Vous êtes sur la page 1sur 117

CORRECTION MACROECONOMIE

MACROÉCONOMIE SN 2016-2017 :
Questions de cours :
1) Définissons :
 Obsolescence : C’est le fait pour un produit ou un service d’être dépassé, et donc de
perdre une partie de sa valeur d’usage, même s’il est toujours en bon état.
 Résident : Toute personne vivant de manière permanente dans un pays qui n’est pas
son pays d’origine.
 Thésaurisation : C’est le fait pour un agent économique de garder l’argent par devers
lui, de manière improductive.
 Anticipation : C’est un déterminent de l’investissement qui est un pari sur l’avenir, une
gageure que la recette tirée de ce cet investissement excède ses coûts.
2) Le chômage est un phénomène cyclique car il augmente en période de récession
économique et, à l’inverse baisse dans les périodes d’opulence donc de croissance.
Un individu est au chômage quand il est sans emploi, pourtant il est en âge de travailler.
3) Définissons :
Chômage : C’est l’état d’une personne souhaitant travailler et qui est à la recherche de
l’emploi.
Le chômage est plus élevé chez les jeunes de moins de 25 ans et les personnes proches de la
retraite car ces personnes éprouvent plus de difficultés à trouver ou à retrouver un emploi.
4) Donnons la différence entre l’offre de travail et l’offre d’emploi est que :
La différence entre l’offre de travail et l’offre d’emploi est que l’offre de travail représente
l’ensemble des personnes prêtes à accepter un emploi pour chaque niveau du salaire réel moyen
, tandis que l’offre d’emploi qui émane des entreprises, correspond à l’ensemble des emplois à
pouvoir au niveau de l’économie pour différents niveau de salaire réel.
5) Présentons les différents déterminants de l’investissement :
De façon générale l’investissement se divise en 3 catégories : les achats de constructions
neuves, l’investissement en équipements durables de production et les variations de stocks. Et
ses déterminants sont :
► Les recettes : Un investissement apporte à la firme des recettes supplémentaires s’il permet
à la firme de vendre davantage. Ceci montre que le niveau global du produit constitue un
déterminant très important de l’investissement. Quand les usines sont inactives, les firmes ont
relativement peu besoins de nouvelles usines, aussi l’investissement est-il peu important. De
manière plus générale, l’investissement dépend des recettes qui seront générées par l’état de
l’activité économique globale.
► Les coûts : Ceux-ci constituent un deuxième déterminant important de l’investissement.
Comme les biens de l’investissement durent de nombreuses années, le calcul des coûts
d’investissement est un peu plus compliqué que celui d’autres marchandises telles que le blé ou
le maïs. Quand un bien acheté dure plusieurs années, nous devons calculer le coût du capital en
fonction du taux d’intérêt des emprunts. Pour comprendre ce point, notons que les investisseurs
lèvent souvent des fonds pour acheter des biens d’équipement en empruntant ( par exemple en
hypothéquant ou en ayant recours au marché des obligations ). Le coût de l’emprunt est le taux
d’intérêt sur les capitaux empruntés.
► Les anticipations : Ceux-ci et la confiance des entreprises constituent le troisième élément
de la détermination de l’investissement. Celui-ci est avant tout un pari sur l’avenir, une gageure
que la recette tirée d’un investissement excède ses coûts. Si les entreprises anticipent que les
conditions économiques futures d’un pays donné vont être mauvaises, elles ne sont pas incitées
à investir dans ce pays. Quand, inversement, les entreprises estiment probable une brusque
reprise de l’activité dans le futur immédiat, elles commencent à planifier l’expansion de
l’équipement. Ainsi, les décisions d’investissement tiennent à une chaîne d’anticipations et de
prévisions sur les évènements du futur.
6) Définissons l’inflation et présentons ses causes :
- Inflation : C’est la hausse généralisée des prix.
Les causes de l’inflation sont :
- l’inflation peut être crée par une augmentation continue de la demande globale ;
- l’inflation peut être crée par les coûts : lorsque les coûts des entreprises augmentent
sans cesse ;
- l’inflation peut être crée par l’augmentation simultanée de la demande et des coûts de
production.
Exercice :
On suppose une économie ayant les caractéristiques, au niveau de l’ensemble des ménages,
suivantes :
C = 40 + 0,9Yd
Et le niveau général des prix à une année X est donné par 145 puis celle de l’année X-1 est de
151.
a) Disons ce que représente :
C : La consommation
Yd : Le revenu disponible
40 : La consommation autonome
0,8 : La propension marginale à consommer.
b) Disons de quel type d’économie il s’agit :
Il s’agit d’une économie fermée sans intervention de l’Etat.
c) Calculons et caractérisons l’inflation de cette économie à l’année X :
𝐏𝐗 𝐏𝐗 𝟏
𝐓𝐈 = 𝐏𝐗 𝟏

=
𝐓𝐈 = -3,97 %
Il s’agit d’une inflation négative.
d) Déterminons le niveau de consommation lorsque Yd = 150 :
C = C0 + c.Yd
C = 40 + 0,9 × 150
C =175
e) Représentons graphiquement la fonction de consommation de cette économie ainsi que son
interprétation économique :
Soit le tableau suivant :
C 40 150
Y 0 175

C = 40 + 0,9 Yd
C’ = Yd
C = C’ ⇔ 40 + 0,9 Yd = Yd
⇔ Yd = 400 d’où le point N (400,400) est le point d’équilibre

La surface hachurée par des traits fins (ABC) correspond à la population pauvre dont
la consommation suit le revenu (désépargne). La surface constituée des atérisques (CDE)
correspond à la population aisée qui épargne une plus grande part de leur revenu. Au
niveau du point d’équilibre, le point C, correspond la population de la classe moyenne,
qui consomme autant que ce qu’elle l’a ou alors entièrement son revenu.
f) Trouvons l’expression mathématique et l’interprétation économique de la propension
moyenne à consommer et déduisons sa valeur pour Yd = 150 :
𝐜
PMC = ⇔ PMC = 𝐘𝟎 + c
𝐝

Déduisons-en sa valeur pour Yd = 150 :


𝐜
PMC = 𝐘𝟎 + c
𝐝
PMC = + 0,8

PMC = 1,63
MACROÉCONOMIE CC 2016-2017 :
Questions de cours :
1) Définissons les termes suivants :
- Pouvoir d’achat : C’est la capacité d’achat en termes de biens et de services marchands
d’une quantité de monnaie donnée.
- Slumpflation : ou déclinflation est un phénomène macroéconomique durant lequel une
augmentation du niveau des prix et ou/ des salaires (inflation) cohabite avec une réduction
prolongée du niveau de production.
- Balance des paiements : c’est un compte dans lequel les flux monétaires entre résidents
d’un pays et le reste du monde sont comptabilisés. Ainsi, les entrées monétaires qui proviennent
du reste du monde, sont inscrites au crédit de la balance des paiements, et les sorties
apparaissent au débit.
- Trente glorieuse : Période après la Seconde Guerre Mondiale où l’économie occidentale
(U.S.A+ Europe) a fleurée l’atteinte des 4 objectifs macroéconomiques, grâce au plan Marshall.
- Illusion monétaire : C’est un comportement qui consiste à confondre l’augmentation de
son revenu à l’augmentation de son pouvoir d’achat.
2) Donnons une représentation simplifiée de l’économie sous forme de circuit :

3) Disons si le PIB est un bon indicateur :


Définition : Le PIB correspond à la production globale du pays, c’est-à-dire la valeur
marchande des biens et services produits dans le pays au cours d’une année.
Nous allons d’abord présenter ses forces ensuite ses faiblesses :
► Les forces :
Le PIB est un indicateur loin d’être parfait. Néanmoins il reste perfectible et pour cela il est
nécessaire de prendre en compte un certains nombres d’éléments notamment l’inflation, la
taille de la population et le taux de change dans son calcul.
- Pour pouvoir réellement comparer le PIB d’une année à l’autre, nous devons prendre en
compte l’évolution des prix c’est-à-dire l’inflation. Dès lors, nous distinguons le PIB nominal
et te PIB réel. Le 1er est exprimé en fonction de la valeur de la monnaie au moment où il est
mesuré. Il ne prend pas en compte l’inflation. Le 2ème, quant à lui, tient compte de l’inflation.
On l’exprime selon le niveau des prix d’une année de référence : l'année de base. Par exemple,
nous pourrions mesurer le PIB en fonction de l’année 2000, ce qui nous permet de voir son
évolution réelle jusqu’à aujourd’hui, en éliminant les variations dues à une augmentation de
prix. Les statistiques officielles indiquent généralement le PIB en valeur réelle et en valeur
nominale
- Lorsqu’on compare deux ou plusieurs pays de taille différente, il est préférable d’exprimer le
PIB par habitant (en anglais PIB per capita) c’est-é-dire la valeur du PIB divisée par la
population entière du pays considéré. Dans certains cas, il peut également être exprimé par
personne active.
- Par ailleurs, comparer les PIB de plusieurs pays est un exercice difficile, car chacun est
exprimé dans sa propre monnaie nationale. Il faut alors tous les exprimer dans une même
monnaie, selon te taux de change en vigueur.
- Cependant, ces taux de change fluctuent, ce qui en rend parfois le choix arbitraire mais surtout
ne reflète pas forcément le pouvoir d’achat des monnaies. Par exemple, si le taux de change
euro/yen est de 120 yens, peut-on dire qu’un Européen de la zone euro peut acheter la même
quantité de biens avec un euro qu’un Japonais avec 120 yens ? La réponse est probablement
non. Ainsi, pour pouvoir comparer les PIB de plusieurs pays, il faut les convertir dans une unité
de compte commune, selon un taux de change qui respect le pouvoir d'achat de chaque
monnaie : le taux de parité de pouvoir d'achat (PPA). C'est donc Le taux d’échange qui permet
d'acheter, avec une certaine quantité de monnaie, la même quantité de biens dans deux pays
distincts A et B, une fois la monnaie du pays A changée en monnaie du pays B ou inversement.
►Les faiblesses :
Le PIB est un indicateur qui permet de donner effectivement une bonne estimation de la richesse
créée dans un pays quand on tient compte des éléments énumérés ci-dessus à savoir l'inflation,
la taille de le population et la parité des pouvoir d'achat. Cependant, peut-on en tirer des
conclusions en termes de bien être des habitants ?
- La réponse est non car le niveau de vie d’un ménage ne dépend pas seulement de la simple
création de la richesse prise en compte par le PIB mais encore faut-il qu'après la création
de la richesse qu'il y ait une bonne répartition survie d'une bonne redistribution des fruits
de la croissance. Ceci signifie qu'on peut avoir un PIB élevé qui correspond aux revenus très
élevés d'un petit nombre d'individus alors qu'une grande partie de la population croupie dans la
pauvreté. Le PIB ignore ces inégalités c'est donc une mesure inappropriée pour le bien-être
général d'une nation. Dès lors, une augmentation de la production n'a d'intérêt que si elle va de
pair avec une augmentation de la consommation car produire n'est pas toujours consommer.

- Bien plus, le PIB ne couvre pas l'ensemble des biens et services produits au niveau d’une
économie. Il sous-estime la richesse créée et, cela, principalement pour deux raisons : la
non prise en compte des biens non marchands et de l’économie souterraine.
Les biens non marchands sont des biens qui ne font pas l'objet d'une transaction Commerciale,
qui n'ont pas de prix sur le marché exemple, lorsque vous faites appel à un peintre pour refaire
votre maison, vous contribuez à l’accroissement du PIB. Lorsque vous le faites vous-même, il
n'a aucun incidences sur le PIB qui ne bouge pas. Ii en va ainsi pour tous les travaux que vous
réalisez vous-même et Qui ne font pas intervenir de relation marchande. Pourtant, il s'agit bien
d’une production de services mais qui n'est pas comptabilisée dans le PIB. Il s’agit aussi des
services gratuits ou quasi gratuits dont le prix couvre moins de 50% du coût de production
(enseignement, recherche, services culturels et sportifs administration générale dont police,
défense nationale etc.)
L'économie souterraine regroupe l'ensemble des transactions illégales non déclarées. Il s'agit
des transactions avec des biens eux-mêmes illégaux, comme les drogues, ou simplement une
transaction qui n'est pas déclarée comme le travail au noir pour éviter le paiement de la TVA et
des charges sociales.

- Par ailleurs, le PIB ne comptabilise pas les externalités. En effet, une augmentation de la
production a des effets collatéraux sur le bien être des habitants telles que la pollution, le stress,
la criminalité, etc. Par exemple une usine qui produit plus peut engendrer plus de pollution. Le
coût pour la société de ces effets négatifs (externalités) liés à l'activité des entreprises ou des
ménages n'est pas comptabilisé dans le PIB.
4) Après un passage en revue des hypothèses Keynésiennes sur la fonction de consommation,
faisons étalages des critiques inhérentes :
Dans les années 1930, l’économiste britannique John Meynard Keynes formula un ensemble
d’hypothèses relatives à la fonction de consommation basées sur l’introspection et l’observation
de causalité :
► La première hypothèse posée par Keynes et la plus importante est que la propension
marginale à consommer (pmc), soit la part consommée de chaque franc supplémentaire de
revenu, est comprise entre 0 et 1. Il écrit qu’ « une loi psychologique de base que nous pouvons
raisonnablement accepter nous dit que,…les gens sont prêts en principe et en moyenne, à
accroître leur consommation à mesure que leur revenu augmente, mais moins que
proportionnellement à la croissance de celui-ci ». En d’autres termes, quand un consommateur
gagne un franc supplémentaire, il en dépense en général une partie, la somme restante étant
épargnée.
►Deuxièmement, Keynes pose que la part consommée du revenu, appelée propension
moyenne à consommer (PMC), diminue à mesure que le revenu augmente. Pour lui, l’épargne
est un luxe et, en conséquence, les riches épargnent une part plus grande de leur revenu que les
pauvres. Bien qu’il n’ait pas joué un rôle essentiel dans la propre analyse de Keynes, ce postulat
d’une propension moyenne à consommer inversement proportionnelle à la hausse du revenu est
progressivement devenu un élément essentiel des premières versions de l’économie
keynésienne.
►Troisièmement, Keynes est convaincu que le revenu est le principal déterminant de la
consommation et que le taux d’intérêt n’influence que marginalement celle-ci. Ceci remet
radicalement en cause les théories des économistes classiques antérieures à Keynes, pour
lesquels un taux d’intérêt élevé encourage l’épargne et décourage la consommation. Ceci ne l’a
pas empêché d’écrire que « la principale conclusion suggérée par l’expérience est, selon moi,
que l’influence à court terme du taux d’intérêt sur la partie individuellement dépensée de tout
revenu donné est secondaire et relativement peu importante. »
Ces trois hypothèses fondent la formulation suivante, fréquemment proposée, de la fonction de
consommation keynésienne :
C = C0 + c.Y, avec C0 > 0 et 0 < c < 1
En dépit de ses succès, la fonction de consommation keynésienne se heurta bientôt à deux
anomalies, toutes deux relatives à l’hypothèse keynésienne d’une relation inverse entre la
propension moyenne à consommer et le revenu :
►La première anomalie fut mise en évidence après que certains économistes aient
formulé, pendant la deuxième guerre mondiale une prévision tragique, qui s’avéra fort
heureusement erronée. Ces économistes s’inspiraient de la fonction de consommation
Keynésienne pour prévoir ce qu’ils ont appelé une stagnation séculaire, autrement, une longue
dépression de durée indéterminée, dans le cas où la politique budgétaire ne viendrait pas
stimuler la demande agrégée. Fort heureusement pour l’économie, mais malheureusement pour
la fonction de consommation Keynésienne, la fin de la deuxième guerre mondiale n’a nullement
entraîné une nouvelle dépression. L’hypothèse keynésienne de baisse de la propension
moyenne à consommer en fonction de la hausse du revenu s’en est trouvée invalidée.
►La deuxième anomalie fut mise au point par Simon Kuznets pendant les années 1940,
prix Nobel d’économie qui lui a permis de découvrir que la part de la consommation dans
le revenu est en fait remarquablement stable de décennie en décennie, en dépit de
l’accroissement substantiel des revenus survenu au cours de la période étudiée. Cette
nouvelle observation est venue à son tour invalider la relation keynésienne inverse entre la
propension moyenne à consommer et hausse du revenu.
►Par ailleurs, une autre critique sur la fonction de consommation proposée par Keynes est
qu’elle relie la consommation courante au revenu courant, cette relation ne tient pas compte du
fait que les consommateurs fondent leurs décisions de consommer, non seulement sur le
présent, mais aussi sur l’avenir. En effet, plus ils consomment aujourd’hui, moins ils pourront
le faire demain. Pour faire ce choix, les consommateurs doivent donc anticiper leurs revenus et
leurs désirs futurs.
►Nous avons aussi l’hypothèse du cycle de vie mise au point par Franco Modigliani. En effet,
selon le modèle de Fisher, la consommation est fonction du revenu calculé sur toute la durée de
vie des gens. Ce que Modigliani a mis en avant, c’est que ce revenu varie systématiquement au
cours de la vie et que l’épargne permet aux consommateurs de transférer une partie de leur
revenu des périodes de leur vie om le revenu est élevé vers celles où il est faible. C’est cette
interprétation du comportement des consommateurs qui fonde l’hypothèse du cycle de vie.
►Nous avons enfin l’hypothèse du revenu permanent proposé par Milton Friedman qui
explique le comportement de consommation. L’hypothèse du revenu permanent postule que les
revenus subissent d’année en année des chocs aléatoires et temporaires. Par conséquent,
Friedman suggère que les gens considèrent le revenu courant comme la somme de deux
composantes, le revenu permanent Yp et le revenu transitoire YT. En d’autres termes :
Yc = Yp + YT. Le revenu permanent est la partie du revenu que les gens s’attendent à conserver
à l’avenir et le revenu transitoire celle dont ils ne prévoient pas le maintien. Le revenu
permanent apparaît donc comme le revenu moyen, et le revenu transitoire comme l’écart
aléatoire par rapport à cette moyenne.
5) « Loi psychologique fondamentale» :
- Enoncée : « une loi psychologique de base que nous pouvons raisonnablement accepter
nous dit que,…les gens sont prêts en principe et en moyenne, à accroître leur consommation à
mesure que leur revenu augmente, mais moins que proportionnellement à la croissance de celui-
ci »
- Auteur : John Maynard Keynes
- ouvrage : « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ».
- Année de publication : 1936
Exercice :
1- Donnons la définition de :
Or noir : Pétrole brut.
1 baril → 159 l
2- Donnons les facteurs explicatifs de cette chute vertigineuse des cours du pétrole :
 le ralentissement économique de la Chine et des autres pays émergents : à partir de 2014
la croissance de l’économie chinoise connaît un certain ralentissement. Ce ralentissement a pour
conséquence de réduire la croissance de la demande de pétrole. Dans le sillage de la chine, les
autres économies émergentes (Brésil notamment) ralentissent, ce qui affaiblit encore la
demande mondiale.
 le développement de la production non conventionnel : La production de pétrole
s’oriente à la hausse aux Etats-Unis à partir de 2008, grâce notamment à l’exploitation du
pétrole de schiste. Les Etats-Unis produisaient plus de 11 millions de barils par jour en 2014,
une production jamais atteinte depuis le pic pétrolier, cette production a contribuée à la
surproduction mondiale qui pèse sur les prix. Le taux de dépendance des Etats-Unis vis-à-vis
du pétrole étranger (notamment celui des pays du Moyen-Orient) est ainsi passé de 60% en
2005 à 30% en 2016.
 Les décisions stratégiques de l’OPEP : Face à l’augmentation de la production aux Etats-
Unis et à la baisse des prix, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a décidé
de maintenir sa production. Les pétromonarchies du golfe Persique entendent, du fait de la
baisse des cours, déstabiliser la production de pétrole de schiste américain dont les coûts
d’extraction sont beaucoup plus élevés et ainsi conserver leurs parts de marché.
 Le retour de l’Iran sur le marché pétrolier : Le 14 juillet 2015, les grandes puissances
(Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et Allemagne) ont signé à vienne un accord avec
l’Iran sur le programme nucléaire de ce dernier. En échange d’une limitation du programme
nucléaire de l’Iran pendant au-moins une décennie, les sanctions occidentales qui pesaient sur
le pays depuis 2012 sont levées. A partir de 2016 l’Iran peut donc de nouveau exporter son
pétrole. L’offre de pétrole pourrait augmenter d’un million de barils par jour ce qui à terme
pèserait sur les prix.
3- Donnons les conséquences de cette chute vertigineuse pour l’économie mondiale :
- Ménages et entreprises : La baisse des cours finit par se répercuter sur les prix à la pompe.
Les prix de carburants dans les stations-services étaient au plus bas. De même, les prix du fioul
baissent. Ceci a pour conséquence d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages qui peuvent
reporter leur consommation sur d’autres produits. La baisse du prix du pétrole représente une
baisse des coûts pour les entreprises.
- Risques financiers : Une large partie des recettes fiscales des pays producteurs de pétrole
comme les membres de l’OPEP ou la Russie repose sur leurs exportations de pétrole. Quand
les prix baissent, leurs recettes diminuent et les déficits se creusent. Par ailleurs, les exportations
d’hydrocarbures de schiste en Amérique du Nord connaissent des coûts d’extractions supérieurs
à ceux des pays du Golfe ; leur seuil de rentabilité est donc plus élevé, soit entre 50 et 60 dollars.
- Risques écologiques : La baisse du prix du pétrole augmente le coût d’opportunité du passage
à un mode de développement qui consommerait moins d’énergie fossile. En cela cette baisse
peut retarder la transition énergétique et écologique.
- La déflation : qui est un phénomène de baisse durable des prix.
4- Donnons le taux de croissance ainsi que le taux d’inflation ambiants du Cameroun :
- le taux de croissance : 3,6% (ça varie)
- le taux d’inflation ambiants du Cameroun : 4,6% (ça varie)
MACROÉCONOMIE CC 2018-2019 :
Question de cours :
1) Définissons les termes suivants :
 Brexit : C’est le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne qui a eu lieu le 31
janvier 2020.
 Zone monétaire : Groupe de pays qui décident d’adopter une monnaie commune et
unique, d’observer les mêmes règles monétaires et la même politique monétaire.
 Résident : Toute personne vivant de manière permanente dans un pays qui n’est pas
son pays d’origine.
 Trente glorieuses : Période après la Seconde Guerre Mondiale où l’économie
occidentale (U.S.A+ Europe) a fleurée l’atteinte des 4 objectifs macroéconomiques,
grâce au plan Marshall.
 Illusion monétaire : C’est un comportement qui consiste à confondre l’augmentation
de son revenu à l’augmentation de son pouvoir d’achat.
 Parité monétaire : C’est le taux de change qui permet d’acheter, avec une certaine
quantité de monnaie, la même quantité de biens dans deux pays, A et B, une fois la
monnaie du pays A changée en monnaie du pays B ou inversement.
2) Présentons la monnaie qualité et fonction :
La monnaie est tout ce qui joue le rôle de moyen de paiement communément accepté en
paiement de biens ou de services ou encore pour le remboursement des dettes.
►Qualité :
- facile à transporter ;
- facile à reconnaître ;
- difficile à imiter;
- Avoir suffisamment de subdivision pour permettre l’achat pour permettre l’achat des biens
coûteux comme des biens plus modestes.
► Fonctions :
- La monnaie est un intermédiaire des échanges : Ce dont les individus ont besoin, c’est un
intermédiaire d’échange que tous les individus acceptent en échange des biens et services et
comme paiement de leur travail. La monnaie est un intermédiaire de ce type.
- La monnaie comme réserve de la valeur : car les ménages ont besoin d’un moyen pour
conserver le fruit de leur travail, sans perte de valeur, et être en mesure de l’utiliser dans le
futur. Autrement dit, ils souhaitent pouvoir épargner.
- La monnaie comme unité de compte : ou moyen d’évaluer, la monnaie permet de comparer
la valeur des biens et des services, qu’il s’agisse de biens similaires ou totalement différents.
La valeur des biens est exprimée par leur prix, et les prix sont exprimés en monnaie. La monnaie
est donc une unité de compte, elle permet également d’exprimer aujourd’hui le montant de
transaction future.
3) Disons si le PIB est un bon indicateur de mesure de la croissance économique :
Définition : Le PIB correspond à la production globale du pays, c’est-à-dire la valeur
marchande des biens et services produits dans le pays au cours d’une année.
Nous allons d’abord présenter ses forces ensuite ses faiblesses :
► Les forces :
Le PIB est un indicateur loin d’être parfait. Néanmoins il reste perfectible et pour cela il est
nécessaire de prendre en compte un certains nombres d’éléments notamment l’inflation, la
taille de la population et le taux de change dans son calcul.
- Pour pouvoir réellement comparer le PIB d’une année à l’autre, nous devons prendre en
compte l’évolution des prix c’est-à-dire l’inflation. Dès lors, nous distinguons le PIB nominal
et te PIB réel. Le 1er est exprimé en fonction de la valeur de la monnaie au moment où il est
mesuré. Il ne prend pas en compte l’inflation. Le 2ème, quant à lui, tient compte de l’inflation.
On l’exprime selon le niveau des prix d’une année de référence : l'année de base. Par exemple,
nous pourrions mesurer le PIB en fonction de l’année 2000, ce qui nous permet de voir son
évolution réelle jusqu’à aujourd’hui, en éliminant les variations dues à une augmentation de
prix. Les statistiques officielles indiquent généralement le PIB en valeur réelle et en valeur
nominale
- Lorsqu’on compare deux ou plusieurs pays de taille différente, il est préférable d’exprimer le
PIB par habitant (en anglais PIB per capita) c’est-é-dire la valeur du PIB divisée par la
population entière du pays considéré. Dans certains cas, il peut également être exprimé par
personne active.
- Par ailleurs, comparer les PIB de plusieurs pays est un exercice difficile, car chacun est
exprimé dans sa propre monnaie nationale. Il faut alors tous les exprimer dans une même
monnaie, selon te taux de change en vigueur.
- Cependant, ces taux de change fluctuent, ce qui en rend parfois le choix arbitraire mais surtout
ne reflète pas forcément le pouvoir d’achat des monnaies. Par exemple, si le taux de change
euro/yen est de 120 yens, peut-on dire qu’un Européen de la zone euro peut acheter la même
quantité de biens avec un euro qu’un Japonais avec 120 yens ? La réponse est probablement
non. Ainsi, pour pouvoir comparer les PIB de plusieurs pays, il faut les convertir dans une unité
de compte commune, selon un taux de change qui respect le pouvoir d'achat de chaque
monnaie : le taux de parité de pouvoir d'achat (PPA). C'est donc Le taux d’échange qui permet
d'acheter, avec une certaine quantité de monnaie, la même quantité de biens dans deux pays
distincts A et B, une fois la monnaie du pays A changée en monnaie du pays B ou inversement.
►Les faiblesses :
Le PIB est un indicateur qui permet de donner effectivement une bonne estimation de la richesse
créée dans un pays quand on tient compte des éléments énumérés ci-dessus à savoir l'inflation,
la taille de le population et la parité des pouvoir d'achat. Cependant, peut-on en tirer des
conclusions en termes de bien être des habitants ?
- La réponse est non car le niveau de vie d’un ménage ne dépend pas seulement de la simple
création de la richesse prise en compte par le PIB mais encore faut-il qu'après la création
de la richesse qu'il y ait une bonne répartition survie d'une bonne redistribution des fruits
de la croissance. Ceci signifie qu'on peut avoir un PIB élevé qui correspond aux revenus très
élevés d'un petit nombre d'individus alors qu'une grande partie de la population croupie dans la
pauvreté. Le PIB ignore ces inégalités c'est donc une mesure inappropriée pour le bien-être
général d'une nation. Dès lors, une augmentation de la production n'a d'intérêt que si elle va de
pair avec une augmentation de la consommation car produire n'est pas toujours consommer.
- Bien plus, le PIB ne couvre pas l'ensemble des biens et services produits au niveau d’une
économie. Il sous-estime la richesse créée et, cela, principalement pour deux raisons : la
non prise en compte des biens non marchands et de l’économie souterraine.
Les biens non marchands sont des biens qui ne font pas l'objet d'une transaction Commerciale,
qui n'ont pas de prix sur le marché exemple, lorsque vous faites appel à un peintre pour refaire
votre maison, vous contribuez à l’accroissement du PIB. Lorsque vous le faites vous-même, il
n'a aucun incidences sur le PIB qui ne bouge pas. Ii en va ainsi pour tous les travaux que vous
réalisez vous-même et Qui ne font pas intervenir de relation marchande. Pourtant, il s'agit bien
d’une production de services mais qui n'est pas comptabilisée dans le PIB. Il s’agit aussi des
services gratuits ou quasi gratuits dont le prix couvre moins de 50% du coût de production
(enseignement, recherche, services culturels et sportifs administration générale dont police,
défense nationale etc.)
L'économie souterraine regroupe l'ensemble des transactions illégales non déclarées. Il s'agit
des transactions avec des biens eux-mêmes illégaux, comme les drogues, ou simplement une
transaction qui n'est pas déclarée comme le travail au noir pour éviter le paiement de la TVA et
des charges sociales.

