Vous êtes sur la page 1sur 22

CH II : Politiques et stratégies

d’internationalisation.
Partie I : Les politiques du commerce international.

I. Le libre échange.
II. Le protectionnisme.
III. Les politiques d’intégration dans le monde (OMC).
I. Le libre échange.
1- Définition du libre échange.
Le libre échange est un système de commerce international
reposant sur l’absence de barrières douanières et non douanières à
la circulation des biens et services.
2- Intérêt du libre-échange.
▪Aucun pays ne peut produire l’ensemble des biens et des
services dont son économie nationale a besoin, c'est-à-dire
qu’aucun pays n’est autosuffisant.
▪Les échanges internationaux permettent aussi de trouver de
nouveaux débouchés et de nouveaux clients à l’extérieur des
frontières.
▪Possibilité d’obtenir des biens dont le coût de fabrication à
l’étranger est inférieur au coût en interne.
Le libre-échange est aussi fondé sur les avantages de la libre
concurrence :
❖ Réduction du prix de vente au consommateur.
❖ Affectation optimale des ressources productives.
❖ Dynamisme de l'appareil productif.
❖ Incitation à l'innovation, à la réduction des coûts du fait de la
concurrence.
II. Le protectionnisme.
1- Définition du protectionnisme.
Le protectionnisme se définit comme l’ensemble des mesures
tarifaires et non tarifaires visant à protéger les producteurs
locaux de la concurrence étrangère. Autrement dit, il s’agit d’un
système économique dans lequel le commerce et l’industrie
d’une nation sont protégés de la concurrence étrangère par des
mesures gouvernementales.

On parle de protectionnisme lorsque l'Etat décide d'intervenir


dans la régulation de l'économie pour défendre les intérêts
stratégiques du pays et de ses entreprises.

Le but d'une politique protectionniste est toujours de limiter


l'accès des marchandises, services ou capitaux étrangers afin de
favoriser le marché domestique.
2- Intérêt du protectionnisme.

- Protéger l'emploi dans certains secteurs durement touchés par


la concurrence.
- Limiter le déficit commercial
- Soutenir le pouvoir d'achat grâce au maintien de l'emploi.
- Protéger les secteurs importants de l'économie et les choix
sociaux du pays (par exemple le système français de protection
sociale).
-C'est un facteur d'indépendance nationale.
❑La théorie du CI ne doit pas seulement décrire et
expliquer, elle doit aussi montrer quelle est la
meilleure politique commerciale adopter?

Quelle politique choisir ?

Quel est le meilleur dosage entre les deux politiques ?


III. Les politiques d’intégration dans le monde
(OMC).
1- Régionalisation.
❖ Définition:
La régionalisation du commerce consiste à concentrer les échanges
commerciaux entre un nombre assez réduit des pays. Il est caractérisé
par un fort développement des échanges régionaux entre pays voisins.
❖ Les accords régionaux:
-Les accords régionaux constituent des supports de la
régionalisation des échanges
-Ils peuvent aller de simples accords du libre échange jusqu’à des
zones plus vastes qui peuvent conduire à un multilatéralisme.
❖ Les types d’unions régionales.

Marché commun Zone du libre


échange

Unions
régionales

Unions économiques Unions douanières


2- Multilatéralisme.
A l’inverse de la régionalisation, le multilatéralisme consiste à étaler
les avantages du commerce extérieur à un nombre plus large des
pays.
Dans ce cadre, l’OMC s’impose comme une organisation qui veille à
ce principe et qui œuvre pour la régulation des échanges
internationaux.

❖ Présentation de l’OMC.
L’OMC est actuellement la seule organisation internationale qui
s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de
cette organisation se trouvent les accords de l’OMC, négociés et
signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde
et ratifiés par leurs parlements.
❖ Les fonctions de l’OMC.
❖ Principes de l’OMC.

• La non discrimination entre les pays membres.


• Plus d’ouverture.
• Plus de compétitivité.
• Plus de prévisibilité et de transparence.
• Plus d’avantages pour les pays moins développés.
• Protection de l’environnement.
❖ Les limites de l’OMC.
Dans la deuxième partie nous allons répondre à
trois questions principales :

Pourquoi s’internationaliser ?

Quels moyens pour s’internationaliser ?

Quelles spécificités pour l’entreprise à l’international ?


