Memoire de STAGE DE RAHIMA KAYAD PDF

INSTITUT UNIVERSITAIRE TECHNOLOGIQUE ET TERTIAIRE
MTISL (Master2 en Transports Internationaux et Stratégies Logistiques)

Thème : Le Diagnostic de la performance du transitaire dans
l’acheminement de la marchandise
RAPPORT DE STAGE
Réaliser Par : RAHIMA KAYADDOUBAD
Encadrer par: Dr ISMAEL ABDILLAHI GUIRREH

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 1
TABLE DES MATIERES
Remerciement……..………………………………………………………………………………3
Avant-propos ……………………………………………………………………………………..4
Introduction…………………………………………………...………………………………….5
Partie I : Présentation Générale de l’entreprise (Société de Transit Moderne)
A. Historique de l’Entreprise………………………………………………………………..6
B. Fiche d’identité de l’entreprise…………………………………………………………...7
C. Logo de l’entreprise……………………………………………………………………...8
D. L’organigramme………………………………………………………………………….9
E. Les activités de l’entreprise………………………………………………………..……10
I. L’organisation interne de l’entreprise
A. Les différents services visités et les taches effectués
1. Service Import………………………………………………………………..10-12
2. Service Export…………………………………………………….………….13-15
3. Service import local……………………………………………………………..16
Partie II : Thème : Le Diagnostic de la performance du transitaire dans l’acheminement de la
marchandise
A. Cas théorique : La performance du transitaire dans l’acheminement de la marchandise
1) Définition du transitaire………………………………………………………....17
2) Les rôles du transitaire dans le monde du transport…………………………......17
3) Les différents modes du transport………………..………………………………18
4) Les indicateurs de la performance du transitaire………………………………...18
5) Les formalités et obligation du transitaire ……………………...……………18-19
6) Le partage d’information efficace ……………………………………………….20
7) Les autres agents qui interviennent……………………………………………. ..21
B. Cas pratique : Le Diagnostic de la performance du transitaire (cas de transit
MODERNE)
a) Définition du Diagnostic…………………………………………………………22
b) Outil d’analyse (SWOT)……………………………………………………...23-28
c) Les problèmes rencontrés par la société ……………………………………..28-29
d) Recommandations préalable…………………………………………………….30
Conclusion……………………………………………………………………………...31
Annexes
1. Glossaires………………………………………………………………………..33
2. Documents nécessaires……………………………………………………….34-37
3. Images…………………………………………………………………………...38
4. Bibliographie…………………………………………………………………....39

REMERCIEMENT
Je tiens tout d’abord à remercier ALLAH de m’avoir donné la puissance et la patience

d’effectuer ce stage, ensuite je remercie vivement mes parents pour leurs soutiens financiers et
moraux durant tout mon cursus universitaire. Je remercier aussi le directeur générale de la
société de transit Moderne M. Moussa Ahmed Alide m’avoir accorde d’effectuer le stage
durant 5 mois au sein de sa société.
Je remercie également le chef d’administration et de personnelles Mr Abdisalam Mohamed

pour son accueil chaleureux.
Je remercie aussi tout particulièrement Mr Abdirazak, agent responsable d’Export du transit qui
m’accorde sa confiance et attribue des missions valorisant tout au long de cette expérience
professionnelle avec beaucoup de patience. Et également il a supervisé mon stage au jour le jour
à m’aider et a me conseiller aux cours de cette période de stage.
Mon remerciement s’adresse aussi, à Mme. Oumalkaire responsable de l’import local pour son
accueil sympathique et leur coopération professionnelle tout long de mon stage, également leurs
temps pour bien m’explique en quoi consiste leur travail et m’ont fourni des immenses aides
pour la réalisation ainsi que m’ont donné toutes les informations nécessaires.
Je remercie également monsieur ISMAEL ABDILLAHI L’encadrant de mon stage pour son aide
et les conseils concernant le choix de mon thème et les missions évoquées dans ce rapport,
qu’elle m’a apporté lors des différents suivis.
Ensuite, j’adresse mes vifs remerciement l’ensemble du personnels de la Société de transit

Moderne sans distingués qui m’ont bien soutenue durant la période de formation pour ce qui
concerne des informations ou autres pour la rédaction de mon rapport.
Pour finir je remercie les responsables de l’université de Djibouti.

AVANT-PROPOS
Les études supérieures sont des études sous forme des formations professionnelles dans la
mesure où l’université donne des formations aux étudiants qui pourront être du jour au
lendemain des cadres dans la vie professionnelle.
En effet, ce stage était une opportunité ou une belle occasion dans laquelle j’ai pu avoir la
possibilité de mettre en valeur comment une entreprise privée ou publique s’organise au niveau
de la hiérarchie, comment elle se structure au sein de l’environnement et comment elle
fonctionne au sein du marché.
Alors, ce stage m’a permis de décrire ou de donner une description générale dans la vie
professionnelle de l’entreprise pour cela, j’ai eu la possibilité d’exposer un rapport de stage
pendant j’étais est au sein de la société.
En ce sens, ce rapport de stage est un document qui permet de présenté les types, d’en faire son
analyse et son bilan. Ces documents ne se contentent pas de décrire les missions qui m’ont éré
non seulement confiées, mais, il a pour principal intérêt de réexporter les problèmes étudiés en
cours, afin de les lier à des questions et de proposer effectivement des solutions envisageables.
En outre ce stage m’a permis aussi de prospecter le métier qui concerne son parcours
universitaire.
Par conclusion ; le stage m’a permis également de s’engager dans la vie professionnelle et les
règlements intérieurs de l’entreprise

