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TRAVAUX DIRIGÉS
Microéconomie
Tome 2 : Producteur
Edition 2021-2022
1
Partie I. Rappels de cours
3
LES HYPOTHESES RELATIVES AU PRODUCTEUR
4
FONCTION DE PRODUCTION
- Définition : la fonction de production est la liaison
fonctionnelle entre les quantités produites (Q) et les
quantités de facteurs utilisés (le capital «K», travail
«L», terre «T»).
𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 = 𝑸 = 𝒇(𝑲, 𝑳)
̅ , 𝑳)
H1: l’analyse en courte période : 𝑸 = 𝒇(𝑲
REPRESENTATION GRAPHIQUE
6
décroit. Ainsi, les maximums sont atteints respectivement
pour PTL, et PML et PmL aux points C, A, et B.
(négatif)
- On constate que la Pm augmente et atteint son
maximum (point A) puis décroit jusqu’à devenir
négatif (point C). Donc, on peut dire que la PTL
8
Zone 2 - Phase de rendement décroissant
- Entre le Max de PM et le Max de
PT
- Pm est inférieur à PM
- toute augmentation de (L)
correspondra à une augmentation
moins proportionnelle de PT
- Les facteurs de production sont
combinés de manière efficiente
Zone3 - Phase de rendements négatifs
- Pm est négatif
- Utilisation inefficace des facteurs
de productions
9
Maximiser la fonction de production 𝑸 = 𝒇(𝑲, 𝑳) sous
contrainte 𝑪𝑻𝟎 = 𝑲. 𝑷𝑲 + 𝑳. 𝑷𝑳
10
Capital (K)
Le
travail
(L)
L’ISOCOÛT
- L’isocoût indique toutes les combinaisons des
11
facteurs de production (capital, travail)
correspondant à un même niveau du coût total,
sachant que les prix des facteurs sont supposés
constants.
- L’équation du coût total est de 𝑪𝑻 = 𝑲. 𝑷𝑲 + 𝑳. 𝑷𝑳
𝑷 𝑪𝑻
- Donc l’équation de l’isocoût est de 𝑲 = − 𝑷 𝑳 . 𝑳 + 𝑷
𝑲 𝑲
K
La droite d’isocoût
CT/Pk
𝑷 𝑪𝑻
𝑲 = − 𝑳 .𝑳 +
𝑷 𝑲 𝑷𝑲
L’EQUILIBRE DU PRODUCTEUR
- L’équilibre du producteur est obtenu au point
d’intersection entre la droite d’isocoût (minimisation
des couts) et la courbe d’isoquant (maximisation).
𝑷
- A ce point, la pente de la droite (− 𝑷 𝑳 ) est identique à
𝑲
𝒅𝑲
celle de la courbe ( 𝒅𝑳 )
𝒅𝑲 𝑷 𝑷𝒎𝑳 𝑷𝒎𝑳 𝑷
- 𝑻𝑴𝑺𝑻 = = − 𝑷 𝑳 = − 𝑷𝒎𝑲 𝒅′ 𝒐𝒖: 𝑷𝒎𝑲 = 𝑷 𝑳
𝒅𝑳 𝑲 𝑲
12
K
E : l’optimum
du producteur
ANALYSE DE RENDEMENTS
-La notion de rendement d’échelle en longue période
renvoi à l’efficacité d’un processus productif dans son
ensemble et non pas à celle d’un seul facteur.
- Pour mesurer la réaction de la production suite à un
accroissement simultané de tous les facteurs de
production, on doit intégrer la notion des rendements
d’échelle.
- Cette dernière est liée au degré d’homogénéité de la
fonction de production.
