sa date de délivrance.il doit également
sélectionner le mode de paiement (virement, Credoc, sans paiement, autres). Il devra
sélectionner l’incoterm contenu dans la facture pro forma, la devise de facturation, la valeur
F.O.B et le montant total en devises, et en cas de frais de mise à F.O.B saisir le montant
également en devises. Le taux de change et la valeur F.O.B en F CFA sont générés
automatiquement.
d) relatives aux pièces jointes telles que la facture pro forma, la copie de la carte de
contribuable, l’agrément d’importateur, les textes d’exonérations et autres.
Ces pièces qui doivent être scannées d’avance dans la machine doivent être téléchargées
dans pièces jointes et à chaque fois cliquer sur « AJOUTER » dans le cas d’ajout de nouvelle
pièce.La durée de validité d’une déclaration d’importation est de 9 mois.
N.B :
23
CHAPITRE III. LA CHAINE LOGISTIQUE DE LA
PRODUCTION DES MATIERES PREMIERES A
L’ACHEMINEMENT DES MARCHANDISES
La chaine logistique d’une entreprise peut être très complexe. Bon nombre d’entreprises ont
des centaines, voire des milliers de fournisseurs.la production du bien ou du service par les
fournisseurs commence par la confirmation des commandes de l’entreprise acheteuse.
- La fiabilité ;
- Le respect des délais de livraison ;
- La maitrise de ses coûts.
§ 1. LA FIABILITE
Une commande parfaite adressée à un fournisseur c’est-à-dire une commande qui réunit la
mise à disposition du fournisseur des spécifications techniques claires et précises, la quantité
commandée et une date limite de livraison ou d’embarquement doit correspondre pour le
fournisseur à la livraison exacte de l’article, livré au bon endroit , au bon moment , article
exempt de tout défaut ainsi que tous les documents requis par le client( shipping
documents).
La somme de tous ces délais lui donne une indication sur son délai global.
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Comme tout producteur, le fournisseur doit toujours s’assurer qu’il ne travaille pas pour
rien. On crée une société pour gagner de l’argent. Les coûts de fabrication doivent toujours
s’intégrer dans le prix servi au client pour le fidéliser.
Cette assurance locale doit être levée aussitôt que les marchandises sont embarquées et
cette assurance est obligatoire pour l’accomplissement des formalités douane. Pour ce faire,
l’acheteur devra contacter son assureur muni d’une copie du connaissement (bill of lading)
ou de la lettre de transport aérien (airway bill) et d’une copie de la facture définitive.
A l’arrivée des marchandises et bien même avant si les documents d’embarquement sont
disponibles, l’acheteur doit remplir le carnet d’ordres de transit et remettre à son transitaire
les documents dont il aura besoin pour accomplir les formalités douanières et ces
documents sont ;
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- Le certificat sanitaire ou vétérinaire s’il s’agit des produits du règne animal mis à la
disposition de l’acheteur sur sa demande par le fournisseur ;
- Le certificat phytosanitaire s’il s’agit des produits du règne végétal mis à la disposition
de l’acheteur sur sa demande par le fournisseur ;
- Le certificat sanitaire s’il s’agit des produits pharmaceutiques mis à la disposition de
l’acheteur sur sa demande par le fournisseur ;
- Les autorisations d’importation s’il s’agit des produits du règne animal à obtenir
auprès du ministère de l’élevage sur demande avec une facture pro forma jointe.
Le cas de monopole des achats off-shore concerne en général les fournisseurs de pièces de
rechanges de machines ou d’organes standards de machines. Il s’agit ici des pièces
conservées dans l’entreprise dans le but de dépanner une machine ou une installation en
service.
Il faudra distinguer entre les différentes pièces, celles qui sont spécifiques à la machine ou à
un matériel et qui ne pourront provenir que d’un seul constructeur et celles qui sont
banalisées ou standardisées et que l’on peut acquérir dans leurs circuits de distribution
normale.
Il faut également séparer les pièces d’usure normale de celles qui devraient avoir pour durée
de vie voisine de celle de la machine sauf accident. Les pièces d’usure qui sont spécifiques à
une machine doivent avoir une gestion proche de la gestion économique des stocks.
A ce sujet, nous pourrons préciser que la qualité du service après vente et de livraison de
pièces de rechange entrent souvent dans le critère de décision d’achat.
L’acheteur doit se rapprocher du fournisseur des machines pour obtenir la facture pro forma
relative aux pièces de machines avec leurs références précises.
Sur la base de cette facture pro forma, il devra entreprendre les mêmes formalités étape par
étape que ci-dessus. Les pièces spécifiques de la machine livrée par un fournisseur sont
réservées à ce fournisseur. Par contre, les pièces banales telles les écrous, les boulons, les
vis, les rondelles et certaines courroies peuvent faire l’objet d’achats séparés auprès d’autres
fournisseurs plus compétitifs.
