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CREDIT
SOMMAIRE
• DROIT BANCAIRE • DROIT DU CREDIT
– LA BANQUE – LE CREDIT
– LA GESTION DES CONSOMMATION
RISQUES – LE CREDIT IMMOBILIER
– LES COMPTES – LES GARANTIES
– LES MOYENS DE – LE SURENDETTEMENT
PAIEMENT
Le cadre de l’activité bancaire et
financière
La banque : une entreprise comme les autres…
4
La banque : une entreprise différente des autres
5
Une activité très réglementée
6
SYSTÈME EUROPEEN DE SUPERVISION FINANCIERE
INSTANCES DE CONTROLES NATIONALES
ACP
DDPLA AMF
POLE
CNIL COMMUN
ACP/AMF
Un environnement réglementaire
complexe en évolution permanente
• Recommandations ddpla
◼ CNIL
• Engagement de la profession
◼ Les associations
◼ professionnelles
* CRBF / Comité de la réglementation ◼ de consommateurs
bancaire et financière
CECEI / Comité des établissements de
crédit et des entreprises d’investissement
Les Obligations à respecter
◼ Obtenir les autorisations (Agréments)
◼ Conformité
◼ Sécurité
11
La supervision du système financier : l’ACPR
12
• L’Autorité de contrôle prudentiel est devenue
l’Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution (ACPR). Elle dispose désormais de
nouvelles missions relatives à la prévention
et la résolution des crises bancaires. Plusieurs
décrets d’application à venir conditionnent
l’entrée en vigueur effective du dispositif.
13
ACPR
• L’article L. 612-1, II-4°, du code monétaire et
financier (inséré par la loi du 26 juillet 2013)
précise que l’ACPR est chargée « de veiller à
l’élaboration et à la mise en œuvre des mesures
de prévention et de résolution des crises
bancaires (…) dont l’objet est de préserver la
stabilité financière, d’assurer la continuité des
activités, des services et des opérations des
établissements dont la défaillance aurait de
graves conséquences pour l’économie, de
protéger les déposants, d’éviter ou de limiter au
maximum le recours au soutien financier public
14
La supervision du système financier : l’AMF
Issue en 2003 de la fusion de : COB + CMF + CDGF
Missions
– Protection de l’épargne investie en produits financiers
– Information des investisseurs
– Bon fonctionnement des marchés
Compétences
– Les opérations et l’information financières des sociétés cotées
– Les marchés et leurs infrastructures
– Les intermédiaires financiers : prestataires de services
d’investissement, conseillers en investissements financiers
– Les sociétés de gestion pour compte de tiers
Pouvoirs – l’AMF
– Édicte des règles
– Délivre des autorisations
– Contrôle et surveille les marchés
– Sanctionne en cas de manquement 15
Autres sources de contrôle
16
LA PROTECTION DES DONNEES PERSONNELLES
❑ d’accès,
❑ d’opposition
❑ et de rectification
Le Fonds de garantie des dépôts et des titres
20
FONDS DE GARANTIE
22
PROTECTION DE LA CLIENTELE
Image de marque
Respect de la
règlementation
Sanctions des
Professionnalisme autorités de
contrôle
Connaissance du client
Environnement
du client
Evaluation
Situation
client et
patrimoniale et
vérification
financière
adéquation
Identification et
Connaissance Catégorisation
capacité du client du client
juridique
Connaissance du client
La vie du compte
28
Le code Monétaire et Financier de décembre 2000 –
Partie Législative
29
CODE MONETAIRE ET FINANCIER
1. Définit les opérations de banque
« L. 311-1 à L. 311-3 »
32
Le code pénal : Responsabilité du banquier
Volet répressif
– Sanction du non-respect du secret professionnel « L.226 – 13 »
– Lutte contre le blanchiment de l’argent « L.324 – 1 à L.324 – 9 » et le « noirciment »
depuis le 11/09/2001
Volet préventif
– TRACFIN : Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits Financiers
clandestins
– « Décret du 09/05/ 1990 et loi du 12/07/1990 » confié à l’OCRGDF « Office Central
pour la Répression de la Grande Délinquance Financière »
33
CODE CIVIL
2. Droit du patrimoine
CODE DE LA CONSOMMATION
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1 - Les obligations du banquier
a – Le secret professionnel
• Article L.226-13 du Code pénal
– Définition
• Est considérée comme secret toute information
que l’on est seul à détenir avec le client et que la
tierce personne qui sollicite le banquier ne peut
obtenir par d’autres moyens.
• Exemples : solde du compte, incidents de
fonctionnement…
– Peine encourue
• Un an d’emprisonnement
• Amende de 15 000 €
• Le juge peut prononcer diverses peines
complémentaires parmi lesquelles l'interdiction
d'exercer une activité professionnelle pour un délai
maximal de 5 ans.
1 - Les obligations du banquier
a – Le secret professionnel
Au profit de qui ? Précautions à prendre Que dire ou fournir ?