CH II : Politiques et stratégies
d’internationalisation.
Partie II : Les phases et les stratégies d’internationalisation.

I. Les étapes préliminaires d’une analyse stratégique.


II. Les différentes phases de l’internationalisation.
III. Les facteurs liés à l’environnement.
I. Les étapes préliminaires d’une analyse
stratégique.
1- Analyse (observatoire) de l’environnement.

• Les éléments essentiels à détecter :


✓Analyse des besoins.
✓Analyse de la concurrence.
✓Les contraintes réglementaires d’accès.
✓Instabilité politique et risque pays.

• Les difficultés de capter l’information pertinente :


✓Variété des composantes de l’environnement.
✓Complexité et instabilité.
2- Le diagnostic relatif à l’entreprise.

• Méthode d’évaluation des ressources internes de l’E/se.


✓ Qui (interne ou externe) ?
✓ Sur Quoi (éléments quantifiables ou données qualitatives) ?
✓ Situation présente ou perspectives d’avenir ?

• Les composantes de l’évaluation des forces et faiblesses.


✓ Flux d’approvisionnement.
✓ Potentiel logistique.
✓ Flux d’écoulement.
✓ Flux d’embauche potentielle.
II. Les différentes phases de l’internationalisation.

1- L’entreprise internationale :
C’est le premier stage de l’internationalisation, ce type de
politique s’inscrit dans une approche prudente et
progressive… Le centre de décision, le système de production
et de commercialisation se trouve dans le pays d’origine.

2- L’entreprise multinationale :
Elle entend développer des stratégies multidomestiques… A
travers des structures décentralisées, ce type d’entreprises
recherche leur adaptation permanente aux situations locales.
3- L’entreprise transnationale :
C’est une entreprise qui perd peu à peu son identité nationale au
profit d’une mixité entre les cultures. Elle travaille dans une
perspective de globalisation avec des adaptations locales.

4- L’entreprise mondiale :
C’est le stade ultime de développement international… Appelée
également "globale" car elle n’est plus identifiée à un pays
d’origine, le siège centrale ayant une fonction de contrôle et de
coordination.
Pour le management international, le choix de la localisation des
activités est crucial. On peut l’aborder a travers la notion de
distance.
III. Les facteurs liés à l’environnement.
La compétitivité d’une nation ou d’une région dépendrait ainsi de
quatre facteurs liés à l’environnement :
1- Les conditions spécifiques :
Certains pays bénéficient de facteurs de production particuliers qui
profitent aux entreprises locales lorsqu’elles s’internationalisent
(dotation en main-d'œuvre, en capital, en matières premières).
2- La demande locale :
Elle correspond aux caractéristiques, exigences et demandes de
sophistication des clients locaux, qui peuvent devenir une source
d’avantage concurrentiel à l’international. C’est ainsi le niveau
d’exigence des consommateurs japonais en matière d’équipements
électriques et électroniques qui stimule les constructeurs locaux, et
leur permettant de devenir des leaders mondiaux.
3- La stimulation mutuelle des industries :
Elle entraine l’existence de ≪ grappes ≫ d’industries
interdépendantes (clusters), souvent régionales, ce qui renforce la
coopération. Des industries liées ou de support sont ainsi proches
géographiquement, comme l’industrie de la chaussure en cuir en
Italie du Nord ou la Silicon Valley aux Etats Unis.

4- La concurrence, la stratégie et la structure des


entreprises :
Il s’agit du contexte dans lequel l’entreprise est créée, organisée et
gérée, ainsi que de la nature de la concurrence locale. La structure de
la concurrence locale peut, en effet, être stimulante : les nations avec
des positions de leader mondial ont souvent de nombreux rivaux
forts locaux, ce qui les pousse sans cesse à innover. C’est le cas de
l’industrie chimique allemande (BASF et Bayer) ou des entreprises
pharmaceutiques suisses (Roche et Novartis).
En plus de ces quatre facteurs, deux éléments entrent en
ligne de compte :
• L’Etat, qui peut influencer chacun des éléments cités
à travers sa politique d’éducation, la régulation des
marchés financiers et l’attribution des aides
financières.
• Le hasard regroupant les événements imprévus tels
que les bouleversements technologiques, les crises
financières, les instabilités politiques ou les
catastrophes naturelles.

Vous aimerez peut-être aussi