- Par ailleurs, le PIB ne comptabilise pas les externalités. En effet, une augmentation de la
production a des effets collatéraux sur le bien être des habitants telles que la pollution, le stress,
la criminalité, etc. Par exemple une usine qui produit plus peut engendrer plus de pollution. Le
coût pour la société de ces effets négatifs (externalités) liés à l'activité des entreprises ou des
ménages n'est pas comptabilisé dans le PIB.
4) Présentons la fonction de consommation Keynésienne et les hypothèses qui l’encadrent :
Dans les années 1930, l’économiste britannique John Meynard Keynes formula un ensemble
d’hypothèses relatives à la fonction de consommation basées sur l’introspection et l’observation
de causalité :
► La première hypothèse posée par Keynes et la plus importante est que la propension
marginale à consommer (pmc), soit la part consommée de chaque franc supplémentaire de
revenu, est comprise entre 0 et 1. Il écrit qu’ « une loi psychologique de base que nous pouvons
raisonnablement accepter nous dit que,…les gens sont prêts en principe et en moyenne, à
accroître leur consommation à mesure que leur revenu augmente, mais moins que
proportionnellement à la croissance de celui-ci ». En d’autres termes, quand un consommateur
gagne un franc supplémentaire, il en dépense en général une partie, la somme restante étant
épargnée.
►Deuxièmement, Keynes pose que la part consommée du revenu, appelée propension
moyenne à consommer (PMC), diminue à mesure que le revenu augmente. Pour lui, l’épargne
est un luxe et, en conséquence, les riches épargnent une part plus grande de leur revenu que les
pauvres. Bien qu’il n’ait pas joué un rôle essentiel dans la propre analyse de Keynes, ce postulat
d’une propension moyenne à consommer inversement proportionnelle à la hausse du revenu est
progressivement devenu un élément essentiel des premières versions de l’économie
keynésienne.
►Troisièmement, Keynes est convaincu que le revenu est le principal déterminant de la
consommation et que le taux d’intérêt n’influence que marginalement celle-ci. Ceci remet
radicalement en cause les théories des économistes classiques antérieures à Keynes, pour
lesquels un taux d’intérêt élevé encourage l’épargne et décourage la consommation. Ceci ne l’a
pas empêché d’écrire que « la principale conclusion suggérée par l’expérience est, selon moi,
que l’influence à court terme du taux d’intérêt sur la partie individuellement dépensée de tout
revenu donné est secondaire et relativement peu importante. »
Ces trois hypothèses fondent la formulation suivante, fréquemment proposée, de la fonction de
consommation keynésienne :
C = C0 + c.Y, avec C0 > 0 et 0 < c < 1
Où C est la consommation, Y le revenu disponible, C0 la consommation autonome et c la
propension marginale à consommer.
5) « Multiplicateur Keynésien » :
- Enoncé : Dans une économie, une variation d’une des composantes autonomes de la
demande(consommation, investissements, dépenses publiques) provoquera une variation plus
élevée de la production.
- Auteur : John Maynard Keynes.
- Ouvrage : « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ».
- Année de publication : 1936.

µ
Macroéconomie SN 2017-2018
Questions de cours :
1. Présentons les deux pierres d’achoppements qui existent entre les agents à besoins de
financements (ACF) et ceux à capacité de financement (ABF) :
ACF : Agents à capacité de financement. Ce sont les agents économiques qui ont des excédents
financiers, c’est-à-dire des agents dont les encaisses (les revenus) sont supérieures aux encaisses
utilisées (aux dépenses). Ce sont essentiellement les ménages et dans une moindre mesure
les entreprises.
ABF : Agents à besoin de financement essentiellement. Ce sont des agents économiques dont
les revenus sont inférieurs aux dépensent dont ils ont besoin, ils ne peuvent par conséquent se
financer qu’en se procurant un financement externe, en faisant appel à d’autres agents qui,
disposant les excédents financiers, vont les placer. Ce sont l’Etat et les entreprises et dans
une moindre mesure les ménages.
Les ACF et les ABF se rencontrent sur les marchés financiers et par financement directe (FD)
ils s’échangent les valeurs mobilières (actions, obligation, titres hybrides, produits dérivés…).
Cependant à cause de deux problèmes qui les opposent ( Les deux pierres d’achoppements)
notamment : l’absence de confiance et l’horizon temporel diversifié, voit venir une troisième
catégorie que sont les intermédiaires financiers (IF) qui dans le cadre du financement
indirecte (FI) servent de pont nécessaire entre les deux premiers agents.
D’où le schéma suivant :

2- Elucidons la notion d’inflation et donnons ses types :


Inflation : C’est la hausse généralisée des prix.
Les types d’inflation :
- l’inflation normale/latente/contenue dont le taux est compris entre [0 ; 3%[ ;
- l’inflation ouverte/déclarée dont le taux est compris entre [3% ; 6%[ ;
- l’inflation galopante dont le taux est compris entre [6% ; 10%[ ;
- l’hyperinflation dont le taux est compris entre [10% ; +∞ [.
3- Présentons les différentes catégories d’investissements ainsi que ses déterminants :
De façon générale l’investissement se divise en 3 catégories : les achats de constructions
neuves, l’investissement en équipements durables de production et les variations de
stocks. Et ses déterminants sont :
► Les recettes : Un investissement apporte à la firme des recettes supplémentaires s’il permet
à la firme de vendre davantage. Ceci montre que le niveau global du produit constitue un
déterminant très important de l’investissement. Quand les usines sont inactives, les firmes ont
relativement peu besoins de nouvelles usines, aussi l’investissement est-il peu important. De
manière plus générale, l’investissement dépend des recettes qui seront générées par l’état de
l’activité économique globale.
► Les coûts : Ceux-ci constituent un deuxième déterminant important de l’investissement.
Comme les biens de l’investissement durent de nombreuses années, le calcul des coûts
d’investissement est un peu plus compliqué que celui d’autres marchandises telles que le blé ou
le maïs. Quand un bien acheté dure plusieurs années, nous devons calculer le coût du capital en
fonction du taux d’intérêt des emprunts. Pour comprendre ce point, notons que les investisseurs
lèvent souvent des fonds pour acheter des biens d’équipement en empruntant ( par exemple en
hypothéquant ou en ayant recours au marché des obligations ). Le coût de l’emprunt est le taux
d’intérêt sur les capitaux empruntés.
► Les anticipations : Ceux-ci et la confiance des entreprises constituent le troisième élément
de la détermination de l’investissement. Celui-ci est avant tout un pari sur l’avenir, une gageure
que la recette tirée d’un investissement excède ses coûts. Si les entreprises anticipent que les
conditions économiques futures d’un pays donné vont être mauvaises, elles ne sont pas incitées
à investir dans ce pays. Quand, inversement, les entreprises estiment probable une brusque
reprise de l’activité dans le futur immédiat, elles commencent à planifier l’expansion de
l’équipement. Ainsi, les décisions d’investissement tiennent à une chaîne d’anticipations et de
prévisions sur les évènements du futur.
Exercice N°1 :
Réponses aux questions :
1. Définissons les mots soulignés :
- « Loi fondamentale » : Cette loi fut formulée en 1930 par l’économiste John Maynard
Keynes elle stipule que : « une loi psychologique de base que nous pouvons raisonnablement
accepter nous dit que,…les gens sont prêts en principe et en moyenne, à accroître leur
consommation à mesure que leur revenu augmente, mais moins que proportionnellement à la
croissance de celui-ci »
- demande effective : encore appelée demande anticipée, est le niveau de demande qui est
anticipée par les entreprises à partir de leurs prédictions.
- l’illusion monétaire : C’est un comportement qui consiste à confondre l’augmentation de
son revenu à l’augmentation de son pouvoir d’achat.
- l’effet multiplicateur : Ce concept stipule que : dans une économie, une variation d’une
des composantes autonomes de la demande (consommation, investissements, dépenses
publiques) provoquera une variation plus élevée de la production.
C’est un concept énoncé en 1936 par l’économiste britannique John Maynard Keynes dans son
ouvrage « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie ». Ce concept stipule
que : dans une économie, une variation d’une des composantes autonomes de la demande
(consommation, investissements, dépenses publiques) provoquera une variation plus élevée de
la production.
2. Présentons l’ouvrage de base de l’auteur ainsi que son année de publication :
-L’ouvrage : « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie »
-Année de publication : 1936
Exercice N°2 :
On considère les relations suivantes :
Y = C + I ; C = 50 + 0,8Y ; I0 = 50
1) Il s’agit d’une économie fermée sans intervention de l’Etat.
2) Traçons la fonction de consommation :
C = 50 + 0,8Y
Soit le tableau suivant :
Y 0 150
C 50 170

C = 50 + 0,8Y
C’ = Y
C = C’ ⇔ 50 + 0,8Y = Y
⇔ Y = 250 d’où le point N (250,250) est le point d’équilibre

3) Traçons la fonction de demande globale :


Y = C + I ⇔ Y = 50 + 0,8Yd + 50
⇔ Y = 100 + 0,8Yd

Soit le tableau suivant :


Y 0 150
Yd 100 220
Y = 100 + 0,8 Yd
C’ = Y
Y = C’ ⇔ 100 + 0,8 Yd = Yd
⇔ Yd = 500 d’où le point N (500,500) est le point d’équilibre

4) Ecrivons les équations des fonctions de consommation de courte et de longue période :


► Fonction de consommation de courte période :
C = C0 + c.Y ⇔ 𝐂𝐜𝐨𝐮𝐫𝐭 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 = 50 + 0,8.Y
► Fonction de consommation de longue période :
C = c.Y ⇔ 𝐂𝐥𝐨𝐧𝐠 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 = 0,8.Y
MACROÉCONOMIE CC 2020-2021:
I- Définissons :
- Quasi-monnaie : C’est un actif qui peut être transformé aisément en monnaie liquide
(numéraire) sans risque de pertes associées.
- Thésaurisation : C’est le fait pour un agent économique de garder l’argent par devers lui et
de manière improductive.
- Erosion monétaire : C’est la perte de valeur de la monnaie due à l’inflation.
- Cycle économique : C’est la succession de récessions et de reprises économiques/ successions
de phases qui marquent l’évolution d’une économie.
II- Effet multiplicateur : énoncé, auteur, ouvrage, année de publication :
- Enoncé : Dans une économie, une variation d’une des composantes autonomes de la
demande(consommation, investissements, dépenses publiques) provoquera une variation plus
élevée de la production.
- Auteur : John Maynard Keynes.
- Ouvrage : « La théorie générale de l’emploi et de l’intérêt et de la monnaie ».
- Année de publication : 1936.
III- Présentons les déterminants de l’investissement ainsi que la notion d’oscillateur :
► les déterminants de l’investissement :
De façon générale l’investissement se divise en 3 catégories : les achats de constructions
neuves, l’investissement en équipements durables de production et les variations de stocks. Et
ses déterminants sont :
► Les recettes : Un investissement apporte à la firme des recettes supplémentaires s’il permet
à la firme de vendre davantage. Ceci montre que le niveau global du produit constitue un
déterminant très important de l’investissement. Quand les usines sont inactives, les firmes ont
relativement peu besoins de nouvelles usines, aussi l’investissement est-il peu important. De
manière plus générale, l’investissement dépend des recettes qui seront générées par l’état de
l’activité économique globale.
► Les coûts : Ceux-ci constituent un deuxième déterminant important de l’investissement.
Comme les biens de l’investissement durent de nombreuses années, le calcul des coûts
d’investissement est un peu plus compliqué que celui d’autres marchandises telles que le blé ou
le maïs. Quand un bien acheté dure plusieurs années, nous devons calculer le coût du capital en
fonction du taux d’intérêt des emprunts. Pour comprendre ce point, notons que les investisseurs
lèvent souvent des fonds pour acheter des biens d’équipement en empruntant ( par exemple en
hypothéquant ou en ayant recours au marché des obligations ). Le coût de l’emprunt est le taux
d’intérêt sur les capitaux empruntés.
► Les anticipations : Ceux-ci et la confiance des entreprises constituent le troisième élément
de la détermination de l’investissement. Celui-ci est avant tout un pari sur l’avenir, une gageure
que la recette tirée d’un investissement excède ses coûts. Si les entreprises anticipent que les
conditions économiques futures d’un pays donné vont être mauvaises, elles ne sont pas incitées
à investir dans ce pays. Quand, inversement, les entreprises estiment probable une brusque
reprise de l’activité dans le futur immédiat, elles commencent à planifier l’expansion de
l’équipement. Ainsi, les décisions d’investissement tiennent à une chaîne d’anticipations et de
prévisions sur les évènements du futur.
► Oscillateur : Situation de l’économie constituée de fluctuations de part et d’autres de
certains points.
Exercice :
Interprétons ce graphique :

Selon l’économiste Nicolas Kaldor, 4 objectifs paraissent particulièrement importants dans le


champ de la macroéconomie :

• la croissance économique mesurée à partir du taux de croissance du PIB (Produit Intérieur


Brut) ;
• l’emploi évalué par le taux de chômage ;
• la stabilité des prix mesurée par le taux d’inflation (hausse des prix) ;
• l’équilibre extérieur évalué par le solde de la balance des paiements courants
(exportations/importations).

Dès lors les objectifs fondamentaux que se fixe chaque gouvernement se résume en une
croissance économique forte et stable, puis un chômage faible, ensuite une inflation faible et
enfin une balance des paiements et des échanges commerciaux excédentaires et de subir de trop
faibles fluctuations du taux de change.
Malheureusement, ces quatre objectifs paraissent difficiles à atteindre simultanément, d’où
l’expression de « carré magique ». Parfois même, ces objectifs sont antagonistes. Ainsi, une
politique destinée à accélérer la croissance économique peut conduire à une montée de
l’inflation et à un déficit de la balance des paiements. Les gouvernements sont donc contraints
à faire des choix c’est-à-dire des arbitrages entre ces objectifs macroéconomiques.
La représentation graphique de ces quatre objectifs est appelée « carré magique ».

