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Macroéconomie

Dix principes d’économie


Comment les gens prennent-ils leurs décisions ?
L’économie consiste à étudier comment la société alloue ses ressources rares, qui sont
allouées par ménages et de firmes.
Les économistes étudient ce qui motive les décisions des individus : leur volonté de
travailler, leurs habitudes d’achat, d’épargne et d’investissement.
Ils observent également les façons dont les millions d’acheteurs et de vendeurs d’un bien en
fixent ensemble le prix de vente et la quantité vendue.
Les économistes analysent les forces et les tendances de l’économie générale, notamment
l’augmentation du revenu moyen, la proportion de la population qui ne trouve pas d’emploi
et le rythme d’augmentation des prix.

Le principe no 1 : les gens sont soumis à des arbitrages :


Aucun optimum n’est fixe on fait toujours des choix, on gagne des choses et on perd
d’autres.
Exemple : la société contemporaine oppose un environnement propre vs un niveau de
revenu élevé (oppose le court et le long terme).

Le principe no 2 : le coût d’un bien est ce à quoi il faut renoncer pour l’obtenir
Le coût de renonciation d’un bien est ce à quoi il faut renoncer pour l’obtenir
Exemple : frais des études vs de logement et nourriture.

Le principe no 3 : les gens rationnels raisonnent à la marge :


Les gens rationnels prennent leurs décisions en comparant le
bénéfice marginal qui doit être supérieur au coût marginal.
Exemple : billet à 300 dollars au lieu de 500 dollars.

Le principe no 4 : les gens réagissent aux incitatifs :


Changement des coûts et des bénéfices prévus, modifie les comportements (subventions,
taxes..)
Exemple : on fixe le plafond du loyer : offre- , prix- , qualité- ,marché noir ou informel+

Le principe no 5 : les échanges améliorent le bien-être de tous.


Les pays se spécialisent dans des domaines où ils excellent, ils sont à la fois nos partenaires
et nos concurrents à l’échelle internationale.
Exemple : Espagne vs Maroc, admission temporaire : ex Cosumar importer le sucre, le
transformer et le revendre sans taxes.

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Le principe no 6 : les marchés représentent en général une bonne façon d’organiser l’activité
économique :
Passer d’une planification centrale étatique à une économie de marché où les ménages et
les entreprises interagissent sur les marchés comme s’ils étaient guidés par une main
invisible qui les conduit.

Le principe no 7 : le gouvernement peut parfois améliorer les solutions de marché


L’intervention du gouvernement se justifie pour deux raisons principales :
1) promouvoir l’efficience : utiliser le max des ressources
2) assurer l’équité : distribution des ressources sur les membres.
Les économistes emploient l’expression défaillances du marché (ex : Les externalités) pour
caractériser ces situations où ce dernier ne parvient pas à résoudre lui-même l’allocation
efficiente des ressources.

Le principe no 8 : le niveau de vie d’un pays dépend de sa capacité à produire des biens et
des services :
Les pays où les travailleurs produisent une grande quantité de biens et de services par unité
de temps, la majorité des citoyens jouit d’un niveau de vie élevé.

Le principe no 9 : les prix montent lorsque le gouvernement émet trop de monnaie :


Doublement de salaire et doublement de la production : stabilité
Doublement de salaire et la production stable : inflation (augmentation générale des prix)
Salaire stable et production double : déflation

Le principe no 10 : à court terme, la société est soumise à un arbitrage entre l’inflation et le


chômage :
court terme : Une augmentation de la demande  hausse des prix
long terme production+ et à embaucher plus de travailleurs  prix-

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CHAPITRE 2 : PENSER COMME UN ECONOMISTE :

Premier modèle : le diagramme des flux circulaires : (# ajouter les autres Ag économiques)

Deuxième modèle : la courbe des possibilités de production :


- Courbe qui indique les combinaisons de biens
et de services qu’il est possible de produire
avec les ressources et la technologie
disponibles.
- Tout point à l’extérieur de la courbe est
inaccessible, compte tenu des ressources
disponibles
- Les points situés sur la courbe
correspondent aux niveaux de production
efficaces conte le point D= allocation
inefficace
- Lorsque l’économie se situe au point A, il
est impossible de produire davantage un
bien sans réduire la production de l’autre.
- Pourquoi c’est courbé ? la substitution n’est pas parfaite.

