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1) Sources internationales du droit bancaire:

- La convention de génève sur la lettre de change et le billet à ordre du 7 juin 1930


- La convention sur le chèque du 11 mars 1938
- La convention de Tawa sur le crédit bail international et l'affacturage
2) Sources communautaire
- La loi portant réglementation bancaire de 2018
- la BCEAO régule aussi la politique monétaire.
3) Les conditions d'accès à l'activité bancaire
- Avoir un agrément
- Une autorisation
4) La délivrance de l'agrément
Il est délivré par le minstre de l'économie et des finances après avis conforme de la Comission Bancaire.
Celle-ci statue dans un délai d’un mois à compter de la réception par son secrétariat du dossier complet.
L’absence de décision à l’expiration de ce délai vaut avis conforme.

5) Les conditions de fond relatives à la délivrance de l'agrément

Celles relatives aux personnes

- Il faut avoir les exigences légales permettant d'accéder au statut d'associé (Ne pas etre soumis aux
régimes d'interdiction, d'incompatibilité et d'incapacité)

- L'exigence d'au moins 2 personnes pour assurer la direction générale d'un établissement bancaire (C'est la
règle des quatres yeux ou du double regard)

Celle relative au capital social

- Pour bénéficier d'un agrément, il y a un capiatal social minimum requis (5 millions pour les banques et 1
milliard pour les établissements finaciers)

- Libération intégrale du capital social au jour de l'octroie de l'agrément ( Par dérogation, il peut être exigé
qu'un montant minimum soit libéré afin de garantir sa lliquidité et sa solvabilité)

6) Les condtions de forme relatives à la délivrance de l'agrément

- Les banques doivent avoir la forme d'une SA à capital fixe (Toutefois Sur autorisation du minitre de fiances,
elles peuvent avoir la forme d'une société copérative ou mutualiste à capital variable)

- Les établissements financiers à caractère banacire doivent avoir l'un des formes suivantes: SA à capital
fixe; SARL; Société coopérative ou mutualiste à capital variable

NB: Les succursales établies dans la zone UEMOA et ayant leur siège à l'étranger peuvent conserver la
forme sociétale de leur pays

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- Les établissements de crédits souhaitant exercer une activité de finance islamique doivent solliiciter un un
agrément (certificat de respect) s’ils le font à titre exclusif ou solliciter une autorisation d’extension de leur
activité s’ils ont déjà un agrément conventionnel. Cet agrément est également requis pour les
établissements de crédit qui effectue des opérations de fiance inslamique que partiellement. Pour les
établissements de crédit de finance islamique en création, le Conseil de Conformité doit être mis en place
dès la création juridique de la société.

NB: Seuls les établissements de crédit qui exercent exclusivement une activité de finance islamique
peuvent utiliser le terme islamique dans leur dénomination sociale, nom commercial, publicité ou dans leur
activité. Ceux l'exerçant partiellement ne peuvent l'utiliser que dans la documentation contractuelle et
commerciale

7) La demande de l'agrément

Elle est formulée auprès du ministère chargé des finances de la zone UMOA. Après dépôt de la demande
d’agrément, le dossier est transmis pour instruction à la commission bancaire. Cette dernière vérifie si
certaines conditions relatives à la forme juridique, à la libération du capital, à l’agrément des dirigeants, à
l’exigence d’un commissaire aux comptes, à la non-soumission à un régime d’interdiction sont remplies.

8) L'agrément unique

Celui-ci confère à une banque ou un établissement financier, ayant obtenu l’autorisation d’exercer son
activité dans un Etat membre de la Communauté, le droit, s’il le souhaite, de l’étendre à un autre Etat
membre afin d’y implanter une filiale, une succursale ou une agence, sans être astreint à l’accomplissement
des formalités administratives relatives à l’agrément dans ledit pays.

Toutefois, une autorisation préalable du ministre chargé de l'économie et des finances est nécessaire.
Ensuite ce dernier saisit la commission bancaire pour avis.

9) Le retrait de l'agrément

Celui-ci est effectué par la commission en guise de sanction. En effet, un établissement de crédit ou une
banque qui n’a pas répondu à une injonction, n’a pas tenu compte d’une mise en garde qui lui est faite ou en
terme général n’a pas respecté la règlementation peut se voir retirer son agrément.

