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Cours droit du crédit

Introduction générale

Selon le dicton français : « L’argent c’est, le nerf de la guerre ». Et un autre


dicton anglo-saxon, cette fois-ci, dit : « time is money », le temps c’est de
l’argent. Le problème qui peut se poser et qui se pose souvent d’ailleurs,
c’est que pour avoir de l’argent et à plus forte raison pour avoir beaucoup
d’argent, il faut du temps, beaucoup de temps, et quand on n’a pas le
temps, mais qu’on a besoin d’argent (que ce soit un particulier ou une
entreprise), il faut emprunter, demander un crédit. Pour que le banquier
puisse accorder son crédit, il lui faut un encadrement juridique qui instaure
la confiance envers son cocontractant. C’est l’utilité du droit de crédit. Le
secteur bancaire, compte tenu des spécificités de ses opérations et des
risques qui y sont associés fait l’objet d’une législation rigoureuse.

I. Définition du droit du crédit

Qu’est-ce que le droit du crédit ?

Le droit du crédit est l’ensemble des règles qui régissent les établissements
de crédit (les statuts des EC : que sont les banques et les IMF, les
conditions d’accès à la profession…) et les opérations de crédit accomplie
à titre habituel et professionnel.

C’est également l’ensemble des règles applicables aux rapports de ces


derniers avec l’Etat et les Institutions de contrôles ou de Supervision, les
règles applicables aux rapports entre les EC eux-mêmes ainsi que les
règles qui régissent les rapports de ces derniers avec leurs clients dans le
cadre d’une opération de crédit.

II. La nature du droit de crédit

Le Droit du crédit est le prolongement du droit bancaire. Le droit bancaire et


donc le droit du crédit relèvent du droit privé ; du droit commerciale
notamment. Ce rattachement est justifié par l’article 1er, al. 2,
deuxièmement de la loi n° 99-018 sur le statut du commerçant. Cet article
dispose que : « ont le caractère d'actes de commerce: les opérations de
banque ».

Par conséquent, les EC de crédit sont des commerçants puisqu’ils


accomplissent, à titre de profession habituelle, des « opérations de
banque1 » dont ils en disposent d’ailleurs un monopole légal.

Le DC est également en relation étroite avec le droit économique qui relève


du droit public. Le droit économique est l’ensemble des règles édictées par
l’Etat et qui sont destinées à régir diverses opérations intéressant
directement l’économie du pays (la règlementation des changes, le
rapatriement des devises, la fixation du taux d’intérêt directeur par la
BCM…).

Ce système de règles est conçu pour donner à l’Administration, la


possibilité, le pouvoir d’action sur une économie foncièrement libérale
caractérisée par le rôle accru du secteur privé.

Ce droit permet à l’Etat d’intervenir dans le secteur bancaire afin de fixer


des règles souvent impératives et d’ordre public dans un souci de stabilité
monétaire et financière. Ces règles sont évolutives et changent en fonction
de la conjoncture économique.

En définitive, le DC est une matière mixte qui évolue entre le droit privé et
le droit public. Il fait partie donc de la branche du droit des affaires et
étroitement lié sinon soumis au droit économique.

III. Les sources du droit du crédit

Ces sources sont diverses : elles comprennent des textes législatifs (A),
des textes professionnels (B), des usages professionnels (C) et la
jurisprudence (D).

A. Les textes législatifs

1
LB, article 5 - Les opérations bancaires comprennent la réception de fonds du public, les opérations de crédit et la
mise à la disposition du public ou la gestion de moyens de paiement.
- Actuellement, la législation fondamentale en matière de crédit et plus
largement en matière de banque est la loi 2020-011 dite loi
bancaire. Cette loi reprend évidemment avec quelques modifications,
les normes prudentielles2 de supervision et les normes non
prudentielles3 sous l’égide de la CSBF ou Commission de
Supervision Bancaire et Financière qui a été instaurée par l’ancienne
loi de 1996.