• La levée du secret
Procédure pénale (police, Vérifier la délivrance de la commission rogatoire (juge Fournir TOUS les renseignements et documents
gendarmerie) d’instruction) française ou internationale demandés
Fisc Demande signée d’un inspecteur des impôts Tous les éléments sur le compte
Avis à tiers détenteur Répondre sous réserve des opérations en cours Les réponses prévues par l’imprimé ATD
• MAIS
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• Définition du blanchiment :
Le placement
l‘empilage
L’intégration
• Le placement :
– Rassembler et convertir des espèces
Recours à des
Ventes de biens
sociétés écrans
immobiliers
• Nos obligations :
– Les consignations
• Opérations anonymes (bons, or & métaux précieux, contrats
d’assurance )
• Opérations « atypiques», > 150.000 €
• Souscription de contrats d’assurance >= 150.000 €
• Transactions clients « occasionnels » >= 8000 €
– Au niveau global de la banque, la gestion des risques est pilotée via une
allocation optimale des fonds propres. Cette allocation prend en compte
le couple rentabilité/risque de chaque transaction. Une réglementation
bancaire, négociée à un niveau supranational et adaptée dans chaque
pays par les autorités de tutelle, impose un niveau minimal de fonds
propres (fonds propres réglementaires) pour les banques.
7 – La maîtrise des risques dans les
banques
• Bâle II
– Le Comité de Bâle a pour objectif de préconiser des dispositions pour la
sécurité de la maîtrise des risques dans les banques, dispositions qui sont
reprises ensuite sur le plan réglementaire par les autorités de tutelle
supranationales (directives CE) ou nationales. Diverses raisons ont conduit à
ce renouvèlement de l’approche des risques : la globalisation et l’intégration
de l’économie, la révolution de la communication, la sophistication des
produits et des techniques financières (titrisation, dérivés)…
– Le dispositif nommé Bâle II a pris la forme, dans l’espace économique
européen, d’une directive (Capital requierements Directive – CRD) transposée
en droit français par le décret du 20 février 2007. Il a substitué au ratio de
solvabilité, dit « Cooke », un nouveau ratio de solvabilité, dit « McDonough ».
– Concernant le ratio McDonough, l’ambition affichée est de maintenir un taux
plancher de 8 % entre fonds propres et risques pondérés (l’objectif n’est pas
de modifier les exigences de FP) tout en obtenant une adéquation au plus
juste des fonds propres adaptée au profil de risques réel de la banque.
7 – La maîtrise des risques dans les
banques
– À cet égard, chaque banque doit adopter
les instruments de mesure et de gestion
les plus avancés, intégrer les risques
opérationnels, choisir la méthode
d’évaluation des risques la plus appropriée
à son contexte et mettre en œuvre des
pratiques rigoureuses de gestion des
risques.
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7 – La maîtrise des risques dans les
banques
• Bâle III
– Après la faillite de Lehman Brothers en 2008, le G20 et les
régulateurs ont pris l’engagement de relever les exigences
en fond propres des établissements de crédit.
– Ainsi, les accords de Bâle III publiés en décembre 2010 ont
pour objectif de renforcer le système financier via des
propositions sur la réglementation bancaire, notamment
sur les points suivants :
• le renforcement et l’amélioration des fonds propres des banques ;
• le ratio d’effet levier ;
• la réduction de la cyclicité ;
• l’introduction de nouveaux ratios de liquidités.
Compte de dépôt
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Sommaire
1. Ouverture et fonctionnement du compte
• Notion de droit au compte et responsabilité du banquier
• Les vérifications préalables à l’ouverture du compte
• Les procurations
3. Fonctionnements divers
• La clôture de compte
1. Ouverture et fonctionnement du
compte
1.
Ouverture et fonctionnement du compte
a. Notion de droit au compte et responsabilité du banquier
Désigne un établissement.
S’il s’agit d’une personne physique, elle doit
bénéficier des services bancaires de base liés
à l’exercice du droit au compte.
Pour une personne physique, la banque qui refuse l’ouverture de compte doit proposer de
prendre en charge la démarche.
1. Ouverture et fonctionnement du
compte
a. Notion de droit au compte et responsabilité du banquier
• Nouvelle charte d’accessibilité de l’AFECEI
– Effective à compter du 01/01/09.
