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Économie de filières
Filière : Processus de production allant de l’amont à l’aval.
Charges :
- Fixes : Pas de variation avec la production ;
- Variables : Variation avec la production.
Les concepts de « Fonction de production » et des couts
Objet du théorie de production : Détermination du niveau de production offert par les
producteurs.
Processus de production = Génération des couts dans la mesure où il nécessite l’utilisation =>
Rémunération de facteurs de productions.
Facteurs de production :
- Fixes : Variation à CT et explication de l’existence des couts fixes (charges non
variables avec la production) ;
- Variables : Variation à travers le temps et explication de l’existence des couts
variables (charges variables avec la production).
L’EA et ses techniques de production
- Inputs (capital) et Outputs (production) ;
- Court-terme (CT, K fixe et T variable) et long-terme (LT, K et T variables) ;
- Fonctions de production.
Le concept de fonction de production
1) Facteurs de production et leurs propriétés
Ensemble de production : Ensemble des biens créés pour la satisfaction directe ou indirecte
des besoins. C’est la combinaison des facteurs de production au sein de l’entreprise que la
théorie microéconomique.
i) Facteurs 1aires (= Facteurs disponibles à l’état brut dans la nature)
Consommation intermédiaire (= B&S produits par d’autres entreprises)
ii) Biens fongibles (= Inutilisables après incorporation dans le processus de
production) Biens durables (= Réutilisables en partie après incorporation dans
le processus de production)
iii) Facteurs fixes (= Pas de modification de quantité pendant la période d’étude)
Facteurs variables (= Modification de quantité pendant la période d’étude)
2) Période d’analyse
- Courte période (capital fixe et travail variable) ;
- Longue période (capital et travail variables).
3) Fonction de production en CP et LP
a. Concept de « Fonction de production » : Q = f (K.L)
b. Productivité moyenne et productivité marginale
c. Rendement d’échelle
d. Exemple de fonctions de production (2 inputs)
e. Notions d’efficacité et d’efficience
f. Fonction de production en LP et notion d’Isoquante
La théorie du producteur des couts et de l’offre en courte période
Production à CT : Lois des rendements non-proportionnelles ou loi de productivité
marginale décroissante : PT = f(L).
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o 0 à L – Phase croissante : Une augmentation par une unité de travail →


Augmentation rapide du rendement ;
o LD – Point de déclin
o L à LD – Phase décroissante : Une augmentation par une unité de travail →
Diminution rapide du rendement.
Productivités considérées
Productivité moyenne
𝑷𝑻 𝑸
PM = 𝑳 = 𝑳
La PM décrit l’évolution de la contribution moyenne du facteur variable L à la production.
Pour un point quelconque, la PM correspond à la pente de la droite reliant le centre à ce
point sur la courbe de production totale.
Productivité marginale
∆𝑷𝑻 ∆𝑸
Pm = ∆𝑳 = ∆𝑳
La Pm décrit la contribution d’un travailleur supplémentaire à la production totale.
Pour un point quelconque, la Pm correspond à la pente de la tangente reliant à ce point sur la
courbe de production totale.
Évolution de la production en fonction du travail
o Étape 1 (A → B) : Q augmente plus rapidement que L de sorte que PM = Q/L
augmente aussi et que nécessairement Pm > PM > 0 ;
o Étape 2 (B → D) : Q augmente moins rapidement que L de sorte que PM =Q/L
diminue et que nécessairement PM > Pm > 0 ;
o Étape 3 (Au point D) : Q atteint un maximum (Pm = 0) ;
o Au-delà de D ; Q diminue (Pm < 0).
Étape de production à retenir par le producteur ? Si Pm > PM → Une efficacité accrue lors de
l'ajout d'unités supplémentaires de facteur de production.
 Si :
o PM = Pm => PM atteint un max ;
o Pm = 0 => Q atteint un max ;
o Pm > PM => PM augmente ;
o Pm < PM => PM diminue.
Remarques importantes
La loi des rendements marginaux décroissantes :
- N’est pas liée à la qualité du travailleur.
En effet, les rendements sont décroissants en raison d’une utilisation limitée du facteur fixe et
non pas en raison de l’utilisation d’un main d’œuvre non formée ou spécialisée ;
- S’applique pour un niveau donné de technologie.