INTRODUCTION
Dés nos jours la libéralisation des échanges est largement recommander à l’échelle nationale et
internationale. Le secteur du transport et du transit à Djibouti est non seulement primordial, mais
il est aussi le secteur le plus développé du pays qui contient une part importante du PIB national.
Le transit a été mis en avant comme l’un des éléments clé du Dossier sur la compétitivité
économique (DCE) puisque des procédures de transit efficaces contribuent grandement à
améliorer la compétitivité économique. C’est dans cette optique que, j’ai effectuée quatre mois
de stage au sein de la SOCIÉTÉ DE TRANSIT MODERNE situé au centre-ville de la capitale,
du O5 Mars au 05 Juin. Ce dernier avait pour objectif de faire la synthèse de mes connaissances
théoriques, d’affiner ma perception de l’entreprise, d’en retirer une expérience ainsi qu’une
analyse globale et approfondie de l’entreprise. Plus largement, ce stage était pour moi
l’opportunité d’appréhender mes connaissances sur le domaine de logistique et du transport et de
développer ainsi mes compétences.
En effet, la SOCIÉTÉ DE TRANSIT MODERNE est une entreprise privée. Il a en fait pour
mission principal de fournir les prestations des services à savoir l’accueil, l’assistance aux
camions éthiopiens qui embarque les marchandises dans notre pays. Le transport local à Djibouti
ville et aux régions de l’intérieur.
Donc, il serait important de saisir les principales fonctions de Transit MODERNE pour mener à
bien une opération de transit et de s’interroger sur une :
Problématique : comment peut-on évaluer la performance du transitaire dans

l’acheminement de la marchandise ?
Afin de retranscrire fidèlement cette expérience, je vais dans un premier lieu présenter
l’entreprise (I), et dans un second temps exposé la performance du transitaire (II), et ensuite en
réponse à la problématique posée, je vais passer au diagnostic du transit moderne en
question(III).

Partie I : Présentation Générale de l’entreprise (SOCIETE DE
TRANSIT MODERNE)
A. Historique de l’entreprise
La STM (Société de Transit Moderne) créée en 1996 par Mr. Moussa Ahmed comptait au
début 3 salariés et au niveau matériel elle possédait :
 Onze camions
 Un parc d’automobile qui compte :
- Neuf Clark de 4 T jusqu'à 30 T
- Dix-sept camions
- Quatre car- carrière
- Deux Portes chars.
Les activités de l’entreprise se diversifient et surtout ses clients ne cessent d’augmenter depuis
sa création. Le transit est membre également d’ATD (Association des transitaires djiboutien)
Elle compte 51 salariés sans ajouter les journaliers qui, eux, sont plus de 8 journaliers par jour,
et elle possède comme matériels 11 camions et 9 clarks. La Société Transit Moderne ne se limite
pas seulement dans le domaine de transit, mais elle a également créé des services qui sont
exclusivement maritimes (Delta maritime service) qui ont connu un fort essor, Par manque des
matériels, tels que camions ou clarks, Goda transit, Samra transit ou encore autres petites
sociétés transitaires sont des clients potentiels de la STM pour leur transporter les marchandises.
On trouve aussi des grandes entreprises, telles que Marill, Techno Transit ou Transit 2000 qui
exercent les mêmes fonctions que la STM. La politique de l’entreprise est de satisfaire à ses
clients, qui sont en grande partie éthiopiens, en répondant à leurs besoins le plus rapide possible.
En effet, elle n’a pas pour objectif que s’enrichir, mais pense aussi à créer des emplois et à
réduire le taux de chômage pour favoriser les jeunes diplômés actifs, car Djibouti, ne possédant
ni les zones industrielles ni agricoles, ne compte que sur ses activités tertiaires.
Pour lutter contre la récession de la crise économique mondiale de 2007 et en répondant à la
sévère chute de la demande, la politique budgétaire de l’entreprise a nouvellement contribué à
relancer les activités en suivant ses propres politiques de relance.

Pour autant, tous les pays ne disposent pas des mêmes marges de man œuvre. Chacun doit
prendre en compte l’état de ses finances (déficit, dette, balance de paiement, niveau des
réserves).

B. La fiche d’identité de STM
RAISON SOCIALE :
SOCIETE TRANSIT MODERNE
SIEGE SOCIAL :
Avenue Cheick Osman
 : (253)35.12.06 1923 Djibouti  : (253) 35.13.98.
DATE DE CRÉATION :
: 13 Janvier 1996
STATUT JURIDIQUE :
Société Á Responsabilité Limité (S.A.R.L.).
ACTIVITÉ :
Transit.
EFFECTIF DES SALARIES :
51 salariés.
DIRECTEUR GÉNÉRAL :
Monsieur : Moussa Ahmed Ali

C. Logo de l’entreprise

D. L’organigramme de STM
DIRECTEUR GENERALE
MOUSSA AHMED ALI
Chef de service du Chef de service du

personnel de Bureaux personnel du Port
Service Service de la Service Chauffeur Pointeur

Facturation comptabilité Facturation Magasinier
Mécanicien
locale Ethiopien
Service de Secrétariat Service Service

recouvrement Facturation Facturation
Import Export

E. Les Activités de l’entreprise
Les activités de la société de transit Moderne sont reparties en deux, ces activités sont celles du
transport des conteneurs ou conventionnelle des marchandises à destination locales ou en
Ethiopie, un pays enclavé.
 Le Transport
La société dispose onze véhicules de poids lourds destinés pour le déplacement des
marchandises, conteneurs, et des marchandises indivisibles (à titre d’exemple, les matériaux de
géothermique, durant mon stage l’entreprise a transporté ce gros métal jusqu’au PK 13), ces
derniers ont pour destination à Djibouti ville ou dans les locaux des clients et l’entreprise
transporte avec leurs moyens de transport moyennant par rémunérations pré négocié, elle fait
également pour le transport des marchandises à destination vers Ethiopie avec tous les
documents nécessaires à la frontière des corridors.
 Le transit
L’entreprise « société de transit Moderne » gère l’import et l’export entre les vendeurs des
marchandises données et ses acheteurs à l’étranger. Cependant, elle est principalement composée
des différents services.
2. L’organisation interne de l’entreprise
A. Les différents services visités et les taches effectuées
1. SERVICE IMPORT
Le service import gère les mouvements des marchandises en provenance de l’étranger par
l’intermédiaire du port, puis qui sera acheminé vers l’Ethiopie par des camions.
Ce service possède une équipe sur le terrain qui s’occupe de toutes les opérations afin de faire
sortir les marchandises du port de Djibouti et par la suite l’acheminer le plus vite possible vers la
destination finale.

La société fait plus d’import que l’export, car ceux-ci s’explique par la forte croissance de flux
du trafic destinée en Ethiopie.
Étant donné qu’à l’heure actuelle, l’Ethiopie est le premier client de Djibouti d’où la nécessite
d’un désengorgement avec 120 millions de consommateur.
a. Les procédures de l’opération import
 Avant l’arrivée du navire
Le client envoie par DHL ou FEDEX, AREMAXE le connaissement (bill of loading) à l’agence
maritime concernée en indiquant toujours le nom de la société qui s’occupe de l’acheminement
de ses marchandises. Dans ce service, on y retrouve l’ATD (association de transitaire djiboutien)
qui est un intermédiaire et qui joue un rôle important dans l’importation, car il distribue aux
différents transitaires les documents nécessaires pour les opérations.
Le transit moderne récupère le bill of loading et procède à l’ouverture de dossier en attendant
toujours l’arrivée du navire.
L’ouverture de dossier se fait à partir des instructions figurant dans le connaissement. Les
instructions figurant dans le connaissement sont le suivant ;
 Consigner (nom complet et l’adresse)
 Shipper
 Vesselname
 Quantité
 L’arrivée du navire
Une fois que le navire accoste au port et que les conteneurs sont déchargés, on se lance à
récupérer le bon de livraison et le deliver order (DO) auprès de l’agence maritime originale.