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- La microéconomie est l’étude de la prise de décisions des ménages et des
entreprises ainsi que de leurs interactions sur des marchés spécifiques.
- La macroéconomie est l’étude des phénomènes économiques globaux.
- L’analyse positive : s’exprime comme un scientifique : il tente d’expliquer le
fonctionnement du monde, sans donner l’opinons.
- L’analyse normative : parle comme un conseiller politique : il suggère une manière
de changer le monde.
Des économistes au gouvernement : Les économistes n’ont jamais un seul côté, ils sont
soumis à des arbitrages.
Des raisonnements scientifiques divergents :

- TVA sur la consommation : impliqué sur les riches et les pauvres, insister à
consommer moins et épargner.
- Impôt sur revenu : on ne peut pas tracer le revenu dans le secteur informel (90%)
L’état implique les deux types d’impôts, mais la meilleure c’est la TVA.

CHAPITRE 3 LES FORCES DU MARCHE: L’OFFRE ET LA DEMANDE


La demande :
- Quand le prix augmente la demande
diminue.
- La courbe de demande est décroissante et
monotone.
- La demande de marché et la demande
individuelle : la somme horizontale des
demandes des consommateurs.
- Déplacement à droites : augmentation de
la demande.
- Déplacements à gauche : diminution de la
demande.
- Plusieurs variables peuvent faire déplacer la courbe de demande: • Le prix ?
(Déplacement le long de la courbe) • Le revenu • Les prix des produits connexes
(substituts et compléments) • Les goûts • Les anticipations • Le nombre de
demandeurs.

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L’offre :

- Le prix d’un bien augmente, la quantité


offerte augmente, et lorsque le prix
diminue, la quantité offerte diminue.
- L’offre de marché et l’offre individuelle :
La courbe d’offre de marché s’obtient en
additionnant horizontalement les courbes
d’offre individuelles.
- Déplacement à droites : augmentation de
l’offre.
- Déplacements à gauche : diminution de
l’offre.
- Plusieurs variables peuvent faire déplacer
la courbe d’offre: • Le prix ? (Déplacement le long de la courbe) • Le cout de
production (Prix des intrants, technologie, etc.) • La technologie • Les anticipations •
Le nombre d’offreurs.
L’offre et la demande :
L’équilibre du marché :

- Point d’équilibre : La quantité offerte est égale à la quantité demandée.


- Prix d’équilibre : Prix qui assure l’égalité de la quantité offerte et de la quantité
demandée.
- Quantité d’équilibre Quantité offerte et quantité demandée au prix d’équilibre.
- Au prix d’équilibre, la quantité de biens que les acheteurs veulent acquérir est
exactement égale à la quantité de biens que les vendeurs sont prêts à vendre.

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Le déséquilibre du marché :

Les trois étapes d’une analyse des variations de l’équilibre :

Chercher l’équilibre :

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ECONOMIE DE DEVELOPPEMENT
1-Théorie de croissance par étapes linéaires : Nurkse, Rostow, Harrold-Domar
Le sous-développement : retard ou blocage de développement ?

L'analyse de R. Nurkse: la sous-accumulation : la pauvreté entraine encore plus de


pauvreté

L'insuffisance de revenu→ épargne faible→ faibles ressources disponibles pour investir


(insuffisance de l'offre de capital)les entrepreneurs investissent peu→ faible
production de richesse, et ainsi de suite.

Solution : injection du capital dans un cercle vicieux.si on importe de l’extérieur on aura


un problème d’endettement donc nous sommes obligés de créer la richesse pour payer
la dette.
La conception de W. W. Rostow :

Pour Rostow, c’est un retard : La conception par étape linéaire selon lui suppose que le
développement/sous-développement est simplement une étape (avancée ou retardée)
d’un processus linéaire uniforme, comme si les pays développés étaient l’image future
des pays en développement.
Solution : Favoriser la mise en place d'une économie libérale pour atteindre les étapes
ultimes :

- La société traditionnelle: Société stagnante à faible productivité.