• Documents recommandés :
– Passeport
– Carte nationale d’identité
– Carte de séjour
– Permis de conduire : vigilance
Quelques établissements acceptent le permis
comme justificatif (Crédit municipal de Paris)
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• Vérifier l’identité
– De la personne physique entrepreneur
• Le commerçant
– Principe :
» Liberté du commerce et de l’industrie
– Exception :
certaines professions commerciales sont réglementées :
» Agent de voyages
» Agent immobilier
– Pratique :
» Inscription au RC
» Vérification de la régularité pour les professions réglementées : CARTE
PROFESSIONNELLE
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• Vérifier l’identité
– De la personne physique entrepreneur
• L’artisan
– Principe :
l’accès aux professions artisanales est réglementé :
» Obtention d’un diplôme
» Stages obligatoires
– Pas d’exception
– Pratique :
» Inscription au répertoire des métiers
» Inscription au RC si double qualité
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture du
compte
• Vérifier l’identité
– De la personne physique entrepreneur
• L’agriculteur
– Principe :
» L’agriculteur est le chef de l’exploitation agricole
» Fichier des chambres d’agriculture jamais abouti
– Pratique :
» Pas de publicité spécifique
– Substitut :
» Inscription à la Mutualité Sociale Agricole
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• Vérifier l’identité
– De la personne physique entrepreneur
• Le professionnel libéral
– Principe :
la plupart des professions libérales sont réglementées :
» Conditions d’accès à la profession
» Dans certains cas, « numerus clausus »
– Exception :
certains « travailleurs indépendants » : conseil, communication,
voyance, etc.
– Pratique :
»Carte professionnelle ou inscription à l’organe de tutelle
»Dans tous les cas : inscription à l’URSSAF
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• Vérifier l’identité
– Pièces justificatives
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• Vérifier l’identité
– Pièces justificatives
• Identité
– Carte nationale d’identité en cours de validité
(recto/verso)
– Passeport en cours de validité
– Carte de séjour recto/verso
– Permis de conduire (en fonction des établissements)
• Domicile
– France Télécom
– EDF/GDF
– Sociétés privées d’électricité, de gaz ou d’eau
– Opérateurs Internet/câble
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• Vérifier l’identité
– Pièces justificatives
• Domicile (suite)
– Pièces justificatives
– Pièces justificatives
• Compte simple :
– Si le client habite chez une tierce personne, il doit fournir
une attestation d’hébergement ainsi que le justificatif de
domicile
et la carte d’identité du logeur (pour vérification de la
signature
de la personne qui a rédigé le certificat d’hébergement).
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité civile
– Rechercher la cohérence et la concordance des informations
transmises
CAPACITÉ CAPACITÉ
DE JOUISSANCE D’EXERCICE
PAS LES
TOUTE
PERSONNES
PERSONNE
PROTÉGÉES
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité
– Peut être vérifiée sur l’extrait de naissance de l’intéressé : mention RC,
qui signifie que la mesure est portée
au répertoire civil.
naissance
18 ans
perte des
16 ans facultés
1.Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité du mineur
– Le mineur placé sous administration légale
• Des deux parents :
– Administration légale pure et simple
• D’un seul parent :
– Administration légale sous contrôle judiciaire
• D’aucun des parents :
– Tutelle
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La protection du majeur
– Ne pas confondre : Interdiction
– La sauvegarde de justice
• Actes irréguliers :
– NULLITÉ des actes passés par le majeur seul seulement
si le majeur a subi un préjudice.
– Dans tous les autres cas, si l’acte n’a pas été passé
dans les conditions légales, il est automatiquement nul.
• Actes réguliers :
– ATTAQUABLES
» en rescision pour lésion
» en réduction pour excès
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité
– La tutelle
• Intérêt : facultés altérées justifiant une protection continue
– La tutelle
• Risques :
– Le juge peut énumérer certains actes que le majeur aura
la capacité de faire seul ou avec l’assistance du tuteur.
– NULLITÉ DE DROIT des actes passés par le majeur seul
seulement
si le majeur a subi un préjudice.
Dans tous les autres cas, si l’acte n’a pas été passé dans
les conditions légales, il est automatiquement nul.
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité
– Le tuteur ou le curateur
• Un contact indispensable !
Personnes concernées Mesures de protection Acte de conservation Acte d’administration Acte de disposition Acte interdits
Majeurs protégés
Le gérant de tutelle ou le tuteur ne
Gérant de tutelle ou Tuteur avec peut même avec l’autorisation du juge
Tutelle Gérant de tutelle ou Tuteur seul Gérant de tutelle ou Tuteur seul l’autorisation du juge des tutelles ou des tutelles acquérir ou louer
du conseil de famille personnellement un bien appartenant
à la personne protégée
Les deux parents sauf exception alors Acheter pour leur compte un bien
Administration légale pure et simple Administrateur légal seul Administrateur légal seul
avec l’accord du juge des tutelles appartenant au mineur
Tuteur avec surveillance du subrogé Tuteur avec surveillance du subrogé Tuteur avec accord du subrogé tuteur
Tutelle du mineur Aucun
tuteur tuteur et du conseil de famille
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• Le domicile
– Vérifier le domicile
• Pourquoi :
– Risque de « tromperie » des tiers
• Comment :
– Aucune règle légale
– Documents uniformisés récents des fournisseurs de services publics
au domicile (électricité, téléphone fixe) et lettre d’accueil
– Vérifier le domicile
• À distinguer de :
– la résidence (lieu où se trouve en fait la personne)
– l’adresse de courrier (commodité)
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Obligation légale :
• Interrogation du Fichier central des
chèques (FCC) « avant la délivrance
du premier chéquier »
– Pratique bancaire :
• Interrogation préalable à l’ouverture
du compte
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Le Fichier central des chèques
• Les informations recensées sont :
– Nom, prénom, sexe, date et lieu de naissance
– Date et nature de l’incident
– Montant du chèque rejeté et montant de l’insuffisance de
provision
Les informations sont conservées 5 ans max.