Le bon de livraison est un document émis par l’agence maritime concernée, permettant au
transitaire de récupérer le conteneur, car sans le bon de livraison la société transit moderne ne
peut pas prendre en possession de la marchandise. Il faut que l’agence maritime mentionne sur le
bon de livraison le nom de la société disant que les marchandises doivent être livrées à tels
société.
Après avoir récupérer le bon de livraison, on passe immédiatement à l’étape de dédouanement
pour remplir toute la formalité pour faire sortir les marchandises du port.
 Le dédouanement
Avant de se lancer dans l’opération de chargement de marchandise sur le camion, il faut tout
d’abord présenter la marchandise auprès de douane en payant tous les frais suivants ;
En premier lieu, on s’acquitte de régler le frais de port et ainsi que le frais de terminal à
conteneur. Sans régler ces frais on ne peut pas procéder au dédouanement, car le frais de douane
n’est pas inclus dans ce frais.
 Frais du port
 Frais de déchargement (terminal à conteneur)
 Frais de déclaration (quittance douane)
On va payer tout ce frais auprès du service de facturation du port sauf la déclaration. Par la suite,
tous ces frais sont facturés sur le client avec les frais de commission dont la société se procure
une rémunération.
Cette société possède des agents spécialisés qui sont bonne connaissance en matière des
procédures en douane.
Le déclarant en douane doit avoir les documents nécessaires pour procéder au dédouanement. Le
dédouanement de marchandise est une étape très importante dans la procédure de l’opération de
l’import.
À défaut de non dédouanement, les marchandises ne peuvent pas sortir du port ou risque d’être
saisie par la douane. Pour éviter toute cette contrainte, le déclarant doit avoir toujours dans les
documents suivants dans sa main ;

 Original du deliverorder électrique (bon de livraison)
 Original de la facture fournisseur et la liste de colisage(parking liste)
 Original du connaissement (bill of loading)
2. SERVICE EXPORT
Djibouti n’est pas un pays exportateur, donc elle exporte essentiellement les marchandises en
provenance de l’Ethiopie. En gros, le service export se charge de marchandises qui proviennent
de l’Ethiopie et qui ensuite expédient vers l’extérieur par l’intermédiaire du port de Djibouti.
Comme pour le service import, il existe aussi des procédures à respecter pour l’opération de
l’export.
a. Les procédures de l’opération export
 Avant l’arrivée du camion
Le service export démarre le travail dès la réception de shipping instruction qui est envoyée par
le client à la société la transite moderne. Le shipping instruction est un document qui porte toutes
les informations nécessaires sur les parties et la marchandise. Dans un shipping instruction sont
mentionnés tous les détails nécessaires :
 Nom du Shipper
 Consigner
 Notify party
 Nature de la marchandise
 Poids
 Destination

Dès qu’on récupère le shipping instruction, la société s’adresse à l’agence maritime concernée
pour récupérer le bon de livraison pour le conteneur vide en fonction de la quantité de
marchandise dont elle va exporter. On mentionne sur le bon d’autorisation de conteneur à vide
du terminal à conteneur le numéro de chaque conteneur, il s’agit de 20’ ou de 40’, le nombre
dont a besoin. En outre dans le bureau, on passe à l’ouverture de dossier en vérifiant les données,
figurants dans le shipping instruction.
On écrit sur le dossier les informations suivantes :
 La ligne maritime
 Nature de marchandise
 Destination finale
 Date d’arrivée
 Récupération de release empty
Après l’ouverture de dossier, le service export se lance auprès de l’agence maritime pour le bon
de livraison pour conteneur vide. Ensuite, la compagnie délivre le bon de livraison et les agents
du terrain reçoivent les conteneurs vides pour se lancer dans l’opération d’empotage de
marchandise. Les conteneurs seront livrés soit en ville, soit au terre-plein 15 ou quai 15 selon la
position de la marchandise. Mais cela est précis sur le « release empty » de la compagnie
maritime que le port doit suivre pour livrer le conteneur au transitaire.
 Opération d’empotage
Avant de passer à l’opération d’empotage, on fait tout d’abord entrer le camion au port par la
barrière du transite éthiopien. L’opération d’empotage se succède à la suite de l’opération de
dédouanement auprès de la douane de Djibouti. A l’opposition de l’import, pour l’export on se
préoccupe en première lieu de présenter la marchandise à la douane accompagnée du frais. Par la
suite on s’acquitte des autres frais pour obtenir le gate passe afin de franchir la barrière du port.
Une fois que la marchandise est arrivée et que les camions sont rentrés au port, les agents du
terrain procèdent au déchargement et par la suite d’en passer à l’opération d’empotage dans le

conteneur par le docker. Le chef de pointeur récupère la lettre de voiture (way of bill) auprès de
chauffeur du camion, il contrôle et compte les sacs en vérifiant les nombres des sacs écrits sur le
shipping instruction avec celui du camion.
S’il on constate qu’il y’a un manque, il le mentionne sur le reçu de la marchandise en disant que
la quantité n’est pas tout à fait complet.
 Faire le rapport d’empotage
Lorsque l’opération d’empotage est terminée, c'est-à-dire une fois que les conteneurs sont
remplis et plombés, le responsable chargé de l’empotage doit remplir un rapport dans lequel il
doit mentionner le ou les numéros des conteneurs et la quantité dans chaque conteneur.
Ensuite il envoie le rapport au bureau pour que ce dernier face le booking.
 Faire le booking
Faire le booking consiste à donner le numéro des conteneurs à l’agence maritime pour que
l’agence commence la saisie des conteneurs dans la liste d’embarquements qu’elle envoie au
service de planning de terminal à conteneur, qui a son tour planifie le chargement des
conteneurs.
Il est tout de même préconisé de faire le plus vite possible le booking, auprès de la compagnie
maritime et au plus tard dans le 24 heures avant l’arrivée du navire.
Si le conteneur a été livré en ville, après l’opération d’empotage, les agents du bureau envoient
un deuxième document (le shipping instruction) complété avec le numéro de conteneur à la
compagnie maritime pour que celle-ci livre un bon d’entré du conteneur dans le port pour bien
être amené dans le parc du terminal à conteneur, et par ensuite l’agent de facturation procède a
la facturation.
En outre, si le conteneur est empoté dans le quai 15 (yard15), on ramène tout simplement à la
compagnie maritime le shipping instruction avec les numéros de conteneurs pour faire le
booking.
La compagnie maritime n’est pas censée de donner un bon d’entré car l’empotage s’effectue à
l’intérieur même du port.

