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Barnabé Walheer

ECONOMIE POLITIQUE – MICROECONOMIE


PLAN DU COURS

1. La Science Economique
2. L’Optimisation
3. L’Offre et la Demande
4. Les Consommateurs
5. Les Producteurs
6. La Concurrence parfaite
7. Les Interventions de l’état dans l’économie
8. Les Externalités et les biens publics
9. La Concurrence imparfaite
10. La Théorie des Jeux
11.Les Echanges commerciaux
12.Les Marchés des facteurs de production
13.Risque et Asymétrie d’information

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CHAPITRE 1 : LA SCIENCE ECONOMIQUE
Le Champ de la Science économique Théorie
Il s’agit de l’étude des choix que font les individus.

Le 1er principe est la volonté des individus d’optimiser : choisir la meilleure option compte tenu
de l’information dont ils disposent et des contraintes auxquelles ils font face. Ex : le choix de nos
études en fonction des matières, de prendre un kot ou non,…

Le 2nd principe est la tendance des systèmes économiques à tendre naturellement vers
l’équilibre, vers une situation dans laquelle personne n’a avantage à changer son comportement.

MICROECONOMIE : Etude des choix des individus, des entreprises et du gouvernement et les
conséquences de ces choix.

MACROECONOMIE : Etude des phénomènes économiques globaux. (Pourquoi il y a un problème


d’échange commercial entre la Chine et les E-U ?)

L’agent économique est l’individu ou groupe d’individus faisant des choix. (Menages, Entreprises,
Etat, RDM)

Rareté : Pas une notion de quantité, une notion de besoin de vie. On ne parle pas de rareté
quand il n’y a pas assez pour tout le monde mais plutôt quand il n’y a pas assez pour satisfaire les
besoins de tout le monde. (Ex des bonbons, 500 bonbons 500 personnes, y a-t-il assez ? )

La Science économique est la science qui étudie les choix des agents économiques aux prises
avec la rareté ainsi que la façon dont ces choix influent sur la société.

L’analyse économique positive : Comme certains ont pris plus d’un bonbon, tout le monde n’a
pas pu en avoir.

L’analyse normative : Chacun aurait du prendre un seul bonbon pour que tout le monde en ait.

OPTIMISATION : Le choix de la meilleure option réalisable, se basant sur l’évaluation des gains et
des coûts.

EQUILIBRE : Lorsque tous les agents optimisent simultanément leurs choix ; personne n’a
avantage à modifier son propre comportement. Efficacité Equité
Ex : niveau optimal de criminalité ? 0, Cela demande des ressources. Conséquence : moins d’argent à
mettre sur autre chose.. Compromis (contraintes) car ressources limitées.

Cout d’opportunité: la valeur de la meilleure option alternative à laquelle il faut renoncer quand
on fait un choix.

Ex : un ordi au coin de la rue a 50$ et un a 5km 30$ (cout d’opportunité 20$)

Lors d’un choix, on renonce car contraintes.


Le cout d’opportunité d’une année à l’unif c’est un an de salaire. Le cout d’opportunité du loisir est le
salaire. Le cout d’opportunité d’1h de travail est 1h de loisir.

Pour chaque choix possible, il faut une liste des coûts et des gains et voir le plus intéressant.

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Externalité : une entreprise qui fabrique des ordinateurs pollue (externalité négative)

Coût irrécupérable : Je réserve des vacances en payant un acompte non remboursable. Que j’y
aille ou pas, je paye le prix.

Mesurer le gain : Si c’est en euro, on regarde ce qu’il nous reste à la fin.

Equilibre : Aucun agent n’a avantage à modifier son comportement . Stabilité.

P ($)

P(E)

QE
Q
Offre : O Demande : D Equilibre : E

Incitatif : ce qu’on peut mettre en place pour forcer qlq à modifier son comportement

Passager clandestin : existe lorsqu’un individu ou un groupe d’individus bénéficie des avantages
d’une situation sans en payer le cout. Pour l’éliminer et être à l’équilibre, le groupe doit décider de ce
qui est juste, une pression est donc exercée sur lui pour qu’il se conforme à l’équilibre du groupe.

Critères d’évaluation d’un équilibre : efficacité ou équité

Efficacité : lorsqu’il n’y a pas d’amélioration possible pour un agent économique sans nuire à un
autre : Objectivité

Equité : Juste répartition de la richesse collective entre les divers agents économiques.

Coûts et gains :

Ex : Ce cours a des coûts : temps, frais de scolarité, stress, renoncement au salaire perçu en
travaillant le même nombre d’heures que le cours

Ce cours a des gains : développer un esprit critique, comprendre les enjeux économiqies actuels,
diplôme

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CHAPITRE 2 : L’OPTIMISATION

Deux types d’optimisation : en absolu ou à la marge. Théorie


Lorsqu’ils choisissent la meilleure option réalisable, les agents économiques optimisent leur choix.

L’optimisation en absolu est le calcul de la valeur nette de différentes options pour choisir la
meilleure.

L’optimisation à la marge est le calcul du changement de la valeur nette lorsqu’on passe d’une option
à une autre.

Un agent ne fait pas toujours le meilleur choix. Il est difficile de faire des choix car l’info est limitée,
comprendre l’info est compliqué et les agents sont parfois inexpérimentés dans certaines situations.

Evaluer les compromis :

-Optimisation en absolu : calcul de la valeur nette des options

-Optimisation à la marge : calcul du changement de la valeur nette lorsqu’on passe d’une option à
une autre

Pour choisir : calculer le coût, le gain et la valeur nette de chaque choix ou partir d’un choix en allant
à un autre et voir le changement. Optimiser le coût = minimiser le cout.

Pour transformer un nombre d’heure en coût, on utilise le coût d’opportunité : coût du transport :
une heure de transport = une heure de travail perdue (10$ si 10$/h).

Le coût du transport : Disponibilité des transports en commun, essence, stationnement, usure de la


voiture, temps nécessaire pour se déplacer.

Il faut également prendre en compte les avantages des différentes localisations

Statique comparative : méthode de comparaison des résultats économiques lorsqu’une variable


change (où se trouve l’optimum avant ou après ? Par ex : si le coût d’opportunité du temps change)

Optimum : localisation qui minimise le coût total

EN ABSOLU :

1) Transformer les couts et les gains en unité commune


2) Calculer la valeur nette de chacune des possibilités (gains - coûts)
3) Choisir l’option qui offre la valeur nette la plus élevée. (maximisation)

A LA MARGE : utilité d’une unité supplémentaire ?

Le choix de l’option réalisable optimale est le plus avantageux, alors qu’y renoncer est dangereux.

1) Transformer en unité commune


2) Calculer les conséquences marginales du passage d’une option à la suivante
3) Choisir la meilleure option celle qui tend à améliorer la situation (…

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CHAPITRE 3 : L’OFFRE ET LA DEMANDE

Sur un marché parfaitement concurrentiel, (1) tous les vendeurs vendent un bien ou un service
identique, (2) aucun acheteur ni aucun vendeur ne peut à lui seul influer sur le prix du marché de ce
bien ou de ce service, (3) l’entrée et la sortie du marché se font librement, et (4) les agents
économiques disposent d’une information parfaite, gratuite et immédiate.

La courbe de demande illustre la relation entre le prix du marché (courbe) et la quantité de biens et
services demandés (unité)

La courbe d’offre illustre la relation entre le prix du marché et la quantité de biens et services offerte
(Offre Quantité offerte)

Le prix d’équilibre concurrentiel est le prix tel que la quantité demandée est égale à la quantité
offerte.

