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TERMINOLOGIE

L’altermondialisation : ou L’altermondialisme se définit comme un mouvement social qui


face à une logique de mondialisation libérale dynamique revendique et met en avant des valeurs
telles que la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de l’environnement et les droits
humains en vue d’une mondialisation maîtrisée et solidaire.

Le libre-échange : Le libre-échange correspond à une politique économique qui préconise


de supprimer les restrictions douanières (tarifaire et non tarifaire) afin de laisser place à la libre
circulation des biens et services entre les pays sans intervention des gouvernements. C’est donc
l’application du principe libéral selon lequel il convient de « laisser faire » le marché et donc de
supprimer les entraves, c'est-à-dire les interventions extérieures comme la fixation de quotas et de
droits de douane par l'État afin d'aboutir à la meilleure situation économique possible.
Le libre-échange s’oppose donc de fait au protectionnisme.
Les économistes anglais, A. Smith et Ricardo notamment, ont multiplié les arguments tendant à
prouver que le libre-échange est le système le plus profitable pour les échanges internationaux,
notamment à travers deux théories célèbres : Théorie de l’avantage comparatif et la théorie
de l’avantage absolu.
Depuis 1945, l'OMC (qui succède au GATT) agit en faveur du libre-échange dans le monde en
luttant contre les barrières douanières.

Une entreprise Multinationale : Est multinationale toute entreprise qui produit sur un
territoire autre que son territoire d'origine. L'usage est de considérer que toute firme qui possède
au moins 10 p. 100 du capital d'une entreprise étrangère est une multinationale, et l'entreprise
étrangère sa filiale. Au début des années 2010, plus de 80 000 firmes multinationales emploient
dans leurs filiales à l’étranger environ 69 millions de travailleurs et génèrent plus de 28 000 milliards
de vente de produits.
En général, on ne parle que des grandes firmes multinationales en ne considérant que les 100 ou
500 premières. Le critère est alors trop souvent celui du chiffre d'affaires mondial. Or une firme
peut avoir un chiffre d'affaires mondial élevé tout en étant très peu multinationalisée. La
C.N.U.C.E.D., dans son rapport annuel, croise trois critères : les actifs possédés à l'étranger en
pourcentage des actifs totaux, les ventes à l'étranger rapportées aux ventes totales, et l'emploi à
l'étranger rapporté à l'emploi total : la moyenne de ces trois critères donne un indice moyen de
multinationalisation.

Firme : désigne, dans le domaine du commerce, une entreprise commerciale ou industrielle


désignée sous un nom, une raison sociale, un sigle. Le terme désigne également une entreprise
de grande envergure possédant des filiales.

Filiale : En droit commercial une société filiale est une entreprise dont 50% du capital a été formé
par des apports réalisés par une autre société dite société mère qui en assure généralement la
direction, l'administration et le contrôle par l'intermédiaire d'une ou de plusieurs personnes,
administrateurs ou gérants qu'elle a désignés.

Maison mère : Siège principal d’une société détenant des filiales. La maison mère possède
plus de la moitié des actions qui composent le capital social de la filiale, et en assure ainsi la
direction, l’administration et le contrôle.

Succursale : est un établissement stable qui ne bénéficie pas de la personnalité juridique, mais
qui dispose d'une certaine autonomie de gestion et de direction par rapport à une entreprise
principale à laquelle elle est financièrement et commercialement rattachée.
Commerce équitable : est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence
et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il
contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en
garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, en particulier ceux du Sud.
Les organisations du commerce équitable, soutenues par de nombreux consommateurs,
s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion publique et à mener
campagne pour favoriser des changements dans les règles et les pratiques du commerce
international conventionnel.

Le marché interbancaire : est un marché réservé aux banques. Elles s’échangent entre
elles des actifs financiers de court terme, entre un jour et un an. C’est un marché de gré à gré, cela
signifie que les banques traitent et négocient librement entre elles. L’offre émane des banques qui
ont des liquidités disponibles qu’elles prêtent aux banques qui ont des besoins de financement.
Une banque peut en même temps être prêteuse et emprunteuse sur le marché interbancaire.

Subprimes : aussi appelés "crédits subprimes", sont des prêts hypothécaires à risque.
Ce terme désigne plus particulièrement une forme de crédit immobilier qui est apparue aux Etats-
Unis. Ces crédits, gagés sur le logement de l'emprunteur, ont été accordés à des ménages
américains aux revenus modestes et ont permis à de nombreux Américains d'accéder à la
propriété. Les subprimes sont des crédits à risque, caractérisés par des taux d'intérêt
variables et de niveau élevé, qui ont été accordés à des foyers à faibles revenus.
En contrepartie de critères d'attribution moins stricts que pour des crédits classiques, les
intérêts étaient plus élevés.