- Ainsi une fonction à plusieurs variables est dite
homogène de degré r, si en multipliant chaque variable
causale par un paramètre :
13
ON PEUT ENVISAGER TROIS CAS POSSIBLES
SELON LE DEGRE D’HOMOGENEITE DE LA
FONCTION DE PRODUCTION :
- Rendements d’échelle constants : Si r=1, on parle
.
d’une fonction d’homogénéité d’ordre 1 Dans ce cas,
la production s’accroit proportionnellement à
l’accroissement des facteurs de production
- Rendements d’échelle croissants : si r>1, la
production s’accroit de manière plus que
proportionnelle par rapport à l’accroissement des
facteurs de production.
- Rendements d’échelle décroissants : si r<1, la
production s’accroit moins que proportionnelle par
rapport à l’accroissement des facteurs de production.
14
2-1: ANALYSE DES COUTS
LE COUT TOTAL (CT) :
- Il représente la somme totale que la firme doit
débourser pour produire
- il s’agit d’une fonction dont l'argument est la
production: CT = f(Q).
- Une fonction croissante de quantité.
Le coût total est l’ensemble des coûts fixes et variables.
16
- On garde le niveau de capital constant. Ce dernier
représente pour l’entreprise un coût fixe qui
indépendant du volume de sa production.
- Par contre, l’entreprise peut faire varier la quantité de
main d’œuvre qu’elle utilise pour produire en créant
ainsi des coûts variables.
- Le graphique suivant illustre la relation entre les
rendements factoriels (travail) et les coûts.
17
facteurs qui déterminent la structure de son coût à
long terme en intégrant la notion de la courbe
enveloppe.
- Afin de comprendre cette notion, on suppose un
produit qui peut être fabriqué dans sept usines de
tailles différentes ayant des coûts moyens à Court
terme CM1, CM2, CM3,……,CM7.
18
• Si le Pr = minCM, on parle du seuil de rentabilité.
Dans ce cas, l’entreprise couvre la totalité de ses
coûts fixes et coût variables. Donc, à partir de ce
point, l’entreprise commence à devenir rentable. De
cela, on peut déduire que le seuil de rentabilité est
le prix au-dessus duquel une entreprise commence à faire du profit
: 𝑺𝑹 = 𝑷 = 𝒎𝒊𝒏𝑪𝑴
• Si le prix de marché est compris entre Pf et Pr,
l’entreprise couvre ses coûts variables moyens et
une partie de coûts fixes. donc, elle a intérêt, en
coutre période, à produire.
19
PARTIE II
EXERCICES
20
Equilibre du producteur en courte période :
Exercice 1 :
Soit une fonction de production de type Cobb-Douglas
de la forme :
Q= . .
Valeur de Unités de
production facteur L
0 0
20 1
48 2
78 3
104 4
122 5
22
On suppose que le coût d'utilisation du capital est de 20
dhs, et le coût unitaire du facteur travail est de 6 dhs.
À partir des données du tableau, calculez la fonction du
coût (CT), (CM) et (Cm).
Exercice 5 :
Soit une fonction de production : Q= f (K, L)
Démontrez la relation existant, en courte période, entre
d'un côté, le Cm à court terme et la Pml, et de l'autre côté,
entre le CVM et la PML. Interprétez les résultats.
Exercice 6 :
Supposons une fonction de production de la forme :
Q= f (K, L)
Sachant que K est fixe = K°. L est variable. Prix de K est
PK, celui de L est PL, alors que celui du bien produit es
Px.
Déterminer le point d'équilibre du producteur en courte
période.
Q= f (K, L) K = K°, capital fixe
L étant variable
Prix de K est PK
23
Prix de L est PL
Prix de x est
Exercice 7 :
Soit la fonction : Q = 36 L² - k²
On se situe en courte période et L est k représentent
respectivement les quantités utilisées des facteurs travail
et le capital. Le travail est le seul facteur variable et on
pose : K° = 2
1) Ecrire la fonction de production de courte période
2) Déterminer le rendement factoriel du seul facteur
variable.
3) déduire à partir de quelle valeur de L, l'entreprise a
intérêt à produire.
