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marché
Introduction………………………………………..…….…….2
I. La Concurrence pure et parfaite……………….……….4
1. Les cinq hypothèse du CPP et leurs implications…………...4
2. Equilibre du marché et de l’entreprise en courte et en longue
période…………………………………………………….....7
3. La remise en cause de la CPP……………………………...12
II. Le Monopole…………………………………….………13
1. Définition ………………………………………………….13
2. Les hypothèses du monopole………………………………13
3. Les politiques de prix sur le marché de monopole………...14
III. La Concurrence monopolistique………………………18
1. Définition………………………………………………………...18
2. La différenciation des produits…………………………………..19
3. La concurrence monopolistique à court terme…………………...19
4. La concurrence monopolistique à long terme……………………21
IV. L’Oligopole……………………………………………...22
1. Définition de l’oligopole et du duopole………………………….22
2. Les deux modèles du duopole……………………………………22
3. Les différentes théories du duopole……………………………..23
Conclusion……………………………………………………25
Bibliographie…………………………………………………26
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Introduction
D'un point de vue économique, le marché peut être défini comme un ensemble de
produits présentant entre eux une forte substituabilité au niveau de la demande et de
l'offre. Mais nous retenons à notre niveau que le marché est le lieu où l'ensemble des
demandes et des offres se rencontrent donnant lieu à un échange sur la base d'un prix. Il y
a donc l'offre, la demande, l'échange et le prix comme éléments constitutifs.
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La question qui se pose donc :
- Quelle est la relation entre Ces marchés et la réalité ?
Pour répondre à cette question, nous allons tout d’abord présenter les hypothèses et les
conditions de chaque marché ainsi que les conditions d’équilibre et leur impact sur les
agents économiques.
-Le premier chapitre présente le marché de concurrence pure et parfaite.
-Le second chapitre présente le marché du monopole
- Le troisième et le quatrième chapitres traitent respectivement la concurrence
monopolistique et l’oligopole.
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I. La concurrence pure et parfaite :
Un marché est dit de concurrence pure et parfaite (CPP), quand il regroupe un grand
nombre d’offreurs (Producteurs) et de demandeurs (Consommateurs) aucun n'étant
capable d'influer sur le prix du marché par ses propres décisions en d’autre manière, Ils
n’exercent aucune influence sur le prix du marché – dit prix d’équilibre-.
Conséquences :
Conséquences
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➢ La liberté d’entrée et de sortie du marché : pas de barrières empêchant un
producteur ou non consommateur d’entrer sur un marché. Inversement, les agents
peuvent quitter un marché à l’autre.
Conséquences
Conséquences
Conséquences
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L’individu, ne peut que se soumettre au prix imposé par le marché, et ne dispose, par voie
de conséquence, d’aucune possibilité de faire changer le prix du bien qu’il achète
(consommateur) ou qu’il vend (producteur)
Rm = P
Cela veut dire que la demande à l’entreprise est représentée par une droite horizontale et
qu’elle est infiniment élastique.
P = RM
On peut déduire cette égalité fondamentale, qui est caractéristique du marché de
concurrence pure et parfaite :
Rm = P = RM
Compte tenu des hypothèses du marché de CPP, notamment (l’atomicité) les entreprises
sont en principe de même taille et ont les mêmes coûts de production.
On considérera, néanmoins, le cas d’un marché avec des entreprises à coûts différents. La
détermination de l’équilibre prendre appui, dans ce cas, sur la notion d’entreprise
marginale.
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2. Equilibre du marché et de l’entreprise en courte période :
a) Equilibre du marché :
Le prix qui assure l’équilibre sur le marché est celui qui résulte de l’égalité entre l’offre et
la demande du marché.
En premier lieu, on suppose que le nombre de firmes sur le marché d’un produit est
donné et n’est donc pas susceptible de varier en courte période. Cette hypothèse introduit
la stabilité sur le marché en courte période.
❖ Equilibre instantané
* Principe d’équilibre
Cette détermination du prix est une œuvre collective à laquelle concourt l’ensemble des
acheteurs (demande du marché) et des offreurs (offre du marché).
