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PROGRAMME DE METHODES INFORMATIQUES APPLIQUEES A LA GESTION

DES ENTREPRISES MIAGE U.F.R. DE MATHEMATIQUES ET INFORMATIQUE


UNIVERSITE Félix Houphouët Boigny de Cocody-Abidjan

Chargé de cours et T.D : Dr YOLI Bi Sani Martin, UFR SEG et CIRES


TEL : BUREAU 22 44 77 42 POSTE 4042
2

PLAN DU COURS MAGISTRAL : DUREE 20 HEURES


PREMIERE PARTIE : Analyse microéconomique
Chapitre 1 : La concurrence pure et parfaite
Chapitre 2 : Concurrence imparfaite (3 heures)
Le monopole, pouvoir du monopole, réglementation, oligopoles, cartels.

Chapitre 3 : choix inter temporels (3 heures)

et nominal.
Chapitre 4 -être (3 heures)
Equilibre général et optimum social.
DEUXIEME PARTIE : Analyse macroéconomique
Chapitre 5 : Cadre général (3 heures)
Le circuit économique, la comptabilité nationale et croissance économique.
Chapitre 6 : Monnaie, banque centrale et système financier (3 heures)
Les fonctions de la monnaie, les réserves, la masse monétaire, les fonctions de la banque
centrale et le contrôle monétaire, offre de monnaie, demande de monnaie, le marché financier.
Chapitre 7 : Politique économique dans une économie fermée (3 heures)
-LM et
Economie Keynésienne.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Begg, D., Fischer, S et Dornbusch, R. (1997), Macroéconomie, Ediscience International,
2ème édition, Paris.

Mankiw, N., G.,

Reynald-Alexandre Laurent, Christophe Hachon, Arnaud Mayeur (2012), Microéconomie - exercices


corrigés Nathan Sup
Robert S. Pindick et Daniel L. Rubinfeld (2009), Microéconomie, Pearson Education France,
7ème édition.

14ème édition, Paris.

Varian, H., R. (1997), Introduction à la microéconomie, De Boeck Université s.a.,


4ème édition, Paris.

Varian, H., R. (2005), Introduction à la microéconomie, De Boeck Université s.a.,


5è édition, Paris.

Mr Yoli E.mail yolisani@yahoo.fr


1

Chapitre 1 : La concurrence pure et parfaite

Introduction
Ce chapitre étudie le marché de concurrence pure et parfaite mais bien avant il faut savoir
l existe plusieurs types de marchés
intervenant sur un marché donné. Le tableau suivant indique la typologie des marchés.

Offreurs
Unité Petit nombre Multiplicité
Demandeurs

Unité Monopole bilatéral Monopsone contrarié Monopsone

Petit nombre Monopole contrarié Oligopole bilatéral Oligopsone

Multiplicité Monopole oligopole Concurrence parfaite

I Définition, hypothèses et caractéristique du marché de concurrence


parfaite

a) Définition
en concurrence pure et parfaite si la concurrence joue des deux côtés
-à-dire entre les offreurs et les acheteurs. Dans ce cas, aussi bien les acheteurs que les
prix
du marché ; ils sont « price taker». Le prix du marché est donc indépendant des actes isolés de
chaque firme, il est par conséquent imposé à la firme.

Un marché de concurrence pure et parfaite doit satisfaire 4 ou 5 conditions :


- homogénéité du produit
- atomicité des vendeurs et acheteurs
- libre entrée et sortie du marché (*)
- transparence du marché
- mobilité parfaite des ressources
Les 3 premières conditions constituent les hypothèses de concurrence pure tandis que les deux
dernières définissent les hypothèses de concurrence parfaite.

Un marché en concurrence pure et parfaite respecte les hypothèses suivantes:


1. Atomicité:
Un grand nombre d'acheteurs et de vendeurs, tous de petite taille par rapport à la taille
du marché. Aucun vendeur ni acheteur ne peut influencer le prix de vente par une action
individuelle.
2. Homogénéité:
Le produit vendu est homogène (non différenci
firmes en présence sont de parfaits substituts. L'acheteur est indifférent quant au choix du
vendeur.
2

3. Libre entrée et sortie (Fluidité):


Mobilité complète de tous les facteurs de production (absence de barrières à l'entrée ou
à la sortie). De nouvelles firmes peuvent entrer sur le marché si elles identifient la possibilité
de réaliser des profits économiques. Elles peuvent également en sortir si elles enregistrent des
pertes économiques.

4. Transparence:
L nformation est complète et parfaite : les consommateurs connaissent les caractéristiques et
les prix de tous les produits sur le marché.
5 Mobilité parfaite des ressources
Les facteurs de production sont parfaitement mobiles entre les différents emplois possibles et

Remarque :
En général, aucune industrie ne satisfait ces cinq critères de concurrence pure et parfaite.

s (homogénéité, atomicité, mobilité parfaite des


ressources)

II Offre individuelle et offre de marché

1) Détermination des prix de marché en régime de concurrence pure et parfaite

P P
Demande à la firme Marché O
représentative

Q Q

. La firme ne choisit donc pas son prix de vente.


Toutefois, elle va tenter de maximiser ses profits en choisissant le niveau optimal de
production.
2 court terme

A court terme, le nombre tota


pas.
coût
a) cm :-.
marginal
Courbe variable
moyen Gens
CNM = le
seuil de
fermeture
3

La condition de maximisation du profit en CPP


d profit marginal est nul
-
P=Cm=Rm
or dRT/dq = P= Rm

F1 F2

P1

Min CVM

q1 q1

b où le coût marginal de court terme


est = au revenu marginal. Puisque Rm = P, rs atteint au
pour lequel P= Rm=Cm.

Tout niveau de production < q* correspond au Cm <


production et des ventes entraîne un accroissement plus que proportionnel de la recette totale
Par contre si q > q*, Rm < coût total

Ces deux cas limites, indiquent que le profit de court terme en CPP est maximisé uniquement

Quand le prix du marché (et donc la demande à la firme) diminue, la firme qui veut
maximiser ses profits doit réduire sa production.
Ainsi, le niveau de production optimum offre-t- :
4

Si P < min CVM La firme ne doit pas produire, car elle doit assumer
les CF et une partie des CV
Si P = min CVM La firme doit produire. Elle couvre les CV, mais pas
les CF. Comme elle doit assumer les CF de toute manière, il est préférable de
continuer à produire à court terme. (Seuil de Fermeture)
Si min CTM > P > min CVM La firme doit produire, car elle couvre ses
CV et une partie des CF.
Par ailleurs,
Si P = min CTM Les profits économiques sont nuls (Seuil de Rentabilité)
Si P > min CTM La firme réalise des profits économiques positifs.
Aux points F1 et F2 les profits sont nuls car le CTM= RM
Remarque :
Le seuil de fermeture représente le niveau de prix à partir duquel une entreprise
préfère quitter le marché car elle ne parvient même plus à couvrir ses coûts fixes de
production
Le seuil de fermeture est inférieur au seuil de rentabilité
Le seuil de fermeture est un point de sortie; le seuil de rentabilité est un point

b)

pour chaque prix possible, toutes égales par ailleurs.