- Loi n°2016-056 du 2 février 2017 sur la monnaie électronique et


les établissements de monnaie électronique.

- Loi n° 2016-004 du 29 juillet 2016, complétée par la loi n°2016-057


du 2 février 2017, portant statuts de la Banque Centrale de
Madagascar. C’est la BCM qui fixe le taux directeur, c’est-à-dire, le
taux d’intérêt accordé à une banque commerciale quand cette
dernière sollicité un prêt à la BCM. En modifiant le taux directeur, la
BCM peut encourager ou décourager les emprunts bancaires.

- On a également la loi n°2017-026 du 8 février 2018 sur la


Microfinance.

- On également la loi 2015-014 sur la garantie et la protection des


consommateurs. Cette loi prévoit la possibilité d’une action en
représentation conjointe par les consommateurs en cas de préjudice
d’origine commune. La loi bancaire prévoit également des règles
concernant la protection des consommateurs de services aux niveaux
des articles 155 et suivants.

2
Règles prudentielles : ensemble des règles de prudence fixées par la CSBF pour garantir notamment, la solvabilité,
la liquidité des institutions de microfinance aux fins de protection des déposants et de prévention du risque
systémique.
3
Règles non prudentielles : ensemble des règles fixées par la CSBF visant à :
- assurer le bon déroulement des opérations réalisées par les institutions de microfinance, la régularité de leur
enregistrement comptable et leur contrôle ;
- superviser la conduite du marché notamment la concurrence, la protection des consommateurs, la transparence
et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
- En ce qui concerne les garanties des crédits, on la loi de 2004-041
sur les sûretés.

- Et on a le Décret n° 2007- 013 portant fixation du capital minimum


des établissements de crédit et de la valeur nominale des titres
de participations..\Desktop\Droit du
crédit\DECRET_capital_etablissement_credits (1).docx.

- La loi n° 66-003 du 2 juillet 1966 sur loi sur la théorie générale


des obligations qui prévoit les obligations générales de parties dans
un contrat, les règles de formation, la résiliation ou encore l’annulation
des contrats.

La LTGO c’est le droit commun des contrats (contrat de location, contrat de


prêt, contrat de crédit) ; il peut y avoir des règles spécifiques du droit du
crédit qui s’appliquent au contrat de crédit. Par exemple, le droit de
rétractation « sans frais » accordé aux clients dans un délai de sept (7)
jours à compter de la signature du contrat de crédit prévue par l’article 155
de la loi bancaire.

Cela signifie qu’on ne peut pas prévoir dans un contrat de crédit « une
clause pénale » qui consiste à faire payer une somme d’argent au client en
cas de de rétractation sauf pour les dépenses encourues fixées dans la
convention, par exemple les frais de traitement de dossier.

- La Loi n°2004-052 du 28 janvier 2005 sur le crédit-bail. Pour


l’instant, on va dire que le crédit-bail ou leasing, c’est un contrat de
location avec option d’achat à la fin du contrat au profit du crédit-
preneur. Il faut remarque que le crédit-bail c’est nécessairement un
crédit accordé à un professionnel. L’intérêt est que dans un contrat de
location simple, il n’y a pas une option d’achat. L’intérêt également,
du leasing c’est de permettre de préserver la trésorerie de
l'entreprise. Et sur le plan fiscal, le crédit-preneur a la possibilité de
déduire les loyers.
B. Les usages professionnels

Les usages jouent un rôle important en matière bancaire mais uniquement


dans les rapports entre professionnels : entre les EC eux-mêmes ou entre
les EC et leur clients. Ils ne sont pas directement opposables aux clients
des banquiers. Leur opposabilité dépend de la connaissance que le client a
des usages en cause.

Le contenu de ces usages est parfois établi, en cas de litige, au moyen d’un
parère qui est un certificat délivré par un organisme professionnel (comme
l’APB).

Parmi les usages en vigueur, on peut citer celui des dates de valeur ou
celui consistant à retenir une année de 360 jours pour le calcul des intérêts
de prêts accordés à des professionnels.

