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Université Ibn Zohr

FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES

MICROÉCONOMIE II

Pr. Imane El Ouizgani


Année universitaire : 2019/2020
Microéconomie II – Pr. El Ouizgani

3) ÉLASTICITÉS :

Rappel du concept d’élasticité :

Soit deux variables, x et y, l’élasticité de x par rapport à y se


définit par :

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3) ÉLASTICITÉS :

Elasticité partielle de la production:

En appliquant la même règle pour l’élasticité de production, cette


dernière mesure le degré a sensibilité de la production à la variation
des quantités des facteurs.

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3) ÉLASTICITÉS :
Elasticité partielle de la production:

Elle est calculée par rapport à chaque intrant comme suit :


e L est l’élasticité de la production par rapport au facteur travail

e L = ∆ =


e K est l’élasticité de la production par rapport au facteur capital


eK = ∆ =


eL et eK nous indiquent de quel pourcentage la quantité produite


varie quand la quantité des inputs varie de 1%.

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3) ÉLASTICITÉS :

Elasticité de substitution :

Elle mesure le degré de substitution d’un facteur K par un autre


facteur L lorsque les prix relatifs de ces deux facteurs varient.

∆( ) ∆( )

e= = ∆( )
∆( )

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 La valeur du coefficient nous indique l’ampleur de la substitution


entre les facteurs
 Le signe du coefficient montre le sens de la variation
 Ce signe est toujours négatif puisque la relation entre le prix et la
quantité des facteurs est inverse.

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Chapitre II :

La fonction des coûts et de l’offre

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I - La fonction du coût :

La connaissance des coûts de production est indispensable à la bonne gestion


de l’entreprise en général et à la détermination des prix de revient.

• Il faut noter que l’approche comptable diffère de l’approche économique


du calcul des coûts, mais elles sont cependant complémentaires

• En effet, la difference c’est que l’approche économique permet surtout de


s’interroger sur la meilleure utilisation possible des ressources mises à
disposition.

• L’analyse des coûts de production que nous allons faire est fort utile pour
répondre à une interrogation principale : l’entreprise doit-elle toujours
croître ? En taille ? En chiffres d’affaires ? Etc…

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I - La fonction du coût :

Pour le comptable, les coûts de production sont constitués par des


dépenses liées à la production, et ce quelle que soit la dépense : salaires,
matières premières, machines, etc. Pour l’économiste, à ces coûts
comptables viennent s’ajouter ceux qu’il appelle les coûts d’opportunité,
ou encore coûts implicites par opposition aux coûts explicites (coûts
comptables).

Ces coûts d’opportunité s’identifient à ce que l’on aurait pu obtenir avec


l’argent des dépenses comptables dans le cadre d’une autre affectation,
financièrement plus profitable.

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I - La fonction du coût :

Avec les coûts d’opportunité, on prend en compte ce que l'on aurait pu


obtenir si on avait utilisé autrement, ailleurs, les ressources mises en
évidence par l'approche comptable.

Cela pourra être un manque à gagner par rapport à une situation qui
aurait rapporté davantage, mais cela peut également se confondre avec ce
que l'on a sacrifié en renonçant à une possibilité financièrement plus
intéressante.

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I - La fonction du coût :
1- COÛT FIXE, COÛT VARIABLE, COÛT TOTAL
Dans le court terme, les coûts peuvent être fixes (CF) ou variables
(CV).
• Les coûts fixes sont invariants, insensibles aux quantités produites,
• Les coûts variables dépendent de l’évolution de la production.

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I - La fonction du coût :
1- COÛT FIXE, COÛT VARIABLE, COÛT TOTAL
La somme des coûts fixes et des coûts variables est égale au coût total :
CT = CF+ CV
On dira encore que :
coût fixe total (CFT)+ coût variable total (CVT) = coût total (CT)

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I - La fonction du coût :
2- COÛT MOYEN ET COÛT MARGINAL
Le coût moyen (CM) est égal au coût total divisé par les quantités produites :

𝐶𝑇
CM =
𝑄

Le coût moyen (CM) est facile à calculer lorsqu’il s’agit d’une monoproduction,
où le produit proposé est particulièrement homogène. Par contre, cela se
complique dans le cadre d’une activité multi-productive ou même d’une activité
mono-productive, où le produit non-homogène est différencié.

Également; le CM est la somme du coût fixe moyen et coût variable moyen:

𝐶𝑇 𝐶𝐹 𝐶𝑉
CM = = +
𝑄 𝑄 𝑄
CM = 𝐶𝑀𝐹 + 𝐶𝑀𝑉

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I - La fonction du coût :
2- COÛT MOYEN ET COÛT MARGINAL

Le coût marginal (Cm) est le coût lié à la production d’une unité


supplémentaire.