Cette courbe se confond avec la portion ascendante de la courbe de coût marginal située au
dessus t-à-dire au dessus du seuil de fermeture de

la condition de maximisation du profit P=Cm.


Puisque le Cm de court terme dépend de la quantité pro dans les
conditions suivantes :
5

Si P= min CVM, S(i) = S(P)


Si P < min CVM, S(i) = 0, la firme ne produit pas ;
Si min CVM< P <min CTM, elle fera des pertes à court terme mais récupérera une partie de
ses frais généraux.
c) en CPP

La quantité offerte par chaque firme est déterminée par la portion du Cm au-dessus du min
CVM, la somme horizontale des Cm (au-dessus du min du CVM) de toutes les firmes va donc

individuelles pour chaque niveau de prix.


6

prix du marché (P= CMLT). La firme réalise des profits ou des pertes selon
conditions suivantes est vérifiée :
-Si P>CMLT la firme réalise des profits économiques et de nouvelles firmes font leur entrée
sur le marché et la quantité offerte augmente.
- -ci vont quitter

que des profits comptables. Pour ces mêmes raisons, les firmes ne quitteront pas l »industrie.

b
On appelle externali

consommation ou de la production d
autre agent sans passer par le prix du marché.
Les externalités pécuniaires peuvent avoir un effet très important sur les courbes de coût de
long terme

Cas des coûts constants tants)


7

Supposons que la demande se déplace de D1 à D2, ceci entraîne une hausse du prix de Pa en
Pb. Voyant ceci de nouvelles firmes vont entrer sur le marché, ce qui déplace la courbe
et le prix Pa est rétabli. Au fur et à mesure
déplace vers la droite, le prix diminue selon

long terme résultante est plate.

Cas des coûts croissants

prix Pb et des firmes font des profits. Ceux-ci conduisent de nouvelles firmes à entrer sur le
marché, ce qui augmente le coût de production des entreprises en place du fait des externalités
pécuniaires. Le prix plus élevé des inputs entraîne un déplacement de la courbe de coût
se déplace
8

Cas des coûts décroissants

s décroissants, dont la courbe

le coût des inputs et la courbe de coût moyen de long terme se déplace alors vers le bas. Ce
pouvoir de
négoci -à-vis de ses fournisseurs. Il se peut aussi que le plus grand
nombre de firmes permettent aux fournisseurs de cette industrie de bénéficier de rendements

question.
1
La concurrence imparfaite Chapitre 2
Chapitre 2 : La concurrence imparfaite (3 heures)

concurrence imparfaite » pour désigner

concurrence

parfaite. Au niveau de la structure des marchés, les marchés concrets sont : le monopole, la

I) Le monopole
1.1. Définition
Le monopole est une structure de marché dans laquelle il existe une seule entreprise

1.2 Les r
On note cinq causes principales du monopole :
-
Ex ôle de la
bauxite
-
- prise produisant au minimum de son coût
moyen et qui parvient à satisfaire sans perte la totalité du marché
- Les barrièr

dans une zone donnée.


Ex : Le Bureau N
La SODECI
- Par les ententes et les fusions, on peut créer aussi une situation de monopole.

1.3. La mesure du pouvoir du monopole


Pour mesurer le pouvoir du monopole, nous devons identifier

croisée de la demande et le pouvoir du monopole

-prix croisée est positive, il existe des substituts


disponibles sur le marché. Q -croisée devient de plus en plus élevée, il y a

Li = (P
La valeur de cet indice varie généralement entre 0 et 1.
: P= Cm :
dans ce cas, Li = 0 ; le pouvoir du monopole est nul
Lorsque P > Cm alors Li est positif ; plus sa valeur est proche de 1, plus le pouvoir de
2
La concurrence imparfaite Chapitre 2
c) Le ratio de concentration

2
Si
i 1
RC= n
Si
i 1
r les plus grandes firmes. On

ajoutée ou des effectifs employés représentée par les 4, les 10, les 20 ou les 50 plus grandes
entreprises. Plus ce pourcentage est élevé, plus la concentration est forte et plus le pouvoir de
monopole des entreprises considérées et leur degré probable de collusion sont supposés
importants.

1.4- Détermination du prix, de la quantité et du profit sous le monopole

Le monopole étant la seule entreprise sur le marché, sa courbe de demande est celle du
marché, et de ce fait, elle a une pente négative contrairement à la situation de CPP.

Q =q(P) courbe de demande

Rappel : En régime de concurrence pure et parfaite


- 2 2=- >0
Le prix est exogène donc constant

q CT(q) =0
Recette totale coût total

Le revenu moyen est RM = RT/q = P(q)q/q = p(q) est la courbe de demande


P

Courbe de demande
RM

O Q1

= d(P(q)q)/dq

= P(q) +qd(p(q)/dq= P(q)+ qpd(p(q))/pdq

Rm = P(1 +qdp(q)/pdq)

Or eq/p =- Pdq/qdp donc 1/eq/p= - qdp/pdq

Rm = P(1-1/eq/p) où e=- pdq/qdp


3
La concurrence imparfaite Chapitre 2
P

coûtmangindeCm CM

P monopole :OA
Rm > cm
Profit du !
monopole |
B Recette
Prix
C i

"
Demande
:
moyen
concurrence
if
I
E D= RM
Rm : Cm :P ;
Rm


Q* q

Maximisation du profit
- CT(q)
CNPO
/dq = RT`(q)-CT`(q)=0
Rm= Cm => Q* (volume maximum)
CIIO
d2 2

de Cm doit couper Celle du Rm par le bas. En situation du monopole, la quantité optimale est

trairement à la situation de CPP où la

1.5 Comparaison entre la concurrence pure et parfaite et le monopole

En CPP, la demande est horizontale

P
P
Cm CM
D= RM

Courbe de demande
RM
Rm

O Q O Q1
CPP Monopole
Pour la maximisation du profit, le prix P=Cm en CPP mais P > Cm en situation de monopole

4
La concurrence imparfaite Chapitre 2
P

Cm CM

A
P monopole

Profit du
monopole Perte sèche (dead weight loss)
B
PCPP
E D= RM
Rm

QMo* QCPP Q

En

du Cm et du Rm, le monopole fixe un prix élevé. Il produit une quantité < celle qui aurait pu
être produite en situation de CPP.
QMo < Qcpp => PMo > Pcpp ce qui génère des distorsions sur le marché et crée une perte
sèche

accroître sa production et baisser son prix par des mesures


de régulation appropriée.