26
2. CAS DES BIENS D’EQUIPEMENTS ET AUTRES IMMOBILISATIONS
Les biens d’équipements et autres immobilisations une fois choisis sur la base des
performances et de la notoriété, seront géré de la même manière que toutes les autres
importations sur le plan administratif et douanier. Il peut s’agir :
- Des équipements de bureaux tels que les ordinateurs, les coffres-forts, les
climatiseurs s’ils ne sont pas achetés localement ;
- Les machines de production ;
- Les engins de sécurité tels que les portes coupe-feu ;
- Les engins de levage ou de manutention ;
- Le matériel roulant.
Ces achats un peu spéciaux doivent faire l’objet d’un plan de financement approuvé lors du
conseil d’administration de la société. Les services utilisateurs sont à l’origine de l’émission
de ce bon de réquisition interne (capital expenditure), bon obligatoirement contresigné par
la Direction Générale de l’entreprise.
Les matières et produits finis importés suivent le processus normal de la gestion intégrée
des approvisionnements que ce soit du domaine de l’industrie ou du commerce.
La base première des informations sont les prévisions de vente. A partir des prévisions de
vente, le gestionnaire des stocks doit pouvoir déterminer les quantités de matières et
produits à acquérir. Les achats se doivent d’obtenir des fournisseurs potentiels des factures
pro forma pour réaliser leurs achats.
Pour cette réalisation, les acheteurs vont établir un plan d’approvisionnement avec les
« LANDING DATES » ou dates d’arrivée à l’usine. Ce plan d’approvisionnement leur impose
des calendriers stricts de taches à effectuer pour concorder avec les landing dates.
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- Le suivi et la relance du transitaire pour une prompte livraison dans la limite des 11
jours de franchise portuaire.
Le travail des acheteurs dans ce domaine ne s’arrête pas à ce niveau, car ils doivent
rechercher les voies et moyens de réduire les stocks de matières et fournitures dans son
ensemble en veillant à communiquer les plans d’approvisionnement à ses fournisseurs après
établissement d’une réelle relation de partenariat.
Ces plans d’approvisionnement indiqueraient aux fournisseurs avec lesquels existent des
relations de partenariat les « landing dates » pour leur permettre de fabriquer d’avance et
de garder chez eux au lieu que ce soit l’entreprise acheteuse qui constitue des stocks.
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L’échange d’informations avec les fournisseurs doit porter sur l’obtention des
factures pro formas, la mise à disposition des shipping documents , la relance ou le report
des commandes en cours chez ces fournisseurs, l’inspection obligatoire des marchandises à
l’arrivée pour celles dont la valeur F.O.B est supérieure ou égale à 2 millions de F CFA.
- SUR LA PRODUCTION
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b) Conséquences des taches supplémentaires occasionnées
c) La gestion de l’exception
- SUR LA DISTRIBUTION(LIVRAISONS)
Pour ne pas aggraver les conditions de livraison d’un produit en retard, on a intérêt à sous-
traiter son transport vers le client par un transporteur rapide et fiable. On peut même être
amené à changer le mode de transport par rapport à celui initialement prévu (utiliser le fret
aérien et non maritime par exemple). Ces nouvelles exigences entrainent bien sûr un
surcoût.
a) La perte de la clientèle
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SECTION 4. LA GESTION DES INFORMATIONS EN AVAL DU PROCESS
LOGISTIQUE
La gestion des informations en aval du process logistique va concerner essentiellement :
Pour leur permettre d’accomplir les formalités douanières de leurs clients, ils doivent mettre
à leur disposition des ordres de transit que le client de devra de remplir, de signer et
d’apposer le cachet de la société et de leur faire décharger avec signature, cachet et date.
Les ordres de transit tiennent lieu et place du bon de commande pour les transitaires. Ils ne
peuvent enlever les marchandises sous douane sans ce document. Ces ordres de transit sont
indispensables en cas de litiges relatifs au paiement du stationnement ou des surestaries car
les transitaires ne doivent pas faire supporter à l’importateur ou à l’exportateur ces charges
supplémentaires si le retard accusé au-delà de la franchise portuaire de 11 jours francs n’est
pas dû à leur fait. Les ordres de transit se présentent de la manière suivante sur le papier
entête du transitaire :
DATE :
EXPEDITEUR : DESTINATAIRE :
PORT EMBARQUEMENT :
31
PIECES JOINTES (cocher les cases nécessaires)
SIGNATURES ET CACHETS
Client Transitaire
Le contrôle des factures des transitaires doit se faire sur la base des contrats de prestations
de service entre la société et ces transitaires. Les acheteurs doivent également avoir dans
leurs portefeuilles au moins deux transitaires qui sont sélectionnés à la fois sur la célérité de
leurs prestations en douane et les montants de leurs honoraires.
Les contrats de prestations doivent porter sur les responsabilités à la fois du transitaire et
celles de la société acheteuse pour la mise à disposition à temps des documents pour
l’accomplissement des formalités douanières.
32
Ces contrats doivent définir le champ d’action du transitaire à savoir :
- s’il est uniquement commissionnaire agréé en douane et dans ce cas précis son
action se limiterait seulement au dédouanement à l’import ou à l’export des
marchandises. l’entreprise se chargeant d’acheminer les marchandises du port ou de
l’aéroport à son siège une fois les formalités douanières terminées ;
- s’il est également commissionnaire de transport, son champ d’action s’étendrait
jusqu’à la livraison des marchandises dans l’usine de l’acheteur et le transitaire serait
responsable du préjudice subi au cours du transport des marchandises par son fait ou
par le fait de ses préposés.
