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COMMERCE INTERNATIONAL
Licence I
OBJECTIFS DU COURS
A travers cet enseignement, les étudiants devront :
- s’initier aux principales théories économiques du commerce international ;
- connaitre les différentes pratiques du commerce international ;
- comprendre les règles import-export ;
- comprendre le mécanisme de l’échange des documents à l’export ;
- maitriser les incoterms (différents des liner-terms) et l’impact des aspects
logistiques ;
- analyser et appréhender l’ensemble des étapes d’une transaction internationale.
PLAN DU COURS
Nous utiliserons l’approche magistral assorti de travaux dirigés. En d’autres termes, un
mixage de la théorie et de la pratique.
Introduction générale
- Définition du commerce
- Définition du commerce international
Conclusion générale
Sources documentaires
- L’acte uniforme OHADA du 15décembre 2010 portant sur le droit commercial
général.
- Ouvrages :
Adam Smith, Source commerce international, édition 2, 1990.
Dubois, J., Duphil, F., Paveau, J., (2017), Exporter – Pratique du commerce
international, 26e édition, Les éditions Faucher, 2017, 768 p.
- Médias électroniques :
http://www.wto.org : Statistiques du commerce mondial.
Tout savoir sur les Incoterms : https://import-export.societegenerale.fr/fr/trouvez-
votremarche/incoterms-2010.
INTRODUCTION GENERALE
Dans le langage courant, lorsqu’on parle de commerce entre les hommes, on entend désigner
les rapports d’échanges qu’ils entretiennent.
Pour les économistes, par contre, le commerce vise la circulation et la distribution des
richesses. Ils excluent par conséquent la production et la consommation finale de l’activité
commerciale.
Pour les juristes, le commerce a un sens plus large car il englobe aussi bien la production des
biens et services que la distribution. Dès lors, le commerce international apparait comme un
ensemble d’échanges des biens et services entre les nations. Dans son aspect stricto sensu, il
concerne les opérations d’achat et de vente de marchandises réalisés entre des espaces
économiques nationaux. Il est mesuré (en valeur ou en volume) dans la balance commerciale.
Au sens large, il inclut les échanges de services (transports, assurances, tourisme, etc.)
C’est donc le premier aspect cité qui fera l’objet de notre appréciation tout au long de nos
travaux. Ce cours revêt un intérêt théorique et pratique car il dégage la variation de
l’importance du commerce international en fonction des pays. Certains pays n’exportent pas
que pour élargir leurs marchés intérieurs ou pour aider certains secteurs de leur industrie.
D’autres sont largement dépendants des échanges internationaux pour l’approvisionnement en
biens destinés à la consommation immédiate ou pour revenus en devises. En d’autres termes,
le commerce international permet à un pays de consommer plus que ce qu’il produit avec ses
ressources propres (Importation) et/ou d’élargir ses débouchés afin d’écouler sa production
(Exportation).
Du fait des contextes des opérations, il est nécessaire que les vendeurs précisent ce
qu’ils vendent et les acheteurs connaissent ce qu’ils achètent. Pour ce faire, la
Chambre de Commerce International met à leur disposition, les principaux
documents suivants :
Enfin, une liste non-exhaustive des principales devises utilisées sur les marchés
2. L'euro (EUR)
I. DEFINITION ET PORTEE
Ils sont classés en deux groupes : une catégorie renvoie au transport multimodal et
l’autre est exclusivement réservé aux transports maritime et fluvial.
Le commerce international est un ensemble de biens et services au-delà des frontières. Dans
cet échange, la partie « vente » occupe une place très importante pour les pays industrialisés.
La décision d’exporter est difficile à prendre car les risques financiers sont très élevés. Du
coup, un diagnostic au préalable est nécessaire afin de déterminer si tous les éléments
nécessaires pour réussir une exportation sont bien réunis. Généralement, exporter renvoie à
l’action de sortir des biens, des marchandises (produits naturels ou fabriqués) du territoire
national vers le pays étranger auquel on les vend. C’est donc tout l’intérêt dudit chapitre ;
mais avant, passons d’abord en revue la notion d’importation.