Le prix qui satisfait à cette condition est celui qui assure la rencontre entre l’offre et la
demande.
Rappelons que le marché est en équilibre si l’offre est égale à la demande, soit :
Qd = Qo
La demande est exprimée par sa fonction réciproque : P = f(Q)
D’où Qd = -5P+1000
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Et à l’équilibre -5P+1000 = 20P-100
-25P = -1100
Et P = 44
- A l’équilibre, la quantité échangée est :
Qd (P = 44) = Qo (P = 44) = 780
- La quantité échangée par une entreprise représentative est :
Q/EE = 780/100 = 7.8
(EE est l’effectif des entreprises)
b) L’équilibre de la firme en courte période
– Principe général d’équilibre de la firme
Cet énoncé résume les deux conditions générales de maximisation du profit par une
entreprise.
π = (RT- CT)
– Première condition :
Rm = Cm (2)
Cette égalité a été déjà déduite comme implication directe des hypothèses de concurrence
pure et parfaite .
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-Deuxième condition :
Cette caractéristique propre au marché de CPP, nous a déjà permis de déduire l’identité
(1) :
Rm = Pm = RM (1)
Et en tenant compte de l’identité (2) ci-dessus, on peut déduire :
Rm = Cm = Pm (4)
La règle fondamentale d’équilibre de la firme sur un marché de concurrence pure et
parfaite en courte période s’énonce ainsi ( suite à (3) et (4) :
Illustration graphique
➢ Graphique : Equilibre de l’entreprise en courte période
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Si l’entreprise fait face à un prix P°, alors elle choisit de ne pas produire car dans ce cas,
p°< CVM. La quantité offerte sur le marché est inférieure à ce que désirent les
consommateurs. Si le prix est supérieur au coût variable moyen, alors chaque unité
produite génère une recette par rapport aux seuls coûts variables. Mais le total de ses
recettes peut être inférieur aux seuls coûts fixes.
3. Equilibre du marché et de la firme en longue période
On considère à présent et contrairement à la courte période que :
– Les facteurs de production sont variables et l’entreprise peut adapter sa taille à
chaque volume de production visé.
– Compte tenu des hypothèses de fluidité et de liberté d’entrée et de sortie des
firmes (mobilité parfaite), le nombre d’entreprises est susceptible de varier en
longue période.
Rappel : L’élément déterminant le mouvement des entreprises est le profit
Cela veut dire que la firme ne réalise pas de profit pur en longue période et adopte
l’équipement (la taille) qui lui permet de produire au minimum du coût moyen de
longue période.
❖ Les implications de l’équilibre en longue période
L’équilibre du marché en longue période se traduit par la stabilité. Avec un niveau du
prix du marché correspondant au minimum du CMLP.
On doit distinguer deux cas possibles :
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1- Toutes les entreprises sont identiques : cela veut dire qu’elles ont des coûts identiques
et des équipements similaires. Ce cas est le plus conforme aux hypothèses du marché de
la CPP. La situation d’une entreprise quelconque, appelée entreprise représentative ou
typique, se présente comme suit :
CMLP = CmLP = CMCP = CmCP = P
Ce qui veut dire que la taille de l’entreprise en courte période assure l’optimum de longue
période. Autrement dit, c’est une situation caractérisée par l’absence d’économie
d’échelle.
Illustration graphique :
➢ Equilibre de longue période de l’entreprise représentative
2- Envisageons le cas où les entreprises ont des coûts différents. On considère une
situation d’équilibre lorsque les entreprises dites marginales ne réalisent pas le profit.
Plus précisément, la situation de ces entreprises marginales est à rapprocher du cas
précédent, c-à-d que l’équilibre de longue période est réalisé si :
P = min CMLP
L’entreprise est dite marginale si sa rentabilité est moindre par rapport aux autres
entreprises mais sa présence sur le marché est néanmoins indispensable pour réaliser
l’équilibre entre l’offre et la demande globales. Les entreprises marginales réalisent alors
un profit normal inclus dans les coûts de production
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Illustration graphique
➢ Equilibre de l’entreprise marginale
Ce marché est animé par des entreprises de coûts différents et donc de niveau de
rentabilité différents. Pour un prix du marché égal à p2, l’entreprise marginale est celle
qui ne réalise pas de profit pur.
