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La relation entre une banque et son client est gouvernée par le principe de la
liberté en effet, chaque personne physique ou morale a le droit de
disposer d’un compte bancaire.Cette idée se développe en « droit au compte ».On
remarque un silence législatif concernant cette matière ; le législateur
tunisien n’a pas intervenu pour règlementer les dispositions de ce droit
au compte contrairement au législateur français qui l’a règlementé au sein de la
loi du 29 juillet 1998 de lutte contre les exclusions. Avant cette consécration,
l’article 58 de la loi du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des
établissements de crédit, dite loi bancaire, avait instauré les bases
de ce droit .La question mérite de plus amples développements qui invitent à
distinguer les titulaires personnes morales des titulaires personnes
physiques(A) ,par addition , en raison de la liberté de contracter, le client est
libre de choisir le type de compte q'il veut (B)
A-LES PERSONNES POUVANT ÊTRE Bénéficiaires DE DROIT À L'OUVERTURE D'UN COMPTE
BANCAIRE :
L’ouverture d’un compte bancaire se fait par la conclusion d’un
contrat, il est donc nécessaire de
disposer de la capacité juridique de contracter que se soit un personne
physique ou morale ce pour cela la distinction entre les deux catégorie a la
disposition au droit au compte est indispensable
La possibilité pour une personne physique de solliciter l’ouverture d’un compte
bancaire dépend de l’étendue de sa capacité juridique c’est à dire si la personne
est majeure ou mineure.En étudiant la capacité du majeur en se trouve face à une
distinction secondaire entre les majeurs soumis à un régime de protection et ceux
qui ne sont pas soumis à un régime de protection :quant aux majeurs non
soumis à un régime de protection, ils jouissent de la pleine capacité
juridique Selon l’article 2 COC ils sont autorisés à
solliciter,l’ouverture d’un compte bancaire, puisque la majorité est fixée à dix-
huit ans accomplis.La capacité du titulaire de compte n’est pas franchement établie
par le législateur mais l’ouverture d’un compte bancaire et même son fonctionnement
demande toujours d’être doté d’une telle capacité et des pouvoirs dont certaines
catégories de personnes ne disposent pas d’où les personnes frappés d’une
incapacité générale ne peuvent en principe demander elles-mêmes l’ouverture
d’un compte.Cependant les majeurs protégés légalement vu leur faiblesse
d’esprit ou prodigalité, peuvent ouvrir un compte bancaire tant
qu’ils peuvent effectuer valablement toutes sortes d’opérations sauf si la
preuve est faite par le demandeur en nullité que le trouble
mental existait au moment de l’acte.Cette preuve n’est pas facile pour le banquier
qui se trouve face à un client frappé des troubles mentaux mais n’est pas objet
d’un régime de protection.Un majeur soumis à un régime de protection, la tutelle du
majeur désigné par le juge représente ce dernier de manière générale dans
tous les actes civils tel que l’ouverture d’un compte bancaire. Le
mineur non émancipé et les personnes frappés d’incapacité générale ne
sont en principe pas autorisés à solliciter seuls l’ouverture d’un compte
bancaire.Seuls leurs représentants légaux peuvent y procéder. Sous le régime de
l’administration légale d’après l’article 8COC « Le mineur au-dessus de
treize ans et l'incapable,qui ont contracté sans l'autorisation de leur père,
tuteur ou curateur, ne sont obligés à raison des engagements pris par eux et
peuvent en demander la rescision dans les conditions établies par le présent code.