Tout importateur désireux d’acquérir des biens et des services de l’étranger doit
s’y conformer. Les étapes successives sont nécessaires pour se conformer à ces
procédures et se résument comme suit :
L’intermédiaire est celui dont le rôle est d’établir des relations et de faciliter les
échanges entre les diverses entreprises participant à la distribution des biens et
services d’un commerce international. Parmi les nombreux intermédiaires, il y
a:
- Le courtier international ou société de courtage international
- Le commissionnaire à l’export ou exportateur
- Le négociant international ou société de négoce international
- Le concessionnaire
C’est le mode de paiement le plus courant dans le commerce mondial. Le crédit documentaire
est l’engagement d’une banque (la banque émettrice) de payer un montant déterminé au
fournisseur d’une marchandise ou d’une prestation (le bénéficiaire), contre remise dans un
délai fixé, des documents conformes aux instructions de l’acheteur (le donneur d’ordre)
prouvant que la marchandise a été expédiée ou la prestation effectuée.
Le bénéficiaire et averti de l’ouverture du crédit documentaire par une banque de son pays
(banque notificative). Deux types de crédit documentaire sont surtout utilisés :
- Crédit documentaire irrévocable : il ne peut être annulé ou amendé dans l’accord
du bénéficiaire, le vendeur reste tributaire de l’engagement d’une banque à
l’étranger et supporte le risque d’insolvabilité du pays acheteur et le risque de non
transfert.
- Crédit documentaire irrévocable et confirmé : il comporte un double engagement
bancaire, celui de la banque émettrice, et celui de la banque du pays du vendeur
(banque confirmatrice). Ceci supprime les risques de non transfert et réduit les
délais de paiement. Le paiement lors de la remise des documents peut se faire
selon plusieurs modalités.
Le crédit documentaire est réalisable :
- par paiement à vue : paiement immédiat par la banque contre les documents ;
- par paiement différé : en fonction des documents, la banque paiera au terme du
délai fixé dans le crédit ;
- par acceptation : la banque contre des documents accepte une traite ;
- par négociation : la banque contre des documents accepte une traite sur elle-même.
Ainsi le crédit documentaire repose sur l’engagement de la banque de payer contre
présentation de documents conformes à ceux demandés lors de l’ouverture du crédit. Cet
engagement est totalement indépendant du contrat commercial entre le vendeur et l’acheteur.
Avantages :
Sécurité totale si le crédit est confirmé ;
Rapidité de paiement ;
Universalité de technique
Inconvénients :
Procédure complexe ;
Formalité rigoureuse ;
Coût élevé
Avantages :
Simplicité des formalités
Fonctionne à l’initiative du vendeur
Peu coûteux
Inconvénients :
Sécurité limitée
L’acheteur ne peut pas lever les documents et négocier une baisse des prix
Les traites peuvent ne pas être honorées à l’échéance
L’acheteur a pu prendre possession des marchandises sans documents et donc sans paiement
(sauf transport maritime)
Le risque de non transfert des fonds subsiste.
B. Le virement
Par courrier : le plus utilisé et paradoxalement le plus long. En effet, l’émetteur
est débité dès qu’il donne à sa banque l’ordre de virement alors que le receveur doit attendre
plusieurs semaines avant d’être crédité.
Par télex : ce type de virement réduit le délai à quelques jours et est plus sûr.
Tenant compte de ces avantages, le vendeur peut proposer de prendre les frais à sa charge.
Par Swift (Society of Word wide Interbank Financial Telecommunication) : il
s’agit d’une société internationale belge coopérative de droit belge, installée à Bruxelles, qui a
mis en œuvre un réseau privé d’échanges de messages entre les banques adhérentes. C’est un
réseau à base d’ordinateurs procurant des liaisons plus sûres et plus commandées.
- La lettre de change ou la traite : écrit par lequel une personne appelée « tireur »
donne à une autre personne appelée « tirée », l’ordre de payer à une troisième
personne appelée « bénéficiaire » ou à l’ordre de celui-ci une somme déterminée.
- Le billet à ordre : écrit par lequel une personne appelée « souscripteur » s’engage à
payer à l’ordre d’une seconde personne « le bénéficiaire » une somme donnée. Le
souscripteur ou tireur est un débiteur. Il s’engage à payer, c’est une reconnaissance
unilatérale de dette.