En effet, les améliorations technologiques provoquent un déplacement vers le haut de la
fonction de production. Ceci signifie qu’il est possible de produire plus avec le même nombre
de travailleurs.
Progrès technologiques et fonction de production
La PT est variable selon le travail et la technologie utilisée.
Une augmentation de la technologie avec la même quantité du travail, est également une
augmentation de la production.
Production à LT : Les capacités de production peuvent être modifiés dans la mesure où les
deux facteurs de production deviennent variables.
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La production peut être réalisée à l’aide de différents combinaisons possibles de L et K → Le


problème du producteur consiste, dans ce contexte temporel, à déterminer la combinaison
optimale (K* et L*) qui maximise les profits.
Pour répondre, il faut solutionner le problème du producteur qui peut être formulé par l’une ou
l’autre des deux situations suivantes :
Maximiser la production Q = f (K, L) sous contrainte d’un cout total donné.
Minimiser le cout total CT = f (K, L) s.c. d’une production donnée.
Par ailleurs, étant donné que tous les facteurs sont variables, alors il est possible de changer le
niveau de production en changeant l’échelle de production, c-à-d, en faisant varier tous les
facteurs de production au même temps et au même taux (dans les mêmes proportions).
Comment réagira la production suite à la variation des F. de production ?
 Tout va dépendre des rendements à l’échelle (RE) : Croissants, décroissants ou
constants.
RE croissants : Dits croissants quand le changement en % dans la production est plus que
proportionnel que celui des facteurs de production, si on modifie l’échelle de tous les facteurs
de production d’un certain facteur t, la quantité produite est multipliée par plus que t.
Q = f (K, L)
f (tK, tL) < tQ
Pour t = 2 ; f(2K, 2L) < 2Q => f(2K, 2L) = 2Q
Q = f(2K, 2L) = 4 => Q = f (4K, 4L) = 8,5
RE décroissants : Dits décroissants quand le changement en % dans la production est moins
que proportionnel que celui des facteurs de production, si on modifie l’échelle de tous les
facteurs de production d’un certain facteur t, la quantité produite est multipliée par plus que t.
Rendements d’échelles : Relient la production à une combinaison de facteurs variant
simultanément.
Rendements constants f (mK, mN) = m.f (K, N)
 Output augmente dans la même proportion que les inputs.
Rendements décroissants f (mK, mN) > m.f (K, N)
 Output augmente dans une moindre proportion que l’input. Il y a déséconomie d’échelle.
Rendements croissants f (mK, mN) < m.f (K, N)
 Output augmente dans une proportion plus grande que l’input. Il y a économie d’échelle.
L’analyse des couts de production en CT
A CT, certains facteurs de production sont fixes. Pour cela, la fonction de cout total de CT
(associée au processus de production) peut etre décomposée en couts fixes et couts variables :
CT = CF + CV
Couts fixes : Des couts indépendants du volume de production que le producteur doit
assumer même s’il ne produit pas. Exemples : Loyer, assurances, permis…
Couts variables : Des couts rattachés au processus de production proprement dit.
Exemples : Salaire, cout de matière 1e , énergie…
Comme l’augmentation de la production à CT ne peut s’effectuer qu’avec l’augmentation de
la main d’œuvre (L) (le stock de capital (K) est fixe). La fonction de cout total précédente peut
s’écrire également comme suit :
CT = PKK + PLL
Où PK et PL sont la rémunération des deux facteurs de production considérés.
Le cout moyen (CM) représente le cout unitaire ou le cout total de chaque unité produite.
𝑪𝑻 𝑪𝑭 + 𝑪𝑽
CM = 𝑸 ➔ CM = 𝑸
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Le cout marginal (Cm) représente le cout associé à la production d’une unité supplémentaire.
∆𝑪𝑻 ∆𝑪𝑽
Cm = ∆𝑸 = ∆𝑸 car ∆𝐶𝐹 = 0
Le cout variable moyen (CVM) est, à une constante près, l’inverse de la production moyenne.