Cependant ces obligations peuvent être validées par l'approbation donnée par le
père, tuteur ou curateur, à l'acte accompli par le mineur ou l'incapable. Cette
approbation doit être donnée en la forme requise par la loi. »L’ouverture d’un
compte est considérée comme un acte d’administration. La réception de fonds et leur
retrait du compte bancaire ou ils ont été déposés relèvent également
de cette qualification. Les représentants peuvent donc agir pour le compte
du mineur sans autorisation, le mineur émancipé est doté de la pleine capacité et
peut librement effectuer toutes les opérations bancaires .Il s’avère
qu’une certaine capacité est exigée pour les personnes voulant ouvrir un compte
bancaire, et dans ce cadre le banquier est toujours tenu à vérifier sa présence
juridique chez les titulaires des comptes conformément à la loi
Introduction:
L’accès aux services bancaires constitue une pierre angulaire de la participation
économique et sociale. Dans cette perspective, le droit au compte émerge comme un
élément fondamental visant à garantir que chaque individu où personne morale ait la
possibilité et la libérté d’ouvrir un compte bancaire. Ce droit, ancré dans le
cadre législatif tunisien , représente une réponse aux enjeux d’inclusion
financière et d’équité. le compte bancaire est comme étant une convention entre le
banquier et le client , sérvirait de document comptable qui s'appuie sur des
justificatifs sur lequel sont enregistrées les différentes opérations de client
envers la banque , le compte peut être ainsi défini comme étant un tableau sur
lequel sont inscrites les créances et les dettes de client ,d'où les créances de
client sur la banque sont qualifiés de "dépôt" et celle de la banque sont désignées
sous l'appellation de "découvert". c'est un instrument juridique permettant la
réception de fond mais aussi leur consérvation avant l'utilisation, par conséquent
le compte bancaire se présente comme un moyen de réglément puisque le banquier
accomplit les ordres de paiement effectués par le client à l'aide des fonds déposés
dans le compte. Le droit au compte est régie par l'article L312-1 du code monétaire
et financier , ce dernier occupe une place primordiale en farance à l'antiquité où
les comptes bancaires font parties des outils incontournables de
quotiden ,contrairement à la législation tunisienne où aucun texte de droit
tunisien ne garantit aux personnes physiques ou morales le droit à ouvrir un compte
bancaire .En pratique, il existe plusieurs types de comptes bancaires.
Ces derniers peuvent être classés en plusieurs catégories comme les comptes de
dépôt, les comptes courants et d’autres comptes spéciaux notamment les comptes
d’épargne, les comptes professionnels ou encore les comptes
indivis.D’ailleurs à côté des comptes bancaires au sens classique du
terme, il existe ce qu’on appelle « lescomptes de paiement » qui
peuvent être ouvert par des établissement spéciaux dans le seul but d’effectuer des
paiements. Ces établissements de paiement sont de nouveaux acteurs
financiers apparus en Tunisie avec la promulgation du circulaire n°2018-61, le 31
Décembre 2018 portant sur les règles régissant l’activité et le
fonctionnement des établissements de paiement.
Il est même devenu difficile aujourd’hui de distinguer entre les comptes de dépôt
et les comptes courant, en effet un commerçant généralement titulaire d’un compte
courant peut ouvrir un compte de dépôt, et un particulier le plus souvent
titulaire d’un compte de dépôt peut disposer d’un compte courant.
Bien qu’il existe des différences entre ces deux types de compte au niveau du
fonctionnement et de la clôture, ces différences sont assez secondaires et la
distinction entre compte courant et compte de dépôt est légèrement dépassé. Les
plus importantes distinctions seraient peut-être entre les comptes
professionnels et les comptes non Il est même devenu difficile aujourd’hui
de distinguerentre les comptes de dépôt et les comptes courant, eneffet un
commerçant généralement titulaire d’un comptecourant peut ouvrir un compte de
dépôt, et un particulierle plus souvent titulaire d’un compte de
dépôt peutdisposer d’un compte courant.Bien qu’il existe
desdifférences entre ces deux types de compte au niveau dufonctionnement et de la
clôture, ces différences sontassez secondaires et la distinction entre compte
courantet compte de dépôt est légèrement dépassé. Les plusimportantes
distinctions seraient peut-être entre lescomptes professionnels et
les comptes non professionnels ou encore entre les comptes des
particuliers et les comptes d’entreprises. L’ouverture d’un compte bancaire
est généralement effectuée par la demande du client au banquier mais il est
possible que le banquier sollicite des personnes ou sociétés de se faire ouvrir un
compte.Les banques disposent également du droit de refus d’ouverture
de compte bancaire à toute personne pouvant constituer un risque à
l’établissement bancaire.Toutefois ce droit n’est pas absolu comme l’a considéré la
doctrine classique. En effet tout refus doit être justifié par une raison valable
et ne peut être pour des motifs discriminatoires.L’importance des comptes bancaires
se confirme avec l’exigence d’un compte bancaire par certains
établissements et entreprises qui requièrent l’ouverture d’un compte bancaire
par leurs salariés, comme condition pour la réception de leurs salaires.
Ce qui entraine une quasi-obligation de se faire ouvrir un compte .
Ceci nous emmène à poser le problématique suivant :
COMMENT S'EFFECTUE LE DROIT AU COMPTE ?
Pour répondre au problématique il est nécessaire de déterminer le
droit à l'ouverture d'un compte bancaire ( ) avant de passer aux
formalismes lors de l'ouverture d'un compte bancaire ( )Ⅱ