Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Preparée par :
LAMYAA EL ATEKI GANOUNI
Dans un premier temps ; il est à signaler que la loi bancaire 103-12 de 2015 a pour objectif
de moderniser le secteur bancaire marocain en le libéralisant et en le réglementant de manière
plus stricte.
Elle établit un cadre législatif pour les banques et autres entités financières, en fixant les
conditions d'agrément, de contrôle, d'organisation et de fonctionnement des institutions
bancaires.
La loi introduit également de nouvelles règles pour protéger les clients des banques, comme
l'obligation pour les banques de fournir des informations claires et complètes sur les produits
financiers qu'elles proposent.
La loi bancaire 103-12 de 2015 a également renforcé les pouvoirs de la banque centrale du
Maroc, notamment en ce qui concerne la réglementation des activités bancaires
transfrontalières et la supervision des risques financiers.
Dans cette fiche de lecture ; on va essayer de décortiquer cette loi ; en analysant ses trois
chapitres.
Au deuxième lieu ;
Au troisième lieu ;
TITRE PREMIER : CHAMP D’APPLICATION
ET CADRE INSTITUTIONNEL
Le secteur bancaire marocain est passé de 21 établissements en 2000 à 16 banques en 2016,
pour atteindre 19 établissements en 2019. Cette période a été marquée par des opérations de
fusion absorption, de nouveaux octrois d’agréments et de changements dans la structure de
l’actionnariat. En termes d’actifs et en comparaison avec les pays de la région MENA*, il
occupe une position médiane. Il est plus concentré que l’Egypte, le Liban et la Tunisie mais
moins concentré que l’Algérie, la Jordanie et le Qatar.
Il est à noter que la région MENA désigne une grande région, depuis le Maroc au nord-ouest
de l'Afrique jusqu'à l'Iran au sud-ouest de l'Asie, qui comprend généralement tous les pays
du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
3 de crédit immobilier,
6 de crédit-bail,
- 8 Banques participatives,
- 10 Etablissements de Paiement,
- 13 Associations de Micro-Crédit
- 6 banques d’affaires
- 6 Banques offshores (Suspendues par circulaire du 11 février 2022 transmise aux banques
par la Direction de la supervision bancaire de Bank Al-Maghrib)
Constitue une opération de crédit tout acte, à titre onéreux, par lequel une personne : - met ou
s’oblige à mettre des fonds à la disposition d’une autre personne, à charge pour celle-ci de les
rembourser ; - ou prend, dans l’intérêt d’une autre personne, un engagement par signature
sous forme d’aval, de cautionnement ou de toute autre garantie. Sont assimilées à des
opérations de crédit : - les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat et
assimilées ; - les opérations d’affacturage ;
La cession bail est l’acte par lequel une entreprise utilisatrice vend un bien à une personne qui
le lui donne aussitôt en crédit-bail.
2) les opérations de change ; 3) les opérations sur or, métaux précieux et pièces de monnaie ;
4) la présentation au public des opérations d’assurance de personnes, d’assistance,
d’assurance-crédit et toute autre opération d’assurance, conformément à la législation en
vigueur ; 5) les opérations de location de biens mobiliers ou immobiliers, pour les
établissements qui effectuent, à titre habituel, des opérations de crédit-bail.
Il est à avouer que Bank Al-Maghrib peut s’opposer à toute prise de participation de la part
d’un établissement de crédit qui pourrait altérer sa situation sur le plan de solvabilité, de
liquidité ou de rentabilité, ou de lui faire courir un risque excessif.
En vertu de l’article 32 de la loi bancaire 2015, tout établissement est tenu d’adhérer à une
association professionnelle : Les banques et les banques offshore doivent intégrer le
Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM), Les sociétés de financement sont
tenues d’adhérer à l’Association Professionnelle des Sociétés de Financement (APSF). Les
sociétés de paiement sont tenues d’adhérer à une association professionnelle (APEP)
Ainsi que ; lorsque Bank Al-Maghrib, à l’occasion de l’examen d’une demande d’agrément
ou d’une demande de fusion-absorption entre deux ou plusieurs établissements de crédit ou
organismes assimilés, estime que l’opération envisagée peut ou est susceptible de constituer
une violation des dispositions relatives aux opérations de concentration économique prévues
par la loi régissant la concurrence, elle sursoit à statuer sur la demande et requiert l’avis du
conseil de la concurrence pour connaître des pratiques contraires à la loi régissant la
concurrence.
BANQUES PARTICIPATIVES : Sont considérées comme les personnes morales régies par
les dispositions du présent titre, habilitées à exercer, à titre de profession habituelle, ainsi que
les opérations commerciales, financières et d’investissements, après avis conforme du Conseil
supérieur des Ouléma.
Les produits de la banque participative sont : Mourabaha ; Ijara ; Moucharaka ; Moucharaka ;
Salam ; Istisna’a.
Contrôle par les commissaires aux comptes : Les commissaires aux comptes ont pour
mission : - de contrôler les comptes relative aux sociétés anonymes ; - de s’assurer du respect
des mesures prises en application des dispositions des articles 71, 76 et 77 ci-dessus ; - de
vérifier la sincérité des informations destinées au public et leur concordance avec les comptes.
Les modalités d’exercice de la mission des commissaires aux comptes sont fixés par circulaire
du wali de Bank Al-Maghrib, après avis du comité des établissements de crédit .
Il est créé une société anonyme, désignée ci-après « société gestionnaire », à laquelle est
confiée, conformément au cahier des charges établi par Bank Al-Maghrib. Les statuts de la
société gestionnaire ainsi que toutes les modifications qui leur seront apportées sont, au
préalable, approuvés par Bank Al-Maghrib. Le capital social de la société gestionnaire est
détenu par Bank AlMaghrib et par les établissements de crédit adhérents aux fonds gérés par
ladite société. La société gestionnaire doit régulièrement, dans les conditions fixées par Bank
Al-Maghrib, porter à la connaissance du public les informations relatives à l’accomplissement
de sa mission.
Relations entre les établissements de crédit et leur clientèle : Toute personne ne disposant
pas d’un compte à vue et qui s’est vu refuser, par une ou plusieurs banques, l’ouverture d’un
tel compte après l’avoir demandé par lettre recommandée avec accusé de réception, peut
demander à Bank Al-Maghrib de désigner un établissement de crédit auprès duquel elle
pourra se faire ouvrir un tel compte. Les établissements de crédit doivent se doter d’un
dispositif interne permettant un traitement efficace et transparent des réclamations formulées
par leur clientèle, adapté à leur taille, leur structure et la nature de leurs activités .