1.6 La réglementation du monopole

La première mesure de
. Ces deux formes de taxe peuvent réduire le profit
dégagé par le monopoleur après la production. Ces taxes as la combinaison
optimale prix-quantité. Par contre une taxe unitaire va réduire le profit, le niveau de
production et élève le prix. Le monopoleur ne peut éviter la taxe forfaitaire mais il peut faire
passer la taxe unitaire au consommateur.
Taxe forfaitaire
C(Q)-T (taxe)

Taxe sur le profit


C(Q)-t(R(Q) C(Q))
t=taxe
-
=> (1-
Taxe unitaire
C(Q)-t(Q)
d -t=0
=> Rm = Cm +t
5
La concurrence imparfaite Chapitre 2
1.7 La discrimination du prix sous le monopole
La discrimination est la pratique de faire payer à différents consommateurs différents prix ou
à un consommateur particulier, différents prix selon la quantité achetée. Le prix étant
endogène dans un monopole, il existe trois degrés de discrimination du prix.

7.1 La discrimination du prix au troisième degré

On suppose généralement que le monopoleur sépare son marché en sous marchés. Exemple
marché 1 et 2. Cette séparation se fait en fonction de 4 conditions :

to
- Il faut que les élasticités de demande sur les 2 marchés soit significativement

:
différentes. Les consommateurs ne réagissent pas de la même manière sur les 2
marchés
- Il est impossible de revendre les biens achetés entre les utilisateurs. On dit que les

- Il est impossible aux consommateurs de changer de marché, les sous marchés étant
géographiquement éloignés et séparés
- it avoir un pouvoir de monopole

P
P Cm

P2
P1
Cm

Courbe de demande
Rm1 D1 Rm2 D2 Rm RM

O Q O Q O Q1
Marché 1 Marché 2 Monopole

Rm1=Cm=Rm2
Pour maximiser son profit, le monopoleur égalise le revenu marginal total au coût marginal
total au point E à la quantité Qt. Il va diviser la production totale en 2 (Q1 et Q2) qui seront
vendues au prix P1 et P2. A quel prix vendre les biens sur chaque marché?
Rm = P(1-1/ep)
Rm1= P1(1-1/ep1)
Rm2= P2(1-1/ep2)

Rm1 =Rm2= Cm
P1(1-1/ep1) = P2(1-1/ep2)

P1/P2 = = (1-1/ep2)/(1-1/ep1)

Si P1>P2 => = (1-1/ep2)/(1-1/ep1) > 1 => ep2>ep1


Le prix est plus élevé sur le marché o en valeur
absolue.
Exemple

7.2 La discrimination du second degré du prix


6
La concurrence imparfaite Chapitre 2
Cette pratique se voit lorsque le monopoleur fixe au consommateur un prix plus bas lorsque la

de production faible.
Exemple

Prix

P1
P2
P3

O
Q1 Q2 Q3 Quantité
Lorsque la quantité est Q1, le prix est P1. Il devient P2 lorsque la quantité passe à Q2

7.3 La discrimination du premier degré du prix ou discrimination parfaite

La firme traite chaque demande individuelle séparément. Chaque consommateur constitue un

mesure de payer plutôt que de ne pas avoir le bien. La notion de surplus du consommateur
émane de cette discrimination parfaite.

Le surplus du consommateur

Autrement dit le surplus du consommateur est égal à la différence entre la somme maximale

Sur le graphique suivant, le surplus du consommateur est la surface P1AB. OA est le prix
maximum que le consommateur est disposé à payer
P
A

Soit S = aire(OABQ1) aire(OP1BQ1)


Q1

Aire(OABQ1) = Pdq P1 B
0

Aire(OP1BQ1) = P1Q1

O Q1 Q
Q1

Pdq -P1Q1
0

-1/2 P + 5

q= - -2q+10
7
La concurrence imparfaite Chapitre 2
Pour P1=2, on q1=4
4 4
Pdq -P1Q1= ( 2q 10)dq -2x4
0 0
= [-q2+10q]40 8=16
= (40- 16)-8 =16
Bénéfice social, surplus social et surplus des producteurs
Q1

Supposons que le surplus du consommateur S = Pdq -


0

projet qui fo
dépensent effectivement P1Q1 ; mais sont disposés à payer aussi S pour avoir Q1. La volonté
totale de payer des consommateurs est alors S + P1Q1. Cette volonté totale de payer est
ap
économique
P

Bénéfice social
P1 B

O Q1 Q

Bien entendu le projet qui a mis à la disposition des consommateurs la quantité Q1 a nécessité
un coût de production.
On appelle surplus social, le bénéfice social moins le coût de production
On appelle surplus des producteurs, la différence entre les dépenses des consommateurs (ce
qui est une recette pour les producteurs et le coût de production.
Ainsi, le surplus social est égal à la somme du surplus des consommateurs et du surplus des
producteurs.
P

Surplus des consommateurs

Pe

O surplus des producteurs Q


8
La concurrence imparfaite Chapitre 2
II

1) Définition et causes
a) Définition

Ceci amène les entreprises à reconnaître leur interdépendance mutuelle


Exemples :

b) causes
-
- la fusion

Coût

O C Q
Au-

selon le degré de communication, de coordination et


de collusion.
à se signaler leurs intentions
mutuellement.
s de production

les entreprises dans une


industrie sur la manière de fixer les prix ou de partager le marché. Il peut y avoir une
s
firme pilote.

Classe Comportement Description


1 Non-organisées et sans collusion Très proche de la concurrence monopolistique
Théorie : Courbe de demande coudée
2 Organisées et en collusion Cartel (OPEP, OIC etc)
Incitation à tricher
Instabilité
3 Non organisées et en collusion Firme pilote(Stackelberg)
Pr Fritz Machlup
9
La concurrence imparfaite Chapitre 2

trouve dans les conjectures que


chaque concurrent doit faire a tre quant à la réaction à une
variation de la quantité ou du prix
- :
qi
Firme i, qi
qj
Firme j, qj

- variation conjecturale des prix :

Pi
Pj

variation output.

P.
Chaque oligopole agit selon la classe à laquelle il appartient. Cependant, un comportement
fondamental à tous les oligopoles : toutes les actions considérées doivent être prises après la
variation des réactions attendues des firmes rivales. Ce scénario a été schématisé sous forme
matricielle et sous forme de jeu.

Prix REACTION DES RIVAUX


Prix
1 2 3
ACTION DE

G G P
= 4 5 6
G O P
7 8 9
G G P
G = Gain
P = Perte
O = aucun des deux
Hypothèses

H1 : la firme oligopolistique et ses rivales vendent au même prix


H2 : si la firme oligopolistique augmente son prix et toutes les autres augmentent également

H3

prix autant
10
La concurrence imparfaite Chapitre 2
erminé par son seul comportement mais par celui

:
- Le duopole de Cournot (augustin Cournot, 1838, économiste français)
- Le modèle de Stackelberg,
-

a) Le modèle de Cournot

y a duopole,

On suppose que les deux entreprises A et B produisent un bien homogène ale


sans coût de production,
ue chacune des deux entreprise essaient de maximiser son profit
sa production constante.
q2 q1
( )F 2 ( )F1 0
q1 q2
q= q1 + q2 avec q1=> F1
q2 => F2
P= f(q1+q2) demande
Le profit des 2 entreprises
RT1= q1P(q1+q2) = R1(q1+q2) = recette totale de la firme 1
RT2= q2P(q1+q2) = R2(q1+q2) = recette totale de la firme 2
Soient C1 = C1(q1) = coût de production de la firme 1
C2 = C2(q2) = coût de production de la firme 2
1 =R1-C1
2= R2-C2
On cherche à trouver P, q1, q2, 1, 2
CNPO
(1) d 1/dq1=dR1(q1,q2)/dq1-dC1/dq1=o => Rm1=Cm1
(2) 2/dq2=dR2(q1,q2)/dq2-dC2 /dq2=o => Rm2=Cm2

