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Le principe no 2 : le coût d’un bien est ce à quoi il faut renoncer pour l’obtenir
Le coût de renonciation d’un bien est ce à quoi il faut renoncer pour l’obtenir
Exemple : frais des études vs de logement et nourriture.
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Le principe no 6 : les marchés représentent en général une bonne façon d’organiser l’activité
économique :
Passer d’une planification centrale étatique à une économie de marché où les ménages et
les entreprises interagissent sur les marchés comme s’ils étaient guidés par une main
invisible qui les conduit.
Le principe no 8 : le niveau de vie d’un pays dépend de sa capacité à produire des biens et
des services :
Les pays où les travailleurs produisent une grande quantité de biens et de services par unité
de temps, la majorité des citoyens jouit d’un niveau de vie élevé.
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CHAPITRE 2 : PENSER COMME UN ECONOMISTE :
Premier modèle : le diagramme des flux circulaires : (# ajouter les autres Ag économiques)
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- La microéconomie est l’étude de la prise de décisions des ménages et des
entreprises ainsi que de leurs interactions sur des marchés spécifiques.
- La macroéconomie est l’étude des phénomènes économiques globaux.
- L’analyse positive : s’exprime comme un scientifique : il tente d’expliquer le
fonctionnement du monde, sans donner l’opinons.
- L’analyse normative : parle comme un conseiller politique : il suggère une manière
de changer le monde.
Des économistes au gouvernement : Les économistes n’ont jamais un seul côté, ils sont
soumis à des arbitrages.
Des raisonnements scientifiques divergents :
- TVA sur la consommation : impliqué sur les riches et les pauvres, insister à
consommer moins et épargner.
- Impôt sur revenu : on ne peut pas tracer le revenu dans le secteur informel (90%)
L’état implique les deux types d’impôts, mais la meilleure c’est la TVA.
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L’offre :
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Le déséquilibre du marché :
Chercher l’équilibre :
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ECONOMIE DE DEVELOPPEMENT
1-Théorie de croissance par étapes linéaires : Nurkse, Rostow, Harrold-Domar
Le sous-développement : retard ou blocage de développement ?
Pour Rostow, c’est un retard : La conception par étape linéaire selon lui suppose que le
développement/sous-développement est simplement une étape (avancée ou retardée)
d’un processus linéaire uniforme, comme si les pays développés étaient l’image future
des pays en développement.
Solution : Favoriser la mise en place d'une économie libérale pour atteindre les étapes
ultimes :
Ces pays tentent de rattraper leur retard en s'appuyant sur l'action étatique et sur la
concentration pour être compétitifs face aux pays ayant connu une industrialisation plus
précoce. Exemple : japon, Russie, Allemagne.
Le modèle de croissance de Harrod-Domar :
- Pour croître, une économie doit 1) épargner et 2) investir une certaine proportion de
son produit national. Plus elle épargne et investit, plus elle croît.
- La recette du développement est donc l’augmentation du taux d’épargne national et
du taux d’investissement.
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- Si la demande est supérieure à l’offre (cas inflationniste), les entreprises vont
chercher à accroître leurs capacités de production pour répondre à l’excès de
demande. Or, en investissant, elles créent une demande supplémentaire. Il est alors
probable que l’excès de demande s’intensifie au lieu de se réduire. Inversement, si
l’offre est supérieure à la demande (cas de surproduction), les entreprises risquent
de réduire leurs dépenses d’investissement, donc de réduire plus amplement la
demande.
Limites et critiques des modèles à étapes linéaires :
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• Accumulation du capital peut induire une économie de travailleurs: croissance de la
production sans hausse de l’emploi (ni hausse de salaire)
1.2-La pauvreté :
- Pauvreté absolue : Définir un seuil dit de « pauvreté extrême », puis calculer le
nombre et surtout le taux de pauvreté par pays, calculer le taux de pauvreté par
Indicateur de Foster, Greer et Thorbecke (1984).
- Pauvreté subjective : est-ce que vous sentez pauvre oui ou non
- Pauvreté relative : pauvreté par rapport à aux autres individus dans la population.
2.2-Indicateur de pauvreté humaine (IPH): mesure la privation des trois dimensions basiques
du développement humain.
2.3-Indicateur sexo-spécifique de développement humain (ISDH): différence entre femmes
et hommes dans les trois dimensions du développement
2.4-Indicateur de participation des femmes (IPF): opportunités des femmes (économiques,
politiques...)
