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Définition adoptée par l’O.M.T. et la Commission statistique des Nations Unies (2000)
Pourquoi le tourisme ?
Jean Viard [2002], Le sacre du temps libre, la société des 35 heures, Paris, Editions
de l'Aube
Temps de vie et temps libre en France (en
heures)
1. Les produits secs : l’entreprise propose une prestation unique telle que la restauration,
l’hébergement, ou l’organisation de visites guidées, etc.
Business
Tourism
1999
2003
<<<
Intangible
<
Périssable
Service
Indivisible
Variable
Secteur tertiaire
Moyennes des dépenses des ménages par grands postes
selon la tranche d'âge
Les transport aérien
Map of scheduled airline traffic around the world, June 2009. Contains 54317 routes
Carte illustrant montre le caractère « nodal » et arborescent du réseau mondial de transport aérien, et sa densité en Europe et aux
États-Unis et plus généralement sur l'hémisphère nord.
Étymologie
Le transport, du latin trans, au delà, et portare, porter, est le fait de porter quelque chose,
ou quelqu'un, d'un lieu à un autre. Le transport est un élément fondamental de toute
l'activité humaine, qu'il s'agisse d'activité économique, de loisirs, de sport, de secours ou
d'action militaire. Les moyens de transports ont considérablement évolué au cours de
l'histoire de l'humanité. Cette évolution s'est fortement accélérée au cours des XIXe et XXe
siècles.
Les moyens de transport
• I. Le transport routier
• II. Le transport maritime
• III. Le transport ferroviaire
• IV. Le transport aérien
Le transport aérien
L’aviation est passée au cours des cinquante dernières années d’une époque de
pionniers à une ère de consommation de masse. Aujourd’hui, tous les grands
aéroports mondiaux sont reliés quotidiennement et un grand nombre d’avions
sillonnent l’espace aérien mondial. Ils constituent un gigantesque et complexe ballet
planétaire géré par les contrôleurs aériens.
Tendance actuelle par mode de transport
80
70
60
Total ton-miles (%)
50 Rail
40
30
20 Trucks
10
Air
0.4
0.2
1930 1940 ...
Évolution des distances parcourues en kilomètres par personne et
par jour depuis 1800 aux États-Unis
Transport aérien, voyageurs transportés (1970-2010)
Les passagers aériens transportés comprennent les passagers des vols intérieurs et
internationaux des transporteurs aériens autorisés dans le pays.
Transport aérien, fret (millions de tonnes-kilomètres), 1970-2010
Avantages:
Frais financiers et de stockage moindres (adapté aux flux tendus: Just In Time).
Inconvénients:
• Prix élevé.
L’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) a été établie dans le but d’assurer le développement
économique, sûr et ordonné du transport aérien international. C’est la Convention de Chicago de décembre 1944
qui donne naissance à l’organisation. Aux termes de la Convention, l’Organisation se compose d’une Assemblée,
d’un Conseil et d’un Secrétariat. L’OACI est véritablement fondée en 1947. Son siège est situé à Montréal
L’OACI établit les normes et les règles nécessaires à la sécurité, à la sûreté, à l’efficacité et à la régularité de l’aviation
ainsi qu’à la protection de l’environnement en aviation. Elle est en outre l’instrument de coopération entre ses 189
Etats contractants dans tous les domaines de l’aviation civile. Son activité touche aux techniques de navigation
aérienne, aux transports aériens, à l’assistance technique, au droit aérien, etc.
Objectifs :
Élaborer les principes et les techniques de la navigation aérienne internationale : voies aériennes, aéroports,
installations et services nécessaires au développement ordonné et sûr de l’aviation civile internationale ;
LES OBJECTIFS :
DÉVELOPPER
OPTIMISER
STANDARDISER
HARMONISER
SÉCURISER
L'assemblée : C'est l'organe souverain de l'OACI. Elle est renouvelée par élection tous les
trois ans et examine à la même période les travaux de l'Organisation, définit les politiques
pour les prochaines années et approuve un budget triennal. Tous les États contractants y
sont représentés. Chacun dispose d'une voix. Ses décisions sont prises à la majorité.
Le Conseil : C’est l'organe directeur de l'Organisation. Il est élu par l'assemblée, tous les 3
ans. Il est composé de 36 membres. Il est permanent et a pour rôle de traiter des sujets
suivants :
Sécurité
Cela consiste à prévenir les éventuels incidents techniques à bord d’un avion
Sûreté
Cela consiste à prévenir d’éventuels actes illicites ou terroristes. Ainsi cela vise
principalement à empêcher : L’introduction d’engins explosifs L’emport d’armes ou de
tout objet pouvant servir à des fins de piraterie. Le fret aérien fait l’objet de nombreux
contrôles car 60 % du fret général voyage en soutes d’avions passagers
Association du transport aérien
international
IATA est une association d’entreprises mondiales de transport aérien effectuant des services
aériens réguliers aux couleurs des pays éligibles en tant que membre de l’OACI. Les objectifs
officiels de IATA englobent la promotion d’un transport aérien sécurisé, régulier et économique
pour la population mondiale, l’encouragement du commerce aérien, et l’étude des problèmes
associés.