𝑪𝑽 𝑷 𝑳 𝑷𝑳 𝑷
CVM = 𝑸 = 𝑸𝑳 = 𝑸/𝑳 = 𝑷𝑴𝑳𝑳
Le cout marginal est à une constante près, l’inverse de la production marginale.
∆𝑳 ∆𝑷 𝑳 𝑷𝑳 𝑷
Cm = ∆𝑸 = ∆𝑸𝑳 = ∆𝑸/∆𝑳 = 𝑷𝒎𝑳𝑳
Le cout marginal passe par le minimum du cout moyen
∆𝐶𝑀 ∆(𝐶𝑇/𝑄) 𝐶𝑇′𝑄 − 1 𝐶𝑇 𝐶𝑇′ 𝐶𝑇 𝐶𝑇′ 𝐶𝑀 𝐶𝑚 𝐶𝑀
minCM ➔ ∆𝑄 = 0 ➔ ∆𝑄 = 0 ➔ = 0 ➔ 𝑄 - 𝑄2 = 0 ➔ 𝑄 - 𝑄 = 0 ➔ 𝑄 - 𝑄 = 0
𝑄2
➔ Cm = CM
Le cout marginal passe par le minimum du cout variable moyen
∆𝐶𝑉𝑀 ∆(𝐶𝑉/𝑄) 𝐶𝑉′𝑄 − 1 𝐶𝑉 𝐶𝑚 𝐶𝑀𝑉
minCVM ➔ ∆𝑄 = 0 ➔ ∆𝑄 = 0 ➔ 𝑄 2 = 0 ➔ 𝑄
- 𝑄 = 0 ➔ Cm = CVM
Avec : ∆CV/∆Q = Cm et CVM = CV / Q
Qté CF CV CT ∆Cm = ∆𝐶𝑉 / ∆𝑄 CFM = CF / Q CVM = CV / Q CTM = CFM + CVM
0 50 0 50 - - - -
1 50 50 100 50 50 50 100
2 50 78 128 28 25 39 64
3 50 98 148 20 16,7 32,7 49,3
4 50 112 162 14 12,5 2 40,5
28 = (128 – 100) / 2 - 1
L’analyse des couts de production en LT
A LT, le producteur peut faire varier la quantité de tous ses facteurs de production. Il peut
donc choisir la taille de ses immobilisations. La possibilité de faire varier K permet ainsi au
producteur de diminuer son CT.
Le problème du producteur à LT est donc de déterminer la taille des immobilisations qui lui
permettra de minimiser ses couts moyens en fonction du volume de production.
Supposons que le producteur puisse choisir entre 3 processus de production différents
1- A faible niveau du capital = pour un niveau de production < Q1 ;
2- Niveau moyen = pour Q1 < Q < Q2 ;
3- Niveau élevé = pour Q > Q2 .
Pour un niveau de production visé, le producteur choisira le processus ayant le cout moyen le
plus bas.
L’équation de l’isoquante se déduit de la fonction de production :
𝑸̅ = Q (K, L)
 Cette équation exprime les quantités de capital et travail pour un niveau donné de
production. Ainsi, la forme des isoquantes traduit la nature des techniques utilisées
par la firme.
Propriétés de la technologie (des isoquantes)
Monotonicité de la technologie : Q (L + ∆L, K) ≥ q (L, K)
Plus l’isoquante se situe vers le « Nord Est » par rapport à l’origine, plus le niveau de
production est élevé.
Convexité de la technologie : La forme des isoquantes traduit le degré de substituabilité des
facteurs. Une isoquante convexe est une fonction de production à facteurs substituables.
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Deux isoquantes ne se coupent pas : La définition même des isoquantes (niveau de production)
implique que si deux isoquantes ont un point commun, elles sont forcément confondues.
En gardant constant le niveau d’output, il est nécessaire de diminuer le niveau de l’autre input
(décroissance de TMST : plus l’utilisation de L augmente, plus la valeur du TMST diminue).
Isoquantes décroissantes : Substituants parfaits. Les inputs peuvent se substituer les uns aux
autres dans le processus de production : Q (L, K) = 𝛼L + 𝛽K
Isoquantes : Toutes les hyperboles asymptotiques aux axes.