Figure représentatif du carré magique


En somme, le carré magique (tracé en pointillé) représente la situation idéale pour une
économie : un taux de croissance le plus élevé possible ; un commerce extérieur
excédentaire ; une situation proche du plein emploi (taux de chômage proche de zéro) et un
taux d’inflation le plus faible possible (taux proche de zéro)
MACROÉCONOMIE SN 2021-2022 :
I- Définissons les notions suivantes :
 Economie : C’est la science qui étudie la manière dont les biens et services sont
produits, répartis distribuées et consommés dans un espace donné.
 Quasi monnaie : C’est tout actif qu’on peut transformer aisément en monnaie liquide
sans perte appréciable du capital.
 Croissance exclusive : C’est lorsque les taux de croissance des revenus des individus
d’un pays sont presque égaux.
 Snobisme : Comportements de certains agents économiques qui croient à tort et à raison
que plus un bien est chair plus il a de la bonne valeur.
 Devise : C’est une monnaie étrangère.
II- Présentons l’impact de la COVID-19 sur les objectifs clés de la macroéconomie dans le
monde en général et au Cameroun en particulier :

III- Définissons masse monétaire et présentons les agrégats monétaires ainsi que leurs origines :
Masse monétaire : C’est la quantité de monnaie en circulation dans une économie à un
moment donné.
Agrégats monétaires :
► M1 : représente l’ensemble des billets et des pièces en circulation non détenus par la
banque centrale en plus de dépôts à vue.
► M2 = M1 + dépôts à terme d’une durée maximum de deux ans.
► M3 = M2 + titres d’OPCVM(Organisme de placement en valeurs mobilières) monétaires
et titres de créances d’une durée maximale de deux ans.
Exercice N°1 :
Réponses :
1- Donnons les facteurs explicatifs de cette chute vertigineuse du cours de pétrole observée ces
dernières années :
 le ralentissement économique de la Chine et des autres pays émergents : à partir de 2014
la croissance de l’économie chinoise connaît un certain ralentissement. Ce ralentissement a pour
conséquence de réduire la croissance de la demande de pétrole. Dans le sillage de la chine, les
autres économies émergentes (Brésil notamment) ralentissent, ce qui affaiblit encore la
demande mondiale.
 le développement de la production non conventionnel : La production de pétrole
s’oriente à la hausse aux Etats-Unis à partir de 2008, grâce notamment à l’exploitation du
pétrole de schiste. Les Etats-Unis produisaient plus de 11 millions de barils par jour en 2014,
une production jamais atteinte depuis le pic pétrolier, cette production a contribuée à la
surproduction mondiale qui pèse sur les prix. Le taux de dépendance des Etats-Unis vis-à-vis
du pétrole étranger (notamment celui des pays du Moyen-Orient) est ainsi passé de 60% en
2005 à 30% en 2016.
 Les décisions stratégiques de l’OPEP : Face à l’augmentation de la production aux Etats-
Unis et à la baisse des prix, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a décidé
de maintenir sa production. Les pétromonarchies du golfe Persique entendent, du fait de la
baisse des cours, déstabiliser la production de pétrole de schiste américain dont les coûts
d’extraction sont beaucoup plus élevés et ainsi conserver leurs parts de marché.
 Le retour de l’Iran sur le marché pétrolier : Le 14 juillet 2015, les grandes puissances
(Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et Allemagne) ont signé à vienne un accord avec
l’Iran sur le programme nucléaire de ce dernier. En échange d’une limitation du programme
nucléaire de l’Iran pendant au-moins une décennie, les sanctions occidentales qui pesaient sur
le pays depuis 2012 sont levées. A partir de 2016 l’Iran peut donc de nouveau exporter son
pétrole. L’offre de pétrole pourrait augmenter d’un million de barils par jour ce qui à terme
pèserait sur les prix.
2- Non les résidents de « Famla » sans emploi ne peuvent tous être considérés comme des
chômeurs, car tous non pas la capacité d’être employé.
3- « Famla » fait face à une inflation ouverte ou déclarée car son taux est compris entre
[0 - 6%[.
4- Calculons le taux de croissance réel de « Famla » :
𝐓𝐂𝐑 = 𝐓𝐂𝐍 - 𝐓𝐈
= 6,5% – 3,5%
𝐓𝐂𝐑 = 3%
MACROECONOMIE RATTRAPAGE 2021-2022 :
I- Définissons les notions suivantes :
 Parité de pouvoir d’achat : C’est le taux de change qui permet d’acheter, avec une certaine
quantité de monnaie, la même quantité de biens dans deux pays A et B, une fois la monnaie du
pays A changée en monnaie du pays B ou inversement.
 Erosion monétaire : C’est la perte de la valeur de monnaie due à l’inflation.
 Stagflation : C’est la situation d’une économie qui souffre simultanément d’une croissance
économique faible ou nulle et d’une forte inflation.
 Circuit économique : C’est une représentation simplifiée et imagée de l’activité
économique qui permet de décrire, au moyen des flux, les relations essentielles entre les
différents agents économiques. Chaque flux est caractérisé par sa nature et le sens du
mouvement, représenté, par convention, au moyen d’une flèche orientée.
II- Donnons les objectifs ultimes, les objectifs intermédiaires et les instruments de la politique
monétaire :
Politique monétaire : c’est une composante de la politique économique et qui est menée
par l’autorité monétaire.
►Ses objectifs ultimes :
- assurer une croissance forte et durable ;
- assurer une répartition aussi équitable que possible des fruits de la croissance ;
- assurer la stabilité des prix.
►Ses objectifs intermédiaires :
- assurer un bon niveau de croissance de la masse monétaire ;
- assurer un bon niveau de taux d’intérêt ;
- assurer un bon niveau de taux d’échange ;
- faciliter une bonne allocation des ressources financières de la nation.
► Ses instruments :
- l’open market ;
- les facilités permanentes ;
- les réserves obligatoires.
III- Faisons une représentation critique de l’agrégat mesure du revenu dans une nation :
L’agrégat qui permet de mesurer le revenu dans une nation s’appelle : le PIB.
Le PIB correspond à la production globale d’un pays, c’est-à-dire la valeur
marchande des biens et des services produits dans le pays au cours d’une année.
Le PIB peut être calculée selon 3 méthodes, qui concourent toutes au même résultat suivant
la figure ci-dessous :
► Les méthodes de calculs :
- La première méthode : est appelée la méthode des produits et consite à additionner la
valeur de tous les biens et tes services produits dans l’économie domestique, secteur par secteur.
- La deuxième méthode : dite méthode des revenus, consiste à faire la somme de tous les
revenus perçus par les ménages sur le territoire national.
- La troisième méthode : consiste à additionner les dépenses nécessaires pour acheter la
production nationale. Elle tire sa source dans le cadre du circuit fermé où tout ce qui est produit
est acheté par les ménages : la valeur de ce qui est acheté correspond à la valeur de ce qui est
produit.
Ces trois méthodes permettent d’écrire les égalités suivantes :
Produit national = Revenu national = Dépenses nationales
► Les forces :
Le PIB est un indicateur loin d’être parfait. Néanmoins il reste perfectible et pour cela il est
nécessaire de prendre en compte un certains nombres d’éléments notamment l’inflation, la
taille de la population et le taux de change dans son calcul.
- Pour pouvoir réellement comparer le PIB d’une année à l’autre, nous devons prendre en
compte l’évolution des prix c’est-à-dire l’inflation. Dès lors, nous distinguons le PIB nominal
et te PIB réel. Le 1er est exprimé en fonction de la valeur de la monnaie au moment où il est
mesuré. Il ne prend pas en compte l’inflation. Le 2ème, quant à lui, tient compte de l’inflation.
On l’exprime selon le niveau des prix d’une année de référence : l'année de base. Par exemple,
nous pourrions mesurer le PIB en fonction de l’année 2000, ce qui nous permet de voir son
évolution réelle jusqu’à aujourd’hui, en éliminant les variations dues à une augmentation de
prix. Les statistiques officielles indiquent généralement le PIB en valeur réelle et en valeur
nominale
- Lorsqu’on compare deux ou plusieurs pays de taille différente, il est préférable d’exprimer le
PIB par habitant (en anglais PIB per capita) c’est-é-dire la valeur du PIB divisée par la
population entière du pays considéré. Dans certains cas, il peut également être exprimé par
personne active.
- Par ailleurs, comparer les PIB de plusieurs pays est un exercice difficile, car chacun est
exprimé dans sa propre monnaie nationale. Il faut alors tous les exprimer dans une même
monnaie, selon te taux de change en vigueur.
- Cependant, ces taux de change fluctuent, ce qui en rend parfois le choix arbitraire mais surtout
ne reflète pas forcément le pouvoir d’achat des monnaies. Par exemple, si le taux de change
euro/yen est de 120 yens, peut-on dire qu’un Européen de la zone euro peut acheter la même
quantité de biens avec un euro qu’un Japonais avec 120 yens ? La réponse est probablement
non. Ainsi, pour pouvoir comparer les PIB de plusieurs pays, il faut les convertir dans une unité
de compte commune, selon un taux de change qui respect le pouvoir d'achat de chaque
monnaie : le taux de parité de pouvoir d'achat (PPA). C'est donc Le taux d’échange qui permet
d'acheter, avec une certaine quantité de monnaie, la même quantité de biens dans deux pays
distincts A et B, une fois la monnaie du pays A changée en monnaie du pays B ou inversement.
►Les faiblesses :
Le PIB est un indicateur qui permet de donner effectivement une bonne estimation de la richesse
créée dans un pays quand on tient compte des éléments énumérés ci-dessus à savoir l'inflation,
la taille de le population et la parité des pouvoir d'achat. Cependant, peut-on en tirer des
conclusions en termes de bien être des habitants ?
- La réponse est non car le niveau de vie d’un ménage ne dépend pas seulement de la simple
création de la richesse prise en compte par le PIB mais encore faut-il qu'après la création
de la richesse qu'il y ait une bonne répartition survie d'une bonne redistribution des fruits
de la croissance. Ceci signifie qu'on peut avoir un PIB élevé qui correspond aux revenus très
élevés d'un petit nombre d'individus alors qu'une grande partie de la population croupie dans la
pauvreté. Le PIB ignore ces inégalités c'est donc une mesure inappropriée pour le bien-être
général d'une nation. Dès lors, une augmentation de la production n'a d'intérêt que si elle va de
pair avec une augmentation de la consommation car produire n'est pas toujours consommer.

- Bien plus, le PIB ne couvre pas l'ensemble des biens et services produits au niveau d’une
économie. Il sous-estime la richesse créée et, cela, principalement pour deux raisons : la
non prise en compte des biens non marchands et de l’économie souterraine.
Les biens non marchands sont des biens qui ne font pas l'objet d'une transaction Commerciale,
qui n'ont pas de prix sur le marché exemple, lorsque vous faites appel à un peintre pour refaire
votre maison, vous contribuez à l’accroissement du PIB. Lorsque vous le faites vous-même, il
n'a aucun incidences sur le PIB qui ne bouge pas. Ii en va ainsi pour tous les travaux que vous
réalisez vous-même et Qui ne font pas intervenir de relation marchande. Pourtant, il s'agit bien
d’une production de services mais qui n'est pas comptabilisée dans le PIB. Il s’agit aussi des
services gratuits ou quasi gratuits dont le prix couvre moins de 50% du coût de production
(enseignement, recherche, services culturels et sportifs administration générale dont police,
défense nationale etc.)
L'économie souterraine regroupe l'ensemble des transactions illégales non déclarées. Il s'agit
des transactions avec des biens eux-mêmes illégaux, comme les drogues, ou simplement une
transaction qui n'est pas déclarée comme le travail au noir pour éviter le paiement de la TVA et
des charges sociales.

- Par ailleurs, le PIB ne comptabilise pas les externalités. En effet, une augmentation de la
production a des effets collatéraux sur le bien être des habitants telles que la pollution, le stress,
la criminalité, etc. Par exemple une usine qui produit plus peut engendrer plus de pollution. Le
coût pour la société de ces effets négatifs (externalités) liés à l'activité des entreprises ou des
ménages n'est pas comptabilisé dans le PIB.
VI- Donnons les raisons pour lesquelles le PIB serait un mauvais indicateur :
Le PIB est un indicateur qui permet de donner effectivement une bonne estimation de la richesse
créée dans un pays quand on tient compte de l'inflation, de la taille de le population et de la
parité des pouvoir d'achat. Cependant, peut-on en tirer des conclusions en termes de bien être
des habitants ?
- La réponse est non car le niveau de vie d’un ménage ne dépend pas seulement de la simple
création de la richesse prise en compte par le PIB mais encore faut-il qu'après la création
de la richesse qu'il y ait une bonne répartition survie d'une bonne redistribution des fruits
de la croissance. Ceci signifie qu'on peut avoir un PIB élevé qui correspond aux revenus très
élevés d'un petit nombre d'individus alors qu'une grande partie de la population croupie dans la
pauvreté. Le PIB ignore ces inégalités c'est donc une mesure inappropriée pour le bien-être
général d'une nation. Dès lors, une augmentation de la production n'a d'intérêt que si elle va de
pair avec une augmentation de la consommation car produire n'est pas toujours consommer.

- Bien plus, le PIB ne couvre pas l'ensemble des biens et services produits au niveau d’une
économie. Il sous-estime la richesse créée et, cela, principalement pour deux raisons : la
non prise en compte des biens non marchands et de l’économie souterraine.
Les biens non marchands sont des biens qui ne font pas l'objet d'une transaction Commerciale,
qui n'ont pas de prix sur le marché exemple, lorsque vous faites appel à un peintre pour refaire
votre maison, vous contribuez à l’accroissement du PIB. Lorsque vous le faites vous-même, il
n'a aucun incidences sur le PIB qui ne bouge pas. Ii en va ainsi pour tous les travaux que vous
réalisez vous-même et Qui ne font pas intervenir de relation marchande. Pourtant, il s'agit bien
d’une production de services mais qui n'est pas comptabilisée dans le PIB. Il s’agit aussi des
services gratuits ou quasi gratuits dont le prix couvre moins de 50% du coût de production
(enseignement, recherche, services culturels et sportifs administration générale dont police,
défense nationale etc.)
L'économie souterraine regroupe l'ensemble des transactions illégales non déclarées. Il s'agit
des transactions avec des biens eux-mêmes illégaux, comme les drogues, ou simplement une
transaction qui n'est pas déclarée comme le travail au noir pour éviter le paiement de la TVA et
des charges sociales.

- Par ailleurs, le PIB ne comptabilise pas les externalités. En effet, une augmentation de la
production a des effets collatéraux sur le bien être des habitants telles que la pollution, le stress,
la criminalité, etc. Par exemple une usine qui produit plus peut engendrer plus de pollution. Le
coût pour la société de ces effets négatifs (externalités) liés à l'activité des entreprises ou des
ménages n'est pas comptabilisé dans le PIB.
IV- Définissons offre de la monnaie et disons pourquoi elle est qualifiée d’exogène :
L’offre de monnaie est la quantité de monnaie mise, à un moment donné, à la disposition
du public par le système bancaire (Banque Centrale et banque commerciales).
Pour certains économistes, l’offre de monnaie est qualifiée d’exogène car elle dépend
de la volonté de l’autorité monétaire.
V- Faisons une présentation critique du circuit économique :
La demande globale correspond à l’ensemble des dépenses faites dans un pays pour l’achat
de biens et services domestiques. Elle se compose de : l’ensemble des dépenses de
consommation ©, plus les dépenses d’investissement (I), plus les dépenses publiques de l’Etat
(G) et les ventes à l’exportation (X) moins les dépenses pour les importations (M). Dès lors
nous pouvons écrire :
DG = C + I + G + X – M
Pour comprendre dans quelle mesure les 4 objectifs présentés ci-dessus sont relié à la demande
globale, nous employons une représentation simplifiée de l’économie sous la forme d’un circuit.
L’économie est scindée en 2 groupes d’agents économiques : les entreprises encore qualifiées
d’agents à besoin de financement (ABF) d’une part et les ménages qualifiés d’agents à capacité
ou à excédent de financement (ACF) d’autre part. Chaque groupe a deux rôles. Les entreprises,
d’une part, produisent les biens et les services(Offre des entreprises) et, d’autre part, emploient
de la main d’œuvre et les biens intermédiaires(la demande des entreprises). Les ménages qui
regroupent l’ensemble des individus consomment les biens et les services (la demande des
ménages) et offrent leur force de travail (l’offre des ménages).

Dans un circuit fermé, les entreprises versent des revenus aux ménages, sous la forme de salaires
pour rétribuer le travail, ou sous forme dividendes ou d’intérêts, si les ménages possèdent des
actions, des obligations…Dès lors, des flux monétaires vont de l’entreprise vers les ménages
pour rétribuer l’ensemble des facteurs que ces derniers mettent à la disposition des entreprises.
A leur tour, les ménages versent de la monnaie aux entreprises lorsqu’ils achètent leurs biens
et leurs services (C). S’ils dépensent tous leurs revenus pour acheter des biens et des services
produits par les entreprises domestiques, et si celles-ci dépensent tout ce qu’elles reçoivent des
ménages pour leur acheter les facteurs de production dont elles ont besoin, et si la vitesse de
circulation de la monnaie ne change pas, le circuit fermé de cette économie va se perpétuer
indéfiniment. La monnaie est inchangée au même rythme, et les revenus ne bougent pas. Le
circuit n’est pas aussi hermétique, on constate les fuites et les injections de certains flux, on
parle alors d’un circuit économique ouvert.
► Les fuites : Elles correspondent aux parties du revenu des ménages et des entreprises qui
échappent au circuit fermé car généralement une partie seulement des revenus des ménages est
dépensée pour l’achat de biens et services domestiques et de la même façon, une partie
seulement de ce que reçoivent les entreprises domestiques est versée à des ménages du pays.
En pratique, on note 3 catégories de fuites : l’épargne (S), les taxes et les impôts (T) et les
dépenses en importations (M).
- L’épargne (S) : qui correspond à la part du revenu que les ménages décident de ne pas
dépenser immédiatement et qu’ils sauvegardent pour une consommation future. Elle est
généralement dans des institutions financières telles que les banques et les micro-fiances.
L’épargne nette des ménages est la différence entre leurs dépôts et leurs retraits. Elle est
négative si les retraits sont plus importants que les dépôts.
- Les taxes et les impôts (T) : représentent l’ensemble des taxes et impôts (cet ensemble
comprend la TVA qui touche la consommation, la taxe d’habitation, la taxe foncière, les impôts
sur le revenu, etc.). Lorsque les ménages paient les impôts, une partie des flux du circuit est
retirée. En revanche, lorsque les ménages reçoivent des revenus de l’Etat, comme des
allocations chômage, des pensions de retraite ou une bourse d’études, ces flux encore qualifiés
de transferts sont comptabilisés comme une taxe négative. Les taxes nettes représentent la
différence entre ces flux positifs et négatifs.
- Les importations (M) : qui sont des consommations correspondant à des flux de devises à
destination des pays étrangers. En effet, toutes les dépenses de consommation ne vont pas à des
entreprises nationales, mais dont la production a nécessité des biens intermédiaires ou des
services importés.
Le total des fuites (W pour Waste) correspond à la somme des flux de monnaie engagés dans
ces trois catégories : W = S + T + M.
► Les injections :
Elles représentent des flux provenant de l’extérieur du circuit fermé. En effet, la demande qui
s’adresse aux entreprises pour leurs biens et services ne provenant pas intégralement des
ménages domestiques. On regroupe les injections en trois catégories : les investissements (I),
les dépenses publiques des Etats (G) et les exportations (X).
- Les investissements (I) : Correspondent aux flux de monnaie que les entreprises obtiennent
auprès des institutions financières ; les entreprises utilisent cette monnaie pour faire des
investissements en capitaux fixes (nouvelles unités de production, nouvelles machines) ou
constituer des stocks de produits finis ou semi-finis.
- Les dépenses publiques des Etats (G) : Lorsque les Etats achètent des biens et des services
aux entreprises, cela correspond à une injection de monnaie. Il s’agit par exemple, de
construction de routes, d’hôpitaux ou d’écoles.
- Les exportations (X) : correspondant à tous les flux versés par les ménages, les Etats et les
entreprises des autres pays aux entreprises nationales pour l’achat de leurs biens et services.
Le total des injections, notés J, correspond à la somme des flux de monnaie engagés dans ces
trois catégories : J = I + G + X.
Exercice :
Interprétons cette figure :
Dans les années 1930, l’économiste britannique John Meynard Keynes formula un ensemble
d’hypothèses relatives à la fonction de consommation basées sur l’introspection et l’observation
de causalité :
► La première hypothèse posée par Keynes et la plus importante est que la propension
marginale à consommer (pmc), soit la part consommée de chaque franc supplémentaire de
revenu, est comprise entre 0 et 1. Il écrit qu’ « une loi psychologique de base que nous pouvons
raisonnablement accepter nous dit que,…les gens sont prêts en principe et en moyenne, à
accroître leur consommation à mesure que leur revenu augmente, mais moins que
proportionnellement à la croissance de celui-ci ». En d’autres termes, quand un consommateur
gagne un franc supplémentaire, il en dépense en général une partie, la somme restante étant
épargnée.
►Deuxièmement, Keynes pose que la part consommée du revenu, appelée propension
moyenne à consommer (PMC), diminue à mesure que le revenu augmente. Pour lui, l’épargne
est un luxe et, en conséquence, les riches épargnent une part plus grande de leur revenu que les
pauvres. Bien qu’il n’ait pas joué un rôle essentiel dans la propre analyse de Keynes, ce postulat
d’une propension moyenne à consommer inversement proportionnelle à la hausse du revenu est
progressivement devenu un élément essentiel des premières versions de l’économie
keynésienne.
►Troisièmement, Keynes est convaincu que le revenu est le principal déterminant de la
consommation et que le taux d’intérêt n’influence que marginalement celle-ci. Ceci remet
radicalement en cause les théories des économistes classiques antérieures à Keynes, pour
lesquels un taux d’intérêt élevé encourage l’épargne et décourage la consommation. Ceci ne l’a
pas empêché d’écrire que « la principale conclusion suggérée par l’expérience est, selon moi,
que l’influence à court terme du taux d’intérêt sur la partie individuellement dépensée de tout
revenu donné est secondaire et relativement peu importante. »
Ces trois hypothèses fondent la formulation suivante, fréquemment proposée, de la fonction de
consommation keynésienne :
C = C0 + c.Y, avec C0 > 0 et 0 < c < 1
Où C est la consommation, Y le revenu disponible, C0 la consommation autonome et c la
propension marginale à consommer.

La surface hachurée par des traits fins (ABC) correspond à la population pauvre dont
la consommation suit le revenu (désépargne). La surface constituée des astérisques (CDE)
correspond à la population aisée qui épargne une plus grande part de leur revenu. Au
niveau du point d’équilibre, le point C, correspond la population de la classe moyenne,
qui consomme autant que ce qu’elle l’a ou alors entièrement son revenu.
La fonction de consommation est dotée de 3 propriétés posées par Keynes :
- Elle satisfait la première propriété keynésienne selon laquelle la propension marginale à
consommer c est comprise entre 0 et 1, de sorte que toute hausse du revenu induit une
consommation et une épargne accrue.
- Cette fonction de consommation satisfait également la deuxième propriété keynésienne d’une
propension moyenne à consommer PMC de la forme suivante : PMC = = + c. A mesure
que Y augmente, diminue, et donc la propension moyenne à consommer se réduit.

- Enfin, cette fonction de consommation est conforme à la troisième propriété keynésienne,


selon laquelle le taux d’intérêt n’apparaît pas dans l'
CORRECTION COMPTA SOCIETES
CORRECTION DE LA SN 2022 :

QUESTIONS :
1.
2.
3.