✓ Libre entrée sur le marché > Viscosité Seules les grandes entreprises peuvent se
permettre de réunir des capitaux.
✓ Homogénéité des produits > Différenciation Il existe une différenciation entre les
produits : marque, couleur, provenance, emballage, odeur…
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II. Le Monopole :
1. Définition :
Classiquement, le monopole a quatre propriétés : (i) il est le seul offreur face à un très
grand nombre de demandeurs (acheteurs); (ii) le produit proposé n’a pas de substitut
proche; (iii) le monopole peut fixer soit le prix de son offre, soit la quantité offerte
mais pas les deux à la fois; (iv) il peut exister des barrières à l’entrée, la firme (et/ou
le gouvernement) se prémunit de la concurrence afin de conserver sa position de
monopole.
D’une manière plus générale, le monopole peut apparaître sous plusieurs traits. Il peut
s’agir d’un monopole technologique qui commercialise un nouveau produit jusqu’alors
inexistant ou bien maîtrise un procédé de production innovant qui lui confère une
position temporaire de monopole. Cette situation est protégée par un brevet. Il peut
également s’agir d’un monopole légal protégé par le législateur qui instaure des barrières
réglementaires à l’entrée. L’Etat peut lui même gérer des monopoles en cherchant à
maximiser le rendement social, c’est à dire le bien être de la société dans son ensemble. Il
peut s’agir enfin d’un monopole naturel lorsque le coût unitaire de production diminue
avec le volume de production. C’est le cas des activités de réseau comme la gestion
d’infrastructures ferroviaires, électriques…
Exemples :
✓ La Cosumar, seul groupe industriel privé fabricant du sucre au Maroc ;
✓ Le transport ferroviaire est dominé par l’ONCF
✓ La production de l’eau potable est dominée par l’ONEP
✓ La production du phosphate est dominée par l’OCP
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3. Les politiques de prix sur le marché de monopole :
a) Le monopole simple :
Dans une situation de monopole, le vendeur est seul sur le marché, il n’a pas à se soucier
d’éventuels concurrents qui pourraient lui prendre une partie de sa clientèle. Il dispose
ainsi d’un certain pouvoir de marché.
Ceci ne lui permet pas pour autant de fixer un prix élevé. En cherchant à maximiser
son profit, le monopole doit tenir compte des dispositions à payer des consommateurs. En
effet, s’il fixe un prix trop élevé, peu de consommateurs achèteront ses produits et sa
recette sera faible. A l’opposé, s’il propose un prix faible, de nombreux consommateurs
seront prêts à acheter sa marchandise mais sa recette sera également faible. Le monopole
doit donc prendre en compte la manière dont les consommateurs réagissent à un
changement de prix (élasticité de la demande par rapport au prix).
La courbe de demande du monopole correspond à sa courbe de revenu moyen
puisqu’il est le seul offreur sur le marché. Toute la demande lui est ainsi adressée. Cette
courbe de demande est décroissante avec le prix donc la courbe de revenu marginal est
forcément située au niveau inférieur.
Cette demande peut être notée Q = f (P) avec Q la quantité demandée en fonction du
prix P. Lorsque la demande est continue et strictement décroissante, on peut Définir la
fonction P = f −1(Q)= F(Q) qui est la fonction inverse de la demande.
Le revenu ou la recette totale est égal à R = PQ = Q F(Q)
La recette moyenne est égale à RM = P = F (Q)
Le revenu marginal peut s’exprimer de la manière suivante :
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Avec ε l’élasticité de la demande par rapport au prix. La recette marginale est nulle quand
ε est nulle (élasticité s’annule). En revanche, cette recette marginale est positive quand
l’élasticité est inférieure à -1, mais négative si l’élasticité est comprise entre 0 et -1.