L’acheteur axera son contrôle sur deux rubriques qui sont celles constituant l’ossature de la
facturation des transitaires :
- les débours qui sont les éléments de facturation des dépenses effectuées par le
transitaire au nom ou pour le compte de la société de l’acheteur. Ici, l’acheteur
veillera particulièrement que les différents débours fassent l’objet d’un justificatif,
sauf les montants de transport s’ils n’ont pas fait l’objet de dispositions
contractuelles doivent recevoir l’aval de l’acheteur avant son exécution.
Ces débours peuvent être l’assurance marchandises si c’est le transitaire qui l’a levée pour
le compte du chargeur, l’acconage, la taxe de débarquement ou d’embarquement, les frais
de manipulation pour visite douane, les surestaries si l’acheteur a remis les documents
d’embarquement au transitaire dans les délais ne lui permettant pas de dédouaner à temps
les marchandises. Si c’est le cas contraire, c’est-à-dire si les documents ont été remis à
temps ; l’acheteur doit rejeter cette pièce et la faire supporter par le transitaire (demander
un avoir du même montant).
Les frais fixes de dossiers sont de 35000 F CFA pour l’export et de 25000 F CFA pour l’import.
Les honoraires d’agréés en douane sont fixés de commun accord entre les syndicats de
commissionnaires d’agréés en douane et le ministère des finances par palier du montant
coût, assurance et fret des marchandises :
33
marchandises
L’acheteur pourra négocier des remises jusqu’à hauteur de moins de 15 % des honoraires
auprès des transitaires.
L’objectif primordial du logisticien étant la réduction des coûts, celui-ci a intérêt à relancer
de temps en temps le transitaire pour qu’il livre les marchandises dans le délai imparti.
C’est ici que sont listés les objectifs visés tels que le nombre de commandes maximum en
retard, le délai de retour des récépissés, les manquants à la livraison et l’information en
temps réel sur les litiges.
34
CHAPITRE IV. LA CHAINE LOGISTIQUE DE LA
PRODUCTION DES PRODUITS FINIS ET LEUR
DISTRIBUTION
Le planning de production est établi en fonction des délais de livraison des
clients/consommateurs en ce qui concerne les commandes personnalisées (flux tirés) et du
taux de service pour les flux poussés.
Il doit avoir une synchronisation poussée entre les achats et la production afin que le stock
des matières premières dans les entrepôts et des commandes en cours de route soient
suffisants pour satisfaire la demande.
Ici, le mot « client » désigne l’entité que l’entreprise s’emploie à servir. Il peut s’agir d’un
consommateur ou d’une autre entreprise. Qu’il s’agisse de commerce B2B (business to
business) ou B2C (business to consumer), nous allons explorer l’impact d’internet sur les
processus d’enregistrement et d’exécution des commandes.
Etant donné qu’il s’agit du processus générant la demande qui va alimenter la supply Chain,
il est du devoir des responsables d’en faire un processus simple et rapide.
35
§ 2. PROCESSUS D’EXECUTION DES COMMANDES
Le processus d’exécution des commandes concerne les activités permettant de livrer un
produit ou un service à un client. Il peut être sollicité pour agir sur toutes les priorités
concurrentielles entrant dans les catégories coût, qualité, temps et flexibilité.
Internet est un moyen simple et efficace de partager l’information à tous les stades de la
supply chain.au sein de l’entreprise, les PGI (gestion partagée des informations) facilitent le
transit des informations entre services, centres de profit, zones géographiques et gammes
de produits.
Pour un industriel, le fait de détenir des informations précises sur les opérations de ses
clients comme sur les niveaux de stock, les estimations de la demande et les plannings de
production, alimente le processus d’exécution des commandes par une meilleure
anticipation des besoins à venir. La supply Chain est plus à même de mettre en adéquation
l’offre et la demande, ce qui réduit le coût du stock et les délais de livraison.
Alors que le partage d’informations en ligne peut améliorer les opérations de la supply
Chain, les entreprises qui ont pleinement intégré les chaines logistiques internes et externes
bénéficient d’un avantage concurrentiel. Etre présent en ligne impose toutefois de gros
investissements dans les systèmes informatiques et dans l’actualisation et la maintenance de
ces derniers. Ces composantes sont aujourd’hui les fondations du management de toute
relation client ou CRM (Customer Relationship management) et contribuent largement à
l’efficacité des relations avec le client ou ECR (efficient Customer response).
Le choix de l’emplacement des stocks de produits finis est une décision fondamentale pour
la chaine logistique. En effet, il peut avoir des conséquences stratégiques. Dans le cas de
sociétés de portée internationale, localiser les centres de distribution à l’étranger permet de
réduire les délais et de se placer en bonne position face à la concurrence. Néanmoins, pour
36
toute entreprise fabriquant des produits standardisés, la question est de positionner le stock
dans la chaine logistique.