Le responsable de l’empotage doit présenter le rapport avec la copie de la facture et du release
empty au quai 15. Les conteneurs seront par la suite transportés au parc plein du terminal a
conteneur en attendant la date d’arrivée du navire. A l’arrivée du navire, les conteneurs seront
embarqués du navire.
Une fois embarqué, on attend que le navire termine l’opération de chargement et du
déchargement. A son départ, on se lance à réclamer auprès de l’agence maritime le draft du bill
of loading. Ce document permet au client de faire la vérification et ainsi que la correction ou
encore ajouter d’autres instructions concernant les marchandises.
Une fois que le navire quitte le port, la compagnie concernée envoie au transitaire une copie de
bill of loading qui par l’envoi au client s’il a d’autres choses à rajouter.
3. SERVICE IMPORT LOCAL
Ce service a pour mission d’assurer l’acheminement et la documentation des marchandises

destinés à Djibouti ville ou les régions de l’intérieur.
Le service de local commence le travail dès la réception de bill of loading ou la connaissance qui
est envoyée par le client à la société de transite moderne, car le service local travail seulement à
l’intérieur du pays, c’est-à-dire les sociétés Djiboutienne ou les sociétés étrangère comme (EDD,
DJI FU, CCSCE, AMERICAN EMBASSY, CMC, LIMONIER et ODDEG).
Donc le service a pour travail de :
 Payer la facture de la manutention
 Payer le frais de port.
 Faire la déclaration de douane
Une fois qu’on paye toutes les sommes, alors la société envoie un agent auprès de douaner de
Djibouti pour faire le gatepass au service commercial du port c’est-a-dire un document appeler
(autorisation du sorti de conteneur) établis par la STM pour faciliter de sort des marchandises à
leur client, il doit avoir bill of loading et le bon de livraison.
De plus, la société dispose des camions pour l’acheminement des marchandises vers les
destinations finales ou les locaux des clients.

Partie II : le thème : L’Audit de la performance du transitaire dans
l’acheminement de la marchandise
A.CAS THEORIQUE : LA PERFORMANCE DUTRANSITAIRE

1) Définition :
Le transitaire est un acteur indispensable dans le monde du transport, il joue un rôle crucial pour
l’acheminement des marchandises dans le bon moment, en bon endroit, dans le délai le plus vite
possible. Le transitaire est un intermédiaire qui gère le transport d’une marchandise lorsqu’elle
doit rencontrer un ou plusieurs changements de transport successifs, il prend en charge une
bonne partie de la logistique de transport, il peut être une personne ou une société. Le transit est
la faculté de transporter des marchandises sous douane soit à destination, soit au départ d'un
point déterminé du territoire. Les marchandises expédiées en transit bénéficient de la suspension
des droits et taxes, prohibitions et d'autres mesures économiques, fiscales ou douanières qui leur
sont applicables.
Le transit correspond à l’opération l’acheminement d’une certaine quantité des marchandises

d’un pays A à un pays B en empruntant au moins un mode de transport. Par ailleurs, la logistique
est au cœur des opérations de transit. Car la logistique concerne l’ensemble des opérations de
transport, de stockage, d’allotissement, de distribution, de dédouanement de la marchandise
permettant de la mettre à disposition dans les délais et les quantités souhaitées sur les lieux de
production, de distribution ou de consommation. C’est une fonction très large qui déborde le
simple cadre du transport international.
2) Les rôles du transitaire dans le monde du transport

Par extension, les rôles du transitaire international sont donc d’organiser le transport et de coordonner
les différents acteurs concernés, lors des transferts de marchandises entre plusieurs pays.
Concrètement, la coordination effectuée par le transitaire international comprend les grandes
missions suivantes :
Gérer les relations avec tous les partenaires concernés (transporteurs, douane, agences,
compagnie maritime)
Assurer la liaison entre les transporteurs, quelle que soit leur voie (aérienne, maritime,
ferroviaire, routière)

Suivre l’acheminement des biens et en informer son client.
3) Les différents modes du transport des marchandises

 Choix du type de transport :
Il existe quatre modes du transport :
-Le transport par eau.
-Le transport par air.
-Le transport par route.
-Le transport par rail
4) Les indicateurs de la performance du transitaire
Indicateurs Commentaire
Cout moyen d’opération Evaluer les couts moyens d’une opération
Cout de transport principal Il peut être évalué par l’import et l’export
Durée du traitement du dossier Evaluer les temps pour traiter les documents
Taux de litige Les litiges entre le transitaire et ses clients
Taux de retard Le délai de payement /délai de déclaration
douanier
Remarque : plusieurs indicateurs permettent d’évaluer la performance d’un transitaire
5) Les Formalités et obligation du transitaire
Le transitaire doit respecter les procédures douanières et renforcer les mesures de sécurité : les
technologies actuelles permettent en effet d’harmoniser les règles et de simplifier un certain
nombre de déclarations. Avant d’aborder la question des outils, passons en revue les formalités et
obligations que doit remplir un transitaire.
Le connaissement ou le "bill of lading"

Le connaissement est un document qui fait office de bon de chargement et de preuve : c’est le
contrat de transport qui lie le transitaire et le transporteur.