Sauf en cas d’interdiction judiciaire, la banque doit demander la
suppression de l’inscription dans le fichier dans les 2 jours ouvrés
suivant la régularisation de l’incident (un interdit judiciaire peut
également être interdit bancaire).
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Le Fichier central des chèques volet « carte
bancaire »
• Sous-fichier du FCC
– Il met à la disposition des banques des informations sur les
personnes dont les cartes bancaires ont été retirées à la suite
d’incidents qui résultent directement de l’utilisation abusive
de la carte (absence de provision sur le compte au moment du
débit).
– Les informations sont conservées 2 ans maximum à défaut de
régularisation de l’incident.
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Le Fichier national des chèques irréguliers (FNCI)
• Recense les oppositions sur chèques pour perte ou pour
vol, les comptes clôturés et les interdictions bancaires
ou judiciaires d’émettre des chèques.
• Utilisé par les commerçants (grande distribution),
il permet à tout bénéficiaire d’un chèque remis en
paiement
d’un bien ou service de vérifier la régularité de
l’émission
du chèque.
• Les informations recensées sont les RIB + N° de chèques
(le nom du titulaire du compte ne figure pas).
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Le fichier des incidents de crédit au particulier
FICP
Commission de
surendettement
Autres
Banque banques
déclarante
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Le FICP
• Recense les incidents de remboursement caractérisés liés aux
crédits accordés aux particuliers.
• Sont également inscrites les mesures prises en matière
de surendettement, les recommandations,
les plans de redressement, l’effacement des dettes.
• Les informations sont conservées 5 ans pour un incident, sauf
régularisation.
• 5 ans en cas de procédure de rétablissement personnel
et 8 ans maximum en cas de plan de redressement ou
de recommandation de la commission de surendettement
Créance proposée pour le FICP
Annulation :
en cours de procédure et avant déclaration si la créance ne
présente plus les critères de détection il y a annulation de la
procédure FICP
Si les avoirs deviennent supérieur à l’exigible
Ou si une promesse est mise en place
Radiation :
Si créance redevenue saine
Par la BDF, 5 ans après l’inscription en cas d’incident
Pour le surendettement, depuis le 1er novembre 2010 (loi
Lagarde), l’inscription est ramenée de 10 à 8 ans et,
par exception, en l’absence d’incident, il y a réduction à 5 ans.
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Le FICP
• Lorsqu’un établissement bancaire refuse un prêt à un client
en raison de son inscription au FICP, il est tenu de l’en
informer.
• L’organisme prêteur a le droit de conserver la trace d’un
incident passé « fichage interne ».
• Si l’établissement refuse l’octroi du prêt compte tenu d’un
score insuffisant, le client peut obtenir communication de
son score et des autres éléments ayant fondé ce refus en
exerçant son droit d’accès.
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Où s’adresser pour obtenir une copie des données
vous concernant enregistrées dans ces fichiers ?
– Le FICOBA
• Fichier des comptes bancaires et assimilés
– Recense tous les comptes de toute nature ouverts
ou clos depuis moins de 3 ans.
– Permet au fisc ou aux créanciers (sous conditions)
de retrouver l’ensemble des comptes bancaires
d’une personne.
– Le fichier TRACINFO
• Recense les informations communiquées
par les banques à la cellule TRACFIN du ministère
de l’Économie et des Finances.
1. Ouverture et fonctionnement du compte
b. Les vérifications préalables à l’ouverture
du compte
• La capacité bancaire
– Quels sont les droits des clients par rapport aux fichiers ?
• Le droit à l’information
• Le droit d’accès
• Le droit de rectification
• Le droit d’opposition
Les règles pour l’ouverture d’un compte à une personne morale sont les
mêmes que celles s’appliquant à une personne physique
COMPTE COURANT
COMPTE DE DEPÔT
Instrument comptable :
•Pas de perte d’individualité
• L’inscription au compte ne
vaut pas paiement
1. LES COMPTES DE PARTICULIERS
Les titulaires
Le principe de solidarité :
Vérification de
l’identité: Vérification de la capacité juridique
CNI, passeport
mineur
incapable Capable
majeur
RC registre civil Désignation du tuteur
Décision du juge Type d’incapacité
des tutelles
– Mentions obligatoires :
• Le mandant « bon pour pouvoir »
• Le mandataire « bon pour acceptation de pouvoir »
1. Ouverture et fonctionnement du compte
c. Les procurations
• Échéance
➢ la nature du compte
➢ les modalités d'ouverture, de transfert, de clôture d'un compte de dépôt,
➢ les conditions tarifaires,
➢ les modalités de procuration,
➢ les modalités d'obtention, de fonctionnement, de retrait des moyens de
paiement (carte, chéquiers),
➢ le traitement des incidents de paiement (compte, carte, chéquier) et leur
facturation,
➢ les délais de préavis,
➢ les procédures d'opposition.