En résolvant (1) et (2) simultanément, on obtient :


q1=q1(q2)
q2=q2(q1) qui sont des fonctions de réaction

réaction
q2
q20
q2= f(q1)

q21

q2*

q1=f(q2)

0 q10 q11 q1* cartel q1


11
La concurrence imparfaite Chapitre 2

e par q20, arbitrairement,


10ce qui va déclencher une réaction de F2 qui va
produire q21. Il y aura une convergence vers q1* et q2*

NB :Le modèle de Bertrand


Si le prix plutôt que le niveau de production est supposé constant, alors on a le modèle de
Bertrand

Le modèle de Cournot est un modèle théorique intéressant mais plutôt artificiel. Il fait

b) Le modèle de Stackelberg

hypothèse de Stackelberg conduit à une généralisation du modèle de Cournot. Chaque firme


sait non seulement que sa propre situation dépend des réactions de sa concurrente mais sait

réactions que ses propres décisions auront sur les choix de sa concurrente. Ce modèle revient
en fait à distinguer dans le cas du duopole une firme meneur (leader, maître) et une firme
suiveur (« follower » ou satellite)
Le leader est supposé connaître la fonction de réaction q2 = q1) de la firme suiveur. La
firme leader agit donc en intégrant dans sa fonction de profit la réaction de la firme suiveur :
1 = q1P (q1,
Le profit du meneur se ramène à une fonction de la variable q1 seule et peut être maximisé par
rapport à cette seule variable.
Dans cette situation, la production du suiveur résultera de sa fonction de réaction
q2 1) 2 = q2P(q2,q1*)) où q1* est la production optimale de la firme
2, et sa maximisation nécessite la
détermination de q1*, production

c) Le modèle des cartels

production mais aussi sur le marc


les firmes sont organisées et en collusion.

Définition du cartel

concurrence sur un marché.

ayant force exécutoire relatif au prix, à la quantité et donc au profit.


Ce genr
tous les membres avec comme objectif, le maximum de profit. Le modèle centralisé conduit
au monopole

Maximisation du profit du cartel centralisé (= monopole)


12
La concurrence imparfaite Chapitre 2
P

Pcartel

Rm D

Q* cartel q

membre. Cette répartition doit être de sorte que le Cm de chaque membre soit le même et le
profit partagé équitablement.
Exemple : cartel de deux membres : maximisation du profit joint

P Cm1

Cm2

Cm1+Cm2= cm
Pcartel

D
Rm
q1* q2* q* cartel q
Cm du cartel = sommation horizontale des Cm des membres

output doit être réparti de sorte que Rm(q*) = Cm1(q1*) = Cm2(q2*)


Qc =q1* +q2* ; Cm1(q1*) = Cm2(q2*)

A tout niveau de production, le cartel central doit minimiser les coûts. Cet objectif peut être
atteint en allouant des quotas aux membres de telle sorte que les coûts marginaux soient les
u minimum.
Au prix du cartel tout membre peut accroître son revenu en vendant au-delà de son quota à un
prix inférieur au prix du cartel central.
n
qn) - Ci(qi)
i=1
13
La concurrence imparfaite Chapitre 2
CPO
d /dqi =P + dP/dqi - Cmi
Conséquence

pour rétablir Cmi= P. Les cartels sont plus aptes à tenir ensemble quand leur nombre est
limité parce que cela limite les coûts de surveillance des membres.
Prix

Cm

O Q* Q
.

d) La concurrence monopolistique

Définition

concurrence. Les éléments de concurrence émanent du grand nombre de vendeurs pour


ne puissent affecter ses concurrents par ses actions.
Elle a des éléments de monopole parce que chaque producteur fait face à une courbe plate. Il
y a une différenciation de produit Le prix est une fonction de la quantité vendu par les n
producteurs qui constituent la branche.
La théorie de la concurrence monopolistique a été initiée dans les années 1930 par deux
auteurs Edward Chamberlin aux USA et Joan Robinson en Grande Bretagne.
Exemple : les
Les hypothèses de la concurrence monopolistique

- La différenciation
- Le groupe de produit (ou branche)
firmes dont les produits ne sont pas identiques
- La concurrence au sein du groupe : elle est atomistique, il y a plusieurs firmes et

- Toutes les firmes du groupe ont des courbes de coût identiques et font face à des
concurrents pour leurs différents produits.

Equilibre à court terme en concurrence monopolistique


bstituts, la courbe de
monopolistique est relativement élastique mais à une pente négative. Le niveau de production
14
La concurrence imparfaite Chapitre 2
Prix

Cm

D
Rm

Q* q

0 => P= Cm
En conclusion, en longue période, le schéma de CPP se trouve réintégré.
1
Les choix inter temporels Chapitre 3

Chapitre 3 : Les choix inter temporels

Dans ce chapitre, nous étudions le comportement du consommateur en examinant les


décisions qui impliquent une épargne et une consommation au cours de différentes
périodes de temps. Nous parlons dans ce cas de choix inter temporels.

choix inter temporels. Le modèle de Fischer met en avant les contraintes budgétaires et
u consommateur.

3.1 La contrainte budgétaire inter temporelle (Consommation et épargne)

est le revenu ou la contrainte budgétaire.


Soit un consommateur qui doit prendre une décision relative à sa vie qui se déroule en
deux périodes
la période 1 et gagne R2 et consomme C2 à la période 2. Toutes les variables sont des

Rappel :
Variable réelle = variable nominale / Indice des prix à la consommation (ou le
déflateur)

s peut-être soit supérieure, soit inférieure à ce q


cours de cette période.
On appelle épargne (S), la différence entre le revenu et la consommation, soit
(2-1) S = R1 - C1 à la période 1.

par cette épargne augmentée du revenu de la période 2, soit


(2-2)
Remarque

Si R1- C1> 0 alors S > 0 donc S est une épargne

Au contraire, si R1- C1< 0 alors S < 0 donc S est un emprunt

période.