Un autre exemple d’usage en vigueur également est celui de l’interdiction


de la clause « tsatoka » ou « clause de voie parée ». La clause « tsatoka »
permet à un créancier d’entrer directement en possession d’un objet mise
en gage à titre de garantie d’un prêt d’argent quand le débiteur a failli à ses
obligations. Il faut nécessairement passer devant une juridiction pour
obtenir le droit de disposer un objet mis en gage.

D’autres usages ont été codifiés par des organismes professionnels; ainsi
la Chambre de Commerce Internationale a-t-elle élaboré les « règles et
usances uniformes relatives aux crédits documentaires ».

 Le crédit documentaire

Le Crédit Documentaire est l’opération par laquelle une banque (banque


émettrice) s’engage, à la demande et pour le compte de son client
importateur (donneur d’ordre), à régler à un tiers exportateur (bénéficiaire),
dans un délai déterminé, un certain montant contre remise des documents
(strictement conformes et cohérents entre eux), justifiant de la valeur et
de l’expédition des marchandises ou des prestations de services.

Le Crédit Documentaire est régi par les Règles et Usances Uniformes


(RUU) de la Chambre de Commerce Internationale, reconnues et
appliquées dans le monde entier et dont la dernière version publiée en
décembre 2006 est entrée en vigueur le 1er juillet 2007 (la publication de
référence est actuellement la n° 600).

Il a au moins quatre et parfois cinq intervenants dans le Credoc

• Le donneur d'ordre :

C'est l'acheteur, qui donne les instructions d'ouverture du crédit


documentaire.

• La banque émettrice :

C'est la banque de l'acheteur (située en général dans le pays de


l’acheteur), qui procède à l'ouverture du crédit documentaire.

• La banque notificatrice :

C'est la banque correspondante de la banque émettrice (située en


général dans le pays du vendeur), qui avise le bénéficiaire de
l'opération de crédit documentaire, sans prendre d'engagement de
paiement vis-à-vis de celui-ci.

• La banque confirmatrice :

C’est, en général, la banque notificatrice qui, le cas échéant, accepte


de prendre un Engagement de paiement vis-à-vis du bénéficiaire.

• Le bénéficiaire :

C'est le vendeur (exportateur), en faveur de qui le crédit


documentaire est ouvert.

C. Les textes professionnels

Il s’agit des règles d’éthique élaborées par les associations professionnelles


des EC à Madagascar. La création de ces associations prévue aux articles
149 à 154 de la loi bancaire de 2020. Il existe principalement deux
associations professionnelles des EC dans le pays : l’APB qui regroupe les
banques commerciales et l’association professionnelle des IMF qui
regroupe les institutions de microfinance.
Les règles professionnelles élaborées par ces associations sont soumises
à l’approbation de la CSBF. Elles sont applicables à tous les EC membres
à compter de la notification de ladite approbation par la CSBF ; et elles font
l’objet de publication sur le site web de la BFM et/ou sur le site web de
l’association professionnelle concernée.

D. La jurisprudence

La jurisprudence tient une place importante en droit bancaire et en droit du


crédit. Celle-ci est importante, non seulement pour interpréter les textes,
mais également pour établir en dehors de tout texte le régime juridique de
certaines opérations effectuées par les banques.

Par exemple, les règles applicables à la garantie à première demande


étaient principalement jurisprudentielles jusqu’à sa consécration comme
étant une sûreté de crédit dans le Code civil français et notre loi 2004-041
sur les sûretés l’a également consacré.

L’une des spécificités du Droit bancaire et du droit de crédit, c’est que les
décisions rendues par le juge doivent être rapprochées les décisions
rendues par les autorités bancaires et financières. Certes, les Autorité de
contrôle prudentiel ne sont pas des juridictions.