Le retrait peut être également être prononcé par le ministre. Il en est ainsi lorsque la demande de retrait est
faite par l’établissement de crédit lui-même. Il peut être aussi prononcé d'office dans deux situations:
a°) lorsque l'établissement du crédit ne remplit plus les conditions auxquelles l’agrément est subordonné.
b°) lorsque la structure n’a pas fait usage de son agrément dans un délai de 12 mois ou lorsqu’elle n’exerce
plus son activité depuis au moins 6 mois.

10) Les opérations de banque effectuées par la banque à titre de monopole

Le monopole est une interdiction faite à une personne autre que les banques et établissements de crédit
agréés d’effectuer des opérations de banque à titre habituel. Ces opérations sont: La réception de fonds du
public, l'octroie de crédits, la délivrance de garanties en faveur d'autres établissements de crédit, la mise à
la disposition de la clientèle et la gestion de moyens de paiemssent

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11) La reception de fonds publics

Ce sont les fonds qu’une personne recueille d’un tiers, notamment sous forme de dépôts, avec le droit d’en
disposer pour son propre compte, mais à charge pour elle de les restituer. Le tiers est ici la personne qui
remet l’argent aux établissements de crédit. Le tiers est une autre personne que ces derniers, c'est à dire le
punlic. Ne sont pas reçus du public:

- Les fonds provenant de personnes qui entretiennent des liens avec le dépositaire (la baque qui reçoit le
dépôt)

- Les fonds qu’une entreprise reçoit de ses salariés sous réserve que leur montant n’excède pas un certain
pourcentage.

12) Les opérations de crédit

Celle-ci renvoie à tout acte par lequel une personne agissant à titre onéreux met ou promet de mettre des
fonds à la disposition d’une autre personne ou prend, dans l’intérêt de celle-ci, un engagement par signature
tel qu’un aval, un cautionnement, ou une garantie. L’opération de crédit est d’abord une opération onéreuse.
Donc elle s'oppose à la libéralité

Les formes d'opération de crédits sont: les engagments par signature, tel que l'aval, le cautionnement ou la
garantie. Sont également visés le crédit bail ou tout bail avec option d'achat.

13) Le chèque

Le chèque est un écrit par lequel le tireur donne au tiré, qui doit être une banque ou une entreprise assimilée,
l'ordre de payer à vue une somme déterminée au bénéficiaire ou à son ordre. Il a un caractère solenel et
littéral.

Pour que l'émission se réalise, l'apposition de toutes les mentions indipensables sur le chèque ne suffit pas.
L'émission requiert deux élements supplémentaire: un qui est d'ordre matériel (le tireur doit se séparer
irrévocablement du titre) et un autre d'ordre subjectif constitué par l’ordre que le tireur donne au tiré de
payer à un bénéficiaire une somme d’argent.

a°) La provision

C'est ne créance de somme d'argent contre le tiré, dont le tireur peut disposer par chèques. Le chèque doit
avoir comme support une créance que le tiré a l'obligation d'honorer sans restriction, ni délai. C’est la
disponibilité.

b°) La circulation du chèque

Voir cours

14) Le virement

Le virement bancaire est une technique financière qui permet de transférer une somme d’argent d’un
compte à un autre d’un même propriétaire ou de propriétaires différents par un simple jeu d’écriture. Le
virement électronique consiste à débiter le compte du donneur d’ordre pour créditer celui du bénéficiaire qui

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est dans un autre établissement de crédit.

L’ordre de virement est une opération de mandat en vertu duquel le client, mandant, donne pouvoir à une
institution bancaire, mandataire, l’ordre d’accomplir une opération de virement. Tandis que L'opération de
virement consiste en un jeu d’écritures scripturales conduisant à débiter le compte du donneur d’ordre au
profit de celui du bénéficiaire.

Lorsque la provision du donneur d’ordre est insuffisante, la banque qui procède malgré tout au paiement est
supposée avoir accordé des facilités de caisse.Elle dispose malgré tout d’un recours contre le donneur
d'ordre du virement.

Lorsque la banque du donneur d’ordre est celle du bénéficiaire, la date du virement correspond au moment
de son inscription au compte du bénéficiaire. Si ces parties n’ont pas la même structure bancaire, le
virement a lieu au jour de l’écriture du crédit, dans les documents comptables.