EXERCICE 1 :
1. Passons les écritures liées aux opérations de constitution :
Cs = 70.000.000 Vn = 10.000 a = 7.000
App nature = 15.000.000 + 10.000.000 + 3.200.00 + 2.400.000 x 75 %
App nature = 30.000.000 F
App numéraire = 70.000.000 – 30.000.000
App numéraire = 40.000.000 F
04-01-2014

4611 App, apport en nature 30.000.000


4612 App, apport en numéraire 40.000.000

1011 Cap ss non appelé 70.000.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 50.000.000
1012 Cap ss appelé non versé 50.000.000

Appel


4613 App, capital app non versé 50.000.000
109 Cap ss non appelé 20.000.000
30.000.000
4611 App, apport en nature 40.000.000
4612 App apport en numéraire
Exigibilité

221 Licences 15.000.000
2442 Terrain 10.000.000
321 Bâtiments industriel 3.200.000
4712 Matériel industriel 2.400.000
Débiteurs divers

4613 App, capital app non versé 30.000.000


4912 Créances douteuses 600.000
Libération des apports en nature

4732 Notaire 20.000.000


4613 App, capital app non versé 20.000.000

Libération des apports en numéraire au


notaire

30-09-N
521 Banque 18.000.000
627 Frais de Publicité 200.000
6324 Honoraires 1.400.000
646 Droit d’enregistrement 400.000

4732 Notaire 20.000.000

Dépôt à la banque et versements des


honoraires et des frais

1012 Cap ss appelé non versé 300.000.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 300.000.000

Virement pour ordre

2. Passons les écritures liées au 3e quart :


40.000.000 X (3/4) = 30.000.000
500 x (3/4) = 375 actions
375 x 10.000 = 3.750.000
Intérêts = 3.750.000 x 6% x (1/12) = 18.750
05-07-2015

1011 Cap ss non appélé 30.000.000

1012 Cap ss appelé non versé 30.000.000

Appel du 3e quart


467/4613 App restant dû sur cap app 30.000.000
109 Cap ss non appelé 30.000.000

Constatation de la créance

15-07-2015
521 Banque 26.250.000
467/4613 App restant dû sur cap app 26.250.000
Libération du 3e quart du capital

15-08-2015 3.788.750
521 Banque
467/4613 App restant dû sur cap app 3.788.750
781 Frais 20.000
7711 Intérêts reçus 18.750

1012 d°
Cap ss appelé non versé 30.000.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 30.000.000
Virement pour ordre

EXERCICE 2 :
RL = 150.000.000 x 10% = 15.000.000 F
Eléments Calculs Montants
Bénéfice net 150.000.000

RL 150.000.000 x 10% - 15.000.000

R.S - 20.000.000

RF - 25.000.000

Solde 1 90.000.000
Dividendes - 89.000.000
Soldes 2 1.000.000
RAN créditeur -1.000.000
Reste 0

Tableau d’affectation des résultats :


Eléments Origine Affectation Dividendes
Bénéfice Net 150.000.000

RL 15.000.000
R.S 20.000.000
RF 25.000.000
Dividendes 89.000.000 89.000.000
RAN créditeur 1.000.000

Total 150.000.000 150.000.000 89.000.000

Passons les écritures :


10-06-N

131 Résultat net : Bénéfice 150.000.000

1301 Résultat en instance d’affectation : Bénéfice 150.000.000

Résultat en instance d’affectation suivant la


décision de l’AGO

1301 Résultat en instance d’affectation 150.000.000


111 RL 15.000.000
112 Réserve statutaire 20.000.000
118 Réserves facultatives 25.000.000
121 RAN Créditeur 1.000.000
465 Associés dividendes à payer 89.000.000

Suivant tableau d’affectation des résultats

30-06-N

465 Associés dividendes à payer 74.315.000


447 Impôt général sur le revenu 14.685.000
521 Banque 89.000.000

EXERCICE 3 :
1. Calculons la valeur théorique du droit de souscription et du droit d’attribution :
Éléments Nombre Vm Nbre.Vm
Valeur avant 18.000 36.000 648.000.000
l’augmentation
augmentation 12.000 21.600 259.200.000

3.600 - -

Valeur après 33.600 27.000 907.200.000


l’augmentation

Valeur de l’action avant aug. 36.000


Valeur de l’action après aug. – 27.000
DA +DS 9.000

𝟐.(𝐕𝐦.𝐚𝐩 𝐏.𝐄) .
x.DS + P.E = Vm.ap <=> DS = 𝟑
avec x = .
=
( . . )
<=> DS =

<=> DS = 3.600 F
DA + DS = 9.000 <=> DA = 9.000 – DS
<=> DA = 9.000 – 3.600
<=> DA = 5.400
2. Passons les écritures d’augmentation de capital :
Incorporation des réserves facultatives : 3.600 x 10.000 = 36.000.000
Apport en numéraire : 12.000 x 10.000 = 120.000.000
Prime d’émission : Pe = ( 21.600 - 10.000 ) x 12.000
Pe = 11.600 x 12.000
Pe = 139.200.000
02-03-2013

1012 Cap ss appelé non versé 36.000.000


1013 Cap ss, app, versé, non amorti 36.000.000

Virement pour ordre

4615 Apporteurs, versements reçus sur augmentation de 259.200.000


capital

1012 Cap ss appelé non versé 120.000.000


1052 Primes d’apport 139.200.000

suivant décision d’augmentation du capital


31-03-2013
521 259.200.000
Banque
259.200.000
Apporteurs, versements reçus sur augmentation de
4615
capital

Virement du capital

152 Plus-value de cession à réinvestir 120.000.000


1013 Cap ss, app, versé, non amorti 120.000.000

Régularisation du capital
3. Donnons le nombre d’actions que possédait M.ZAMZAM dans le capital ancien :

Correspondent à

Si : 360 actions gratuites --------------------> 3.600 actions anciennes


Correspondent à

? actions gratuites --------------------> 18.000 actions anciennes

.
x =

x = 1.800 actions anciennes


TRAVAUX DIRIGÉS N°1 :

Exercice 0 :
CS = 300.000.000 a= 30.000 Vn = 10.000
App nature = 30.000.000 + 20.000.000 + 150.000.000 + 50.000.000 +40.000.000 – 50.000.000 =
240.000.000 F

ACTIF PASSIF
Licences : 30.000.000 Emprunt bancaire : 50.000.000
Terrain bâti : 20.000.000
Bâtiment industriel : 150.000.000
Matériel industriel : 50.000.000
Créances clients : 40.000.000
Solde débiteur : 240.000.000

TOTAL : 290.000.000 TOTAL : 290.000.000

App numéraire = 300.000.000 - 240.000.000 = 60.000.000


19-09-N

4611 App, apport en nature 240.000.000


4612 App, apport en numéraire 60.000.000

1011 Cap ss non appelé 300.000.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 300.000.000
1012 Cap ss appelé non versé 300.000.000

Appel

d° 300.000.000
4613 App, capital app non versé

4611 App, apport en nature 240.000.000


4612 App apport en numéraire 60.000.000
Exigibilité

Licences
2122 Terrain 30.000.000
221 Bâtiments industriel 20.000.000
231 Matériel industriel 150.000.000
2411 Débiteurs divers 50.000.000
4711 App, capital app non versé 40.000.000
4613 Emprunt bancaire 240.000.000
161 Libération des apports en nature 50.000.000

20-09-N
Notaire
App, capital app non versé

Libération des apports en numéraire au 60.000.000


4732 notaire 60.000.000
4613
30-09-N
521 Banque 54.500.000
6324 Honoraires 5.000.000
6325 Frais d’actes 500.000

4732 Notaire 60.000.000

App, capital app non versé


Dépôt à la banque et versements des
honoraires et des frais

1012 300.000.000
Cap ss appelé non versé
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 300.000.000

Virement pour ordre

Exercice 1 :
01-01-2002

4612 App, apport en numéraire 40.000.000

Cap ss non appelé 40.000.000


1011
Promesse d’apport

1011 Cap ss non appélé
Cap ss appelé non versé 10.000.000
1012 10.000.000
Appel


4613 App, capital app non versé 10.000.000
109 App Cap ss non appelé 30.000.000

4612 App apport en numéraire 40.000.000


Exigibilité


4732 Notaire 10.000.000
App, capital app non versé
4613 10.000.000
Libération des apports en numéraire au
notaire

06-01-2002
627 Publicité 75.000
6324 Honoraires 450.000
646 Droit d’immatriculation au RCCM 31.500
521 Banque 556.500

Dépôt à la banque

1012 Cap ss appelé non versé 10.000.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 10.000.000

Virement pour ordre

Exercice 2 :
ACTIF PASSIF
Fonds commercial : 12.000.000 Fournisseur : 12.000.000
Matériel et outillage industriel :
5.000.000
Marchandises : 9.000.000
Créances clients : 3.000.000
Avoir au crédit agricole : 2.000.000 Solde débiteur : 20.000.000
Espèces en caisse : 1.000.000

TOTAL : 32.000.000 TOTAL : 32.000.000

App nature = 20.000.000 App numéraire = 40.000.000 - 20.000.000 = 20.000.000


20.000.000/2 = 10.000.000

01-09-2005

4611 App, apport en nature 20.000.000


4612 App, apport en numéraire 20.000.000

1011 Cap ss non appelé 40.000.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 40.000.000
1012 Cap ss appelé non versé 40.000.000

Appel

d° 40.000.000
4613 App, capital app non versé

4611 App, apport en nature 20.000.000


4612 App apport en numéraire 20.000.000
Exigibilité

Fonds commercial
215 Matériel et outillage industriel 12.000.000
2411 Marchandises 5.000.000
311 Créances clients 9.000.000
411 Avoir au crédit agricole 3.000.000
Espèces en caisse 2.000.000
521
1.000.000
571
F’ssr
401 12.000.000
App, capital app non versé
4613 20.000.000
Libération des apports en nature

20-09-N
Apporteurs, apport en numéraire
Client 100.000 100.000
4612
411
Constitution de la créance douteuse

01-09-2005
Banque 10.000.000
521
App, capital app non versé
4613 10.000.000
er
1 chèque de PONDI

15-11-2005
Banque 60.000
521
4162 Créance douteuse 60.000
Règlement client

01-12-2005
521 Banque 10.000.000
4613 App, capital app non versé 10.000.000
2e chèque PONDI

462 Associés, compte courant 40.000
4162 Créance douteuse 40.000
Substitution BIANKEU

521 Banque 40.000
462 Associés, compte courant 40.000
Règlement BIANKEU

1012 Cap ss appelé non versé 40.000.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 40.000.000
Virement pour ordre

Exercice 3 :
1-Recherchons la valeur nominale ainsi que la fraction libérée des actions :
1013 + 109 + 4617 <=> 365.000.000 + 10.000.000 + 125.000.000 = 500.000.000
Fraction libérée des actions : 365.000.000 / 500.000.000 = 0,73 ≈ 0,75= 3/4
2- Donnons le nombre d’actions de Karline et le montant de la partie libérée :
nombre d’actions :
a x (3/4) x 50.000 = 10.000.000 <=> a = 800 actions
Montant libéré :

Si 1/4 -----> 10.000.000


3/4 -----> ? x
x = 10.000.000 x 3 = 30.000.000 montant libéré
Exercice 4 :
1- Déterminons la part de chacun et le montant du capital social :
Part de Olivier : 10.000.000 + 750.000+ 1.500.000 = 12.250.000
Part de Marc : 8.000.000 + 4.500.000 = 12.500.000
Capital social = 12.250.000 + 12.500.000 = 24.750.000 F
2-Donnons la part de chacun :
Part social : 5000 F
Part d’Olivier : x = 12.250.000/ 5000 = 2.450 F
Part de Marc : y = 12.500.000 / 5000 = 2.500 F
3-Passons les écritures en considérant une libération intégrale :
App nature = 10.000.000 + 750.000 + 8.000.000 = 18.750.000
App numéraire = 1.500.000 + 4.500.000 = 6.000.000
01-05-N

4611 App, apport en nature 18.750.000


4612 App, apport en numéraire 6.000.000

1011 Cap ss non appelé 24.750.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 24.750.000
1012 Cap ss appelé non versé 24.750.000

Appel


4613 App, capital app non versé 24.750.000

4611 App, apport en nature 18.750.000


4612 App apport en numéraire 6.000.000
Exigibilité

221 d° 10.000.000
2494 Terrain 750.000
311 Matériel et mobilier 8.000.000
4613 M’ses 18.750.000
App, capital app non versé

Libération des apports en nature


4732 d° 6.000.000
4613 Notaire 6.000.000
App, capital app non versé
Libération des apports en numéraire au
notaire

521 1.500.000
571 Banque 4.500.000
Caisse
4732 6.000.000
Notaire
Dépôt à la banque et dans la
caisse

631 59.625
6324 Frais d’insertion au JAL 500.000
646 Droits d’enregistrement 477.000
Honoraires
521 1.036.625
Banque
Versements des frais, droits et honoraires

d° 24.750.000
1012 Cap ss appelé non versé 24.750.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti

Virement pour ordre

4-Passons les écritures si les associés versent la moitié des apports en numéraire :
01-05-N

4611 App, apport en nature 18.750.000


4612 App, apport en numéraire 6.000.000

1011 Cap ss non appelé 24.750.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 24.750.000
1012 Cap ss appelé non versé 24.750.000

Appel


4613 App, capital app non versé 21.750.000
109 App Cap ss non appelé 3.000.000
4611 18.750.000
4612 App, apport en nature 6.000.000
App apport en numéraire
Exigibilité
221 d°
2494 Terrain 10.000.000
311 Matériel et mobilier 750.000
4613 M’ses 8.000.000 18.750.000
App, capital app non versé

Libération des apports en nature



4732 Notaire 3.000.000
4613 App, capital app non versé 3.000.000
Libération des apports en numéraire au
notaire

Banque 750.000
521 Caisse 2.250.000
571
Notaire 3.000.000
4732 Dépôt à la banque et dans la
caisse

59.625
Frais d’insertion au JAL
631 500.000
Droits d’enregistrement
6324 477.000
Honoraires
646
1.036.625
Banque
521
Versements des frais, droits et honoraires

d° 21.750.000
Cap ss appelé non versé 21.750.000
1012 Cap ss, app, versé, non amorti
1013
Virement pour ordre

5-Passons les écritures dans l’hypothèse om les associés libèrent les apports en numéraire en
intégralité en versant d’abord les ¾ le 1er mai et le quart restant le 10 mai :
01-05-N

4611 App, apport en nature 18.750.000


4612 App, apport en numéraire 6.000.000

1011 Cap ss non appelé 24.750.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 23.250.000
1012 Cap ss appelé non versé 23.250.000

Appel

4613 App, capital app non versé 23.250.000
109 App Cap ss non appelé 1.500.000
4611 18.750.000
4612 App, apport en nature 6.000.000
App apport en numéraire
Exigibilité

221 Terrain 10.000.000
2494 Matériel et mobilier 750.000
311 M’ses 8.000.000
4613 App, capital app non versé 18.750.000

Libération des apports en nature



4732 Notaire 4.500.000
4613 App, capital app non versé
Libération des apports en numéraire au 4.500.000
notaire

521 1.125.000
Banque
571 3.375.000
Caisse
4732 4.500.000
Notaire

Dépôt à la banque et dans la


caisse

631 59.625
Frais d’insertion au JAL
6324 500.000
Droits d’enregistrement
646 477.000
Honoraires
521 1.036.625
Banque
Versements des frais, droits et honoraires

d° 23.250.000
1012 Cap ss appelé non versé 23.250.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti

Virement pour ordre


10-05-N

1011 Cap ss non appélé 1.500.000

1012 Cap ss appelé non versé


1.500.000
e
Appel du 4 quart


467/4613 App restant dû sur cap app 1.500.000
109 Cap ss non appelé 1.500.000

Constatation de la créance

d° 1.500.000
521 Banque
467/4613 App restant dû sur cap app 1.500.000
Libération du 4e quart du capital

d° 1.500.000
1012 Cap ss appelé non versé
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 1.500.000
Virement pour ordre

Exercice 5 :
1-Passons les écritures de constitution de la société :
Cs = 100.000.000 a = 10.000 Vn = 10.000
App numéraire App nature
Mt = 40.000.00 Mt = 60.000.000
a = 4000 a = 6000
Vn = 10.000 Vn = 10.000
2-
2-Passons les écritures d’exécution en bourse et de règlement de l’actionnaire défaillant la
date du 31 juillet :
Montant de M.FIGON : 500 x 10.000 = 5.000.000 F et 5.000.000 x (1/4) = 1.250.000
1er juin- 31 juillet : 2 mois
Intérêts : 1.250.000 x 6% x (2/12) = 12.500

01-01-2000

4611 App, apport en nature 60.000.000


4612 App, apport en numéraire 40.000.000

1011 Cap ss non appelé 100.000.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 70.000.000
1012 Cap ss appelé non versé 70.000.000

Appel


4613 App, capital app non versé 70.000.000
109 App Cap ss non appelé 30.000.000
4611 App, apport en nature 60.000.000
4612 App apport en numéraire 40.000.000
Exigibilité


231 Bâtiments 30.000.000
215 Fonds de commerce 10.000.000
241 Matériel 18.000.000
244 Mobilier 2.000.000
4613 App, capital app non versé 60.000.000

Libération des apports en nature



521 Banque 10.000.000
4613 App, capital app non versé 10.000.000

Libération des apports en numéraire


31-01-2000
1012 Cap ss appelé non versé 70.000.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 70.000.000

Virement pour ordre

31-07-2000
4617 Apporteurs défaillants 2.500.000
4613 App cap sous, app, non versé 2.500.000
Déchéance de M.FIGON pour le 2 et 3e quart


521 Banque 2.192.000
4617 Apporteurs défaillants 2.192.000

Ventes des actions de M.FIGON



4617 Apporteurs défaillants 12.500
7711 Intérêts reçus 12.500

Récupération des intérêts de retard


4617 Apporteurs défaillants 929.500
521 Banque 929.500

Règlement pour solde du compte de M.FIGON


1012 Cap ss appelé non versé 1.250.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 1.250.000

Virement pour ordre

Son résultat est le suivant :


4617
Débit Crédit
2.500.000 2.192.000
12.500 Résultat : 1.250.000
929.500

3.442.000

Le résultat est égal au montant qu’il doit verser, cela représente sa dette ou sa situation actuelle.
Exercice 6 :
1-Comptabilisons les écritures de constitution :

App nature = 200.000.000 - 130.000.000 = 70.000.000

02-01-N

4611 App, apport en nature 70.000.000


4612 App, apport en numéraire 130.000.000

1011 Cap ss non appelé 200.000.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 200.000.000
1012 Cap ss appelé non versé 200.000.000

Appel

d° 200.000.000
4613 App, capital app non versé

4611 App, apport en nature 70.000.000


4612 App apport en numéraire 130.000.000
Exigibilité


221 Terrain 20.000.000
706 Construction 50.000.000
241 Matériel industriel 2.000.000
321 Stocks mat 1ères 4.000.000
4712 Clients, débiteurs divers 9.000.000
161 Emprunts obligataires 15.000.000
4613 App, capital app non versé 70.000.000

Libération des apports en nature


04-01-N
4732 Notaire
4613 App, capital app non versé 60.000.000

Libération des apports en numéraire au 60.000.000


notaire

28-01-N
521 Banque 118.000.000
6325 Frais de constitution 12.000.000

Notaire 130.000.000
4732
App, capital app non versé
Dépôt à la banque et versements des
honoraires et des frais
1012 d°
Cap ss appelé non versé 200.000.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti 200.000.000

Virement pour ordre

2-Dressons le bilan de la SA BETA au 28-01 :

Terrains PASSIF
Licences : 20.000.000 Dettes : 15.000.000
Constructions : 50.000.000 Résultat : 70.000.000
Matériel industriel : 2.000.000
Stocks mat 1ères : 4.000.000
Clients : 9.000.000

TOTAL : 85.000.000 TOTAL : 85.000.000

Exercice 7 :
1-Passons les écritures si les associés décident de ne pas répartir le déficit :
. 𝟐 . 𝟏
.
=𝟑 et .
=𝟑
12-05-N+1
1309 Résultat en instance d’affectation : Perte 240.000
139 Résultat net : Perte 240.000
Constatation de la perte

129 Report à nouveau débiteur 240.000
1309 Résultat net : Perte 240.000

Report à nouveau

2-Passons les écritures si les associés décident de supporter déficit proportionnellement à leurs
apports:

Montant que supportera Marcel : 240.000 x = 160.000

Montant que supportera Michel : 240.000 x = 80.000

12-05-N+1
1309 Résultat en instance d’affectation : Perte 240.000
139 Résultat net : Perte 240.000
Constatation de la perte


4621 Associés, compte courant : Marcel 160.000
4622 Associés, compte courant Michel 80.000
1309 Résultat net : Perte 240.000

Répartition du déficit

Exercice 8 :
Tableau de calcul :
RL = 150.000.000 x 10% = 15.000.000 F
Eléments Calculs Montants
Bénéfice net 150.000.000

RL 150.000.000 x 10% - 15.000.000

R.S - 20.000.000

RF - 25.000.000

Solde 1 90.000.000
Dividendes - 89.000.000
Soldes 2 1.000.000
RAN créditeur -1.000.000
Reste 0

Tableau d’affectation des résultats :


Eléments Origine Affectation Dividendes
Bénéfice Net 150.000.000

RL 15.000.000
R.S 20.000.000
RF 25.000.000
Dividendes 89.000.000 89.000.000
RAN créditeur 1.000.000

Total 150.000.000 150.000.000 89.000.000

Passons les écritures :


10-06-N

131 Résultat net : Bénéfice 150.000.000

1301 Résultat en instance d’affectation : Bénéfice 150.000.000

Résultat en instance d’affectation suivant la


décision de l’AGO

1301 Résultat en instance d’affectation 150.000.000


111 RL 15.000.000
112 Réserve statutaire 20.000.000
118 Réserves facultatives 25.000.000
121 RAN Créditeur 1.000.000
465 Associés dividendes à payer 89.000.000

Suivant tableau d’affectation des résultats

30-06-N

465 Associés dividendes à payer 74.315.000


447 Impôt général sur le revenu 14.685.000
521 Banque 89.000.000

Exercice 9 :
Limite = Capital social x (1/5) = 200.000.000 x (1/5) = 40.000.000
RL = 38.250.000 x 10% = 3.825.000
3.825.000 + 9.260.000 = 13.085.000 < 40.000.000 d’où la réserve légale est effectivement
de : 3.825.000
Bénéfice distribuable = RN 2000 – RAN 98 – RAN 99 – RL
= 38.250.000 – 11.000.000 – 4.500.000 - 3.825.000
Bénéfice distribuable = 18.925.000

Tableau de calculs :
Eléments Calculs Montants
Bénéfice distribuable 18.925.000
I.S 200.000.000 x 6% - 12.000.000
Solde 1 - 6.925.000
RF - 3.800.000
Solde 2 3.125.000
= 312,5