● a1 + a2 > 1 → Croissante
● a1 + a2 = 1 → Constante
● a1 + a2 < 1 → Décroissante
1/2
F(x1, x2) = 𝑥1 + 𝑥2 = 2 → L’isoquant est 𝑥2 = (2 − 𝑥1 )1/2
Technologie Cobb-Douglas
Une fonction de production Cobb-Douglas est de la forme :
𝐚 𝐚 𝐚
𝐲 = 𝐀𝐱 𝟏𝟏 × 𝐀𝐱𝟐𝟐 ×. . . 𝐀𝐱 𝐧𝐧
1/3 1/3
Par exemple : 𝑦 = 𝑥1 × 𝑥2
Technologies à coefficient de proportion fixe
Une fonction de production à coefficients de proportion fixe à la forme :
𝐚 𝐚 𝐚
𝐲 = 𝐦𝐢𝐧(𝐀𝐱 𝟏𝟏 × 𝐀𝐱 𝟐𝟐 ×. . . 𝐀𝐱 𝐧𝐧 )
1/3 1/3
Par exemple : 𝑦 = 𝑚𝑖𝑛(𝑥1 × 𝑥2 )
Technologie Léontieff
𝐲 = 𝐦𝐢𝐧(𝒙𝟏 , 𝟐𝒙𝟐 )
 Parfaite complémentarité entre facteurs.
Fonction de production PmZ1 PmZ2
Q = √𝑍1 × 𝑍2 √𝑍2 √𝑍1
⁄ ⁄
2 × √𝑍1 2 × √𝑍2
Q = (𝑍1 + a)×( 𝑍2 +b) 𝑍2 + 𝑏 𝑍1 + 𝑎
Q = a𝑍1 + b√𝑍2 a 𝑏
⁄2 × √𝑍
2
Q = 𝑍1 𝑎 + 𝑍2 𝑏 a𝑍1𝑎−1 𝑏𝑍2𝑏−1
Taux marginal de substitution technique
Dans quelle proportion le producteur peut-il échanger un input contre un autre sans faire
varier son niveau d’output ? => TMST (= Taux Marginal de Substitution Technique)
TMST de facteur 2 au facteur 1 𝑻𝑴𝑺𝑻𝟐 → 𝟏 : Quantité additionnelle de facteur 2 dont
l’entreprise doit disposer pour remplacer une quantité marginale de facteur 1, tout en
maintenant le même niveau de production.
A l’équilibre
𝐏𝐦𝟏 𝛑𝟏
𝐓𝐌𝐒𝐓𝟐 → 𝟏 = =
𝐏𝐦𝟐 𝛑𝟐
Graphiquement, la pente de l'isoquante affirme dans quelle proportion le producteur peut
échanger de l'input 1 contre l'input 2 sans changer son niveau d'output = La pente de
l'isoquante est le TMST.
Maximisation du profit
𝐦𝐚𝐱𝛑 = 𝐩 × 𝐪 − 𝛑𝟏 × 𝐳𝟏 − 𝛑𝟐 × 𝐳𝟐
𝐬. 𝐜. 𝐪 = 𝐅(𝐳𝟏 ; 𝐳𝟐 )
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Variables exogènes : p, 𝜋1 , 𝜋2
Variables endogènes : q, 𝑧1 , 𝑧2
Combien produire ?
Comment produire une quantité donnée ?
Profit maximal : max π = p × q − π1 × z1 − π2 × z2
s. c. ∶ q = F(z1 ; z2 )
Dépense minimale : 𝐦𝐢𝐧 𝐃 = 𝛑𝟏 × 𝐳𝟏 + 𝛑𝟐 × 𝐳𝟐

Correction : 𝐏𝐦𝟏 = 𝛌𝛑𝟏 et 𝐏𝐦𝟐 = 𝛌𝛑𝟐


Fonctions de demande conditionnelles de facteurs
Considérées simultanément, la condition d’équilibre (TMST = Rapport des prix) et la fonction
de production permettent de déterminer les fonctions de demande conditionnelle de facteurs
(conditionnelle car elles sont conditionnées par la quantité d’output)
𝐳𝟏∗ = 𝐳𝟏∗ (𝛑𝟏 , 𝛑𝟐 , 𝐪)
Exemple : 𝑞 = 𝑧10,2∗ 𝑧20,4
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Fonctions de cout
Cout total : Une fonction qui associe à chaque niveau de production les dépenses induites
par l’utilisation des quantités optimales de facteurs de production. Dit autrement, la dépense
de production minimale nécessaire à la production d’une quantité donnée d’output.
