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CHAPITRE 2 La Concurrence Pure et Parfaite

Le comportement de l’Entreprise. 2 types de contraintes :

 Techniques (la fonction de production)


 De marché
1. Une fois qu’on a la fonction de production on sait comment l’entreprise peut au mieux produire. Elle se confronte ces
contraintes de marché aux prix de facteur de production. Ces contraintes techniques se traduisent par un contrainte
économique. => obtenir les dépenses de production.
L’entreprise va chercher à minimiser ces dépenses pour un objectif de production donné.
K

Le droit de budget
K*

L*
2. Contrainte de marché
Possibilité de choisir 2 grandeurs : La quantité produit e le prix de vente.

Contrainte de déboucher : elle peut produire que ce qu’elle peut écouler sur le marché.
Le prix de vente : doit produire un bénéfice
 Si on avait qu’une seule entreprise : la demande qui s’adresse à l’entreprise = la demande de marché.
 S’il y a d’autres firmes : les contraintes seront différentes car dans ce cas l’entreprise doit prévoir la façon donc les
autres vont se comporter pour choisir la quantité ou le prix.
Les conditions de marché dans la Concurrence Pure et Parfaite

1. L'atomicité des offres et des demandes : sur un marché il doit y avoir plusieurs offreurs d'une part et plusieurs
demandeurs d'autre part, et ceux-ci doivent être de petite taille, de telle sorte qu'aucune des parties ne dispose de
puissance suffisante pour orienter les conditions du marché, c'est-à-dire influencer sur les quantités offertes,
demandées, et sur le prix d'équilibre.
2. L'homogénéité des produits (biens et services offerts) (standardisé) : les produits sur un marché considéré doivent
avoir les mêmes caractéristiques, ils ne doivent pas être différentiés, de telle sorte qu'ils soient substituables. 
3. La transparence : tous les intervenants sur un marché donné doivent disposer de l'information sur les produits mais
aussi sur le fonctionnement du marché.
4. La mobilité des facteurs de production : il ne doit pas exister d'entraves à la libre circulation des capitaux et des
hommes. Ils s'orientent naturellement vers les branches / secteurs où les taux de salaire sont les plus élevés.
5. La fluidité du marché (libre entrée et sortie d'un marché donné) : toute personne désirant intervenir sur un marché
donné ne doit pas rencontrer de barrières, ni à son entrée, ni à sa sortie (barrières administratives, réglementaires,
financières...). La demande doit être élastique par rapport au prix (voir cours Élasticité de la demande par rapport au
prix), c'est-à-dire que toute personne est libre de participer ou non aux échanges.

Le Marché dans la CPP n’existe pas, sauf le marché boursier s’approche.

Une entreprise suppose que le prix de marché est indépendant de son niveau de production. Il n’y a pas d’influence ou de
fixation de prix. La seule variable : La Quantité Produite.

L’entreprise est price-tacker et elle veut maximiser le profit


prix
Quantité RT=p*q CT=p1*K+p2*L Profit Rm Cm = 6
Quantit Recette Recette
é Totale Coût Total Profit marginale Coût Marginale
0 0 3 -3 - -
1 6 5 1 6 2
2 12 8 4 6 3
3 18 12 6 6 4
4 24 17 7 6 5
5 30 23 7 6 6
6 36 30 6 6 7
7 42 38 4 6 8
8 48 47 1 6 9
donné

Rm= supplément de recette qu’on obtient à la suite de la dernière unité vendue.


Cm= coût induit par la dernière unité produit. Ce coût dépend de la fonction de production.
On s’arrête quand le Rm=Cm= prix du bien
Rappel  : π= RT – CT = p x q – CM x q= (p – CM ) x q

On maximise le profit lorsque Rm=Cm

Etude de fonction de coût.


2 types des facteurs de production.
K (On suppose que le facteur Capital est fixe car il ne varie pas à Court Terme ne varie pas avec le niveau de production) et
L (facteur variable, varie avec le niveau de production.)
2 types des coûts :
Cout Fixe (Coût de K) et CV (Coût de L)
CT(q)= CV(q) + CF
CM(q) = CT (q)/q = CV(q)/q + CF/q
CVM CFM
CVM = coût variable moyen
CFM = coût fixe moyen

La SR = seuil de rentabilité.
La SF = seuil de fermeture

La courbe de la Cm coupe la courbe de CVM et la CM en leurs minimum


A CT le stock du K est fixe. (Ne varie pas en fonction de production et le nombre d’employeurs). Lorsque l’entreprise a un
faible niveau : l’Entreprise engage un nombre peu élevé d’employeur. Ce faible nombre d’employeur ne permet pas une
évolution efficace du stock du capital disponible. Les employés sont alors peu productifs. La production/employer est faible.
=> CVM est élevé. A CT l’offre ne peut ↗ que en engageant les employés supplémentaires.