Exemple: lorsqu’on passe de la production de 4 000 Logans à la production de


4 001 Logans, combien coûte cette dernière unité produite ? Ce qu’elle coûte
est appelé coût marginal (Cm) ou « coût à la marge ».

Généralement le Cm n’est constitué que de charges variables. Il ne prend donc


pas en compte les coûts fixes.

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I - La fonction du coût :
2- COÛT MOYEN ET COÛT MARGINAL

Pour une fonction de coût total continue de type : 𝐶𝑇 = 𝑓 𝑄 , le Cm est égal


à:

𝜕𝐶𝑇
Cm =
𝜕𝑄

Pour une fonction discrète de coût total, le Cm est égal à :


∆𝐶𝑇
Cm =
∆𝑄

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On constate graphiquement que la fonction de coût marginal vient couper la


fonction de coût moyen en son minimum.
La forme des courbes de CM et de Cm amène à la remarque suivante :
les coûts ne sont pas toujours décroissants. Bien au contraire, à partir d’un
certain volume de production, ils deviennent ou redeviennent croissants.
L’explication de ce constat tient à l’existence de rendement ou d’économie
d’échelle.

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Également, à partir des positions des courbes sur le graphique nous pouvons conclure
que :
• Cm < CVM ⇒ CVM diminue • Cm < CM ⇒ CM diminue
• Cm = CVM ⇒ CVM est à son minimum • Cm > CM ⇒ CM augmente
• Cm > CVM ⇒ CVM augmente
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SR

SF

• Plus la production est importante, plus le CF par unité produite est faible. On dit
ici que les CF de l’entreprise sont alors amortis sur un plus grand nombre
d’unités produites.
• Le CVM se rapproche de plus en plus au CM au fur et à mesure que le nombre
d’unités produits est plus important.
• Le minimum du coût moyen correspond au « seuil de rentabilité ».
• Le minimum du CVM renvoie au « seuil de fermeture »

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SR

P2
SF
P1

• Le seuil de rentabilité correspondant au volume d'activité où le profit est égal


à 0 et à partir duquel l'entreprise devient rentable... On parle également de
point zéro et de point mort.

• Le Seuil de fermeture est le niveau de production au dessous duquel


l’entreprise est obligée de fermer ses portes. Il correspond au Min CVM

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Exercice d’application N°1 :

Solution : voir série TD

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Exercice d’application N°2 :

Connaissant la fonction de coût total de l’entreprise :


CT =150 + 50 Q

1. Déterminer les coûts fixes de l’entreprise.

2. Pour une production Q = 20, calculer le coût fixe moyen, le coût


variable moyen et le coût marginal.

Solution : voir série TD

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II- La fonction d’offre :

L’offre d’un bien se définit comme la relation


existante, toutes choses égales par ailleurs, entre les
quantités offertes sur le marché et les prix de marché
observés

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II- La fonction d’offre :
La relation existante entre le prix et la quantité offerte est une relation
positive. Plus le prix du marché est élevé, plus il est rentable de
produire, donc plus l’offre augmente. Donc :

𝑄 = 𝑓 𝑃

Où : Q est la quantité offerte et P est le prix du bien offert

La quantité offerte par l’entreprise est donnée par son coût marginal.

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L’élasticité d’offre :
L’élasticité de l’offre mesure le degré de réaction de la quantité offerte d’un
bien à la variation relative de son prix.

e O = ∆ =



Le signe du coefficient nous indique le sens de la variation. Puisqu’il existe
une relation parallèle entre le prix et la quantité offerte, le signe du
coefficient est toujours positif.
• Si e O = 1 L’offre est d’élasticité unitaire

• Si e O >1 L’offre est élastique

• Si e O < 1 L’offre est inélastique

• Si e O = 0 L’offre est parfaitement inélastique (droite verticale)

• Si e O = ∞ L’offre est rigide (droite horizontale)

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II- La fonction d’offre :
1 - LE COURT TERME
A – La fonction de l’offre à court terme

Qo

SR
P2

SF
P1

Dans le cas continu, la fonction d’offre se confond donc avec une partie de
la courbe de coût marginal (partie surlignée en bleu), partie croissante et
supérieure au minimum du coût variable moyen.

Lorsque le prix de vente est inférieur à cette valeur, l’offre de la firme est
nulle.