Ce contrat stipule la nature des marchandises et la responsabilité du transporteur. En possession
de ce contrat, le transitaire peut exiger la remise de la marchandise : ce document est un titre de
propriété officiel transmis par endossement.
Le colisage ou la "packing list"

La "packing list" indique toutes les marchandises qui doivent être transportées. Le colisage est
un document officiel qui doit figurer dans la liasse documentaire que le transitaire doit avoir en
main : il liste et précise en effet le nombre de colis, palettes, cartons, le poids, le volume, cubage,
dimensions jusqu’aux noms des marques et la nature de l’emballage.
Il sert à effectuer une traçabilité exacte des marchandises à une étape de transit et surtout à
réception finale de la commande par le destinataire, afin de contrôler que toute la marchandise
soit bien arrivée à destination et conforme aux attentes.
Le certificat d'origine de chaque marchandise

Il s’agit également d’un document officiel qui atteste du lieu, du pays où ont été fabriquées les
marchandises, voire transformées. Pour chaque marchandise est établi un certificat d’origine par
une Chambre de Commerce et d’Industrie.
Le transitaire devra s’acquitter des frais correspondants au taux de droit de douane

correspondant.
Les 7 champs obligatoires qui doivent figurer sur un certificat d’origine :
1. le destinataire,
2. l’expéditeur,
3. le pays d’origine,
4. les différents moyens de transport successifs,
5. la désignation douanière,
6. le poids de la marchandise,
7. les spécificités s’il y a lieu.

La facture commerciale
La facture commerciale constitue une preuve de transaction entre l’acheteur et le vendeur,
c’est-à-dire entre l’entreprise qui exporte et l’entreprise qui importe. L’usage veut qu’une copie
de la facture en anglais soit transmise à l’acheteur.
Pour être valable et recevable, la facture commerciale ne doit pas être altérée (tâchée, illisible,
etc.) et doit comporter obligatoirement les mentions suivantes :
 les coordonnées complètes du vendeur et de l’acheteur (adresse, raison sociale, etc.),

 la date d'émission de la facture,
 le numéro de facture,
 la devise de paiement utilisée,
 les unités de mesure pour évaluer les critères de la marchandise,
 le recensement précis et la dénomination des articles,
 la quantité de marchandise livrée,
 la valeur unitaire de la marchandise,
 la valeur totale des articles,
 le prix total de la facture incluant les taxes éventuelles,
 les conditions de paiement (à 30 jours, à réception de facture, etc.),
 la remise ou réduction accordée par le vendeur si elle existe,
 les conditions de livraison en appliquant l'Incoterm requis,
 le ou les moyens de transport successifs utilisés
6) Le partage d’information efficace
Le partage d’informations entre bureaux de douane lors d’une opération de transit est essentiel pour
garantir l’efficacité des procédures de transit. Si le bureau de douane où la déclaration de transit est
présentée partage des informations sur les marchandises en transit avec les autres bureaux de douane
concernés, il est possible d’éviter de présenter une autre déclaration et de soumettre à nouveau des
documents de transport.

Le partage d’informations efficace est pratique pour les administrations douanières, car il leur
permet d’évaluer le risque que présentent les marchandises en transit avant leur arrivée et il facilite la
vérification du contenu des cargaisons en transit par rapport aux informations de la déclaration. Il
peut réduire les charges administratives résultant de la gestion des risques et permettre aux douanes
de consacrer leurs ressources à des marchandises présentant un risque plus élevé. Bien sûr, le partage
d’informations présente un avantage non seulement pour les administrations douanières, mais
également pour les opérateurs de transit qui doivent fournir une déclaration en douane et soumettre
les documents de transport aux douanes.
Le partage d’informations efficace réduit le coût, pour les opérateurs de transit, inhérent au respect
des exigences documentaires des services de réglementation, et évite les examens matériels inutiles
aux frontières. Il peut contribuer à un transport prévisible et fluide des marchandises en transit qui
traversent les frontières. L’échange de données sur les opérations de transit entre pays voisins doit
reposer sur un cadre légal rigoureux et réaliste.
Le cadre légal doit couvrir la protection des données, les restrictions d’utilisation des données et
l’échange de données électroniques ; l’objectif étant de surveiller les opérations de transit et, en
particulier, de vérifier que les marchandises ont été correctement déclarées pour le transit et que la
procédure de transit a été exécutée correctement, au moyen d’une déclaration de mainlevée sur le lieu
de destination finale.
7) Les autres agents qui interviennent :

- L’ayant droit de la marchandise : c’est l’entreprise, exportatrice ou importatrice, qui a de la
marchandise à faire transporter et qui demande donc le service de transit d’un pays à un autre.
- Agences maritimes ou aériennes : Ce sont le représentant de l’armateur ou de la compagnie

aérienne sur une zone géographique donnée et elles jouent un rôle essentiel dans la mesure où que
c’est auprès d’eux qu’on achète les bon à enlever « Delivery order » et aussi c’est là où on paye
les surestaries « Demarrage » si les free times accordée par la compagnie est dépasser.
- La Douane : La douane est une institution fiscale chargée de la perception des droits et taxes dus
à l'entrée de marchandises sur un territoire. Son activité est réglementée par le droit national, mais
aussi par des accords internationaux (OMC, traités de libre-échange, etc.).

Elle peut par ailleurs assurer d'autres missions, notamment économiques (lutte contre les
pratiques déloyales, mise en place de barrières douanières non tarifaires ...) et de protection et
sécurité (lutte antistupéfiants, contrôle des marchandises à risques, contrôle des flux migratoires
de personnes, parfois garde-côtes...).
- Association des Transitaires Djiboutiens :

L’ATD (Association des Transitaires Djiboutiens) est un groupement d’intérêts économiques
ayant une activité commerciale privée. Divers transitaire y sont membre.
C’est une association qui a des accords avec les clients éthiopiens. L’ATD distribue en quelque
sort le travail pour ces transitaires membres et c’est l’ESL qui fournit le travail à l’ATD.
B. Cas pratique : L’Auditde la performance du transitaire (cas de la

société dutransit Moderne)
A) Définition et Objectif du Diagnostic
Faire un diagnostic, c’est faire un Audit et aussi faire un état des lieux détaillés des pratiques
existantes relatives à l’ensemble des processus de l’entreprise en termes à la fois de
fonctionnement interne et de coordination entre les différentes entités et chaines logistiques afin
d’apprécier ces performances et de proposer des améliorations.
«
le diagnostic a pour objectif de déceler les points faibles et les points forts de l'entreprise, pour
corriger les premiers et exploiter au mieux les seconds »
Le diagnostic global d'entreprise permet de répondre aux questionnements suivants:
· Quels sont les résultats de l'entreprise ?
· Sont-ils satisfaisants et pourquoi ?
· Comment ont-ils été obtenus et quels sont les préférences et objectifs ?
· Quel niveau de performance veut atteindre l'entreprise et comment y arriver ?