Toutefois, leurs décisions, qu’elles soient ou non de sanction, appliquent,


précisent et interprètent les textes de sorte que leur motivation ne peut pas
être méconnue des acteurs économiques.
Chapitre 1 – L’organisation professionnelle des
établissements de crédit

Section 1 – Notion d’opération de banque et


d’établissement de crédit
§1 – La notion d’opération de banque
Pas de définition dans la LB, mais une énumération des opérations de banque à l’article
5 de ladite loi4.

Il faut préciser que le « monopole bancaire » ne porte que sur des opérations de banque
telles qu’elles sont énumérées par l’article 5 cités précédemment.

A) Réception de fonds du public


Selon l’article 6 de la LB « Sont considérés comme fonds reçus du public les fonds qu’une
personne recueille d’un tiers, notamment sous forme de dépôts, avec le droit d’en disposer
pour son propre compte, mais à charge pour elle de les restituer. »

Idée de restitution comme en matière de contrat de dépôt REMARQUE : différence, la


personne : l’EC a le droit d’en disposer pour son propre compte.

Exception de fonds exclus d’opérations de banque, ==> Article 6, al. 25 « Les fonds reçus
ou laissés en compte par les associés en nom ou les commanditaires d’une société de
personnes, les associés ou actionnaires détenant au moins 5 % du capital social, les
administrateurs, les membres du directoire et du conseil de surveillance ou les gérants ainsi que
les fonds provenant de prêts participatifs »

==> Compte courant d’associés

4
LB, article 5 - Les opérations bancaires comprennent la réception de fonds du public, les opérations de crédit et la
mise à la disposition du public ou la gestion de moyens de paiement.
5
LB, article 6, al. 2 : Ne sont pas considérés comme fonds reçus du public :
- Les fonds reçus ou laissés en compte par les associés en nom ou les commanditaires d’une société de
personnes, les associés ou actionnaires détenant au moins cinq pour cent (5%) du capital social, les
administrateurs, les membres du directoire et du conseil de surveillance ou les gérants ainsi que les fonds
provenant de prêts participatifs prévus par l’article 10 de la présente loi ;
- les fonds qu’une entreprise reçoit de ses salariés, sous réserve que leur montant n’excède pas dix pour cent
(10%) de ses capitaux propres. Pour l’appréciation de ce seuil, ne sont pas tenus en compte les fonds reçus
des salariés, en vertu de dispositions législatives particulières ;
- les dépôts ou toutes sommes affectées en garantie de remboursement de crédits auprès d’un EC.
==> Prêt participatif d’associés tel qu’il est prévu à l’article 10 de la LB6.

Les prêts participatifs ne sont pas des opérations de banque car sinon cela empêcherait
les entreprises de les utiliser.

==> « Les fonds qu’une entreprise reçoit de ses salariés sous réserve que leur montant
n’excède pas 10 % de ses capitaux propres. Pour l’appréciation de ce seuil, il n’est pas tenu
compte des fonds reçus des salariés en vertu de dispositions législatives particulières » =
Fonds reçus des salariés (dans un maximum de 10% des capitaux propres).

==> Les dépôts ou toutes sommes affectées en garantie de remboursement de crédits


auprès d’un EC.

B) Opérations de crédit
L’article 7 de la LB parle de « tout acte par lequel une personne, agissant à titre
onéreux, met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une personne ».

Avance de fonds qui caractérise l’opération de crédit ==> crédit-bail, location avec
option d’achat.

Crédit par signature : l’aval, le cautionnement, la garantie (droit de sûreté).

Aval = forme de cautionnement qui ne vise que les lettres de change.

LC ou traite est un effet de commerce mettant en présence trois personnes : le tireur, le


tiré (généralement une banque) et le bénéficiaire ou le porteur. Le tireur donne l’ordre au
tiré de payer une certaine somme d’argent, à une certaine date au porteur de la LC.

C) Mise à disposition et gestion de moyens de paiement


LB, article 12. Moyens de paiement = tous les instruments, quel que soit le support ou le
procédé technique, permet à toute personne de faire une transaction : i.e de retirer, de
verser, de transférer de l’argent et d’effectuer tout paiement.

Carte bleue, chèque, virement, etc.

