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CE QUE JE DOIS SAVOIR

Les devoirs et les


obligations des
établissements bancaires

Le devoir de conseil est de plus en plus souvent mis en avant dans la relation banque-
client. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l’Autorité des
marchés financiers (AMF) imposent aux banques de fournir aux clients une information
préalable, claire, sincère et adaptée dans toutes les opérations financières et
bancaires.
Par ailleurs, les lois et règlements ne cessent de venir étoffer l’arsenal du conseil, du
contrôle et de la vigilance des opérations bancaires et de la relation client.

Les devoirs et les obligations des


établissements bancaires
• Le devoir de conseil ainsi que les contraintes règlementaires imposent de s’assurer,
avant la souscription du produit par le client que ledit produit est bien adapté. Le
principe sous-jacent est la primauté de l’intérêt du client sur celui de la banque.

• Pour les produits ou les opérations les plus complexes, le client est protégé par les
lois MIFID I et II, les directives européennes qui renforcent la transparence des
opérations et la protection des clients opérant sur les marchés financiers.

• Le devoir d’information consiste à s’assurer, au moment de la souscription d’un


produit, que le client a reçu l’information complète sur les caractéristiques et les
risques inhérents au produit.

• Le devoir de connaissance du client (KYC « Know Your Customer ») s’applique à


l’entrée en relation avec un nouveau client. C’est un moment privilégié pour recueillir
des informations détaillées sur ses activités, son patrimoine et ses engagements
(placements, crédits, assurances…) et pour orienter la démarche commerciale qui
s’ensuivra.

Déontologie, conformité et éthique : Les devoirs et obligations des établissements bancaires


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Les diligences à adopter durant la
relation
• L’actualisation des données clients

Les données doivent être actualisées régulièrement tout au long de la relation


client afin de maintenir une base de données toujours fiable.
Cette obligation règlementaire devra être renforcée en fonction du profil de risque
du client établi par chaque établissement. Plus le client présente de risques, plus il
sera suivi et certains produits pourront être restreints.

• La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-


FT)

En cas de complicité dans une opération de blanchiment, la peine encourue est de dix
ans d’emprisonnement et de 750 000 euros d’amende au titre du délit de
blanchiment aggravé.

En cas de doute sur la nature d’une opération, lors de la déclaration de soupçon de


l’établissement bancaire auprès de la cellule de renseignement financier TRACFIN,
celle-ci peut bénéficier de la levée du secret.

En revanche, la banque et ses collaborateurs doivent strictement respecter la


confidentialité sur la déclaration de soupçon et ce durant toute la période
d'investigation sous peine d’amende.

Déontologie, conformité et éthique : Les devoirs et obligations des établissements bancaires


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