D’autre part, pour réaliser un diagnostic, il est impératif de disposer des informations exactes et
pertinentes. En outre, la période de stage que j’ai effectué dans cette entreprise m’a donnée la
possibilité de disposer de telles informations et de se familiariser avec le système de travail.
Cependant, pour réaliser un diagnostic, différents approches et outils d’analyses sont possibles.
En effet, la méthode que j’ai prise est l’analyse SWOT qui est en effet l’un des outils d’analyse
le plus utilisé.
J’ai choisi cette méthode dans la mesure où je pourrais avoir une vision d’ensemble du système
de transit Moderne. Autrement dit, cette méthode permet de mettre en valeur les axes d’analyse
interne et externe. D’une part, l’axe interne permet de recenser les caractéristiques actuelles de
l'organisation, vues comme des forces ou des faiblesses selon les activités exploitées et
concernent généralement les ressources humaines, la durée de traitement d’une demande de
service, les capacités financières et les savoir-faire détenus.
D’autre part, l’axe externe permet entre autres d’énumérer les éléments qui ont un impact
possible sur l'entreprise qui peuvent donc s’avérer favorable ou défavorable au bon
fonctionnement des activités de transit.
Problématique : Comment peut-on évaluer la performance du transitaire

dans l’acheminement des marchandises ?
B). Outils du diagnostic : Analyse SWOT
Cette analyse me permettrait d’identifier d’une part les forces et les faiblesses qu’on peut
trouver au sein de département du transit international et d’autre part, les opportunités et
menaces que suscitent l’environnement externe et qui ont donc un impact direct ou indirect sur
le système de fonctionnement.

LES FORCES
 Système de Garantie :
Il s’agit en fait de la garantie de paiement des clients éthiopiens à Transit MODERNE. Quand il
s’agit d’un partenaire transitaire éthiopien, une clause est déjà édictée dans le contrat passé entre
ces deux partenaires. Cette clause précise que le partenaire doit payer 3 mois après la réception
de la facture.
Par contre, s’il s’agit d’un client particulier, alors le paiement s’effectue avant même la
réalisation des prestations, de l’opération de transit.
Le fait que ces deux initiatives permettent de supprimer tout risque de non-paiement, constitue
donc une force pour l’entreprise.
 Les ressources (matérielles et humaines) :
D’une part, les moyens humains de Transit MODERNE sont en nombre de 61 professionnels
composés des gestionnaires et d’agents de terrains (agents de facturation et agents douaniers). Ce
nombre important des personnels parvient à satisfaire tous les besoins de l’entreprise en matière
de taches.
Les moyens matériels sont essentiellement une flotte d'engins de manutention fiables et de
qualité qui sont absolument irréprochable.
Les diverses facilités qu’offrent ces entrepôts sont principalement source de force. Grace à ces
entrepôts, Transit Moderne parvient à améliorer ses relations avec ses clients dans la mesure où
ils leurs épargnent les frais de Storage (frais de stockage de la marchandise au port)
Par exemple, si un client éthiopien n’envoie pas les camions à temps (dépasser le free time) alors
pour éviter de payer les frais de Storage, Transit Moderne propose à ce client le stockage de sa
marchandise dans leur entrepôt peu importe les dimensions et la nature de la marchandise et ce

en suspension de droit et taxe, mais en payant juste les frais de stockage qui s’avèrent en partie
« moins cher » que ceux du port. Ceci contribue à la gamme de service que propose l’entreprise
et permet donc à rehausser l’image de marque.
LES FAIBLESSES
 Climat Social et Culture d’entreprise :
Les salariés sont l’épine dorsale d’une entreprise, leur compétence et leur expérience ne peuvent
parfois être suffisantes pour réaliser un résultat exceptionnel. En fait le climat social que j’ai
remarqué durant mon séjour à l’entreprise m’a permis de classer cela comme une faiblesse. Les
salariés sont toujours sous la pression du fait de l’importance du travail et la course contre la
montre. Les salariés parfois très angoissé, anxieux commettent des erreurs ou parfois se tournent
contre eux.
En plus de cela, il y’a les directeurs qui ont toujours la pression sur les salariés. Ils n’établissent
pas une culture d’entreprise saine et ne motivent en aucun cas les personnels, ils s’intéressent
plus aux clients qu’au salarié (moteur des activités). Cela diminue considérablement la
productivité de ces derniers voire même à la démission (on rapporte qu’un nombre important des
personnels démissionnent).
 La non-maitrise de la langue (Amhara, oromia, et l’anglais) aux salariés
Comme le majeur pourcentage des clients sont des Éthiopiens, il est très crucial que les salaries
sachent leurs langues afin d’améliorer les relations clientèles, durant mon séjour du stage dans la
société, j’ai constaté que la totalité des salariés ne maîtrisent pas correctement les langues citées
ci-dessus, donc cela peut être un handicape pour l’entreprise.
 L’incompétence des salariés
L’insuffisance des salariés compétentes dans l’entreprise, car les employés ne travaillent pas
normalement parce qu’ils ne disposent pas des connaissances nécessaires pour faire avancer
l’entreprise.

OPPORTUNITES
 Secteur en croissance :
Si le marché sur lequel évolue l’entreprise est en croissance, alors toutes les entreprises de la
place sont toutes bénéficiaires.
Cette opportunité est constatée l’évolution du trafic éthiopien entre 2011 et 2015. Bien que le
transit export et d’hydrocarbures est en diminution, néanmoins le transit Import est en constante
croissance. Il passe d’un million de tonnes en 2011 à quatre millions de tonnes en 2017, Cela
s’explique en partie par le fait que Djibouti traite toutes les expéditions par mer de l’Ethiopie
« géant pays enclavé ». Donc afin de répondre à leur demande et de renforcer la compétitivité du
port de Djibouti, il faudrait améliorer continuellement le complexe portuaire et logistique. C’est
pourquoi trouve-t-on un grand nombre des transitaires à Djibouti. En effet, cette croissance du
trafic éthiopien a évidemment permis l’accroissement des opérations de transit en occurrence à
Transit Moderne puisque chaque année ce département de transit international traite environ
9000 opérations de transit
 Le partenariat
Le transit moderne a des partenaires interne et externe pour la facilitation des taches du transit
que ça soit les opérations d’import et l’export (trans-Ethiopie), et en sens d’interne du pays, ATD
(association des transitaires de Djibouti) est un de partenaire incontournable aux transitaires
Djiboutiens
 La ligne ferroviaire électrique djibouto-éthiopien
La nouvelle ligne du chemin de fer ne devrait être que le premier maillon d’un véritable réseau
ferroviaire. Inaugurée le 5 octobre 2016, cette ligne a été conçue pour une vitesse de 120km/h,
elle vise essentiellement le fret, avec une capacité de transport allons de 3.500 à 4.000 tonnes de
marchandises par voyage.