L’IATA intervient dans les domaines de la sécurité des passagers et du fret aérien, ainsi que
pour l’amélioration et la modernisation des services, sans négliger la réduction et
l’optimisation des coûts.
Association du transport aérien
international (IATA)
L'objectif de l'IATA est de promouvoir la sécurité des vols, d’améliorer les services et d’élaborer
des standards commerciaux pour le bénéfice des passagers. L’association travaille pour les
intérêts des compagnies aériennes en luttant contre les éventuelles réglementations ou
charges inadaptées. Elle cherche à simplifier les procédures et à
augmenter les services destinés aux passagers afin que leur voyage soit aussi simple que
possible.
Cette association qui lors de sa fondation en 1945 ne comptait que 57 membres de 31 pays, en
compte aujourd’hui 230
répartis dans 126 pays (soit près de 94 % du trafic mondial). Son siège est installé à Montréal,
tout comme celui de l'OACI.
Elle a aussi un centre exécutif à Genève.
The Founding of IATA
IATA was founded in Havana, Cuba, on 19 April 1945. It is the prime vehicle for inter-
airline cooperation in promoting safe, reliable, secure and economical air services - for
the benefit of the world's consumers. The international scheduled air transport industry
is more than 100 times larger than it was in 1945. Few industries can match the
dynamism of that growth, which would have been much less spectacular without the
standards, practices and procedures developed within IATA.
At its founding, IATA had 57 members from 31 nations, mostly in Europe and North
America. Today it has some275 members from 117 nations in every part of the globe.
Association du transport aérien
international (IATA)
L'IATA est à l'origine de règlements internes qui bien sûr sont compatibles avec ceux de
l'OACI, et qui constituent des références globalement reconnues par les transporteurs.
Par exemple, la plupart des aéroports et des compagnies aériennes du monde sont
désormais identifiées par des codes IATA uniques qui servent de standards lors
d'échanges d'informations entre acteurs du marché aérien. Ce type de standards
simplifie justement ces échanges d'informations et facilite le développement du billet
électronique.
L'IATA assigne des codes de 3 lettres aux aéroports (ainsi qu'aux gares de chemin de fer
importantes) et des codes de 2 lettres aux compagnies aériennes. Ces codes sont utilisés
dans le monde entier.
Ils font aussi des règlements pour l'expédition d'articles dangereux et publient le manuel
IATA de règlement d'Articles Dangereux, une référence globalement reconnue par les
compagnies aériennes tranportant expédiant des produits dangereux.
Mission
IATA’s mission is to represent, lead, and serve the airline industry.
C'est un système international qui attribue un code de trois lettres aux villes et
aéroports
On retrouve ces références sur les billets, les écrans d'information aux aéroports, les
guides horaires des compagnies, et aussi par fois les brochures d'agences. Un même
système de codification existe aussi pour les compagnies aérienne:
chaque ville équipée d'une station est décrite par deux lettres, par exemple LA pour
Los Angeles ou PH pour Phoenix.
Néanmoins, dès les années 30, ce système s'est révélé insuffisant et les compagnies
aériennes ont alors opté pour un système à trois lettres (offrant 26³ = 17576
combinaisons possibles). De nombreux aéroport existant et possédant déjà un
identifiant à deux lettres ont alors choisi de simplement rajouter un X à la suite de
leur code. Os Angeles est ainsi devenu LAX, Phoenix PHX.
Ainsi au cours du développement du trafic aérien les identifiants choisis ont souvent
été les trois premières lettres de la ville, par exemple MAD pour Madrid ou LIL pour
Lille.
Puis les trigrammes disponibles se raréfiant, les choix se sont fait plus inventifs : TLS
pour Toulouse ou LIG pour Limoges (LIM étant pris par Lima). D'autres aéroports,
notamment dans les villes possédant plusieurs aéroports, ont choisi un trigramme
relatif au nom de l'aéroport plus qu'à la ville, comme les aéroports parisiens : CDG
pour Paris-Charles-de-Gaulle, ORY pour Paris-Orly et LBG pour Paris-Le Bourget.
Ces choix — libres ou contraints — rendent parfois la compréhension des codes AITA
compliquée pour qui n'en connaît pas la clef. ARN est peu évocateur de Stockholm
pour qui ne connait pas le nom complet de l'aéroport principal de la capitale
suédoise : Aéroport de Stockholm-Arlanda (STO étant bien le code de Stockholm,
mais désignant l'ensemble des aéroports de la ville).
Code OACI des aéroports
Le code OACI des aéroports est un code de classement géographique à quatre lettres
attribué à chaque aéroport à travers le monde. Ces codes sont définis par l’Organisation
de l'aviation civile internationale (OACI, soit ICAO en anglais).
Les codes OACI sont utilisés lors du contrôle de la circulation aérienne et dans les
opérations telles que le plan de vol. Ces codes ne sont pas les mêmes que les codes AITA
mnémoniques plus généralement visibles du grand public et utilisés pour les horaires des
lignes aériennes, les réservations, et le marquage des bagages.