≈300
Super Dividendes - 3.000.000
10.000 x 3 = 300
125.000
RAN créditeur -125.000
Reste 0

Tableau d’affectation des résultats :


Eléments Origine Affectation Dividendes
Bénéfice Net 38.250.000
RAN D 98 -11.000.000
RAN D 99 -4.500.000
RL -3.825.000
I.S 12.000.000
RF 3.800.000
Super dividendes 3.000.000 3.000.000
RAN créditeur 125.000
Total 18.925.000 18.925.000 3.000.000

3) Passons les écritures d’affectation des résultats :


19-06-2001

131 Résultat net : Bénéfice 38.250.000

1301 Résultat en instance d’affectation : Bénéfice 38.250.000

Résultat en instance d’affectation suivant la


décision de l’AGO


1301 Résultat en instance d’affectation 38.250.000

111 Réserve légale 3.825.000


118 Réserves facultatives 3.800.000
121 RAN Créditeur 125.000
1291 RAN Débiteur 98 11.000.000
1292 RAN Débiteur 99 4.500.000
462 Associés, compte courant 12.000.000
465 Associés dividendes à payer 3.000.000

Suivant tableau d’affectation des résultats

Exercice 10 :
1-Déterminons le montant de la réserve légale :
RL = (24.000.000 – 400.000 ) x 10% = 2.360.000
Limite = CS x (1/5) = 8.000.000 x (1/5) = 1.600.000
Alors : RL 2006 = 1.600.000 – 1.500.00
RL 2006 = 100.000
2-Présentons le tableau d’affectation des résultats :
Eléments Calculs Montants
Bénéfice net 24.000.000
RAN D(2005) - 400.000
RL -100.000
P.D 8.000.000 x 8% -640.000
Solde 1 22.860.000
RF - 2.000.000
RAN C (2006) -60.000
Solde 2 20.800.000
Okala : x 200 = -10.400.000
Super Bindzi : -5.200.000
x 100 =
Dividendes Tatié : -5.200.000
x 100 =
0
Reste

Tableau d’affectation des résultats :


Eléments Origine Affectation Dividendes
Bénéfice Net 24.000.000
RAN D(2005) - 400.000
RL 100.000
PD 640.000 640.000
RF 2.000.000
RAN C (2006) 60.000
SD 20.800.000 20.800.000

Total 23.600.000 23.600.000 21.440.000

3) Passons les écritures d’affectation des résultats :


-Dividendes d’Okala : * PD = x 200 = 320.000

* SD = 10.400.000
* PD + SD = 320.000 + 10.400.000 = 10.720.000

-Dividendes de Bindzi : * PD = x 100 = 160.000

* SD = 5.200.000
* PD + SD = 160.000 + 5.200.000 = 5.360.000

-Dividendes de Tatié: * PD = x 100 = 160.000

* SD = 5.200.000
* PD + SD = 160.000 + 5.200.000 = 5.360.000

15-05-2007

131 Résultat net : Bénéfice 24.000.000

1301 Résultat en instance d’affectation : Bénéfice 24.000.000

Résultat en instance d’affectation suivant la


décision de l’AGO


1301 Résultat en instance d’affectation 24.000.000

111 Réserve légale 100.000


1181 Réserves facultatives 2.000.000
121 RAN Créditeur 60.000
129 RAN Débiteur 400.000
4651 Okala, dividendes à payer 10.720.000
4652 Bindzi, dividendes à payer 5.360.000
4653 Tatié, dividendes à payer 5.360.000

Suivant tableau d’affectation des résultats

Exercice 11 :
1-Reconstituons le tableau d’affectation des résultats 1996 de la SA Codelle :
Cs = 50.000.000 Vn = 10.000 a = 5000
App natrure App numéraire
Montant = 30.000.000 Montant = 20.000.000
Vn = 10.000 Vn = 10.000
a = 3.000 a = 2.000

Premier dividende = 10.000.000 x 6% + 10.000.000 x 6% x (6/12) = 900.000 F


On a la Vn de Super dividende qui est de 1000F, alors :
Super dividendes totales = 5000 x 1000 = 5.000.000 F
Soit X le montant du bénéfices net de 1996 alors on a le tableau de calculs suivant :
Eléments Calculs Montants
Bénéfice net X
RL X × 10% - 0,1.X
P.D -900.000
Solde 1 0,9.X - 900.000
R.S - 3.600.000
RAN Créditeur -60.000
Solde 2 0,9.X – 4.560.000
Super dividendes -5.000.000
Reste 0,9.X – 9.560.000

On sait que :
Reste = 0 <=> 0,9.X – 9.560.000 = 0

<=> X = ,

<=> X = 10.622.222
Donc le bénéfice net est de 10.622.222 F
D’où le tableau de calculs suivant :
Eléments Calculs Montants
Bénéfice net 10.622.222
RL 10.622.222 × 10% - 1.062.222
P.D -900.000
Solde 1 8.660.000
R.S - 3.600.000
RAN Créditeur -60.000
Solde 2 5.000.000
Super dividendes -5.000.000
Reste 0

Tableau d’affectation des résultats :


Eléments Origine Affectation Dividendes
Bénéfice Net 10.622.222
RL 1.062.222
PD 900.000 900.000
RS 3.600.000
RAN Créditeur 60.000 5.000.000
SD 5.000.000

Total 10.622.222 10.622.222 5.900.000


2-Passons les écritures du 14 mai 1997 au journal :
14-05-1997

131 Résultat net : Bénéfice 10.622.222

1301 Résultat en instance d’affectation : Bénéfice 10.622.222

Résultat en instance d’affectation suivant la


décision de l’AGO


1301 Résultat en instance d’affectation 10.622.222

111 Réserve légale 1.062.222


112 Réserves Statutaires 3.600.000
121 RAN Créditeur 60.000
465 Associés, dividendes à payer 5.900.000

Suivant tableau d’affectation des résultats


TRAVAUX DIRIGÉS N°2 :

Questions :
1-Donnons la valeur théorique du droit préférentiel de souscription :
Éléments Nombre Valeur d’une Montant
action
Valeur avant 6.400.000 260 1.664.000.000
l’augmentation
augmentation 800.000 250 200.000.000

Valeur après 7.200.000 258,88 1.864.000.000


l’augmentation

On a :

= <=> N = 8.N’

<=> N = 8 x 800.000
<=> N = 6.400.000 F
*Approche ancien actionnaire :
𝐍
DPS = (Vm.avant.aug. – P.E ). 𝐍 𝐍

.
= (260 – 250). . .

= 10 x 0,11
DPS = 1,11
*Approche nouveau actionnaire :
(𝐕𝐦.𝐚𝐩𝐫è𝐬.𝐚𝐮𝐠. 𝐏.𝐄 )
x.DPS + P.E = Vm. après. aug. <=> DPS = 𝒙
( , )
<=> DPS =

<=> DPS = 1,11


2-Ce type d’opération est appelée le coût d’acordéon.
Exercice 1 :
Déterminons la valeur mathématique comptable de l’action de la société anonyme Madiba :

Capital à la création = 25.000.000 Capital augmentée = 2000 x 10.000 = 20.000.000


Nouveau capital = 45.000.000
Passif fictif = Capital + primes + réserve légale + réserves statutaires + réserves facultatives + RAN

= 45.000.000 + 13.500.000 + 22.500.000 + 11.700.000 + 24.300.000 + 1.350.000

Passif fictif = 118.350.000 F

. .
Vt = . ( . . )
= 26.300 F

Exercice 2 :
Déterminons la valeur mathématique intrinsèque de l’action ALICE :
*déterminons la valeur comptable :
Passif fictif = 40.000.000 +3.500.000 + 33.200.00 + 100.00 + 500.00 + 80.000
Passif fictif = 77.380.000 F
Actif net = Passif fictif – Actif fictif
= 77.380.000 – 50.000
Actif net = 77.330.000 F
*déterminons les ± values :
Éléments Montants Valeurs réelles ± values
Fonds de commerce 900.000 2.500.000 +1.600.000
Bâtiment 1.800.000 10.200.000 +8.400.000
M’ses 1.200.000 600.000 -600.000
Clients 1.000.000 - -1.000.000

Total 8.400.000

*Calculons la valeur mathématique :


𝐀.𝐍 ∆
Vm = 𝐍
. . . .
= .

Vm = 42.865 F
Exercice 3 :
-Déterminons d’abord la valeur mathématique de l’action de KERO :
𝐀.𝐍 ∆
Vm = 𝐍

*Calcul du nouvel actif immobilisé :


17.600.000 – 16.600.000
A.N = Actif réel – Passif réel
= (16.600.000 + 52.400.000 ) – 15.000.000
= 69.000.000 – 15.000.000
A.N = 54.000.000 F
𝐀.𝐍
Vm = 𝐍
. .
= .

Vm = 27.000 F
KERO vend donc une action à 27.000 F. Donc l’achat d’actions de KERO au sein de l’entreprise
. .
de MAMI apparaît comme une plus-value car = 24.000

La plus-value est de :
+ ∆ = ( 27.000 – 24.000 ) x 200
= 3.000 x 200
+ ∆ = 600.000 F
-Déterminons ensuite la valeur mathématique de l’action de MAMI :
𝐀.𝐍 ∆
Vm = 𝐍
( . . . . ) .
= .

Vm = 41.600 F
Exercice 4 :
1-Le coefficient d’ajustement à appliquer pour apprécier les cours de l’action avant
l’opération est : 1/3.
2-La baisse réelle des cours de l’action est de : 500 – 300 = 200 KF
Exercice 5 :
1-Retrouvons les modalités de l’augmentation du capital, suivantes :
Éléments Nombre Vm Nbre.Vm

Valeur avant N Vm.av.u Vm.av.T


l’augmentation
(Vm.avant.Unitaire) (Vm.avant.Totale)
augmentation N’ 0 0

Valeur après N+N’ Vm.ap.u 3.200.000


l’augmentation
(Vm.après.Unitaire) (Vm.ap.T ou
Vm.après.totale)

-nombre d’actions anciennes :


. .
Vm.ap.T = Vm.ap.u.( N +N’ ) <=> N + N’ = . .
or = Ra <=> N’ = N.Ra

. .
<=> N + N.Ra = . .

. .
<=> N.(1 + Ra )= . .

𝐕𝐦.𝐚𝐩.𝐓
<=> N = (𝟏 𝐑𝐚 ).𝐕𝐦.𝐚𝐩.𝐮

. .
<=> N =
.

<=> N = 10.000 F
-nombre d’actions nouvelles :
N’ = N.Ra

= 10.000 x

N’ = 2.500
--Valeur mathématique intrinsèque après augmentation du capital :
𝐕𝐦.𝐚𝐩.𝐓
Vm.ap.T = Vm.ap.u.( N +N’ ) <=> Vm.ap.u = 𝐍 𝐍’
. .
<=> Vm.ap.u = . .

<=> Vm.ap.u = 256 KF


-Valeur mathématique intrinsèque avant augmentation du capital :
Vm.ap.u = Vm.av.u x coeff.d’ajustement
𝐕𝐦.𝐚𝐩.𝐮.(𝐍 𝐍′ )
Vm.ap.u = Vm.av.u x <=> Vm.av.u = 𝐍

( . . ′)
<=> Vm.av.u = .

<=> Vm.av.u = 320 KF


2-Vérifions le calcul du droit d’attribution selon l’actionnaire nouveau :

x.DA = Vm.ap.u or x = =
𝐕𝐦.𝐚𝐩.𝐮
DA = 𝟒

DA =

DA = 64 KF
3-Présentons les écritures d’augmentation du capital au journal de la société :
Capital social = N’ x 120
= 2.500 x 120
Capital social = 300.000 KF

1181 Réserves facultatives 300.000


1013 Cap ss app versé, non amorti 300.000
Incorporation de la réserve
faculative au capital

Exercice 6 :
A- On peut fixer le montant minimal de la prime d’émission à :
On sait que : Vn ≤ P.E ≤ V.R
10.000 ≤ Vn + P.e ≤ 18.000
10.000 – Vn ≤ P.e ≤ 18.000 – Vn
0 ≤ P.e ≤ 8.000
D’où : Pe.max = 8.000 F
B- Vn = 10.000 F et P.E = 11.000 F
1-Calculons la valeur théorique du DS attachée à chaque action ancienne :
-Suivant l’actionnaire ancien :
Éléments Nombre Valeur d’une Montant
action
Valeur avant 20.000 18.000 360.000.000
l’augmentation
augmentation 10.000 11.000 110.000.000

Valeur après 30.000 15.666,66 470.000.000


l’augmentation

𝐍
DS = ( Vm.av – P.E ). 𝐍 𝐍
.
DS = ( 18.000 – 11.000 ). .

DS =

DS = 2.333,33 F
-Suivant l’actionnaire nouveau :
𝐕𝐦.𝐚𝐩 𝐏.𝐄
x.DS + P.E = Vm.ap <=> DS = 𝟐
avec x = 2
. , .
<=> DS =

<=> DS = 2333,33 F
2- Passons les écritures de souscription et de versement concernant l’augmentation de capital :
-Prime d’émission totale : (11.000 – 10.000 ) x 10.000 = 10.000.000
-Minimum légal : ( 10.000 x 1/4 ) x 10.000= 25.000.000
-montant non appelé : 100.000.000 - 25.000.000 = 75.000.000

109 Apporteurs cap ss non app 75.000.000


4615 App vers reçus/aug cap 35.000.000
1011 KS non app 75.000.000
1012 KS app non versé 25.000.000
1051 Prime d’émission 10.000.000
Suivant décision de l’AGO portant augmentation du
capital
Banque 35.000.000
521 App vers reçu/augmentation du K 35.000.000
4615 Chèque N°

1012 KS app non versé 25.000.000


1013 KS app versé, non amorti 25.000.000
Virement pour ordre

Exercice 7 :
1-Déterminons la valeur mathématique d’une action de avant et après augmentation du capital:

.
Vm.avant.aug =
𝐏.𝐅 𝐀𝐅
Vm.avant.aug = 𝐍
. . . . . . . . . . . .
= .

Vm.avant.aug = 20.000 F
D’où le tableau suivant :
Éléments Nombre Valeur d’une action Montant
Valeur avant 50.000 20.000 1.000.000.000
l’augmentation
augmentation 25.000 17.600 440.000.000

Valeur après 75.000 19.200 1.440.000.000


l’augmentation

Vm.ap.aug. = 1.440.000.000 / 75.000 = 19.200 F


2-Déterminons la valeur théorique d’un droit préférentiel de souscription :
-Ancien actionnaire :
𝐍
DS = ( Vm.av – P.E ). 𝐍 𝐍
.
DS = ( 20.000 – 17.600 ). .

DS = 800
-Nouveau actionnaire :
𝐕𝐦.𝐚𝐩 𝐏.𝐄
x.DS + P.E = Vm.ap <=> DS = 𝟐
avec x = 2
. .
<=> DS =

<=> DS = 800 F
3-Passons les écritures liées à l’augmentation et celles du mois de juin :
-Prime d’émission totale : (17.600 – 15.000 ) x 25.000 = 65.000.000
-Minimum légal : ( 15.000 x 1/2 ) x 25.000= 187.500.000
-montant non appelé : 375.000.000 - 93.750.000 = 281.250.000
31-12-N
109 Apporteurs cap ss non app 187.500.000
4615 App vers reçus/aug cap 252.500.000
1011 KS non app 187.500.000
1012 KS app non versé 187.500.000
1051 Prime d’émission 65.000.000
Suivant décision de l’AGO portant augmentation du
capital
15-01-N+1
Notaire
4732 252.500.000
Apporteurs, capital appelé, non versé
4613 252.500.000
Versement des fonds au notaire
30-01-N+1
247.260.000
Banque
521 5.240.000
Honoraire
6324 252.500.000
Notaire
4732
Versements à la banque

1012 KS app non versé 252.500.000
1013 KS app versé, non amorti 252.500.000
Virement pour ordre

15-06-N+1

1011 Cap ss non appélé 187.500.000

1012 Cap ss appelé non versé


187.500.000
Appel du 2e quart


467/4613 App restant dû sur cap app 187.500.000
109 Cap ss non appelé
187.500.000
Constatation de la créance

30-06-N+1 187.500.000
521 Banque
467/4613 App restant dû sur cap app

Libération du 2e quart du capital 187.500.000



1012 Cap ss appelé non versé 187.500.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti

Virement pour ordre


187.500.000

Exercice 8 :
1-Reconstituons les écritures de la société DYRYG :
02-12-1995

4611 App, apport en nature 30.000.000


4612 App, apport en numéraire 70.000.000

1011 Cap ss non appelé 100.000.000

Promesse d’apport


1011 Cap ss non appélé 65.000.000
1012 Cap ss appelé non versé 65.000.000

Appel


4613 App, capital app non versé 65.000.000
109 App Cap ss non appelé 35.000.000
4611 App, apport en nature
4612 App apport en numéraire 30.000.000
Exigibilité
70.000.000

2411 Matériel industriel 30.000.000

4613 App, capital app non versé

Libération des apports en nature 30.000.000



521 Banque 40.000.000
App, capital app non versé
4613 Apporteurs, versements anticipés 35.000.000
4616 5.000.000
Libération des apports en numéraire

1012 Cap ss appelé non versé 65.000.000
1013 Cap ss, app, versé, non amorti
65.000.000
Virement pour ordre

2-Comptabilions au journal de la société la réduction du capital :


L’ apport en numéraire total reçu par l’entreprise est de :
Mt.reçu = (1/2).Apport numéraire + Apport numéraire anticipé
= 35.000.000 + 5.000.000
Mt.reçu = 40.000.000
Réduction de moitié du capital => Mt.reçu / 2 = 40.000.000 / 2 = 20.000.000 F
02-02-1997

1011 Cap ss appelé non versé 20.000.000


4619 Apporteurs, capital à rembourser 20.000.000

Réduction du capital
08-02-1997
4619
109 Apporteurs, capital à rembourser 20.000.000
App Cap ss non appelé 20.000.000

Annulation de la créance

Exercice 9 :
Passons les écritures nécessaires :
Cs = 50.000.000 a = 1000 Vn = 50.000
Mt.reçu = Cs.(1/2)
= 50.000.000 / 2
Mt.reçu = 25.000.000

Réduction de moitié du capital => Mt.reçu / 2 = 25.000.000 / 2 = 12.500.000 F


15-01-2006

1011 Cap ss appelé non versé 12.500.000


4619 Apporteurs, capital à rembourser 12.500.000

Réduction du capital

4619 Apporteurs, capital à rembourser 12.500.000
109 App Cap ss non appelé 12.500.000

Annulation de la créance
CORRECTION MATHS G
MATHÉMATIQUES DE GESTION SN 2021 :
Questions de cours :
1- Définissons :
-Suite monotone : Une suite est dite monotone si elle est croissante ou décroissante.
-Majorant : C’est un nombre dont tous les termes d’une suite sont supérieurs à lui.
-Minorant : C’est un nombre dont tous les termes d’une suite sont inférieurs à lui.
2- Énonçons le critère de Cauchy :
Une suite (Un) est convergente si et seulement si ∀ 𝜺 ≥ 0, ∃ N(𝜺) / |𝑼𝒏 − 𝑼𝒎 | < 𝜺, pour tous les
indices n et m plus grand que N(𝜺) : c’est la suite de Cauchy.
Exercice 1 :
1- Calculons les différentielles des fonctions suivantes :
/ /
► f(x) = 𝑥 +𝑥 4𝑥 − 3√𝑥 :

df(x) = df ’ (x)
/ /
= 𝑥 +𝑥 4𝑥 − 3√𝑥 dx

/ / / / /
= 𝑥 − 𝑥 4𝑥 − 3√𝑥 + 20𝑥 − 𝑥 𝑥 +𝑥 dx

𝟏 𝟑
df(x) = 𝟐
(𝒙 𝟏/𝟐 − 𝒙 𝟑/𝟐
) 𝟒𝒙𝟓 − 𝟑√𝒙 + 𝟐𝟎𝒙𝟒 − 𝟐
𝒙 𝟏/𝟐 𝒙𝟏/𝟐 + 𝒙 𝟏/𝟐
dx
/
► g(x) = 4𝑥 − 3𝑥 :
dg(x) = dg’ (x)

= 4𝑥 − 3𝑥 ′ dx
𝟑
dg(x) = 20𝒙𝟒 - 𝟐 𝒙 𝟏/𝟐
dx

► h(x) = :

dg(x) = ′

. ( )
= ( )
d𝑥
𝟏
𝐞𝒙 𝟏 𝟑.𝒙𝟐 (𝐥𝐧 𝒙) 𝐞𝒙 𝟏 𝒙𝟑
dg’ (x) = (𝐥𝐧 𝒙)𝟐
𝒙
dx

2- Déterminons le prix de vente qui maximise le profit de cette manufacture :


P(x) = 400(15 – x)(x – 2)
= 400(– x2 + 17x – 30)
P(x)= - 400 x2 + 6800x – 12.000
Le profit total est maximum si : P’(x)=0 et P’’(x)<0.
* P’(x) = 0 ⇔ (- 400 x2 + 6800x – 12.000) ’ = 0
⇔ - 800 x + 6800 = 0

⇔x=

⇔ x = 8,5
P’’(x) = (- 800 x + 6800)’
* P’’(x) = -800 < 0
D’où le prix de vente qui maximise le profit de cette manufacture est : 8,5.
Exercice 2 :
1- Sachant que le 31/12/2003(t = 0) la firme possédait N pièces (N ≥ 5), déterminons l’évolution du
stock mensuel ( à la fin du mois ) :
t = 0 et S = N.
Janvier( t = 1 ), S = 30 + N – 31 = N - 1
Février( t = 2 ), S = 30 + S – 28 = S + 2 = N+ 1
Mars( t = 3 ), S = 30 + S – 31 = S - 1 = N
Avril( t = 4 ), S = 30 + S – 30 = S = N
Mai( t = 5 ), S = 30 + S – 31 = S – 1 = N - 1
Juin( t = 6 ), S = 30 + S – 30 = S = N - 1
Juillet(t = 7 ), S = 30 + S – 31 = S – 1 = N - 2
Août( t = 8 ), S = 30 + S – 31 = S – 1 = N - 3
Septembre( t = 9 ), S = 30 + S – 30 = S = N - 3
Octobre( t = 10 ), S = 30 + S – 31 = S – 1 = N - 4
Novembre( t = 11 ), S = 30 + S – 30 = S =N-4
Décembre( t = 12 ), S = 30 + S – 31 = S –1=N-5
2- Disons si cette firme verra un jour son stock de pièces s’épuiser :
Oui le stock de cette firme finira par s’épuiser car on remarque que le stock ne fait que décroitre
d’années en années. ( si le stock en début d’année est de N, il sera de N – 5 en fin d’année, puis N – 10
l’année qui suit, puis N – 15 et ainsi de suite).
EXERCICES DU COURS :