Lorsque les prix ne peuvent pas fluctuer librement, l’égalité entre la quantité demandée et la
quantité offerte n’est plus garantie sur le marché.

Hypothèses :

LORSQUE PRIX DES OFFREURS = PRIX DES DEMANDEURS

PRIX DU MARCHE

Concurrence parfaite : tous les vendeurs vendent exactement le même produit (même qualité)

Si le prix est fixé, en tant qu’acheteur je décide de la quantité à acheter.

Entrée et sortie libres : facililté de créer une entreprise (En Belgique ce n’est pas le cas)

Agents économiques disposent d’une information parfaite : comparateur de prix, facile de savoir le
prix d’un bien et d’un service (temps)

Modélisation : Combien sommes-nous prêts à donner pour un 20/20 a l’examen ?

o Quantité demandée : Quantité d’un bien ou d’un service que les consommateurs sont prêts
à acheter à un prix donné.
o Barème de demande : Tableau qui indique la quantité demandée d’un bien ou d’un service
pour chaque niveau de prix, toutes choses égales par ailleurs.
o Courbe de demande : Représentation graphique de la quantité demandée d’un bien pour
chaque niveau de prix.

Quand le prix est moindre, beaucoup de personnes veulent acheter et inversement.

Toujours le prix en ordonnée et la quantité en abscisse.

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Acheteurs

La disposition à payer est différente pour chacun : La satisfaction / l’utilité d’avoir 20/20 n’est pas la
même pour tout le monde (gouts et préferences différents)

La courbe de demande du marché = agrégation de toutes les courbes de demande individuelles des
acheteurs potentiels. Elle montre la relation entre la quantité demandée totale et le prix du marché,
toutes autres choses égales par ailleurs

En général, toutes les courbes de demande individuelles sont différentes.

Plus le prix est élevé, moins les gens vont consommer.

En cas de choc (obtention d’une copie de l’examen avant), la demande est impactée :

 Mauvaise nouvelle au niveau de la demande : Dépression. La personne ayant la copie a


moins envie de payer pour ce 20/20. La demande diminue.
a) Déplacement le long de la courbe de demande si un élément du graphique (prix , quantité) se
modifie. Le prix du bien change TACRE.
b) Déplacement de la courbe de demande si les gouts, préferences, revenu/richesses, accessibilité,
nombre d’acheteurs, taille du marché, anticipations des acheteurs changent. Eléments extérieurs
au graphique.
- Bonne nouvelle pour la demande : vers la droite. La demande augmente.
- Mauvaise nouvelle pour la demande : vers la gauche.

La fonction demande d’un agent économique peut être représentée par une droite

Qd=a+Bp

 Qd : quantité demandée de biens ou de services


 P : prix du service ou du bien
 a : quantité demandée par cet agent quand le prix = 0
 b : la pente constante de la droite de demande : c’est l’effet sur la quantité demandée (∆𝑄𝐷)
d’un changement de prix (∆𝑃)
b = ∆𝑸𝑫/ ∆𝑷

La droite de demande inverse exprime P comme une fonction de Qd. En transformant l’équation
précédente Qd=a+b.P On définit la droite de demande inverse comme:

P= - 𝒂/ 𝒃 + 𝟏 /𝒃 .Qd

C’est cette forme qu’on utilise pour la représentation graphique de la demande (Q en abscisses et P
en ordonnées).

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 - 𝑎/ 𝑏 = le prix quand la quantité demandée est nulle, appelé « intercept », « ordonnée à
l’origine », « prix maximum » ou « valeur de réserve ».
 1/ 𝑏 = la pente (aussi appelée « coefficient angulaire ») constante de la droite de demande
inverse: c’est l’effet sur le prix (∆𝑃) d’un changement de la quantité demandée (∆𝑄𝐷) 1 /𝑏 =
∆𝑃 /∆𝑄𝐷

Pente : b= ∆𝑄d/ ∆𝑃= (𝑄2−𝑄1)/ (𝑃2−𝑃1)

- a est toujours positif (qui refuserait un bien gratuit ?).


- b est toujours négatif: quand le prix augmente, la quantité demandée diminue (sauf
exception!)
- Représenter la demande par une droite est une simplification : l’effet d’un changement de
prix sur la quantité demandée peut ne pas être constant dans la vie réelle. = COURBE

Vendeurs

Quantité offerte : La quantité d’un bien ou d’un service que les vendeurs sont prêts à vendre à un
prix donné.

Barème d’offre : Tableau qui indique la quantité d’un bien ou d’un service offerte pour chaque
niveau de prix, toutes choses égales par ailleurs.

Courbe d’offre : Représentation graphique de la quantité d’un bien ou d’un service offerte pour
chaque niveau de prix. Elle illustre le barème d’offre.

Pour avoir la courbe d’offre du marché : agrégation des courbes d’offre individuelles de tous les
vendeurs potentiels. Montre la relation entre la quantité offerte totale et le prix du marché, toutes
autres choses égales par ailleurs.

a) Déplacement le long de la courbe d’offre quand le prix change(élément du graphique)


b) Déplacement de la courbe d’offre pour tous les autres paramètres en dehors du graphique
(amélioration de la technologie, nombre de vendeurs, plus ou moins grosses concurrences, le
prix des intrans/inputs, les anticipations)

L’offre a une pente croissante contrairement à la demande.

La fonction d’offre peut être représentée par une droite d’équation :

Qo = c+d.P

 Qo :la quantité offerte du bien ou service.


 P : le prix du bien ou service.
 c : quantité offerte quand le prix est nul.
 d : la pente constante de la droite d’offre: c’est l’effet sur la quantité offerte (∆𝑄𝑂) d’un
changement de prix (∆𝑃)
d = ∆𝑄o/ ∆𝑃 .

La droite d’offre inverse exprime P comme une fonction de QO. En transformant l’équation
précédente QO = c+d.P on définit l’offre inverse comme:

P = − 𝒄 𝒅 + 𝟏 𝒅 Qo

 −𝑐/d : le prix qui correspond à une quantité offerte nulle, appelé « prix minimum » ou «
valeur de réserve ».

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 1 /𝑑 : la pente constante et positive de la droite d’offre inverse: c’est l’effet sur le prix (∆𝑃)
d’un changement de la quantité offerte (∆𝑄o)
1 /𝑑 = ∆𝑃 /∆𝑄o

- c est toujours négatif (qui produirait un bien gratuit ?).


- d est toujours positif: quand le prix augmente, la quantité offerte augmente.
- Représenter l’offre par une droite est une simplification : l’effet d’un changement de prix sur
la quantité offerte peut ne pas être constant dans la vie réelle.

 Les demandeurs veulent le prix le plus bas possible et les offreurs le plus haut.
 Deux points sont suffisants pour déterminer l’équation de la courbe d’offre ou de la
courbe de demande.

L’équilibre concurrentiel est le point ou la courbe d’offre et la courbe de demande se croisent.


Indique le prix d’équilibre concurrentiel et la quantité d’équilibre concurrentiel : deux ordonnées.

 Certains chocs peuvent influencer l’offre et la demande en même temps.


 TACRE : Toute autre chose restant égale.

Effet d’une modification de l’offre ou de la demande

PE (prix équilibre) QE (quantité équilibre)


Offre augmente DIMINUE AUGMENTE

Offre diminue AUGMENTE DIMINUE

Demande augmente AUGMENTE AUGMENTE

Demande diminue DIMINUE DIMINUE

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Modélisation : Pourquoi les œufs bruns coutent ils plus cher que les œufs blancs ?