2.5-Par les besoins fondamentaux : Les besoins fondamentaux doivent être universels, mesurables et
productifs (Alimentation, santé et éducation)
- sous-alimentation ou sous-nutrition est un état de manque important de nourriture
caractérisé par un apport alimentaire insuffisant
-Indicateurs de moyen: dépenses de santé, Indicateurs d’accès aux soins et aux équipements
sanitaires, Indicateurs de résultats: taux de mortalité.
- Mesurée par les taux de scolarisation, la “qualité éducative”, Dépenses d’éducation,Taux
d’alphabétisation.
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- Institution très critiquée (décennie perdue en Afrique et en Amérique Latine, crise
asiatique fin 90’, désengagement des pays sud-américains années 2000)
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Les Cinq étapes de cette politique
1. Commencer par produire des biens de consommation non durable, industries légères
(alimentaires ou textiles), avec un faible savoir technique, en protégeant ces activités
par des barrières tarifaires et non-tarifaires.
2. Produire les équipements et les biens situés en amont des filières de production:
machinisme.
3. Le rôle de l'État augmente par la création d'industries lourdes comme la cimenterie.
4. Produire des biens de consommation durable, et d'ouvrir l'économie à l'étranger.
5. L’industrie de haute technologie destinées à l’export, qui requiert de gros
investissements est présente.
Remarque : Les importations massives de biens d'équipement nécessaires pendant la
première étape ont détérioré la balance commerciale et gonflé la dette => intervention
par la suite du FMI et de la Banque Mondiale à travers les plans d’ajustement structurel.
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2-L’ère du "consensus de Washington" :
Postulats
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Critiques
• Le FMI et la Banque Mondiale n’ont pas vu venir la crise asiatique à la fin des années
90’, et leurs « orientations imposées » ont fragilisé beaucoup de pays qui ont connu
des crises et se sont retrouvés avec des dettes très élevées.
• Ces institutions (FMI et BM) sont dominées non seulement par les pays industriels les
plus riches, mais aussi par les intérêts commerciaux et financiers en leur sein ». Les
institutions internationales ne sont donc pas représentatives des nations qu’elles
servent.
Evolution des positions du FMI et de la Banque Mondiale :
• Fin années 2000, le FMI et la Banque mondiale vont infléchir leur discours, voire
leurs pratiques.
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Economie monétaire
2 types de banque : banques commerciales et banque central.
Banques commerciales : création de la monnaie structurale (écriture comptable),
pas de monnaie liquide. (Monnaie fiduciaire = monnaie liquide).
Les banques commerciales sont fragiles car la monnaie créer disparait
progressivement, elles ne peuvent pas créer ce qu’elles veulent il faut avoir des
vrais fonds : 8%.
8 % = dépôts des gens (reconnaissance de la dette de la banque vers vous),
capital, les emprunts à long terme = fond propre de la banque.
La banque centrale : imprimer des billets, pas de vraie monnaie.
Base monétaire :
Les banques commerciales déposent la monnaie dans la banque centrale c’est le
taux de réserve déterminé par la banque centrale (réserves obligatoires pour
servir toutes les transactions entre les marchés)
La banque centrale donne un bon de trésor = reconnaissance de dettes aux
banques commerciales. Il va permettre de récupérer les taux d’intérêts.
La création des billets par la banque centrale d’une manière excessive crée
l’inflation.
Quand on dépose l’argent la banque augmenter des fonds propre de la
banque augmenter les crédits
PIB
PIB = valeur ajouté totale des biens et services produits sur le territoire, c’est un
indicateur économique de la richesse totale produite par année par les agents
résidents à l’intérieur du pays (marocains ou non).
PNB = c’est la richesse produite par l’ensemble des agents ayant la même
nationalité soit en dehors ou au sein du pays.
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PIB à prix courant = nominal = en valeur : évaluer la VA crée dans un pays en se
basant sur le PIB de l’année précédente pour comparer les différents pays.
PIB à prix constant = réel = en volume : évaluer la VA crée dans un pays en se
basant sur une année de référence pour évaluer le développement du même
pays au cours des années.
PPA = parité de pouvoir d’achat : fixer le même prix de vente dans tous les pays
pour comparer leurs production.si les pays a des prix élevées le PIB est élevé
(USA), si les prix sont faibles et production élevés le PIB est faible (CHINE) mais
dans le cas de PPA l’inverse.
Indice de prix : c’est le total des prix c’est à dire le prix d’un panier des biens et de
services dans un pays.
RNB=PIB + transferts extérieur net (revenu reçu à l’étranger – revenus versé à
l’étranger).
Problème de délocalisation : payer la différence des impôts entre le pays
d’origine et le pays d’investissement.
Paradis fiscaux = pays prédateurs: pays avec beaucoup d’entreprises étrangères
qui diminuent les impôts (pays petit avec PIB élevé).