Si R1 =C1 alors nécessairement C2=R2


emprunteur.
On dit que sa position de consommation est le point de Polonius : `` Hamlet
Shakespeare `Polonius donne un conseil à son fils

Pour dériver la contrainte budgétaire, on utilise les deux équations qui précèdent

1
2
Les choix inter temporels Chapitre 3

(2-3) C2 = (1 +r)(R1-C1) + R2

(2-4) C2 + (1 +r)C1 = (1 +r)(R1 + R2


en divisant les deux membres par (1+r), on obtient :

C2 R2
(2-5) C1 + = R1 + qui est la contrainte budgétaire intertemporelle.
1 r 1 r
1
Elle est de la forme P1C1 + P2C2 = P1R1 + P2 R2, en posant P1 =1 et P2 =
1 r
-4) exprime la contrainte budgétaire en termes de valeurs
- ilise cette
terminologie parce que, dans la première contrainte budgétaire le prix de la

rix de
la période 1 est mesuré par rapport à celui de la période 2 alors que dans la seconde,

Interprétation graphique

C2
(1+r)R1 + R2
Dotation

R2
Droite de budget
Pente = -(1+r)

R1 R1+R2/(1+r) C1

périodes est la somme qui reçue au cours de la première période, engendrerait le même
tion de la droite
-à-
consommer au cours de la période 1 : C1*= R1+ R2/(1+r).

consommer au cour -à-dire quand C1= 0. De nouveau on


peut résoudre la contrainte budgétaire pour dégager C2* = (1+r)R1 + R2 qui
correspond à la valeur future de la dotation.

2
3
Les choix inter temporels Chapitre 3

La formulation en termes de valeurs présentes est la façon la plus intéressante

rapport au présent.

3.2 Les préférences du consommateur


u consommateur quant à sa
consommation au cours des deux périodes. Le consommateur est indifférent entre W,

consommateur réduit sa consommation en période 1, sa consommation en période 2


doit augmenter pour assurer le même niveau de satisfaction.

C2

Consommation en période 2

Y Z

X
W I2
I1
0 Consommation en période 1 C1
Le graphique montre que le consommateur préfère des
telles que I2 En effet, le consommateur préfère
consommer plus à moins (more is better)
Optimisation
Maximiser U(C1,C2)
C2 R2
S/C : C1 + = R1 +
1 r 1 r

C2

Consommation en période 2

O
Y

I3
W I2
I1
0 Consommation en période 1 C1

3
4
Les choix inter temporels Chapitre 3

et celle de la droite de budget est (1+r). En


conclusion, au point O, on a
(2.6) TMS = 1+r. Le consommateur fixe sa consommation à chacune des deux
périodes

3-3 La statique comparative

a) consommation
Sachant désormais la manière dont le consommateur répartit son revenu entre la

hausse du revenu.
C2

Consommation en période 2

I3
I2
I1
0 Consommation en période 1 C1
La hausse du revenu en période 1 ou en période 2 déplace vers la droite, la droite de
budget. Si la consommation en période 1 et 2 porte sur les biens normaux, la hausse du
revenu accroît la consommation au cours des deux périodes.

b)
Deux cas doivent être examinés
-

4
5
Les choix inter temporels Chapitre 3

C2

Consommation en période 2

A
I2

R2
I1

Consommation en période 1 C1

budget autour du point (R1, R2). Ceci amène le consommateur à modifier sa


consommation au cours des deux périodes. Il se déplace du point A vers le point B.

consommation

variation de la consommation induite par le déplacement

davantage au cours des deux périodes

modification des prix relatifs de la consommation entre les deux périodes. La


ntée, le consommateur est incité à
consommer davantage en période 2 et moins en période 1.
Ces deux effets tendent à accroître la consommation en période 2. Par contre, les deux
effets ont des impacts en sens contraire sur la consommation en période 1 au cours de
laquelle, en conséquence, la consommation peut aussi bien augmenter que baisser.
Equation de Slutsky
En utilisant la contrainte bu

prix, d où
C1 C1 C1
= + (R1-C1)
P1 P1 / U R1
(?) (-) (?) (+)

5
6
Les choix inter temporels Chapitre 3

-C1. Si R1-C1< 0 alors le consommateur est


C1
emprunteur, par conséquent, <0 et la consommation C1 baisse. Pour un
P1

pousse à emprunter moins et à consommer moins.


Pour un prêteur R1-

présente.

3.4 Les périodes multiples


On envisage un modèle à trois périodes. Supposons que le consommateur peut prêter
térêt r au cours de chaque année. La contrainte budgétaire

C2 C3 R2 R3
C1+ + 2
= R1+ +
1 r (1 r ) 1 r (1 r ) 2

est exactement le même type de contrainte budgétaire que celle examinée au


paravant. Le prix de la consommation de la période en termes de consommation
présente ou actuelle est :

1
Pt =
(1 r )t 1

perçu r1 et celui de la
2.1 franc de la période 1 devient (1+r1)(1+r2) à la
période 3. La forme correcte de la contrainte budgétaire est par conséquent :

C2 C3 R2 R3
C1+ + = R1+ +
1 r1 (1 r1 )(1 r2 ) 1 r1 (1 r1 )(1 r2 )

années plus tard.

Taux Années
1 2 5 10 15 20 25 30
0,05 0,95 0,91 0,78 0,61 0,48 0,37 0,30 0,23
0,10 0,91 0,83 0,62 0,39 0,24 0,15 0,09 0,06
0,15 0,87 0,76 0,50 0,25 0,12 0,06 0,03 0,02
0,20 0,83 0,69 0,40 0,16 0,06 0,03 0,01 0,00

Exemple
0,15 F.

3.5
e que le prix de la
consommation ne se modifiait pas.
6
7
Les choix inter temporels Chapitre 3

ie (idem) le taux de croissance des prix à


la période 2. Considérons par ailleurs que la dotation est mesurée en unités monétaires
du bien de sorte que la valeur monétaire de la dotation soit P2R2 ; par conséquent, le
montant à dépenser pour cette période est P2C2 = P2R2 + (1+r)(R1-C1).
1 r
Et la quantité correspondante C2= R2 + (R1-C1)
P2
Le taux
1 r
Ce qui donne C2= R2 + (R1-C1),
1

:
1 r
1

C2 =R2 + ( -C1)

si on
diminue la consommation à la période 1, pourquoi on parle .
Ce taux donne la quantité supplémentaire
de monnaie supplémentaire.
.
1 r
1
1 r r
-1=>
1 1

r-
Exemple

7
CHAPITRE 4

BIEN-ETRE

I- Equilibre général et optimum économique


Introduction

a) Données de base

Préférences Possibilités Revenu Prix Quantité


ou fonctions technique ou courant
fonctions de
production
Décision du Donné Données Expliquées
consommateur Données

Décision du Données Quantités de


producteur Données facteurs et du
produit
expliquées

Un seul Données Données Donné Tous donnés Seule est


marché en sauf le prix expliquée la
CP.P du bien quantité du
étudié bien

Equilibre Données Répartition Tous Toutes


général Données initiale expliqués par expliquées
donnée mais le modèle par le modèle
revenu
expliqué
,

b) Définition

Equilibre général (Walrassien)

s biens et services dans


,
| profit des producteurs, sans coût de transaction et sous les contraintes
et des fonctions de
budgétaires et technologiques, la quantité de biens consommés est inférieure ou égale à

Optimum économique (au sens de Pareto)

Une allocation de ressources est efficace ou optimale au sens de Pareto


le bien-

1
-supérieure à une situation B si le bien-être des individus
en A est supérieure à celui de B.