EXERCICES DU CHAPITRE 1 : SUITES, LIMITES ET PREMIÈRE DÉRIVÉE :


P.12-Exercice 1 :

Calculons l’accroissement ∆y de la variable dépendante et le taux d’accroissement ∆ dans les
cas suivants :
a- y = (x2 – 2 )-2 , pour x = 1 et ∆x = 0,4
*Calculons l’accroissement ∆y :

Soient : Y0 = y = f (x) = (x2 – 2)-2 = ( )

Y1 = f (x + ∆x ) = [( ∆ ) ]

On sait que :
∆y = Y1 − Y0 <=> ∆y = [ ( −
∆ ) ] ( )

∆y = [ ( , ) ]
− ( )

∆y = 624
*Calculons le taux d’accroissement T :


T=∆

T= ,

T = 1560

b- y = √𝑥 , pour x = 0 et ∆x = 0,0001
*Calculons l’accroissement ∆y :

Soient : Y0 = y = f (x) = √𝑥

Y1 = f (x + ∆x ) = √𝑥 + ∆x
On sait que :
∆y = Y1 − Y0 <=> ∆y = √𝑥 + ∆x − √𝑥

∆y = √0 + 0,0001 − 0
∆y = 0,01
*Calculons le taux d’accroissement T :


T=∆

,
T= ,

T = 100
𝒙 √𝒙 𝟏
c- y = ( 𝒙 𝟐 )𝟐
, pour x = 5 et ∆x = 0,41

*Calculons l’accroissement ∆y :
𝒙 √𝒙 𝟏
Soient : Y0 = y = f (x) = ( 𝒙 𝟐 )𝟐

(𝒙 ∆ ) ( ∆ ) 𝟏
Y1 = f (x + ∆x ) = [( ∆ ) 𝟐 ]𝟐

On sait que :
∆y = Y1 − Y0 <=> ∆y =
(𝒙 ∆ ) ( ∆ ) 𝟏

𝒙 √𝒙 𝟏
[( ∆ ) 𝟐 ]𝟐 ( 𝒙 𝟐 )𝟐

(𝟓 , ) ( , ) 𝟏 𝟓 √𝟓 𝟏
∆y = [( , ) 𝟐 ]𝟐
− (𝟓 𝟐 )𝟐

∆y = - 0,1341
*Calculons le taux d’accroissement T :


T=∆

,
T= ,

T = -0,327
P.12-Exerice 2 :
Calculons les dérivées des fonctions suivantes :
𝟏 𝐥𝐧 𝒙
► f (x) = 𝒙 + 2ln x - 𝒙
ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que : ( f + g )' (x)
= f '(x) + g'(x) :

f '(x) = ( + 2ln x - )'

×
f '(x) = - + −
𝟏 𝟐 𝟏 𝐥𝐧 𝒙
f '(x) = - 𝒙𝟐 + 𝒙 − 𝒙𝟐
𝒙𝟐 𝒇
►f (x) = 𝐥𝐧 𝒙
ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que 𝒈
′(x)=
𝒇 (𝒙).𝒈(𝒙) 𝒈 (𝒙).𝒇(𝒙)
𝟐 :
𝒈(𝒙)

f '(x) = '

. .
f '(x) =
𝟐𝒙.𝐥𝐧 𝒙 𝒙
f '(x) = 𝐥𝐧 𝒙𝟐

𝐥𝐧 𝒙 𝟏 𝒇
►f(x) = 𝐥𝐧 𝒙 𝟏
ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que 𝒈
′(x)=
𝒇 (𝐱).𝒈(𝐱) 𝒈 (𝐱).𝒇(𝐱)
𝟐 :
𝒈(𝐱)

f '(x) = '

.( ) .( )
f '(x) = ( )

.( )
f '(x) = ( )

.
f '(x) = ( )

𝟐
f '(x) = 𝒙.(𝐥𝐧 𝒙 𝟏)𝟐

►f (x) = ax , a ∈ 𝑹∗ - {𝟏}

f '(x) = (ax)' or ax = 𝒆𝒙.𝐥𝐧 𝒂


.
f '(x) = (𝑒 )′ or 𝒆𝒙.𝐥𝐧 𝒂 correspond à une fonction de type 𝒆𝒖(𝒙) et (𝒆𝒖(𝒙) )′ = 𝒖′(𝒙). 𝒆𝒖(𝒙)
f '(x) = 𝐥𝐧 𝒂. 𝒆𝒙.𝐥𝐧 𝒂

► f (x) = xn 𝒆𝒂𝒙 , n ∈ N , a ∈ R ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que
(f.g)′(x) = f ′(x).g(x) + g′(𝒙). 𝐟(𝒙) :
f (x) = (xn)′.𝑒 + (𝑒 )′.xn
f (x) = n.𝒙𝒏 𝟏 . 𝒆𝒂𝒙 + a.𝒆𝒂𝒙 .xn
𝟏
► f (x) = x2 𝒆 𝒙 ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que
(f.g)′(x) = f ′(x).g(x) + g′(𝒙). 𝐟(𝒙) :

f ′(x) = (x2 )′. 𝑒 + (𝑒 )′. x2

f ′(x) = 2x. 𝑒 − . 𝑒 . x2

f ′(x) = 2x. 𝑒 − 𝑒
𝟏
f ′(x) = 𝒆 𝒙 (𝟐𝒙 − 𝟏)

𝒇 (𝐱)
► f (x) = 𝐥𝐧( 𝒙𝒆𝒙 + 𝟏 ) ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que 𝐥𝐧 𝒇(𝒙) = 𝒇(𝒙)
:

( 𝒙𝒆𝒙 𝟏 )
f (x) = ( 𝒙𝒆𝒙 𝟏 )

( 𝒆𝒙 𝒙𝒆𝒙 )
f (x) = ( 𝒙𝒆𝒙 𝟏)

𝟏 𝒙
𝟏 𝒙 𝟏 𝒙
► f (x) = 𝟏 + 𝒙
or 𝟏 + 𝒙
= 𝒆𝐥𝐧 𝟏
𝒙

f (x) = 𝑒
𝟏 𝒙 𝟏
f ′(x) = 𝑒 ′ or ln an = n.ln a d’où 𝐥𝐧 𝟏 + 𝒙
= x. 𝐥𝐧 𝟏 + 𝒙

𝟏 𝟏
. 𝟏
f ′(x) = 𝑒 𝒙 ′ or 𝒆 𝐱.𝐥𝐧 𝟏
𝒙 correspond à une fonction de type 𝒆𝒖(𝒙) et (𝒆𝒖(𝒙) )′ =
𝒖′(𝒙). 𝒆𝒖(𝒙)
𝟏
𝟏 𝟏 . 𝟏
f ′(x) = x′. ln 𝟏 + 𝒙
+ x. ln 𝟏 + 𝒙
′ .𝑒 𝒙

𝟏 𝟏
𝟏 𝟏 . 𝟏
f ′(x) = ln 𝟏 + 𝒙
+ 𝑥. 𝒙
𝟏 .𝑒 𝒙
𝟏
𝒙

𝟏
𝟏 . . 𝟏
𝟏
𝒙𝟐
f ′(x) = ln 𝟏 + 𝒙
+ 𝑥. 𝟏 .𝑒 𝒙
𝟏
𝒙

𝟏
𝟏 𝟏 . 𝟏
f ′(x) = ln 𝟏 + 𝒙
− 𝑥. 𝟏 .𝑒 𝒙
𝒙𝟐 . 𝟏
𝒙

𝟏
𝟏 𝟏
f ′(x) = 𝐥𝐧 𝟏 + 𝒙
− 𝒙(𝒙 𝟏)
. 𝒆𝐱.𝐥𝐧 𝟏
𝒙

P.12 -Exercice 3 :
Montrons que les fonctions g et gof ont même dérivée par rapport à la variable x :
𝒂 𝒙 𝟏 𝒙
f (x) = 𝟏 𝒂𝒙
, a ∈ 𝑹∗ − {−𝟏, 𝟏} et g (x) = 𝐥𝐧 𝟏 𝒙

f ′(x) = ( )
et g′(x) = ( )

gof = g′( f(x)). f ′(x)

= 𝒂 𝒙
×( )
𝟏 𝒂𝒙

= 𝟏 𝒂𝒙 𝒂 𝒙
×( )
𝟏 𝒂𝒙

= (𝟏 𝒂) 𝒙(𝟏 𝒂)
×( )
𝟏 𝒂𝒙

= (𝟏 𝒂) 𝒙(𝟏 𝒂)
×( )
𝟏 𝒂𝒙

( )
= (𝟏 𝒂)(𝟏 𝒙)
×( )
𝟏 𝒂𝒙

×(𝟏 𝒂𝒙)𝟐 ×(𝟏 𝒂)𝟐


= (𝟏 𝒂)𝟐 ×( ) ×(𝟏 𝒂𝒙)𝟐

=( )

= g′(x)
gof = g′(x)
P.12-Exercice 4 :
Calculons la différentielle des expressions suivantes :

►y = √𝟏 − 𝒙𝟐 or (𝑼(𝒙)𝒏 )′ = n. 𝑼(𝒙)′. 𝑼(𝒙)𝒏 𝟏

𝟏
y = (𝟏 − 𝒙𝟐 )𝟐
df(x) = f ′(x)dx
𝟏
𝟏 𝟏
df(x) = 𝟐. (𝟏 − 𝒙𝟐 ) . (𝟏 − 𝒙𝟐 )𝟐 dx
𝟏
𝟏
df(x) = 𝟐 × (−𝟐. 𝒙). (𝟏 − 𝒙𝟐 ) 𝟐 d𝑥
𝟏
df(x) = -x.(𝟏 − 𝒙𝟐 ) 𝟐 dx
𝒙𝟐
►y = 𝒆 𝟐 or (𝒆𝒖(𝒙) )′ = 𝒖′(𝒙). 𝒆𝒖(𝒙)
𝒙𝟐
𝒙𝟐
df (x) = 𝟐
′. 𝒆 𝟐 dx
𝒙𝟐
𝟐𝒙.𝟐
df (x) = 𝟒
.𝒆 𝟐 dx

𝒙𝟐
𝟒𝒙.
df (x) = 𝟒
.𝒆 𝟐 dx

𝒙𝟐
df (x) = -x.𝒆 𝟐 dx

►y = (x2 − 𝟐. 𝒙 + 𝟐). 𝒆𝒙 , ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que
(f.g)′(x) = f ′(x).g(x) + g′(𝒙). 𝐟(𝒙) :
df (x) = [(𝒙𝟐 − 𝟐. 𝒙 + 𝟐). 𝒆𝒙 ]′𝐝𝒙
df (x) = [(𝑥 − 2. 𝑥 + 2) . 𝑒 + (𝑒 )′. (𝑥2 − 2. 𝑥 + 2)]dx
df (x) = [(𝟐. 𝒙 − 𝟐) . 𝒆𝒙 + 𝒆𝒙 . (𝒙𝟐 − 𝟐. 𝒙 + 𝟐)]dx

►y = x.lnx – x , ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que : ( f + g )' (x) = f '(x) +
g'(x) :
df (x) = (𝒙. 𝐥𝐧𝒙 – 𝒙 )'dx
df (x) = (𝑥′. ln𝑥 + (ln𝑥)'. 𝑥 - 𝑥') dx

df (x) = (ln𝑥 + . x – 1)dx

df (x) = 𝐥𝐧𝐱 dx
P.12-Exercice 5 :
A- Calculons l’élasticité de la fonction :
𝟏
►y = √𝒙𝟐 + 𝟏 or (𝒙𝟐 + 𝟏)𝟐
𝒇( )
e(𝒙) = 𝒙. 𝒇(𝒙)
𝟏
𝒙𝟐 𝟏 𝟐
e(𝑥) = 𝑥. 𝟏
𝒙𝟐 𝟏 𝟐

×( . )×
e(𝑥) = 𝑥.
( )

e(𝑥) = x.
( )

e(x) =
( )× ( )
𝒙𝟐
e(x) = 𝒙𝟐 𝟏

►y = 𝐥𝐧(𝒙 + 𝟏)
𝒇( )
e(x) = x. 𝒇(𝒙)

[𝐥𝐧(𝒙 𝟏)]
e(x) = x. 𝐥𝐧(𝒙 𝟏)

e(x) = x. ( )
𝒙
e(x) = (𝒙 𝟏) 𝐥𝐧(𝒙 𝟏)

𝟏
►y =
𝒙𝟐 𝟏

𝒇( )
e(x) = x. 𝒇(𝒙)

𝟏
𝒙𝟐 𝟏
e(x) = x. 𝟏
𝒙𝟐 𝟏

𝟏
𝟏 𝟐
×(𝟐.𝒙 )× 𝒙𝟐 𝟏
𝟐
𝒙𝟐 𝟏
e(x) = x. 𝟏
𝒙𝟐 𝟏

e(x) = x.(− ) × (2. 𝑥 ) × ( 𝑥 + 1)


𝟏
e(x) = − 𝒙𝟐 × ( 𝒙𝟐 + 𝟏) 𝟐
B- Soit C = Q3− 4. Q2 + 10.Q + 75 :

►Cm = 𝑪 ′
Cm = (Q3− 4. Q2 + 10.Q + 75 ) ′
Cm = 3. Q2 – 8. Q + 10
Supposons que Q=150. Pour Q = 150 on a Cm = 66310, on peut interpréter cela en
disant que la 150e unité coûte 66.310 unité monétaire.
Ou alors lorsqu’on augmente la production d’une unité, le supplément de coût est de
33.310 unité monétaire.
𝑪
► CM = 𝑸

. .
CM =

𝟕𝟓
CM = Q2 – 4.Q + 10 + 𝑸
Supposons que Q=150. Pour Q = 150 on a CM = 21.890,5 ; on peut interpréter cela en
disant que en moyenne chaque unité coûte 21.890,5 unité monétaire à l’entreprise.
C- Déterminons RT et Rm :
RM = 68 − 2Q

► RM = <=> RT = Q.RM

RT = Q.(68 – 2.Q)
RT = -2.Q2 - 68.Q
► Rm = RT ′
Rm = (-2.Q2 - 68.Q) ′
Rm = -4.Q – 68
D- Déterminons la propension marginale à épargner :
Désignons la propension marginale à épargner par Pme ; Pme <=> S′(y).

S′(y) = (0,3.y – 0,2 𝒚 – 22,5 ) ′

S′(y) = ( 0,3.y – 0,2× 𝑦 – 22,5 ) ′

S′(y) = 0,3 – 0,2× × 𝑦

S′(y) = 0,3 – 0,1× 𝑦


𝟏
S′(y) = – 0,1. 𝒚
+ 0,3

P.12-Exercice 6 :
1) Donnons l’option que la société ≪ 𝐼𝑛𝑣𝑒𝑠𝑡𝑝𝑟𝑜 ≫ doit rationnellement choisir :
Ici il s’agit d’un placement à intérêt composé car la durée de placement est supérieure à
un an ( Vous verrez ça en mathématiques financière ).
La formule de la valeur acquise par un intérêt composé est de :
Va = C.(1 + i )n Va : Valeur acquise i : taux annuel de placement
C : Capital n : durée, ici elle est en année
Ici C=80.000, i1 = 5% et i2 = 4,5%, n = 20
►Pour la première option :
Va1 = C.(1 + 2. i1 )n
Va1 = 80000.(1 + 2× 0,05 )20
Va1 = 538.199,9≈ 538.200
Donc après 20 ans l’entreprise gagnera 538.200F d’après cette option
►Pour la deuxième option :
Va2 = C.(1 + 6. i2 )n
Va2 = 80000.(1 + 6×0,045)20
Va2 = 9.531.569,21 ≈9.531.569
Donc après 20 ans l’entreprise gagnera 9.531.569 F d’après cette option.
Conclusion : La 2ème option est la meilleure car Va2> Va1.
N.B : Vous pouvez toujours calculer les valeurs acquises pour la 1ère année dans les 2
options, et conclure après. ( c’est-à-dire utiliser Va1 = C.(1 + 2. i2 ) et Va2 = C.(1 + 6. i2 ) )
2) Donnons le taux d’intérêt de cette seconde banque :
Nous allons nous limiter à la première année. Soient i1 = 5% et i2 le taux d’intérêt que nous
devons trouver.
Selon la première banque l’entreprise aura : Va1 = C0.(1 + 2.i1 )
Selon la deuxième banque l’entreprise aura : Va2 = C0.(1 + 4.i2 )
Si les deux banques offre les mêmes prestations à cette entreprise, en fait cela équivaut à
dire que :
Va1 = Va2 <=> C0.(1 + 2.i1 ) = C0.(1 + 4.i2 )
<=> 1 + 2.i1 = 1 + 4.i2
<=> 2.i1 = 4.i2
𝟏
<=> i2 = 𝟐.i1

<=> i2 = ×0,05

<=> i2 = 𝟐5%
P.12-Exercice 7 :
1- Calculons la productivité horaire moyenne et la productivité marginale :
y(l) = 𝐴𝑙
- productivité horaire moyenne :
𝒚(𝒍)
yM(l) = 𝒍

yM(l) =

yM(l) = 𝑨𝒍𝜶 𝟏

- productivité marginale :
ym(l) = y ′(l)
ym(l) = (𝑨𝒍𝜶 ) ′ ici il faut appliquer la formule du cours qui dit que (𝝀f ) ′(x) = 𝝀 f ′(x).
ym(l) = 𝐴. 𝛼. 𝑙
ym(l) = 𝜶. 𝑨. 𝒍𝜶 𝟏

2- Étudions la productivité moyenne :


yM(l) = 𝐴𝑙
-Si 𝜶 <1, à mesure que la quantité de travail fournie par les actifs augmente, la
productivité moyenne diminue.
-Si 𝜶 >1, à mesure que la quantité de travail fournie par les actifs augmente, la
productivité moyenne augmente.
3- Disons comment évolue la productivité moyenne si la quantité de travail diminue de 5% :
En effet, dans cet exercice on nous demande comment est-ce que varie la productivité
moyenne si la quantité de travail varie de 5%. En d’autres termes il s’agit de l’élasticité
∆𝒚𝑴
quantité de travail de la production moyenne. ( donc nous cherchons le rapport 𝒚𝑴
)

Déterminons l’expression mathématiques de la variation de la productivité moyenne par


rapport à la variation de la quantité de travail :

e(𝑦 ) = ∆ <=> = ×

𝒅𝒚𝑴
or × = 𝒅𝒍
× et = y′M

<=> = y′M ×

×
<=> =

×
<=> =

( ) ×
<=> =

<=> =(𝛼 − 1).

Donc =(𝛼 − 1)
=(𝛼 − 1) <=> = (𝛼 − 1). Or dans l’énoncé il a été mentionné que la

quantité de travail diminue de 5% <=> = -5% et on a 𝛼 = 0,8

Alors : = ( 0,8 – 1 ) × ( -5%)

= ( 0,8 – 1 ) × ( -0,05)

= 0,01

D’où la productivité moyenne augmente de 1%.


P.12-Exercice 8:
Énoncé :
Supposons qu’une entreprise est ait déterminé que le coût de production de x articles est de
500+140x et que le prix qu’elle devrait facturer pour un article est P = 200 – x.
1-Trouvez la fonction de coût.
2- Trouvez la fonction de revenu.
3- Trouvez la fonction de profit
4- Trouvez le seuil de rentabilité.
Réponses :
1- Trouvons la fonction de coût :
CT = 500+140x
2- Trouvons la fonction de revenu :
La recette totale correspond encore au revenu total.
RT = x.P
RT = x.( 200 – x)
RT = – x2 + 200x
3- Trouvons la fonction de profit :
𝝅T = RT – CT
𝜋T = – x2 + 200x – 500 - 140x
𝝅T = – x2 + 60x – 500
4- Trouvons le seuil de rentabilié :
Au seuil de rentabilité le profit total est nul car l’entreprise ne fait ni de perte ni de
bénéfice.
𝜋T = 0 <=> – x2 + 60x – 500 = 0
∆ = 602 – 4×500

∆ = 1600 et √∆ = 40

x1 = ou x2 =

x1 = 50 ou x2 = 10
Nous retiendrons x2 = 10.
EXERCICES DU CHAPITRE 2 : APPLICATION DES DÉRIVÉES :
P.14-Exemple 2.1 :
Cherchons les optima des fonctions suivantes :
a- f(x) = x2 - 4x + 1
f ’(x) = 2x – 4 f ’(x) = 0 ⇔ x = 2
f ’’(x) = 2 alors ∀𝑥 ∈ IR, f ’’(x)>0 et f(2) = -3
D’où le point M(2 ;-3) est le minimum absolu de la fonction f.
b- f(x) = 3x2 - 6x – 2
f ’(x) = 6x – 6 f ’(x) = 0 ⇔ 6x – 6 = 0
⇔x=1
f ’’(x) = 6 alors ∀𝑥 ∈ IR, f ’’(x)>0 et f(1) = -5
D’où le point M(1 ;-5) est le minimum absolu de la fonction f.
c- f(x) = ln 𝑥
f est défini sur ] 0; + ∞ [

f ’(x) = f ’(x) = 0 ⇔ = 0 impossible car la fonction f ’ est définie sur ] 0; + ∞ [

D’où la fonction f n’admet pas d’optima.


d- f(x) = -x2 - 2x
f ’(x) = - 2x – 2 f ’(x) = 0 ⇔ - 2x – 2 = 0
⇔x=–1
f ’’(x) = - 2 alors ∀𝑥 ∈ IR, f ’’(x)<0 et f(-1) = 1
D’où le point M(-1 ;1) est le maximum absolu de la fonction f.
e- f(x) = 𝑥 ln 𝑥
f ’(x) = ln 𝑥 + 1 f ’(x) = 0 ⇔ ln 𝑥 + 1 = 0
⇔ ln 𝑥 = -1
⇔e =e
⇔𝑥=e

f ’’(x) = f ’’(e ) = 2,72 alors f ’’(e ) > 0 et f(e ) = -0,37 et e = 0,37

D’où le point M(0,37; -0,37) est le maximum absolu de la fonction f.