Le monopole est conduit à sortir du marché si la demande est inélastique car le revenu
total baisse dans ce cas.
Pour savoir quelle quantité de bien produire, le monopole doit prendre en compte les
coûts associés à sa production. Il s’agira ainsi de chercher la quantité qui va maximiser
son profit, c’est à dire la différence entre sa recette totale P(Q) Q et ses coûts totaux
(CT(Q).
Profit = recettes totales – coûts totaux
Il cherche donc la quantité Q qui maximise :
Π (Q) = P(Q)Q – CT(Q)
Les conditions de premier et de second ordre :
La pente de la recette marginale (Rm) doit être plus faible que la pente du coût marginal
(Cm). Dans le cas normal, la condition de second ordre est toujours vérifiée. Le
monopole égalise sa recette marginale avec son coût marginal, ce faisant, il choisit sa
quantité à mettre sur le marché.
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➢ Les modes de gestion du monopole :
Si la maximisation constitue un objectif important pour le monopole, la gestion de ce
dernier ne se réduit pas à maximiser des profits. Considérons une courbe de demande
linéaire telle que P = a – bQ (a, b >0). La recette moyenne est égale à la recette totale
divisée par la quantité vendue (Q).
RM=RT / Q=PQ / Q=P
RT=PQ= (a−bQ). Q=aQ−bQ2
Rm= (RT ') =a− 2bQ
➢ Le monopole peut également choisir de maximiser son chiffre d’affaires afin de
rentabiliser le plus vite possible une activité qui restera en situation de monopole
durant une courte période. L’objectif peut être de se prémunir contre l’entrée
d’éventuels concurrents en fournissant le maximum de demande ou d’élever
artificiellement le prix de cession d’actifs dont il désire se débarrasser.
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Il convient de proposer la quantité sur le marché qui permet d’annuler la recette
marginale.
➢ Il est également possible de pratiquer une gestion à l’équilibre, c’est à dire annuler
le profit ou encore égaliser la recette moyenne au coût moyen. Il s’agit d’une
décision dans la plupart des cas d’ordre politique. Le monopole doit proposer un
prix correspondant au coût moyen de sa production, ce qui n’implique cependant
pas que le monopole propose une offre optimale du point de vue social.
Ainsi pour que Π = 0, il faut que RT = CT d’où Rm = Cm
➢ Il est enfin possible de tarifer au coût marginal. Le monopole cherche à éviter tout
gaspillage et propose sa production à un prix correspondant au coût marginal. Ce
principe de gestion qui se rapproche de celui appliqué en concurrence pure et
parfaite, peut, dans le cas du monopole public éviter tout gaspillage lorsque le coût
de la dernière unité apparaît prohibitif. Il est inspiré de la Règle Ramsey-Boiteux
(tarification d’EDF).
P = RM = Cm
b) Le monopole discriminant :
On parle dans ce cas de discrimination par les prix quand il s’agit de la vente d’un produit
à deux ou même plusieurs prix différents, pour les raisons autres qu’une différence de
coût.
Discrimination : application de prix différents pour le même produit.
✓ Une seule enterprise
✓ Un seul produit
✓ Deux ou plusieurs prix
✓ Deux ou plusieurs clientèles
Objectif:
L’entreprise vise un profit dans le cas de discrimination est supérieur au profit sans
discrimination
Condition:
✓ Existence de deux ou plusieurs clientèles c’est-à-dire des catégories avec des
sensibilités différentes.
=avec des indices d’élasticité (e D/P) différents
✓ Absence de relation d’échange entre les catégories de clientèles.
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Comment discriminer ?