L’autre solution est celle du STOCKAGE EN AVAL (forward placement), qui consiste à
rapprocher le stock du client (dans un entrepôt ou un centre de distribution, ou chez un
grossiste ou un détaillant). Cette solution apporte deux avantages au processus d’exécution
des commandes : de meilleurs délais et des coûts de transport réduits. Le rapprochement du
stock et du client réduit l’effet de concentration, mais raccourcit les délais de livraison. Par
conséquent, le service client est plus rapide et l’entreprise et l’entreprise profite de tarifs de
transport plus intéressants pour des expéditions en quantité en direction des centres de
distribution.
Poussé à l’extrême, le stockage en aval peut consister à localiser le stock chez le client. C’est
une méthode de pilotage des niveaux de stock par les consommations, appelée GESTION
DES STOCKS PAR LE FOURNISSEUR ou GPA (gestion partagée des approvisionnements ou
VMI vendor management inventory), une logique de plus en plus prévalente, mais qui
impose une pression accrue sur les fournisseurs, qui détiennent, de ce fait, la responsabilité
entière du respect des paramètres des quantités de commandes.
Or les entreprises ont des actionnaires et des modalités de gestion différents. Ainsi, les
comportements des partenaires situés en aval de la supply chain( en direction de l’utilisateur
du produit ou du service) peuvent avoir des effets préjudiciables sur les opérations de ceux
qui sont situés en amont ( au niveau de la couche supérieure de la supply chain ).
§ 1. CAUSES EXTERNES
C’est en externe que les gestionnaires ont le moins de contrôle sur la supply chain. Ils
doivent donc concevoir les opérations en étant conscients qu’ils auront peut-être à endosser
des ruptures provoquées par les fournisseurs ou par les clients.les causes externes de
rupture de la supply Chain les plus fréquentes sont les suivantes :
37
- Modification des volumes ;
Les clients peuvent réduire les quantités initialement commandées pour une date donnée ou
augmenter leurs commandes de manière inattendue. Si le marché exige des délais courts, la
direction doit obtenir des fournisseurs des réactions rapides.
Les clients peuvent modifier les quantités commandées par article et provoquer une »onde
de choc » qui se propagera à l’ensemble de la supply Chain. Supposons que l’acheteur d’une
chaine de grande distribution d’électroménager ait commandé 60 % de lave-linge d’une
marque et 40 % d’une autre. Si le client inverse subitement ces pourcentages, cette décision
va modifier le calendrier de production de l’usine qui fabrique les deux marques. Les stocks
seront déséquilibrés. De plus, l’entreprise qui fabrique les façades des lave-linge devra
également modifier ses plannings et cela aura une incidence sur ses propres fournisseurs ;
- Retards de livraison ;
Les retards de livraison peuvent obliger les responsables à reporter la production de l’article
initialement planifié et en lancer un autre. Les sociétés qui fabriquent des modèles différents
voient ainsi leurs plannings perturbés. Admettons qu’un responsable de l’usine constate que
le fournisseur d’une pièce entrant dans la fabrication du lave-linge A n’a pas livré à la date
prévue. Pour ne pas arrêter la chaine de fabrication (ce qui coûterait cher à l’entreprise), ce
responsable décide de lancer la fabrication du lave-linge B. la demande de pièces entrant
dans la fabrication du modèle B augmente subitement, à la grande surprise des fournisseurs.
- Livraisons incomplètes.
Lorsqu’ils sont en rupture dans leurs propres unités de fabrication, les fournisseurs
expédient des livraisons partielles. Les effets de ces livraisons incomplètes sont comparables
à ceux des retards de livraison, à moins que la quantité ne soit livrée suffisante pour
alimenter la chaine de production jusqu’à la prochaine livraison.
§ 2. CAUSES INTERNES
Les services opérationnels peuvent être responsables d’une dynamique négative. Les causes
les plus fréquentes sont les suivantes :
Toute évolution dans la conception d’un produit peut avoir un impact direct sur les
fournisseurs. Par exemple si on décide de simplifier le tableau de bord d’une automobile, le
client remarquera une meilleure fonctionnalité mais les pièces entrant dans la fabrication du
tableau de bord seront différentes et les sous-traitants en seront affectés.
Ce type de changement a toujours une incidence sur la supply Chain. La direction décide du
nombre de nouveaux produits qu’elle va lancer, ainsi que du calendrier de lancement et une
nouvelle dynamique s’installe dans la chaine. Ces nouveaux produits ou services peuvent
nécessiter leur propre supply Chain ou entrainer l’apparition de nouveaux partenaires dans
une supply Chain existante. Aussi, la mise en place d’un nouveau service de livraison par
camion frigorifique aura un impact sur les constructeurs de camions frigorifiques et sur les
fournisseurs chargés de la maintenance de ces véhicules.
- Promotions ;
Proposer des remises de prix afin de promouvoir les ventes est une pratique courante pour
les entreprises qui fabriquent des produits ou composent des services standardisés. Or cela a
pour effet de créer un pic de la demande qui se répercute sur l’ensemble de la supply Chain.
- informations erronées.
Les erreurs de prévision de la demande font que les gestionnaires peuvent commander trop
ou trop peu, de matières ou de services. Elles entrainent parfois des commandes urgentes
qui obligent les fournisseurs à réagir plus rapidement afin d’éviter toute rupture de la supply
Chain.