PIN : produit intérieur net : PIB – amortissements.
Revenu intérieur net RIN = PIN – taxes nettes (taxes – subventions)
Revenu personnel (RP = consommation + épargne) : revenu des ménages et
entreprises.
Revenu disponible RD = RP – impôts nets ; reflète le revenu du consommateur
Lacunes du PIB :
- Certaines richesses ne sont pas prises en compte dans le PIB : travaux ménagers
effectués par les membres d'une famille, Economie informelle.
- Ce que le PIB risque de surestimer : Interactions et externalités (pollution et dépollution),
Estimation des services non-marchand, Location.
Les ratios
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Dette consolidée : dette public – dette des établissements d’après Etat
Déflateur = prix courant / prix constant > 1 : prix élevé et inflation si < 1 :
déflation et prix chute
Les multiplicateurs de Kaynes
Pour relancer la demande Etat augmente ses dépenses disponibilité de
nouveaux revenus dépense d’une fraction des revenus (consommation) la
production des biens et services demandés engendre des nouveaux revenus Etat
augmente ses dépenses.
Multiplicateur de l’investissement, des dépenses publics et fiscalité.
Théorème de haavelmo
Budget équilibré : dépenses publiques = fiscalité (multiplicateur = 1)
Présentations
- Inflation : quand les prix ont tendance à augmenter c’est-à-dire qu’avec le même
salaire on ne peut plus acheter autant de biens qu’auparavant.
- Déflation : inflation négative, elle provoque une baisse des prix qui incite à reporter
ses dépenses dans la futur. C’est une diminution généralisée et continue des prix. La
déflation incite les personnes à reporter dans le futur leurs achats en espérant
pouvoir profiter de cette baisse des prix ils espèrent payer moins chers demain leurs
achats.
- Désinflation : on est en période d’inflation mais cette inflation reste positive et
diminue. C’est une situation de baisse de rythme d’augmentation des prix.
- Syndrome hollandais : décrit un ensemble de mécanismes par laquelle une forte
exportation des ressources naturelles peut influencer négativement la croissance à
long terme d’une économie. Ces ressources ont un coût et un prix plus faible que
celui prévalant sur le marché international.et le taux de change sera surévalué
(Exemple Algérie : pétrole et gaz)
- Crise de 2008 : La crise de 2008 a débuté avec les difficultés rencontrées par les
ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été
consentis pour l’achat de leur logement. Ces crédits étaient destinés à des
emprunteurs qui ne présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des
taux d’intérêt préférentiels mais seulement à des taux moins préférentiels
(subprime).
- Villes africaines : Les villes africaines sont surpeuplées, déconnectées et coûteuses,
faible investissement dans les infrastructures, Manque de connectivité ;
L’urbanisation des capitaux en Afrique connaît un retard énorme par rapport à
l’urbanisation de la population Si les villes africaines arrivent à renforcer leurs plans
d’urbanisme et leur réglementation en matière d’occupation des sols, cela pourra
engendrer une augmentation potentielle de la valeur des biens fonciers pour financer
des infrastructures et d’autres services publics. La faiblesse de cadastres, de
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capacités fiscales, le manque de capitaux à long terme et la fragmentation du
développement urbain de nombreuses villes d’Afrique ne permet jamais d’aboutir à
un aménagement adéquat du territoire urbain sans l’intervention des politiques et
des planifications publiques. L’économie urbaine est limitée à une activité locale, non
échangeable. Tant que les villes africaines seront plongées dans un désordre
manifeste, elles resteront prisonnières de la trappe de sous-développement.
Fragmentation spatiale : fragmentation spatiale est un processus qui conduit à la
création de discontinuités, de perte de cohérence entre les différentes parties de la ville,
qui peut notamment passer par un manque de liens de communication entre elles.
- Mise à jour sur la Sécurité Alimentaire
L'inflation intérieure des prix alimentaires reste élevée dans presque tous les pays
à revenu faible ou intermédiaire et les pays à revenu élevé.
La forte augmentation des prix des produits agricoles et des intrants tels que les
engrais est due à : la guerre en Ukraine, la forte inflation, les perturbations de la
chaîne d'approvisionnement et le ralentissement économique.
Prolongation de l'Initiative céréalière de la mer Noire : Le 22 juillet 2022, la Russie
et l'Ukraine ont signé respectivement à Istanbul, avec la Turquie et les Nations
Unies, un accord sur les exportations de produits alimentaires et d'engrais
ukrainiens et russes afin de garantir l'approvisionnement des marchés mondiaux
pendant le conflit armé.
La FAO indique une augmentation de la facture mondiale des importations
alimentaires.
La volatilité des marchés des engrais a impacté la production agricole.
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