Fonds d’investissement : Un fonds d'investissement est une société publique ou


privée qui investit du capital dans des projets d'entreprises correspondant à ses
spécialités. Les fonds d'investissement peuvent faire partie de banques, d'organismes
de financement, mais aussi appartenir à des personnes individuelles. Ils sont souvent
spécialisés dans un secteur. Les capitaux peuvent être versés au démarrage de la vie de
l'entreprise : il s'agit alors de capital risque. Si la société fait appel au fonds
d'investissement pour financer son développement, l'activité de financement est
appelée capital-développement. Le fonds d'investissement peut intervenir dans une
période de transition ou de rachat de l'entreprise : elle travaille alors dans le champ
du LBO, ou leverage buy-out. Enfin, lorsqu'il s'agit d'un plan de redressement dans le cas
où l'entreprise est en perte de vitesse ou subit des difficultés importantes, les fonds
d'investissement proposent un capital-retournement.

Bien économique : Un bien, pour être économique, doit remplir les conditions
suivantes : satisfaire un besoin (que celui-ci soit moral ou non, licite ou non, tangible ou
non), il doit être disponible et être rare. Biens complémentaires : Deux biens sont dits
complémentaires lorsque leur élasticité croisée est négative.

Biens et services marchands : Biens et services destinés normalement à être


vendus sur le marché à un prix calculé pour couvrir leur coût de production. Sont
marchands tous les biens et services produits par les branches d'activité marchande et
tous les biens et services importés (à l'exception de ceux qui sont achetés directement à
l'extérieur par les administrations publiques dans le cadre de leurs opérations courantes
et par les ménages). Cela comprend également la partie de la production des branches
des administrations publiques et des institutions privées sans but lucratif au service des
ménages, dont le prix de vente répond aux conditions décrites ci-dessus (couverture des
coûts).
Biens substituables : Deux biens sont dits substituables lorsque leur élasticité croisée
est supérieure à zéro.

Élasticité : variation en pourcentage d’une variable provoquée par une variation d’une
autre variable.

Élasticité croisée : Soient deux biens x et y. L'élasticité croisée mesure la sensibilité


en pourcentage de la variation du prix de y sur la demande de x. Cette élasticité peut être
positive (biens substituables), nulle (biens indépendants) ou négative (biens
complémentaires).

Élasticité prix : Soit x, un bien ou un service. L'élasticité prix mesure la sensibilité de la


demande de x à la suite de la variation en pourcentage du prix de x.

Élasticité revenu : Soit x un bien et R le revenu. L'élasticité revenu est la sensibilité de


la demande de x par rapport à la variation de un pourcentage de R.

Masse monétaire : Stock total de monnaie d’un pays (ou d’un groupe de pays dans le
cadre d’une union monétaire comme la zone euro).

Masse salariale : Ensemble des salaires et des cotisations sociales des employeurs.

Microéconomie : C'est la discipline qui cherche à analyser le comportement


économique des agents. Ces agents optimisent leur objectif tout en respectant les
contraintes auxquelles ils sont soumis.

Monopole : C'est un marché sur lequel il n'y a qu'un offreur. Le prix de monopole est
supérieur au prix de concurrence.

Monopsone : C'est un marché sur lequel il n'y a qu'un demandeur. Le prix de


monopsone est inférieur au prix de concurrence.

Oligopole : C'est un marché sur lequel n'existent que quelques offreurs. Le prix sur un
marché oligopolistique est compris entre le prix de monopole et le prix de concurrence.

Oligopsone : C'est un marché sur lequel n’existent que quelques demandeurs. Le prix
sur un marché oligopolistique se situe entre le prix de concurrence et le prix de
monopsone.

Productivité : Rapport entre la quantité produite d'un bien ou d'un service, rapportée à
la quantité de facteurs de production.

Produit intérieur brut (PIB) : 1. total des revenus gagnés sur le territoire national, y
compris par les facteurs de production dont la propriété est étrangère. 2. dépenses totales
en biens et services produits sur le territoire national. 3. somme des valeurs ajoutées
produites dans l’économie nationale indépendamment de l’origine des facteurs de
production. Ces trois définitions sont équivalentes.
Produit national brut (PNB) : revenu total de tous les résidents d’un pays, y compris
à l’aide de facteurs de production utilisés à l’étranger. Le produit national brut est aussi
égal à la somme des valeurs ajoutées produites par les facteurs nationaux de production
indépendamment de leur implantation physique.

Rareté : La rareté des ressources veut dire que les ressources sont produites en quantité
limitée. Il faut donc entendre ce terme dans son sens économique et non dans son sens
courant. Un tableau de maître est un objet rare au sens du langage courant, car il n'existe
qu'à un seul exemplaire. S'il est reproduit, ce ne sont que des copies et non l'original du
peintre. En revanche, l'eau minérale disponible dans les hypermarchés est un bien
abondant dans le langage courant, car il est aisé de se procurer de l'eau minérale. Mais
cela reste un bien rare au sens économique du terme. En effet, même si la production est
de 1 million de bouteilles, cela reste une quantité limitée.

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