- Les conditions préalables au démarrage: Apparition des entrepreneurs.
- Le décollage (take-off) : Phase très courte (quelques décennies) pendant laquelle le
mouvement de croissance auto-entretenue s’installe.
- Forte hausse de l’investissement et du progrès technique.
- La marche vers la maturité: changements structurels. Nouvelles techniques de
production et nouveaux secteurs.
- L’ère de la consommation de masse.
La critique de A. Gerschenkron au modèle de Rostow :
Les pays à industrialisation tardive suivent un développement spécifique et qu'ils ne
passent pas tous par les mêmes étapes.

Ces pays tentent de rattraper leur retard en s'appuyant sur l'action étatique et sur la
concentration pour être compétitifs face aux pays ayant connu une industrialisation plus
précoce. Exemple : japon, Russie, Allemagne.
Le modèle de croissance de Harrod-Domar :
- Pour croître, une économie doit 1) épargner et 2) investir une certaine proportion de
son produit national. Plus elle épargne et investit, plus elle croît.
- La recette du développement est donc l’augmentation du taux d’épargne national et
du taux d’investissement.

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- Si la demande est supérieure à l’offre (cas inflationniste), les entreprises vont
chercher à accroître leurs capacités de production pour répondre à l’excès de
demande. Or, en investissant, elles créent une demande supplémentaire. Il est alors
probable que l’excès de demande s’intensifie au lieu de se réduire. Inversement, si
l’offre est supérieure à la demande (cas de surproduction), les entreprises risquent
de réduire leurs dépenses d’investissement, donc de réduire plus amplement la
demande.
Limites et critiques des modèles à étapes linéaires :

Les postulats de la croissance linéaire sont corrects mais pas suffisants.


Exemple : l’Europe a réussi mais le brésil a eu un surendettement pour exporter (les
portes de l’Europe ont été fermé)
2-Les théories et Modèles de changement structurel :
Les mécanismes par lesquels les pays en développement transforment leurs structures
économiques domestiques d’une économie essentiellement agricole à une économie
moderne basée sur l’industrie et les services.
L’injection de capital n’entraîne pas systématiquement l’augmentation de l’épargne
(pour investir), En dehors de l’injection du capital, des théories du financement de la
croissance dont la plus célèbre est le modèle de Lewis sont établies.
Rappel : il y’a 2 facteurs de production: le capital (K) et le travail (L). Si les 2 facteurs de
production sont équilibrés, la production est optimale, et la productivité marginale de
chaque facteur est maximale et vvs.

Théorie de Lewis: Il considère 2 secteurs dans une économie:


• Un secteur traditionnel (de subsistance, rural) : où il y’a trop de facteur travail (L) et
très peu de capital, chômage + et productivité-, donc comment mieux utiliser le facteur
travail (L) ? → En le transférant vers le secteur moderne qui dégage plus de valeur
ajoutée, et où le travail n’est pas abondant.
• Un secteur moderne (industriel) : contraire de traditionnel.
Dualisme, secteur moderne vs secteur traditionnel. Le secteur moderne est tourné vers
les échanges internationaux et il est à forte intensité capitalistique. Le secteur
traditionnel, à forte intensité de main-d'œuvre, L'économie est désarticulée si les deux
secteurs n'ont pas de relation et si le secteur moderne est incapable d'entraîner le
secteur traditionnel.
Limites du modèle :

• Pas de surplus de travail dans l’agriculture


• Tendance à la hausse des salaires industriels
• Non-réinvestissement des profits et fuite des capitaux L’industrialisation ne réduit pas
le dualisme
• Le transfert de travail n’est pas proportionnel à l’accumulation du capital: chômage
urbain

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• Accumulation du capital peut induire une économie de travailleurs: croissance de la
production sans hausse de l’emploi (ni hausse de salaire)

Les mesures du développement :


1-L’approche par les revenus :
1.1-Le revenu national :
Choix du PNB/hab. plutôt que du PIB/hab.: un pays très ouvert à l’investissement
international subira d’importants flux de revenu sortants.
- L’approche dynamique :la croissance ne reflète pas la récession. Si RNB est négatif
donc il y a une population qui ne produise rien.
Limites de l’approche dynamique : Sous-estime la production de richesse dans les
pays en développement, Ne prend pas en compte la répartition des revenus, Les
variations de change (ici PNB/hab. converti en $), Systèmes de prix: niveaux de prix
non-échangeables plus faibles dans les PED.

