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Etude de cas 

: SUPPLY CHAIN

MERAZGA Ines Maissa


L3 G (CCA)
The Supply Chain Management

Un apport de la logistique -> Meilleure intégration des opérations + amélioration


coordination et de la planification dans le mode de fonctionnement + gain efficacité de
transport.
Cout de la logistique dans les pays développés : 10,13% du PIB. 

Optimisation de la chaine logistique -> Gain de productivité -> Optimisation des réseaux
d’approvisionnement et de distribution / Optimisation des capacités de production /
Réduction des délais / Satisfaction des clients / Synchronisation entre les différentes étapes
de la chaine / Meilleure gestion de la concurrence / Réduction des impacts
environnementaux / Contrôle des risques (retard/rupture de stocks).

1/ La logistique :

Coût en logistique en entreprise = 20% du prix de revient (lorsqu’il n’y a pas d’imprévus).

. Sources de surcoût :
Leviers de croissance -> Qualité service + personnalisation produits + fidélisation clients /
Réduction du time-to-market / Réactivité et flexibilité pour répondre à la demande (sans
retard, ni surcout) / Externalisation logistique pour élargir la zone d’influence / Maitriser les
flux internationaux pour gagner le grand Export.

Leviers de productivité -> Réduction couts logistiques / Rotation des stocks (augmentation
cash flows) / Améliorer la visibilité (permet de réduire les incertitudes sur la demande) /
Collaboration logistique + mise en œuvre des TIC / Mutualisation des entrepôts et transports
(réduire les coûts logistiques et émission de GES).
2/ Logistique internet et logistique externe :

 Existence de nouvelles conditions quant à la consommation liée aux clients : être


servi n’importe où et n’importe quand / bénéficier de prix compétitifs / exprimer sa
différence / consommer en toute sécurité / consommation dans le respect de
l’environnement / etc.

 Logistique = Fonction d’ajustement entre offre et demande.


Il permet la gestion de 2 flux complémentaires : l’un TIRÉ par la logistique aval
(commandes des clients) et l’autre POUSSÉ par la logistique amont (usine).
Le flux aval commande l’amont (logique d’une stratégie de distribution) : lorsque le
déclencheur du processus industriel de production est la commande d’un client ->
Organisation de flux tendus dont l’objectif est de fournir un produit correspondant à
la commande du client au moment où ce dernier le souhaite.

 Stratégies de production les plus courantes : Fabrication pour le stock / Assemblage à


la commande / Fabrication à la commande.
3/ De la logistique fragmentée à la SupplyChain  :

 La logistique au travers des décennies :


Jusqu’aux années 60 – Période de logistique éclatée : Fragmentation des opérations,
indépendance des pôles, pas d’optimisation, plusieurs planifications émises.
Jusqu’aux années 80 – Période de la logistique intégrée.

 Logistique = Fonction d’intendance : Produit allant des usines au marché.


Cependant, début émergence de la fonction logistique autour du : processus de
gestion des approvisionnements et de la production + processus de distribution
physique -> 1 seul prévision émise, début de l’optimisation des ressources et des
processus.
A partir des années 90 – Période de la logistique globale.
Logistique = Fonction d’ajustement entre offre et demande : ajustement des flux tirés par la
demande et poussé par les prévisions.
Facteur qui ont poussé à ce mouvement : émergence TIC + Saturation marché + Libres-
échanges (émergence marchés régionaux) + Industrialisation des transports + recherche de
nouveaux sourcing.

Actuellement – Fonction d’anticipation et d’intégration : Différenciation par les coûts,


services, efficience des organisations.

Le Big Data -> Grande base de données multicritères, alimentée automatiquement, pouvant
être étudiée en temps réel pour pouvoir optimiser la valeur ajoutée + dégager des axes
d’amélioration.