P.15-Exemple 2.2 :
Disons si les fonctions suivantes sont concaves ou complexes :
►f(x) = 𝑥
f ’(x) = 1
f ’’(x) = 0 et f ’’(x) ≤ 0
D’où f est convexe.
►f(x) = 2x2 + x
f ’(x) = 4x + 1
f ’’(x) = 4 et f ’’(x) > 0
D’où f est strictement convexe.
►f(x) = ln(1 + e )
( )´
f ’(x) = ( )

f ’(x) = ( )

( ) ×
f ’’(x) = ( )

( )
f ’’(x) = ( )

f ’’(x) = ( )
et ∀𝑥 ∈ IR, e >0 et (1 + e ) alors f ’’(x) > 0

D’où f est strictement convexe.


►f(x) = e
f ’(x) = e
f ’’(x) = e et f ’’(x) > 0
D’où f est strictement convexe.
P.16-Exemple 2.6 :
Déterminons le profit maximum :
y = 18 – 5x CT = x3 – 3x2 + 3x + 1
𝝅T = RT – CT or RT = x.y <=> RT = x.( 18 – 5x)
<=> RT = - 5x2 + 18x
Donc 𝜋T = - 5x2 + 18x - x3 + 3x2 - 3x – 1
𝝅T = - 2x2 - x3 + 15x– 1
P.16-Exemple 2.7 :
Énoncé :
On estime que dans x mois la population d’une certaine communauté sera de
g(x) = x2+20x+8000.
1-À quel rythme la population va-t-elle évoluer dans le temps d’ici quinze mois ?
2-De combien la population changera-t-elle réellement au cours du 16e mois ?
Réponses :
1- Pour x=15 on a :
g(15) = 152+20× 15+8000.
g(15) = 8525
2- Pour x=16 on a :
g(16) = 162+20× 16+8000.
g(16) = 8576
D’où la population changera réellement de : 8576 – 8525 = 51 habitants.
P.17-Exemple 2.8 :
Énoncé :
Le produit national brut (PNB) d’un certains pays était N(t) = t2 + 5t + 106.109 de dollars,
après 1980.
1-À quel rythme le PNB a-t-il évolué dans le temps en 1988 ?
2- À quel taux de pourcentage le PNB a-t-il évolué par rapport au temps en 1988 ?
Réponses :
1- Donnons l’évolution du PNB dans le temps en 1988 :
N(1988) = 19882 + 5x1988 + 106.
N(1988) = 106.003.962.084 $
2- Donnons le taux de pourcentage de l’évolution du PNB par rapport au temps en 1988 :
N(1980) = 19802 + 5x1980 + 106.
N(1980) = 106.003.930.300 $
𝐍(𝟏𝟗𝟖𝟖) 𝐍(𝟏𝟗𝟖𝟎)
T= 𝐍(𝟏𝟗𝟖𝟎)

. . . . . .
T= . . .

T = 2,99.10-7 %
Exemple 2.9 P.17 :
Énoncé :

Une fabrication dont le coût total sera de C(x) = x2 + 3x + 98 dollars, et que g(x) = (75 – x )
dollars par unité est le prix auquel toutes les unités seront vendues.
1- Trouver le coût marginal et la recette marginale.
2- Utiliser le coût marginal pour estimer le coût de production de 9 unités :
3- Quel est le coût réel de production de la 9ème unité ?
4- Utiliser le revenu marginal pour estimer le estimé le revenu tiré de la 9ème unité.
5- Quel est le revenu réel tiré de la vente de la 9ème unité ?
Réponses :
1- Trouvons le coût marginal et la recette marginale :
Cm = CT ’ Rm = RT ’
𝟏 𝟏
Cm = 𝟖
𝒙𝟐 + 𝟑𝒙 + 𝟗𝟖 ’ Rm = 𝒙. [ 𝟑 (𝟕𝟓 – 𝒙 )] ’

Cm = 𝑥 + 3 Rm = (25𝑥 − 𝑥 ) ’
𝟏
Cm = 𝟒 𝒙 + 𝟑 Rm = -2x + 25

2- Utilisons le coût marginal pour estimer le coût de production de 9 unités :

Cm = 𝑥 + 3 pour 𝑥 = 9 on a

Cm = ×9 + 3

Cm = 5,25
D’où la 9ème unité coûte 5,25 unités monétaires.
3- Donnons le coût réel de production de la 9ème unité :
𝟏
C(x) = 𝟖 x2 + 3x + 98

C(9) = × 92 + 3× 9 + 98
C(9) = 135,125
4- Utilisons le revenu marginal pour estimer le estimé le revenu tiré de la 9ème unité :
Rm = -2x + 25
Rm = -2× 9 + 25
Rm = 7
La 9ème unité rapporte 7 unités monétaires.
5- Donnons le revenu réel tiré de la vente de la 9ème unité :
RT(x) = 25x – x2
RT(x) = 25× 9 – 92
RT(x) = 144 unités monétaires.
Exemple 2.10 P.17 :
Énoncé :
Utilisez le test de la dérivée seconde pour trouver les maxima et les minima relatifs de la
fonction f(x) = 2x3 + 3x2 – 12x – 7.
(Réponse suggérée : point minimum relatif(1 ;-14) et point maximum relatif(-2 ;13))
Réponses :
Soit une fonction y = f(x) définie sur un intervalle contenant x0. On dit que la fonction f(x)
possède un minimum relatif au point x0 si f ’(x0) = 0 et f ’’(x0)> 0, pour x0 appartenant à
un certain intervalle. De même, f(x) possède un maximum relatif au point x0 si f ’(x0) = 0
et f ’’(x0)< 0 pour x0 appartenant à un certain intervalle.
f(x) = 2x3 + 3x2 – 12x – 7
f´ (x) = (2𝑥 + 3𝑥 – 12𝑥 – 7 )’
f´ (x) = 6x2 + 6x – 12
f´ (x) = 0 ⇔ 6x2 + 6x – 12 = 0
∆ = 62 – (-12) 4× 6

∆ = 324 => √∆ = 18

x1 = ×
=-2 x2 = ×
=1

f ’’(x)= 12x + 6
On a : f (1)= -14 ; f ’’(1)= 18 et f (-2)= 13 ; f ’’(-2)= -18
D’où : A (1 ;-14) est le point minimum relatif et B(-2 ;13) est le point maximum relatif.
EXERCICES DU CHAPITRE 3 : INTÉGRALES
Exemple 3.1 :
Calculez les intégrales suivantes :

* ∫(7𝑥 + 𝑥 − 3𝑥 + 2)d𝑥
𝟏 𝟏
∫(𝟕𝒙𝟑 + 𝟐
𝒙𝟐 − 𝟑𝒙 + 𝟐)𝐝𝒙 = ∫ 𝟕𝒙𝟑 𝐝𝒙 + ∫ 𝟐 𝒙𝟐 𝐝𝒙 + ∫ −𝟑𝒙 𝐝𝒙 + ∫ 𝟐 𝐝𝒙

= 7∫ 𝑥 d𝑥 + ∫ 𝑥 d𝑥 – 3 ∫ 𝑥 d𝑥 + 2 ∫ 1 d𝑥

=7 𝑥 + 𝑥 -3 𝑥 + 2x

𝟏 𝟕𝒙𝟒 𝟏 𝟑
∫(𝟕𝒙𝟑 + 𝟐
𝒙𝟐 − 𝟑𝒙 + 𝟐)𝐝𝒙 = 𝟒
+ 𝟔 𝒙𝟑 - 𝟐 𝒙𝟐 + 2x

*∫ d𝑥

∫ d𝑥 = ∫ ( )
d𝑥

𝟐𝒙
∫ 𝒙𝟐 𝟏
𝐝𝒙 = 𝐥𝐧 (𝒙𝟐 − 𝟏) + c

Exemple 3.3 :
Calculez les intégrales suivantes :
* ∫(𝑥 + 3) d𝑥
En posant t = x +3 ⇔ x = t – 3
t = x +3 ⇔ dt = d𝑥 + d3 ⇔ dt = d𝑥

∫ t dt = t + c

= (𝑥 + 3) + c
𝟏
D’où : ∫(𝒙 + 𝟑)𝟔 𝐝𝒙 = 𝟕 (𝒙 + 𝟑)𝟕 + c

*∫ d𝑥

Posons t = 𝑥 + 5 => dt = 2xdx

=> dt =

Alors : ∫ d𝑥 = ∫ ×

= ∫ dt

= ln|t| + c
𝟐𝒙
D’où : ∫ 𝒙𝟐 𝟓
𝐝𝒙 = 𝐥𝐧 𝒙𝟐 + 𝟓 + c

*∫

Posons t = 3x + 2 => dt = 3dx

 dx =

∫ d𝑥 = ∫ ×

=∫ .
× dt

= ∫ × dt

= ln|t| + c
𝐝𝒙 𝟏
∫ 𝟑𝒙 𝟐
d𝑥 = 𝟑 𝐥𝐧|𝟑𝒙 + 𝟐| + c

Exemple 3.4 :
Calculons l’intégral :

∫ 2𝑥e d𝑥
Posons u(x) = 2x, u’(x) = 2, v’(x) = ex , v(x) = ex

∫ 𝟐𝒙𝐞𝒙 𝐝𝒙 = [2x ex] - ∫ 𝟐𝐞𝒙 𝐝𝒙


= 2𝑥e - 2∫ e d𝑥
= 2𝑥e - 2[ ex]
= 2xe − 2 ex

∫ 𝟐𝒙𝐞𝒙 𝐝𝒙 = ex(2x – 2 ) + c
Exemple 3.5 :
Calculons l’intégrale suivante :
𝟐 𝟏 𝟐
∫𝟎 𝒙𝟐 𝐝𝒙 = 𝟑
𝒙𝟐
𝟎

= (2)3 - (0)3
𝟐 𝟖
∫𝟎 𝒙𝟐 𝐝𝒙 = 𝟑

Exemple 3.6 :
Calculons l’aire qui se situe entre, f(x) = x2 – 4x + 5 axe des abscisses, x = 1 et x = -1 :
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
∫ 𝟏(𝒙𝟐 – 𝟒𝒙 + 𝟓) 𝐝𝒙 = ∫ 𝟏 𝒙𝟐 𝐝𝒙 - ∫ 𝟏 𝟒𝒙 𝐝𝒙 + ∫ 𝟏 𝟓 𝐝𝒙
= 𝑥 – 4 ∫ 𝑥 d𝑥 + 5 ∫ 1 d𝑥

= (1)3 - (-1)3 - 4 (1) − (−1) + 5[1 –(-1)]

= + 10
𝟏 𝟑𝟐
∫ 𝟏( 𝒙𝟐 – 𝟒𝒙 + 𝟓) 𝐝𝒙 = 𝟑

Exemple 3.7 :
Calculons les intégrales suivantes :

∫ d𝑥 =

= +1

∫ d𝑥 = 𝜑(x0)
𝟏
𝐥𝐢𝐦 𝝋(𝒙𝟎 ) = 𝐥𝐢𝐦 𝒙𝟎
+ 𝟏 =1
𝒙→ 𝒙→

Exemple 3.8 :

Calculons les intégrales suivantes ∫ ln 𝑥 d𝑥 :

∫ ln 𝑥 d𝑥 = [𝑥 ln 𝑥 − 𝑥]

= (1 ln 1 − 1) - (𝑥 ln 𝑥 − 𝑥 )

∫ ln 𝑥 d𝑥 = - 1 - 𝑥 ln 𝑥 + 𝑥

lim (− 1 − 𝑥 ln 𝑥 + 𝑥 ) = - 1

Intégrale indéfinie :
Cm = 4𝑥 + 50x + 3 CT = ? , CM = ? et CFT = 60

∫ C dx = ∫(4𝑥 + 50𝑥 + 3) dx

= 𝑥 + 25𝑥 + 3x + c

CT = CVT + CFT
𝟒
CT = 𝟑
𝒙𝟑 + 25𝒙𝟐 + 3x + 60

CM =

=
𝟒 𝟔𝟎
CM = - 𝟑 𝒙𝟐 + 25x + 3 + 𝒙
Rm = 𝑥 - 60x + 10 RT = ? , RM = ?

∫ R dx = ∫(𝑥 − 60𝑥 + 10) dx

= 𝑥 – 30 𝑥 + 10x + c
𝟏
RT = ∫ 𝐑 𝐦 dx = 𝟑 𝒙𝟑 – 30 𝒙𝟐 + 10x + c

RM =


=
𝟏
RM = 𝟑 𝒙𝟐 – 𝟑𝟎 𝒙 + 𝟏𝟎

EXERCICES DU CHAPITRE 4 : INTRODUCTION À L’OPTIMISATION D’UNE


FONCTION DE PLUSIEURS VARIABLES
Exemple 4.3 :
Dans chaque cas, déterminons et présentons le domaine de définition des fonctions suivantes :

a- f1(x,y) = :

D1 = {(𝒙, 𝒚) ∈ 𝐈𝐑𝟐 ,/ 𝒙 ∈ 𝐑, 𝐲 > 𝟎 𝐞𝐭 − 𝒚 + 𝒙𝟐 ≥ 𝟎 }

b- f2(x,y) = :

D2 = {(𝒙, 𝒚) ∈ 𝐈𝐑𝟐 ,/ 𝒙 ∈ 𝐑, 𝐲 > 𝟎 𝐞𝐭 𝒙 − 𝒚 ≠ 𝟎 }


c- f3(x,y) = ln(𝑥 + 𝑦) :
D3 = {(𝒙, 𝒚) ∈ 𝐈𝐑𝟐 , 𝐞𝐭 𝒙 + 𝒚 > 𝟎 }
( )
d- f4(x,y,z) = :

D4 = {(𝒙, 𝒚) ∈ 𝐈𝐑𝟐 ,/ 𝒙 + 𝟏 > 𝐞𝐭 𝒚𝒛 ≠ 𝟎 }


Exemple 4.4 :
Calculons les dérivées partielles d’ordre 1,2 et croisées :
a- f1(x,y) = y5 – 3xy :

= - 3y =0

= 5y4 – 3x = 20y3

= -3 =-3

b- f2(x,y) = x2 – 3xy2 – 6y5 :


= 2x + 3y2 =0

= 20xy – 30 y4 = 6xy – 120 y3

= 6y = - 6y

c- f3(x,y) = :

= =0

= =-x =

= =

d- f4(x,y) = x2 + y2 -2x – 4y :

= 2x - 2 =2

= 2y - 4 =2

=0 =0

e- f5(x,y) = 4 + x3 + y3 - 3xy :

= 3x2 – 3y = 6x

= 3y2 – 3x = 6y

= -3 =-3

f- f6(x,y) = + − 4𝑥 + 𝑦 :

= + x2 - 4 = 2x

= xy + 2y =x+2

=y =y

Exemple 4.6 :
Déterminons, s’ils existent, les points critiques ainsi que leur nature, de cette fonction :
f(𝑥 , 𝑥 )= 𝑥 - 4𝑥 + 3𝑥 𝑥 - 𝑥
Conditions du 1er ordre :
= 0 −8𝑥 + 3𝑥 = 0

= 0 1 + 3𝑥 = 0

𝑥 = et 𝑥 =

𝟑
𝟕
Donc A 𝟖 est le point critique.
𝟕

f𝑥 𝑥 =-8 f𝑥 𝑥 =-2
f𝑥 𝑥 =3 f𝑥 𝑥 =3
−8 3
H=
3 2
−8 3
det H = = 7>0
3 2
det H= 7 > 0, ou alors comme le 1er mineur principal -8 est négatif le deuxième 3 est positif,
𝟑
𝟕
d’où A 𝟖 est un maximum.
𝟕

Exemple 4.7 :
Soit à maximiser la fonction f(𝑥 , 𝑥 ) = xy s/c 2x + 2y = 20
Fonction de Lagrange : L(λ,x,y) = f(𝑥 , 𝑥 ) + λg(𝑥, 𝑦) ⇔ L = xy + λ ( 2x + 2y – 20)
Conditions du 1er ordre :

=0⇔
𝑦 + 2𝑥 = 0 (1)
= 0 ⇔ 𝑥 + 2𝜆 = 0 (2)
2𝑥 + 2𝑦 − 20 = 0 (3)
=0⇔

𝜆 = 0 (1)′
𝜆 = 0 (2)′
2𝑥 + 2𝑦 − 20 = 0

(1)′ = (2) ⇔ 𝜆 = 𝜆 ⇔ =

⇔ x = y (4)
(4) dans (3) donne : 2𝑦 + 2𝑦 − 20 = 0 ⇔ 4𝑦 = 20
⇔𝑦=5
⇔x=5

𝜆=
A(5 ;5) est un point critique.
Conditions du 2nd ordre :
Calculons la matrice hessienne bordée :

=0 =1 =0 =1

0 g (𝑥, 𝑦) g (𝑥, 𝑦)
HB = g (𝑥, 𝑦) L L
g (𝑥, 𝑦) L L

0
⎛ ⎞
HB = ⎜ ⎟

⎝ ⎠

0 2 2
HB = 2 0 1
2 1 0
0 2 2
det = 2 0 1
2 1 0
det HB= 8 > 0
det HB = 8 > 0 donc le point A est un maximum.
Exemple 4.8 :
Déterminons les extrema de la fonction objective f(x,y) = 5x2 + 6y2 – xy sous la contrainte
x + y = 24 :
f(x,y) = 5x2 + 5y2 – xy s/c x + y = 24
L(λ,x,y) = f(𝑥 , 𝑥 ) + λg(𝑥, 𝑦) ⇔ L = 5x2 +6y2 – xy + λ (x + y – 24)
Conditions du 1er ordre :

=0⇔
10𝑥 − 𝑦 + 𝜆 = 0 (1)
= 0 ⇔ 12𝑦 − 𝑥 + 𝜆 = 0 (2)
𝑥 + 𝑦 − 24 = 0 (3)
=0⇔

𝜆 = 𝑦 − 10𝑥 (1)′
𝜆 = 𝑥 − 12𝑦 (2)′
𝑥 + 𝑦 − 24 = 0 (3)
(1)′ = (2) ⇔ y – 10x= 𝜆 ⇔ 𝑥 – 12y
⇔ 11x = 13y
⇔ x = y (4)

(4) dans (3) donne : 𝑦 + 𝑦 − 24 = 0 ⇔ 𝑦 = 24

⇔ 𝑦=1

⇔ y = 11

Alors : x = x 11 = 13

λ = 13 – 12 x 11 = 13 – 132 = - 119
A(13 ;11) est un point critique.
Conditions de 2nd ordre :
Calculons la matrice hessienne bordée :

= 10 = 12 =0 = −1

0 g (𝑥, 𝑦) g (𝑥, 𝑦)
HB = g (𝑥, 𝑦) L L
g (𝑥, 𝑦) L L

0
⎛ ⎞
HB = ⎜ ⎟

⎝ ⎠

0 1 1
HB = 1 10 1
1 −1 12
0 1 1
det HB= 1 10 1
1 −1 12
det HB= -10 - 12 - 1 – 1
det HB= -24<0
det HB = -24<0 donc le point A est un minimum.
Exemple 4.9 :
Un consommateur dépense son revenu de 48 F pour l’achat de deux biens x et y. Les prix
unitaires de x et y sont respectivement 2F et 3F. La fonction d’utilité du consommateur est
donnée par u( , )= -𝑥 -2𝑦 -2xy. Combien d’unités de biens x et y doit-il consommer pour
maximiser son unité ?
Solution :
Déterminons le nombre d’unités x et y que doit consommer le consommateur pour maximiser
son utilité :
u( , )= -𝑥 -2𝑦 -2xy.

Px = 2 et Py = 3 R = 48 ⇔ 2x + 3y = 48
⇔ 2x + 3y – 48 = 0
g(𝑥, 𝑦) = 2x + 3y – 48 = 0
L(λ,x,y) = u( , ) + λg(𝑥, 𝑦) ⇔ L = -𝑥 -2𝑦 -2xy + λ (2x + 3y – 48)

Conditions du 1er ordre :

=0⇔
−2𝑥 + 2𝑦 + 2𝜆 = 0 (1)
= 0 ⇔ −4𝑦 + 2𝑥 + 3𝜆 = 0 (2)
2𝑥 + 3𝑦 − 48 = 0 (3)
=0⇔

𝜆 = −𝑦 + 𝑥 (1)′
𝜆 = − 𝑥 + 𝑦 (2)′
2𝑥 + 3𝑦 − 48 = 0 (3)

(1)′ = (2) donne : - y + x= − 𝑥 + 𝑦 ⇔ 𝑥 + 𝑥 = 𝑦 + 𝑦

⇔ =

⇔ 5x = 7 y

⇔ x = y (4)

(4) dans (3) donne : 2 𝑦 + 3𝑦 − 48 = 0 ⇔ 𝑦 = 48

⇔𝑦=

Alors : x = x =

𝟑𝟑𝟔 𝟐𝟒𝟎
A( 𝟐𝟗 ; 𝟐𝟗
) est un point critique.

Conditions de 2nd ordre :


Calculons la matrice hessienne bordée :

= −2 = −4 =0 =2

=2; =3
0 g (𝑥, 𝑦) g (𝑥, 𝑦)
HB = g (𝑥, 𝑦) L L
g (𝑥, 𝑦) L L

0
⎛ ⎞
HB = ⎜ ⎟

⎝ ⎠

0 2 3
HB = 2 −2 2
3 2 −4
0 2 3
det = 2 −2 2
3 2 −4
det = 18 + 16 + 12 – 12
det = 58 > 0
det HB = 58 > 0 donc le point A est un maximum.
Application : Maximisation de la production à coût donné

On cherche à maximiser la production à coût donné, la fonction est f (K,L) = K / L / , où K


est la quantité de capital utilisé et L la quantité de travail. Le coût correspondant est 4K + 6L
où P1 = 4 est le prix unitaire du capital et P2 = 6, le prix unitaire du travail.
Solutions :
/ /
f (K,L) = K L
Le coût correspondant est 4K + 6L ⇔ c = 4K + 6L
⇔ 4K + 6L – c = 0
Alors : g(K,L) = 4K + 6L - c
/ /
L(λ,K,L) = f (K,L) + λ g(K,L) ⇔ L(λ,K,L) = K L + λ(4K + 6L – c )
Conditions du premier ordre :

=0⇔ L /
K /
+ 4𝜆 = 0 (1)
=0⇔ K /
L /
+ 6𝜆 = 0 (2)
=0⇔ 4K + 6L – c = 0 (3)

/ / (1)
𝜆=− L K
/ /
𝜆=− K L (2)′
4K + 6L – c = 0 (3)
/ / / /
(1)′ = (2) donne : − L K =− K L ⇔ 𝑥+ 𝑥= 𝑦+𝑦
/ /
⇔ / / =

⇔ L ×K =

⇔LxK =

⇔Lx =

⇔L = K (4)

(4) dans (3) donne : 4K + 6 K − c = 0 ⇔4K + K−c=0

⇔4K + 8K − c = 0

⇔K=

Alors : L = × =
𝐜 𝐜
Donc A(𝟗 ; 𝟏𝟐 ) est un point critique.