1.2-La pauvreté :
- Pauvreté absolue : Définir un seuil dit de « pauvreté extrême », puis calculer le
nombre et surtout le taux de pauvreté par pays, calculer le taux de pauvreté par
Indicateur de Foster, Greer et Thorbecke (1984).
- Pauvreté subjective : est-ce que vous sentez pauvre oui ou non
- Pauvreté relative : pauvreté par rapport à aux autres individus dans la population.

- Le coefficient de Gini est un nombre variant de 0


à 1, où 0 signifie l’égalité parfaite (tout le monde a le
même revenu) et 1 signifie l’inégalité totale (une
personne a tout le revenu, les autres n’ont rien).
Plus la courbe est proche de la courbe linéaire plus
nous avons une égalité.
- Relations théoriques entre inégalités et
croissance La courbe de Kuznets : Partie croissante
de la courbe: premières étapes modernisation.
Rareté du capital et grande disponibilité de la main
d’œuvre –> Forte rémunération du capital et faible
rémunération du travail et Partie décroissante de la
courbe : Disponibilité du capital et demande de travail dans le secteur moderne –>
réduction des inégalités.
- Pauvreté monétaire : mesurée par rapport le revenu.
- Pauvreté multidimensionnelle : vous avez de la monnaie mais pas accès à des
services et des biens.

2-L’approche synthétique : IDH/ IPH/ ISDH/ IPF


2.1-L’indice de développement humain (IDH) :
L’indicateur de développement humain prend en compte l’espérance de vie,
l’alphabétisation, l’éducation, et les standards de vie.
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Varie entre 0 et 1

2.2-Indicateur de pauvreté humaine (IPH): mesure la privation des trois dimensions basiques
du développement humain.
2.3-Indicateur sexo-spécifique de développement humain (ISDH): différence entre femmes
et hommes dans les trois dimensions du développement
2.4-Indicateur de participation des femmes (IPF): opportunités des femmes (économiques,
politiques...)
2.5-Par les besoins fondamentaux : Les besoins fondamentaux doivent être universels, mesurables et
productifs (Alimentation, santé et éducation)
- sous-alimentation ou sous-nutrition est un état de manque important de nourriture
caractérisé par un apport alimentaire insuffisant
-Indicateurs de moyen: dépenses de santé, Indicateurs d’accès aux soins et aux équipements
sanitaires, Indicateurs de résultats: taux de mortalité.
- Mesurée par les taux de scolarisation, la “qualité éducative”, Dépenses d’éducation,Taux
d’alphabétisation.

3-L’approche par la qualité de vie :

La notions d’acteurs économiques :


- Les agents économiques sont des petits commerçons
- Les acteurs économiques sont des “agents économiques différents les uns des
autres, dotés de pouvoirs inégaux, capables de modifier leur environnement matériel
et humain par l’énergie de changement qu’ils développent à travers leurs décisions.
Les grands acteurs du développement
- Les organisations internationales : ONU, FMI, Banque Mondiale, PNUD…
- Les agences de notation
- Les agences de développement et de coopération
- Les ONG internationals
- Les gouvernements des pays du Sud
- Les populations / sociétés civiles
Le Fonds Monétaire International (FMI)

- Institution issue de Bretton Woods (avec la Banque Mondiale)


Son premier rôle: surveillance de l’accord monétaire, gendarme des taux de change,
contrôler les flux monétaires et le soutien financier.
- Nouveau champ de compétences après la fin du Bretton-Woods: le soutien financier
et le conseil économique aux PED traversant une crise de dette extérieure
• Prêts (financés par les quotes-parts des Etats-membres, ie des dettes pour investir)
• Plans d’ajustement structurel (vocation néolibéral et privatisation de société de
l’état, promotion des exports)

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- Institution très critiquée (décennie perdue en Afrique et en Amérique Latine, crise
asiatique fin 90’, désengagement des pays sud-américains années 2000)

La Banque Mondiale (WB) :


- Initialement (BIRD) Banque Internationale pour la reconstruction et le
développement (reconstruction des économies détruites après la guerre)
• BIRD: activités de prêts (conditions de marché)
• AID: guichet des pays les plus pauvres
• CFI: financement du secteur privé
• AMGI: garantie des investissements (IDE) à destination des IDE
• Face aux critiques des plans d’ajustement structurels: recentrage sur la lutte contre la
pauvreté

L’Organisation des Nations Unies (ONU) : il contient d’autres institutions.