Il faut produire un graphique pour le démontrer.

 Explication 1 : plus de demande, offre la même


 Explication 2 : offre moins élevée

Exemple du mondial : on boit + de bière mais le prix n’est pas plus élevé. L’offre et la demande sont
plus élevées à la même amplitude donc même équilibre. Augmentation simultanée de l’offre et de la
demande.

L’amplitude du déplacement a son importance

HAUSSE DE LA DEMANDE BAISSE DE LA DEMANDE

HAUSSE DE L’OFFRE Prix : ? Prix


Quantité Quantité : ?
BAISSE DE L’OFFRE Prix Prix : ?
Quantité : ? Quantité

Effet incertain (?) : Dépend de la différence entre la demande et la quantité ou le prix de la demande
et de l’offre.

Offreur Vendeur

Acheteur Demandeur

Tous les offreurs ne sont pas des vendeurs.

La quantité offerte qui est supérieure à QE ne trouve pas acquéreur car le prix d’équilibre du marché
est insuffisant. (partie supérieure à l’équilibre sur la courbe d’offre)

Offre : pas encore vendu.

Tous les demandeurs ne sont pas des acheteurs.

La quantité demandée qui est supérieure à QE n’est pas achetée car le prix d’équilibre est trop
élevé.(partie inférieure à l’équilibre sur la courbe de demande)

Demande : pas encore acheté.

Règle du côté court: Seuls les demandeurs et offreurs ‘à gauche’ du point d’équilibre participeront
au marché.

Demande excédentaire Situation où, lorsque le prix du marché est inférieur au prix d’équilibre
concurrentiel, la quantité demandée dépasse la quantité offerte. Il faut rationner. (importation,
substituts de biens,…)

Offre excédentaire Situation où, lorsque le prix du marché est supérieur au prix d’équilibre
concurrentiel, la quantité offerte dépasse la quantité demandée. Il faut stocker. (ou remises,
exportation,..)

Quantité demandée = Quantité offerte quand Prix = Prix d’equilibre

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CHAPITRE 4 : LES CONSOMMATEURS
Théorie
Le problème du consommateur comporte trois éléments : ses goûts et ses préférences, le prix des
biens et services, et l’argent dont il dispose.

Un consommateur qui cherche à optimiser ses décisions a recours au raisonnement à la marge. (plus
simple)

La courbe de demande individuelle reflète la disposition du consommateur à payer pour un bien ou


un service.

Le surplus du consommateur est la différence entre le montant qu’un consommateur est disposé à
payer pour un bien et le prix qu’il paie réellement. (mesure le bien-etre)

L’élasticité mesure la variation relative d’une variable qui résulte de la variation relative d’une autre
variable.

Objectif du consommateur : être le plus heureux possible (maximiser la satisfaction, l’utilité) étant
donné certaines contraintes :1) goûts, préférences, 2) le prix, 3) le revenu/richesses

Supposons que :

 Nous en voulons tous pour notre argent et ce que nous achetons reflète nos goûts et
préférences.
 Concurrence parfaite : les prix sont fixés, ce qui permet d’avoir une discussion uniquement
sur la quantité. Pas de négociation possible sur les prix. Nous sommes preneurs de prix
faiseurs de prix. Ex : quand on va faire les courses, on ne négocie pas le prix.
 Pas d’emprunt, pas d’épargne, volonté d’acheter uniquement.
 On achète des unités entières.

Mise en situation :  Budget : 300 à dépenser (dimension sur les


prix)
 Deux biens possibles : chandails à 25, jeans
à 50 (dimension sur le revenu)
 Dimension sur les goûts et préférences :
Plusieurs possibilités d’achats : soit achat
extrême (que des chandails ou que des
jeans) (A et D) soit achat mixte (des
chandails et des jeans) (tous les autres
points de la ligne)

Cette ligne rouge est la contrainte budgétaire. Si on va au dessus, on a pas assez. Si on va en dessous,
ils nous reste de l’argent. Tous les points rouges sont des points que je peux me payer.

La contrainte budgétaire est l’ensemble des paniers de biens et services accessibles quand le
consommateur dépense l’entièreté de son revenu.

Revenu total = Dépense totale

𝑹 = 𝒑𝟏.𝒒𝟏 + 𝒑𝟐.𝒒𝟐

R est donné (nombre), P aussi mais Q variable. Si nous ne sommes pas preneurs de prix, P et Q
seraient des variables. On choisit qui on met en abscisse et qui on met en ordonnée.

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Si on divise le revenu par le prix, on obtient la quantité maximale.
Remplaçons dans l’équation puis isolons qchandails. On retrouve Qc = 12 -2Qj
L’ensemble budgétaire est l’ensemble des paniers de biens et services accessibles si le
consommateur dépense tout ou partie de son revenu:
𝒑𝟏.𝒒𝟏 + 𝒑𝟐.𝒒𝟐 ≤ R

L’ensemble budgétaire comprend la contrainte budgétaire et tous les paniers situés sous celle-ci.
(triangle vert)

 Tous les points de l’ensemble budgétaire sauf ceux de la (contrainte budgétaire) ligne rouge : je
peux me les payer mais il me reste de l’argent.

La pente de la contrainte budgétaire c’est ce à quoi je renonce quand je prends une décision = le
coût d’opportunité, la mesure du sacrifice. ∆𝒒𝟐 /∆𝒒𝟏= −𝑝1/ 𝑝2

 Puisque le budget est limité, si on veut plus d’un bien, il faut sacrifier une certaine quantité de
l’autre bien.
 Si je renonce à un jean, je pourrai m’acheter 2 chandails. Si on veut plus d’un bien, il faut sacrifier
une certaine quantité de l’autre bien.
 Comme on a tout dépensé, il faut renoncer à un objet si on veut un autre.

Variation de prix et de revenu :

Variation du prix ou variation du revenu. Variations simultanées possibles.

Si le prix du chandail passe à 50 (choc de prix), je pourrai moins acheter, cela a un impact négatif sur
l’achat. Maintenant Qc = 6 – Qj tous les deux ont le même prix.

 Mauvaise nouvelle : globalement je peux acheter moins. La contrainte et l’ensemble budgétaire


devient plus petite. La pente diminue également. L’abscisse ne change pas (le prix des jeans est
le même) mais l’ordonnée change/ diminue (le prix des chandails augmente).
 Le consommateur est moins content, il peut moins acheter.

Si le prix du jeans baisse à 25, je pourrai plus acheter, cela a un impact positif sur l’achat. Maintenant
Qc = 12 – Qj

Bonne nouvelle : l’ensemble budgétaire et la contrainte budgétaire augmente. La pente diminue,


l’abscisse à l’origine augmente et l’ordonnée à l’origine reste inchangée.

Si le revenu passe à 600 ; La pente n’est pas modifiée puisque le ratio des prix n’a pas changé. −
L’abscisse à l’origine augmente. − L’ordonnée à l’origine augmente.

Pour modéliser les goûts et les préférences, on utilise l’utilité.

Exemple : Recevoir 100 000 euros ou une voiture à 100 000 euros

En général les gens prendront les 100 000 euros en cash.

L’utilité est une fonction qui mesure la satisfaction d’un consommateur pour tout panier de
consommation.

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Si vous préférez l’argent, c’est que vous avez plus d’utilité de recevoir l’argent. L’utilité de recevoir
cet argent est donc plus grande que l’utilité de recevoir la voiture.