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• L’offre à court terme du producteur en concurrence pure et parfaite (CPP) se


matérialise alors par la partie du Cm qui se situe au dessus du seuil de
fermeture.
• L’offre du marché à court terme regroupe l’ensemble des quantités produites
par les firmes à chaque niveau de prix:

Avec :
Q11 = Q1+Q3+Q7

Q12 = Q2+Q5+Q9

Q13 = Q4+Q8+Q10

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II- La fonction d’offre :
1 - LE COURT TERME
B – Maximisation du profit de l’entreprise à court terme
A court terme, le producteur doit choisir y de telle manière que les valeurs
de RT et CT de court terme qui en découlent rendent la différence (profit)
la plus grande possible

RT = Q×P

Q représente la quantité et P le prix de vente du produit – l’entreprise dans


ce cas de figure est une price-taker (elle s’aligne sur le prix pratiqué sur le
marché)

Le profit sera alors :

π = RT - CT

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II- La fonction d’offre :


1 - LE COURT TERME
B – Maximisation du profit de l’entreprise à court terme
Puisque :

RT = Q × P
RM = Q × P/Q=P
𝜕𝑅𝑇
𝑅𝑚 = =𝑃
𝜕𝑄

La règle me maximisation du π : Rm=Cm deviant alors :


P=Cm

Donc pour maximiser son profit, la firme doit choisir un


niveau de production respectant P=Cm
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II- La fonction d’offre :
1 - LE COURT TERME
B – Maximisation du profit de l’entreprise à court terme

Q*

• Pour chaque prix P, il y a une quantité optimale à produire Q*

• Les profits diminuent pour toute quantité supérieure ou inférieure à Q*

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Graphiquement, le profit associé à la quantité optimale de production Q* est


égal à la surface CPAB

P A
C
B

Q*
• Le π est égal à la RT moins le CT
• La RT est égale sur le graphique à la surface 0PAQ*
• Le CT, que l’on peut calculer par CM × Q*, est égal à la surface 0CBQ*
(Correspond au CM de Q*)
• Le π sera donc égal à la différence entre ces deux surfaces, à savoir la
surface colorée CPAB
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II- La fonction d’offre :
1 - LE COURT TERME
B – Maximisation du profit de l’entreprise à court terme
Décisions de production à prendre à court terme:

Quand le prix du marché diminue, l’entreprise doit réduire les quantités


produites pour continuer à maximiser son profit.

NB1 : Min CVM représente le seuil de fermeture et Min CM est son seuil
de rentabilité.

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Qo

SR
P2

SF
P1

Décisions de production à prendre à court terme:

• Si min CVM > P : l’entreprise ne doit pas produire, car elle va assumer les
CF et une partie des CV. Elle doit alors fermer.
• Si min CVM = P : c’est le seuil de fermeture. La firme couvre ses CV mais
pas les CF. c’est préférable de continuer à produire à court terme
• Si min CM > P > CVM : l’entreprise couvre ses CV et une partie des CF.
Elle doit continuer à produire.
• Si P = Min CM : c’est le seuil de rentabilité. Les profits économiques nuls.
L’entreprise couvre l’ensemble des ses charges fixes et variables mais ne
réalise pas encore de profit.
• Si P > min CM : l’entreprise réalise des profits positifs.
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Pour résumer : :
Si P > CM l’entreprise réalise des profits
Si CM > P, l’entreprise fait des pertes

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Exercice :

La fonction du CT d’une entreprise qui opère dans un marché en concurrence


pure et parfaite s’écrit :
CT = 10 + 2Q2
Le prix de vente du produit sur le marché est : P = 20
1 – Quel prix l’entreprise devrait adopter ?
2- Quelle quantités produire (Q*) pour maximiser ses profits ?
3 – Calculer les profits de l’entreprise pour Q*.
4 – Quelle est la décision optimale de l’entreprise dans ce cas de figure ?

Exercice d’application : Voir série des TD

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II- La fonction d’offre :
2- LE LONG TERME
A- la fonction de l’offre à long terme

En longue période l’entreprise varie ses deux facteurs de production : K et L.

Soit h : l’ensemble des CF


Et H : la capacité de production

h = g (H)

Alors : CT = f(x) + h = f(x) + g(H)

Pour chaque valeur de H correspond une fonction de coût :


CT0= f(x) + h0
CT1= f(x) + h1
CT2= f(x) + h2

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II- La fonction d’offre :


2- LE LONG TERME
A- la fonction de l’offre à long terme

En longue période, tous les coûts varient, y compris les coûts fixes. L’entreprise
étant appelée à grandir, ce qui la conduira à de nouveaux investissements

En d’autres termes :
• L’entreprise varie ses deux facteurs de production : K et L.
• La fonction de coût de court terme représente le coût minimum de
production d’un niveau donné d’output quand on ne peut ajuster que les
inputs variables
• La fonction de coût de long terme représente le coût minimum de production
d’un niveau donné d’output quand on peut ajuster tous les facteurs de
production

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2- LE LONG TERME
A- la fonction de l’offre à long terme
Graphiquement, les fonctions de coût total à long terme et de coût moyen à
long terme sont appelées des courbes enveloppes.