En offrant une capacité de transport plus élevée que le transport routier, le train va largement
contribuer à l’accroissement de l’offre de transport sur le corridor Djiboutien. Et cela va
permettre en parallèle l’accroissement de la demande de l’Ethiopie. Par conséquent le marché de
transit devient très promoteur.
En réalité, c’est dans la mesure où une complémentarité s’établit entre rail et route et que le
principal privilège sera constaté. En effet, cette complémentarité permettra deux principales
alternatives, premièrement la baisse du prix de transport sur le corridor en réalisant des
économies d’échelles, et deuxièmement, le gain de temps, car avec une vitesse moyenne de
120 km/h, le chemin de fer permettrait de réduire considérablement le temps de transport de
marchandises par route.
Ces deux alternatives, revêtent une importance stratégique fondamentale pour la compétitivité du
port de Djibouti dans le traitement du commerce extérieur éthiopien, et vis-à-vis de ses
concurrents. Ce qui va surcroît davantage l’activité de transit dans chacun des deux pays au
profit des transitaires.
Menaces
 Concurrence :
Comme la république de Djibouti est situé dans une zone géostratégique, au point coinçant de
trois continents, et le port d’entré de l’Afrique de l’est, la concurrence accroit dans le marché du
transit à Djibouti en comptant de 72 entreprise transitaire à Djibouti, et cela peut être une menace
pour le transit moderne même si que transit moderne est un de transitaire le plus ancien et le plus
active du marché.

 Processus de paiement :
Il parait que la procédure de paiement des clients éthiopiens s’avère longue et compliqué.
En général, à cause de paiement en Birr, or le Birr n’est pas convertible et c’est une devise qui
fluctue assez souvent. Donc le transitaire qui reçoit l’argent doit aller procéder au change en
devise convertible et faire exécuter un transfert de ce montant vers Djibouti. Cette opération de
change coute au transitaire, et si pour chaque opération de transit le transitaire procède à la
conversion alors pas de doute qu’il perdra une somme importante. Sans oublier la fluctuation du
taux de change qui a aussi un impact.
En plus de cela, les clients éthiopiens qui ont recours CREDOC posent notamment un problème
à Transit Moderne, car la banque éthiopienne a tendance à prendre beaucoup de temps à analyser
tous les documents pour effectuer le paiement. En effet, les éthiopiens sont appelés auprès des
transitaires Djiboutiens des « mauvais payeurs » et voient ce problème comme une menace à leur
activité.
B) Les problèmes rencontrés par la société
Les différents problèmes auxquels sont confrontées les entreprises transitaires sont assez
nombreux. Ils entravent la bonne exécution ou suivi des procédures. Donc ceci est les problèmes
de MODERNE.
 Manque de matériel bureautique, informatique et transport
A Moderne il existait un manque évident de matérielle bureautique et informatique en nombre

suffisant et efficace. Il est donc difficile pour les employés d’être efficace et performant. Puisque
c’est une administration privée. Il y avait manque de moyens de transport chaque salarié se
débrouillais pour exercer une mission.
 Les Salarié moins motivés
Les salariés des entreprises transitaires sont souvent mal payés et donc pas du tout motivé.
 Manque d’organisation
L’entreprise était mal organisé .quelqu’un de l’export faisait des documents d’import.

 Mal gestion de l’archive
Les dossiers finis n’étaient pas bien classés, numérotés et sont rangés c’est pour cela il y a
souvent la perte des document.
 Problème du milieu de travail
Le surface de la société est très petit dés fois les salariés sortent de l’entreprise pour que d’autre
rentre que ça soit les stagiaire par exemple
 Problème de négligence
L’un des problèmes majeurs auquel la société confrontait survenait au niveau de la douane et de
l’agence maritime qui ont parfois tendance à négliger leur travail ce qui cause un retard dans la
procédure de transit des marchandises.
 Erreur de saisie auprès de l’agence maritime
L’agence maritime commettait des erreurs de saisi lors de l’élaboration du D/O ou du WAY
BILL. De plus, l’agence maritime est un intervenant très important dans les procédures. Et cette
erreur peut causer du retard et parfois ça entraîne des coûts supplémentaires.
Au niveau de la douane, il existe également des erreurs de ce genre. Il se peut que parfois, la
douane fasse des erreurs sur la saisie de la facture en ce qui concerne les marchandises déclarées.
Ceci peut avoir comme conséquence le blocage de la marchandise, parce que le port n’accepte
aucun problème. C’est pourquoi les agents vérifiaient document par document.
 Retard de la part du client
Parfois le client envoie tardivement le B/L, alors que les marchandises sont mises dans l’entrepôt
depuis longtemps et font parfois l’objet de destruction ou de vente aux enchères par les autorités
portuaires.

 Mauvaise communication entre les salariés
Une mauvaise communication entre les salariés et si les salariés qui travaillent ensemble ne
communique pas c'est-à-dire que l’atmosphère de l’entreprise n’est pas bien ce qui engendra des
effets néfaste comme la non atteinte de l’objectif .
C). Les recommandations préalables
Pour améliorer l’environnement de l’entreprise, ce dernier doit appliquerles quelques

recommandations afin de limiter les faiblesses et transformer en force
 La formation des salariés : est un de plus importante solution pour améliorer les
compétences des salaries, cette formation doit être en interne car il y a des salaries doués
au sein de l’entreprise. La maitrise des logiciels est également primordiale pour
l’avancement des documents et se traitement.
 L’ajustement de direction : comme la majeur parti des entreprise privés c’est le pouvoir
autoritaire qui règne, donc, je propose le changement du pouvoir en style démocratie pour
que tous les salariés bénéficient et participent à la prise de décision.
 Le traitement du dossier : afin de faciliter la tâche pour les clients, il faut que
l’entreprise limite la durée du traitement des documents.
 La maîtrise des langues : pour bien accueillir les clients (éthiopiens), il faut que les
salaries sachent leurs langues (Amhara, oromia, et l’anglais)
 Mettre en place des stratégies : Cela leur permet un double avantage, d’un côté attiré
plus des clients, par exemple la stratégie de domination par le cout, pour un cout inférieur
a ses concurrents d’autre part la flexibilité du service de l’entreprise, en titre d’exemple la
diversification des activités