15) Les actvités accessoires de la banque

A) Les activités connexes

Ce sont des activités qui prolongent les opérations de banques. Elles sont des activités qui ont un intérêt
pour la banque mais sur lesquelles elle n’a pas de monopole du fait qu’une autre personne peut les
effectuer (Ex: la location de coffre-fort, les opérations de change, les opérations sur les métaux et pièces
précieux...)

B) Les opérations dérogatoires

Ces activités connexes sont à distinguer des activités non bancaires. Les banques, par dérogation, peuvent
prendre des participations dans les entreprises ou effectuer d’autres activités. notamment de courtage, de
mandat, de gestion de patrimoine. Ces activités doivent être limitées ou être dérisoires comparées à
l’activité principale de la banque.

16) L'ouverture d'un compte

Le droit au compte signifie que toute personne établie dans un des pays membre de l’UEMOA et qui justifie
de revenus réguliers a droit à l’ouverture d’un compte de dépôt dans un établissement assujetti de son choix.
En vertu de la liberté contractuelle, il existe également un droit de refuser l'ouverture d'un compte reconnu à
toute personne.

En cas de refus d’ouverture de compte dans trois (3) établissements bancaires ou d’un seul établissement,
la personne victime peut saisir la banque centrale afin qu’elle désigne un banque qui sera non seulement
tenu de lui ouvrir un compte de dépot mais de lui assurer également les services de base notamment de
dépot, de retrait, de virement.

.Une personne physique mineure non émancipée n’a pas la capacité juridique d’ouvrir un compte sauf par
l’intermédiaire de son administrateur légale ou de son représentant. La justification est que l’ouverture de
compte est considérée comme un acte d’administration que l’incapable ne peut effectuer seul. Il en est
autrement des dépôts qui sont des actes conservatoires qu’un mineur peut accomplir seul. Ce régime est
également applicable aux majeurs incapables.

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Lorsque la société est dotée de la personnalité juridique après son immatriculation, elle peut disposer d’un
compte bancaire ouvert par son dirigeant. Aussi, un compte peut être ouvert au nom de la société en
formation. Il a pour fonction de recevoir les libérations des souscripteurs et reste indisponible jusqu’à
l’immatriculation. Par la suite, il peut faire l’objet d’une reprise après l’immatriculation. A défaut de reprise,
la responsabilité éventuelle de la personne qui a ouvert le compte bancaire est engagée. Le compte
bancaire disparaît à la dissolution celle-ci c'est-àdire à la fin juridique mais survit juste pour les besoins de
la liquidation.

17) Les intérêts

Les intérêts créditeurs sont versés par les banques en rémunération des dépôts du client, en vertu d'une
stipulation contractuelle ou dans le cadre des dispositions législatives ou règlementaires en vigueur. Et es
intérêts débiteurs sont des intérêts produits par les crédits de toute nature consentis par les banques à
leurs clients.

Un prêt usuraire renvoie à tout prêt conventionnel consenti qui excède, au moment où il est consenti, le taux
effectif global moyen pratiqué au cours du semestre précèdent par les établissements de crédit pour les
opérations de même nature comportant des risques analogues.

Le taux d'intérêt peut être fixe ou variable

Le taux variable est defini comme « un taux dont l’un des éléments est sujet de variation, celle-ci se
répercutant arithmétiquement et non proportionnellement sur le taux pratiqué. Un taux variable est celui qui
baisse ou hausse en fonction en fonction de certains paramètres liés au marché ou à des situations
particulières définies Il doit être stipulé variable d’où la nécessité d’une clause de variabilité du taux.

Il faut cependant distinguer le taux variable du taux indexé qui certes varie comme ce dernier mais par
rapport à des indices ou références éventuelles.

Le défaut de mention du TEG et son indication erronée sont pareillement sanctionnés par la substitution du
taux légal de l'intérêt au taux conventionnel de l'intérêt. La substitution résulte d’abord de l’annulation de la
stipulation du taux d’intérêt conventionnel.

18) Les commissions

la commission correspond à des frais, pour couvrir la tenue de compte, des incidents de paiement, ou un
service particulier. Les commissions sont fixées d’un commun accord entre la banque et le client.