En outre, des erreurs commises lors de l’inventaire du stock sont susceptibles de provoquer
des ruptures, puis des achats « pour hier » ou à l’inverse, un stock trop élevé (s’il y a entre-
temps une baisse de ventes). Enfin, la qualité de la communication entre acheteur et
fournisseur est parfois en cause. Ainsi il est possible que des erreurs dans les commandes ou
des retards dans la réception des informations techniques provoquent des perturbations de
la supply Chain.
39
§ 1. LA DISPONIBILITE DES PRODUITS
Elle représente la capacité à pouvoir livrer le besoin exprimé en une fois, dans les délais et
conditions prévus. La non-disponibilité occasionne une rupture. Chaque rupture provoque
un risque commercial pour le fournisseur. Le client est susceptible d’avoir des réactions
contrastées :
- Le traitement des litiges est enfin un point sensible pour lequel une information précise et
rapide évite de nombreuses complications et des effets de chaine.
40
quantitatives) et que les manutentions et les transports se sont faits selon les règles
inspirées par les caractéristiques du produit :
La distribution des produits destinés aux clients/consommateurs finals pour les commandes
personnalisées des flux tirés B2C (business to consumer) ne pose généralement pas de
problème car si l’entreprise productrice ne dispose pas ses propres moyens de transport,
elle peut externaliser le transport et veiller que l’acheminement vers ses clients respecte les
contraintes de délai et de coût.
S’agissant des flux poussés c’est-à-dire des flux initiés sur la base des prévisions de vente,
l’entreprise doit toujours chercher à optimiser ses coûts de transport.
41
CHAPITRE V. LES PROBLEMES DE TRANSPORT
Le transport des marchandises ou des matières constituent à n’en point douter le centre
névralgique de toute solution logistique, le gestionnaire de la chaine logistique doit toujours
chercher à optimiser les coùts de transport à chaque étape de son intervention dans la
chaine logistique.
Ce bien est demandé sur n marchés suivant les quantités D1, D2………………………………….Dn. le
problème est de satisfaire la demande, c’est-à-dire de transporter le produit des origines aux
destinations et cela à moindre coût.
3. MODELISATION
Soit Cij, le coût de transport d’une unité de bien de l’origine i à la destination j. Cij est
fonction de plusieurs paramètres : le temps, la sécurité et la distance.
Soit Xij, la quantité de bien transportée du point i au point j. le problème consiste à trouver
mxn nombres Xij tels que :
Avec la méthode de transport, la somme des capacités doit être égale à la somme des
besoins. Les algorithmes qui existent se ramènent tous au cas offre = demande.
Dans de nombreux cas pratiques, l’Offre totale peut excéder la demande et vice-versa. Si elle
excède de Ω unités, alors on ajoute une colonne supplémentaire (un entrepôt virtuel) avec
une demande de Ω unités et nous fixons dans les nouvelles cellules les coûts de transport à
42
0. Les livraisons ne sont pas réellement effectuées et représentent donc une partie de la
capacité de l’usine non utilisée.
De même, si les demandes dépassent les offres de Ω unités, alors nous ajoutons une ligne
supplémentaire (une usine virtuelle) avec une capacité de Ω unités. Nous attribuons à ces
nouvelles cellules des coûts de transport et de rupture de stock identiques. Si on ne connait
pas les coûts de rupture de stock ou s’ils sont identiques pour tous les entrepôts ; alors nous
fixons simplement le coût du transport à 0 par unité dans chaque cellule de la rangée
correspondant à l’usine virtuelle.
La solution optimale n’en sera pas affectée, car ce manque de Ω unités est nécessaire dans
tous les cas.
Dans les deux cas, on cherchera à interdire ces itinéraires fictifs en leur affectant un coùt
unitaire très supérieur aux autres coûts réels. De même, il arrive que certains itinéraires
initialement prévus soient interdits ; on modifie alors le coût unitaire sur ces itinéraires et on
les remplace par des coûts unitaires très élevés.
Nous présenterons ces méthodes à partir d’un exemple. Trois usines disposent
respectivement de 100 ; 120 ; et 120 tonnes d’un produit A qu’on doit livrer à 05 magasins
dont les demandes sont respectivement de 40 ; 50 ; 70 ; 90 ; et 90 tonnes.
43
I II III IV V Offre Totale
A U1 4 1 2 6 9 100
B U2 6 4 3 5 7 120
C U3 5 2 6 4 8 120
Demande 4 50 7 9 90 340
Totale 0 0 0
Sur l’itinéraire (A ; II), on transporte le minimum du couple (50, 60) soit 50 tonnes, le dépôt II
est servi et l’usine A dispose encore de 10 tonnes qui seront transportées su l’itinéraire (A ;
III). L’offre de l’usine A est épuisée, la demande du dépôt III sera satisfaite si on transporte
sur l’itinéraire (B ; III) le minimum du couple (60 ; 120) soit 60 tonnes. Le dépôt III est servi et
l’usine B dispose encore de 60 tonnes qui seront transportées sur l’itinéraire (B ; IV). Sur
l’itinéraire (B, IV), on transporte le minimum du couple (60 ; 120) soit 60 tonnes. L’offre de
l’usine B est épuisée. Le dépôt IV pour être servi, a besoin de (90-60) tonnes soit 30 tonnes
qui seront livrées par l’usine C.