U (individu
B) utilité ou
frontière de bien-être social

B
C

U (individu A)

NB

économie où les individus ont des dotations fixes de biens

1) Econo

On considère deux individus A et B et deux biens X et Y consommés par les deux individus.
Les utilités sont définies de manière implicite
UA (XA, YA) ; UB (XB, YB)

WX0 = dotation initiale de bien X = X0A + X0B


WY0 = dotation initiale de bien Y = Y0A + Y0B

UA (XA, YA) sous la contrainte de UB (XB, YB) =


Bavec aussi
X0A + X0B = WX0
Y0A + Y0B = WY0
Soit

2
L = max UA (XA, YA) + 1[UB(XB, YB) - B ] + 2[X0A + X0B - WX0 ] + 3[Y0A + Y0B - WY0 ]

CPO
XA A A 2 = 0 (1)
YA UA YA) 3 = 0 (2)

XB = 1 B B) 2 = 0 (3)

YB = 1 B B 3 =0 (4)
1= UB(XB, YB) - B= 0 (5)
0
2= X0A + X0B - WX =0 (6)
3 = Y0A + Y0B - WY0 =0 (7)

Après transformation et en divisant (1) par (2) et (3) par (4) nous obtenons

(1)/(2) = 2/ 3 = A XA A YA) =(3)/(4) = B XB B YB)


TMS(X/Y)A=TMS(X/Y)B

de substitution sont égaux pour tous les individus ou agents économiques quel que soit le

Remarque

La

s on utilise un instrument

Ysidro Edgeworth (1845-


outil analytique).
A = (XA, YA) est le panier de consomma B = (XB, YB)

Une paire de panier de consommation, A et B est appelée une allocation


Une allocation est dite réalisable si la quantité totale consommée de chaque bien est égale à la
quantité totale disponible

X0A + X0B = WX0


Y0A + Y0B = WY0
Une allocation réalisable WX0 et WY0 .
laquelle les consommateurs démarrent.

3
Individu B
X0B
Bien Y

Noyau

Y0A Y0B

Dotation
W
Individu A
Courbe de X0A
contrat

consommation (TMS) des différents individus pour les deux biens


points de tangence des différentes
qui ne peut être bloquée ni par un individu ni par aucune
coalition s.

X0B
OB
Bien 2
Individu B
C

Noyau

Bien 1
Y0A Y0B

Individu A

OA X0A
-P1/P2=
prix relatif

4
origine OB à travers la boîte

Rappel

X2

X1
-P1/P2

Max U1(X1, X2)


Sous contrainte de P1X1 + P2X2 = R
-(P1/P2) X1

Si on a une économie concurrentielle, le principe de maximisation est connu avec


maxUi(X1i, X2i)
sous la contrainte P1X1i + P2X2i =Ri
Alors

Cette égalité nous cond théorèmes -être

-être

a tangence entre les courbes

Deuxième -être
Sous certaines conditions techniques qui regroupent la con
les fonctions lle décroissant
(absence de biens publics) alors un optimum de Pareto correspond à un équilibre
concurrentiel.

5
unique après échange entre les agents économique sur le noyau.

Exemple : le marché à terme

: notion de demande brute et de demande nette


s
deux consommateurs ; chaque type de consommateur représentant cependant plusieurs
consommateurs. Ainsi la notion de demande comprend deux éléments : la demande brute et la
demande nette ou excédentaire.
- la dema A désire
aux prix en vigueur.
- pour le bien X est la différence entre la
demande totale et la dotation initiale (X0A) dont il dispose :
Soient :
XA
X0A X
EXA

EXA= XA X0A
demande (quel
que soit le concept de demande).

vendre ne sera pas nécessairement égale à la quantité que (B) souhaite vendre (ou acheter)

En terme de demande brute, cela signifie que la somme des quantités totales que les agents A
et B désirent
disponible de ce bien.
Dans ce cas le marché est en déséquilibre et un agent appelé commissaire priseur peut
intervenir pour modifier les prix des biens. Si la demande excédentaire est > 0, cela signifie

a) La lois de Walras

A
comptable de Walras.

Soient :
Dx = demande du bien X
Dy = demande du bien Y
Ox = offre du bien X
Oy = offre du bien Y
Px = prix du bien X
Py = prix du bien Y

PxDx + PyDy = PxOx + PyOy


Achats Ventes

6
Selon la loi de Walras, si le marché du bien X est en équilibre (Dx= Ox), le second marché est
lui aussi nécessairement en équilibre. Cette observation est vérifiée quel que soit le nombre de
bien et de marchés. Par conséquent, si (n-1) marchés sont en équilibre, le nième marché est
nécessairement en équilibre.
On peut aussi formuler la loi de Walras en termes de valeurs de demandes
excédentaires :
Deux agents A et B et leurs demandes nettes respectives
Agent A
ExA = XA-X0A= demande excédentaire du bien X
EYA = YA-Y0A= demande excédentaire du bien Y

Agent B
EXB = XB-X0B = demande excédentaire du bien X
EYB = YB-Y0B = demande excédentaire du bien Y
Selon la loi de Walras, la somme des demandes nettes des deux agents doit être nulle. Ceci
implique que
(ou de demander).
:

(1) (XA-X0A) +(XB-X0B) = 0

(2) (YA- Y0A) + (YB-Y0B) = 0


Exprimées en termes de valeurs, les demandes excédentaires deviennent :

A(P1,P2) + P2YA(P1,P2) = P1X0A + P2Y0A


B(P1,P2) + P2YB(P1,P2) = P1X0B + P2Y0B
ou

A(P1,P2)-X0A]+ P2[YA(P1,P2)-Y0A]= 0
B(P1,P2)-X0B] + P2[YB(P1,P2)-Y0B]= 0
Soit
EXA(P1,P2)+ P2EYA(P1,P2) = 0
EXB(P1,P2) + P2EYB(P1,P2) = 0

(3) P1[EXA(P1,P2)+ EXB(P1,P2)] + P2[EYA(P1,P2) + EYB(P1,P2)] = 0

(3) signifie que: puisque la valeur de la demande excédentaire de chaque agent est nulle, alors
la somme des demandes excédentaires est également nulle.

a1) Définition générale de la loi de Walras

En règle générale, la loi de Walras stipule que si on a n marchés de biens, il suffit de trouver
un ensemble de prix tel que (n-
et la demande soit automatiquement réalisé sur le nième marché.

a2) Le numéraire

La loi de Walras montre que les n équations Ej(P

7
n
j 1
PjEj = 0
Donc nous avons en définitive au maximum (n-1) équations indépendantes avec n inconnues
P1, P2, Pn. Pour donc résoudre le système, il faut se ramener à un système plus
que (n-1) inconnues. Pour y parvenir on va prendre l s comme une
donnée. Les prix des autres biens s de celui-
que le modèle de Walras ne donne que des prix relatifs. Le bien dont le prix est pris
comme base est appelé le numéraire.