• Maintenir la paix et la sécurité dans le monde ;


• Développer les relations amicales entre les nations ;
• Réaliser la coopération internationale sur tous les sujets où elle peut être utile et en
encourageant le respect des droits de l'homme ;
• Être un centre où s'harmonisent les efforts des nations dans des objectifs communs.

Des stratégies pour combattre le sous-développement ?


1- Les politiques de substitution d'importations :
2- Les stratégies fondées sur les industries industrialisantes
3- Les stratégies de développement fondées sur les marchés extérieurs
4- Le modèle néo-libéral du « consensus de Washington », avec l’impact de la crise
financière de la fin des années 1990

Trois périodes de politiques du développement :

1. L’ère des politiques développementalistes: 1950 - 1980


- Prédominance de la stratégie de substitutions aux importations (les barrières
douanières tarifaires et non tarifaires) et la politique des industries industrialisantes
(développement par l’industrialisation): Stratégies internalisantes au départ qui ont pour
perspectives l’ouverture à l’export.
- Rôle fort de l’Etat (interventionnisme/ Etat providence)
- Des résultats contrastés: succès en Asie du Sud-Est : Le Japon et les Quatre Dragons
asiatiques (Corée, Taiwan, Hong Kong, Singapour) / échecs en Amérique Latine et en
Afrique (la décennie perdue) / résultats médiocres en Inde.

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Les Cinq étapes de cette politique
1. Commencer par produire des biens de consommation non durable, industries légères
(alimentaires ou textiles), avec un faible savoir technique, en protégeant ces activités
par des barrières tarifaires et non-tarifaires.
2. Produire les équipements et les biens situés en amont des filières de production:
machinisme.
3. Le rôle de l'État augmente par la création d'industries lourdes comme la cimenterie.
4. Produire des biens de consommation durable, et d'ouvrir l'économie à l'étranger.
5. L’industrie de haute technologie destinées à l’export, qui requiert de gros
investissements est présente.
Remarque : Les importations massives de biens d'équipement nécessaires pendant la
première étape ont détérioré la balance commerciale et gonflé la dette => intervention
par la suite du FMI et de la Banque Mondiale à travers les plans d’ajustement structurel.

2-Les stratégies fondées sur les industries industrialisantes :


3-L’ère du consensus de Washington
4-Le consensus émergent

L’ère des politiques développementalistes: 1950 - 1980 (suite)


Stratégies de développement fondées sur les marchés extérieurs :
Les stratégies de valorisation des exportations reposent sur les principes du libre-
échange.
2 politiques :
1-La première politique vise la promotion d'exportations de produits primaires
agricoles ou miniers.
Afrique, Amérique latine, pays exportateurs de pétrole: globalement, un échec pour
l’Afrique et l’Amérique latine
Ces spécialisations, généralement fondées sur un seul produit de base, se sont soldées
par un bilan très mitigé: la mono-exportation rend les ressources du pays très liées aux
fluctuations internationales des prix (et parfois à la valeur du taux de change: exemple
du « syndrome hollandais »).

2- La stratégie de valorisation des produits consiste à transformer les produits primaires


pour mieux les valoriser.
Asie de l’Est, Amérique latine : globalement, un succès pour l’Asie de l’Est
Le Brésil, l'Argentine, le Mexique, l'Égypte, ont adopté cette politique à partir du milieu
des années 60. Le Brésil augmente considérablement ses exportations de placages,
contreplaqués et bois reconstitué. Des firmes multinationales s'implantent, profitant de
la main-d'œuvre locale et des matières premières.
Les pays d'Asie du Sud-Est (Taiwan, Corée du Sud) ont remplacé l’exportation de
produits primaires par celle de produits manufacturés.