Exercice8 :
24
Superficie Nombre d’employés Quantité du blé
20 0 0
20 1 3
20 2 10
20 3 24
20 4 36
20 5 40
20 6 42
20 7 42
20 8 40
20 9 36
Exercice 9 :
1/2
Soit la fonction de production suivante : = 40 1/2
Exercice10 :
On se situe en courte période, le travail est donc le seul
facteur de production variable. La fonction de production
est donc uniquement fonction du travail. Le tableau
suivant nous donne le niveau de production réalisé en
fonction du nombre d'unités de travail utilisé.
26
1. Définir la production totale, productivité moyenne et
productivité marginale.
2. Calculer les productivités moyennes et les
productivités marginales.
3. Interpréter le tableau.
4. Cette fonction présente-t-elle des rendements
décroissants ? Pourquoi ?
5. Représenter graphiquement la production totale, la
productivité marginale et la productivité moyenne.
6. Interpréter les graphiques. Déterminer les trois
phases exprimant l’évolution de la production.
Exercice 11 :
La fonction de la production d’un bien X est de :
Q = X = f (K ; L) = 6KL2 - KL3
Si on fixe le capital (K=3).
Exercice 12 :
Soit la fonction de production suivante :
𝑸 = 𝟏 𝑳𝟎,𝟐𝟓 𝑲𝟎,𝟐𝟓
La fonction de coût se présente ainsi :
𝑪𝑻 = 𝟐𝑳 + 𝟑𝑲
27
1. Calculer la productivité marginale du travail et du
capital.
2. Déterminer le taux marginal de substitution
technique des facteurs de production.
3. Donner l'expression du sentier d'expansion de cette
entreprise.
4. Si le budget disponible est de 6 dhs, quelles sont les
quantités optimales des facteurs de production?
5. Déterminer la production maximale.
6. Étudier la nature des rendements d'échelle?
Exercice 13 :
Soit une entreprise qui utilise deux facteurs de production
K et L. Sa fonction de production a la forme suivante :
=
28
La fonction de la production P = 5KL ou P désigne
l’output et K le capital et L représente le travail.
1. Sachant que PK=2 et PL=4, déterminez la
combinaison optimale K et L que l’entrepreneur
devra choisir pour obtenir une production de 250 ?
2. Calculez le TMST du travail au capital et donnez sa
signification ?
3. Pourquoi PK<PL ?
Exercice 15 :
Soit la fonction de production d’un bien X et de la forme
suivante :
q = 2K2 − 4KL + 5L2
La fonction de coût total : CT = 40L + 80K
1. Pour q=2000, quel est le coût total de production ?
2. Quelle est la nature des rendements d’échelles ?
3. Déterminer l’équation du sentier d’expansion ?
4. Quelles sont les équations des coûts : total, moyen,
marginal ?
5. Si le prix de vente égal à 3Dh, calculez le profit ?
29
CORRIGÉS
30
Corrigé (Exercice 1) :
1) Le produit total (PT) est la quantité totale d'un bien
produite par une entreprise en utilisant des facteurs de
production. PT = f (K, L, …)
- Le produit moyen du facteur variable (PML) est la
quantité produite par une unité du facteur variable.
PM =
. .
. − .
PM = =
⟹ PmL = PML
Corrigé (Exercice 2) :
1) Le coût variable (CV) est l'ensemble des charges qui
varient avec la variation de la quantité produite.
CT = 𝑸𝟑 – 10 Q² + 54 Q
31
- Le coût variable proportionnel (CVP) est l'ensemble
des charges qui varient proportionnellement par
rapport à la variation de la quantité produite :
CVP = 54Q
Corrigé (Exercice 4) :
CT = (Pk × k) + (PL × L)
CT = 20 K + 6 L
Q L CV = CF = 20 CT = CV 𝑪𝑻𝑴 Cm =
𝒅 𝑪𝑻
𝒅𝑸
6L + CF 𝑸
0 0 0 20 20 --- ---
20 1 6 20 26 1,3 0,3
48 2 12 20 32 0,6 0,21
78 3 18 20 38 0,48 0,20
104 4 24 20 44 0,42 0,23
122 5 30 20 50 0,41 0,33
Corrigé (Exercice 5) :
- la relation dans le court période entre Cm et la Pml :
CT = (Pk × k) + (PL × L)
Puisque le capital est fixe à court terme, alors toute
variation du coût total est expliquée par une variation du
travail, ce qui s'écrit :
= PL
33
d CT =
En divisant les deux termes par des dQ, on obtient.