3 Equilibre général de la production

a) Cas de deux producteurs, deux biens et deux facteurs

éléments suivants :
- deux producteurs
- Deux bien X et Y
- deux facteurs de production K et L disponibles en quantités fixes et représentent les
dotations initiales.
On suppose que les facteurs de production (K, L) sont initialement affectés à la production
des deux biens dans les proportions suivantes :
Oxkx unités de K
Pour produire le bien X
Oxlx unités de L

bien Y.

8
ly
Oy
K

Noyau

D
kx ky

Dotation

Ox
lx L

Théorème
substitution technique(TMST) sont égaux pour tous les producteurs qui utilisent ces facteurs.

correspond à un type de répartition équivalent à un équilibre optimal au sens de Pareto.

b) équilibre général de production


sans bien public

consommateur unique des biens X et Y fait face à un producteur unique de ces deux biens
disposant des inputs K et L en quantité limitée.

b1) Cas d producteur, deux biens et deux facteurs

Soient K et L le
entrepreneur unique produisant deux biens X et Y.

e doit être
vérifiée :

TMSTK/L(X) = TMSTK/L(Y) pour chaque prix relatif w/r


Avec w = prix du facteur L
r = prix du facteur K
ons suivantes
sont simultanément vérifiées :

TMSTK/L(X) = TMSTK/L(Y) = w/r

9
Et TTP =Px/Py avec Px= prix du bien X
Py = prix du bien Y
TTP= Taux de transformation à la production
b2) Cas d producteur, un consommateur, deux biens et deux facteurs
e se présente graphiquement

propriétés suivantes :

- pour un prix relatif donné (Px/Py)*, TMSTX/Y = TTPX/Y

-En outre au point E offre et demande de X sont égales à x* ; de même offre et demande de Y
sont égales à y*
Ox= Dx
Oy=Dy
Enfin, x* et y* étant définis, la répartition des quantités fixes de production K et L entre deux
processus de production est également connue ie kx*/ky* et lx*/ly*. Ainsi, kx*/ky* et lx*/ly*
étant

Y
Frontière des possibilités
de production ou courbe
T de transformation de
production

-
bien ou un facteur de production quelconque comme numéraire et lui attribuer un prix P = 1
pour que toutes les autres variables du système soient déterminées c
suivant :

10
Variables connues Variables déduites
1 :x*, y* Px*/Py* ; Kx*/Ky* ; Lx*/Ly*
2: Kx*/Ky*; Lx*/Ly* r*/w*
3: Kx*/Ky*; Lx*/Ly*; r*/w* Revenu du producteur rK + wl = rK +L si
w=1
4: Revenu du producteur = revenu du
consommateur
5 :Revenu du consommateur ; Px*/Py* ; x*, y* Px* et Py*

Toutes les conditions d

relatifs est tel que quel que soit deux biens finals, les deux consommateurs et les deux
producteurs considérés, ont leur TMS entre biens = TTP.
Dans ce c
demande (Ei = Di -Oi =0) est nul.
tous les biens, on peut écrire

Ei(
Comme en CPP, les profits de longue période sont nuls, aucune autre firme nouvelle ne vient
sur le marché et par conséquent, le nombre de firme est fixé.

Ainsi, un système de n équations


n biens. La résolution de ce système ne permettra de connaître que les prix relatifs des
différents biens s
du système). En effet, dans la mesure où tout le revenu de chaque agent est dépensé, la
somme de toutes les offres est nécessairement égale à la somme de toutes les demandes.

n n n
Donc PiOi = PiDi PiEi = 0
i 1 i 1 i 1

(n-1) marchés, alors

n 1 n 1 n 1
PiOi = PiDi PiEi = 0
i 1 i 1 i 1

ième marché car


n n 1
PnEn = PiEi - PiEi = 0-0=0
i 1 i 1

II- ien-être

11
La première partie de ce chapitre
ressources. -être.
Ainsi donner la totalité des ressources économiques à une seule personne est en principe
efficace au sens de Pareto. Mais les autres individus pourraient estimer que cette allocation

-même un objectif désirable


individus sans pénaliser les autres
personnes pourquoi ne pas le faire. Mais en général il y a plusieurs allocations au sens de
Pareto et se pose alors la question de choix parmi ces diverses allocations.
n- additionner »
des différents consommateurs. De façon générale, une fonction de bien-être permet de

Exemple :

Le point A est Pareto efficace mais présente u


satisfaction (bien-être).

NB : B est meilleur à A

U2
Frontière des possibilités

A courbe de contrat

U2C
C

U1

Pareto optimal mais est équitable. Donc le passage de A à C est


économiquement coûteux

1
Les préférences t définies par rapport à son panier de biens personnel
Supposons que chaque individu puisse dire face à deux paniers x et y
y.

12
Disposant ainsi des préférences de tous les agents, nous désirons avoir une méthode
permettant de les agréger pour obtenir un système de
problème de la prise de décision sociale à son niveau général.
Pour agréger les préférences individuelles, on pourrait utiliser un système de vote. Toutefois
cette méthode pose des problèmes : elle ne permet pas de faire un classement de préférences
sociales non transitives et présente des paradoxes. (Voir 1ère année).
Existe-t- ?
aux
(Kenneth ARROW)

On considère 3 choix A, B, et C et deux individus

Si A> B, B>c A>C

C>A, A> B C>B

conditions suivantes :
1. La société doit pouvoir classer les possibilités

A> B, B>A

2. les choix sociaux doivent être transitifs

Si A> B et Si B> C A>C

3. Le classement social doit être positivement relié aux préférences individuelles

Si A >1 B et si A >2 B A> B

4. les classements entre deux possibilités doivent être indépendants


-à-dire si avec 3 possibilités A, B, C on a A>B, alors avec 4 possibilités on doit toujours
avoir A> B
-
même
6. La préférence de la société ne doit pas être imposée par un individu de la société (un
dictateur)

sent à des préférences sociales transitives et


qui satisfassent également aux six conditions énoncées.

2) Les fonctions de bien-être social


Une fonction de bien-être social est simplement une fonction quelconque des fonctions
:
W(u1 n(x)). Elle permet de classer différentes allocations sur la base des seules
préférences individuelles et elle est croissante chaque individu.

n
W(u1 n).= ui
i 1
s dans la société.

13
Examinions quelques exemples

La fonction de bien-être utilitarienne


précédemment.

n
W(u1 n).= ui
i 1

Cette fonction est souvent appelée fonction de bien-être de Bentham (1748-1832 est le
fondateur d
est le plus de bonheur possible pour le plus grand nombre.
En procédant à une généralisation de cette forme, nous obtenons comme fonction de bien être
la somme pondérée des
n
W(u1 n).= ai ui
i 1
ai= pondération sensée d -être social
général.