Mesurer la satisfaction d’un panier est très difficile. Ce qu’on veut surtout, c’est pouvoir classer des
paniers de consommation.

L’utilité est un concept ordinal: elle permet uniquement de faire un classement(ranking). On ne peut
pas interpréter sa valeur ( cardinal)!

Préférence préférence stricte (pas d’utilités égales)

Nous avons déterminé la contrainte budgétaire, c.-à-d. les paniers que le consommateur peut
acheter en dépensant l’intégralité de son revenu.

Parmi tous ces paniers, lequel va-t-il choisir ? Le consommateur va choisir le panier qui maximise son
utilité.

Marginal : on augmente étape par étape.

Utilité marginale : variation de l’utilité sur la variation de quantité Um = ∆𝑈/ ∆𝑞

L’utilité marginale est décroissante: l’effet de chaque unité supplémentaire sur l’utilité du
consommateur est de moins en moins grand
Plus j’augmente de quantité, plus je suis content mais de moins en moins content.
A la marge, le consommateur est de moins en moins heureux mais toujours + heureux.
 Graphiquement, la fonction utilité croit mais de manière concave.
 La fonction utilité marginale décroit mais est positive.

L’utilité marginale est positive et décroissante = L’utilité est croissante et concave

Plus la quantité consommée augmente, plus le consommateur est satisfait (utilité croissante
utilité marginale positive), mais la satisfaction augmente de moins en moins vite ( utilité
concave utilité marginale décroissante).
- Comment trouver l’équilibre du consommateur ?

Le consommateur maximise son utilité en tenant compte de sa contrainte budgétaire.

Deux concepts-clés: La contrainte budgétaire et L’utilité marginale par unité monétaire

Pour trouver l’équilibre, il faut le prix, le revenu et l’utilité.

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Utilité marginale par unité monétaire Utilité marginale divisé par le prix

Le consommateur achète toujours le bien qui lui donnera la plus grande utilité marginale par euro
dépensé.

La condition d’équilibre est:

𝑈𝑚𝑏𝑎𝑛𝑎𝑛𝑒/ 𝑃𝑏𝑎𝑛𝑎𝑛𝑒 = 𝑈𝑚𝑐ℎ𝑎𝑢𝑠𝑠𝑒𝑡𝑡𝑒/ 𝑃𝑐ℎ𝑎𝑢𝑠𝑠𝑒𝑡𝑡𝑒

L’utilité marginale par unité monétaire des deux biens doit être égale (notion d’indifférence).

On nomme cette égalité « principe d’équimarginalité ».

Pour diminuer l’utilité marginale d’un objet, il faut augmenter la quantité de l’objet.

Utilité m. et quantité = valeurs inversement proportionnelles : sens opposé.

Pourquoi la courbe de demande a-t-elle une pente négative ?

Comme l’utilité marginale baisse lorsqu’on consomme plus, le prix doit baisser si on veut que la
quantité demandée augmente.

Le surplus du consommateur (SC) :

C’est la différence entre le montant qu’un consommateur est disposé à payer pour un bien et le prix
qu’il paie réellement.

Le surplus du consommateur pour une quantité donnée est la différence entre sa disposition à payer
(= la droite de demande) et le prix du marché.

Les surplus lors de l’achat des jeans a 50eu correspondent aux gains des consommateurs

L’augmentation du prix du marché diminue le surplus.

Le surplus du
consommateur est
calculé comme l’aire
du triangle entre la
droite de demande, le
prix du marché, et
l’axe des prix
L’élasticité :

L’élasticité mesure la sensibilité d’une variable à la variation d’une autre variable.

É𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é (𝜀) = 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑′𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒/ 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑′𝑢𝑛𝑒


𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒

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Elasticités importantes :
1. L’élasticité-prix de la demande (𝜀𝐷); comment un bien varie par rapport à son propre prix

2. L’élasticité-prix croisée (𝜀𝑋𝑌); comparer différents prix

3. L’élasticité-revenu (𝜀𝑅) ; comment la quantité change quand les revenus changent

Permet de catégoriser le bien.

1) ELASTICITE PRIX

De combien la quantité demandée d’un bien ou service change-t-elle lorsque son prix est modifié ?

É𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é − 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝜀𝐷 = 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑é𝑒/ 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛


𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑥

Éléments déterminants de l’élasticité-prix de la demande :

- La présence de substituts proches ;


- Le pourcentage du budget consacré à l’achat du bien ou service ;
- La période d’adaptation nécessaire à l’ajustement.

L’élasticité-prix de la demande peut prendre différentes valeurs, positives ou négatives :

εD ≤ 0 Bien ordinaire Exemples: riz, smartphones, livres.

εD > 0 Bien de Giffen ou de Veblen Exemples (sous certaines conditions!): pain, pomme de terre,
montre de luxe. (demande croissante)

Quand l’élasticité prix plus grande que 1 : les gens sont flexibles, ils achèteront facilement autre
chose

Quand l’élasticité prix = 0, j’acheterai toujours même si le prix change. Ex : médicament

L’élasticité-prix de la demande représente une information importante pour les producteurs.

Recette totale initiale (𝑅𝑇i) = P i.Qi

Recette totale finale (𝑅𝑇f) = Pf.Qf

∆RT= 𝑅𝑇f – 𝑅𝑇i

Recette totale = P . Q

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a) Si la demande est élastique, lorsque le prix augmente, la quantité baisse beaucoup :

P.Q = RT

 La hausse de prix fait monter la recette totale. La baisse de quantité fait diminuer la recette
totale. Comme le prix monte relativement moins que la quantité baisse, la recette totale
diminue! Quand les gens sont élastiques, il ne faut pas augmenter les prix.
b) Si la demande est inélastique, lorsque le prix augmente, la quantité baisse mais seulement
un peu :

P.Q = RT

 La hausse des prix fait monter la recette totale. La baisse de quantité fait diminuer la recette
totale. Comme le prix monte relativement plus que la quantité baisse, la recette totale
augmente! Quand les gens sont inélastiques, on peut augmenter les prix.

La droite de demande peut être à la fois élastique et inélastique.

Il y a un lien direct entre l’élasticité-prix et la pente de la droite de demande.

2 ) ELASTICITE PRIX CROISE

De combien la quantité demandée d’un bien ou service (X) change-t-elle lorsque le prix d’un autre
bien ou service (Y) change ?

É𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é − 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠é𝑒 𝜀𝑋𝑌 = 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑋 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛


𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑌
= ΔQx/Qx
ΔPy/Py
L’élasticité-prix croisée peut prendre différentes valeurs, positives ou négatives:

εXY > 0 = Biens substituts : 𝑃𝑌 ↑⇒ 𝑄𝑌 ↓⇒ 𝑄𝑋 ↑

Exemples: café et thé, Coca et Pepsi.

εXY < 0 = Biens compléments : 𝑃𝑌 ↑⇒ 𝑄𝑌 ↓⇒ 𝑄𝑋 ↓

Exemples: café et sucre, voiture et carburant.

εXY = 0 = Biens indépendants.

Imaginons que l’offre diminue sur le marché de la viande

Sur le marché de la viande, le prix d’équilibre augmente et la quantité d’équilibre diminue.

Les consommateurs achèteront plus de poissons. D augmente Impact sur d’autres


Les consommateurs achèteront moins de pommes de terre. D diminue marchés

 Epoisson,viande › 1 : demande élastique.