➢ Les mesures de protection et les mesures correctives dans l'utilisation
d'un service de paiement
➢ le sort du compte en cas de décès du titulaire
L’ASPECT RISQUE
I) L’ouverture de compte à une personne
physique
L’objectif est de faire une découverte approfondie sur les clients et conserver les justificatifs
Sur ses charges en cours: loyer ou prêt immobilier, prêt conso, impôt
Justificatifs indispensables :
L’ avis d’imposition
Les 3 derniers bulletins de salaires ou bilans
Le contrat de travail (si CDD)
Toutes autres pièces utiles: tableaux d’amortissement, justificatif divers…
TRAVAIL À EFFECTUER
– Au guichet, vérifier :
• L’identité
• La régularité du chèque
• Le solde de compte
• L’absence de mesures restrictives
• La justification si opération supérieure
à 7 600 €
Bande iridescente
Ne jamais restituer un faux billet :
il doit être transmis à la banque de France.
2. Les moyens de paiement
b. Le chèque
• Définition
– C’est un instrument de paiement
Remise de marchandise,
de prestation de service…
TIRÉ (banque)
2.Les moyens de paiement
b. Le chèque
Mentions obligatoires
Le nom de la banque de l’émetteur
Paris 18 janvier
– Vérification :
• Régularité
• Opposition
• Provision
– Paiement obligatoire :
• Chèque ≤ 15 €, même en l’absence de
provisions, mais de moins d’un mois
• Le traitement des rejets de chèques
oui non
Régularisation de l'impayé ?
– Quelques dates :
• 1967 : apparition de la carte bancaire
• 1971 : réseau de distributeurs
• 1984 : création du Groupement Cartes Bancaires
et de l’interbancarité de la carte
• 1992 : généralisation de la carte à puce
• 2002 : généralisation de la MONEO à 60 % du territoire
2. Les moyens de paiement
c. La carte bancaire
• Les catégories
– Carte internationale : France et étranger
• Réseau VISA et MASTERCARD
• Retraits
• Paiement à débit immédiat ou à débit différé
– Carte haut de gamme : « Premier », « Gold »,
« Infinite »…
• Avantages supplémentaires (lignes de crédit,
assurances, dépannages, assistance…)
2. Les moyens de paiement
c. La carte bancaire
• Caractéristiques
– Irrévocabilité du paiement
• SAUF :
– Perte
– Vol
– Redressement ou liquidation judiciaire
– Utilisation frauduleuse
– Garantie de base
• Au profit du fournisseur
Avis de prélèvement
50 euros
Montant
En chiffres et en lettres
Banque destinataire
Date signature
2. Les moyens de paiement
e. Le virement
• Les différents virements
– Classiques :
• Virement ponctuel
• Virement permanent
– Interbancaires automatisés :
• VR : Virement référencé
• VEDI : Virement échange de données informatisées
– Si décès du client :
• Inventaire et blocage du compte (sauf compte joint)
• Arrêté des comptes
• Information au notaire (actif et passif du client)
9.LA CLÔTURE DU COMPTE
Décès du client
Information :
→Par courrier Cessation de l’activité
→Par un héritier pour le professionnel
→Par le notaire
→Par l’avis de décès public
Mesures conservatoires
LA CLÔTURE DU COMPTE
Le traitement
154
LA CLÔTURE DU COMPTE
Le décès
En cas de compte joint --> blocage sur demande des héritiers ou du notaire
3. Fonctionnements divers
d. La gestion des comptes
Vérification
par l’ACP de
l’application
La mobilité bancaire
❑Toute banque proposera ce service, sur simple
demande et sans condition =>client particulier.
❑Communication large par les banques sur ce
service.
❑Obligations respectivement à la charge de
la nouvelle banque et de la banque de départ.
❑Gratuité de la clôture de tout compte de dépôts ou
compte sur livret.
MURCEF
– L’obligation d’information
• Signature d’une convention de compte (Conditions Générales de
Banque)
• Remise à l’ouverture de compte et lors de chaque révision (au
minimum 3 mois avant révision) des tarifs appliqués (Convention
Clarté / tarifs).
• Aucun frais ne pourra être prélevé au client au titre de la clôture
des comptes suite à refus des nouvelles conditions tarifaires.
Commission d’intervention
Frais courrier MURCEF
Frais de rejet
Commission d’intervention
Frais de rejet
La gestion des comptes
❑Nos obligations
❑Déplacement physique
Il y a également démarchage bancaire et financier lorsque
le contact s’effectue au
domicile de la personne
Sur son lieu de travail
ou dans un lieu non destiné à la commercialisation de produits
Les conditions de commercialisation
Les droits
de la
personne
démarchée
Délai de rétractation
Vente à distance:
❑Obligations d’information
❑Délai de rétractation
SITUATION
Quelques mois se sont maintenant écoulés depuis l’entrée en relation. Vous avez, à
différentes reprises, attiré l’attention de votre client sur le fonctionnement anormal de
son compte, très souvent en lignes débitrices sans aucune autorisation. Ce dernier ne
tenant pas compte de vos nombreuses demandes de régularisation, vous êtes amené
à refuser, le 25 mars, et pour la première fois, un chèque de 150 €.