- La fonction de bien-être social minimax ou fonction de bien-être de Rawls

des
individus, indépendamment des quantités X1 et X2 des biens consommés, tout en restant sur

W(u1 n).= min(u1 n)

Cette fonction de bien-être indique que le bien-


bas.
Cette fonction repose sur les règles de Rawls)

Règles de Rawls.

la société accepte par rapport à une situation d égalité si la perte de


bien-
situation égalitaire dans un mon du risque)
3) La maximisation

Soit V v(U 1 ( X 11 , X 21 ),U 2 ( X 12 , X 22 ))


Bergson-Samuelson. On suppose que V est
quasi concave

1 2>0

Max V (( X 11 , X 21 ); ( X 12 X 22 ))

S/C X 11 X 12 W1
X 21 X 22 W2

La fonction de Lagrange est

14
L = V (U 1 ( X 11 , X 21 ); U 2 ( X 12 X 22 )) 1
1( X 1 X 12 W1 ) + 2( X 21 X 22 W2 )
En différenciant par rapport à chacune des variables, on obtient les CPO suivantes :
CPO
X 11 = ( 1 1 X1
1
1 = 0 (1)

X 21 2 2 X2
1
2 = 0 (2)

X 12 1 1 X 12 1 = 0 (3)
X 22 2 2 X 22 2 = 0 (4)

1 = X 11 X 12 W1 =0 (5)

2 = X 21 X 22 W2 =0 (6)

Après transformation et en divisant (1) par (2) et (3) par (4) nous obtenons

1/ 2 = 1 X 11 2 X 21 1 X 12 2 X 22 )

Ces expressions sont identiques à celle que nous avons rencontrée dans les conditions
-être nous donne les
mêmes conditions de premier ordre que le problème de maximisation au sens de Pareto. Cela
-être de Bergson-Samuelson
est une allocation efficace au sens de Pareto et que toute allocation au sens de Pareto
maximise une fonction de bien-être particulière. Les allocations qui maximisent le bien-être et
celles qui sont efficaces au sens de Pareto doivent par conséquent respecter les mêmes
conditions de premier ordre.

U2
Frontière des possibilités

A courbe de contrat

Ensemble des
possibilités
B

U2C
C

U1
Le point optimum est caractérisé par une condition de tangence entre la frontière des
possibi iso-bien-être -à-dire diverses combinaisons de bien-
être qui correspondent à un niveau constant de bien-être.

15
UNIVERSITE FELIX HOUPHOUET-BOIGNY ANNEE UNIVERSITAIRE
_____________ 2018-2019
UFR DE MATHEMATIQUE ET INFORMATIQUE
METHODES INFORMATIQUES APPLIQUEES A LA GESTION DES
ENTREPRISES (MIAGE)
Licence 1

ECONOMIE GENERALE

TD N°6
Deuxième partie : Analyse microéconomique

Chapitre 6 : Théorie de la production

I) QUESTIONS THEORIQUES

exemples de coûts fixes et de coûts variables.

II Répondez aux questions à choix multiples (QCM) suivantes :


1) agricole pour un bien, laquelle des
variables ci-dessous varie ?
a) la technologie

c) les données naturelles telles que le climat, et les conditions météorologiques


d) le prix du bien considéré

2) Tout en vous servant des données suivantes, relatives aux coûts totaux (CT) de production
et aux quantités produites (Q), répondez aux q.c.m 2.1, 2.2, 2.3 et 2.4 ci-dessous :

Q CT
0 150
1 155
2 170
3 192
4 228
5 275
2.1) :
a) 64 ; c) 150
b) 192 ; d) 50
2.2) :
a) 30 ; c) 55
b) 125 ; d) 25
2.3) le coût marginal (Cm) de la 4ème :
a) 228 ; c) 57
2

b) 128 ; d) 36

2.4) :
a) 14 ; c) 22
b) 50 ; d) 64

Exercice 1

Soit une entreprise dont la :


CT= cQ, c > 0

D= p- , >1

1) ;

2)

Exercice 2
Une firme a pour fonction de production : Q = K1/4L3/4

1) Définissez le concept de fonction de production. Quel est le type ici ?

? Commentez.

3) On se donne le coût unitaire du facteur capital r = 5 francs ; le prix du facteur travail


w= 10 francs et le coût total de production CT = 100 francs. Déterminez la
combinaison factorielle optimale ainsi que le volume optimal de production.

Si le prix de vente du produit est P = 20 francs, quel est le montant du profit.

ceteris paribus ? Commentez

de production Q. En déduire la nature de la relation entre les facteurs de production.


UNIVERSITE DE COCODY-ABIDJAN ANNEE UNIVERSITAIRE
_____________ 2019-2020
UFR DE MATHEMATIQUE ET INFORMATIQUE
METHODES INFORMATIQUES APPLIQUEES A LA GESTION DES
ENTREPRISES (MIAGE)

LICENCE 1

ECONOMIE GENERALE 2

TD N°1
Première partie : Analyse microéconomique

Chapitre 1 : La concurrence parfaite


I) QUESTIONS THEORIQUES

1.1 Soit une fonction de demande inverse définie par P= aq + b avec a < 0 et b > 0.

Montrer que lorsque la demande a une élasticité-prix égale à -1, la recette totale atteint son
maximum.

1.2 Quelles distinctions faites-vous entre les concepts de seuils de rentabilité et seuil de fermeture ?
Faites une représentation graphique de ces concepts.

II Vrai ou faux : Justifiez vos réponses (2 points)

1. Le marché d'un bien est parfaitement concurrentiel quand il existe un autre bien substitut parfait
du premier.

2. A court terme, le profit d'une entreprise présente sur un marché parfaitement concurrentiel n'est
pas toujours nul.

ATION

Exercice 1

Supposez que la fonction de coût d'une entreprise située dans une branche concurrentielle soit

CT(q) = 4q2+ 16.

a. Déterminez le coût variable, le coût fixe, le coût moyen, le coût variable moyen, et le coût fixe
moyen.

b. Tracez les courbes de coût moyen, de coût marginal et de coût variable moyen sur un graphique.

c. Quel est le niveau de production qui minimise le coût moyen ?

-t-elle une quantité positive ?


2

e. Pour quelle gamme de -t-elle un profit négatif ?

-t-elle un profit positif ?

Exercice 2

Vous êtes le gestionnaire d'une entreprise fabriquant des montres intervenant sur un marché
concurrentiel. Le coût de production est donné par CT(Q) = 200+2Q² où Q est la quantité produite
par mois et CT le coût total de production.

1. Si le prix des montres sur le marché est de 100 francs quelle est la quantité de montres que vous
produirez ?

2. Quel sera le profit de l'entreprise ?

3. Pour quel prix de marché minimum, votre entreprise est-elle disposée à produire des montres ?
(
RT
N' CT Prime
endogène
-

= :

du Rm em o te
pniox dépend
ne
-

= =

dq l' extérieur
rm
pas de
= em

Lg d¥µ , le prix n' est pas fixe


l' entreprise est

§
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Eqp
p
:

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seulement les
giffen nomme
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PIB nominale 2017 = Prix 2097 a
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Prix PIB nominal


Délateur PIB = --

Prix réel
PIB

PIB réel 2018 = Prix 2097 × qte 2088

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