La législation bancaire de 1943 : on peut dire qu’on est dans une situation de

cloisonnement (spécialisation) puisque chaque établissement financier a une spécialisation précise.

D’une part les banques sont contrôlées par la banque centrale. D’une autre part, les organismes
financiers spécialisés (OFS) échappent la législation de 1943.

Après l’indépendance, l’Etat créa les principales institutions financières marocaines (Banque du
Maroc, BMCE, CIH, CDG, Caisse d’épargne nationale (CNE) : Dans le but de promouvoir le
développement économique du pays en favorisant la concentration des banques et l’extension de
leurs réseaux et la bancarisation.

La législation bancaire de 1967 : Elle a marqua la volonté de l’Etat d’assurer du contrôle de

la distribution du crédit et orienter l’économie vers des priorités définies. Elle ne s’intéresse qu’aux
banques et oublia Organismes financiers spécialisés (OFS) à statut particulier.

 Elle ne s’intéresse qu’aux banques et oublia Organismes financiers spécialisés (OFS) à statut
particulier.

Dans les années de 1970, il y’a une situation de décloisonnement puisque les autorités monétaires ne
s’intéressent qu’aux banques dans le financement d’investissement.

La législation bancaire de 1993 : Elle est caractérisée par un cloisonnement des OFS
Objectifs de cette loi :
1- Instaurer un dispositif juridique applicable aux établissements de crédit
Apparition pour la première fois la notion d’établissement de crédit qui est toute personne
morale qui effectue l’une des opérations suivantes :
a- Réception des fonds du public
b- Octroyer des crédits
c- La mise en place des moyens de paiement et leur gestion Ces établissements de crédits
sont : les banques et les sociétés de financement
2- Instaurer un cadre d’une grande concentration entre autorités monétaires et la profession
Autorités monétaires sont : ministère des finances et Bank AL-Maghrib

Organes consultatifs sont : Conseil national de la monnaie et de l’épargne (CNME), Comité des
établissements de crédit (CEC), Commission de discipline des établissements de crédit (CDEC)
Organes de coordination : Groupement professionnel des banques marocaines (GPBM) et
Association professionnelle des sociétés de financement (APSF).

Le ministère de la finance qui détient le pouvoir de mener la politique monétaire.

3- Assurer une meilleure protection des déposants et des emprunteurs.

 CHAMPS D’APPLICATION
Instauration d’un cadre législatif régissant l’activité des banques participatives:
Partant de la conviction que les produits et services financiers participatifs peuvent apporter
une contribution importante à la mobilisation de l'épargne et à l'inclusion financière dans
notre pays, la mise en place d'un cadre législatif régissant la finance participative s'avère
nécessaire. Les principales considérations présidant à l'introduction des dispositions régissant
l'activité des banques participatives peuvent être récapitulées comme suit :
1- la maturité du système financier national ;
2- le potentiel d'investissement et de financement que cette activité recèle dans notre pays
3- une place financière de dimension régionale et internationale se doit d'incorporer ce
segment de la finance internationale ;
4- la nécessité d'offrir une gamme de produits et de services financiers non seulement à
nos concitoyens résidents mais aussi à la communauté marocaine résidant à l'étranger
dont les pays d'accueil offrent des produits de type finance participative. .

- Champs d’application 5 DIAPO

Instauration d’un cadre législatif régissant l’activité des banques participatives:
Associations de micro-crédit et banques offshore:
Les établissements de paiement
Les conglomérats financiers voire le TD
- Révision du cadre institutionnel 1 DIAPO
Le Comité des établissements de crédit (CEC), dont l’avis est requis par le Wali de
Bank Al-Maghrib, se voit confier de nouvelles attributions concernant l’octroi et le
retrait d’agrément des associations de micro-crédit et des banques offshore ainsi que
l’activité des banques participatives et des établissements de paiement. À cet égard, la
composition du CEC sera élargie aux représentants de la fédération nationale des
associations de micro-crédit et l’association professionnelle des établissements de
paiement.
- Renforcement de la réglementation prudentielle 2 DIAPO TD
Les prises de participations (Transposition des accords de Bâle III (//TD)
La gouvernance bancaire voire TD
- Mise en place d’un cadre de surveillance macroprudentielle et de gestion des
crises systémiques 4 DIAPO
La nouvelle loi bancaire prévoit la création d’un comité dénommé « Comité de
Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques », en lieu et place du «
Comité de Coordination des Organes de Supervision du Secteur Financier », chargé
d’analyser les risques pesant sur la stabilité du système financier et de proposer les
mesures appropriées permettant d’atténuer les effets de tels risques.
À ce titre, il a notamment pour mission: - de coordonner les actions de ses membres en
matière de supervision des établissements soumis à leurs contrôles; - de coordonner la
surveillance des organismes qui contrôle les entités constituant un conglomérat
financier; - de déterminer les établissements financiers ayant une importance
systémique (// TD) et de coordonner la réglementation commune applicable à ces
établissements ainsi qu’à leur surveillance;
- d’analyser la situation du secteur financier et d’évaluer les risques systémiques;
- de veiller à la mise en œuvre de toutes mesures pour prévenir les risques systémiques
et en atténuer les effets;
- et de coordonner la coopération et l’échange d’informations avec les instances
chargées de mission similaires à l’étranger.
- Surveillance macro-prudentielle: « l’ensemble des instruments de la règlementation et
de la surveillance prudentielle des établissements financiers destinés à préserver la
stabilité du système financier et à réguler le risque systémique ».
- Stabilité financière: « situation dans laquelle un système financier est capable de
résister aux chocs susceptibles de perturber significativement son fonctionnement ».
- Risque systémique: « le risque de perturbation des services financiers causé par une
déficience de l’ensemble ou partie du système financier qui peut avoir des
conséquences graves sur l’économie ».