Contrairement aux codes AITA, les codes OACI ont une structure géographique :
la première lettre détermine le continent, ou un regroupement d'états ou provinces
(États-Unis, Australie, Chine)
la seconde désigne le pays dans le continent, ou un regroupement d'aéroports par région
ou ordre alphabétique (aux États-Unis, en Australie, en Chine)
les deux dernières sont utilisées pour identifier chaque aéroport.
Code OACI des aéroports
Préfixes, 1er caractère, localisation régionale
globale par continent ou grand pays
les 9 libertés de l'air
Première liberté de l'air - droit ou privilège accordé par un État à un ou
plusieurs autres États, dans le contexte de services aériens internationaux
réguliers, de survoler son territoire sans y atterrir (ce droit est aussi appelé
droit de première liberté).
Deuxième liberté de l’air : droit d’effectuer des escales techniques. Droit
pour un transporteur d’un Etat d’atterrir dans un autre Etat pour des
raisons non commerciales, comme la maintenance ou le ravitaillement en
carburant, durant un vol vers un Etat tiers.
Troisième liberté de l’air : droit de débarquer dans un Etat tiers des
passagers embarqués dans l’Etat dont l’aéronef a la nationalité.
Exemple : Air Canada débarque à Cancun des passagers en provenance de
Montréal.
Quatrième liberté de l’air : droit d’embarquer dans un Etat tiers des
passagers à destination de l’Etat dont l’aéronef a la nationalité.
Exemple : Air Canada embarque à Cancun des passagers à destination de
Montréal.
Cinquième liberté de l’air : droit accordé par un Etat à un autre de
débarquer et d’embarquer, dans le territoire du premier Etat du trafic en
provenance ou à destination d’un Etat tiers.
Sixième liberté de l’air: droit pour un transporteur d’un Etat d’assurer un
service entre deux autres Etats en passant par l’Etat dont il est originaire:
c’est le principe du Hub.
Exemple : Air Canada embarque à Paris des passagers à destination de Los
Angeles via son hub de Toronto.
Septième liberté de l’air : droit pour un transporteur d’un Etat d’exploiter,
entièrement hors de son territoire, des lignes et d’assurer un service entre
deux autres Etats.
Exemple : Air Canada exploite une ligne Buenos Aires-Santiago.
Huitième liberté de l’air : droit pour un transporteur d’un Etat d’assurer un
service entre deux points situés sur le territoire d’un autre Etat: c’est le
principe du cabotage.
Exemple : Philippines Airlines embarque à Vancouver des passagers à
destination de Toronto sur son vol Philippines-Toronto.
Neuvième liberté : droit pour un transporteur d’un Etat d’assurer un
service entre deux points situés sur le territoire d’un autre Etat .
Première liberté de l'air - droit ou privilège accordé par un État à un ou
plusieurs autres États, dans le contexte de services aériens internationaux
réguliers, de survoler son territoire sans y atterrir (ce droit est aussi appelé
droit de première liberté).
Deuxième liberté de l’air : droit d’effectuer des escales techniques. Droit
pour un transporteur d’un Etat d’atterrir dans un autre Etat pour des
raisons non commerciales, comme la maintenance ou le ravitaillement en
carburant, durant un vol vers un Etat tiers.
Troisième liberté de l’air : droit de débarquer dans un Etat tiers des
passagers embarqués dans l’Etat dont l’aéronef a la nationalité.
Exemple : Air Canada débarque à Cancun des passagers en provenance de
Montréal.
Quatrième liberté de l’air : droit d’embarquer dans un Etat tiers des
passagers à destination de l’Etat dont l’aéronef a la nationalité.
Exemple : Air Canada embarque à Cancun des passagers à destination de
Montréal.
Cinquième liberté de l’air : droit accordé par un Etat à un autre de
débarquer et d’embarquer, dans le territoire du premier Etat du trafic en
provenance ou à destination d’un Etat tiers.
Sixième liberté de l’air: droit pour un transporteur d’un Etat d’assurer un
service entre deux autres Etats en passant par l’Etat dont il est originaire:
c’est le principe du Hub.
Exemple : Air Canada embarque à Paris des passagers à destination de Los
Angeles via son hub de Toronto.
Septième liberté de l’air : droit pour un transporteur d’un Etat d’exploiter,
entièrement hors de son territoire, des lignes et d’assurer un service entre
deux autres Etats.
Exemple : Air Canada exploite une ligne Buenos Aires-Santiago.
Huitième liberté de l’air : droit pour un transporteur d’un Etat d’assurer un
service entre deux points situés sur le territoire d’un autre Etat: c’est le
principe du cabotage.
Exemple : Philippines Airlines embarque à Vancouver des passagers à
destination de Toronto sur son vol Philippines-Toronto.
Neuvième liberté : droit pour un transporteur d’un Etat d’assurer un
service entre deux points situés sur le territoire d’un autre Etat .
Deuxième liberté de l’air : droit d’effectuer des escales techniques. Droit
pour un transporteur d’un Etat d’atterrir dans un autre Etat pour des
raisons non commerciales, comme la maintenance ou le ravitaillement en
carburant, durant un vol vers un Etat tiers.