Deux ou plusieurs catégories de client (sous marchés)
✓ Si (e1) : Élasticité de la demande de clientèle 1
✓ Si (e2) : Élasticité de la demande de la clientèle 2
Donc:
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2. Différenciation des produits :
La différenciation des produits est une stratégie visant à introduire une distinction entre,
d'une part, le produit fabriqué et vendu par l'entreprise et, d'autre part, les produits des
concurrents. Ainsi, l'entreprise cherche à créer pour son produit un ou plusieurs avantages
relatifs perçus comme uniques par les acheteurs. Le but est de réduire l'âpreté de la
concurrence quand il y a homogénéité des produits proposés par les différentes entreprises,
et donc quand il y a substituabilité entre eux. Le producteur qui différencie son produit
réussit ainsi à s'approcher des conditions du monopole (production assurée par une seule
entreprise), même si celui-ci est limité dans l'espace et dans le temps.
La différenciation des produits est la stratégie centrale de la concurrence monopolistique.
La différenciation concerne le produit soit directement (qualité, modèle, design, emballage,
image du produit donnée par la publicité...), soit indirectement (qualité du réseau de
distribution, commodité du lieu de vente, image de marque du producteur, réputation du
vendeur, conditions générales de ventes et de paiement...). Dans ce cadre, la publicité joue
un rôle déterminant pour persuader le consommateur que le produit présenté est unique.
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Court terme : entrée/sortie :
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Long terme : équilibre :
IV. L’oligopole :
1. Définition de l’oligopole :
On appelle oligopole un secteur d’activité pour lequel un petit nombre de firmes est en
concurrence. Les firmes constituant l’oligopole s’identifient parfaitement les unes les
autres. Elles prennent des décisions en tenant compte des décisions de leurs concurrentes
ainsi que des réactions de leurs concurrentes à leurs propres décisions et ainsi de suite.
Exemple : IAM, Inwi, Orange
Le duopole :
Le duopole caractérise un contexte de marché oligopolistique dans laquelle seulement
deux entreprises offreuses font face à une demande atomistique (c’est-à-dire à une
infinité de demandeurs).
Exemple : Airbus et Boeing sont les grands constructeurs aéronautique mondial
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➢ Modèle d’équilibre coopératif : Les deux entreprises vont faire recours à une
stratégie d’entente, c’est-à-dire la Collusion ou le Cartel dont l’obtention du
contrôle du marché se fait par entente formelle.
➢ Modèle d’équilibre non coopératif : Les entreprises choisissent de ne pas
coopérer et donc de faire recours à une stratégie concurrentielles, soit, par des
stratégies relatives aux quantités ou des stratégies relatives aux prix.
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Exemple :
A l’équilibre :
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• Duopole de Stackelberg :
C’est une configuration de marché dans laquelle deux firmes en positions asymétrique se
font concurrence en quantité. Elles produisent et vendent un bien homogène à un prix
unique P. L’une des firmes est dominante : c’est le leader. L’autre est dominée : c’est le
follower ou suiveur (satellite). Chacune connait les caractéristiques de la relation entre
prix et quantité demandée, les caractéristiques de sa propre fonction de coût ainsi que
celles de la fonction de coût de sa concurrente.
• Duopole de Bertrand :
C’est un modèle de la microéconomie et de la théorie des jeux qui porte le nom
de Joseph Louis François Bertrand (1822–1900). Il suppose la présence de deux
entreprises, les "duopoleurs", qui proposent un prix pour le bien qu'elles produisent à des
consommateurs qui se comportent en "preneurs de prix". Dans sa revue, Bertrand
montre que si les firmes annoncent des prix plutôt que des quantités (offres de biens)
alors, à l'équilibre, les entreprises feraient un profit égal à celui de la concurrence
parfaite. Il suffirait donc de deux entreprises, qui se livrent à une "guerre de prix", pour
que le résultat "concurrentiel" s'impose.
L'équilibre du modèle de Bertrand est tel que les deux firmes proposent le même prix -
égal à leur coût unitaire (Bertrand suppose, comme Cournot, que celui-ci est constant). Il
y a équilibre car dans une telle situation aucune des entreprises ne regrette d'avoir
proposé pour prix le coût unitaire, après avoir constaté que l'autre en a fait autant. Si elle
avait proposé un prix inférieur, elle aurait fait des pertes, et si elle avait proposé un prix
supérieur, toute la demande se serait reportée sur l'autre entreprise.
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Conclusion
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