6
LB, article 10 - Le crédit participatif consiste à mettre en relation toute personne à la recherche d’une somme
d’argent à emprunter et toute personne désireuse de prêter une somme d’argent selon les modalités ci-après :
- l’EC procède à la collecte des fonds lesquels sont déposés dans un compte bancaire bloqué ;
- l’EC, moyennant commissions, met à la disposition des emprunteurs les fonds collectés sous forme de
prêts ou prend dans l’intérêt de ceux-ci, un engagement par signature tel qu’un aval, un cautionnement ou
une garantie ;
- l’EC assure, pour le compte des emprunteurs, le remboursement aux prêteurs du montant du prêt et des
intérêts convenus.
Exception prévue par la LB en son article 3 = soustrait à la loi bancaire, l’émission par
une entreprise de bons et de cartes délivrées auprès d’elle pour l’achat d’un bien ou
d’un service déterminé. Ex : vente à crédit entre professionnel.

§2 – Les établissements de crédit


L’ancienne loi bancaire de 1995 a voulu doté d’un statut unique toute entreprise qui se
livre à des opérations de banque.

Mais cette volonté unificatrice qui n’est pas allée jusqu’au bout, et difficile à mettre en
œuvre car il y a une diversité et une réalité qu’il fallait tenir en compte notamment à
l’essor des activités de microcrédit à partir de l’année 2000 qui a conduit à une loi
spécifique relative à l’activité et au contrôle des institutions de Microfinance (une loi de
2005 abrogée et remplacée aujourd’hui par la loi n°2017-026 sur les IMF).

Un EC est nécessairement une Personne morale qui de manière habituelle propose


des opérations de banque.

Depuis la loi BC de 2020, les EC sont constitués de banques, les établissements


financiers et les IMF (LB, article 14).

Certains établissements et certains services publics ne sont pas soumis à cette


réglementation bien qu’elles aient des activités de banque

==> statut particulier ou mission qui leur a été confiée selon l’article 3 de la LB:

– Trésor Public

– Banque Centrale de Madagascar

– Caisse de dépôt et de consignation

– les institutions financières internationales et les organismes publics d'aide et de


coopération internationaux autorisés à effectuer une opération de crédit.

– les organismes sans but lucratif qui, dans le cadre de leur mission et pour des
motifs d'ordre social, accordent, sur leurs ressources propres, des prêts à conditions
préférentielles à certains de leurs ressortissants…

Services financiers de La Poste : L.518-25 La Poste, quand elle veut proposer des
services bancaires, financiers, etc. doit constituer une filiale qui effectuera ces services
(loi 20 mai 2005). Elle peut former des conventions avec certains établissements de
crédit pour vendre leurs produits.

Section 2 – Le statut des établissements de crédit


§1 – Conditions d’accès à l’activité d’établissement de
crédit
LB, article 27 : « Avant d’exercer leur activité, les établissements de crédit doivent obtenir un
agrément préalable délivré par la CSBF ».

Agrément = autorisation administrative.

En principe, peu d’activités commerciales sont soumises à cet agrément (au nom du
principe de la liberté de commerce et d’entreprise). Agrément car activité dangereuse,
les établissements de crédit jouent un rôle important dans le domaine économique.

Autres activités soumises à agrément : pharmaciens, entreprises de transport… ==>


caractère « dangereux » ou « stratégique » de l’activité.

Chapitre 1 : Les établissements de crédit


Section 1 : Classifications des établissements de crédit
Section 2 : L’accès à la profession bancaire
Chapitre 2 : Le droit commun des contrats de crédit
Section 1 :
Chapitre 3: Les principaux contrats de crédit
Section 1 : Le crédit non professionnel/ le crédit à la consommation
Section 2 : Le crédit à la consommation
Section 2 : Le crédit immobilier
Chapitre 2 : Les contrats de crédit professionnels
Partie 3 : Les garanties du crédit
Chapitre 1 : Les sûretés réelles
Chapitre 2 : Les sûretés personnelles

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