Cm = PL × =
Cm =
⟹ Il s'ensuit que le Cm est un inversement à court
terme proportionnel à la productivité marginale du
facteur variable. Ce qui signifie que le Cm est la Pm
varient exactement en sens inverse.
⟹ CVM =
La CVM est inversement proportionnel à la PML du
facteur variable, et qu'ils varient exactement en sens
inverse.
Corrigé (Exercice 6) :
L'équilibre de l'entreprise en courte période est : Rm =
Cm
× PmL = PL ⟹ PmL =
34
Corrigé (Exercice 7) :
1) Q = 36 L² - k² , K° =2
- S'agissant de la courte période, le capital (K) étant
constant et seul le travail varie.
Donc : Q = 36 L² - 4 𝑳𝟑
Exercice 8 :
terme. Pourquoi ?
Pm = ∆ /∆ ; et lorsque ∆ → 0, Pm = 𝛿
( ,)/𝛿
4. Interpréter le tableau.
Lorsque l’agriculteur n’emploie aucun travailleur, la
production est nulle.
La production totale varie avec le nombre de
travailleurs.
Au début, la PT augmente rapidement.
Ensuite, la croissance est plus lente.
Elle atteint un plafond à 42 tonnes lorsque
l’agriculteur emploie 6 ou 7 travailleurs.
Au-delà de 7 travailleurs, la PT commence à
diminuer.
5. Cette fonction présente-t-elle des rendements
décroissants ? Pourquoi ?
On remarque que la Pm augmente jusqu’à atteindre
un maximum avec 3 travailleurs (dans cette phase,
la PT augmente de façon de plus en plus
importante).
Au-delà de 3 travailleurs, la Pm commence à
décroître jusqu’à devenir nulle avec 7 travailleurs
(ce qui correspond à la phase où la PT continue à
augmenter, mais de façon moins en moins
37
importante, jusqu’à atteindre son maximum avec 6-
7 travailleurs).
Au-delà de 7 travailleurs, la Pm devient négative (la
PT commence à décroître).
Loi des rendements décroissants.
38
Rapidement, on remarque que la PT augment moins
que proportionnellement à mesure que la quantité
du facteur L augmente. Durant cette phase, la Pm
est décroissante et positive.
La courbe représentative de la Pm passe par un
maximum correspondant au point d’inflexion de la
courbe représentative de la PT (à partir duquel,
l’augmentation de la PT est de moins en moins
importante).
La PT atteint un maximum (correspondant au point
où la Pm s’annule) ; puis commence à décroître (la
Pm est alors décroissante et négative).
Exercice 9 :
1 1
Si L = ½ => K =2
Si L = 1 => K = 1
Si L = 2 => K = ½
Si L = 4 => K = 1/4
Isoquant pour Q = 40
2,5
2,0
K
1,5
1,0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5
𝑚 = 40 ( ) 2 2 = 20(1) 2 (1)2 = 20
1 1 1 1 −1
𝑚 = 40 ( ) 2 2 = 20(1)2(1) 2 = 20
2
41
Lorsqu'on fait varier la production de 1%, les facteurs
capital et travail chacun varie de 20%.