 Epdt,viande ‹0 : demande élastique

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3) ELASTICITE REVENU

De combien la quantité demandée d’un bien ou service change-t-elle lorsque le revenu du


consommateur change ?

É𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é – 𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢 (𝜀𝑅 )= 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑é𝑒/ 𝑉𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛


𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑟𝑒𝑣𝑒𝑛u

= ΔQ/Q
ΔR/R
L’élasticité-revenu peut prendre différentes valeurs, positives ou négatives :

εR < 0 = Bien inférieur Exemples: pâtes, transports en commun.

εR > 0 = Bien normal

- si 0 < εR < 1: bien de première nécessité


Exemples: nourriture, électricité.
- si εR > 1: Bien supérieur
Exemples: vacances, caviar.

16
CHAPITRE 5 : LES PRODUCTEURS
Théorie
 Le problème du producteur comporte trois éléments : la production, le coût et la recette.
(Gain net = profit = recette – coût )
 La courbe d’offre illustre la disposition à vendre un bien ou un service à différents prix
 Différence consommateurs / producteurs : timing. Consommateurs : court terme/ long
terme. A long terme, le consommateur est généralement plus flexible.
 Le surplus du producteur est différence entre le prix du marché et la disposition à vendre.
 Les producteurs entrent ou sortent des marchés selon les occasions de profit.

Rappel : sur un marché parfaitement concurrentiel,


1) Aucun consommateur ni producteur peut à lui seul influencer le prix du marché : ATOMICITE
2) Production d’un bien identique : HOMOGENEITE
3) Entrée et sortie du marché libres
4) Les agents économiques disposent d’une info parfaite, gratuite et immédiate

LES AGENTS ECONOMIQUES SONT PRENEURS DE PRIX (pas de négociation)


Objectif du producteur : maximiser son profit
Trois problèmes :

1. Comment fabriquer le produit ?


Transformer des intrants/inputs en extrants/outputs
Matières premières, travailleurs, machines Produits

Une fonction de production indique comment l’entreprise combine ses intrants/inputs afin de
produire ses extrants/outputs. Q = F(L,K)

o Q : outputs/extrants (quantité de biens ou services)


o L : travail (employés, secrétaires, comptables, directeurs, etc.)
o K : capital (machines, usines, ordinateurs, voitures, etc.)
o F : une certaine fonction de production

Q = a.L+ b.K (𝑎 > 0 et 𝑏 > 0)

𝑎 =∆𝑄/ ∆𝐿 : rajouter un travailleur augmente la production d’outputs de 𝑎 unités.


𝑏 =∆𝑄/ ∆𝐾: rajouter une unité de capital augmente la production d’outputs de 𝑏 unités.

17
Horizon temporel :

a) Court terme : Période pendant laquelle l’entreprise ne peut changer que certains de ses
intrants.

Un facteur de production variable est un intrant qu’on peut changer à court et long terme (par
exemple : embaucher/licencier un travailleur).

À court terme, la seule façon pour l’entreprise de modifier sa production est de modifier le
nombre de travailleurs qu’elle emploie. Chaque travailleur additionnel augmente la production.

b) Long terme: Période pendant laquelle l’entreprise peut changer n’importe lequel de ses
intrants.
Un facteur de production fixe est un intrant qu’on ne peut pas changer à court terme (par
exemple : construire une nouvelle usine).

La productivité marginale du travail :

Il s’agit de l’augmentation de production qu’un travailleur induit :

𝑃𝑚𝐿 =∆𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛/ ∆𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 = ∆𝑄 /∆𝐿

J’engage un travailleur supplémentaire, combien va-t-il produit de outputs en plus ?

1) SPECIALISATION : Chacun se spécialise dans une tâche, les travailleurs sont complémentaires.
Chaque travailleur supplémentaire fait augmenter la production. Une fois que j’ai mon
équipe complète, ceux que j’engage en plus vont aider les autres. Ils vont produire plus dans
chaque spécialité mais le nouveau sera moins utile.
2) LOI DU RENDEMENT MARGINAL DECROISSANT : Après avoir atteint un état optimal (nombre
de travailleurs dont l’entreprise a besoin pour une production optimale), chaque travailleur
supplémentaire produit de moins en moins.

Chaque entreprise a une taille optimale (ici 6)

18
La productivité marginale est positive et décroissante = La fonction de production est croissante et
concave

Plus le nombre de travailleurs augmente, plus la quantité produite augmente (production croissante
productivité marginale positive), mais la quantité produite augmente de moins en moins vite
(fonction de production concave productivité marginale décroissante).

Analogie avec UTILITE

La PmL peut être négative : PmL< 0 signifie que l’entreprise produit MOINS d’output lorsqu’elle
augmente son nombre de travailleurs.

Ex : si on engage 10 000 travailleurs dans une petite entreprise : impossible de produire, plus de
place pour tous les employés.

2. Quel est le coût de fabrication du produit ? (ce qu’on utilise pour produire : employés, matières ,..)

Une firme qui utilise des intrants devra assumer des coûts de production. Les coûts sont associés aux
facteurs de production et dépendent de l’horizon de temps.

𝑪𝑻 = 𝑪𝑽+ 𝑪𝑭

Coût variable (CV) Coût associé aux facteurs de production variables ; il change à court et long terme
avec le volume de production. Exemples : salaires, facture d’électricité, etc. (si je produis peu, peu de
coût variable, mais on le paye régulièrement) Important dans le long terme

Coût fixe (CF) Coût associé aux facteurs de production fixes; il ne change pas à court terme avec le
volume de production, mais peut varier à long terme. Exemples : loyer, entretien des machines, etc.
(je le paye une seule fois, souvent au démarrage quand on commence un business) Important dans le
court terme.

 Quand la production est nulle, le coût total = le coût fixe

Cout total : ce que ça coûte vraiment à l’entreprise

Coûts totaux moyens (CTM) : Coûts totaux divisés par la quantité produite :
𝑪𝑻𝑴 =𝑪𝑻/𝑸
Coûts variables moyens (CVM) : Coûts variables divisés par la quantité produite :
𝑪𝑽𝑴 =𝑪𝑽/𝑸
Coûts fixes moyens (CFM) : Coûts fixes divisés par la quantité produite :
𝑪𝑭𝑴 =𝑪𝑭/𝑸

19
Intérêt du CTM : Permet de savoir si c’est intéressant pour l’entreprise donc de prendre une décision
rapidement quant à la production. Si le prix du marché est supérieur CTM que nous couterons la
production de tel bien, c’est intéressant de le produire. Dans le cas contraire, non.

Coût total moyen (CTM) = Coût variable moyen (CVM) + Coût fixe moyen (CFM)

Ex : Analyse de résultat

 Lorsque CFM décroissant, cela signifie que quand on augmente la productivité, le coût fixe est
rentabilisé : c’est toujours le cas car il est obtenu en divisant une constante (CF) par un nombre
croissant (Q)
 CVM : décroissant puis croissant : lié à la taille optimale : les travailleurs vont me coûter trop cher
à un moment donné.
 CTM : CFM puis CVM : décroissant puis croissant
 Quand le CVM et le CFM diminuent, le CTM diminue.
 Quand l’accroissement du CVM est inférieur à la diminution du CFM, le CTM diminue.
 Quand l’accroissement du CVM est supérieur à la diminution du CFM, le CTM augmente.

Économies d’échelle : Il y a des économies d’échelle lorsque le coût total moyen diminue à mesure
que la production s’accroît.