Quelques jours plus tard, M. BAUDET régularise son compte et cet incident de
paiement.
Mais, le 18 mai, de nouveaux chèques sont présentés au paiement :
Le compte est débiteur. Votre client est injoignable. Vous décidez de refuser ces
chèques.
TRAVAIL À EFFECTUER
a) Rappelez les mesures sécuritaires, protectrices et répressives en vigueur en
matière de refus de paiement d’un chèque. Quelles sont les conséquences
pratiques pour notre établissement et notre client du refus du 25 mars ?
b) Analysez les conséquences des autres rejets.
DROIT DU CREDIT
Crédit à court terme
© CFPB 2014
Sommaire
– 20%
– 30%
– 40%
Expliquer le contexte
• 1 Français sur 3 est détenteur d’un crédit conso
avec un taux d’endettement moyen de 25%,
– 5 000€
– 7 000€
– 10 000€
– 12 000€
1. Objet et définition du prêt à la
consommation
1. Objet et définition du prêt à la consommation
a. Objet du prêt à la consommation
– Financement d’un achat
• Bien mobilier fixe : meuble, électroménager,
HI-FI…
• Bien mobilier roulant : voiture, moto, caravane…
• Bien immatériel de type projets : études, mariage,
voyages…
• Bien immobilier : fenêtre, garage…
• Financement de travaux : salle de bain,
carrelage…
– Co-emprunteur
• Juridiquement assimilé à l’emprunteur
• Il peut y en avoir plusieurs
– Caution
• Notamment pour les prêts étudiants
2. Environnement du dossier de prêt
2. environnement du dossier de prêt
a. Environnement juridique : les textes
– Les textes en vigueur
• Le Code monétaire et financier
• Loi SCRIVENER no 1 (1978) : délai de rétractation de 7 jours avec
option possible de 3 jours si demande expresse écrite et crédit affecté
• Loi Neiertz (1989) : endettement et information des cautions
• Loi sur l’usure : le TAEG ne peut jamais dépasser le taux de l’usure fixé
trimestriellement par la banque de France (1966)
• Loi Borloo (2003) : création d’une procédure de rétablissement
personnel
• Loi Lagarde (2010) : développer l’accès au crédit, mais
à un crédit plus responsable. Mieux accompagner les
personnes connaissant des difficultés d’endettement
• Loi no 2014-344 (17 mars 2014) : relative à la
consommation. Son objectif est de rééquilibrer
les pouvoirs entre consommateurs et
professionnels.
Le cadre règlementaire
NEIERTZ
LAGARDE HAMON
MCD
179
Expliquer les bases essentielles de la
réglementation
La réforme du crédit à la
consommation
Loi LAGARDE
La réforme du crédit à la
consommation
• Le projet de réforme du crédit à la consommation trouve son origine :
– Dans la nécessaire transposition d’une directive européenne
de 2008
• Favoriser le développement d’un marché intérieur européen
• Garantir aux consommateurs un haut niveau de protection
• Harmonisation juridique maximale de la distribution du crédit
renforcées
Préalablement à la conclusion du contrat de crédit, le prêteur ou l’intermédiaire de
crédit donne à l’emprunteur par écrit ou sur un autre support durable les
informations nécessaires à la comparaison de différentes offres et permettant à
l’emprunteur, compte tenu de ses préférences, d’appréhender clairement l’étendue
de son engagement
Devoir
d’explication
Présentation
Contribuer Déclaration
de pièces
à l’évaluation sur l’honneur
justificatives
de la solvabilité et signature
selon montant
Conditions garantissant
la confidentialité des échanges
Explications de manière
complète et appropriée
sur le lieu même de vente Formation à la distribution
du crédit et à la prévention
Fiche à remettre comprenant du surendettement
les éléments relatifs
aux charges et ressources
Le contexte réglementaire
et la protection du consommateur
Établir une fiche distincte de la fiche d’infos
qui reprend les éléments relatifs
aux charges et aux ressources
Justificatifs à jour :
- du domicile
- de l’identité
- du revenu
Le contexte réglementaire
et la protection du consommateur
• Réintroduction d’une indemnité de remboursement
Indemnité reste exclue si :
• découverts
• crédits renouvelables
• application d’un taux variable
• exécution d’un contrat d’assurance
envoi document
Offre préalable de reconduction
obligatoire
pour toute Si crédit renouvelable
augmentation < 3 000 €
du crédit consenti Remboursement
en moins de 36 mois
Si crédit renouvelable
> 3 000 €
Remboursement
en moins de 60 mois
• Sont concernés:
– tous les prêts professionnels
– tous les prêts à la consommation d’un montant supérieur à 75 000€
– Comparatif
• Objectif entre différentes
offres
– Évolutif
• Selon la durée et le risque
Le taux nominal
En pratique :
• 3 mois avant la date anniversaire d'un crédit renouvelable, on vérifie si le contrat a été
inactif depuis son dernier renouvellement (aucun remboursement ou aucun
déblocage).