- Optimisation dynamique des livraisons : monitoring + optimisation en temps réel des


livraisons grâce aux données de location des différents appareils, et pouvoir ainsi les
rediriger. Cela a un impact positif sur les couts de transports.
- Gestion des approvisionnements : Grace aux nombreuses infos, des logiciels
mathématiques sophistiqués sont développés pour prendre la bonne décision au bon
moment.
- SupplyChain basée sur la demande : Analyse combinée des données
(fournisseurs/réseaux sociaux/..) permet de s’adapter aux changements de demande
plus rapidement et d’une meilleure manière (=Baisse des stocks + meilleure
performance).

. Organisation virtuelle (ex : Macdo/Nike/Reebok) -> la plupart des opérations sont sous-
traités + vente à travers des chaines. Se repose sur un informatique de réseau très
développée entre les partenaires.

4/ Organisation par processus :


. Fondé sur un raisonnement sur la variation des flux de produits et de services à destination
du client.
Le processus est un ensemble d’activités dépendantes ou indépendantes permettant
d’obtenir des éléments d’entrée en élément de sortie, en donnant une valeur ajoutée à cet
élément.
Différentes familles de processus : Processus opérationnel (différents métiers) / Processus
d’amélioration continue (assurance qualité) / Processus managérial (management et
pilotage + stratégie) / Processus de service (support).

. L’approche par processus nécessite 3 étapes :

- Comprendre le processus – Identification des processus + formalisation des processus


- Maitriser le processus – Identification des dysfonctionnements principalement. Elle
permet -> Efficacité / rentabilité / Mesure continue des couts et des gains.
- Optimiser le processus

. L’analyse de déroulement = Amélioration du processus -> éliminer les actions « inutiles »


pour le simplifier. Pour se faire -> Analyser les différentes opérations pour
supprimer/combiner/permuter.

Exemple :

5/ Organisation par projet :


Entreprises construites sous le modèle pyramidale, centralisée, hiérarchisé -> Essaie
d’évoluer sur un modèle d’organisation et de management « par projet ». Cela suggère
plusieurs paradigmes :

- L’ingénierie concourante : Mobilisation de toutes les expertises pour améliorer la


prise de décision des différentes étapes grâce à des perspectives plus larges +
Chevauchement des phases de production (allongement des phases, mais réduction
du délai + anticiper les problèmes avant de prendre des décisions irréversibles).

- La « Task Force » / Equipe dédiée : Regrouper temporairement, autour d’un projet,


des professionnels ayant des fonctions et métier différents .

- L’organisation matricielle : chef choisi les personnes dont il a besoin pour un projet
dont ils consacreront uniquement quelques jours ou quelques heures par semaines,
tout en assumant une partie de leur travail quotidien.
Plusieurs enjeux à cette organisation « par projet » -> Réduction délais et couts + Meilleure
connaissance + reconnaissance mutuelle + Mobilité interne accrue + nouveau levier de motivation
+ Source d’apprentissage collectif + Opportunités d’apprentissage individuel.

Distinction entre Processus et projet :

6/ Effet Bulwhip :

Un hausse de la demande de 8.2% au niveau du détaillant, subira une distorsion, et sera


reçu à 40% pour le fabricant, quelques semaines après cette hausse.
Les causes de cet effet :

1 - Manque de communications entre les maillons + prévisions basées sur les commandes en
aval et non sur les commandes réelles des clients (modèle de prévision qui réagit trop face à
une fluctuation de la demande).
2 - Taille des lots : Organisations commandent par lots, générant un effet d’amplification.
3 - Variation des prix : Promotions/rabais modifie le comportement du consommateur
(Achats ne reflètent plus leurs besoins immédiats).
4 - Manœuvre stratégique : Annulation de commandes + achat à termes -> Peuvent conduire
à l’effet Bulwhip.

Faire face à cet effet :

1 - Mise en commun de l’information (grâce aux systèmes d’informations appropriés).


Objectif à terme : Remplacer les stocks par l’information entre les maillons.
2 - Limiter la fluctuation des prix (Ex : Wal-Mart : initiative « bas prix tous les jours ».
3 - Autres solutions : Réapprovisionnement continue + réduction taille des lots + réduction
nombre de maillons dans la chaîne.

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