C(𝛑𝟏 , 𝛑𝟐 , q) = 𝛑𝟏 𝐳𝟏∗ (𝛑𝟏 , 𝛑𝟐 , 𝐪) + 𝛑𝟐 𝐳𝟐∗ (𝛑𝟏 , 𝛑𝟐 , 𝐪)
Dépense de production : 𝐃 = 𝛑𝟏 × 𝐳𝟏 + 𝛑𝟐 × 𝐳𝟐

A CT et LT : C(q) = CF + CV(q)
𝐦𝐢𝐧 𝐃 = 𝛑𝟏 × 𝐳𝟏 + 𝛑𝟐 × 𝐳𝟐
𝟎,𝟒
𝐬. 𝐜. 𝐪 = 𝐅(𝐳𝟏 ; 𝐳𝟐 ) = 𝒛𝟎,𝟐
𝟏 𝒛𝟐

Cout marginal (Cm) : Supplément de cout de production engendré par la production d’une
unité supplémentaire.
Cout moyen (CM) : Ou cout unitaire, le cout total de production divisé par la quantité
produite : CM (q) = C (q)/q
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EXERCICES
Exercice (1)
Soit la fonction de production suivante : F (z1, z2) = 2z1 + z2
1) Représenter les isoquantes passant par les combinaisons de facteurs de production
(z1, z2) suivantes : (0,4) ; (2,2) ; (2,0) ; (1,6)
Q = F (K, L), les hyperboles dans les points demandés
2) Quelles sont les équation des différentes isoquantes représentées ?
Q = 2z1 + z2 => z2 = Q - 2z1
(0,4) : Q = 4, alors z2 = 4 - 2z1
(2,2) : Q = 6, alors z2 = 6 - 2z1
(2,0) : Q = 4, alors z2 = 4 - 2z1
(1,6) : Q = 8, alors z2 = 8 - 2z1
3) Déterminer les productivités marginales associées à chaque facteur de production.
Interpréter et commenter.
Pm1 = 2 et Pm2 = 1, des constantes.
A quantité de facteur 2 donnée, toute augmentation d’une unité de facteur 1 utilisée permet
d’augmenter la production de 2 unités.
A quantité de facteur 1 donnée, toute augmentation d’une unité de facteur 2 utilisée permet
d’augmenter la production de 1 unité.
4) Calculer le TMST. Quelle est son interprétation ?
TMST2→1 = 2. Il est constant (caractéristique des biens parfaitement substituables, les
isoquantes sont des droites). Tout en gardant le même niveau de production, je peux
substituer une unité de facteur 1 contre 2 unités de facteur 2.
5) Quelle est la nature des rendements d’échelle ?
Ce sont des constantes.
Exercice (2)
Soit la fonction de production suivante : F (z1, z2) = min (2z1, z2)
1) Représenter les isoquantes associés à une production de 2, 4 et 6 unités de bien.
2) Supposons que 2z1 < z2
a. Quelles sont les Pm associées à chaque facteur ? Sont-elles décroissantes,
constantes ou croissantes ?
F (z1, z2) = 2z1
𝛿𝐹 𝛿𝐹
Pm1 = 𝛿𝑧 = 2 Pm2 = 𝛿𝑧 = 0 => Pm constantes
1 2
Toutes choses égales par ailleurs, une augmentation d’une unité de facteur 1 augmente de 2
unités la production. En revanche, toute augmentation du facteur 2 laisse inchangé le niveau de
production.
b. Quelle est la nature des rendements d’échelle ?
La nature est constante.
c. Expliquer pourquoi le TMST n’est pas définit dans cette situation.
Le TMST est indéfini, car cela revient à une division par 0. Surtout, on sait qu’il n’est pas
possible de compenser une diminution de la quantité de facteur 1 par un quantité en plus de
facteur 2 permettant de conserver le même niveau de production.