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2-L’ère du "consensus de Washington" :

Le "Consensus de Washington" désigne un accord du Fonds Monétaire International (FMI) et


de la Banque mondiale(BM), avec le soutien du Trésor américain, pour accorder des aides
financières aux pays en développement en difficulté (endettement, hyperinflation, déficits
budgétaires, etc.).Il préconise ainsi un désengagement de l’État, une ouverture extérieure et
le respect des grands équilibres financiers.

Postulats

1. La discipline budgétaire (des déficits budgétaires importants et prolongés


aggraveraient l’inflation, causeraient des fuites de capitaux et augmenteraient
l’endettement)

2. Réorientation des priorités de dépenses publiques (l'argent public devrait être


réorienté de sorte à réduire les dépenses sociales et augmenter celles offrant une
rentabilité économique élevée et un potentiel d’amélioration de la répartition des
revenus)
3. Libéraliser les taux d'intérêt : laisser au marché de réguler les taux d’intérêt d’un
pays
4. Taux de change compétitif (les pays en développement devraient adopter un taux de
change compétitif qui favorisera leurs exportations en les rendant moins chères à
l’étranger)
5. Libéralisation du commerce extérieur (diminuer les tarifs douaniers et ne pas les
appliquer aux biens intermédiaires nécessaires à la production pour l’exportation)
6. Privatisation (le privé plus efficace car ses dirigeants sont soucieux des bénéfices et
des comptes à rendre aux actionnaires: privatiser les monopoles/participations de
l'État ou entreprises publiques, pour gagner en gouvernance, en efficacité, en
progrès, fluidifier les mécanismes de gestion, réduire la corruption et la négligence,
réduire l’endettement
7. Déréglementation des marchés et de l'Économie (l'abolition des barrières à l'entrée
ou sortie)

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Critiques

• Le FMI et la Banque Mondiale n’ont pas vu venir la crise asiatique à la fin des années
90’, et leurs « orientations imposées » ont fragilisé beaucoup de pays qui ont connu
des crises et se sont retrouvés avec des dettes très élevées.

• Ces institutions (FMI et BM) sont dominées non seulement par les pays industriels les
plus riches, mais aussi par les intérêts commerciaux et financiers en leur sein ». Les
institutions internationales ne sont donc pas représentatives des nations qu’elles
servent.
Evolution des positions du FMI et de la Banque Mondiale :

• Fin années 2000, le FMI et la Banque mondiale vont infléchir leur discours, voire
leurs pratiques.

• En 2007, dans son Rapport mondial sur le développement, la Banque mondiale,


reconnaît la nécessité de l’intervention de l’État.
• En 2008, pour faire reculer la pauvreté, un État fort est nécessaire.
• Avec la crise de 2008, le FMI appelle les États à utiliser leur budget, y compris en
pratiquant le déficit, pour éviter une dépression. Durant la période 2008-2009, 16
des 19 plans élaborés avec le soutien du FMI recommandent des hausses des
budgets sociaux.
• Enfin, le directeur général du FMI admet que la libre circulation des capitaux met en
danger l'économie, nécessite un certain niveau de régulation et le cas échéant de
taxation.
• Renouveau de l’intervention de l’Etat dans la crise du Covid-19 ?

Les Objectifs du Millénaire pour le développement :


1.Réduire l’extrême pauvreté et la faim.
2.Assurer l’éducation primaire pour tous.
3.Promouvoir l’égalité et l’autonomisation des femmes.
4.Réduire la mortalité infantile.
5.Améliorer la santé maternelle.
6.Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies.
7.Assurer un environnement durable.
8.Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

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Economie monétaire
 2 types de banque : banques commerciales et banque central.
 Banques commerciales : création de la monnaie structurale (écriture comptable),
pas de monnaie liquide. (Monnaie fiduciaire = monnaie liquide).
 Les banques commerciales sont fragiles car la monnaie créer disparait
progressivement, elles ne peuvent pas créer ce qu’elles veulent il faut avoir des
vrais fonds : 8%.
 8 % = dépôts des gens (reconnaissance de la dette de la banque vers vous),
capital, les emprunts à long terme = fond propre de la banque.
 La banque centrale : imprimer des billets, pas de vraie monnaie.