Lorsque l’Offre ↗, le nombre d’emp↗ ; le stock du K disponible est utilisé de manière efficace.

 Les employés deviennent plus productifs.


 CMV↘
A partir du moment le nombre d’employer devient trop important par rapport au stock du K disponible => Le problème de
CVM
congestion (ex. 3 personnes pour 1 poste PC) => La productivité de L commence à décliner et le CVM↗
Ceci explique la forme de la courbe de CVM.
Le CM= CVM + CFM
Cela signifie que à faible niveau de production le CFM est élevé, le CM est largement supérieure de CVM
Pour un niveau de production élevé : CFM est très faible, et les courbes de CM et CVM sont quasiment identiques.
Cm explique la variation de coût pour la variation d’une unité de production et l’argument de rendement décroissant permet
aussi d’expliquer l’allure de la courbe de Cm.
A faible niveau de production les employés supplémentaires sont très productifs et le coût marginal pour produire une unité
de bien supplémentaire est relativement faible. A partir de point de rendement marginal optimal, le Cm a augmenté.

La fonction d’offre de l’entreprise


p
L’entreprise observe le prix de marché.

P=Cm(q) Fonction d’offre

q=f(p)
q
La différence entre Cm et CM = PROFIT

∏ = Cm – CM si P>CM alors profit est positif

Si p>SR ∏>0

 SR le seuil de rentabilité ; Cm=minCM ∏=0


 SF le seuil de fermeture ; lorsque le Cm=CVM (l’entreprise produit telle que le p=CVM) Elle peut couvrir que les
CV, mais pas le CF. ∏=-CF

Formalisation

P<Psf Q=0
P=Psf ∏=-CF
Psf<P<Psr -CF<∏<0
P=Psr ∏=0
P>Psr ∏>0
L’entreprise en concurrence maximise son profit (max∏) en prenant le prix commun donné (prix de marché)

Le prix de marché tout comme les prix de facteurs de production sont fixés. Elle va donc choisir le niveau de production de
façon à maximiser le profit.

∏(q*)=Pq* - CT(q*)

∂∏ (q) = 0 p - ∂CT(q)=0
∂q ∂q
Coût marginal
La tarification Cm représente un certain intérêt.

1ère type de propriété.


La propriété positive de la Concurrence Parfaite : Ex. Le marché de travail.

Lorsqu’on a un prix vs on n’a ni rationnement, ni gaspillage ; donc c’est un prix d’équilibre.

Pas de gaspillage

Ex 2. On n’a pas des variables d’ajustement. Même si des agents ont été prêts a consommer, mais ils ne peuvent pas
consommer a ce prix la.

Le marché ou les prix sont administrés, fixés. (À l’époque de l’URSS)

Il y a de gaspillage

On n’a pas produit moins de ce qu’était réellement la demande. Du moment que le prix n’est pas

Différence entre une éco socialiste (planification Qté, prix) et éco capitaliste, le prix n’est pas une variable d’équilibre, parce
que les pouvoir Public n’ont jamais suffisamment d’information pour déterminer l’O et la Demande.

P Les Pouvoir Public ont produit Q mais les agents à un prix P vont acheter que Q
P*

Q Q* Q
GASPIALLAGE

Dans les pays de l’Est, ou les prix ont été fixés (administrés) on observait des situations de gaspillage ou de pénurie.

De façon général on observe des situations du moment qu’il existe de rigidité (le prix est fixé) dans les prix, même dans les
pays capitalistes.

Les salaires en France, ce n’est pas un prix d’équilibre, parce qu’on ne regarde pas la courbe de demande. On négocie les
salaires.

Théorie Néo-classique du marché de travail

Salaire Offre de W de la parte de ménages

W*
Demande de W de la parte des entreprises

Nbr de Wère
Q*
Le travail est un bien comme un autre. L’O et la D dépende que de prix.

Information parfait, tout le monde peuvent se rencontrer, donc O=D ; les prix s’ajustent sur le marché.
Q* = Qté optimale à un prix d’équilibre.

Si les prix sont fixés (négociés). Il y a aussi des charges patronales (SECU), donc pas un prix vs. + le SMIC

Salaire Offre de W de la parte de ménages

W2

W*
Demande de W de la parte des entreprises
D* O*
Nbr de Wère
Q*
W2 = n’est pas un prix d’équilibre chômage

Pour Keynes, on ne produit pas assez. Il faut augmenter les salaires.