• Les clients titulaires d'un contrat inactif reçoivent un coupon à retourner signé au
guichet s’ils souhaitent conserver leur crédit.
205
LES RISQUES
2. Environnement du dossier de prêt
c. Environnement du risque
• Les assurances :
décès, invalidité, incapacité de travail
ATTENTION
À LA LIMITE D’ÂGE !
2. Environnement du dossier de prêt
c. Environnement du risque
• Les assurances :
décès, invalidité, incapacité de travail
• Les garanties:
– Le Décès
– La Perte Totale et Irréversible d’Autonomie
– L’Incapacité Temporaire de Travail
– L’Invalidité
– La Perte d’Emploi
La garantie de base obligatoire : DC - PTIA
• L’étude d’un dossier en cas d’indemnisation est faite au cas par cas.
Les cotisations
• Elles sont fonction de différents critères
- Age atteint.
- Capital restant dû.
- Garanties souscrites.
- Quotités.
- Profession : prise en compte de 2 principaux critères
- Déplacements professionnels supérieurs à 20.000 kms /
an.
- Utilisation d’outils dangereux ou manutention.
Pas de proposition
2ème niveau: le client
d'assurance=>Examen par
1er niveau: le client répond présente un risque aggravé
un 3ème niveau constitué
aux conditions standard de santé=>examen par un
d'experts médicaux de
service médical spécialisé
l'assurance
7. Les assurances
a. L’assurance décès, invalidité,
•
incapacité
Le coût de l’assurance
de travail
– La prime est fixée pour toute la durée du prêt.
• Garanties personnelles
– Société de cautionnement
– Caution « mutuelle fonctionnaire »
– Caution personnelle
Les garanties:
L’hypothèque
• Définition:
– Sûreté, droit accordé à un créancier sur un bien immobilier en garantie
d’une dette, sans que le propriétaire en soit dépossédé.
– La mention manuscrite
– Étendue à tout cautionnement SSP
– Limitation du montant
– 120 % de la créance (inchangé au CM)
– Limitation en durée
– 5 ans pour un crédit à durée indéterminée
CHARGES REVENUS
LOYER SALAIRES
CREDITS PENSIONS ALIMENTAIRES
(hors investissements locatifs) PERCUES
CREDIT DEMANDE ALLOCATIONS FAMILIALES
239
3. Profil de l’emprunteur
c. L’environnement juridique personnel
• L’impact du régime matrimonial
– La répartition des patrimoines impacte le montage du dossier.
– Le domaine d’activité
– La catégorie socioprofessionnelle
– Durée du contrat
– Niveau et récurrence
de la rémunération variable
3. Profil de l’emprunteur
f. La surface patrimoniale
– Patrimoine monétaire et financier (placements)
– Patrimoine immobilier
3. Profil de l’emprunteur
g. Le comportement financier
– Capacité à honorer les charges actuelles
– Capacité à épargner
– Analyse des extraits de comptes sur au moins 3
mois
3. Profil de l’emprunteur
h. La pertinence du financement
• La valeur du bien (en cas de prêt affecté)
– Contrôler la concordance des devis ou des factures pro forma
avec le financement sollicité
– S’assurer de la cohérence des devis ou des factures pro forma
avec les prix du marché
– Évaluer le besoin réel final quand l’ensemble du projet est
connu
• La durée du prêt
– Tenir compte du montant du prêt
et de la capacité de remboursement
– Être cohérent dans le rapport montant/durée
– Envisager un différé quand c’est nécessaire (cas
des crédits étudiants)
1. Objet du prêt immobilier
1. Objet du prêt immobilier
– Financement d’un achat :
• Appartement ou maison individuelle
• Résidence principale (pour soi ou pour un tiers = locatif),
résidence secondaire
• Neuf, ancien ou en l’état futur d’achèvement (VEFA)
– Financement d’un terrain (constructible ou non) ou
encore d’un bouquet (cas de viagers)
– Financement de travaux
– Les prêts immobiliers constituent, pour le banquier, un
triple objectif :
• Fidéliser des clients
• Conquérir des prospects grâce à ce produit d’appel fidélisant
• Connaître les emprunteurs : l’étude d’un crédit immobilier est
l’occasion de recueillir des informations exhaustives
sur leurs revenus, leur patrimoine, etc.
2. Statut de l’acquisition
2. Statut de l’acquisition
– Propriété
• L’emprunteur est pleinement propriétaire du bien et seul
emprunteur.
– Copropriété
• Plusieurs propriétaires se partagent le
bien.
En cas de régime matrimonial
communautaire, c’est le couple qui est
(co)propriétaire.
Toutefois, on parle aussi de copropriété
d’un immeuble avec des parties privées
(appartements) et des parties communes
(escaliers, entrée immeuble).
