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Introduction 

Les coopérations logistiques au sein des Supply Chain ont pour but de retisser ce lien entre
l’amont industriel et l’aval distributeur reconnaissant que ces deux acteurs ont à y gagner vis-
à-vis du consommateur final et donc face à leur propre concurrence. La recherche de la
performance globale de la chaîne de distribution passe par une stratégie de coopération entre
les producteurs et les distributeurs.

Les technologies de l’information sont un media incontournable pour le bon fonctionnement


de la SC, et si les outils et les technologies ont fortement progressé, il n’en reste pas moins
vrai que seule une volonté partagée de créer une valeur distinctive forte à deux est la
condition requise d’une coopération réussie.

CPFR :

Le CPFR est une nouvelle méthode de gestion globale de l’offre et la demande.

Le CPFR se focalise sur les relations opérationnelles entre le client et le vendeur. C’est un
processus dans lequel des partenaires typiquement des producteurs et des distributeurs
échangent leurs prévisions et analysent ensemble les écarts éventuels.

Ensuite ils développent des prévisions communes qui permettent de déclencher les
approvisionnements et la production. Ce rapprochement des prévisions offre l’opportunité
d’accroitre la disponibilité des stocks les marges brutes et les ventes tout en réduisant les
investissements en stock et les ruptures.

Cette collaboration utilise les nouvelles technologies de l’information et les supports tels
qu’Internet et EDI

Les fournisseurs collaborent avec les clients pour développer des prévisions de vente .Un
système de pilotage base sur le partage d’informations concernant les ventes réelles et les
prévisions permet de gérer l’offre et la demande d’une manière optimale.

Les objectifs :

- L’augmentation de la disponibilité des produits en rayon


- Amélioration du service client
- Augmentation des ventes
- L’augmentation des marges brutes
- La réduction des stocks dans la Supply Chain
- La stabilisation de la production des fournisseurs

Pour atteindre ces objectifs, le CPFR® s’appuie sur trois fondamentaux que sont :
 la définition d’un partenariat ;
 la réalisation de prévisions en commun ;
 l’élimination des contraintes de réapprovisionnement.
Le CPFR® nécessite une évolution dans les mentalités avec l’adoption de stratégies de type «
gagnant-gagnant » impliquant coordination, échange et partage d’information. La définition
du cadre de partenariat doit servir à formaliser et à valider la logique collaborative dans
laquelle les partenaires s’engagent. Il doit enfin, et surtout, indiquer de quelle façon le
processus collaboratif mis en œuvre permettra de placer le consommateur au centre des
préoccupations. L’objectif ultime est d’aboutir à une meilleure gestion des plannings. Les
détaillants et les fabricants ont des visions sensiblement différentes du marché, ce qui renforce
leur complémentarité et ainsi les aide à améliorer la qualité de leurs projections. Dès lors, ils
peuvent aboutir à une prévision unique, partagée et probablement plus fiable. Pour ce faire, il
faut que le flux d’information soit correctement établi entre les partenaires.

Barrières d’implantation :

Malgré les nombreux bénéfices rendus possibles par le CPFR, nous ne pouvons pas passer
sous silence les différentes barrières qui peuvent nuire à sa réussite ou à son implantation.

- Manque d’investissement : Pour coordonner et synchroniser son processus, les


partenaires commerciaux doivent investir dans des moyens techniques et
technologiques, à l’exemple de systèmes d’information performants.
- Communication inadéquate : Si la communication entre membres de la Supply Chain
ne répond pas à ses besoins, les attitudes traditionnelles et les habitudes individuelles
d’exécution des taches risquent de remettre an cause les relations à chaque interface de
la Supply Chain.
- Synchronisation des données : Un véritable effort doit être fait pour harmoniser les
standards de codage et de communication pour faciliter la transmission de données.
Le seul frein à l’établissement d’une telle méthode est le partage d’information, car ce sont
des informations stratégiques, propres à la politique de l’enseigne. En effet, si Carrefour
communique toutes ses informations à son fournisseur Coca Cola, ce dernier étant aussi le
fournisseur d’Auchan, Leclerc (…), qui sont les concurrents directs de Carrefour, celui-ci
craindra alors une diffusion de ses informations stratégiques

Conclusion :

Une approche de management consiste non pas à optimiser chaque stade du processus
indépendamment des autres, mais à rechercher une performance globale au profit du client
final, par conception et pilotage d’un système intégré ou coordonné, où la priorité est donnée
à l’optimisation de l’ensemble plutôt qu’a chacun de ses éléments pris séparément. C’est cette
approche actuelle qu’on qualifie de management de la chaine logistique globale ou SCM.

Les SI permettent un avantage concurrentiel significatif aussi bien dans la réduction des
stocks et des ruptures que dans l’amélioration du service client et dans l’efficience des
processus de la SC.

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