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Fonction de coût total à long terme

En joignant les minimums des courbes du CT à court terme (pour chaque niveau
de production), on obtient une courbe qui regroupe ou enveloppe toutes celles
liées au court terme. Cette nouvelle courbe représente graphiquement la fonction
du CT en longue période

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Courbe d’expérience :

• Sur le long terme, le CM diminue d’abord rapidement et fini par devenir


constant avec l’augmentation de la quantité produite.
• La courbe d’expérience relie l’ensemble des points représentant le minimum
du CM à court terme
• L’effet d’expérience est très important au départ mais s’atténue avec le
temps quand le produit atteint la phase de maturité, la courbe devient alors
de plus en plus horizontale. Sauf dans le cas des déséconomies d’échelle…

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Fonction de coût moyen à long terme

Rendements
Rendements Rendements d’échelle
d’échelle
d’échelle croissants décroissants
constants

Economie Q1 Coût Q2 Déséconomie


d’échelle constant d’échelle

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À partir du graphique de la fonction du CMLT, on peut observer trois niveaux
d’évolution des courbes de CM de court terme quand la production (la taille ou la
dimension) de l’entreprise augmente. Il y a donc une relation entre les CM et les
rendements d’échelle.

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Economies et rendement d’échelle


• Les économies d’échelle expriment en valeur ce que les rendements
d’échelles expriment en volume .

• Les économies d’échelle tiennent compte du prix des facteurs et plus


généralement, s’identifient à tous les facteurs qui permettent de réduire le
coût moyen à long terme.

• Les rendements d’échelle se traduisent par la relation entre l’évolution des


facteurs de production et l’évolution du volume de production.

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Que ce soit rendement d’échelle ou économie d’échelle, on
pose le problème de la taille optimale de l’entreprise:
Jusqu’où doit-elle continuer à croître ?

La réponse est justement dans l’analyse des rendements


d’échelle ou des économies d’échelle.

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Jusqu’où la firme doit-elle continuer à croître ?

• Si l’augmentation du volume de production est plus que


proportionnelle à celle des facteurs de production,
l’entreprise a intérêt à croître.

• De même conclusion, si l’augmentation de la


production entraîne une diminution des coûts moyens
de long terme.

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• Pour 0<Q<Q1 : une croissante de la taille de l’entreprise déplace les courbes de
CMCT vers la droite et le bas. Le CMLT est décroissant : l’entreprise réalise des
économies d’échelle et les rendements d’échelle sont croissants
• Pour Q1<Q<Q2 : une croissante de la taille de l’entreprise entraîne, sans
modification de niveau, un déplacement vers la droite des CMCT : les rendements
d’échelle sont constants
• Pour Q>Q2 : une croissance de la taille de l’entreprise déplace les courbes de
CMCT vers la droite et le haut. Le CMLT est croissant : l’entreprise réalise des
déséconomies d’échelle et les rendements d’échelle sont décroissants
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• Les déséconomies d’échelle signifient alors que la courbe


de CM en longue période croit en raison de facteurs
internes de l’entreprise, chose qui traduit une efficacité
décroissante.

• Une déséconomie d’échelle traduit alors des coûts unitaires


croissants

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II- La fonction d’offre :
2- LE LONG TERME
B- Equilibre à long terme

• Si l’entreprise réalise des π sur un marché de CPP, il y aura de


nouvelles entrées d’entreprises sur le marché , et celles déjà
existantes produiront plus.

• La hausse de l’offre baisse le prix d’équilibre mais aussi la


demande vis à vis du produit spécifique de l’entreprise (vue
l’abondance de l’offre du même produit par d’autres entreprises
sur le marché).

• Cette situation continue jusqu’à atteinte de π = 0

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II- La fonction d’offre :


2- LE LONG TERME
B- Equilibre à long terme

• Une fois le profit s’annule, aucune nouvelle entreprise ne


renter au marché car les profits économiques sont nuls

• En CPP sur une longue période les profits sont nuls, le prix
pratiqué est le min du CM et les consomateurs patient le
prix le plus bas.

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B- Equilibre à long terme
Equilibre graphique :

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