2. Statut de l’acquisition
– Indivision
• C’est une forme de copropriété. Chacun dispose d’un quantième
du tout. Chaque emprunteur réalise un crédit pour financer sa
seule quotité.
– Le démembrement de propriété
• Forme particulière de copropriété en nue-propriété et usufruit.
Cas d’application des valeurs immeubles données en donation
parents/enfants.
Compromis Promesse
De De VEFA CCMI
vente vente
construction
Promesse
Promesse d’achat unilatérale de compromis
vente
Contrat d’entreprise
Contrat d’architecte
Contrat de réservation
Risque lié à la
solidité du constructeur
C.C.M.I. mais atténué par les
garanties légales
du contrat
Construction
Risque et
Contrat responsabilité
d’Architecte supportés par
l’architecte
Le financement peut
comprendre
• La construction
• La construction +terrain (en 1 seul prêt ou 1 prêt par opération)
• La loi SRU (délai 7 jours de rétractation est appliquée
• GNL garantie nominative de livraison obligatoire pour déblocage de fonds
• Garantie de parfait achèvement (1 an)
• Garantie biennale (2ans)
• Garantie décennale (10 ans)
• Assurance dommage ouvrage obligatoire pour déblocage de fonds LES FRAIS DE MUTATION
– Choix du taux :
• Fixe : le taux est donné pour la durée
• Variable : quel indice de référence ? Quel plafond ?
• Révisable : combinaison des deux
– Choix du montage :
• Constant
• Progressif
• À paliers
LES TECHNIQUES DE FINANCEMENT
Primo
Revenus Objets
Accession
finançables
261
LE PRÊT A TAUX ZERO
262
LE PRÊT A TAUX ZERO
Objets
finançables
NEUF
• Construction + terrain
263
LES TECHNIQUES DE FINANCEMENT
MODULIMMO/PRÊT PC PCAS
MODULABLE
« Vous pourrez adapter « Cette solution vous « Vous bénéficierez de
les mensualités » permet de bénéficier de frais de dossier réduits,
A l’évolution de vos l’APL sur toute la durée ainsi que d’une garantie
revenus en diminuant la du prêt ! » hypothécaire à taux
durée du prêt au fur et « Cette solution vous réduit. »
à mesure. permet de réajuster une
A l’évolution de vos
fois par an vos
revenus. Diminuer la
mensualités. »
durée du prêt vous
permettra des Diminuer la durée du
En cas de baisse
économies de
sur les prêt vous permettra des
revenus,
intérêts! les mensualités économies sur les
En cas de baisse de
pourront être intérêts!
revenus, les
diminuées. mensualités pourront
être diminuées.
264
4. Les types de prêts
f. Le prêt-relais
• Contexte
• Avantages et conditions
– Montant du crédit > épargne apportée (effet de levier
financier)
– Déficit fiscal
IDENTIFIER LES NOUVELLES REGLES DE LA DISTRIBUTION DU CREDIT
SCRIVENER 2
Tout regroupement de crédits garanti par une hypothèque ou par une sûreté
comparable est soumis au régime des crédits immobiliers indépendamment de son objet
(consommation ou immobilier)
La banque doit être en mesure de prouver que le prêt a été consenti avec le sérieux
qu’imposent les usages de la profession (Loi Neiertz)
Par conséquent une demande de crédit doit toujours être signée et complétée par les
emprunteurs et Co emprunteurs pour toute nouvelle demande de crédit
• L’offre doit être éditée en deux exemplaires + un exemplaire par caution éventuelle
• Elles est valable 4 mois à compter de son acceptation qui doit intervenir au plus tôt 11 jours
et au plus tard 30 jours après sa réception par voie postale.
IDENTIFIER LES NOUVELLES REGLES DE LA DISTRIBUTION DU CREDIT
OBLIGATION D’EXPLICATION ET DE
MISE EN GARDE
IDENTIFIER LES NOUVELLES REGLES DE LA DISTRIBUTION DU CREDIT
Sous quelle forme ? Par écrit ou autre support durable, y compris électronique
L’offre est
envoyée par Acceptation possible par
voie postale l’emprunteur au 11éme
aux jour Dès l’acceptation de l’offre par l’emprunteur,
emprunteurs Retour par voie postale l’opération pour laquelle le prêt est demandé
doit être conclue dans les 4 mois.
Réception de l’offre Sinon le contrat de prêt est annulé.
Par l’emprunteur
LOI SCRIVENER
L’indemnité de remboursement
par anticipation IRA
Doit être ≤3% du capital remboursé
Le cadre légal : le surendettement
• Quel est l’objectif des lois sur le surendettement ?
• Le cadre juridique du surendettement :
– Composée de 5 membres
• Le Préfet
• Le Trésorier Payeur-Général
• Un représentant de la BDF
• Un représentant des banques
• Un représentant des consommateurs
– 2 conditions d’éligibilité :
• Passage en commission de surendettement
• Situation irrémédiablement compromise