On transporte le minimum du couple (30 ; 120) sur l’itinéraire (C ; IV), les 30 tonnes.
Le dépôt V n’est pas encore servi et l’usine C doit transporter le minimum du couple (90 ;
120) sur l’itinéraire (C ; V) soit 90 tonnes. Le dépôt V est servi et la boucle est bouclée.
Le coût de transport est = (4x40) + (1x50) + (2x10) + (3x60) + (5x60) + (4x30) + (8x90) = 1550
Cette méthode fournit une solution de base mais ne tient pas compte des coûts. On a en
général peu de chance de se trouver sur le schéma optimal.
44
SECTION 3. Méthode du meilleur coin NORD-OUEST
Cette méthode est une amélioration de la méthode précédente, en effet elle tient compte
des coûts unitaires.
Tableau no 01
Sur les itinéraires de l’usine A, l’itinéraire (A ; II) présente le moindre coût, raison pour
laquelle nous devons livrer à ce dépôt le minimum du couple (50 ; 100) soit 50 tonnes qui
sature la demande au dépôt II. La nouvelle configuration du tableau des coûts unitaires en
faisant abstraction de la demande du dépôt II est la suivante :
Tableau no 02
L’itinéraire ayant le moindre coût est l’itinéraire (A ; III). Nous passons ensuite au dépôt III
qui présente le moindre coût entre les dépôts I ;III ;IV et V. nous devons livrer dans ce dépôt
la quantité maximale en tenant compte de l’offre globale restante 100 tonnes de l’usine A
moins 50 tonnes livrées au dépôt II.
Il reste à prendre le minimum entre la demande du dépôt III et l’offre restante de l’usine A
(50 tonnes). Nous inscrivons dans la case (A ; III), la quantité 50 tonnes qui avec les 50 tonnes
45
livrées au dépôt II sature l’offre de l’usine A. la nouvelle configuration du transport avec la
saturation de l’offre A est la suivante :
Tableau no 03
L’itinéraire ayant le moindre coût est l’itinéraire (B ; III). Nous devons livrer dans ce dépôt le
minimum du couple (20 ; 120) soit 20 tonnes et la demande du dépôt III est saturée. Avec la
saturation de la demande au dépôt III, la nouvelle configuration du tableau des coûts
unitaires est la suivante :
Tableau no 04
I IV V Offre Totale
B U2 6 5 7 100
C U3 5 4 8 120
Demande 4 90 9 220
Totale 0 0
La case au moindre coût est l’itinéraire (C ; IV). L’usine C doit livrer au dépôt IV, la quantité
maximale c’est-à-dire le minimum du couple (90 ; 120) soit 90 tonnes et la demande du
dépôt IV est saturée.
Avec la saturation de la demande au dépôt IV, la nouvelle configuration du tableau des coûts
unitaires est la suivante :
Tableau no 05
I V Offre Totale
B U2 6 7 100
C U3 5 8 30
Demande Totale 4 90 1300
0
La case au moindre coût est sur l’itinéraire (C ; I). Nous allons transporter dans ce dépôt le
maximum soit le minimum du couple (40 ; 30) soit 30 tonnes et l’offre de l’usine C est
saturée car 30 tonnes plus 90 tonnes donnent bien 120 tonnes.
46
Avec la saturation de l’offre de l’usine C, la nouvelle configuration du tableau des coûts
unitaires est la suivante :
Tableau no 06
I V Offre Totale
B U2 6 7 100
Demande Totale 1 90 100
0
La case au moindre coût est sur l’itinéraire (B ; I). Nous saturons la demande au niveau du
dépôt I par la quantité maximale qui est le minimum du couple (10 ; 100) soit 10 tonnes.
Avec la saturation de la demande du dépôt I, la nouvelle configuration du tableau des coûts
unitaires est la suivante :
Tableau no 07
V Offre Totale
B U2 7 90
Demande 90 90
Totale
Il reste à affecter maintenant la dernière offre restante de l’usine Bau seul dépôt restant, le
dépôt V soit la quantité de 90 tonnes qui sature à la fois la demande du dépôt V et l’offre
restante de l’usine B.
On obtient le schéma de transport suivant en saturant les offres des usines A ; B et C ainsi
que les demandes des dépôts respectifs I ; II.III ; IV et V.
Tableau no 08
Le coût total de transport = (50x1) + (50x2) + (10x6) + (20x3) + (90x7) + (30x5) + (90x4) =
1410
47
SECTION 4. METHODE DE LA DIFFERENCE MAXIMALE OU METHODE
DES REGRETS
La règle de choix consiste à éviter le regret maximal. Pour une origine donnée A, on a intérêt
à transporter sur l’itinéraire de moindre coût. Si cela n’était pas possible, on affecterait cette
quantité à la case de coût immédiatement supérieur. L’écart entre le moindre coût et les
autres coûts mesure le regret de n’avoir pas pu procéder à l’affectation maximale.