Pourquoi ? Coûts de démarrage importants. Et Spécialisation des travailleurs. Déséconomies


d’échelles : le coût total moyen augmente à mesure que la production s’accroît

Cela nous coûte de moins en moins puis


de plus en plus.

1) Spécialisation
2) Loi du rendement marginal
décroissant

20
 Cas particulier (coût total moyen constant) : 𝐂𝐓𝐌 =𝐂𝐓/ 𝐐= c alors 𝐂𝐓 = c . Q

Coût marginal (Cm) : Variation du coût total suite à une variation de la production. C𝒎 =∆𝑪𝑻/ ∆𝑸
C’est aussi la variation du coût variable suite à une variation de la production.

 Le Cm croise le CVM et le CTM en leur


minimum.
 Lorsque Cm < CVM, le CVM décroît. = Si
produire une unité supplémentaire
coûte moins cher qu’en moyenne, alors
la moyenne va décroître.
 Lorsque Cm > CVM : le CVM croît.

 Cas particulier : si Cm constant, 𝑪𝒎 =∆𝑪𝑻/ ∆𝑸= c alors 𝑪𝑽= c . Q et 𝑪𝑻= c . Q + CF

3. Quel prix de vente peut-on obtenir pour le produit sur le marché ?

Recette totale (RT) = P . Q : Montant d’argent qu’une entreprise reçoit de la vente de ses produits

Recette moyenne (RM) = 𝑹𝑻/ 𝑸 : Recette totale divisée par la quantité vendue

Recette marginale (Rm) = ∆𝑹𝑻/ ∆𝑸 : Recette perçue de la vente d’une unité supplémentaire

 En concurrence parfaite, toutes les quantités sont vendues au même prix : P=Rm=RM
Car les consommateurs sont preneurs de prix, les beins/services sont identiques, principe
d’atomicité, l’information et parfaite et l’entrée et la sortie du marché se font librement.
Grace à l’hypothèse de concurrence pure est parfaite, on a des consommateurs parfaitement
élastiques. Si une entreprise vend un produit à un prix supérieur au prix du marché, il perd tous ses
clients. Si elle vend un produit à un prix inférieur au prix du marché, il ne maximise plus son profit.
Or, le but du producteur : générer le plus d’argent possible.

La recette totale mesure le gain brut mais pas le gain net.

Pour calculer le gain net, Profit (𝝅)= RT – CT

On distingue deux types de profits :

a) Profit comptable = recette totale – coûts explicites


b) Profit économique = recette totale – (coûts explicites + coûts implicites ( liés au cout
d’opportunité)) = profit comptable – coûts implicites

21
Le profit comptable peut être :

1. Positif : l’entreprise paie ses coûts et dégage un excédent. Cet excédent peut être utilisé sous
différentes formes : payer des dividendes, faire des investissements, de l’innovation (Recherche et
Développement).

2. Nul : l’entreprise paie ses coûts mais ne dégage aucun excédent.

3. Négatif : L’entreprise ne sait pas payer ses coûts et doit fermer (ou contracter une dette).

 S’il est possible de trouver une autre activité où l’on peut gagner plus d’argent, le profit
économique sera négatif. Il faut choisir l’activité telle que nous maximisons le profit économique
et non comptable.
 Si une entreprise réalise un profit économique nul, cela signifie qu’elle n’aurait pas pu mieux
utiliser son argent. Elle vend assez pour payer ses coûts, voire dégager un excédent. Aucune autre
activité ne permettrait de gagner davantage.
 Quand le profit économique est négatif, il faut changer d’activité.
 Le profit comptable permet de voir si on gagne vraiment de l’argent.

Maximiser le Profit 𝝅 = maximiser (RT – CT) revient à trouver la production (Q) pour laquelle 𝝅𝒎 = 𝟎
c’est-à-dire la production (Q) pour laquelle Rm = Cm (je suis indifférent entre produire ou ne pas
produire) : Quand Rm = Cm

𝝅m positif : je dois produire plus : Q doit augmenter

𝝅m négatif : j’ai produis trop : Q doit diminuer

Le gain du consommateur : UTILITE , le gain du producteur : PROFIT

Pour calculer le profit, il faut le cout total moyen, le cout marginal et la recette marginale.

𝜋 = 𝑅𝑇 − 𝐶𝑇 𝐶𝑇 = 𝐶𝑇𝑀 .𝑄
𝑅𝑇 = 𝑃 .𝑄 𝜋 =( 𝑃 .𝑄) – (𝐶𝑇𝑀 .𝑄) = (𝑃 – 𝐶𝑇𝑀) .𝑄 = 𝜋𝑀 .𝑄

22
La contrainte des producteurs est : « comment produire ? », la fonction de production (capacités de
production)

 Ils sont beaucoup plus contraints à court terme qu’à long terme.

La courbe d’offre d’une entreprise représente l’ensemble des points qui maximisent son profit pour
un prix donné. Elle associe à chaque prix (donné par le marché) une quantité produite. L’offre d’une
entreprise est directement dérivée de son coût marginal.

Le prix (recette marginale) minimal pour lequel l’entreprise est d’accord de produire est son cout
marginal.
Coût marginal = Offre
 Seuil de rentabilité : Profit = 0
 Seuil de fermeture : Prix = Coût
variable moyen (l’entreprise paye
ses CV, pas ses CF)
 En dessous de SF : Fermeture :
l’entreprise ne sait même pas
payer les CV
 Entre SF ET SR : Interruption
temporaire de production :
l’entreprise assume juste les CV
 Au-dessus de SR : demeurer en
opération : l’entreprise supporte
les CF et les CV

- A court terme, pas grave si on


n’arrive pas à payer les couts
fixes.
- A long terme, il faut savoir tout
payer.

Pour l’offre, une seule élasticité :

Élasticité-prix de l’offre (𝛆𝐎)

Mesure de la sensibilité de la quantité offerte d’un bien suite à la variation du prix de ce bien.

L’élasticité-prix de l’offre peut prendre différentes valeurs :

- εO > 1 = Offre élastique.


- εO < 1 = Offre inélastique.

23
- εO = 1 = Offre à élasticité unitaire.
- εO = ∞ = Offre parfaitement élastique.
- εO = 0 = Offre parfaitement inélastique.
JAMAIS NEGATIVE

Éléments déterminants de l’élasticité-prix de l’offre :

• Horizon temporel;
• Pourcentage des capacités d’utilisation utilisées;
• Mobilité des facteurs de production;
• Temps nécessaire à la production;
• Stocks disponibles.

Surplus du producteur (SP) : différence entre le prix du marché et la disposition à vendre.

Surplus du producteur = profit ? Deux mesures du gain mais pas égaux


 Le surplus du producteur est égal aux recettes totales diminuées du coût variable:
SP = RT - CV
 Le profit est égal au surplus du producteur diminué des coûts fixes:
𝝅 = RT - CV – CF 𝝅 = SP – CF
Lorsque les entreprises entrent dans une industrie et en sortent, il faut y voir le signe que ce marché
fonctionne adéquatement, et non la preuve qu’il connaît des difficultés.