19) La saisie de compte bancaire

La saisie ne porte pas sur le compte bancaire proprement dit mais sur son solde provisoire disponible. Le
banquier est tenu, sans pouvoir invoquer le secret professionnel, en cas de saisie pratiquée sur le compte
du client d’indiquer à l’huissier la consistance des avoirs de ce client qu’il détient.

20) La clôture de compte bancaire

Lorsque le compte est ouvert pour une durée déterminée, il prend fin immédiatement à l’échéance c’est-à-
dire à l’arrivée de son terme. Le décès de la personne physique et la dissolution des personnes morales

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conduisent à leur clôture du compte. Mais ce compte peut continuer à fonctionner juste pour le temps de la
liquidation. Le compte peut aussi prendre fin par la volonté d’une partie. Il faut cependant prévoir la
possibilité d’une résiliation unilatérale en cas de manquement aux obligations notamment de fraude du
client. Les chèques émis par le client avant la clôture doivent être payés par le tiré s'il existe une provision
suffisante.

Le montant du solde créditeur revient au titulaire du compte ou à ses ayants droit. Il est saisissable par
leurs créanciers. Le client est tenu de restituer à la banque, après clôture du compte, les formules de
chèques inutilisées. Si le client refuse, la banque est fondée à s’abstenir de restituer tout solde créditeur du
compte.

21) Le compte courant

Le compte courant peut être défini comme un contrat par lequel la banque et son client décident de réunir
leurs créances réciproques dans un seul cadre conventionnel à l’intérieur duquel elles seront soumises à un
régime uniforme et donner lieu à un règlement global.

Les effets juridiques du compte courant : l'effet novatoire et l'effet d'indivisibilité

L'effet novatoire suppose le remplacement d’un droit par un nouvel autre. Lorsqu’une créance est écrite sur
le compte, elle perd son existence juridique propre et une nouvelle écriture apparaît sur le compte sous la
forme d’un solde provisoire. La créance antérieure est éteinte et remplacée par une nouvelle écriture qui
correspond au solde provisoire.

Quant à l’effet d’indivisibilité, il est dans le fait que toute opération faite par l’une des parties à la convention
de compte courant est une écriture sur le compte qui agit sur le solde pour faire un nouveau solde
provisoire qui se sera définitif qu’à la fin de la relation contractuelle.

22) Le compte joint

C'est un compte généralement utilisé par les époux pour faire face à leurs charges ménagères et la
construction de projet commun. Le compte joint fonctionne donc sous la responsabilité solidaire des deux
cotitulaires. Ainsi, chaque titulaire à le pouvoir de disposer des fonds par sa seule signature.

Il existe un abandon par chacune des parties des fonds qu’elle tenait avant de les mettre en commun dans
le compte. C’est la clause de solidarité active.

Dans le sens actif, la solidarité reconnaît à chaque cotitulaire de pouvoir prétendre seul à la totalité du solde
disponible.

Dans le sens passif, la solidarité donne à la banque le droit de saisir un des titulaires pour le paiement de la
totalité des sommes dues. Mais cette solidarité passive n’existe que pour la banque et non pour les tiers.

Etant souvent un CDI, il est donné à chaque cotitulaire la possibilité de le rompre par une dénonciation
unilatérale.

23) Le compte indivis

C'est également un compte collectif appartenant à plusieurs personnes. L'indivision exige une décision

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commune voire la signature de tous les indivisaires pour toute opération sur le compte. Mais ils peuvent
désigner un mandataire commun chargé d'opérer sur le compte.

Lorsque le compte est débiteur, la banque doit diviser les poursuites entre les cotitulaires sauf si une clause
de solidarité entre eux a été prévue dans le contrat ou que le compte présente un caractère ou objet
commercial. Un créancier indivisaire ne saisir un compte indivis. Il peut seulement provoquer le partage afin
de se faire payer sur la part de son débiteur indivisaire.

Lorsque un chèque sans prévision a été émis, tous les indivisaires devront subir la sanction de l'interdiction
de chèque. Mais il est possible que par convention qu'un titulaire assure toute la responsabilité.

24) L'obligation au secret

Les banques sont tenues d'une obligation de reserve, de discrétion.Ainsi sont assujettis à celle-ci toutes les
personnes qui dans le cadre de leur fonction connaissent des informations confidentielles. Toutefois, cette
obligation s'effrite dès l'instant que le client choisit lui même de divulguer les informations.