La méthode consiste à éviter les regrets les plus élevés dons de choisir à priori d’affecter la
ligne ou la colonne pour laquelle cette différence (ce regret) est maximale.
PROCEDURE
Tableau no 01
I
II III I V
V
A Regret 1 1 1 1 1
B Regret 1 1 1 1 1
C regret 2 2 2 2 2
Le regret maximal est de 2 sur la 3 ème ligne. Sur cette ligne sur l’itinéraire (C ; II), on
transporte la quantité maximale soit la demande du dépôt II qui doit être le minimum entre
la demande au dépôt II et l’offre de l’usine C soit le minimum du couple (50 ; 120). La
matrice restante est la suivante :
48
Tableau no 01
I
III I V
V
A Regret 2 2 2 2
B Regret 2 2 2 2
C regret 1 1 1 1
On obtient le même regret maximal sur la 1 ère et la 2 ème ligne. On choisit la première
ligne parce-que son moindre coût est 2 tandis que le moindre coût de la 2 ème ligne est 3.
On sature la demande en transportant le minimum du couple demande 70 et l’offre de 100
soit 70. On sature ainsi la demande du dépôt III.
I IV V Offre Totale
A U1 4 6 9 30
B U2 6 5 7 120
C U3 5 4 8 70
Demande 4 90 9 220
Totale 0 0
I IV V
A Regret 2 2 2
B Regret 1 1 1
C regret 1 1 1
Le regret maximal se trouve sur la première ligne et le moindre coût sur cette ligne est 4. On
Sture la demande sur l’itinéraire (A ; I) soit le minimum du couple (40 ; 30) donc 30 tonnes et
on sature l’offre de l’usine A.
49
I IV V Offre Totale
B U2 6 5 7 120
C U3 5 4 8 70
Demande 1 9 90 190
Totale 0 0
I IV V
B Regret 1 1 1
C regret 1 1 1
Le regret maximal se situe à la fois sur les deux lignes restantes mais le moindre coût est sur
l’itinéraire (C ; IV). Nous allons par conséquent affecter la quantité maximale sur cet
itinéraire soit le minimum du couple (90 ; 70) soit 70tonnes et l’offre de l’usine C est saturée.
La nouvelle configuration des coûts unitaires est la suivante :
I IV V Offre Totale
B U2 6 5 7 120
Demande 1 9 90 120
Totale 0 0
La case au moindre coût est sur l’itinéraire (B ; IV). Nous allons saturer la demande du dépôt
IV en y affectant la quantité maximale, soit le minimum du couple (20 ; 120) donc 20 tonnes.
La case qui suit avec le moindre coût est la case (B ; I) et dans cette case on va affecter la
quantité maximale soit le minimum du couple (10 ; 100) soit 10 tonnes. Il ne reste plus qu’à
affecter les 90 tonnes restantes soit l’offre restante de l’usine B qui correspond à la demande
du dépôt V.
50
SECTION 5.METHODE D’APPROXIMATION DE VOGEL
PROCEDURE
1. Identifier les cases ayant un coût de transport minimum et celle ayant un coût
immédiatement supérieur dans chaque ligne et écrire la différence (la pénalité) le
long de la ligne correspondante de la table ;
2. Identifier les cases ayant un coût de transport minimum et celle ayant un coût
immédiatement supérieur dans chaque colonne et écrire la différence (la pénalité) le
long de la colonne correspondante de la table ;
3. Identifier la pénalité maximale. Si cette pénalité se trouve sur les lignes, allouez la
quantité maximale dans la case ayant le coût de transport minimum dans cette ligne.
Si par contre, cette pénalité se trouve sur les colonnes, allouez la quantité maximale
dans la case ayant le coût de transport minimum dans cette colonne ;
4. Si les pénalités correspondantes dans deux ou plusieurs lignes ou colonnes sont
égales, alors vous êtes libres de choisir de façon arbitraire ;
5. Répéter la procédure ci-dessus jusqu’à la satisfaction complète.
EXEMPLE
Nous présenterons cette méthode à partir d’un exemple. Trois usines disposent
respectivement de 100 ; 120 et 120 tonnes d’un produit A qu’on doit livrer à 05 magasins
dont les demandes sont respectivement de 40 ; 50 ; 70 90 et 90 tonnes.
SOLUTION
Sur les colonnes : 5-4 = 1 ; 2-1 = 1 ; 3-2 = 1 ; 8-7 = 1 ;
La pénalité maximale apparait dans la troisième ligne. Le minimum Cij dans cette ligne est 2
soit X32 = 50 et la colonne no 02 est saturée. La matrice réduite se présente comme suit :
La forte pénalité apparait aux niveaux des lignes 01 et 02, mais la ligne 01 a le coût de
transport minimum c’est-à-dire le minimum Cij sur cette ligne est C13 ainsi X 13 = 2, nous
allouons le minimum du couple (70 ; 100) soit 70 dans cette ligne et la colonne 3 est saturée.
La pénalité axiale se présente encore sur la première ligne et le coût minimum sur cette ligne
est C11 c’est-à-dire 4 ainsi X 11 = 30 quantité que nous allouons dans la case C11 qui est le
minimum du couple (30 ; 40). La ligne 01 est donc saturée.