3) Supposons que 2z1 > z2
a. Quelles sont les Pm associées à chaque facteur ? Sont-elles décroissantes,
constantes ou croissantes ?
F (z1, z2) = z2
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𝛿𝐹 𝛿𝐹
Pm1 = 𝛿𝑧 = 0 Pm2 = 𝛿𝑧 = 1 => Pm constantes
1 2
Toutes choses égales par ailleurs, une augmentation d’une unité de facteur 2 augmente de 1 unité
la production. En revanche, toute augmentation du facteur 1 laisse inchangé le niveau de
production.
b. Quelle est la nature des rendements d’échelle ?
La nature est constante.
c. Montrer que le TMS est égal à 0.
En faisant le rapport des Pm, le TMS est nul : Pour compenser la diminution d’une unité de
facteur 1, il faut laisser inchangé la quantité de facteur 2 pour conserver le même niveau de
production.
Exercice (3)
Fonction de production PmZ1 PmZ2 TMST2→1 R. d’échelle
√𝑍2 √𝑍1 𝑍1
Q = √𝑍1 × 𝑍2 ⁄ ⁄ ⁄𝑍 Constants
2 × √𝑍1 2 × √𝑍2 2
𝑍2 + 𝑏
Q = (𝑍1 + a)×( 𝑍2 +b) 𝑍2 + 𝑏 𝑍1 + 𝑎 ⁄𝑍 + 𝑎 --
1
𝑏 2𝑎√𝑍2⁄
Q = a𝑍1 + b√𝑍2 a ⁄2 × √𝑍 --
2 𝑏
a𝑍1𝑎−1 𝑏𝑍2𝑏−1
Décroissante
Décroissante Décroissante
si a < 1
si a < 1 si a < 1
𝑎 𝑎 𝑍1𝑎 − 1 Constante si
Q = 𝑍1 + 𝑍2 Constante si Constante si ⁄ 𝑎−1
𝑍2 a=1
a=1 a=1
Croissante si
Croissante si Croissante si
a>1
a>1 a>1

QCM
1) Comment appelle-t-on l’association choisie du travail et du capital pour produire
une certaine quantité de B&S ?
 Combinaison productive.
2) A quelle condition deux facteurs de production sont-ils substituables ?
 Lorsque l’emploi d’un facteur X peut être remplacé par un autre Y sans effet sur la
production.
 Une fonction de production a deux facteurs substituables si l’isoquante qui représente le
travail et le capital de la firme est convexe.
3) A quelle condition deux facteurs de production sont-ils complémentaires ?
 Lorsque l’emploi d’un facteur X ne peut se faire qu’avec un autre Y pour assurer la même
production.
4) Comment appelle-t-on la loi qui énonce que lorsque l’on augmente régulièrement
l’un des facteurs de production, l’autre restant fixe, la production supplémentaire à
l’accroissement du facteur variable diminue progressivement ?
 Loi des rendements non-proportionnelles.
5) Cout marginal ?
 Supplément de cout de production engendré par la production d’une unité
supplémentaire.
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6)
Principaux outils du suivi de la performance d’une entreprise ?

Bilan et compte de résultat.
7)
Facteurs de production ?

Ensemble des inputs (capital, matériel et travail) que l’entreprise utilise dans le processus
de production des B&S.
8) Quel est le but de la minimisation des couts par une entreprise ?
 Comprendre la fonction de production et les couts des inputs pour décider par la suite la
part à utiliser de chaque input pour un niveau donné de la production.
9) Fonction de production ?
 Illustration de la production maximale pour une certaine combinaison de facteurs de
production et à un certain niveau de technologie
 La fonction de production d’une entreprise décrit la quantité qui doit être produite afin de
maximiser le profit.
10) CT ?
 La période au cours de laquelle les facteurs de productions ne sont pas variables (K fixe
et T variable).
 Une entreprise est une CT s’il existe au moins un facteur de production variable.
11) Supposons que deux ouvriers produisent chacun une moyenne de 300 unités. Un
troisième ouvrier est embauché, et la production augmente pour atteindre 810
unités. Calculer PM et commenter
 Avec 2 ouvriers : PM = 600/2 = 300
Avec 3 ouvriers : PM = 810 : 3 = 270 → La PM du travail baisse en intégrant le 3e ouvrier.