24
CHAPITRE 6 : LA CONCURRENCE PARFAITE
THEORIE
- La main invisible répartit efficacement les biens et services entre les demandeurs et les
offreurs.
- La main invisible assure une production efficace au sein de chaque industrie.
- La main invisible répartit efficacement les ressources entre les diverses industries.
- Les prix guident la main invisible.
- Il faut trouver un compromis entre l’utilisation optimale des ressources (la taille de la « tarte
économique ») et leur répartition équitable

1. EFFICACITE

Valeurs de réserve

 des demandeurs sur le marché des ordinateurs d’occasion = prix maximum que le
consommateur est prêt à mettre = disposition à payer (maximale) en fonction des goûts, des
préférences, des revenus,…
 des offreurs = prix minimum que le vendeur veut bien proposer = disposition à vendre
(minimale)

Rappel : règle du côté court : tous ceux qui sont à gauche du prix du marché sont prêts à participer

Slide 7 : 400 représente le gain total des consommateurs (surplus : ce qu’ils étaient prêts à mettre et
qu’ils n’ont pas du débourser)

Lorsque les producteurs proposent un prix trop élevé par rapport au prix du marché : ils seront
offreurs mais pas vendeurs.

Le surplus social ou surplus total (ST) : Différence entre la disposition à acheter et la disposition à
vendre. Il mesure le bien-être total de l’économie.

Si ST plus grand que 0 = il y a un certain gain, un certain bonheur de l’économie.

Somme des surplus du consommateur (SC) et du producteur (SP).

ST = SC + SP

25
Peut se calculer en une fois ou en deux fois. Pour calculer le grand triangle on fait :

ST = (P𝑚𝑎𝑥 – 𝑃𝑚𝑖𝑛) .𝑄𝐸 /2

Slide 16 : moins de consommateurs peuvent participer mais au niveau global, ils sont plus heureux
car le surplus est plus grand.

Conclusion : on a perdu quelque chose. L’efficacité n’est pas atteinte.

La seule façon d’avoir tout le triangle est de choisir le prix d’équilibre.

L’efficacité au sens de Pareto (ou optimum de Pareto) : Une situation répond au critère d’efficacité
au sens de Pareto lorsque personne ne peut améliorer sa situation sans nuire à une autre personne.

Autrement dit, une situation Pareto-optimale maximise le surplus total.

L’efficacité est un critère positif : on est efficace ou on ne l’est pas : objectif. L’efficacité ne peut pas
augmenter ou diminuer.

Si aucun agent économique ne peut améliorer sa situation sans nuire à un autre agent économique,
alors la situation est efficace.

Si (au moins) un agent économique peut améliorer sa situation sans nuire à un autre agent
économique, alors la situation n’est pas efficace. EQUITE

26
Si on peut trouver une quantité qui remplira plus le triangle, nous ne sommes pas efficace.

La main invisible guide les consommateurs et les producteurs dans la maximisation de leurs surplus
et mène au plus haut niveau de bien-être économique (un équilibre efficace). = QUAND L’OFFRE
CROISE LA DEMANDE. Dès que la main devient visible, dès que l’état intervient, nous ne sommes plus
efficace. Main-invisible = LAISSEZ-FAIRE.

Slide 27, situation inéquitable (SP= 0 et SC= MAX) on donne tout aux consommateurs, l’efficacité est
atteinte.

Mise en situation : Une ancienne usine et une nouvelle usine gérées par un nouveau CEO

Avant, les usines étaient gérées indépendamment. Chaque CEO maximise le profit de son usine. A
long terme, prix = CTM donc profit = O = RT-CT (on paye ses couts, c’est suffisant, pas besoin de
fermer). NOUVELLE
ENTREPRISE
VIEILLE ENTREPRISE
Donc, on a : SITUATION INITIALE

2 CEO
OPTIMISENT
Profit = 0 Profit

SITUATION FINALE

Un seul CEO

D’un regard extérieur, le nouveau CEO veut fermer la vieille entreprise comme elle ne produit pas de
profit (arguments stupides). Il ne prend pas en compte la main invisible. Il n’a pas essayé d’optimiser,
il a juste voulu la même quantité produite des deux anciennes dans une seule entreprise prix
d’équilibre. Hors équilibre, les coûts sont élevés. Résultat : son entreprise devra fermer.

Conclusion : on ne peut choisir une quantité sans rien optimiser.

27
La main invisible pousse les gérants à poursuivre leur propre intérêt et produit la répartition la plus
efficace pour la production (la moins chère).

La main invisible pousse les entreprises à maximiser leurs profits et alloue les ressources là où elles
valent le plus.

La clé de la main invisible = les prix. Ils sont fixés et chacun choisit s’ils participent ou non au marché
en fonction de ces prix = INCITATIFS

Economies de marché : les prix dirigent la location des ressources, décident des quantités (2 premiers
CEO de la situation initiale)

Economie dirigée : un planificateur central dirige les ressources et fournit les incitatifs.

Problèmes engendrés :

- De coordination : les intérêts coincident mais le marché n’arrive pas à les mettre en contact
- D’incitation : production de quelque chose mais les agents économiques n’en veulent pas.
Les efforts d’optimisation ne concordent pas.

Dans la réalité, la main invisible n’existe pas. L’état intervient tout le temps (point de vue politique et
non économique). Nous ne sommes pas « efficaces ».. Ex : taxes, certains loyers moins chers que
d’autres, normes dans les assurances, interdiction de certaines choses,…

Ceci a des conséquences négatives :

- Perte d’éfficacité (contrôle du prix, des quantités)


- Perte sèche : diminution du surplus total du a une distorsion de marché (pas à l’équilibre) Le
morceau que l’on perd (graphiquement) quand l’état intervient correspond à la perte sèche.

Pourquoi l’état intervient-il ?

Critères d’équité : juste répartition de la richesse collective entre les agents économiques. L’équité et
un critère normatif, contrairement à l’efficacité qui elle est un concept positif (oui ou non). Notion de
subjectivité.

Equité Egalité, ca dépend du critère de justice que l’on choisit, il est propre à chacun.

Ex : Afin d’être plus équitable, la France a décidé en 2015 de différencier les allocations en fonction
du revenu du foyer. Equité basé sur le revenu.

Afin d’être plus équitable, la Wallonie a décidé en 2019 de donner la même chose pour chaque
enfant. Equité basé sur le nombre d’enfants

28
CHAPITRE 7 : L’ETAT
Troisième type d’agent économique.

Pourquoi intervient-il ? Dans quelles situations, où et quand ? Sous quelles contraintes ?

THEORIE

 Les administrations publiques imposent (prélèvent des taxes) les citoyens et les entreprises
pour corriger les échecs du marché, pour accroître leurs recettes pour financer leurs
opérations et payer leur déficit, et pour redistribuer la richesse.
 Au moyen de la réglementation directe (imposer une loi) et du contrôle des prix, les pouvoirs
publics peuvent intervenir pour influer sur les résultats du marché.
 Bien que les interventions de l’État créent (presque) toujours de l’inefficacité, elles favorisent
(souvent) l’équité. Le surplus total ne sera pas maximisé avec l’intervention de l’état.
 L’une des tâches des économistes consiste à évaluer le compromis entre l’équité et
l’efficacité.
 A l’aide d’outils d’analyse pertinents, les économistes tentent d’évaluer où et quand
l’intervention de l’État est la plus cohérente et la plus utile.

Excédent budgétaire

Il y a excédent budgétaire lorsque les recettes sont supérieures aux dépenses.(pas assez depenser)

Déficit budgétaire

Il y a déficit budgétaire lorsque les recettes sont inférieures aux dépenses. (trop depenser, il faut
rembourser ce deficit en contractant plus d’impots ou en contractant une dette)

Déficit budgétaire ≠ Dette publique

Dette publique : L’ensemble des emprunts que l’État a contractés pour financer ses activités. Des
intérêts sont dus sur cette dette.