52
Sur les lignes et les colonnes, nous avons les mêmes pénalités c’est-à-dire 1. Le coût de
transport minimum se trouve dans la case C34 soit 4 par conséquent nous allons allouer
dans cette case le minimum du couple (90 ; 70) soit 70 tonnes et la ligne 03 est saturée.
La pénalité maximale se trouve dans la colonne 05 soit C25, c’est-à-dire 7 ainsi X25 = 90 soit
le minimum du couple (90 ; 120) et la colonne 05 est saturée.
La pénalité maximale se trouve dans la colonne 01 soit C21, c’est-à-dire 6 ainsi X21 = 10 soit
le minimum du couple (10 ; 30) et la colonne 01 est saturée.
La pénalité maximale se trouve dans la colonne 04 soit C24, c’est-à-dire 5 ainsi X 24 = 20 soit
le minimum du couple (20 ; 20) et la colonne 04 est saturée et la boucle est bouclée.
53
0
Demande 4 50 7 9 90 340
Totale 0 0 0
Si tel n’est pas le cas, on dit qu’on a une solution dégénérée. Cette solution dégénérée peut
aussi se présenter à une étape quelconque de la résolution. On remédie à ce problème en
remplaçant la quantité nulle sur un des itinéraires par une quantité très petite 0.
Une fois l’optimum obtenu, on fera = 0. Comment améliorer une solution de base ?
Calculons SAI le taux de substitution de l’itinéraire (A ; I). Transporter une unité
supplémentaire sur (A ; I) suppose qu’on transporte 1 en moins sur (B ; I), un en plus sur (B ;
III) et un en moins sur (A ; III).
54
SAI = 4-6+3-2 = -1
On ne dispose sur (B ; I) que de dix unités or on ne peut transporter sur (A ; I) que la même
quantité qu’on dégage de (B, I) soit 10 unités
On a amélioré le schéma précédent. On refait le calcul pour l’autre itinéraire hors base et on
trouve qu’ils sont tous positifs.
SA4 = 3 ; SA5= 3 ; SBI= 1 ; SB2= 2 ; SB4 = 1 ; SC2 = 0 ; SC3 = 3 ; SC5 = 1 ;
SC2 = 0, le taux de substitution est nul, cela veut dire qu’on peut obtenir un autre schéma
optimal de transport sans améliorer le coût. Il suffit de transporter sur (C ; II) la quantité 30.
On aura donc :
REAMRQUE :
Nous avons obtenu deux schémas optimaux. Comme nous avons un programme linéaire, ces
solutions correspondent à deux sommets du polyèdre convexe défini par les contraintes.
55
L’arrête qui joint les deux sommets représente une infinité de solutions optimales qui
peuvent être obtenues en prenant une combinaison linéaire convexe de chacun des deux
sommets pour 0 ≤ λ ≤ 1.
Pour λ = ½, on aura :
Trouver X11 ; X12 ; ……………X15 ; X21 ; X 22 ; X23 ; X24 ; X25 et X31 ; X32 ; X33 ; x34.X35 tous
positifs tels que :
X11+X12+X13+X14+X15 = 100
X21+X22+X23+X24+X25 = 120
X11+X21+X31X = 40
X12+X22+X32 = 50
56
X13+X23+X33 = 70
X14+X24+X34 = 90
Le schéma dual de la solution obtenue par la méthode de meilleur coin NORD-OUEST s’écrit
de la façon suivante compte tenu de la relation d’exclusion (Xij 0) contrainte saturée.
UA+ V2 = CA2 = 1 ; UA +V3 = CA3 = 2 ; UB+V1 = CB2 = 6 ; UB+V3 = CB3 = 3 ; UB+ V5 = CB5 =
7 ; UC+V1 = CC1= 5 ; UC+V4 = CC4 = 4 ;
Le calcul du taux de substitution des variables hors base (itinéraires non empruntés) nous
donne par exemple :
57
SA1 = CA1- (UA+V1) ;
SA4 = CA4-CC4-CC1-CB1+CB3-CA3
= CA4 – (UA+V4)
On montre que pour les variables hors base, le taux de substitution Sij = Cij –(Ui+VJ)
Le schéma de transport sera optimal si les taux de substitution sont tous positifs c’est-à-dire
qu’on n’améliore pas le coût en modifiant le schéma par le transport d’une quantité
quelconque sur un itinéraire non emprunté.
Le schéma obtenu par la méthode par la méthode du meilleur coin NORD-OUEST n’est pas
optimal car nous avons UA +V1 = 5 CA1 = 4. N peut donc améliorer ce schéma en
empruntant l’itinéraire (A ; I).
CONCLUSION
La résolution des problèmes de transport par les programmes linéaires serait très lourde.
Dans le cas de notre exemple, on a 24 variables dont 9 variables d’écart. Il est don conseillé
d’utiliser les méthodes spécifiques qui ont l’avantage de fournir rapidement une solution de
base et on a vu que certaines de ces méthodes qui prennent en compte les coûts donnent
des solutions qui prennent être très proches de la solution optimale.
EXERCICE 1
58
Totale
59