12) Quand la productivité moyenne du travail atteint son maximum ?
 Lorsque Pm = PM
13) Dans une fonction de production typique, la productivité marginale du travail
augmente dans un premier temps puis elle baisse :
 En raison de la loi des rendements marginaux décroissants.
 Quand la quantité d’un input utilisé est de plus en plus grande alors que les autres
inputs sont maintenus constants. La production supplémentaire qui découle de
l’utilisation de cet input finira par diminuer.
 Quand, à des niveaux faibles de travail, les employés sont en mesure de se spécialiser
dans des tâches et d'augmenter ainsi la productivité. Toutefois, si on utilise davantage
de travail avec une quantité fixe du capital, certains travailleurs deviennent non
productifs.
14) Pourquoi les rendements marginaux décroissants se produisent-ils ?
 Un embauche davantage des ouvriers qui partagent les facteurs fixes limite leur capacité
productive.
 Les rendements marginaux décroissants impliquent que les couts marginaux sont
croissants.
15) Isoquante ? Quelle est l’équation du mouvement au long de cette dernière ?
 Représentation de toute les combinaisons possibles de deux inputs (L et K) rapportant un
certain niveau de production.
 Équation du mouvement : ∆L (PmL) + ∆K (PmK) = 0
16) Si le capital est représenté sur l'axe vertical et le travail sur l'axe horizontal, le taux
marginal de substitution (TMST) est égal à quoi ?
 Moins la pente de l’isoquante, Pm(L) / Pm(K) ou ∆L / ∆K
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17) Si le capital est représenté sur l'axe vertical et le travail sur l'axe horizontal, quand
le TMST baisse ?
 Lorsque –(∆K / ∆L) baisse
 Lorsqu’on utilise plus de facteur travail. La productivité marginale du travail
diminue en raison des rendements marginaux décroissants.
 Lorsque le travail est remplacé par le capital. La productivité marginale du capital
augmente en raison des rendements marginaux décroissants.
18) TMST = 4, alors ?
 Pm(K) = 2 et Pm(L) = 8
19) Lorsque deux facteurs sont parfaitement substituables :
 L’isoquante est une droite décroissante et TMST est constante quel que soit le niveau
d’inputs.
20) Un fonction de production à proportions fixes :
 Nécessite une combinaison d’inputs fixée pour chaque niveau de production, ce qui
signifie qu’aucune substitution des inputs n'est possible.
 Implique que les isoquantes sont en forme coudée (forme en L), puisque les
combinaisons d’inputs sont fixées pour chaque niveau de production.
 Décrit une situation dans laquelle l’augmentation d'un input tout en maintenant
l'autre constant n'augmente pas la production.
21) Une entreprise à rendements d’échelle constants considère que :
 Doubler les inputs implique le doublements de la production totale.
 Sur un carte d’isoquantes, la distance entre deux isoquantes est toujours la même à
mesure que l’on augmente la production proportionnellement.
22) La maximisation du profit signifie la maximisation entre
 Le revenu total et le cout total.
23) A CT, les couts dépendants de production sont
 Les CF et CV.
24) Si la production totale de deux travailleurs est égale à 80 tandis que celle de trois
travailleurs est égale à 90. Calculer PM et Pm du 3e travailleur.
 PM = Q / L = 90 / 3 = 30
 Pm = 90 – 80 = 10
25) Le taux auquel une entreprise peut substituer du capital au travail à niveau de
production constant est :
 Le TMST, décrit le comportement de la production à CT
26) Recette marginale
 Recette supplémentaire générée par la production additionnelle d’une unité de
production. C’est une manière de mesurer le profit.
27) Une entreprise opérant dans une industrie parfaitement concurrentielle produit 50
unités, quantité qui maximise son profit. Le prix de l'industrie est égal à 2 euros, ses
coûts fixes et variables (totaux) sont égaux respectivement à 25 euros et 40 euros.
Calculer le profit.
 Profit = 100 – (40 + 25) = 35
28) Une entreprise va fermer à court terme si
 Ses CV > Sa recette totale.
29) Si L est le seul facteur de production variable, la Pm atteint son maximum :
 Au point d’inflexion de la courbe de PT

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