Pourquoi l’État lève-t-il des impôts et dépense-t-il de l’argent ?

1. Redistribution de la richesse par les paiements de transfert. = EQUITE (rôle de l’état :


balance)
-Par paiements de transfert (montant que l’on reçoit sans contrepartie)

29
-Systèmes d’impôt : Prélèvement que l'État opère sur les ressources des agents économiques
afin de subvenir aux charges publiques

Taux d’imposition moyen : Impôt total payé divisé par le revenu/profit imposable total. ( somme
divisé par une somme)

Taux d’imposition marginal : Taux qui s’applique au dernier euro de revenu/profit. ( variation quand
j’augmente le revenu)

Système d’impôt progressif : le taux d’imposition augmente avec le revenu/profit imposable.

L’IPP belge : déclaration d’impôt online, chaque mois l’état prélève l’impôt avant d’avoir reçu le
salaire.

- Le taux d’imposition marginal augmente avec le revenu, de sorte que le taux d’imposition moyen
augmente également.

- Les personnes plus riches paient un impôt plus élevé (en € et en % du revenu).

Slide 18 : si R= 13000 on paye 25% sur les 12470 premiers euros puis 40% sur le reste (530)

Système d’impôt proportionnel : le taux d’imposition demeure le même quel que soit le niveau de
revenu/profit.

L’ISOC belge (2020) :

-Le taux d’imposition marginal est égal au taux d’imposition moyen et est constant quel que soit le
niveau de profit.

- L’impôt représente la même part du profit pour toute les entreprises (en % du profit), de sorte que
les grosses entreprises paient davantage (en €

Système d’impôt régressif : les contribuables ont le même montant d’impôt à payer

La TVA belge :

La TVA est indépendante du revenu (le taux marginal d’imposition est nul) de sorte que le taux
d’imposition moyen diminue avec le revenu.

- Tout le monde paie le même montant (en €).

- Les plus riches paient proportionnellement moins (en % du revenu).

2. Financement de programmes et de la dette publique. (ex : projet d’université gratuite)

Financer les opérations de l’État. Rembourser la dette et les intérêts de la dette. Exemples: salaires
des fonctionnaires et des élus, construction réseau chemin de fer, subsides pour l’éducation,
(intérêts sur la) dette publique.

3.Correction des distorsions de marché (ex : corriger la pollution)

Les pouvoirs publics lèvent parfois des impôts ou des taxes pour corriger les distorsions de marché.

Exemples: - Taxer un pollueur - Subventionner une œuvre caritative

30
TAXE FORFAITAIRE

Prix de vente (𝑷𝑽): prix perçu par les vendeurs.

Prix d’achat (𝑷𝑨): prix payé par les acheteurs.

Taxe (𝑻) = 𝑷𝑨 – 𝑷𝑽

Si taxe au producteur : mauvaise nouvelle, l’offre diminue, certains vont partir du marché : La
quantité diminue et le prix augmente

On a à présent 3 agents économiques : le producteur, le consommateur et l’état

Incidence fiscale

Répartition du fardeau fiscal entre les agents économiques.

𝐼𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑓𝑖𝑠𝑐𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = (𝑷𝑨 − 𝑷𝑬 ).𝑸𝒕𝒂𝒙𝒆

𝐼𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑓𝑖𝑠𝑐𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 = (𝑷𝑬 – 𝑷𝑽) .𝑸𝒕𝒂𝒙𝒆

𝑅𝑒𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑠𝑐𝑎𝑙𝑒𝑠 = (𝑷𝑨 – 𝑷𝑽) .𝑸𝒕𝒂𝒙𝒆 = 𝐓 .𝑸𝒕𝒂𝒙𝒆

31
Uniquement quand le prix de vente est différent que celui d’équilibre
Incidence fiscale totale = Recette fiscale
Incidence fiscale totale = incidence fiscale sur les consommateurs + incidence fiscale sur les
producteurs
= (𝑃𝐴 – 𝑃𝐸) .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒 + (𝑃𝐸 – 𝑃𝑉) .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒 = (𝑃𝐴 – 𝑃𝐸) + (𝑃𝐸 – 𝑃𝑉) .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒 = (𝑃𝐴 – 𝑃𝑉) .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒
= 𝑇 .𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒

Slide 29 : le surplus a diminué ; la situation n’est pas efficace. L’état a pris une partie du surplus du
consommateur et une partie du surplus du producteur (morceau perdu : perte sèche) = L’état est
intervenu = SITUATION INNEFICACE.

Perte sèche (PS) La perte sèche est la diminution du surplus social qui résulte d’une distorsion du
marché.

𝑷𝑺 = 𝑇 .(𝑄𝐸 − 𝑄𝑡𝑎𝑥𝑒) /2

Si même taxe au consommateur : la demande diminue mais mêmes résultats : inefficacité

Plus l’offre est plate, plus les producteurs sont flexibles

 Si l’offre est plus élastique, les consommateurs supporteront la plus grande partie de
l’incidence fiscale
 Si la demande est plus flexible, les producteurs supporteront la plus grande partie de
l’incidence fiscale

La répartition de l’incidence fiscale n’est pas toujours de 50/50 : C’est la partie la moins élastique
(celle qui a le moins d’alternatives, celle qui est la moins flexible) qui supportera la plus grosse partie
de l’incidence fiscale de la taxe.

50/50 : uniquement quand l’élasticité de la demande et celle de l’offre sont égales

Pas important de savoir sur qui on met la taxe, l’important est l’élasticité.

Cas : subvention

Subside = taxe négative (donne 2euros)

32
L’état peut intervenir par la réglementation :

1. Réglementation directe.
Mesures que prennent les administrations publiques pour réguler une activité (affecter la
quantité).

ex : modifier les zones de conduites,

2. Contrôle des prix.

Action exercée par les pouvoirs publics pour réglementer le prix de certains biens et services.

Prix plafond Prix réglementé au-delà duquel il est illégal de vendre un bien ou un service.

Prix plancher Prix réglementé en deçà duquel il est illégal de vendre un bien ou un service. Ex : salaire
minimum

Slide 46 : Imposer un prix plafond. Induit une contrainte ou non ?

On ne peut mettre un prix plus grand que 750 : dans ce cas-ci, le prix d’équilibre (1200) viole la
réglementation. Le prix est plus bas : la quantité demandée est donc supérieure à la quantité offerte.

Les interventions gouvernementales peuvent causer:

1. Pertes sèches.

2. Coûts directs de la fonction publique. (engager des gens, bureaucratie : Plus il y a de


réglementation, plus il faut de fonctionnaires, qui doivent être rémunérés par des impôts et des
taxes.)

3. Corruption. (Usage inapproprié des fonds publics, Peut être vue comme un « coût » des activités
gouvernementales, Existe également dans le secteur privé)

4. Marchés noirs.(économie souterraine: marché parallèle non déclaré et/ou illicite.

Solutions afin de contourner les contrôles de prix ou les réglementations.)

Arguments contre le laissez-faire

33
1. Le gouvernement ne peut pas savoir ce qui est le mieux pour chacun.

2. On ne peut pas faire confiance au gouvernement pour agir dans le meilleur intérêt de tous.

3. Il y a des coûts aux interventions gouvernementales.

Le gouvernement devrait aider les consommateurs à faire de meilleurs choix !

1. Certaines décisions sont très complexes et les individus n’ont pas assez d’informations.

2. Si un comportement individuel profite à l’ensemble de la société, le gouvernement devrait


encourager ce comportement

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