On sait que : PL = 3 et PK = 3 → CT = 3L + 3K
Sous contrainte 40 = 40 L ½ K ½
A l’optimum, on a :
L’L = 0 →3 – λ ½ (40) L – ½ K ½ = 0 → 3 = 20 λ L – ½ K
½ (1)
L’K = 0 → 3 – λ ½ (40) L½ K - ½ = 0 → 3 = 20 λ L ½ K
-½ (2)
L’λ = 0 → 40 – 40 L ½ K ½ = 0 → 1 = L ½ K ½
(3)
Exercice 10 :
1. Définir la production totale, productivité moyenne
et productivité marginale.
La productivité totale (PT) : décrit l’évolution de la
production en fonction de l’utilisation du facteur
variable, l’autre facteur étant maintenu fixe.
La productivité moyenne (PM) : mesure le nombre
d’unités d’outputs produites par unité d’inputs utilisée.
Elle donne la contribution moyenne du facteur variable
à la production, l’autre facteur étant maintenu fixe.
PM= /
La productivité marginale (Pm) d’un facteur de
production est l’accroissement de la productivité totale
obtenu grâce à l’utilisation d’une unité supplémentaire
de ce facteur, l’autre facteur étant maintenu constant.
Pm = ∆ /∆ ; et lorsque ∆ → 0, Pm = 𝛿
( ,)/𝛿
43
2. Calculer les productivités moyennes et les
productivités marginales.
3. Interprétation du tableau.
o Lorsqu’on n’emploie aucun travailleur, la
production est nulle.
o La production totale varie avec le nombre de
travailleurs.
o Au début, la PT augmente rapidement.
o Ensuite, la croissance est plus lente.
o Elle atteint un plafond à 103 tonnes lorsqu’on
emploie 8 travailleurs.
o Au-delà de 8 travailleurs, la PT commence à
diminuer.
4. Cette fonction présente-t-elle des rendements
décroissants ? Pourquoi ?
44
o On remarque que la Pm augmente jusqu’à atteindre
un maximum avec 3 travailleurs (dans cette phase,
la PT augmente de façon de plus en plus
importante).
o Au-delà de 3 travailleurs, la Pm commence à
décroître jusqu’à devenir nulle avec 8 travailleurs
(ce qui correspond à la phase où la PT continue à
augmenter, mais de façon moins en moins
importante, jusqu’à atteindre son maximum avec 8
travailleurs).
o Au-delà de 8 travailleurs, la Pm devient négative
(la PT commence à décroître).
Cette fonction présente des rendements décroissants.
5. Représenter graphiquement la production totale,
la productivité marginale et la productivité
moyenne (approximativement).
Graphique PT, PM et Pm
120
100
80
60 PT
40 PM
Pm
20
0
0 2 4 6 8 10 12
-20
Travail (L)
45
phases exprimant l’évolution de la production.
46
Zone 1 : Zone d’incitation ; Lorsque PM < Pm
o Le producteur n’a pas intérêt à produire, c’est
une phase de sous-exploitation du capital.
Zone 2 : Zone économique ou rationnelle ; Débute
au point où PM=Pm et se termine lorsque Pm=0
o Phase de production efficiente, le producteur a
intérêt à produire.
o Le producteur doit arrêter le recrutement
lorsque Pm=0.
Zone 3 : Zone non économique ; au-delà de Pm=0
o Au-delà de Pm=0, les rendements
marginaux deviennent négatifs (chaque
augmentation de L entraîne une diminution
de la PT).
o Le producteur n’a pas intérêt à produite, c’est
une phase de surexploitation du capital.
Exercice 11 :
47
18L2 - 3L3= 18* 42 - 3 * 43= 288 -196 = 96
Zone 1
Cette zone commence de 0 ouvrier jusqu’au nombre des
ouvriers correspondant à l’intersection de PM et Pm
donc PM est maximale si PM’=0 et Pm=PM
0 à PM au Max (point B)
PML = PT/L = 6KL2 - KL3 / L = 6KL - KL2
Si K = 3 alors PM = 18L - 3L2
PM au Maximum signifie que PML’ = 0 donc (18L - 3L2)’
= 0 donc 18 - 6L = 0 , alors L = 3
La zone 1 va de L = 0 à L=3
Zone 2
48
Est entre PML MAx et le PT max càd entre L= 3 à L = 4
(voir la question 1)
Cette zone est délimitée par le Max de la PM et le Max
de la PT où Pm est nulle. Cette phase se caractérise par
la croissance décroissante du PT et la décroissance des
produits moyen et marginal.