Conditions de 2nd ordre :


Calculons la matrice hessienne bordée :
/ / / / / / / /
= L K = K L = K L = L K

=4; =6

0 g (K, L) g (K, L)
HB = g (K, L) L L
g (K, L) L L

0
⎛ ⎞
HB = ⎜ ⎟

⎝ ⎠

0 4 6
/ / / /
HB = 4 L K K L
/ / / /
6 L K K L
0 4 6
/ / / /
det = 4 L K K L
/ / / /
6 L K K L

det = K /
L /
+L /
K /
+ K /
L /
> 0 car (K,L)∈ IN2

D’où le point A est un maximum.


MATHÉTIQUES DE GESTION TRAVAUX DIRIGÉS 2019 :
Exercice 1 :
Énoncé :
Une firme monopolistique produit de la farine pouvant être vendue à Mami Ton et Mbombo-
Mémé Cassé. Si la firme produit Q1 sacs de farine pour Mami Ton, alors elle est disposée à
payer le prix 50 - 5 Q1. Si la firme produit Q2 sacs de farine à Mbombo-Mémé Cassé, alors elle
est disposée à payer au prix unitaire de 100 - 10 Q2. Par ailleurs le coût de production de Q sacs
de farine est 90 + 20Q.
a- Que représente la fonction ∏ dans R1 x R1 par
∏( Q1, Q2) = Q1(50 - 5 Q1) + Q2(100 - 10 Q2) – [90 + 20(Q1 + Q2)]
b- Si la firme veut maximiser son profit, quelle quantité de sac de farine, doit-elle produire et
vendre à chacune de ces femmes qui font dans la pâtisserie ? Puis calculer le profit maximal.
Solution :
a- Disons ce que représente la fonction ∏ :
Soient : - RT : La fonction de recette totale ; - P1 : Le prix unitaire de Q1 sacs de farine ;
- CT : La fonction de coût total ; - P2 : Le prix unitaire de Q2 sacs de farine.
On sait que :
RT = RT1 + RT2 or RT1 = Q1. P1 = Q1.( 50 - 5 Q1) et RT2 = Q2. P2 = Q2.( 100 - 10Q2)
Alors : RT = Q1.( 50 - 5 Q1) + Q2.( 100 - 10Q2)
CT = 90 + 20Q or Q = Q1 + Q2
Alors : CT = 90 + 20(Q1 + Q2)
On sait aussi que : Profit total = Recette totale – Coût total
∏(Q1, Q2) = Q1(50 - 5 Q1) + Q2(100 - 10 Q2) – [90 + 20(Q1 + Q2)]
∏(Q1, Q2) = RT(Q1, Q2) – CT(Q1, Q2)
Comme ∏(Q1, Q2) = RT(Q1, Q2) – CT(Q1, Q2), alors la fonction ∏ représente la fonction
de profit total.
b- Calculons la quantité de sac de farine que doit produire et vendre cette firme, à chacune de
ces femmes qui font dans la pâtisserie, pour maximiser son profit. Puis calculons le profit
maximal :
► Pour trouver cette quantité à produire et vendre on va faire ce qu’on appelle une
optimisation sous contrainte de deux variables :
-La fonction objective c’est celle de la recette totale f(Q1,Q2):
RT = Q1.( 50 - 5 Q1) + Q2.(100 - 10Q2)
-Elle doit être optimisée sous la contrainte g(Q1,Q2) = 0 :
CT(Q1 + Q2) = 0 ⇔ 90 + 20(Q1 + Q2) = 0
-Et la fonction auxiliaire ou Lagrangienne sera celle du profit total :
L(λ,Q1,Q2) = f(Q1,Q2) + g(Q1,Q2)
⇔ ∏(Q1, Q2) = Q1(50 - 5 Q1) + Q2(100 - 10 Q2) + [- (90 + 20(Q1 + Q2)) ]
En optimisant cette fonction vous trouverez les quantités Q1 et Q2 ce qui vous permettra de
calculer la quantité totale à produire et vendre : Q = Q1 + Q2
► Calcul du profit maximal :
* Le point A(Q1,Q2) que vous trouverez est un maximum, en remplaçant Q1 et Q2 dans la
fonction ∏(Q1, Q2), vous trouverez le profit maximum ( ∏max ).
Exercice 2 :
Énoncé :
Une firme produit des appareils électroniques dans deux usines différentes. Les coûts totaux de
production pour les 2 usines sont respectivement :
CT1 = 0,03q + 6q + 200 et CT2 = 0,02q + 6q + 150. Où q et q représentent
respectivement le nombre d’appareils produits dans la première et la seconde usine. La firme
s’est engagée à livrer 100 appareils à une autre entreprise de la place. Les frais de transports par
appareils pour les 2 usines sont de ; 4F pour les livraisons à partir de la première usine et 2F
pour les livraisons à partir de la seconde usine. Les frais de transports sont supportés par la
firme productrice des appareils.
1- Ecrire le programme d’optimisation de firme productrice des appareils électroniques.
2- Calculer le nombre d’appareils que doit produire la firme dans chaque usine afin de
minimiser le coût total de production y compris le coût de transport.
N.B : Le coût total est égal à la somme des coûts des deux usines. La contrainte est liée
à l’engagement de la firme envers l’autre entreprise à qui elle fournit ses appareils.
Solution :
1- Ecrire le programme d’optimisation de firme productrice des appareils électroniques :
-La fonction objective :
CT = CT1 + CT2
= 0,03q + 6q + 200 + 0,02q + 10q + 150
CT = 0,03𝐪𝟐𝟏 + 0,02𝐪𝟐𝟐 + 6𝐪𝟏 + 10𝐪𝟐 + 350
- Contrainte :
Q = 100 ⇔ Q1 + Q2 = 100 ⇔ Q1 + Q2 – 100 = 0
- Fonction Langragienne :
L(λ,Q1,Q2) = CT + λQ
⇔ L(λ,Q1,Q2) = 0,03𝐪𝟐𝟏 + 0,02𝐪𝟐𝟐 + 6𝐪𝟏 + 10𝐪𝟐 + 350 + λ(Q1 + Q2 – 100)
2- Calculons le nombre d’appareils que doit produire la firme dans chaque usine afin de
minimiser le coût total de production y compris le coût de transport :
- En optimisant la fonction objective vous trouverez Q1 et Q2 ;
- Le point A(Q1,Q2) que vous trouverez sera un minimum.
MATHÉMATIQUES DE GESTION SN 2022 :
Exercice 1 :
Disons en démontrant si les suites suivantes sont bornées ou non :

►𝑢 = :

1- =1-

=1-

1- =

Alors : 𝑢 = 1 -

∀ n ∈ IN, 0 ≤ ≤1

1+ 0 ≤ 1 + ≤1+1

1≤1+ ≤2

≤1+ ≤1

-1≤ ≤

1 -1≤ 1 − ≤1−

0≤1− ≤1−

0≤𝑢 ≤
𝟏
D’où la suite (𝒖𝒏 ) est bornée entre 0 et 𝟐 .

►𝑣 = 𝑛 :
lim 𝑣 = + ∞

D’où, la suite (𝒗𝒏 ) est divergente donc elle n’est pas bornée.
►𝑤 = (−1)
* Lorsque n est pair on a : 𝑤 = 1 exemple : Pour n = 2 on a -1 = 1

* Lorsque n est impair on a : 𝑤 = - 1 exemple : Pour n = 3 on a -1 = -1

D’où la suite (𝒘𝒏) est une suite alternée, elle n’est donc pas bornée.
Exercice 2 :

Calculons l’accroissement ∆y de la variable dépendante et le taux d’accroissement ∆ dans les
cas suivants :
a- y = (x2 – 2 )-2 , pour x = 1 et ∆x = 0,4
*Calculons l’accroissement ∆y :

Soient : Y0 = y = f (x) = (x2 – 2)-2 = ( )

Y1 = f (x + ∆x ) = [( ∆ ) ]

On sait que :
∆y = Y1 − Y0 <=> ∆y = [ ( −
∆ ) ] ( )

∆y = [ ( , ) ]
− ( )

∆y = 624
*Calculons le taux d’accroissement T :


T=∆

T= ,

T = 1560

b- y = √𝑥 , pour x = 0 et ∆x = 0,0001
*Calculons l’accroissement ∆y :

Soient : Y0 = y = f (x) = √𝑥

Y1 = f (x + ∆x ) = √𝑥 + ∆x
On sait que :
∆y = Y1 − Y0 <=> ∆y = √𝑥 + ∆x − √𝑥

∆y = √0 + 0,0001 − 0
∆y = 0,01
*Calculons le taux d’accroissement T :


T=∆
,
T= ,

T = 100
𝒙 √𝒙 𝟏
c- y = ( 𝒙 𝟐 )𝟐
, pour x = 5 et ∆x = 0,41

*Calculons l’accroissement ∆y :
𝒙 √𝒙 𝟏
Soient : Y0 = y = f (x) = ( 𝒙 𝟐 )𝟐

(𝒙 ∆ ) ( ∆ ) 𝟏
Y1 = f (x + ∆x ) = [( ∆ ) 𝟐 ]𝟐

On sait que :
∆y = Y1 − Y0 <=> ∆y =
(𝒙 ∆ ) ( ∆ ) 𝟏

𝒙 √𝒙 𝟏
[( ∆ ) 𝟐 ]𝟐 ( 𝒙 𝟐 )𝟐

(𝟓 , ) ( , ) 𝟏 𝟓 √𝟓 𝟏
∆y = [( , ) 𝟐 ]𝟐
− (𝟓 𝟐 )𝟐

∆y = - 0,1341
*Calculons le taux d’accroissement T :


T=∆

,
T= ,

T = -0,327
Exercice 3 :

1- Déterminons les extrema de la fonction objective f(x,y) = 5x2 + 6y2 – xy sous la contrainte
x + y = 24 :
f(x,y) = 5x2 + 5y2 – xy s/c x + y = 24
L(λ,x,y) = f(𝑥 , 𝑥 ) + λg(𝑥, 𝑦) ⇔ L = 5x2 +6y2 – xy + λ (x + y – 24)
Conditions du 1er ordre :

=0⇔
10𝑥 − 𝑦 + 𝜆 = 0 (1)
= 0 ⇔ 12𝑦 − 𝑥 + 𝜆 = 0 (2)
𝑥 + 𝑦 − 24 = 0 (3)
=0⇔

𝜆 = 𝑦 − 10𝑥 (1)′
𝜆 = 𝑥 − 12𝑦 (2)′
𝑥 + 𝑦 − 24 = 0 (3)
(1)′ = (2) ⇔ y – 10x= 𝜆 ⇔ 𝑥 – 12y
⇔ 11x = 13y

⇔ x = y (4)

(4) dans (3) donne : 𝑦 + 𝑦 − 24 = 0 ⇔ 𝑦 = 24

⇔ 𝑦=1

⇔ y = 11

Alors : x = x 11 = 13

λ = 13 – 12 x 11 = 13 – 132 = - 119
A(13 ;11) est un point critique.
Conditions de 2nd ordre :
Calculons la matrice hessienne bordée :

= 10 = 12 =0 = −1

0 g (𝑥, 𝑦) g (𝑥, 𝑦)
HB = g (𝑥, 𝑦) L L
g (𝑥, 𝑦) L L

0
⎛ ⎞
HB = ⎜ ⎟

⎝ ⎠

0 1 1
HB = 1 10 1
1 −1 12
0 1 1
det HB= 1 10 1
1 −1 12
det HB= -10 - 12 - 1 – 1
det HB= -24<0
det HB = -24<0 donc le point A est un minimum.
2- Déterminons le nombre d’unités x et y que doit consommer le consommateur pour maximiser
son utilité :
u( , )= -𝑥 -2𝑦 -2xy.
Px = 2 et Py = 3 R = 48 ⇔ 2x + 3y = 48
⇔ 2x + 3y – 48 = 0
g(𝑥, 𝑦) = 2x + 3y – 48 = 0
L(λ,x,y) = u( , ) + λg(𝑥, 𝑦) ⇔ L = -𝑥 -2𝑦 -2xy + λ (2x + 3y – 48)

Conditions du 1er ordre :

=0⇔
−2𝑥 + 2𝑦 + 2𝜆 = 0 (1)
= 0 ⇔ −4𝑦 + 2𝑥 + 3𝜆 = 0 (2)
2𝑥 + 3𝑦 − 48 = 0 (3)
=0⇔

𝜆 = −𝑦 + 𝑥 (1)′
𝜆 = − 𝑥 + 𝑦 (2)′
2𝑥 + 3𝑦 − 48 = 0 (3)

(1)′ = (2) donne : - y + x= − 𝑥 + 𝑦 ⇔ 𝑥 + 𝑥 = 𝑦 + 𝑦

⇔ =

⇔ 5x = 7 y

⇔ x = y (4)

(4) dans (3) donne : 2 𝑦 + 3𝑦 − 48 = 0 ⇔ 𝑦 = 48

⇔𝑦=

Alors : x = x =

𝟑𝟑𝟔 𝟐𝟒𝟎
A( 𝟐𝟗 ; 𝟐𝟗
) est un point critique.

Conditions de 2nd ordre :


Calculons la matrice hessienne bordée :

= −2 = −4 =0 =2

=2; =3

0 g (𝑥, 𝑦) g (𝑥, 𝑦)
HB = g (𝑥, 𝑦) L L
g (𝑥, 𝑦) L L
0
⎛ ⎞
HB = ⎜ ⎟

⎝ ⎠

0 2 3
HB = 2 −2 2
3 2 −4
0 2 3
det = 2 −2 2
3 2 −4
det = 18 + 16 + 12 – 12
det = 58 > 0
det HB = 58 > 0 donc le point A est un maximum.
MATHÉMATIQUES DE GESTION SN 2018 :
Exercice 3 :
Arsène, étudiant en MADE2 à la faculté de sciences sociales et de gestion de l’université
catholique d’Afrique Centrale, vient de soutenir avec mention Très bien son mémoire de fin
d’études. Il reçoit de son père 200.000€ comme cadeau. Très ambitieux, il décide le 1er janvier
2014 de placer cette somme à intérêts composés au taux annuels de 07,25% dans une grande
banque de la place. On rappelle que les intérêts sont dits composés si à, la fin de chaque année, les intérêts produits
s’ajouteront au capital précédent pour produire à leur tour des intérêts.

1- Donnons la somme qu’il disposera les 1er janvier 2015 et 2016 :


La formule de la valeur acquise par un intérêt composé est de :
S = C.(1 + i )n S : somme i : taux annuel de placement
C : Capital n : durée, ici elle est en année
𝐒𝟐𝟎𝟏𝟓 = C.(1 + i )1
= 200.000 x (1 + 0,0725 )
𝐒𝟐𝟎𝟏𝟓 = 214.500 €
𝐒𝟐𝟎𝟏𝟔 = C.(1 + i )2
= 200.000 x (1 + 0,0725)2
𝐒𝟐𝟎𝟏𝟔 = 230.051,25 €
2- On pose 𝑈 = 200.000. On désigne par 𝑈 dont il disposera le 1er janvier de l’année (2014+n)
et par 𝑈 celle dont elle disposera l’année suivante.
a- Établissons par récurrence une relation entre 𝑈 et 𝑈 , et déduisons-en que (𝑈 ) est une
suite géométrique dont on précisera le premier terme ainsi que la raison :
𝑈 = 200.000 et 𝑈 = 200.000(1 + 0,0725 )
𝑈 = 200.000(1 + 0,0725 ) et 𝑈 = 200.000(1 + 0,0725)2
𝑈 = 200.000(1 + 0,0725)3 et 𝑈 = 200.000(1 + 0,0725)4
𝑈 = 200.000(1 + 0,0725)4 et 𝑈 = 200.000(1 + 0,0725)5
On a :
. ( , )
= . ( , )
= (1 + 0,0725) = (1+i)

. ( , )
= . ( , )
= (1 + 0,0725) = (1+i)

. ( , )
= . ( , )
= (1 + 0,0725) = (1+i)
.
.
.
. ( , ) . ( , ) ×( , )
= . ( , )
= . ( , )
= (1 + 0,0725) = (1+i)

𝑼𝒏 𝟏
𝑼𝒏
= 1,0725

𝑼𝒏 𝟏
Comme 𝑼𝒏
= 1,0725 alors la suite (𝑼𝒏 ) est géométrique de 1er terme 𝑼𝟎 = 200.000 de
raison q = 1,0725.
b- Exprimons 𝑈 en fonction de n :
𝑈 = 𝑈 .𝑞
𝑼𝒏 =200.000.(𝟏, 𝟎𝟕𝟐𝟓)𝒏 𝟏

c- Calculons 𝑈 et interprétons le résultat obtenu :


𝑈 =200.000.(1,0725)
𝑈 =200.000.(1,0725)
𝑈 = 431.917
𝟒𝟑𝟏.𝟗𝟏𝟕
𝟐𝟎𝟎.𝟎𝟎𝟎
= 2,16 => Le capital a augmenté de 100,16% .

3- Une publicité annonce : « Gagner de l’argent avec le placement généreux qui rapporte 100%
en 12 ans ».
a- Non ce placement est moins intéressant que le précédent car il rapporte 100% alors le
placement précédent rapporte 100,16% .
b- Déterminons son taux annuel sachant qu’il s’agit aussi d’un placement à intérêts composés :
On a : C + 100%. C = C.(1 + i )n ⇔ C + C = C.(1 + i )n
⇔ 2.C = C.(1 + i )12 or

⇔ (1 + i ) = √2

⇔ i = √2 - 1
⇔ i = 0,0595
⇔ i = 5,95%
CORRECTION INFORMATIQUE THEORIQUE
FICHE DE TD :
Exercice 4 :
Un club de chasse sous-marine désire informatiser les résultats de parties de chasse. Tous les pêcheurs
sont connus sous un pseudo. Les parties de chasse ne sont pas communes (chacun chasse
individuellement). On considère qu’il ne peut y avoir qu’une seule chasse dans la même journée.
Les espèces sont cataloguées en fonction de leur niveau de tir (difficulté qu’ils présentent à être chassée)
et de leurs poids moyen.
Lorsqu’on enregistre le résultat d’une chasse, seul le nombre de poissons par espèce est comptabilisé
(les poissons ne sont pas pesés : on raisonne toujours à partir du poids moyen).
Enfin, à chaque niveau de tir est associé un nombre de points (plus le niveau est élevé, plus le nombre
de points est important), qui permet d’attribuer un score à chaque partie de chasse.
L’objectif du club est d’établir les documents suivants :
- l’inventaire des espèces de poissons et le niveau de tir qui leur est attribué ;
- le récapitulatif du nombre de prises dans l’année pour l’ensemble des chasseurs du club ;
- le bilan des parties de chasse pour un chasseur donné (NB : on désire voir apparaître le lieu où s’est
effectuée chaque chasse)
Etablir le modèle conceptuel des données correspondant puis le modèle logique associé.
Réponses :
►Donnons les entités et leurs attributs :
- Partie de chasse : Code partie de chasse, lieu, numéro, date, heure, observations…
- Pêcheurs : Pseudonyme, téléphone, sexe, taille, nationalité….
- Espèces : Code espèce, nom, couleur, type, taille,…
- Niveau de tir : Code niveau, intensité, nombre de points.
► Schématisons le MCD :

Entité 1 Associations Entité 2 Cardinalités


Entité 1 Entité 2
Pêcheurs Participer Partie de chasse (1,1) (1,n)
Pêcheurs Pêcher Espèces (1,n) (1,n)
Niveau de tir Etre attribué Partie de chasse (0,n) (1,n)
Pêcheurs effectue Niveau de tir (1,n) (1,n)
Partie de chasse Contenir Espèces (1,n) (1,n)
Niveau de tir Contenir Espèces
►MCD (Modèle conceptuel des données) :
►MLD (Modèle logique des données) :

Exercice 8 :
Trouvez le MCD correspondant à l’énoncé suivant :
Un éditeur souhaite installer une base de données pour mémoriser les informations suivantes :
- Les livres sont identifiés par leur numéro ISBN. Un livre possède un titre et un prix de vente. Il est
écrit par un ou plusieurs auteurs.
- Chaque livre est tiré à une ou plusieurs éditions, datées et identifiées par leur ordre (première édition,
seconde édition, etc). Chaque édition comporte un certain nombre d’exemplaires. Le prix de vente peut
changer d’une édition à une autre.
- Un livre peut être primé (Goncourt, Fémina, etc)
- Les auteurs sont identifiés par leurs noms et prénoms et peuvent avoir un pseudonyme. Pour chaque
livre, un auteur perçoit des droits d’auteurs annuels calculés comme un pourcentage des ventes. (Il est
aussi fonction du nombre d’auteurs)
- Les librairies (identifiées par leur nom et adresse complète) commandant des livres en précisant
l’édition et le nombre d’exemplaires désiré.
1) Donnez les entités utiles au fonctionnement de ce type et donner leurs attributs.
2) Schématisez alors le MCD.
3) Déduire le MLD.
Réponses :
1) Donnons les entités utiles au fonctionnement de ce type et donner leurs attributs :
- Livres : Num ISBN, titre, Prix de vente, auteurs
- Edition : Code Edition, dates, Nombre d’exemplaires, Prix de vente
- Auteurs : Nom, Prénom, Pseudonyme, sexe
- Librairies : Nom, Adresse complète, …
- Droits d’auteurs : Pourcentage
- Prime : Code Prime, nom
2) Schématisons le MCD :
Entité 1 Associations Entité 2 Cardinalités
Entité 1 Entité 2
Livres Avoir Auteurs (1,1) (1,n)
Livres Possède Editions (1,n) (1,n)
Livres Etre attribué Primes (0,n) (1,n)
Auteurs Possède Droits d’auteurs (1,n) (1,n)
Auteurs Avoir son livre dans Librairies (1,n) (1,n)

3) Déduisons le MLD :

Auteurs Ecrire
Pseudonyme Pseudonyme #
Numéro #

Vous aimerez peut-être aussi