Base monétaire :
 Les banques commerciales déposent la monnaie dans la banque centrale c’est le
taux de réserve déterminé par la banque centrale (réserves obligatoires pour
servir toutes les transactions entre les marchés)
 La banque centrale donne un bon de trésor = reconnaissance de dettes aux
banques commerciales. Il va permettre de récupérer les taux d’intérêts.
 La création des billets par la banque centrale d’une manière excessive crée
l’inflation.
 Quand on dépose l’argent la banque  augmenter des fonds propre de la
banque  augmenter les crédits

Politique Open market :


 Instrument de politique monétaire pour stimuler l’économie et éliminer
l’inflation :
- Expansion : booster l’économie et accorder plus de crédits, banque Centrale doit
récupérer les bon de trésor chez les banques commerciales donc diminuer le taux de
réserve et le taux directeur.
- Le taux d’intérêt originel : le taux d’intérêt des banques vers les agents c’est à dire
contrôler le TI entre la banque centrale et commerciale et entre les banques et dans
le marché bancaire.il faut le diminuer pour que les banques commerciales ne
déposent pas la monnaie dans la banque centrale.
- Contraction : pour éviter l’inflation, il faut augmenter le taux d’intérêt (retirer la
masse monétaire du marché) pour que les banques commerciales déposent la
monnaie dans la banque centrale.

PIB
 PIB = valeur ajouté totale des biens et services produits sur le territoire, c’est un
indicateur économique de la richesse totale produite par année par les agents
résidents à l’intérieur du pays (marocains ou non).
 PNB = c’est la richesse produite par l’ensemble des agents ayant la même
nationalité soit en dehors ou au sein du pays.

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 PIB à prix courant = nominal = en valeur : évaluer la VA crée dans un pays en se
basant sur le PIB de l’année précédente pour comparer les différents pays.
 PIB à prix constant = réel = en volume : évaluer la VA crée dans un pays en se
basant sur une année de référence pour évaluer le développement du même
pays au cours des années.
 PPA = parité de pouvoir d’achat : fixer le même prix de vente dans tous les pays
pour comparer leurs production.si les pays a des prix élevées le PIB est élevé
(USA), si les prix sont faibles et production élevés le PIB est faible (CHINE) mais
dans le cas de PPA l’inverse.
 Indice de prix : c’est le total des prix c’est à dire le prix d’un panier des biens et de
services dans un pays.
 RNB=PIB + transferts extérieur net (revenu reçu à l’étranger – revenus versé à
l’étranger).
Problème de délocalisation : payer la différence des impôts entre le pays
d’origine et le pays d’investissement.
Paradis fiscaux = pays prédateurs: pays avec beaucoup d’entreprises étrangères
qui diminuent les impôts (pays petit avec PIB élevé).
 PIN : produit intérieur net : PIB – amortissements.
 Revenu intérieur net RIN = PIN – taxes nettes (taxes – subventions)
 Revenu personnel (RP = consommation + épargne) : revenu des ménages et
entreprises.
 Revenu disponible RD = RP – impôts nets ; reflète le revenu du consommateur
Lacunes du PIB :
- Certaines richesses ne sont pas prises en compte dans le PIB : travaux ménagers
effectués par les membres d'une famille, Economie informelle.
- Ce que le PIB risque de surestimer : Interactions et externalités (pollution et dépollution),
Estimation des services non-marchand, Location.

Approches de calcul du PIB


- L'approche par les produits : PIB = Somme des Valeurs ajoutées+ taxes – subventions.
- L'approche par l’emploi final : PIB + Importations = Consommation (M et E) +
Investissements + Exportations + variations de Stocks.
- L'approche par les revenus : PIB = salaire + excédents bruts d'exploitation des
entreprises + impôts – subventions.

Les ratios

 PIB / tête : revenu moyen par habitant.