Cette obligation de reserve est inopposable au juge judiciare dans le cadre d'une procédure pénale, aux
services fiscaux et douaniers ainsi qu'à la commission bancaire. Mais tel n'est pas le cas dans le cadre
d'une procédure civil ou commercial sauf pour la procédure collective.

25) L'obligation d'information

Elle consiste à transmettre au client des renseignements dont le contenu est déjà determiné ou les
rechercher en vue de leur transmission. Elle est également débitrice d'une obligation d'information envers
les autorités bancaires (Banque centrale, commission bancaire...) et les organes de contrôe. Elle est à
différencier de l'obligation d'avis et de conseil. L'avis suppose une prise de position, et le cas échéant un
conseil implicite. Et l'obligation de conseil consiste pour la banque à expliquer au client les avantages et
les inconvénients des différentes alternatives afin de l'orienter vers la solution qui représente le mieuc ses
intérêts.

26) Les obligations prudentielles

Elles touchent plus particulièrement la gestion des risque. Les banques doivent disposer de fonds propres
permettant à la banque de poursuivre l'activité d'une part et d'autre part des fonds supplémentaires afin de
garantir le paiement et le remboursement des clients même en cas d'insolvabilité. Elle doit également
disposer d'assez de liquidité pour faire face aux retraits.

27) La vigilence spéciale

Elle permet de lutter contre les risques juridiques ou légales notamment les infractions comme le
blanchiment de capitaux et le finacement du terrorisme. En effet, le banquier ne peut pas interdire au client
d'effectuer une opération fut elle dangereuse ou irrégulière. Or le ce dernier doit être protégé. Ainsi, il est
demandé au banquier une vigilence. Cette vigilence peut consister en une obligation d'identification (copie
de la CNI). Cette obligation s'accompagne d'une obligation de conservation. Les informations sont
conservées durant une période de 5 ans à compter de la rupture de la relation d'affaires. Les informations
conservées découlent de l'identification du client et de la consignation. La vigilence prend en outre une
autre forme particulière. C'est l'obligation d'examen particulier ou de surveillance qui consiste à analyser les

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différentes opérations du client afin de déceler d'éventuelles infractions.

En cas de soupçons après après exemen, la vigilence particulière impose à ce qu'ils soient déclarés à la
cellule nationale de traitement des informations finacières (CENTIF). Même non infructueuse, l'examen
particulier oblige l'assujetti bancaire à consigner les informations qui pourront donner lieu à une déclaration
de soupçons.

La vigilence spéciale suppose également de vérifier les l'affectation et la bonne exécution des fonds prêtés
surtout lorsque le remboursement en dépend.

28) La répression professionnelle

Le principe est que la violation d'une obligation professionnelle est disciplainaire. Dans le secteur bancaire
la répression disciplinaire est précédée d'une répression administrative. Ainsi si une banque ou
établissement de crédit n'a^pas déféré à une injoction ou n'a pas tenu compte d'une mise en garde, ou a
enfreint gravement la réglementation, la Comission bancaire peut prononcer une ou plusieurs sanctions
disciplinaires suivantes: avertissement, blâme, interdiction d'effectuer certaines opérations ou toutes autres
limitations dans l'exercice de ses activités, la révocation du ou des commissaires aux comptes, le retrait de
l'argument, la suspension ou la démission d'office du ou ses dirigeants responsables.

La commission exerce soit un controle sur pièces soit un controle sur place. Le premier porte sur des
renseignements transmis en vertu de l'obligation d'informations incombant aux banques tandis que le
second suppose un déplancement physique chez la banque. Egalement la procédure disciplinaire doit
respecter le principe de séparation des autorités qui distingue la poursuite, l'instruction et le jugement.

29) La répression civile

Elle correspond à trois types de sanctions: nullité, inopposabilité et responsabilité civile

En principe la vioation d'une obligation bancaire fondamentalement déontologique (Exigence d'un agrément)
n'entraine pas la nullité. Il en va de même de la violation du monopole bancaire. Toutefois, la banque est
civilement responsable des dommages causés soit du fait personnel soit du fait d'autrui (client). Il lui
incombe alors la charge de la répartion

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