Zone 3
Au-delà de L > 4
Cette phase est caractérisée par la décroissance de tous
les produits (PT, PM, Pm) avec une Pm négative
Exercice 12 :
, ,
Soit la fonction de production suivante : =
La fonction de coût se présente ainsi : = +
− , ,
𝑚 = = ,
, − ,
𝑚 = = ,
, , ,
Le ⁄ = = , , ⁄ =
,
⁄ = = = c’est l’équation du
sentier d’expansion.
On sait que = et = + =
𝟔 𝟑
𝑳=𝟒=𝟐
D’où : + =
50
, ,
= ( ) ( ) = , = ,
Soit
( )= , , ,
, ( ) ( ) = ( , )
C’est une fonction homogène de degré 0,5. Les
rendements d'échelle sont décroissants puisque
m=0,5 .
Exercice 13 :
Soit une entreprise qui utilise deux facteurs de
production K et L. Sa fonction de production a la forme
suivante : =
Soit
51
( , )=( ) ( ) = ( , )
M =1 : les rendements d'échelle sont constants.
−
𝑚 = =
−
𝑚 = =
−
= =
On a = = et =
A l’équilibre le ⁄ = =
Or le ⁄ = =
Donc : = =
Or le = +
Donc = + = ⟹ = =
Donc : = =
Or = + = ⟹ = et =
La combinaison optimale qui résulte de la variation du
prix du facteur K étant (L=2, K=1).
On remarque que l'augmentation du prix du facteur
capital a impliqué une diminution de la quantité utilisée
de ce facteur avec un coût total qui n'a pas changé avec
le prix du facteur travail.
Exercice 14 :
54
Exercice 15 :
55
56
BIBLIOGRAPHIE
- ABDOUH M. & BAGUARE A. RACHIDI M.A.
(1997) : Economie politique et terminologie (en
langue arabe) ; (S.N.).
- ABDOUH M. & LAHRECH A. (2004) : Introduction
à l’économie, Ed Sijilmassa.
- ABDOUH M. & RACHIDI M.A. (2011) : Analyse
microéconomique, Consommateur-Producteur, Ed
Sijilmassa.
- AKHLAKI A. (2017). Microéconomie. Ed. Post-
Modernité.
- BEJEAN S., PEYRON Ch. (1994), Microéconomie.
Hyper Cours, Ed DALLOZ, Paris, 2003.
- BERNIER B. (2009). Initiation à la microéconomie.
3éme éd. Ed, Eco Sup.
- EL ABDAIMI M. Economie politique, (S.N.).
- FERICELLI A. (1991), Principes de microéconomie,
P.U.F.
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Microéconomie, Ed DUNOD.
- GENDRON B. (2015). L’essentiel de la
microéconomie. 4éme éd. Ed GALINO.
- PILLIER A. (2005). Microéconomie, Manuel
d’exercices corrigés avec rappels de cours. Ed
Premium, Paris.
- VARIAN H. (2011), Introduction à la
microéconomie. 7éme éd. Ed De Boeck Supérieur,
Bruxelles.
- VEDIE H-L (2011). Microéconomie en 24 fiches.
3éme éd. Ed DUNOD.
57
TABLE DES MATIERES
LA NOTION D’ISOQUANTE………………………….………..10
L’ISOCOÛT………………………………………………………..11
L’EQUILIBRE DU PRODUCTEUR……………………………..12
ANALYSE DE RENDEMENTS…………………………………13
3- LA GESTION DES COÛTS…………………………...………14
CORRIGÉS…………..……………………………………………30
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………...…57
58