Conclusion
Pour conclure, ce stage que j’ai effectué au sein de transit moderne m’a donné beaucoup des
avantages à savoir : le contact avec les clients, je dirai aussi que j’ai eu encore d’expérience. Ce
stage m’a aussi permis de découvrir et m’adapter dans le milieu professionnel, mais aussi de
mettre en pratique les connaissances théoriques.
Durant mon stage, pour bien comprendre le métier du transitaire et ses rôles dans le monde du
transport, je mis en place un diagnostic pour évaluer la performance du transitaire, et puis donné
mes recommandations afin d’améliorer l’environnement interne et externe de l’entreprise.
Cependant, le transitaire est un maillon fort dans l’organisateur du transport des marchandises
pour le compte de son client. Sa performance réside sur la maîtrise parfaitement l’acheminement
des marchandises.
Ce travail m’a été instructif et enrichissant parce qu’il implique le sens de responsabilité, une
bonne maitrise de gestion et une bonne présence d’esprit qui constituent les principaux objectifs
dans le milieu professionnel.
Finalement, je garderais un très bon souvenir de ces séjours au sein du SOCIÉTÉ DE

TRANSIT MODERNE ou chaque personne m’a accordé son temps et a bien voulu me
transmettre une partie de son savoir.

ANNEXES

GLOSSAIRE
Bill of Loading: le connaissement en français. En transport maritime, document remis par le

commandant d'un navire de transport à l'expéditeur d'un chargement accepté à bord.
Le Bill of Loading est donc un titre donnant droit à la remise de la marchandise à destination, il
entend retirer sa marchandise.
Le Bill of Loading ou le connaissement a pour fonctions :
- de prouver le contrat entre le chargeur et le transporteur (preuve de contrat) ;
- de prouver que le capitaine a reçu les marchandises qui sont décrites sur le document (preuve
de la réception) ;
- un titre représentatif de la marchandise (document négociable). Sa transmission à des ayants
droits ou au destinataire transfère la possession de la marchandise (connaissement à ordre ; à
personne dénommée ou au porteur). Il permet à celui qui détient de réclamer la marchandise à
l’arrivée.
Release: bon de livraison en français. Document permettant au propriétaire de justifier la

livraison de la marchandise.
Parking List : Liste de colisage en français. Document énumérant les détails et les
caractéristiques d’une marchandise.
Invoice :factureen français. Un montant total figuré sur un document qui mentionne le détail et
le coût des produits et prestations fournis à un client. Il peut s’y ajouter la note de frais, la note
d’assurance.
Manifeste: les marchandises arrivantpar mer doivent êtreinscrites sur le manifeste ou dans un
état général du chargement du navire. Ce document doit être signé par le capitaine du navire. Il
doit mentionner l’espèce, le nombre de colis, leurs marques, numéro, la nature des marchandises
et les lieux de chargement. Il est interdit de présenter comme unité dans le manifeste plusieurs
colis fermés réunis de quelque manière que ce soit. Les marchandises prohibées doivent être
portées au manifeste sous leur véritable dénomination par nature et espèce.
GATTpas : c’est un document d’autorisation d’entrée au port ou de sortie de la ville des

marchandises
Shipping instruction : c’est un document accompagné par les marchandises à l’export et qui
donne lieu les descriptions générales des marchandises.

Les documents nécessaires

IMAGES

BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
-G.BROWN, Le diagnostic d'entreprise, Entreprise Moderne Edition, paris, 1975, IN.
-J.F.DAIGNE, Dynamiqueduredressementd'entreprise, Les Edition d'Organisation, Paris, 1986, p

100.
-THIBAUT Jean-Pierre, Le diagnostic d'entreprise, guide pratique, Ed Société d'édition et de

diffusion pour la formation, Corenc, 1989, P15.
-George, la performance du transitaire, Edition Net, 1978
-Agenda de l’entreprise et d’autres rapports
Site internet :
Conseil logistique
Http://www.performance transitaire.com
http://www.activitédutransit.com

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INSTITUT UNIVERSITAIRE TECHNOLOGIQUE ET TERTIAIRE

MTISL (Master2 en Transports Internationaux et Stratégies Logistiques)

Encadrer par: Dr ISMAEL ABDILLAHI GUIRREH

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 2

Je tiens tout d’abord à remercier ALLAH de m’avoir donné la puissance et la patience

Je remercie également le chef d’administration et de personnelles Mr Abdisalam Mohamed

Ensuite, j’adresse mes vifs remerciement l’ensemble du personnels de la Société de transit

Pour finir je remercie les responsables de l’université de Djibouti.

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 3

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 4

Problématique : comment peut-on évaluer la performance du transitaire dans

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SOCIETE TRANSIT MODERNE

Avenue Cheick Osman

 : (253)35.12.06 1923 Djibouti  : (253) 35.13.98.

Société Á Responsabilité Limité (S.A.R.L.).

EFFECTIF DES SALARIES :

Monsieur : Moussa Ahmed Ali

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RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 9

Chef de service du Chef de service du

Service Service de la Service Chauffeur Pointeur

Service de Secrétariat Service Service

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 10

2. L’organisation interne de l’entreprise

A. Les différents services visités et les taches effectuées

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 11

a. Les procédures de l’opération import

 Avant l’arrivée du navire

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 12

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 13

 Avant l’arrivée du camion

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 14

 Récupération de release empty

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 15

 Faire le rapport d’empotage

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 16

3. SERVICE IMPORT LOCAL

Ce service a pour mission d’assurer l’acheminement et la documentation des marchandises

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 17

A.CAS THEORIQUE : LA PERFORMANCE DUTRANSITAIRE

Le transit correspond à l’opération l’acheminement d’une certaine quantité des marchandises

2) Les rôles du transitaire dans le monde du transport

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 18

3) Les différents modes du transport des marchandises

Remarque : plusieurs indicateurs permettent d’évaluer la performance d’un transitaire

5) Les Formalités et obligation du transitaire

Le connaissement ou le "bill of lading"

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 19

Le colisage ou la "packing list"

Le certificat d'origine de chaque marchandise

Le transitaire devra s’acquitter des frais correspondants au taux de droit de douane

Les 7 champs obligatoires qui doivent figurer sur un certificat d’origine :

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 20

 les coordonnées complètes du vendeur et de l’acheteur (adresse, raison sociale, etc.),

6) Le partage d’information efficace

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 21

7) Les autres agents qui interviennent :

- Agences maritimes ou aériennes : Ce sont le représentant de l’armateur ou de la compagnie

RAPPORT DE STAGE SOCIETE DE TRANSIT MODERNE(STM) Page 22

- Association des Transitaires Djiboutiens :