 Dette du PIB : le cumul des dettes pour savoir le % d’endettement.
 Déficit public : déficit budgétaire : recette Etat – dépenses Etat
 Dette du trésor : ne comptabilise par Etat (ministère et organismes sous tutelle
de Etat)
 Dette public : dette trésor + dette établissement de Etat

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 Dette consolidée : dette public – dette des établissements d’après Etat
 Déflateur = prix courant / prix constant  > 1 : prix élevé et inflation si < 1 :
déflation et prix chute
Les multiplicateurs de Kaynes
Pour relancer la demande  Etat augmente ses dépenses  disponibilité de
nouveaux revenus  dépense d’une fraction des revenus (consommation)  la
production des biens et services demandés engendre des nouveaux revenus  Etat
augmente ses dépenses.
Multiplicateur de l’investissement, des dépenses publics et fiscalité.
Théorème de haavelmo
Budget équilibré : dépenses publiques = fiscalité (multiplicateur = 1)

Présentations
- Inflation : quand les prix ont tendance à augmenter c’est-à-dire qu’avec le même
salaire on ne peut plus acheter autant de biens qu’auparavant.
- Déflation : inflation négative, elle provoque une baisse des prix qui incite à reporter
ses dépenses dans la futur. C’est une diminution généralisée et continue des prix. La
déflation incite les personnes à reporter dans le futur leurs achats en espérant
pouvoir profiter de cette baisse des prix ils espèrent payer moins chers demain leurs
achats.
- Désinflation : on est en période d’inflation mais cette inflation reste positive et
diminue. C’est une situation de baisse de rythme d’augmentation des prix.
- Syndrome hollandais : décrit un ensemble de mécanismes par laquelle une forte
exportation des ressources naturelles peut influencer négativement la croissance à
long terme d’une économie. Ces ressources ont un coût et un prix plus faible que
celui prévalant sur le marché international.et le taux de change sera surévalué
(Exemple Algérie : pétrole et gaz)
- Crise de 2008 : La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les
ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été
consentis pour l’achat de leur logement. Ces crédits étaient destinés à des
emprunteurs qui ne présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des
taux d’intérêt préférentiels mais seulement à des taux moins préférentiels
(subprime).
- Villes africaines : Les villes africaines sont surpeuplées, déconnectées et coûteuses,
faible investissement dans les infrastructures, Manque de connectivité ;
L’urbanisation des capitaux en Afrique connaît un retard énorme par rapport à
l’urbanisation de la population Si les villes africaines arrivent à renforcer leurs plans
d’urbanisme et leur réglementation en matière d’occupation des sols, cela pourra
engendrer une augmentation potentielle de la valeur des biens fonciers pour financer
des infrastructures et d’autres services publics. La faiblesse de cadastres, de

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capacités fiscales, le manque de capitaux à long terme et la fragmentation du
développement urbain de nombreuses villes d’Afrique ne permet jamais d’aboutir à
un aménagement adéquat du territoire urbain sans l’intervention des politiques et
des planifications publiques. L’économie urbaine est limitée à une activité locale, non
échangeable. Tant que les villes africaines seront plongées dans un désordre
manifeste, elles resteront prisonnières de la trappe de sous-développement.
Fragmentation spatiale : fragmentation spatiale est un processus qui conduit à la
création de discontinuités, de perte de cohérence entre les différentes parties de la ville,
qui peut notamment passer par un manque de liens de communication entre elles.
- Mise à jour sur la Sécurité Alimentaire
 L'inflation intérieure des prix alimentaires reste élevée dans presque tous les pays
à revenu faible ou intermédiaire et les pays à revenu élevé.
 La forte augmentation des prix des produits agricoles et des intrants tels que les
engrais est due à : la guerre en Ukraine, la forte inflation, les perturbations de la
chaîne d'approvisionnement et le ralentissement économique.
 Prolongation de l'Initiative céréalière de la mer Noire : Le 22 juillet 2022, la Russie
et l'Ukraine ont signé respectivement à Istanbul, avec la Turquie et les Nations
Unies, un accord sur les exportations de produits alimentaires et d'engrais
ukrainiens et russes afin de garantir l'approvisionnement des marchés mondiaux
pendant le conflit armé.
 La FAO indique une augmentation de la facture mondiale des importations
alimentaires.
 La volatilité des marchés des engrais a impacté la production agricole.

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