Pour néoclassiques il faut baisser les salaires, donc on embauche plus.

Les chômages : Conjoncturel (keynésienne), structurel (néoclassiques)

S’il y du chômage, c’est par ce que les individus ne peuvent pas se rencontrer à un bon moment.

2ème propriété de prix (normative)


Propriété positive de marché = analyser ce qui est… (Ce que les entreprises font)

Propriété normative de marché = ce qui devrait être (qu’est-ce que faudrait faire pour que ça fonctionne mieux.)

On voudrait que le marche soit en C Parfaite, car ça va maximiser le bien être social.

On a une tarification au Cm, c’est quelques choses que est souhaitable, car ça noud donne la valeur sociale du bien, le coût
de la dernière unité produite.

En monopole : le prix est un composant, telle que le prix est le plus élevé possible (pour une marge importante).

Le fait que ce prix d’équilibre concurrentiel maximise le bien être social.

On a un équilibre VS ; les prix =Cm ; P* est prix d’équilibre = un indicateur social ;

Le bien être social c’est la somme de surplus de producteur (le profit des entreprises) et de surplus de consommateur.

P Profit = la différence entre le prix et le Cm


Offre = Cm
Le surplus de producteur

P*

q* q
Le surplus de consommateur.

On va considérer lq on achète un bien (prix et )

* Je compare le prix a payer avec le prix psychologique. (Subjective)

Si le prix > prix Psy ; donc je ne l’achète pas

Si prix = prix Psy ; j’achète, mais je ne suis pas trop satrisfait. (j’ai payé max. Ce que je peux payer)

prix < prix Psy ; 2 sources de satisfaction. (J’ai fait une affaire)

P-
Demande
P*

q- q* q

La courbe de demande (Cournot) = l’agrégation de demande individuelle.

Chaque point sur la courbe de demande : la qté max à un prix.

P- = prix de réserve= prix maximum au dessus du quel l’individu achète une unité de bien et au delà du quel il va cesser
toutes achats.

P- Le surplus des consommateurs


Demande
P*

q* q
Le prix = Cm profit à gauche est le plus élevé, et le profit des entreprises est le plus élevé

Offre=Cm

P*
Demande

q* q

Le surplus des producteurs

Le surplus des consommateurs


Les 2 : Le bien être social = Le contentement de tout le monde

Donc on utilise le concept de bien être social et on a un intérêt d’avoir p=Cm (prix concurrentiel)

Le prix tq on ne peut pas avoir plus de surplus de consommateur sans diminuer le bien être total.

Un prix qui augmente le profit de l’entreprise, baisse les bien être de l’individu.

Offre=Cm
P1
P*
Profit
Demande

Q1 q* q
Le bien être social diminue. N’importe quel prix que le prix concurrentiel, diminue le bien être social.

Partie perdue surplus des consommateurs

C’est pourquoi les pouvoir publics cherchent à établir l’équilibre vs sur tous les marchés (éliminer les monopoles) ;

Cette propriété : LE PREMIERE THEOREMES DE BIEN ETRE EN ECONOMIE (toutes les équilibres vs maximisent le bien être
social)

UE : créer un marché unique pour obtenir le maximum de bien être social. (Démonter les monopoles ; mêmes les
monopoles publiques)

Traité de Rome, Amsterdam

Il faut avoir des interventions des Pouvoirs Publiques pour rassurer le marché concurrentiel, pour corriger la défaillance de
marché (Market failure)

L’ex. type : La pollution (une externalité négative)

Lq l’entreprise produit un bien, elle produit le 2 ème bien : la pollution.

L’entreprise ne prend pas en compte que ces émissions polluantes influence la nature (externalité négative), que le profit.

Il n’y a pas de prix pour la pollution. L’idée est la suivante : si la pollution aura le prix, l’entreprise sera obligée de payer ce
prix. Pour chaque tonne de pollution (1 tonne de CO 2) = …. €

Elle aura internet de diminuer la pollution. Elle l’internalise l’effet externe. Sans interventions : l’entreprise n’a aucune raison
de prendre en compte des conséquences négatives qu’elle génère.

2 types d’instruments pour ramener la situation vers l’équilibre concurrentiel.

 Taxe Carbon , taxe pigouvienne (taxe unitaire sur chaque unité de pollution)
 Le marché de permis de pollution (le PP fixe un plafond de pollution, elle fractionne ce plafond de pollution sur les
permis de pollution. On distribue ces permis aux entreprises « droit de s’échanger le prix » pour que les entreprises
pour lesquelles ça coûte moins de diminuer la pollution, elles peuvent vendre ces permis. )
Depuis 2005 le marché européenne de CO 2

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